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Molière in the Park: un Tartuffe en première mondiale jusqu’au 27 mai

Difficile d’imaginer une pièce de Molière inédite, jamais jouée sur scène. C’est pourtant bien ce que propose Molière in the Park cette année avec Tartuffe or The Hypocrite, la version traduite de Tartuffe ou l’Hypocrite montée l’an dernier en première mondiale à la Comédie-Française et présentée pour la première fois en anglais. Les représentations sont quasi-quotidiennes jusqu’au samedi 27 mai à Prospect Park à Brooklyn.

La différence avec le grand classique Tartuffe ou l’Imposteur ? Cette dernière est en fait une version remaniée par Molière en 1669, une mouture moins féroce de la satire des dévots que l’auteur avait écrite cinq ans plus tôt. La pièce originelle avait été interdite par Louis XIV juste après la toute première représentation. Elle se déroulait en 3 actes au lieu de 5 pour celle que l’on connaît aujourd’hui.

Perdue avec le temps, l’œuvre de 1664 a été reconstituée grâce au travail de « génétique théâtrale » mené par l’historien français Georges Forestier. C’est donc la première fois qu’elle est jouée en anglais. La mise en scène est signée par la fondatrice de Molière in the Park, la Franco-américaine Lucie Tiberghien. « Le côté provocateur de Molière convenait très bien à Brooklyn et j’ai voulu faire découvrir gratuitement l’œuvre de Molière de cette manière », confiait-elle à French Morning l’an dernier lors d’un entretien sur son travail.

Inspiré de Shakespeare in the Park, festival de théâtre très populaire et gratuit à Central Park, Molière in the Park a vu le jour en 2019. L’an dernier à la fête du 14 juillet organisée par le Consulat de France, un extrait de Sganarelle ou le Cocu imaginaire avait été joué par la troupe dans le cadre des célébrations des 400 ans de la naissance de Molière. 

Visas E raccourcis: Où en sont les négociations entre la France et les États-Unis?

Les autorités américaines vont-elles enfin lâcher du lest sur l’attribution des visas E (E1 et E2) ? Alors que les négociations entre la France et les États-Unis se poursuivent, le député des Français d’Amérique du Nord, Christopher Weissberg, s’est dit « plutôt optimiste » lors d’une visite à New York à la mi-avril. « Je pense qu’on va trouver un accord. Tout le monde serait gagnant. Personne n’a envie d’embêter les investisseurs français aux États-Unis et les investisseurs américains en France ».

Le dossier est assez important pour qu’Emmanuel Macron l’évoque avec Joe Biden lors de sa visite d’État à Washington en décembre dernier. À l’origine du différend : la décision de l’administration américaine, en 2019, de raccourcir de cinq ans à quinze mois la durée de ce précieux sésame accordé aux entrepreneurs et aux investisseurs étrangers aux États-Unis. Des négociations ultérieures ont pu la rallonger à vingt-cinq mois.

Accords de réciprocité

Ce raccourcissement spectaculaire, visant uniquement les Français, a découlé d’un décret signé par Donald Trump en mars 2017 qui a enjoint au Département d’État d’entreprendre une révision mondiale des accords de réciprocité pour les visas non-immigrants. Lors de cet examen, des décalages ont été observés entre les régimes français et américain. En effet, les investisseurs et entrepreneurs étrangers voulant venir en France bénéficient d’un visa de long séjour valide pendant un an qui donne ensuite lieu à l’octroi quasi-systématique d’un titre de séjour « Passeport talent » d’une durée de quatre ans. Soit cinq ans au total. « Les Américains n’ont vu que la première étape d’un an », regrette le député Weissberg (Renaissance).

Dans une déclaration conjointe publiée lors de la visite d’État d’Emmanuel Macron, les deux pays ont indiqué leur intention de « lancer des discussions sur une simplification mutuelle des procédures d’octroi et de renouvellement des visas ainsi que des autorisations de séjour ». Une annonce qui a redonné de l’espoir aux élus et entrepreneurs qui suivent le dossier.

La France a récemment proposé aux autorités américaines de faciliter les conditions d’obtention du titre de séjour de quatre ans pour éviter aux demandeurs de passer par la case du visa d’un an. Paris a demandé en échange à ce que la validité des visas E soit étendue à quatre ans. « L’admissibilité de la demande est en train d’être examinée par l’administration à Washington », a indiqué Christopher Weissberg. Si la négociation échoue, il envisage de déposer un amendement à la loi immigration pour simplifier ce système. Il faudra ensuite retourner à la table des négociations avec les États-Unis.

Contacté par French Morning, le Département d’État a refusé de commenter les négociations en cours.

Effet dissuasif sur l’entrepreneuriat français

Fondateur d’Objectif USA, une société qui accompagne les Français dans leur implantation économique aux États-Unis, Sylvain Perret espère que les autorités américaines changeront de position. L’entrepreneur basé en Floride fait partie d’un groupe de travail qui a poussé le président Macron à mettre le sujet des visas E sur la table lors de sa rencontre avec Joe Biden. Pour lui, leur rabotage a eu « un effet dissuasif clair » sur l’entrepreneuriat français sur le sol américain. « En août 2019 (mois de l’annonce du raccourcissement, ndr), j’ai perdu 80% de personnes intéressées », se souvient-il, lui est venu aux États-Unis en 2010 avec un visa E. « Avoir cinq ans ou deux ans devant soi pour montrer une entreprise ou en reprendre une, ce n’est pas du tout la même chose ».

Si la courte durée peut décourager, les renouvellements plus fréquents aussi. En plus de devoir s’acquitter de frais de dossier en augmentation, passés récemment de 205 à 315 dollars, les demandeurs travaillent souvent avec des avocats qui peuvent s’avérer onéreux pour de jeunes entreprises. « Serais-je venu aux États-Unis dans de pareilles conditions ? Pas certain », souffle Sylvain Perret.

Bien que les présidents Biden et Macron semblent soucieux de sortir de l’impasse, Christopher Weissberg se garde de mettre la charrue avant les bœufs de l’administration. « Si la négociation fonctionne, la mise en œuvre de la solution peut prendre des mois. Si cela ne marche pas, il faudra changer la loi et cela peut prendre plus de temps ».

Crêperie: Paris Dakar fait escale à Greenpoint

Le quartier de Greenpoint à Brooklyn possède lui aussi son Paris Dakar. Il ne s’agit pas du mythique rally-raid mais d’un café-crêperie ouvert au début du mois de janvier par Mouna Thiam, une Franco-sénégalaise de 45 ans. « C’est notre troisième adresse après deux autres à Bed-Stuy. On voulait s’essayer à un nouveau quartier, et Greenpoint possède ce même esprit de communauté avec beaucoup de boutiques de quartier », explique l’entrepreneuse qui s’est lancée seule en 2012 avant d’être rejoint dans l’affaire par son mari.

Des crêpes avec une touche sénégalaise

La troisième adresse du couple est située à deux pas de Manhattan Avenue sur la très tranquille India St. Il s’agit d’un tout petit établissement qui peut asseoir 5-6 personnes à l’intérieur, et possède également quelques tables à l’extérieur. Le Paris Dakar est tout à la fois un coffee-shop, une crêperie et une boulangerie, qui propose une belle liste de crêpes préparées sur place (Nutella, fromage et épinard, jambon et fromage), mais aussi des viennoiseries (croissant, pain au chocolat) et des pâtisseries (mille-feuille, tarte aux fraises). « On y ajoute une touche sénégalaise avec une sauce piquante du pays, qui se marie bien avec les crêpes salées », commente Mouna Thiam, qui propose aussi des jus de Bissap et de Baobab à sa carte. « On a commencé très fort avant que l’activité baisse un peu en février et mars. Et là ça reprend avec le retour des beaux-jours. Globalement, on est satisfaits de nos débuts à Greenpoint », ajoute l’entrepreneuse qui a embauché trois personnes pour gérer cette nouvelle boutique.

© French Morning/Maxime Aubin

Née à Paris, Mouna Thiam a découvert New York lorsqu’elle était encore étudiante, et a décidé d’y rester pour travailler. C’est en 2012 qu’elle ouvre son premier Paris Dakar dans le quartier de Bed-Stuy, le résultat d’une passion pour la cuisine et d’une expérience professionnelle en tant que manager d’une boutique de décoration. « À l’époque, le quartier n’était pas aussi gentrifié qu’aujourd’hui. Il y avait très peu de choix d’adresses de restauration. On s’est mis sur un créneau où il n’y avait pas de concurrence », confie Mouna Thiam qui a d’abord ouvert au 518 Nostrand Avenue, avant de lancer une deuxième boutique au 1365 Fulton St. « On a été bien reçus par la communauté de Bed-Stuy, et on a ouvert une troisième adresse début 2020. Malheureusement, elle n’a pas survécu à l’épisode du Covid », ajoute l’entrepreneuse.

Un business repensé suite à la pandémie

La pandémie a été riche en enseignement pour Mouna Thiam et son mari, qui ont dû repenser le concept pour se relancer. « À l’époque, on était surtout considéré comme un coffee-shop avec beaucoup de gens qui venaient et restaient travailler sur place. Depuis la pandémie, on essaie de limiter le nombre d’ordinateurs pour avoir plus de passages, et plus de gens qui s’arrêtent pour prendre leur déjeuner », commente la Franco-sénégalaise.

Le Paris Dakar est aujourd’hui une affaire qui roule avec trois boutiques et 12 employés. Mouna Thiam se dit particulièrement fière d’avoir pu construire cette aventure avec des personnes fidèles autour d’elles. « On a du turnover comme partout, mais nos employés restent en moyenne deux/trois ans, et certains sont encore là neuf ans après ! Je considère que j’ai beaucoup de chance, et ça veut dire que c’est un bon endroit pour travailler » commente-t-elle, avant d’ajouter : « On n’a pas de plans d’ouvrir encore d’autres adresses. On veut déjà concentrer nos efforts pour que la boutique de Greenpoint soit un succès. »

https://www.instagram.com/p/B9ea3I7JrPR/

Baromètre Expat Communication : ma carrière en expatriation

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Le baromètre d’Expat Communication revient en 2023, avec quatre enquêtes qui vous seront proposées tout au long de l’année, toujours pour mieux comprendre la vie et les attentes des expatriés français.

Ces enquêtes s’articuleront autour d’un thème  central : « Les visages de l’expatriation en 2023 »

Ce deuxième questionnaire de 2023 se penche sur la carrière des expatriés.

Quel est l’impact de l’expatriation sur le déroulement des carrières ? Comment s’organise le travail en expatriation ?

Comment se passe la recherche de travail à l’étranger ? Les conjoints parviennent-ils à se réaliser dans leurs carrières ?

Nous avons besoin de vous pour dessiner le panorama du travail en expatriation en 2023.

Il y a autant de trajectoires que d’expat. Pour y voir clair, nous comptons sur vous, expatriés, pour partager vos retours d’expérience. Les données ainsi collectées permettent des analyses indispensables aux entreprises qui emploient des expatriés, à ceux qui les accompagnent, et même aux régions et aux pays qui les accueillent.

Ensemble, analysons l’impact personnel et professionnel de la mobilité internationale afin que l’expatriation soit une réussite pour tous.

Je participe

Toutes les réponses sont anonymes et les résultats sont publiés dans le mois suivant la fin  de l’enquête.
Accessible jusqu’au 10 mai 2023.

Une French Promenade à Brooklyn ce week-end

C’est une initiative gourmande et une jolie promenade que propose le Consulat général de France ces samedi 6 et dimanche 7 mai. Un itinéraire à travers Carroll Gardens et Williamsburg pour découvrir les restaurants, bars et commerçants français de ces deux quartiers très agréables de Brooklyn.

Vous aurez droit à des menus et prix spéciaux en présentant votre billet French Promenade à réserver ici.. Toujours une bonne occasion de promouvoir la gastronomie française et de se régaler. Vous trouverez donc le long de votre balade à Carroll Gardens :

  • Bacchus
  • Barely Disfigured
  • Brooklyn French Bakery
  • L’Appartement 4F
  • Le Bar Tabac
  • Wine Make’her

Et à Williamsburg :

  • Charlotte Pâtisserie
  • La Bicyclette Bakery
  • Le Gamin
  • Simple

Pour repérer tous les établissements et commerces français à New York, la carte Mapstr du Consulat est actualisée régulièrement. Bon week-end !

«Karl Lagerfeld: a line of beauty», l’exposition évènement au Met

Andrew Bolton se souvient très bien des propos de Karl Lagerfeld la première fois qu’il l’a rencontré : « Il m’a dit que la mode n’avait pas sa place au musée. Il n’a jamais changé d’avis mais il n’a jamais refusé non plus nos demandes d’inclure son travail dans nos expositions ! ». Le curateur du Costume Institute a raconté l’anecdote au vernissage de l’exposition « Karl Lagerfeld: a line of beauty » lundi matin, quelques heures avant le Met Gala dont le dress code était « en l’honneur de Karl ». 

Carla Bruni était présente pour rendre hommage à son ami. « Elle ne va pas chanter ce matin mais parler », a prévenu Max Hollein, le directeur du Met, avant de lui donner la parole. « Malgré son immense talent, son charisme et sa force créative, son énergie qu’il diffusait et qui l’animait, son charme, son élégance et son sens de l’humour qui est si bien représenté dans l’exposition, c’est de sa gentillesse dont je me souviens le plus. J’en suis vraiment désolé Karl », a-t-elle souligné. 

Plus de 200 créations exposées

Le Met espère reproduire l’immense succès de l’exposition sur Alexander McQueen, en 2011, et de celle intitulée « Heavenly Bodies: Fashion and the Catholic Imagination » déjà concoctée à l’époque par Andrew Bolton, et qui avaient attiré les foules. Plus de 200 créations de Lagerfeld sont exposées retraçant 65 ans de carrière, de 1954 lorsqu’il a remporté le Woolmark Prize jusqu’à sa mort en février 2019. On trouve notamment un manteau dessiné pour la maison Patou (automne/hiver 1958), ainsi qu’une vingtaine de créations pour Chloé (il y a travaillé pendant 20 ans avant de rejoindre Chanel puis il y est retourné entre 1992 et 1997), et puis évidemment ses nombreuses créations Chanel où il est entré en 1983 ainsi que pour Fendi (une collaboration qui a duré 54 ans).

Feminine Line / Masculine Line. © The Metropolitan Museum of Art

On trouve aussi dans l’exposition des vêtements de sa propre marque Karl Lagerfeld qu’il a lancée dans les années 1980 et même de sa collaboration avec H&M en 2004. C’était la première fois que la chaîne suédoise collaborait avec un grand créateur, marquant un tournant dans l’histoire de la mode. L’exposition est ponctuée de vidéos de Loïc Prigent, le journaliste français (sur TMC notamment) qui a documenté son travail pendant des années.

Andrew Bolton a choisi de présenter les œuvres par thématiques, plutôt qu’une rétrospective. Le format est probablement plus adapté pour le créateur prolifique qui ne regardait jamais en arrière : il s’intéressait au présent et au futur. Il s’est aussi concentré sur son vocabulaire artistique et sa méthodologie plutôt que sur sa personnalité, même si la fin de l’exposition aborde le personnage qu’il a créé, à travers ses accessoires légendaires comme les gants, la façon dont il se représentait (notamment les « Karlisms », sortes d’aphorismes à l’humour décapant).

Premières d’Atelier (CHANEL). © The Metropolitan Museum of Art

Comme le PDG de la marque Karl Lagerfeld, Pier Paolo Righi, me l’a dit dans une interview pour Vogue Business : « Le personnage que Karl a créé, avec tout ce qu’il représente, a un héritage artistique infini, tout comme un personnage de Disney ». Le dirigeant a ajouté que Karl Lagerfeld lui-même se voyait comme un personnage de Disney. « Il a toujours voulu être cartoonist quand il était enfant. » 

Hommage aux premières d’atelier

Les thèmes choisis mettent en lumière la dualité du travail du créateur comme « Ligne romantique, ligne militaire ». Les deux coexistent dans son travail : la robe à crinoline digne d’une héroïne du XVIIIe siècle et l’uniforme de gendarme (en 1983 il a participé avec les sœurs Fendi au concours organisé par la police romaine pour réinventer les uniformes).

À ne pas manquer non plus son bureau restitué tel qu’il était, c’est-à-dire jonché de livres, journaux, magazines et feutres pour dessiner. « Il s’intéressait à tout sauf à la médiocrité », a dit Carla Bruni. Également à voir, la galerie dédiée à sa collaboration avec les premières d’atelier, celles qui mettaient en 3D ses dessins en 2D. On y rencontre notamment Anita Briey, sa première d’atelier avec qui il a travaillé pendant cinq décennies. À plus de 80 ans, elle a repris du service pour donner un coup de main au studio pour les robes Karl Lagerfeld sur le red carpet, ainsi que pour restaurer certaines pièces exposées.  

La table blanche – le bureau restitué de Karl Lagerfeld. © The Metropolitan Museum of Art

Lundi soir, chacun a rendu hommage au créateur à sa façon : Simon Porte Jacquemus, le créateur du sud de la France dont c’était le premier Met gala, portait un costume dos nu noir (assorti au rappeur Bad bunny, lui en blanc), Marion Cotillard en Chanel avait une chevelure rose tendance punk, Alexandre Arnault qui vient d’inaugurer la boutique Tiffany & Co. sur la Cinquième avenue et Géraldine Guyot-Arnault portaient des tenues Celine dessinées par Hedi Slimane (Karl Lagerfeld aimait tellement les costumes d’Hedi Slimane pour Dior Homme qu’il avait perdu 40 kg pour rentrer dedans). Jared Leto est venu pour sa part tout simplement en Choupette, le chat adoré de Karl Lagerfeld. 

À suivre une biopic coproduit par Jared Leto, avec l’acteur dans le rôle du Karl Lagerfeld. Caroline Lebar et Sébastien Jondeau, deux anciens bras droits (Caroline est svp image et communication de la marque Karl Lagerfeld, Sébastien avait commencé comme son bodyguard) sont coproducteurs exécutifs. « C’est un titre important ! Pour être honnête, on ne sait pas exactement ce que ça veut dire. Pour l’instant, c’est assez simple. On raconte notre vie avec Karl », m’ont-ils confié lors d’un live sur Instagram.  

Par Laure Guibault, correspondante de Vogue Business

Art urbain et poésie: l’univers de Miss.Tic s’expose à Miami

C’était l’une des figures incontournables du street art parisien. L’artiste Miss.Tic, qui s’est éteinte l’an passé à l’âge de 66 ans, a marqué l’histoire de la discipline. Du vendredi 5 mai au samedi 10 juin, la Lelia Mordoch Gallery, implantée dans le quartier de Wynwood, lui rend un bel hommage en exposant, pour la première fois à Miami, une sélection de photographies de ses œuvres de la série « Muses et Hommes » réalisées au tournant du siècle.

« Je l’ai découverte dans la rue bien avant de la rencontrer dans la vie en aimant déjà sa personnalité et ce qu’elle exprimait, confie la galeriste française Lélia Mordoch, présente des deux côtés de l’Atlantique, qui lui a consacré de nombreuses expositions. Elle avait une grande liberté d’esprit et représentait parfaitement l’image de la femme libre sans pour autant être féministe. »

© Miss.Tic

Radhia Novat, de son vrai nom, était connue entre autres pour ses silhouettes de femmes brunes et sexy qu’elle imprimait à l’aide d’une bombe de peinture et d’un pochoir sur les murs de la capitale française, le tout accompagné de phrases incisives. « C’était des associations de textes et d’images absolument remarquables, commente Lélia Mordoch, qui nourrit une passion pour l’art depuis plus de trente ans. Non seulement il y avait un véritable travail artistique dans ce qu’elle faisait, mais aussi un côté très poétique. »

Muses et Hommes 9 © Miss.Tic

L’exposition, dont le vernissage aura lieu le vendredi 5 mai de 5pm à 9pm, dévoilera les clichés de ses oeuvres avec lesquelles Miss.Tic s’est amusée a revisiter certains tableaux de grands maîtres façon street art. On découvrira notamment le terrible chef-d’œuvre de Nicolas Poussin Le Massacre des Innocents agrémenté de cette citation : « Le monde est d’humeur massacrante », ou encore l’une des peintures les plus célèbres de la Renaissance italienne, La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, à côté de laquelle nous pouvons lire : « Quand l’amour sort de sa coquille, la beauté tombe des nues ».

«Voir prend du temps», les séries de Georgia O’Keeffe au MoMA

Georgia O’Keeffe (1887-1986) est l’une des figures emblématiques de l’art américain moderne, célébrée pour ses premières abstractions et ses peintures de fleurs et d’os d’animaux. Même si ses œuvres sont devenues des classiques du XXe siècle et que les circonstances de sa vie sont bien connues, il reste encore beaucoup à découvrir sur la façon dont elle a créé son identité. Et c‘est son processus de création sur papier en série que le Museum of Modern Art (MoMA) propose de découvrir à travers l’exposition « To See Takes Time », la première du genre. Plus de 120 œuvres sur papier, ainsi que des tableaux phares qui offrent un aperçu rare des méthodes de travail de l’artiste qui utilisait des pastels, l’aquarelle, le charbon ou encore le fusain. C’est vraiment magnifique.

Fidélité au dessin sur papier

Le travail de Georgia O’Keeffe allant de l’observation à l’abstraction, elle aimait dire « Voir prend du temps – comme avoir un ami prend du temps ». Entre 1915 et 1918, elle a réalisé autant d’œuvres sur papier qu’elle en a exécutées durant les quatre décennies suivantes. Même si elle se tourne de plus en plus vers la peinture, ses séries de fleurs dans les années 1930, de portraits dans les années 1940  -« une seule représentation ne peut pas exprimer pleinement la complexité d’une personne » disait-elle- et de vues aériennes dans les années 1950, ont sans cesse réaffirmé son engagement à travailler sur papier. 

Discrète, sensible, indépendante, spirituelle, avant gardiste, Georgia O’Keeffe a laissé des œuvres d’une incroyable modernité. Elle a promu l’idée que tout ce qu’une personne a fait ou choisi de vivre – art, vêtements, décoration intérieure – devrait refléter un esthétique unifiée et visuellement agréable. Même les plus petits actes de la vie quotidienne, aimait-elle à dire, doivent être accomplis magnifiquement. 

Inspiration au Nouveau Mexique

Georgia O’Keeffe a beaucoup voyagé tout au long de sa vie, ce qui a contribué à nourrir son inspiration, vivant entre New York, où elle a tenu sa première exposition en 1917 à la Galerie Alfred Stieglitz, et le Nouveau Mexique, où elle a fini sa vie. Dans son art, elle s’est inspirée des nouveaux motifs et couleurs de son paysage d’adoption – ciel bleu vif, os d’animaux blancs, adobe brun et falaises rocheuses roses et rouges – mais les a peints dans son style distinctif de couleurs vives et de formes abstraites.

À découvrir jusqu’au 12 août au MoMA. En sortant de cette exposition, vous aurez envie d’aller plus loin, au Nouveau Mexique par exemple, à Abiquiú pour visiter la maison de Georgia O’Keeffe. Pour quiconque qui connaît, même de loin, l’artiste et son travail, chaque espace de sa maison déclenche un flash d’images de ses peintures ou des photographies de sa vie quotidienne. On adore la modernité de son intérieur rempli de meubles de designer, comme les chaises de Charles Eames ou d’Harry Bertoia, les tables d’Eero Saarinen, ou encore les lanternes de son ami Isamu Noguchi, et les grandes ouvertures qui permettent de contempler l’extérieur. Allez vite la visiter, ça vous donnera un prétexte pour voyager !

Décathlon vide son grenier à Oakland

Il y a un an, les magasins Decathlon de San Francisco et d’Emeryville fermaient définitivement leurs portes, au grand regret de la communauté française de la région. Les quatre années de l’aventure américaine de la marque de sport française s’achevaient sur un changement de stratégie poussant la marque à privilégier les partenariats avec des grandes enseignes comme Target et Walmart, et la vente en ligne.

Les samedi 20 et dimanche 21 mai prochains, de 9am à 3pm, Decathlon bradera de nombreux articles, neufs ou quasi neufs, jusqu’à 80% : kayaks, tentes, vélos, planches de surf, équipement de fitness seront à saisir à partir de… un dollar ! Les articles second life incluent des retours, ainsi que des articles comportant de petites imperfections cosmétiques, et ne seront disponibles que durant cette vente en personne, prévue dans un entrepôt à Oakland. D’autres articles soldés sont déjà disponibles sur le site de Decathlon et peuvent être achetés et livrés.

La cheffe Alexia Duchêne ouvre le restaurant Margot à Brooklyn

Elle n’a que 27 ans, et pourtant elle n’a pas de temps à perdre. La cheffe française Alexia Duchêne, qui s’est fait connaître du grand public français lors de sa participation à Top Chef – elle était alors la plus jeune demi-finaliste, à seulement 23 ans – a décidé de franchir l’Atlantique et de s’installer à New York, pour y ouvrir, ce jeudi 4 mai, le restaurant Margot, dans le quartier de Fort Greene.

Une clientèle de quartier et de sorties

« Ça a toujours été un rêve pour moi de venir vivre à New York. J’ai rencontré mes deux associées américaines, Halley Chambers et Kip Green, qui connaissent bien le milieu ici et avaient le projet d’ouvrir un restaurant. Nous nous sommes vues à plusieurs reprises à Paris et New York, et j’ai sauté sur cette opportunité », explique la jeune cheffe, sur tous les fronts mais qui prend quelques minutes pour nous faire visiter son restaurant. Lors de notre rencontre à une semaine tout juste de l’ouverture, Alexia Duchêne venait de faire un aller-retour à Manhattan pour acheter des épices qui n’ont pas été livrées à temps, et supervisait un sous-chef qui préparait un dessert au parfum merveilleux.

Dans les locaux du restaurant, une rangée de bouteilles de vin, reliquats des dégustations faites pour définir la liste des vins, sont alignées sur le bar, qu’un ouvrier polit. Nous sommes au 69 Lafayette Avenue, en plein cœur du quartier Fort Greene, et à un jet de pierres du Barclays Center et de la Brooklyn Academy of Music. « C’est un endroit très central, avec une clientèle de quartier et des gens qui sortent. Et ils nous voient bien avec notre grande devanture bleue », sourit-elle.

Première aventure américaine

Pour Alexia Duchêne, le moment est symbolique : après plus de dix ans dans cette industrie, elle s’apprête à ouvrir son premier restaurant en propre, de ce côté de l’Atlantique. Après avoir fait ses armes chez Taillevent à Paris puis en Grande-Bretagne et au Danemark chez l’ancien second de Noma (classé meilleur restaurant au monde en 2021), elle a participé à la sixième saison de l’émission Top Chef où sa technicité et sa personnalité ont conquis le jury. Elle a ensuite participé à plusieurs projets : une résidence au restaurant Allard d’Alain Ducasse, la carte des voitures-bars des TGV et l’antenne du restaurant Fulgurances à Greenpoint.

Arrivée à New York en décembre dernier, elle a réussi, avec ses associées, le tour de force de trouver un lieu, réaliser les travaux, faire la carte et embaucher son personnel en l’espace de seulement quatre mois. « J’aime que les choses aillent vite ici, on ne se pose pas trop de questions et on y va. C’est la philosophie que j’ai aussi dans ma carrière et ma cuisine », affirme-t-elle. Le restaurant affiche une décoration minimaliste et naturelle, très en vogue à Brooklyn, avec son parquet en bois et ses poutres apparentes au plafond et, bien sûr, une cuisine ouverte qui laisse à voir la professionnelle en action.

Des produits locaux 

Margot accueille 60 couverts, voire dès que la terrasse sur rue sera ouverte, et la carte intègre une cuisine de saison, faite à base de produits locaux et sourcés par ses soins. Une salade de haricots avec anguille fumé de Petrossian et un sabayon de ciboulette en entrée, des pâtes cavatelli aux orties, coques et radis. « J’ai rencontré des producteurs incroyables dans la région de New York et nous achetons au maximum local. Nous allons aussi la faire évoluer régulièrement, au gré des disponibilités ». Elle est dithyrambique sur le beurre qui vient du nord de l’État de New York, sur le Chabichou local ou encore sur le pain Winner de Park Slope. Ces perles sont parfois « à prix d’or », reconnaît-elle, mais aucun compromis ne sera fait sur la qualité des produits. Du côté des vins, Kip Greene a sélectionné des vins de petits vignobles, en particulier le champagne Etienne Calsac ou le domaine Marc Soyard en Bourgogne. Les bouteilles seront abordables, une grande majorité des vins à moins de 90 dollars, promet-elle. « La meilleure façon d’expérimenter notre cuisine et nos vins est de vous laisser guider par votre serveur, nous pouvons vous conseiller les meilleurs accords ». Pour les cocktails, l’ex-responsable du bar d’Eleven Madison Park a préparé une liste avec des saveurs originales et inédites. Tous les ingrédients sont réunis pour un grand succès… voire une future étoile au Michelin ? C’est en tout cas l’objectif clairement affiché par l’ambitieuse Alexia Duchêne.

 

Chocolat chaud et Mont-Blanc: Un deuxième Angelina Paris à New York

La première boutique Midtown, sur Bryant Park, avait ouvert en toute discrétion en 2020, covid oblige. Revanche est prise avec l’inauguration au champagne, la semaine dernière, de la deuxième adresse d’Angelina Paris à Manhattan, dans Upper East Side. La CEO de l’enseigne, Isabelle de Bardies, a fait le voyage de France pour venir couper le ruban avec le chef pâtissier de la maison, les équipes de New York et le consul général Jérémie Robert. Un salon d’une dizaine de places assises à l’intérieur et autant à l’extérieur, à l’angle de Lexington Avenue et de la 78e rue, entre la librairie Albertine sur 5th Avenue et le Lycée français près d’East River.

Inauguration officielle d’Angelina Paris sur Lexington Ave., le 24 avril 2023. De gauche à droite : le consul général de France Jérémie Robert, le chef pâtissier d’Angelina Paris Christophe Appert, la directrice générale d’Angelina Paris Isabelle de Bardies, le directeur financier US Mickaël Cova, la co-fondatrice US Priscilla Bonnet Lafarge et le directeur des opérations US Anthony Battaglia. © French Morning/EG

« Au début on visait Madison Avenue. Mais quand on a vu le prix des loyers, on s’est dit que ce n’était pas raisonnable », reconnaît Isabelle de Bardies, à la direction générale d’Angelina Paris depuis sept ans. On trouvera ici un bien meilleur équilibre économique ». Le bail reste élevé, 240.000 dollars par an, mais il aurait fallu débourser le double pour un emplacement sur Madison dans le quartier. « Nous sommes très contents ici, il y a du passage, une clientèle locale et des touristes. »

Une clientèle de quartier

Une localisation à priori plus simple à gérer qu’à Bryant Park, où les bureaux alentours se sont vidés depuis la pandémie. « Il a fallu s’adapter, on a développé le catering et les évènements privés. On se déplace directement dans les bureaux pour les petits déjeuners et déjeuners », explique Mickaël Cova, co-propriétaire avec deux autres associés de la master franchise Angelina Paris sur l’ensemble des États-Unis. « Il a fallu être créatifs, développer les partenariats ». Avec les hôtels comme le Marriott et le Sofitel, et avec les grandes marques françaises – boutique pop-up au flagship de Longchamp ou encore un bar à chocolat chez Hermès. Sur Lexington Avenue, ce sont avant tout les habitants du quartier qui sont visés, « une clientèle qui vient chercher son croissant ou son pain au chocolat le matin et qui repart avec sa pâtisserie en fin de journée », détaille le chef des opérations aux États-Unis, Anthony Battaglia. 

Christophe Appert, le chef pâtissier d’Angelina Paris et Noémie Tessier, cheffe pâtissière de l’enseigne aux États-Unis. © French Morning/E. Guédel

Angelina est surtout connue pour son célèbre chocolat chaud à l’ancienne et sa pâtisserie Mont-Blanc, mélange de meringue, de crème fouettée et de vermicelles de pâte de marrons. Depuis Paris, le chef pâtissier Christophe Appert surveille la production, sorte de « garde-fou » comme il le dit lui-même pour garantir la qualité et le goût de la marque pour toutes les créations sucrées. « Le cheesecake ici, c’est un peu comme le flan en France : il faut toujours en proposer », souligne-t-il. Un best-seller « revisité et plus léger », précise celle qu’il a formée, Noémie Tessier, la cheffe patissière qui s’occupe depuis trois ans, avec une équipe de cinq personnes, de toute la production aux États-Unis depuis le laboratoire de pâtisserie situé dans les sous-sols de la boutique de Bryant Park. « C’est une mousse qu’on porte avec des fruits de saison », myrtilles-cassis pour ce printemps, révèle la Vendéenne.  

Le Mont-Blanc, la signature de la maison Angelina Paris. © French Morning/E. Guédel

La concurrence ne manque pas dans l’Upper East Side avec l’ouverture récente de plusieurs boulangeries-pâtisseries et restaurants français. Daniel Boulud ouvrira à l’automne un nouveau café éponyme à l’angle de la 63e rue et de Park Avenue, en remplacement du Café Boulud fermé sur la 76e rue il y a deux ans. Au moins un autre Angelina Paris devrait voir le jour plus au sud dans Manhattan, avant l’expansion dans d’autres États américains comme la Floride ou le Texas. Mais Isabelle de Bardies, qui reste très impliquée dans la franchise, ne veut pas « confondre vitesse et précipitation » aux États-Unis, dixième pays où l’enseigne Angelina Paris est présente. « La marque a 120 ans cette année, on n’est pas à six mois près pour le développement. »

Concours du Meilleur Croissant de San Francisco: la liste des finalistes

Vous avez été nombreux à désigner les finalistes au concours 2023 du Meilleur Croissant de San Francisco, merci ! La finale, organisée par French Morning et L’Apéro, aura lieu le dimanche 7 mai au Beacon Grand, devant un jury de chefs professionnels.

Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants et autres délicieuses viennoiseries, et voter pour décerner le Fan Prize. Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix.

Voici la liste tant attendue, par ordre alphabétique :

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Fournée Bakery

Perchée sur les hauteurs de Berkeley, face au mythique hôtel Claremont, la boulangerie propose pains, viennoiseries et pâtisseries depuis 2013. Son propriétaire, Frank Sally, est également instructeur au San Francisco Baking Institute. Il a fait ses armes au restaurant Meadowood à Saint Helena, trois étoiles au Michelin. Site

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The Midwife and the Baker

Mac et Jaime McConnell sont à l’origine de cette boulangerie qui dessert la Baie de San Francisco avec du pain frais moulu au levain naturel et des pâtisseries. Le couple s’approvisionne auprès d’agriculteurs californiens et de meuneries locales et les San Franciscains apprécient : ils avaient élu (Fan Prize) la boulangerie lors de notre dernier concours du Meilleur Croissant dans la Baie. Mac McConnell enseigne également la boulangerie au San Francisco Baking Institute, et Jaime est sage-femme, comme le nom de leur boulangerie l’indique. Site

Jane the Bakery

Connue pour sa gamme variée de pains et de viennoiseries, Jane est devenue une des boulangeries préférées des San Franciscains, comme en atteste la longue file de gourmands qui patientent sur Geary boulevard. On peut par ailleurs déguster ses produits dans ses deux cafés, situés sur Fillmore et sur Larkin street. Jane The Bakery a remporté le prix du jury au concours du Meilleur Croissant en 2018.

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Kahnfections

La boulangerie de Mission District a ouvert ses portes il y a près de six ans avec Judy Kahn aux fourneaux. La cheffe-pâtissière propose une grande variété de viennoiseries – dont des croissants bien sûr – et pâtisseries françaises classiques, des desserts américains à l’ancienne ou encore des sandwiches, salades fraîches et soupes maison destinés aux habitants du quartier.
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Le Marais Bakery

L’enseigne de Patrick Ascaso est avant tout un business familial. L’équipe utilise des ingrédients biologiques provenant d’agriculteurs de la région et du beurre de France. Face à une hausse exorbitante des loyers en 2021, le Français avait dû fermer, à regret, son magasin de Chestnut Street, dans la Marina, mais s’est concentré depuis sur ses boulangeries situées dans le Castro, sur Sutter street et à Mill Valley et s’est surtout lancé dans une nouvelle aventure en ouvrant l’an dernier La Grande Crêperie, dans le Ferry Building. Site

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Maison Nico

L’épicerie fine de Montgomery Street ne regrette pas ses trois mois de travaux l’an dernier. En agrandissant les cuisines, elle s’est offert une plus grande capacité de production de viennoiseries et de pâtisseries. Pour son fondateur Nicolas Delaroque, il était important d’étoffer la carte en proposant non seulement ses fameux pâtés en croûte mais aussi croissants, brioches feuilletées et autres viennoiseries.
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One House Bakery

Gagnante du prix du Public (Fan Prize) de la Meilleure Baguette en 2019, cette boulangerie de Benicia est une entreprise familiale. Hanalee Pervan, la fille, a travaillé dans des cuisines prestigieuses, comme celle de The French Laundry. mais rêvait depuis toute petite d’ouvrir sa propre adresse. Grâce à l’aide de Catherine et Peter Pervan – les parents -, c’est un dream come true depuis 2018.
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Thorough Bread and Pastry

Véritable institution dans le quartier vibrant du Castro, la boulangerie de Michel Suas propose, depuis 14 ans, toute une gamme de viennoiseries artisanales. Le Français, qui a fait ses classes au restaurant étoilé Barrier à Paris, est une figure bien connue du monde de la boulangerie dans la région de la Baie, fondateur en 1996 du prestigieux San Francisco Baking Institute (SFBI).
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L’édition 2023 du concours du Meilleur Croissant de San Francisco est rendue possible grâce au soutien de nos généreux sponsors, French bee et Beurremont.

Un événement organisé par :

Accueilli par :