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L'Entraide Française

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Un vent de nouveauté souffle sur cette petite association de charité. Depuis février 2008, une nouvelle équipe est arrivée à la tête de l’Entraide Française, bien décidée à faire bouger les choses, après quelques années passées en veilleuse. Michèle Altier et Gérard Epelbaum, respectivement nouvelle présidente et nouveau vice-président, sont des figures bien connues du milieu associatif français. Après trois ans à la direction de l’Accueil Français, une association ludique à destination des nouveaux expatriés, Michèle a choisi de mettre à profit son expérience et son volontarisme au service de l’Entraide, rejointe quelques temps après par Gérard, actuel Secrétaire général du Comité des Associations Françaises de New York.
Créée en 1961, l’Entraide Française version 2009 se veut toujours fidèle a sa mission de départ: aider financièrement les Français, résidents ou de passage, faisant face à de graves difficultés ponctuelles. Mais aujourd’hui, face à une demande de plus en plus forte, la modernisation de ses activités est devenue une priorité urgente: lancement à l’automne d’une campagne de fund-raising adressée à 1100 personnes, création d’un site internet d’ici Noël, et mise en place d’une stratégie de communication à l’égard de la communauté française. L’objectif: accroître la visibilité de l’association, à la fois pour séduire les sponsors, mais aussi se faire connaître auprès des personnes susceptibles d’être dans le besoin.
L’année précédente, l’Entraide s’est essentiellement occupée de situations d’urgence: des Français résidents brutalement frappés par des difficultés financières liées à un décès, un divorce, la maladie ou un licenciement. Loin de de la France et de ses structures d’aide, et sans soutien familial, les personnes dans le besoin peuvent vite se retrouver démunies et sans savoir ou s’adresser pour un support financier et moral. L’association est alors là pour suppléer ce lien social qui fait souvent défaut à l’étranger, et amortir les chocs le temps que les procédures officielles d’aide s’enclenchent. L’équipe met un point d’honneur à intervenir dans les 48 heures dès qu’on les contacte. C’est une mission délicate, “car les gens ne veulent souvent pas reconnaitre qu’ils ont besoin d’aide, et ne viennent pas nous contacter directement“, confessent Gérard et Michèle, qui pourtant s’assurent de la plus grande confidentialité pour chaque dossier traité. “C’est à nous de faire toutes les démarches pour aller au devant des gens” continue Gérard, “et plus on avance dans nos activités, plus on se rend compte que la demande est croissante”.
Au plus grand regret de Michèle Altier et Gérard Epelbaum, l’association n’est donc pas encore assez sollicitée. Pour l’instant, la plupart des demandes, une quinzaine au total par an, passent par le consulat. “Ce sont les services sociaux du consulat qui nous contactent lorsqu’ils s’aperçoivent qu’en plus de l’aide prolongée qu’ils vont eux-même mettre en place (une retraire, une pension), certaines personnes peuvent avoir besoin d’une aide d’appoint pour arriver à s’en sortir pendant un certain labs de temps” explique Michèle. “Tous les dossiers sont donc filtrés en amont par le consulat“. L’Entraide Française intervient alors comme une aide ponctuelle et précise: “Nous ne voulons pas donner de l’argent à fond perdu. A chaque fois, la somme versée doit être allouée à quelque chose de concret; comme une caution d’appartement, des frais de santé, ou de scolarité“. Il s’agit donc davantage de participer à certaines dépenses que de distribuer l’argent. “Nous voulons être le plus rigoureux possible dans la façon dont nous gérons les aides, et contrôler ou va l’argent” renchérit la présidente. “Même si nous n’avons pas de plafond dans l’aide accordée, nous n’avons pas les moyens pour tout financer”.
En plus de ces aides d’urgences, l’Entraide Française veut développer des soutiens réguliers aux personnes âgées et à l’enfance. Pour lutter contre l’isolement des séniors, l’idée de Michèle et Gérard est de mettre en place des petites attentions: des visites et des cadeaux pour Noël, en collaboration notamment avec les élèves du Lycée Français de New York.
Ils veulent également que l’association puissent participer au financement des vacances scolaires de certains enfants. Ces initiatives ont déjà été lancées, mais comme le reconnaît Michèle: “tout dépend maintenant du fund-raising. Pour le moment, nous n’avons pas encore le recul nécessaire pour évaluer le succès de nos projets, et planifier un budget à long terme“. Ses espoirs sont donc tournés vers le succès des appels aux dons. Jusqu’à présent, majoritairement des particuliers ont été contactés, mais elle envisage désormais de se tourner vers les sociétés.
Contacter l’Entraide Française:
– Entraide Française, Inc., P.O.Box 231026, New York, NY 10023
– contact@entraidefrançaisenyc.com
www.entraidefrançaisenyc.com (site en cours de construction)

La France qui admire

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Election historique ou pas, la presse américaine a tout de même eu un peu de temps et d’espace à consacrer à la France, à condition qu’elle parle d’Obama bien-sûr. «La France est ravie par Obama» titre le Huffington Post. Le site d’informations revient sur l’engouement déclenché par cette élection historique au pays des Gaulois : débats, émissions, gros titres dans la presse, sondages quelque peu paradoxaux aussi (85% des Français soutiennent Obama mais 37% ne voudraient pas voir un Président noir à la tête de la France). Le manque d’élite noire en France est frappante pour le Huffington, pour qui la France «postcoloniale est encore lourde du racisme et a encore un long chemin à parcourir». Au delà du symbole, il s’étend sur la joie d’être à nouveau attiré par les Etats Unis, exited about being exited» dans le texte:  “On aime votre pays». «J’ai envie de décerner le Prix Nobel de la Paix à tous les citoyens américains ».
Parce que les Français aussi veulent le meilleur pour l’Amérique. Pour Le Huffington Post en version online, une journaliste a passé elle aussi la soirée electorale à parcourir la capitale, dans des restaurants américains et les soirées de support à Obama. Détail frappant? «Partout où nous allions, nous voyions plus de Français que d’Américains». Et apparement à Paris comme à New York, le supporter républicain était denrée rare en ce mardi 4 novembre.
Au moment du résultat : «joie, espoir et une affection retrouvée pour les valeurs américaines, disparue ou tout du moins cachée pendant les années Bush » sur Newsweek. Un enthousiasme même sur le chemin du travail (à Paris vous êtes sûrs ? ) qui souffre cependant d’une légère réserve « toute gauloise»: « […]Cela peut aussi provoquer des tensions et tout le monde doit avancer ensemble». Et Newsweek de citer le communiqué de Rama Yade, secrétaire d’Etat au Droits de l’Homme, «ce matin, nous avons tous envie d’être américains ».
Le Wall Street Journal nous invite donc à réfléchir sur notre rapport avec les minorités. Intention certes louable, mais émaillée d’une légère bourde : «seulement un député de l’Assemblée Nationale est noir». Vrai et Faux. Certes on ne compte qu’un(e) député(e) de France Métropolitaine noir(e), c’est Mme George Pau-Langevin députée socialiste de la 21 em circonscription de Paris. Mais dix députés de l’Assemblée Nationale sont issus des minorités en comptant la France d’Outre-Mer.
La France est pressée de revoir sa copie dans le New York Times. Devant l’enthousiasme débordant des dirigeants français à endiguer la crise financière, certains parmis les dirigeants européens freinent des quatres fers : « trop de régulation ou trop de responsabilités données à l’Europe plutôt qu’aux pays. » Les allemands le réaffirment : « Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement économique européen ».
Sans transition, le TIME nous amène à la découverte du « natural winemaking » ou le vin issue de l’agriculture biologique comme on dirait chez nous. Le principe étant de traiter que ce soit le sol, la vigne ou le raisin qu’avec des produits naturels. Même principe pour la vinification . A travers l’exploitation des Bretons dans la région tourangèlle, le TIME en profite pour un état de la situation viticole en France où partisans du vin bio et utilsateurs de sulfates se livrent une guerre sans merci, jusque dans les colonnes du Monde. En tout cas, une « niche est en train de naître », un « marché se crée ». Affaire à suivre donc.
Et pour finir, le portrait dans le Los Angeles Times de Bouton Man. Parce que les Français aussi ont droit à leur super héros. Eric Hebert dans le civil accumule donc des boutons «plus que quiconque dans le pays où pourtant on adore accumuler les choses ». A la question de combien de bouton dans sa collection Eric réponds  « à la française quand il n’y a pas de réponse : en fermant les yeux et en soufflant l’air à travers ses lèvres ». Le marché aux puces, sport national, est l’exemple de l’appétit d’histoire des Français, appétit pour le « patrimone » (en français dans le texte). Petit reproche du journaliste américain, les vendeurs ne se tuent pas à la tâche pendant les heures chaudes de l’après midi ou même pendant la pause déjeuner. Pique-nique oblige, au lieu de lui faire l’article, il voit donc les chalands déballer leurs pains, leurs fromages et devinez quoi… leur vin rouge.

Le parcours de l'enseignant

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Il y aura un avant et un après Céline Beloeil. Cette enseignante française est la première à recevoir l’autorisation d’enseigner dans un «dual language program» – celui de P.S. 84 dans l’Upper West Side – sans le traditionnel « Bachelors degree » requis par le New York State Education Department (NYSED). «J’apprends mon métier, j’améliore mon anglais et je m’enrichis des avantages de l’enseignement américain, » dit-elle, buvant un thé près de Times Square. «Je suis ravie d’être arrivée au bout des démarches.»
Car les démarches en question n’ont pas été de tout repos. Lorsque Céline Beloeil décide l’été dernier de quitter son école primaire du XVIIème arrondissement de Paris pour New York, un parcours du combattant l’attend. Dans l’Etat de New York, les aspirants enseignants doivent être titulaires d’un «Bachelors degree» alors qu’en France, une licence (Bac+3) et deux ans d’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres et Maîtresses) sont exigés. Le problème ? Notre bon vieil IUFM n’est pas reconnu par NYSED, la branche du «Department of Education» (DoE) en charge de déterminer les équivalences avec les systèmes scolaires étrangers à l’échelle de l’Etat. «Sur 100 CV de France, dix seulement rempliront les conditions requises par l’Etat de New York» s’exclame Virginie Le Lan, Présidente du Comité programme bilingue d’EFNY. «Le DoE devait nous aider.»
Dans son bureau, Fabrice Jaumont, l’attaché pour l’éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France, a vite fait le calcul : «Si les cinq programmes bilingues existants continuent à ouvrir un ‘grade’ par année, il faudra recruter 50 professeurs de Français d’ici deux-trois ans,» explique-t-il. Une croissance que le seul recrutement d’enseignants francophones titulaires d’un «Bachelors» – une population restreinte – ne pourra, à terme, plus suivre. Alors, quand le dossier de Céline Beloeil arrive sur le grand bureau de Fabrice Jaumont, la faire venir devient une priorité : «Il fallait faire reconnaitre l’équivalence.»
FAIRE RECONNAITRE L’EQUIVALENCE
Une «bataille farouche» s’engage avec Albany. « Il fallait expliquer ce qu’était l’IUFM, leur dire que ça a été créé sous Napoléon, se souvient Fabrice Jaumont. Mais on s’est dit qu’on n’allait pas lâcher.»
De l’autre côté de l’Atlantique, Céline Beloeil, qui voit la rentrée approcher, est en contact avec Fabrice Jaumont: « Le plus dur, c’était l’incertitude. Je découvrais sans cesse de nouvelles pièces à fournir. » Elle se souvient avoir eu à traduire rapports de stage, bulletins de notes et le programme abrégé de l’IUFM (20 pages) « jusqu’à deux heures du matin. »
L’intervention du Secrétariat à l’Education à Washington et l’entremise du « New York City Department of Education » feront basculer la situation vers la mi-août: NYSED reconnait l’équivalence. Une victoire selon Fabrice Jaumont : « On a réussi l’impossible. On va miser sur le précédent. »
Cependant, certaines questions n’ont pas été résolues. En vertu de l’accord, Céline Beloeil doit passer dans les trois ans la « Early Childhood Education Grades 1-6 », la certification requise pour enseigner en école primaire, et une « Bilingual Extension », soit douze crédits dans une « graduate school » new-yorkaise pour prouver son aptitude à enseigner en anglais. Et cela a un coût: « Douze crédits passés à CUNY, c’est 4 000 dollars. A NYU, c’est 12 000 dollars, » précise Marie Bouteillon, enseignante à P.S.58. « C’est beaucoup d’argent pour une personne. » Une situation que Fabrice Jaumont espère provisoire : « Nous espérons que la Ville de New York ou NYSED prendront en charge les frais.»
NYSED n’a pas donné suite à nos appels. Sylvester Wallace, en charge du centre « Bilingual Education & Foreign Language Studies » affilié à NYSED, explique la complexité du processus de recrutement par « le déclin de la demande des parents pour l’enseignement de nombreuses langues européennes – dont le français – depuis trente ans. » D’autres mettent en cause le « No Child Left Behind Act » de 2001, qui pose de nouvelles exigences en matière de qualifications des enseignants. Mais pour la plupart des interviewés, NYSED évaluerait mal, depuis son siège à Albany, les besoins des programmes bilingues français, à New York. « Les programmes bilingues sont relativement nouveaux, explique Céline Beloeil. Le DoE n’était pas renseigné et ne pouvait répondre à mes questions. »
Après son été rocambolesque, Céline Beloeil planche désormais sur un fascicule destiné à informer les futurs enseignants français candidats à l’expatriation des démarches à suivre. « Ca m’a manqué, » dit-elle. C’est le lot de tout pionnier.

Grand Wine Tasting

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Le 2008 Grand Wine Testing, événement sponsorisé par PJ Wine, présente pour une soirée une dégustation d’une brillante gamme de vins, des plus renommés aux inconnus (jusqu’à maintenant tout du moins), représentant toutes les plus grandes variétés de vins, styles, et régions des quatres coins du monde.
Ceux qui peuvent se rendre disponibles et rejoindre la soirée dès 17h30, en tant que Early Admission VIP auront le privilège de tester et se livrer à une sélection de Champagne, et notamment les cuvées les plus légendaires comme le Dom Perignon, Krug Collection et des bouteilles rares de Veuve Cliquot, accompagnés de Maderes millésimés et d’une dégustation de foie gras.
L’entrée est de 99,99$ et les privilégiés qui peuvent se libérer auparavant et s’inscrire au VIP Early Admission pour accéder à la dégustation de champagnes devront s’acquitter d’un droit d’entrée de 174,99$.
Action contre la faim percevra l’intégralité des bénéfices, au delà de 5000$.
Parmi les autres sponsors on compte : les champagnes Moët & Chandon, Dom Pérignon, Krug and Veuve Clicquot Champagnes; les épiceres fines D’Artagnan and Forever Cheese; Philip Marie Restaurant et une partie des meilleurs chefs des Maîtres Cuisiniers de France USA.
2008 Grand Wine Testing
12 novembre 2008
Battery Gardens, Inside Battery Park.
Informations et Réservations sur le site officiel de Action Contre la Faim.

Les bons plans shopping de la semaine

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Les soldes de ce week-end:
Matt Bernson, le 7 et 8 novembre: talons, sandales, ballerines à partir de $40. 434 Greenwich St., proche Vestry St. (212-941-7634); vendredi et samedi (midi–7).
Catherine Holstein, le 8 et 9 novembre: sweaters, T-shirts, jupes et manteaux de la collection automne jusqu’à -75%.
213 W. 35th St., proche Seventh Ave; samedi (10–6) et dimanche (12–6).
Fred Perry, jusqu’au 9 novembre: chaussures pour les hommes et les femmes, et accessoires. 547 W. 27th St., proche Tenth Ave. (212-736-3030); du lundi au vendredi (10–7 ), samedi et dimanche (midi–6).
Si vous ne savez pas quoi faire pendant la semaine:
Multidesigner sample sale, du 12 au 15 novembre: -70% sur les accessoires, chaussures, robes, lingerie, tailleurs et autres des marques Alberta Ferretti, Jean Paul Gaultier, Moschino, Basso & Brooke, et Pollini.
30 W. 56th St., proche Fifth Ave. (212-632-9300); du mercredi au vendredi (10–6), samedi (11–5).
Butter, Tibi and Something Blue footwear, le 12 et 13 novembre: les chaussures de ces trois designers toutes à moins de $250, voire beaucoup moins. 307 Seventh Ave., proche 28th St., Ste. 2307; du lundi au vendredi (10–7), fermé le week-end.
Pfiff Lingerie, du 11 au 14 novembre: des soutiens-gorges à $85 soldés $15, des culottes à $10 et des chemises de nuit à $20 (anciennement $120), ça ne se refuse pas! 152 Madison Ave entre 32nd et 33rd Sts, (212-213-2520). De 11am à 6pm.

Et comme à French Morning, on prend aussi soin de la qualité de votre intérieur:
Liora Manné, jusqu’au 13 novembre: -70% sur une sélection d’articles. 210 Eleventh Ave., proche 24th St. (212-989-2731); jeudi (11–8), mercredi, vendredi et dimanche (11–7), samedi (11–6).
Lighting by Gregory, jusqu’au 30 novembre: -60% sur tous les éclairages et autres pieds de lampe. 158 Bowery, proche Broome St. (212-226-4156); du lundi au vendredi (8:30–5:30), samedi et dimanche (9–5).
Deeply Madly Living, jusqu’au 31 décembre: de -60% à -80% pour un “Wall Street Crash Sale”. 255 W. 36th St., proche Eighth Ave., Ste. 502 (212-564-1530); du lundi au vendredi (9–5), le week-end sur rendez-vous.


Flash spécial Veterans Day Sales, mardi 11 novembre!
Chaque jour férié à New York est le prétexte pour des ristournes à gogo. Veterans Day ne déroge pas à la règle, et French Morning vous aide à y voir plus clair dans cette jungle des étiquettes:
Macy’s: de -10 à -50% sur une sélection d’articles.
Neiman Marcus: jusqu’à -75% sur l’ensemble du magasin online.
Bloomingdales: -20% sur le stock déjà en solde sur Bloogmindale’s Online.
Saks Fifth Avenue: -25% sur les articles femmes de leur boutique en ligne.
Dernier message d’importance pour les Fashionistas: n’oubliez pas l’ouverture de la boutique-stock Paul Smith à Brooklyn, ou les prix affichés sont de -20 à -50% moins chers que sur les étiquettes habituelles.
280 Grand St entre Havemeyer et Roebling Sts, Williamsburg, Brooklyn (718-218-0029)

Marie-Galante à l'Opéra Français de New York.

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Répétition, avec Jean-Philippe Clarac (chemise blanche) et Olivier Deloeuil (chemise bleue). Photographe: Jacqueline CHAMBORD
Cela fait depuis 2001 que Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil partagent leur temps entre la France et New York, entre d’une part leurs activités de metteurs en scène à Bordeaux, et d’autre part celles de directeurs artistiques de l’OFNY (Opéra Français de New York). Sept ans d’échanges transatlantiques fructueux, puisque selon Olivier, “notre expérience européenne nous sert ici, et notre expérience américaine en Europe“, et qui trouvent aujourd’hui un nouvel aboutissement avec la présentation au Florence Gould Hall de Marie-Galante le 13, 15 et 16 novembre. Ecrit pour la scène française par l’allemand Kurt Weill, cet opéra injustement méconnu est un mélodrame sur une sombre affaire de prostitution entre la France et le Panama dans l’entre-deux guerres.
Pour comprendre la genèse de ce projet, il faut remonter deux ans en arrière. Outre leurs compétences de metteurs en scène, Olivier et Jean-Philippe sont également, de leurs propres aveux, des rats de bibliothèque, dont une majeure partie du travail consiste à écouter, fouiller et disséquer le patrimoine musicale francophone avec une prédilection pour les œuvres disparues. A partir d’extraits chantés de Marie-Galante, et de recherches titanesques dans les archives, ils ont progressivement reconstruit le fil musical de cet opéra écrit entre 1933 et 34, joué une fois en 34 à Paris, et abandonné dans les limbes de l’oubli depuis.

Yves Abel (chef d'orchestre, et créateur de l'OFNY); Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil. Photographe: Jacqueline CHAMBORD.
Deux choses ont particulièrement interpellé les deux directeurs artistiques avec cette pièce. D’abord, “un mélange d’univers intéressant” selon Clarac: Marie-Galante n’est en effet pas un opéra au sens conventionnel du terme, mais d’avantage du théâtre chanté. L’alternance de passages parlés et de chants a été un défi de mise en scène, pour le plus grand plaisir d’Olivier et Jean-Philippe, qui ont toujours été animés par un grand souci de théâtralité. Ensuite, la double carrière de Kurt Weill en fait un pont naturel entre l’Europe et les États-Unis. Bien qu’il ait commencé à composer en Europe, avant de fuir les nazis et la guerre, il est devenu une star des musicals de Broadway dans les années 50. C’est donc un nom que beaucoup d’américains connaissent, mais certainement pas en tant que compositeur d’opéra français.
C’est justement la volonté de proposer une nouvelle vision du répertoire musical français qui est au cœur de la démarche new-yorkaise d’Olivier Deloeuil et Jean-Philippe Clarac. Ce dernier explique qu’à l’étranger, “le répertoire français est trop souvent restreint à quelques titres”. “Nous voulons faire comprendre qu’il y autre chose que «Carmen» ou les «Contres d’Hoffman»”. Et afin d’attirer les foules pour des œuvres quasi-inconnues, ils jouent sur un savoir-faire à la française. “Nous voulons défendre une qualité haute-couture et vendre la France, non comme un drapeau, mais comme des valeurs, un savoir-faire” continue Olivier. Ils se défendent d’être nationalistes. “Au contraire”, disent-ils d’une même voix, “nous essayons de jouer de nombreux compositeurs étrangers, à condition qu’ils aient écrit en français”.
Depuis sa création en 1988, l’OFNY a toujours fait le choix d’un “positionnement niche” que Clarac résume ainsi: “une programmation très choisie et très pointue, des apparitions précises, peu de dates, dans un lieu toujours chic”.
Il faut croire que cela fait vingt ans que cette stratégie est la bonne. “Nous n’avons aucun problème pour remplir!” s’exclame Jean-Philippe. “New York est une des villes les plus snobs du monde, avec des gens cultivés toujours en quête de nouveauté“. Les productions de l’OFNY attirent la plupart du temps la curiosité des critiques et du public new-yorkais, expliquent les deux directeurs artistiques qui se félicitent d’un très bon papier dans Time-Out et d’une interview à venir dans le New York Times. Mais cette curiosité est également le revers de la médaille d’une scène artistique marquée par le conservatisme. Aux dires d’Olivier, aux États-Unis, l’argent de la culture est un argent vieux. L’OFNY, une non-for-profit organization, se finance à 95% par des fonds privés, or le mécénat est souvent un mécénat de personnes âgées, frileuses à la nouveauté. C’est donc un défi pour Jean-Philippe et Olivier d’arriver à communiquer avec le public new-yorkais, d’autant plus que la censure est ici beaucoup plus sévère qu’en Europe. “Il ne s’agit pas de chercher à choquer, mais c’est intéressant de se poser justement la question de comment faire passer un message à un public donné”. Pour eux, il est certain qu’aujourd’hui le dynamisme et l’expérimentation culturelle sont à chercher du coté de l’Europe. Et c’est d’ailleurs la raison de leur présence, ici, à New York: “Nous avons été importés, c’est bien la preuve!”.
Après New York, de nouveaux projets attirent Jean-Philippe et Olivier. Chigago, Los Angeles, San Francisco, pourquoi pas Miami, leur objectif est maintenant de sortir de l’ilot new-yorkais, “voir si le concept de l’OFNY peut marcher ailleurs”. Un objectif difficile lorsque l’on sait qu’avec la crise économique, les sponsors sont devenus encore plus peureux. Oui mais, “nous avons diversifié nos sources de financement” explique Clarac, “avec la fondation Jean-Luc Lagardère depuis deux ans“, “et nous comptons sur des soutiens durables“, notamment au sein de la communauté française. Et comme il n’oublie pas de le rappeler: “le but pour nous n’est pas que l’OFNY devienne une grosse entreprise. Cela doit rester une petite entreprise très élégante”.

Sarkozy et la sexualité des français.

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Après une presse mirifique pour Sarkozy le-nouveau-leader-de-l’Europe, le vent tourne dans les médias américains. Sa capacité à construire un front européen uni face à la crise est aujourd’hui remise en doute. Dans le cadre des réunions préparatoires pour le sommet économique du 15 novembre, qui se veut un “Bretton Woods II”, The Christian Science Monitor souligne que l’attitude de la France commence à s’attirer les foudres de ses voisins européens, et en premier lieu celles de l’Allemagne. Nicolas Sarkozy continue en effet de soutenir des mesures auxquelles s’est violemment opposée la chancelière allemande, qui menace de répondre par un blocage du processus des réformes.
Deux autres initiatives françaises sont également contestées par certains pays qui craignent un coup d’état sarkozyste: prolonger de six mois la présidence de Nicolas Sarkozy à la tête de l’Union Européenne, et placer des français aux postes clés de la Banque Centrale Européenne. Le New York Times insinue que l’hyperactivité du président français devient désormais contre-productive. Sarkozy aurait-il les yeux plus gros que le ventre? A proposer chaque jour de nouvelles mesures, il risque de décevoir pour toutes celles qu’il ne pourra pas réaliser. Et à privilégier la quantité et la rapidité sur la réflexion, il multiplie le risque d’erreur. Le journaliste du Christian Science Monitor rappelle ainsi qu’avec son projet de Bretton Woods le 15 novembre, il a surement vu trop grand étant donné le manque d’unité interne de la scène européenne et le scepticisme d’acteurs majeurs tel que les États-Unis ou la Chine. Le Wall Street Journal du 30 octobre conclue: “Not-so-super Sarkozy“.
Au milieu de cette effervescence économique et européenne, ce dernier a également trouvé le temps de soulever une controverse diplomatique, à la une de l’édition Poligazette du 28 octobre. Sarkozy aurait déclaré à l’abri des caméras, en début de semaine dernière, que les propositions de Barack Obama en matière de politique étrangère étaient des “formules vides de sens” et “immatures“, en référence à la volonté du candidat démocrate de rencontrer Mahmoud Ahmadinejad sans préconditions.
Dans Newsmax du 29 octobre, David Pattern reprend l’affaire et explique que le président français craint que l’attitude américaine à l’égard de l’Iran ne s’adoucisse si Obama est élu, alors qu’il est lui-même à la tête d’une coalition de nations qui prône la ligne dure contre le programme nucléaire iranien. Mais surtout, Obama risque de remettre en cause ce front commun contre l’Iran, et le rôle de la France au sein de ce dernier, si il engage des négociations unilatérales avec l’Iran. La Poligazette comprend les inquiétudes de Nicolas Sarkozy, et les qualifie de “logiques” et “prudentes”.
Logiques et prudents, les services consulaires français le sont tout aussi, puisque dès le lendemain, ils ont démenti ces propos attribués à Sarkozy. Un communiqué de presse hautement diplomatique à la veille d’une élection ou Barack Obama a toutes les chances d’être élu….
Malgré cet éventuel désaccord de politique étrangère, Sarkozy et Obama seraient bien plus proches idéologiquement que l’on ne pourrait le croire, selon un article intitulé “Our first French president?” et publié dans un journal conservateur, HumanEvents. Pour le journaliste, le problème avec Obama n’est pas tant lié à sa race ou son ethnie qu’à son identité culturelle, proche de la mentalité française. Par exemple, le candidat démocrate propose un “day-off” le jour des élections -un jour férié comme on dit chez nous. Abération s’exclame Jed Babbin, cela signifie 22,3 milliards de pertes économiques! Apparemment, en France nous n’avons pas ce genre de considérations puisque nous avons les 35 heures, ponctuées de grèves et de cinq semaines de vacances. Mais aux États-Unis, eux, ils travaillent. Et c’est dans leur culture, qui n’est pas celle de M. Obama donc. Effectivement, puisque ce dernier est en réalité un adepte du socialisme à l’européenne, c’est-à-dire un mélange de progressisme débridé, de redistribution et d’atteinte aux libertés personnelles et à la libre-entreprise. Jed Babbin explique ainsi que la constitution française plairait surement bien plus au candidat démocrate que celle de son propre pays, puisque l’interventionnisme de l’Etat y est inscrit. Il enfonce le clou quelques lignes plus bas en ajoutant que Obama est en réalité “génétiquement français“. Et il faut croire que c’est une tare irrémédiable. Pauvres de nous!
Pour les anti-français, une autre preuve de l’incompétence française est aussi à rechercher du coté de Dominique Strauss-Kahn au FMI. Bien malgré lui, il est venu conforter l’image du français coureurs de jupon par sa liaison avec une de ses subordonnées. Heureusement, le mot de la fin est arrivé, puisque abus de pouvoir il n’y a pas eu. Un article du Washington Post titre ainsi sur le soulagement de la France et des français. Selon Edward Cody, toute la classe politique française était unanimement inquiète que cette affaire aurait pu salir l’honneur de la France à l’étranger, et a fait bloc derrière DSK. Certains y ont vu une tentative volontaire des américains pour déstabiliser le leader socialiste à la tête du FMI. Et personne, à l’intérieur de cette dernière, n’a omis de railler la pudibonderie américaine, soulignant qu’en France une telle histoire n’aurait jamais éclatée.
Pourtant, si les Français ont moqué l’Amérique prude, ils seraient en fait plus coincés qu’ils ne veulent bien l’admettre selon Elaine Sciolino dans le New York Times. Le prétexte de son article est la sortie cette semaine en France du film “Cliente” de Josianne Balasko, avec Nathalie Baye dans le rôle du personnage principal, une femme d’âge mur qui paie pour du sexe. La réalisatrice explique par ce film vouloir lever un tabou, à savoir celui du plaisir féminin. La journaliste la reprend et explique que si la France est traditionnellement moins torturée dans son rapport à la sexualité que les États-Unis, de nombreuses frontières restent à transgresser. Le pays se trouve justement à un moment clé ou la question de la place du sexe dans la société et celle du respect de la vie sexuelle des célébrités sont posées. Pour Elaine Sciolino, les choses ont commencé à changer avec l’exposition de la vie privée de Nicolas et Carla Sarkozy, ou celle de la grossesse de Rachida Dati. Elle note aussi plus d’articles sur la sexualité des femmes dans les journaux, et une promotion des films pornographiques réalisés par ou pour des femmes. Néanmoins, la société française reste confrontée à un paradoxe de taille, entre sa volonté d’être ouverte sur la question du sexe d’un coté, et de l’autre, vouloir garder la chose secrète et privée. Porter un jugement sans être fermé d’esprit, telle est l’ambiguïté des français face à leur sexualité.

French Canular pour Sarah Palin

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Les Justiciers Masqués, deux comédiens montréalais qui avaient déjà piégé Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy, ont parlé pendant près de six minutes à la gouverneur de l’Alaska en se faisant passer pour un Nicolas Sarkozy, parlant anglais avec un accent français très prononcé (mais moins que le vrai Sarkozy).
A Sarah Palin, qui lui dit l’admiration qu’elle et John McCain lui portent, le faux Sarkozy explique qu’il suit de près sa campagne “avec mon conseiller spécial Johnny Hallyday”. Il lui dit aussi adorer la chasse et aimerait “aller chasser en hélicoptère” avec elle. Les comédiens font au passage une allusion à l’accident de chasse de Dick Cheney, l’actuel vice-président américain, à laquelle Sarah Palin répond: “je tirerai prudemment”.
Sans qu’on sache bien si le fort accent de son interlocuteur l’empêche de tout comprendre, Sarah Palin subit sans mot dire le “compliment” de son interlocuteur sur “le dernier documentaire qui vient de sortir sur vous, “Who is nailing Palin” (en réalité un porno produit par Larry Flint).
Ecouter le canular:
Document associé

Qu’est-ce qui fait courir les Français à NY ?

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Ils arrivent ils sont là: on les reconnaît dans la rue à leurs sacs aux couleurs orange, à leurs tennis. Les coureurs du marathon sont là en masse. Parmi eux, 4000 français, dont plus d’un tiers, sont venus accompagnés de leurs amis ou de leur famille en voyage organisé avec Thomas Cook, l’un des précurseurs de l’organisation de voyages vers les plus grands marathons du monde.
Champions, néophytes ou habitués des marathons se côtoient, avec chacun son objectif. Bernard Thierry, 51 ans, recherche avant tout la convivialité et la bonne ambiance qu’il y a «autour du marathon». Accompagnateur pour Thomas Cook, il court son premier marathon de New York en 1990, 18 ans plus tard il est à nouveau présent au rendez-vous sans jamais en avoir manqué un seul. Cette année particulièrement, il ne s’est imposé aucune préparation physique et ne s’entraîne pas, il part donc avec un seul but, celui de finir la course et d’y prendre du plaisir.

Gérard Soulier aussi, 60 ans, podologue à Clermont Ferrand, a l’habitude des compétitions sportives: il offre notamment ses services aux coureurs de Thomas Cook et de Jogging International, et s’occupe des rugbymen du club de Clermont Ferrand Rugby. Pourtant, il ne se lasse pas de cette compétition et après avoir participé à 54 marathons dans le monde, il courra cette année son 11ème marathon de New York.
Aussi, on peut se demander pourquoi un tel engouement autour de ce marathon, qu’est-ce qui fait qu’il détrône tous les autres et ne lasse jamais? «Ici chacun a l’impression d’être un champion» avoue M. Soulier, les yeux pétillants. Annette Sergent, 45 ans, 21 fois championne de France et 2 fois championne du monde de course à pied (3000m), connaît bien l’ambiance des stades, mais elle s’étonne toujours que «les spectateurs soient là tout au long du parcours», pour elle c’est «exceptionnel». Ayant découvert le marathon de New York l’année dernière, elle espère ressentir à nouveau ce soutien incomparable du public: « ça donne des frissons, ça stimule, ça aide beaucoup ».


Gérard Michel a lui 70 ans et courra cette année son 7ème marathon de New York. Il était sur la ligne de départ en 2001, après les attentats du 11 septembre et se souvient d’avoir vu la population reprendre espoir grâce à cette compétition qui se déroula juste un mois plus tard : «le marathon a redonné vie à New York».
Chabane Kefti, à 80 ans, est le doyen des coureurs venus avec l’organisation Thomas Cook et il est la preuve même qu’avec de la volonté on peut arriver à tout, quel que soit l’âge. Arrivé premier de sa catégorie en 2003, il compte bien finir ce marathon 2008 en terminant, qui sait, en tête ou parmi les premiers de sa catégorie.
Départ du marathon: dimanche 2 novembre à Staten Island à partir de 10H, arrivée dans Central Park.
Le site officiel du Marathon de New York

Le guide shopping du week-end.

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Vendredi 31 octobre: Dépêchez-vous, c’est le dernier jour des soldes chez:
Max Mara: -70% sur les robes. Fermeture de la boutique à 8 heures.
145 W. 18th St., proche Sixth Avenue (212-388-0339).
Dolce&Gabbana: -70% sur une sélection de robes, tailleurs, vestes, sacs et chaussures. Fermeture de la boutique à 5 heures.
Metropolitan Pavilion, 123 W. 18th St., proche Sixth Avenue, 4ème et 5ème et. (877-703-4872)
Jusqu’à samedi 1er novembre:
Miss Sixty: de moins 50 à 75% sur tout le magasin (sauf denim).
260 Fifth Avenue, proche 28th St. (212-725-5400).
A partir de dimanche 2 novembre:
MALO: jusqu’à moins 70% sur les cachemires et autres habits.
317 W. 33rd St., proche Eighth Avenue.
Gianfranco Ferré: -70% sur les accessoires.
Même boutique: 317 W. 33rd St., proche Eighth Avenue
Tout le week-end:
Walter Steiger: – 50% sur les chaussures de la collection automne. 417 Park Avenue/55th St. (212-826-7171). Fermé le dimanche.
Lounge: cette boutique de SoHo ferme ses portes et lapide son stock, incluant des marques comme Marc by Marc Jacobs, Sonia Rykiel, Monarchy, Miss Sixty, de -50 à -90%.
593 Broadway, proche Houston St. (212-226-7585)
Et pour la maison:
De La Espada: jusqu’à -50% sur les meubles de la maison.
33 Greene St., proche Grand St. (212-625-1039)
Deeply Madly Living: de -60 à -80% sur les meubles et autres accessoires, dans le cadre d’un vaste “Wall Street Crash Sale”.
255 W. 36th St., proche Eighth Avenue, Ste. 502 (212-564-1530).
Catherine Memmi Paris ferme son magasin à SoHo ce dimanche, et à cette occasion lance des discounts exceptionnelles sur tous les produits de la boutique (sofas, tables, lumières, accessoires cuisine&salle de bain…).
45 Greene Street.

N'arrète pas ton cirque!

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«J’ai de la chance qu’on me prête ce petit bijoux». Pour Guillaume Dufresnoy, la force du Big Apple Circus reste la tradition. Non pas un poids, mais une valeur sûre qui a forgé l’identité du cirque. Et le public en redemande. Le chapiteau est souvent plein, et 70% des gens reviennent chaque année, affirme-t-il. «A une époque où on peut tout faire avec un écran d’ordinateur, les gens viennent voir des gens qui font ce qu’ils voient, qui sourient, qui transpirent, qui partagent un véritable contact avec le public». Un public fidèle sensible à cette ambiance à l’européenne :cirque à une piste, «intime», pour un spectacle familial et attention, pas seulement destiné aux enfants. Pour Guillaume Dufresnoy la distinction est de taille : «Aux Etats Unis, le cirque et les spectacles familiaux en général signifie chez les gens pour enfants. Chez nous le spectacle est pour toutes les générations. Il n’est pas rare de voir jusqu’à trois générations sous le chapiteau».

Guillaume Dufresnoy et Grandma, le clown du crique
Guillaume Dufresnoy rêve de pouvoir élargir le cercle des artises invités au Big Apple Circus. Des artistes confirmés dans leurs domaines, mais sans expèriences particulières du cirque. «Des artistes inattendus, des créateurs, des concepteurs» qui accepteraient de venir se laisser diriger. « Je vois un spectacle comme un voyage, avec une continuité, pas comme une mosaïque de numéros».
En prenant la direction du cirque, Guillaume Dufresnoy aspire à ouvrir le Big Apple Circus à d’autres cultures, à d’autres cirques provenant de pays auquel on ne pense pas assez, selon lui : le Vietnam, la Mongolie, l’Amérique Latine. «Mais ces artistes là, il faut aller les chercher, voyager. Assister aux grands festivals de cirque, Paris, Monaco, Budapest. Visiter les écoles de cirque».
Le spectacle de cette année, « Play On », est centré sur la musique et l’importance de la musique dans la vie de chacun. «On a chacun notre bande originale». L’ochestre est plus mis en avant que dans les autres spectacles et joue un véritable rôle de fil conducteur entre les numéros, bien loin de la simple transition. On retient particulièrement le numéro de fil de Sarah Schwaz, où quand le fil devient un instrument de musique. On ne vous en dira pas plus.
De l’artiste au chairman, Guillaume Dufresnoy aura touché à presque tous les métiers du cirque, pour atteindre maintenant la consécration. «Ca paraît presque incroyable, après 20 ans passés ici». La transition s’effectue peu à peu. Les décisions de la saison prochaine ont pour la plupart déjà été prises, en collaboration avec Paul Binder. La saison numéro 33 sera donc la sienne.
Lire aussi : Ma caravane dans les gratte-ciels
Big Apple Circus “Play On”
Du 23 Octobre au 18 Janvier, Lincoln Center
Site officiel

French Afterwork

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Stagiaires et autres jeunes cadres dynamiques français, venez vous détendre à un French Afterwork un peu spécial ce mercredi 12 novembre.
A l’occasion du lancement de Chamarré Nouveau, “la fraîcheur et le fruité caractéristiques des vins primeurs“, vous aurez la possibilité de passer la soirée à siroter de ce breuvage français, dans les limites de la modération bien entendu!
La soirée commence vers 7 heures, et les 50 premiers arrivés seront récompensés par un verre gratuit, en plus du rare privilège de pouvoir assister à l’arrivée des bouteilles de Chamarré Nouveau en calèche!

French Afterwork – Lancement de Chamarré Nouveau.

le 12 Novembre a Azza (55th Street @ Lexington Ave) a partir de 7pm.
Entrée libre.
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