C’était une première pour French Morning et Frenchly, organisateurs des concours Best Baguette et Best Croissant à travers les États-Unis depuis dix ans. Dimanche 23 mars, quelque 600 visiteurs sont venus déguster les créations des sept boulangeries finalistes pour ce concours organisé pour la première fois à Seattle : The French Guys, Le Panier, Grand Central , Petit Pierre, Cake Meet Me, Rila Bakery, et L’ExperienceParis.
Co-organisé avec France Education North West et la French American Chamber of Commerce Pacific Northwest, cette double finale avait lieu dans le cadre de la 13e édition du Seattle’s French Fest, au Seattle Center Armory. Au cœur du dispositif, un jury de professionnels et personnalités, qui avaient la lourde tâche de goûter croissants et baguettes, à l’aveugle : Florian Cardinaux, Consul général de France à San Francisco, William Leaman, président du jury et propriétaire de Bakery Nouveau, John Sundstrom, chef et propriétaire de Lark, Didier Poirier, président de French Education Northwest, et Pénélope Souquet, Directrice des admissions à la French American School of Puget Sound.
Nina Fang: une novice décroche le Meilleur croissant
Boulanger multi-primé lui-même, et grand défenseur américain de la « boulange » traditionnelle « à la française », William Leaman n’en croyait pas ses papilles. « Les croissants étaient pour la plupart d’une très haute qualité, et je suis très fier de voir le niveau que mes collègues de Seattle atteignent désormais », déclarait-il.La bataille fut donc serrée et le résultat inattendu : le Grand Prix du Meilleur Croissant de Seattle revient à une nouvelle venue sur la scène locale, dont la boutique est ouverte depuis moins d’un an, Cake Meet Me, de Bellevue. Les cris qui fusèrent à l’annonce du verdict en disent long sur la joie de la famille, tout entière réunie autour de la propriétaire, Nina Fang. « J’ai commencé la pâtisserie chez moi, pour ma famille et mes amis; puis les commandes venant je m’y suis mise professionnellement », dit-elle sur scène. Jusqu’à ouvrir sa boutique l’an dernier, grâce « à l’amour du travail bien fait -je suis perfectionniste », confie-t-elle. Et au prix de beaucoup d’heures au fournil, soufflent ses filles à ses côtés: « elle n’a pas dormi de la nuit dernière pour faire les croissants… ».
Côté baguette, l’expérience récompensée…
Si le jury a choisi -sans le savoir, puisqu’à l’aveugle- une novice pour le croissant, il s’est décidé pour… l’expérience côté baguette. Le Grand Prix de la Meilleure Baguette est allé à l’Expérience Paris. Julien Hervet, le propriétaire de cette mini-chaîne d’établissements du East-Side remporte aussi le prix du public, mais pour le croissant.
The French Guys, une équipe menée par Renaud Lacipière, artisan boulanger formé ancien Compagnon du Devoir, et Thibault Beaugendre, ancien employé d’Amazon devenu entrepreneur, a elle remporté le prix du public pour la meilleure baguette.
Renaud Lacipière et Thibault Beaugendre reçoivent leur prix des mains de Sofia-Cristina Visan, directrice de FACC PNW (Credit: Elvira Konysheva)
Enfin, l’innovation était également à l’honneur avec le Best Original Creation, décerné à Le Panier, vainqueur grâce à patisserie crémeuse et parfumées (à la mangue) qui a emporté l’adhésion du jury.
Les lauréats
Palmarès du Jury :
Grand Prix Meilleur Croissant : Cake Meet Me
Grand Prix Meilleure Baguette : L’Experience Paris
Best Original Creation : Le Panier
Palmarès du Public :
Best Croissant : L’Experience Paris
Best Baguette : The French Guys
L’édition 2025 du concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant de Seattle était sponsorisée par Moulins Bourgeois et Beurremont.
« Common Ground » (« Terrain d’entente »), tel est le fil conducteur de la nouvelle édition de la Nuit des Idées, ce marathon nocturne de débats, discussions et performances artistiques orchestré par la Villa Albertine dans une vingtaine de villes américaines. À Miami Beach, l’événement investira le Wolfsonian-FIU le mercredi 2 avril de 6pm à 9pm, invitant le public à interroger le rôle de l’art dans la construction des idéologies et des perceptions du réel.
La soirée s’ouvrira avec une visite guidée de l’exposition « The Big World: Alternative Landscapes in the Modern Era », menée par Silvia Barisione, conservatrice en chef du musée, qui explorera la manière dont les représentations du paysage traduisent les bouleversements industriels et sociaux.
Elle sera suivie d’une table ronde intitulée « Art, idéologie et vérité : du contrôle esthétique à la culture de la post-vérité », qui examinera comment, en France et aux États-Unis, l’art a servi d’outil d’influence culturelle et idéologique. À l’ère des algorithmes qui orientent nos flux d’information, comment artistes et institutions peuvent-ils répondre aux défis de la post-vérité ? Cette discussion réunira plusieurs intervenants, dont le philosophe François Noudelmann, professeur de littérature à la New York University.
Après le succès fulgurant de notre dernière édition, le concours du meilleur croissant est de retour à San Francisco en 2025 !
La finale aura lieu le dimanche 1er juin de 11:30am à 1:30pm au Clift Royal Sonesta, devant un jury de professionnels. Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants et autres délicieuses spécialités, et voter pour décerner le Prix du Public. Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix.
👉 Nous avons besoin de votre aide pour déterminer les finalistes. Votez pour les boulangeries qui seront en compétition en indiquant celles que vous préférez. Voici le formulaire, vous pouvez en indiquer jusqu’à trois.
🥐 Les tickets pour la finale sont d’ores et déjà disponibles ici. 💰 Abonnez-vous à French Morning et bénéficiez de 40% de réduction sur vos tickets (code dans l’email de bienvenue)
Un événement French Morning, co-organisé avec L’Apéro by FAHGA
Cet événement est sponsorisé par Paris Gourmet, importateur de produits français aux États-Unis, et sa marque de beurre Beurremont
Après une phase de sidération, la parole se libère chez les Français et les francophones installés aux États-Unis, face à la brutalité des politiques de Donald Trump. Dévoilée mardi 25 mars par le Parisien, une enquête menée par Roland Lescure, député des Français d’Amérique du Nord, auprès des Français installés aux États-Unis et au Canada, permet de mesurer cette inquiétude. Plus de 9000 expatriés ont répondu à son questionnaire en ligne.
Parmi ceux qui vivent aux États-Unis (les résultats sont accessibles ici), 64,3% se disent inquiets face à la situation entre les États-Unis et l’Europe. Leurs principales craintes sont la remise en cause des valeurs démocratiques (73%), une augmentation du coût de la vie (61,8%), les entraves à la recherche (58.8%), les difficultés économiques liées à de potentielles augmentations de droits de douane (55,7%), les discriminations à leur égard en tant qu’Européen (25.2%).
Universités, ONG, science, business, immigration, droits des minorités… Comme les Américains, les expatriés ne sont pas épargnés par la panique qui s’empare de pans entiers de la société américaine depuis un mois et demi. Angoissés par le vent autoritaire qui souffle sur le pays, ou directement touchés par les coupes dans l’administration fédérale, certains se demandent comment résister, tandis que d’autres envisagent de rentrer en Europe.
L’humanitaire, un secteur « décimé »
C’est le cas de Sarah Sadiq, installée dans le Maryland avec son mari et leurs deux enfants de 7 et 2 ans. Le 4 février, cette Marocaine-Américaine a été furloughed, c’est-à-dire mise au chômage technique, par l’ONG qui l’employait. Quasiment du jour au lendemain, celle-ci a dû se séparer de 60% de ses salariés, suite au démantèlement par l’administration Trump de l’USAID qui finançait ses programmes à hauteur de 80%. La décision a fait l’effet d’un coup de massue, dans un domaine qui emploie « énormément de Français et de francophones » dit-elle.
« Notre secteur a été tout simplement décimé, explique Sarah Sadiq au téléphone, posément. Dans la région de Washington, 16 000 emplois ont été supprimés dans des ONG, sans compter les salariés d’USAID : ils étaient 14 000 et aujourd’hui, ils ne sont plus qu’entre 200 et 300. »Des coupes qui mettent en péril l’aide internationale dans de nombreux pays, notamment les programmes de lutte contre le VIH ou de surveillance d’épidémies en Afrique de l’Ouest, s’inquiète-t-elle.
La jeune femme occupait un poste de « conseillère technique senior en santé maternelle, néonatale, infantile et en nutrition » pour des pays francophones d’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui au chômage technique, son assurance santé continue à fonctionner, mais elle n’est plus rémunérée… Pour elle, c’est la fin d’une carrière de 15 ans dans l’humanitaire aux États-Unis, et pour sa famille, un saut dans l’inconnu. « Ma fille est à l’école française.La première chose que j’ai faite, c’est que je les ai appelés en leur disant que je n’étais pas sûre de pouvoir continuer à payer l’école »témoigne cette mère de famille.
Sentiment de « dégoût » dans un climat de « peur »
Sarah Sadiq s’est résolue à chercher du travail en Europe et à y déménager avec sa famille dès que possible. « À 40 ans, je ne me vois pas recommencer à zéro dans un autre domaine et avec le renvoi massif des fonctionnaires fédéraux et le licenciement des employés travaillant pour les ONG et les autres sous-traitants, le marché du travail est tout simplement saturé, constate-t-elle. Or notre famille ne peut pas tenir ici avec un seul salaire. »
Parmi les raisons de partir, elle évoque son sentiment de dégoût, suite à la violente campagne de désinformation qui a visé l’USAID. « Est-ce que j’ai donné 15 ans de ma carrière pour m’entendre dire que j’ai volé, triché, sans aucune preuve derrière ? s’emporte-t-elle. Avant, j’avais l’impression de travailler pour les ‘good guys’. Je faisais partie du bon côté de l’Amérique, le côté généreux, qui partage. Mais là, c’est fini. Nous avons honte. On ne veut pas cautionner ça. »
La jeune femme parle enfin du climat de peur qui s’est emparé du pays depuis l’assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump, le 6 janvier 2021.« Mon mari est Franco-Centrafricain, je suis Marocaine, musulmane, le climat actuel ne me rassure pas du tout. Qu’on m’insulte, ça me passe par-dessus la tête. Mais ici, les gens ont des armes, c’est ma grande hantise, confie-t-elle. Donald Trump a encouragé la violence et pardonné à des gens qui ont fait le “January 6“. »
Inquiétude chez les universitaires
En Californie du Sud, Christophe Litwin, professeur de philosophie à l’UC Irvine depuis 2016, partage les mêmes craintes. En novembre, le Français s’était étonné, dans La Vie des idées, de l’absence de mobilisation sur ce campus démocrate, face à la catastrophe annoncée du retour de Donald Trump. Si aujourd’hui UC Irvine ne fait pas partie des universités visées par des coupes fédérales drastiques, l’inquiétude est palpable sur le campus.
Christophe Litwin anticipe des « pressions » autour des programmes DEI (Diversity, Equity, Inclusion), « dont une bonne partie reposent sur des financements fédéraux », et constate l’anxiété des étudiants.« C’est une université qui accueille beaucoup de ‘dreamers’, des étudiants qui n’ont pas de papiers ou un statut particulier, et dont l’obtention de la carte verte ou de la nationalité dépend de leurs études, explique-t-il. Ils craignent soit d’être expulsés eux-mêmes, soit pour leurs familles. »
Pour l’universitaire, le scénario d’une confiscation des prochaines midterms ne relève plus de la science-fiction.« Je ne vois pas très bien comment une démocratie résiste si toutes les agences censées assurer l’État de droit, aussi bien du point de vue des décisions de justice que de leur application, ou assurer le maintien de l’ordre selon le droit, sont mises à la botte d’un président aux tendances autoritaires et qui met en place un programme clairement d’inspiration fasciste » martèle-t-il. Seule issue à la catastrophe, selon lui, « un mouvement social réellement massif ».
Jusqu’ici peu audible dans le fracas ambiant, cette contestation s’organise pourtant. Samedi 8 mars à Los Angeles, Alexandra Pastorino est venue apporter son soutien à la Women’s March, organisée à Downtown à l’appel de la Women’s March Foundation, en cette journée internationale des droits des femmes. « History is watching », « traitor », « we are the resistance », peut-on lire au milieu des pancartes « Keep abortion safe and legal », brandies par la foule massée devant le City Hall. Les manifestants sont venus défendre pêle-mêle les droits des femmes, des personnes LGBTQ+, et des immigrants, et étriller Donald Trump ainsi que son ministre Elon Musk.
Chapeau de cow-boy rose vif et tutu de la même couleur, t-shirt à l’effigie de Kamala Harris, c’est la troisième fois que la Française, qui vit aux États-Unis depuis 28 ans, participe à cette marche. « La première fois, c’était en 2017 et il y avait 5 fois plus de monde, décrit-t-elle. Il y a eu un tel choc, c’était juste après l’élection de Trump. Je ne veux pas paraître pessimiste, mais là, la contestation est moins importante. Je pense qu’elle va s’organiser du côté judiciaire, avec les juges, les avocats, l’ACLU (American Civil Liberties Union), et toutes ces organisations, pour protéger la Constitution » espère cette artiste.
Alexandra Pastorino redoute que Donald Trump aille « encore plus loin » dans ce second mandat.« Il faut lire le “Projet 2025”, dit-elle. C’est exactement ce qu’il est en train de faire. Il est en train de déconstruire tout le gouvernement américain pour en profiter. Qu’est-ce qu’on peut faire ? Je ne sais pas, à part être là. Mais je pense que c’est aussi aux élus et au Congrès, et surtout aux Républicains de faire quelque chose. Les Démocrates n’ayant pas la majorité, ils sont liés. Il faut vraiment que les Républicains se réveillent. »
Ⓜ️ Après 32 ans de bons et loyaux services, la MetroCard ne sera plus utilisée dans le métro à partir du 31 décembre prochain. Après cette date, seul le système OMNY sera opérationnel. « Après 32 ans, il est temps de dire adieu à la carte MetroCard et de se lancer dans le système de paiement du futur » a déclaré Janno Lieber, le président et directeur général de la MTA.
🚗 Plus de 4 000 voitures ont été saisies à New York dans le cadre de la lutte contre les plaques d’immatriculation fantômes. De nouvelles règles entreront en vigueur le 16 avril prochain. Les opérations ont généré plus de 45 millions de dollars en 2024 et 4,6 millions de dollars cette année en recouvrement de péages et amendes impayés.
🌁 Le National Transportation Safety Board (NTSB) a identifié six ponts de New York présentant des « niveaux de risque d’effondrement » en cas de collision avec un navire. Sont, entre autres, concernés : les ponts de Brooklyn, Manhattan, Williamsburg et George Washington.
💰L’administration Trump, qui avait donné à la ville jusqu’au 21 mars pour annuler le péage sous la 60e rue, a repoussé son ultimatum de 30 jours.
🐀Un habitant du Bronx a été filmé en train de manger un rat.
📱Le maire Adams souhaite interdire les téléphones portables dans les écoles publiques de New York dès la rentrée scolaire 2025. Certaines écoles privées l’interdisent déjà.
✈️ En février dernier, 26,9% des vols à JFK et 26,5% des vols à LaGuardia ont été retardés, plaçant JFK dans le top 5 des pires aéroports américains.
Ⓜ️ Le nombre de passagers quotidiens du métro reste inférieur de 30 % à son pic d’avant la pandémie.
🎬 Carl Erik Rinsch, un réalisateur hollywoodien, a été accusé de fraude par les procureurs fédéraux de New York pour avoir détourné 11 millions de dollars destinés à produire une série Netflix. Il aurait dépensé cet argent dans des investissements risqués, des voitures de luxe, des frais juridiques et d’autres dépenses personnelles. Il risque jusqu’à 90 ans de prison.
💸 Trois hommes ont volé des portefeuilles et des cartes de crédit dans les vestiaires de plusieurs salles de sport à Brooklyn et Manhattan, qu’ils ont utilisées pour des transactions frauduleuses totalisant 83.000$.
🦕 Un paléontologue poursuit une université new-yorkaise qui a perdu ses fossiles vieux de 380 millions d’années. Celle-ci les aurait expédiés à une université de Floride, sans payer à UPS les factures qu’elle lui devait. En conséquence de quoi, le transporteur a intercepté et détruit le colis. Le paléontologue (qui n’est pas Ross Geller) réclame des dommages-intérêts pour détresse émotionnelle et destruction de son œuvre.
🐂 La réponse ici à la question que vous vous posez certainement depuis des années : pourquoi autant de gens veulent-ils toucher les testicules du taureau de Wall Street, l’œuvre de l’artiste Arturo Di Modica ?
Ⓜ️ Les bancs du métro tels que vous les connaissez vont peut-être disparaître.
🥚 Des centaines de New-Yorkais ont fait la queue sur trois sites pour recevoir des œufs gratuits lors d’une distribution organisée par FarmerJawn Agriculture, une ferme de Pennsylvanie. La flambée des prix des œufs devrait continuer, avec une augmentation estimée de 41% cette année, selon le ministère de l’Agriculture.
🟠 Deux hommes ont été reconnus coupables d’avoir volé des toilettes en or massif d’une valeur de 5,7 millions d’euros, exposées au palais de Blenheim en 2019. Ces toilettes, conçues par Maurizio Cattelan et nommées « America », étaient auparavant exposées au musée Guggenheim sur la 5e Ave.
✈️ Voilà à quoi ressemblera un voyage en Première avec Air France entre Paris et New York.
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Ce que disent les familles
« Je souhaitais vous remercier infiniment, vous et toute l’équipe enseignante, pour avoir préparé Hugo à son retour en France. Aujourd’hui en parcours PASS, il s’est parfaitement intégré dans son nouvel environnement éducatif. Ses notes au premier semestre sont très encourageantes grâce à la rigueur, la persévérance et la curiosité qu’il a développées avec vous. Lorsqu’on est déconnecté de la France, il n’est pas évident de savoir comment se positionner, et c’est en cela que votre aide a été indispensable. »
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« Je tiens à partager les résultats de ma fille Juliette après deux ans de retour en France : 13 à l’oral et 16 à l’écrit en français ! Son parcours va à l’encontre d’une vision pessimiste qu’on entend souvent. Lorsque nous l’avons inscrite en CP dans le système américain, nous n’avions entendu que des critiques. Si OFALycée avait existé plus tôt, son parcours aurait été facilité et plus simple. »
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Il y a 10 ans, je posais mes valises en Caroline du Nord. Depuis, j’en suis partie et j’y suis revenue, avec ma famille. Moi qui, avant, ne situais même pas cet État sur une carte des États-Unis, je ne saurais résumer à quel point la Caroline du Nord en famille est une belle destination, tant il y a à faire et à voir. Mais je vais quand même essayer de le faire dans ce nouvel article de la série voyage en famille aux États-Unis. Je vous y parle des incontournables à voir en Caroline du Nord, mais aussi de comment organiser un séjour kid-friendly inoubliable.
Je suis Nelly Jacques, spécialiste du voyage aux États-Unis depuis des années et, depuis l’arrivée de mon fils, je me suis spécialisée dans le voyage en famille à travers le pays. Cette semaine, on met donc le cap sur la Caroline du Nord en famille.
Que connaît-on vraiment de la Caroline du Nord ?
Il y a quelques années, j’aurais dit « pas grand-chose », mais ça, c’était avant « Outlander ». Si vous avez vu la série, vous avez déjà remarqué la diversité de paysages de la Caroline du Nord, des plages sauvages de la côte aux denses forêts vallonnées des Appalaches. Mais la Caroline du Nord, vous l’avez peut-être déjà découverte depuis longtemps si vous connaissez vos classiques. Vous vous rappelez des jolis pontons et des marais de la série « Dawson » ? C’est Wilmington et sa région qui ont servi de décors pour de nombreuses scènes. Et la rivière des « Frères Scott », c’est aussi là où a été tournée la série. La Caroline du Nord, c’est aussi un riche passé de plantations et de production de tabac. C’était le siège de RJ Reynolds Tobacco Company, basée à Winston-Salem avec ses célèbres best-sellers tels que Camel, Winston, et Salem. Les productions de Lucky Strike et Philip Morris avaient aussi un pied-à-terre ici.
Puis, la production et la consommation de tabac se sont effondrées en même temps que l’économie de la Caroline du Nord. Certaines villes sont tombées dans l’oubli, dans la pauvreté et la précarité, jusqu’à l’implantation de centres de recherche de prestige. L’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill (UNC), Duke University à Durham, et North Carolina State University à Raleigh forment aujourd’hui un triangle de recherche qui a totalement redynamisé l’État et attire une population internationale. Capitalisant sur la proximité de cette émulation universitaire, la création du RTP a donné naissance au plus grand parc de recherche scientifique et technologique des États-Unis, qui ferait presque de l’ombre à la Silicon Valley.
Voilà en partie pourquoi la population en Caroline du Nord augmente autant depuis ces dernières décennies, avec une forte migration inter-étatique, mais ce n’est pas tout. La douceur du climat, la nature et les nombreuses activités familiales plaisent aussi bien aux visiteurs qu’aux résidents.
À quelle saison visiter la Caroline du Nord en famille ?
Les saisons en Caroline du Nord sont très marquées. Ne vous y méprenez pas : si la région est si verte, c’est parce qu’il pleut fréquemment, mais rarement très longtemps, et le soleil franc n’est jamais loin.
L’été a un climat subtropical : orages fréquents, moustiques à foison, forte chaleur et humidité très importante. En été, je conseille plutôt d’aller du côté des montagnes.
L’automne est une saison douce. C’est l’été indien presque sans fin, du moins généralement jusqu’à mi-octobre. C’est aussi une saison très photogénique pour ses couleurs flamboyantes. Comme tout État de la Côte Est, dans la forêt, les couleurs sont partout dans le Piedmont. Mais elles sont encore plus marquées et plus visibles dans les montagnes, bien que le Piedmont reste une belle région.
L’hiver, ce n’est honnêtement pas la saison la plus agréable ; il fait frais, les arbres sont dénudés. La programmation de Noël bat son plein en décembre, mais la période de mi-novembre à mars n’est pas la meilleure pour le tourisme. Cependant, l’hiver sur la côte peut avoir un certain charme. Décembre peut encore être un mois doux, et les températures peuvent vite grimper dès février.
Le printemps est une belle saison, notamment lorsque les arbres sont en fleurs. Toute destination est belle au printemps en Caroline du Nord, mais j’aime aller à l’océan avant que les températures ne grimpent trop.
Mes conseils avant de visiter la Caroline du Nord en famille
En dehors de l’été, avec sa chaleur et ses moustiques, il n’y a pas vraiment d’éléments à considérer avant de venir visiter la Caroline du Nord en famille, si ce n’est de bien choisir sa saison et sa destination en conséquence. Si vous prévoyez de venir en avion, je vous conseille d’arriver à l’aéroport de RDU (Raleigh-Dhuram International Airport) si vous prévoyez plutôt de partir vers la côte, et à celui de Charlotte si vous allez du côté des montagnes. Les deux aéroports fonctionnent très bien si vous prévoyez de rayonner sur tout l’État. Il faut compter environ 6h pour le traverser d’est en ouest et de 2h à 4h du nord au sud. En voiture, vous pouvez facilement rejoindre la Caroline du Nord depuis le Tennessee, la Virginie, la Virginie-Occidentale, la Caroline du Sud ou encore la Géorgie. Ce qui en fait une étape importante d’un road trip dans le sud des États-Unis.
Les principales régions de Caroline du Nord
Le Piedmond
C’est un incontournable de la Caroline du Nord en famille. Cette immense région s’étire des montagnes à la côte. Elle est composée de plaines forestières et ponctuée de lacs, de rivières et de villes dynamiques. Parmi celles-ci : Charlotte, la plus grande ville de l’État avec ses immeubles et ses nombreuses attractions ; Winston-Salem avec sa partie moderne Winston et son centre historique du XVIIIᵉ siècle, Old Salem ; l’ancienne ville industrielle de Greensboro ; Raleigh, la capitale de l’État aux nombreux musées gratuits ; ou encore les villes universitaires de Durham et Chapel Hill.
Pour moi, un voyage dans le Piedmont inclut des visites urbaines, avec un passage dans les campus universitaires (particulièrement celui de Durham et de Chapel Hill), une exploration des anciennes usines de tabac réhabilitées en lieux de détente et de sorties, du temps dans les musées et un arrêt gourmand dans les food courts ou adresses de BBQ (spécialité de l’État).
Ces visites doivent être complétées par des arrêts nature : une balade dans un parc d’État, une trempette dans une rivière ou un BBQ au lac. Le Piedmont réserve quelques jolies surprises à ceux qui sauront quitter les sentiers battus, comme une région viticole, la Yadkin Valley, ou l’une des plus petites forêts nationales du pays, la Forêt nationale d’Uwharrie.
La côte
La côte débute au nord, à la frontière de la Virginie. Elle commence avec les Outer Banks, ce chapelet d’îles sauvages que l’on relie via des ponts ou des ferries, et qui s’étire jusqu’à la partie centrale de l’État avec Beaufort. La côte continentale prend ensuite le relais jusqu’à toucher la Caroline du Sud et la célèbre station balnéaire de Myrtle Beach. Entre les deux, on trouve Wilmington et la presqu’île de Carolina Beach (deux destinations très populaires), des villes plus petites comme New Bern, avec un vrai centre et un charme alliant côté historique et ambiance côtière, ou des villes balnéaires comme Surf City. J’aime beaucoup cette côte, entre marais, grandes plages de sable, jetées en bois et petites villes typiques du sud. Mes adresses préférées, en dehors des incontournables, sont Edenton, petite ville du sud isolée, paisible et hors du temps, et Southport, une très jolie bourgade, bordée de mansions les pieds dans l’eau, d’un petit centre-ville commerçant et d’une zone portuaire industrielle avec ses bars de bord de mer.
Les montagnes
Autre région parfaite pour découvrir la Caroline du Nord en famille : les Appalaches, qui marquent la fin de l’État et la frontière avec le Tennessee à l’ouest et la Virginie-Occidentale au nord. C’est ici que se trouve le parc national le plus visité des États-Unis, le parc des Great Smoky Mountains. Cette chaîne de montagnes est connue pour ses reliefs brumeux que l’on croirait fumants. Le parc accueille un écosystème d’une rare diversité : une grande population d’ours noirs, de nombreux cerfs de Virginie, des dindons sauvages et de fragiles salamandres. Une terre de cascades, de cours d’eau et de points de vue à couper le souffle. Mais j’aime aussi en profiter pour aller visiter Cherokee, la ville gérée par la tribu du même nom, la belle et animée ville d’Asheville, ou pousser plus au nord dans la forêt de montagnes de Pisgah, notamment du côté de Leadville, avec ses cascades, ses grottes et ses anciennes mines, ou encore du côté de Boone. Je vous donne un itinéraire un peu plus bas pour découvrir la région.
Pour être sûr de voir de belles choses dans les montagnes, il suffit de suivre la Blue Ridge Parkway, cette route scènique qui prend naissance dans les Smoky Mountains et relie la Virginie en alternant points de vue, cascades et de nombreuses autres attractions naturelles de l’État.
Voilà quelques itinéraires kid-friendly à faire séparément ou combinés.
2 jours et demi à Charlotte
Je vous propose un itinéraire dans l’ambiance des grandes villes américaines avec une touche de nature qui risque de vous surprendre.
À 30 minutes du centre de Charlotte, commencez votre journée par une visite du Carolina Raptor Center. Ce centre de conservation et de réhabilitation des rapaces, situé au milieu de la forêt, vous permettra de voir de nombreux rapaces, avec des démonstrations et spectacles (selon les moments de la journée et de l’année, pensez à vérifier la programmation à l’avance). Puis, pourquoi ne pas pousser jusqu’au lac Norman pour déjeuner au bord de l’eau ? Vous trouverez de nombreuses options de restauration au niveau de la péninsule. Ce sera peut-être aussi l’occasion de faire une baignade ou de vous balader avant de rejoindre le centre de Charlotte.
Si vous séjournez en centre-ville, pourquoi ne pas aller vous promener du côté du petit parc urbain Romare Bearden Park, qui offre une vue sur la skyline de la ville ? Prévoyez de passer par l’allée couverte de La Latta Arcade et peut-être de dîner dans le food court de The Market at 7th Street (en choisissant votre heure et votre jour pour éviter l’engouement du week-end, qui est un peu moins kid-friendly).
Le lendemain, débutez votre journée dans le NASCAR Hall of Fame. Ses démonstrations ludiques plaisent généralement beaucoup aux enfants et vous permettront de découvrir l’histoire des célèbres courses Nascar, qui ont une histoire particulière liée à la ville de Charlotte et sa région (la piste Charlotte Motor Speedway et plusieurs lieux de production y sont installés). De là, regagnez le Discovery Place, le musée des enfants, en privilégiant la marche au pied des buildings. Le centre financier de Charlotte est un lieu agréable et animé. Une fois arrivé au musée, prévoyez quelques heures devant vous. Vos enfants ne sauront plus où donner de la tête entre le théâtre IMAX, la forêt humide, la partie robotique et les différentes activités artistiques.
Pour votre dernier jour, si vous avez le temps, prévoyez un arrêt au Levine Museum of the New South, un passionnant petit musée dédié à l’histoire de l’État. Puis, préparez-vous pour l’aventure et rejoignez le U.S. National Whitewater Center. Ce centre d’activités sportives de plein air est connu pour sa piste artificielle de rafting en eaux vives, la plus grande du pays. On peut aussi y faire de l’escalade, de l’accrobranche, de la tyrolienne et différentes activités aquatiques. La visite est plus adaptée aux enfants âgés de plus de 7 ans, bien que le lieu accueille un nouvel espace où les tout-petits peuvent aussi s’entraîner au vélo et à crapahuter. Je vous conseille de déjeuner sur place au The River’s Edge Bar & Grill. C’est bon et la vue sur la rivière est précieuse, mais il faut parfois s’armer de patience le week-end.
Une autre option pour ce dernier jour peut être de passer la journée dans le parc d’attractions de Carowinds, qui est très populaire, surtout pour ses montagnes russes connues dans tout le pays. Mais anticipez la chaleur en été et les longues files d’attente.
Ailleurs dans le Piedmont
À Durham, prévoyez de flâner dans le campus de Duke, posez-vous dans les jardins de Sarah P. Duke Gardens, particulièrement poétiques au printemps, et déjeunez dans le food court du Brodhead Center. Puis, rejoignez le centre de Durham, allez faire un coucou au fameux Bull de Durham, cette sculpture de bronze emblématique de la ville. Vous pourrez tester l’une des glaces très appréciées des locaux chez The Parlor avant d’aller visiter l’hôtel 21C. À l’étage, vous découvrirez des expositions d’art contemporain et au sous-sol, l’ancienne banque avec son coffre-fort et sa petite curiosité secrète qui amuse bien les enfants. Enfin, regagnez l’ancien campus industriel de American Tobacco Campus pour faire un peu de shopping ou juste flâner.
Si vous avez le temps et le budget, prévoyez une visite du centre de préservation Duke Lemur Center. Un guide vous conduira dans la forêt où vivent les lémuriens et vous expliquera tout le travail de préservation de l’espèce mené par le centre de recherche.
Il y a beaucoup à faire à Raleigh avec des enfants. Parmi mes visites préférées :
Le très complet musée pour enfants Marbles Kids Museum. Prévoyez des heures, presque la journée, ce musée est vraiment incroyable.
Le quartier de la gare pour voir les trains partir, faire un peu de shopping et déjeuner au food court de Morgan Street Food Hall ou dans la référence de BBQ The Pit.
Le quartier historique d’Oakwood, juste pour flâner ou voir les décorations d’Halloween à l’automne
Pullen Park (en dehors du centre) : un parc gratuit pour enfants qui propose, pour quelques dollars, des activités : un petit train, un carrousel et du pédalo en été.
3 jours aux Outerbanks
Les Outer Banks, ce n’est pas qu’une série cheesy (qui n’a même pas été tournée ici), c’est une région très spéciale qui se visite avec un minimum de temps devant soi. Voici un itinéraire à faire sur un long week-end.
Prévoyez une arrivée par la terre du côté de Manteo, sur Roanoke Island. Vous vous baladerez dans le joli centre de Manteo et jusqu’au phare au bord de la baie Shallowbag Bay. Vous pourrez pousser jusqu’au Roanoke Island Festival Park pour voir la reconstitution de l’ancienne colonie anglaise. Si le site est fermé ou si vous préférez la nature, contentez-vous d’une balade sur la petite île entre marais et mer intérieure. L’aquarium de North Carolina Aquarium on Roanoke Island terminera en beauté cette première immersion dans les Outer Banks.
Le lendemain, vous entrez dans le vif du sujet et traversez le pont pour rejoindre la bande de terre qui s’étire dans l’océan Atlantique en une poignée d’îles plus ou moins larges et plus ou moins urbanisées. Nags Head n’est pas l’île la plus sauvage, mais elle reste incontournable pour son phare de Bodie Island, son state park de Jockey’s Ridge dans les dunes, son Wright Brothers National Memorial, qui immortalise le premier vol motorisé et contrôlé des frères Wright ici même en 1903. Jennette’s Pier est une pause baignade populaire. Ce que j’aime le plus à Nags Head, c’est le camping dans les dunes d’Oregon Inlet Campground. Camper dans les dunes et pouvoir rejoindre l’océan en quelques secondes, c’est vraiment un luxe qu’on peut s’offrir ici pour presque rien.
Pour votre troisième jour, vous allez mettre le cap au sud, en passant d’îles en îles par des ponts ou des ferrys. La route sera parfois si étroite que vous vous enfoncerez au milieu des dunes avec l’océan de part et d’autre. Vous croiserez des phares et des plages sauvages, arrêtez-vous au gré de vos envies, avec un stop dans la réserve de Pea Island National Wildlife Refuge. La balade dans les marais vous permettra d’observer la faune locale. C’est beau, paisible, sauvage à souhait. Vous rejoindrez Ocracoke en fin de journée. Prévoyez de dîner dans l’un des bars-restaurants sur l’eau. Le lendemain, flânez dans la petite ville tranquille aux airs de bout du monde et sur ses plages avant de rejoindre le continent en ferry (renseignez-vous sur les traversées en amont – comptez environ 2h30 pour rejoindre Cedar Island).
Si vous n’avez pas le temps d’aller dans le nord des Outer Banks, le sud, dont la jolie ville de Beaufort, est une belle alternative. De là, vous pourrez prendre des excursions en mer pour observer les dauphins, aller à la rencontre des chevaux sauvages sur Shackleford Banks ou rejoindre la dernière île des Outer Banks, la sauvage et uniquement accessible par bateau, Cape Lookout.
Je connais Boone (ville universitaire au joli centre-ville) depuis des années. Cet été, j’ai découvert une autre destination au pied des montagnes, tout près de là. Il s’agit de Blowing Rock, voici le programme de notre visite estivale.
Le premier jour, nous avons passé l’après-midi dans le petit parc d’attractions de Tweetsie Railroad. Les parcs d’attractions, on adore ça dans la famille, mais pas n’importe lesquels. On aime les parcs avec une âme, on cherche le petit quelque chose en plus et on l’a trouvé ici avec la vue sur les montagnes et le thème du Far West. Alors clairement, ce n’est pas la meilleure destination pour se faire des frayeurs dans des montagnes russes sans fin, mais c’est le bon endroit pour s’amuser dans un joli cadre. On a assisté à quelques spectacles, pris le train à vapeur et enchaîné les manèges bon enfant qu’on a pu faire avec notre fils de 3 ans.
Puis, nous avons posé nos valises au Meadowbrook Inn à Blowing Rock dans une suite très spacieuse. La piscine intérieure, le jardin et le petit-déjeuner étaient déjà très appréciables pour un séjour en famille, mais ce qui était exceptionnel pour nous, Européens résidents aux États-Unis et en manque de marche à pied, c’était la situation en plein cœur de la ville. Durant ces 2 jours, nous avons été au restaurant à pied, au bar (en terrasse, un gros plus), au playground ou encore en balade au bord de l’étang et le long de la rivière. J’ai beaucoup aimé le centre de Blowing Rock, ses nombreuses boutiques et restaurants, cette ambiance à la fois chic et paisible, vivante et populaire, les fleurs un peu partout et l’oasis de verdure créée par le parc et le playground au milieu de la ville. Je n’avais qu’une hâte : y revenir aux couleurs de l’automne en imaginant à quel point cela devait être magnifique.
De là, nous avond pu rayonner facilement sur la région et découvrir la montagne de Grandfather Mountain. Une montagne privée, c’est conceptuel pour un Européen, mais l’entrée donne droit à une expérience assez unique. Notre première étape a été le pont suspendu du Mile-High Swinging Bridge, qui enjambe les montagnes à 1 200 mètres au-dessus de la mer. Nous étions plongés dans la brume et le crachin quand le soleil nous a fait don de sa présence, découvrant soudainement toute la vallée à nos pieds. La magie a opéré immédiatement. Avec plus de temps, nous aurions pu partir randonner, car il existe de très beaux itinéraires, mais nous avons privilégié le Grandfather Mountain Nature Preserve, qui accueille des espèces non réhabilitables. On parcourt les sentiers pour se rapprocher des enclos des ours, cerfs, aigles, et même des cougars. Selon les horaires, on peut même assiter à un programme éducatif avec les rangers. Sur place, on trouve un restaurant (restauration rapide de type musée) et un centre d’exposition. Mon fils a adoré.
La Caroline du Nord est une destination où l’on peut tant apprendre à nos enfants. L’une de ses particularités, c’est qu’elle abrite une ville tribale au fonctionnement particulier. La ville de Cherokee, qui porte le nom de sa tribu, n’est pas sous la juridiction de l’État de Caroline du Nord, mais bénéficie d’une autonomie tribale. L’histoire des Cherokees de Caroline du Nord est unique et elle se raconte dans le Museum of the Cherokee Indian qui met en scène de façon ludique l’histoire de cette tribu et la manière dont les Cherokees ont résisté à l’époque de la déportation massive, le « Trail of Tears ».
Autre incontournable : Oconaluftee Indian Village, une reconstitution en plein air d’un village Cherokee avec des spectacles et des démonstrations de la vie dans la tribu à l’époque.
Visite historique à Old Salem
Une ville historique du XVIIIᵉ siècle qui raconte la vie d’une communauté religieuse persécutée en Europe et qui a trouvé refuge en Caroline du Nord. Ce musée à ciel ouvert est une façon très agréable de raconter l’histoire aux enfants. On se balade dans les rues du centre historique, on passe de bâtiment en bâtiment, on assiste à des démonstrations d’artisanat et on en apprend davantage sur la vie au XVIIIᵉ siècle.
Passer la jounée au zoo d’Asheboro
Étendu sur près de 2 600 acres, le zoo d’Asheboro est l’un des plus grands du pays. De nombreux programmes éducatifs mettent en lumière son travail de conservation et de protection des espèces menacées ainsi que de leur habitat naturel.
Marbles Kids Museum à Raleigh, un musée pour enfants où les heures défilent sans s’en rendre compte.
Tweetsie Railroad près de Blowing Rock, un petit parc d’attractions sur le thème du Far West avec vue sur les montagnes.
WNC Nature Center à Asheville : une réserve qui a pour vocation de préserver la faune et la flore des montagnes de Caroline du Nord.
Museum of Life and Scienceà Durham : un immense terrain de jeux. À l’intérieur, on s’amuse avec des expositions sur les sciences et la nature. À l’extérieur, on explore les cabanes dans les arbres, la ferme et les enclos des animaux, on pilote des mini voiliers, on joue avec l’eau (en été) et on peut faire une balade en train.
NC Transportation Museum, un musée dédié à l’histoire du chemin de fer avec une belle collection de trains anciens, de locomotives et de wagons.
La pépite de Caroline du Nord qui va mettre des étoiles dans les yeux de vos enfants
En Caroline du Nord, un phénomène naturel exceptionnel se produit : des lucioles qui se synchronisent pour offrir un spectacle lumineux. Le Synchronous Fireflies se déroule entre fin mai et juin. Si vous êtes dans la région des Smoky Mountains à cette période, il vous faudra vous inscrire à la loterie 1 ou 2 mois à l’avance. Ce phénomène est très populaire et les places sont limitées, mais si vous avez la chance d’en obtenir, vous ne le regretterez pas.
Le bon plan kid-friendly qui marche bien en Caroline du Nord
Certaines capitales américaines offrent un accès gratuit à leurs musées. Les musées américains sont toujours ludiques, ce qui en fait une excellente activité pour visiter une destination en famille.
Cela vous a donné envie de visiter la Caroline du Nord en famille ?
Chaque année, des dizaines de milliers de personnes affluent vers le Tidal Basin pour admirer les cerisiers en fleurs, smartphones en main, pour capturer de belles images. Juliette Fradin, photographe française spécialisée dans la photographie de famille et basée à Hyattsville, dans le Maryland, recommande d’éviter ce site, « sauf si l’on veut vivre l’expérience typique de DC ». D’autant plus que cette année, « une partie du bassin est en travaux », précise-t-elle.
« Les cerisiers ne fleurissent pas uniquement pendant le pic de fin mars », rappelle la Française originaire de Nantes. « Il existe différentes variétés de cerisiers, ainsi que des magnolias, qui s’épanouissent une dizaine de jours plus tôt. » Elle conseille également de privilégier des endroits moins fréquentés par les touristes. « Pour de belles photos, je recommande Hains Point, près du Tidal Basin, Stanton Park à Capitol Hill, ou encore LeDroit Park. »
Elle aime aussi se rendre à l’Arboretum national : « J’ai remarqué que la floraison y arrive quelques jours plus tard car on est en dehors de la ville. » À Washington et dans les villes de banlieue, les municipalités choisissent souvent de planter des cerisiers. Juliette Fradin encourage donc à explorer son propre quartier pour capturer la floraison ou réaliser des photos de famille.
Depuis dix ans, la photographe sillonne la région pour capturer des familles pendant le cherry blossom. Pour elle, deux règles s’appliquent pour obtenir un beau rendu photographique : utiliser les fleurs pour encadrer les personnes plutôt que de les placer directement sous l’arbre, et exploiter les arbres en arrière-plan, en rapprochant les sujets de l’appareil photo tout en les éloignant de l’arbre.
Pour les vêtements, elle recommande d’éviter le noir ou les couleurs néon. « On peut tout à fait porter des teintes chaudes et vives, comme du jaune moutarde ou de l’orange. Si tout le monde s’habille en pastel, comme la couleur des fleurs, il n’y a pas assez de contraste », a-t-elle remarqué au fil des ans. « On peut aussi jouer avec les textures, comme des hauts en coton avec un jean, ou même des chemisiers en velours », explique-t-elle. Selon elle, le plus important est d’être bien couvert car « on a l’impression que le printemps est arrivé, mais il fait encore assez frais en mars. Je conseille donc toujours d’avoir plusieurs couches de vêtements. »
Avec un téléphone portable, Juliette Fradin recommande d’utiliser le mode portrait pour obtenir un arrière-plan flou et un rendu plus professionnel. Pour ceux qui souhaitent créer des photos plus artistiques, elle encourage à expérimenter la surimpression, avec deux images prises à deux moments différents pour n’en faire qu’une seule. « Avec une application, on peut superposer deux images, par exemple une photo de sa famille et une photo d’un arbre en fleurs », explique-t-elle. C’est une technique qu’elle aime intégrer dans ses séances pour créer des images très originales.
Mais le plus important est de varier les angles. « On peut capturer une vue d’ensemble de la scène, mais il faut aussi penser à prendre des photos de près, immortaliser de jolis détails des fleurs et jouer avec les reflets dans l’eau », conseille-t-elle. En fin de compte, que ce soit avec un téléphone ou un appareil photo, l’essentiel est de profiter du spectacle éphémère des cerisiers en fleurs, peu importe la météo ou l’heure du coucher de soleil. « Le meilleur moment pour prendre les photos, c’est quand on y est ! » conclut Juliette Fradin avec une pointe d’humour.
Pour connaître les dates du pic de floraison et les festivités prévues autour du Cherry Blossom, notre article.
Une fois la nuit tombée, certains musées de Washington DC révèlent une toute autre facette, offrant des expériences uniques bien loin des visites classiques. Le National Museum of Women in the Arts propose chaque mois ses NMWA Nights, une série de soirées où se mêlent performances artistiques et rencontres avec des créatrices inspirantes pour 20$ par personne.
De son côté, la Library of Congress ouvre ses portes tous les jeudis pour Live! at the Library, permettant aux visiteurs de découvrir la majesté du bâtiment de nuit tout en profitant de concerts, lectures et expositions. Le premier jeudi de chaque mois, la Phillips Collection accueille les visiteurs pour Phillips After 5, dont le prochain rendez-vous est prévu pour le jeudi 5 avril avec la vocaliste Taisha Estrada pour 20$ par personne.
Une atmosphère plus intime et plus festive
La National Gallery of Art propose des nocturnes thématiques le deuxième jeudi de chaque mois. Les billets sont gratuits mais sur loterie ici. Pour une approche plus ludique, le Planet Word Museum organise Wordplay Wednesday, une soirée payante (entre 5$ et 25$) dédiée aux jeux de mots. Le prochain rendez-vous est prévu le mercredi 9 avril à 5pm sur le thème du cherry blossom.
Enfin, les amateurs d’histoire peuvent se plonger dans l’ambiance unique des soirées Tudor Nights, à Tudor Place, où des objets rares sont dévoilés. Rendez-vous le jeudi 27 mars pour explorer des horloges et des montres anciennes, de 6:30pm à 8:30pm en réservant ici pour 35$. Ces événements nocturnes offrent une façon originale de découvrir la culture sous un nouveau jour, dans une atmosphère plus intime et souvent plus festive.
Clap de fin pour les Parisiennes : sept ans après leur création, Karen Tussiot organisera les deux derniers pop ups au cours desquels on pourra acheter des vêtements de seconde main, sélectionnés avec soin. On y trouve de nombreuses marques connues, comme Sézane, Maje, Des Petits Hauts, Sandro… Ouvert à tous, l’événement nécessite toutefois une inscription préalable qui permettra d’obtenir l’adresse où se rendre.
Lancés en 2018, ces pop up ont vite trouvé leur public, qui leur est resté fidèle, même après un arrêt temporaire pendant la pandémie. La mode de seconde main n’est plus confidentielle, mais une manière de consommer plus responable.
Les deux derniers pop up des Parisiennes se dérouleront sur deux week-ends:
Vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 mars, de 10am à 6pm: « Last chills of winter », avec vestes, manteaux, gilets, pulls pour affronter les derniers frimas de l’hiver
Vendredi 4, samedi 5 et dimanche 6 avril, de 10am à 6pm: « Spring collection », avec des jolis vêtements pour rafraichir votre garde-robe à l’approche du printemps.
Le week-end prochain, les 22 et 23 mars, douze catamarans de type F50 (50 pieds de haut, 15 mètres) s’affronteront sur la Baie de San Francisco lors de la 5e épreuve de l’édition 2025 de SailGP, une course de voile survoltée au cours de laquelle les bateaux montés sur foil, décollent de l’eau pour atteindre des pointes à plus de 100 km/h. Créée en 2019 par Larry Ellison, fondateur d’Oracle, SailGP voient s’affronter ces formules 1 des mers tout autour du globe, et le vainqueur remportera la somme rondelette de 7,5 millions de dollars.
Quentin Delapierre à la barre de l’équipe de France
La France est l’une des six équipes originelles de SailGP. Depuis la saison 2, elle est dirigée par le pilote Quentin Delapierre, un skipper expérimenté qui a notamment participé aux JO de Tokyo en 2020, et qui ne boude pas son plaisir : « SailGP est la plus belle et la plus renommée des courses à la voile. Elle réunit les meilleurs athlètes du monde, et c’est sans doute la seule ligue de sport qui permet de se régaler devant l’opéra de Sydney, la Statue de la Liberté ou le Golden Gate… ».
Classés 6e avant la course de San Francisco, les Bleus ont vu leur début de saison décalé en raison de la livraison d’un nouveau bateau. En effet, ils n’ont pas pu participer aux courses de Dubaï et Auckland, et ont dû attendre Sydney puis Los Angeles pour étrenner leur nouveau bolide. « La base de ce bateau est arrivée en finale de l’America’s Cup 2013. Nous avons décidé de garder son nom d’origine, « Aotearoa », qui signifie « le pays du long nuage blanc » en maori, en espérant nous attirer les faveurs de la météo », plaisante Quentin Delapierre.
La Baie de San Francisco est connue pour sa météo changeante, animée par des vents souvent violents, des conditions particulièrement recherchées par les marins. « San Francisco est le plan d’eau le plus dur de la saison », reconnaît Quentin Delapierre. « La baie est très étroite, avec des courants forts qui peuvent modifier l’état de la mer très, très vite. En outre, le vent est assez froid, ce qui change la densité de l’air. Les rafales sont en général très lourdes, et difficiles à contrôler. »
Les Bleus ont « tout ce qu’il faut pour réussir »
Pour le seconder, Quentin Delapierre peut compter sur Manon Audinet, la stratégiste de l’équipe. « Je suis à l’arrière du bateau, et je dois décider de la meilleure route à tirer selon les conditions, précise t-elle. Je m’assure également que les priorités sont respectées, afin d’éviter les crashs. » Malheureusement, lors de la dernière course de la saison 2024 à San Francisco, les Bleus avaient vu leur place en finale leur échapper au dernier moment après une collision avec l’équipe danoise. « On a eu la sensation d’avoir fait cadeau de notre place en finale, alors qu’on s’y voyait déjà », regrette Quentin Delapierre. « Ce sont des moments qui marquent une carrière, et qui nous donnent une furieuse envie de gagner cette année….»
Pour se préparer à chaque grand prix, les équipes disposent d’un temps très restreint, afin de réduire l’écart technique entre les nouveaux venus et les vétérans de l’épreuve. En revanche, elles peuvent s’appuyer sur les dernières technologies : en effet, chaque jour, 53 milliards de points de données sont collectés des F50 et servent à analyser les courses précédentes pour préparer la suivante. « On développe notre capacité d’analyse sans être sur l’eau, résume Quentin Delapierre. On se repasse toutes les régates qui ont eu lieu à San Francisco, afin de définir des règles de fonctionnement, des points de repère sur ce plan d’eau, et on les adapte selon les conditions de course. »
Forts d’un solide esprit d’équipe et d’une maturité acquise au fil des ans et des courses, les Bleus croient en leurs chances : « On a tout ce qu’il faut pour réussir. À nous de délivrer et de prendre un maximum de plaisir. »
C’est un évènement cher à la communauté française et francophone du Texas, et unique en son genre aux États-Unis : le French Cultures Festival, un festival annuel qui célèbre la francophonie dans tous ses aspects, de la musique à la littérature, en passant par la cuisine, l’art et le cinéma. Une cinquantaine d’évènements organisés durant un mois (du 21 mars au 20 avril cette année) par divers institutions et organisations, comme les alliances françaises, les écoles bilingues, la Houston Public Library et des dizaines d’autres à travers le Texas, l’Oklahoma et l’Arkansas. Le lancement officiel du festival sera donné ce vendredi 21 mars à l’Alliance française de Houston, en partenariat avec la Cité internationale de la langue française, un centre culturel en France dédié aux langues françaises et dont le directeur, Paul Rondin, viendra présenter la mission.
La soirée du vendredi 21 mars commencera à 6pm sera placée sous le signe de « La francophonie et le créole, un dialogue en musique » avec une table ronde réunissant le journaliste musical Bertrand Dicale, la chanteuse canadienne d’origine haïtienne Melissa Laveaux et le musicien Bruce Barnes. Le débat sera animé par l’universitaire Amanda Vredenburgh, spécialisée dans les études françaises et francophones contemporaines, notamment post-coloniales. « Cette discussion va tourner autour de l’histoire du créole, de sa place notamment en Louisiane, de son évolution dans d’autres régions du monde, de son rôle dans la francophonie, explique Juliette Richoux, organisatrice du festival à la Villa Albertine de Houston. Une conversation très ouverte puisque seront évoqués « les échanges et les tensions » du créole avec la francophonie. Un débat qui s’annonce riche et qui se tiendra en français, avec une traduction en direct pour ceux qui le souhaitent.
Deuxième temps fort de cette soirée de lancement : deux concerts, l’un donné par Bruce Barnes, le second par Melissa Laveaux. « Chacun des deux artistes va proposer plusieurs chansons accompagnées de commentaires », précise Juliette Richoux. En français, en créole et en anglais, une diversité linguistique à l’image de la francophonie vécue aujourd’hui aux États-Unis. « On leur a laissé la liberté de choisir ce qu’ils voulaient présenter ».
Rendez-vous donc dans le quartier de Montrose à Houston où l’Alliance française de la ville ouvrira son jardin et son hall d’entrée au French Cultures Festival et à ses visiteurs. Pour réserver, c’est ici (gratuit). L’an dernier, le festival des cultures françaises a rassemblé quelque 5 000 personnes autour d’événements organisés en partenariat avec 43 institutions culturelles.