–Bonnie’s Grill
Américain
Excellent rapport qualité-prix
C’est un de ces endroits où il faut s’installer au bar ; l’action se concentre autour de celui-ci. On salive devant la viande qui cuit sur l’imposant grill et les french fries qui dorent dans les bacs adjacents. Les fans de basket suivent avec ferveur les matchs à la télévision. Les classiques: le Black Angus Sirloin Burger et le Cat Fish burger. Les portions sont généreuses; l’ambiance, décontractée. Sur les murs en brique, sont accrochées des photos des Ramones et d’autres groupes de punk. Une adresse incontournable de Park Slope.
Environ $10 le burger
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Agrandir le plan“>278 5th Avenue. Métro : Union Street (ligne R). Tel : 718 369 9527
–Two Boots
Situé au cœur de Park Slope, Two Boots sert depuis 1998 des spécialités cajunes et italiennes. Au menu : poulet fri, sandwich po’boy (une spécialité de la Nouvelle-Orléans), hamburgers… Le lieu est également réputé pour ses cocktails, comme la pina colada, servie dans un verre en forme de botte. L’ambiance est décontractée et familiale ; sur les murs peints dans des couleurs vives, sont dessinés des crocodiles. Dès que les beaux jours arrivent, on peut s’installer dehors pour déjeuner ou dîner.
De $10 a $20 par personne
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514 2nd St (quasiment a l’angle de la 7th Avenue et la 2nd Street). Métro : Union Street (ligne R). Tel : 718 499 3253
www.twobootsbrooklyn.com
–Blue Ribbon Sushi
Japonais
Plus cher
On ne peut pas rater sa devanture en bois et sa salle toujours pleine.
Une fois dedans, on choisit entre une table en bois (bancs en bois aussi), et le bar (pour admirer le travail des chefs). Que déguster ? Tous les poissons y sont excellents (c’est un des meilleurs restaurants japonais de New York), du «jellyfish», au «smelt roe», en passant par le «giant squid» et le «yellowtail». À découvrir : des combinaisons atypiques, comme le maki « Dragon » (anguille, avocat et radis). Le saumon est un must : fin, délicat, il fond dans la bouche en un rien de temps. C’est encore plus agréable avec un verre de leur excellent Sauvignon Blanc, ou bien avec du saké, servi dans un joli pot. L’attente n’excède en général pas plus d’un quart d’heure (le service est très rapide). Une adresse que l’on n’oublie pas.
Environ $30 par personne
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278 5th Avenue (entre 1st Street et Garfield Place). Métro : Union Street (ligne R). Tel :
718 840 0408. Site internet.
–Al Di La
Italien
Plus cher
Il y a souvent la queue devant ce restaurant italien, le signe de sa popularité croissante. À découvrir, parmi leurs nombreuses spécialités : les spaghettis alle vongole, le risotto col nero et les tortellis di fave. Autre incontournable : le lapin braisé aux olives noires servi avec de la polenta. Soyez prêts à écouter le serveur qui décrit consciencieusement tous les plats du jour. L’espace est intime et agréable, avec un imposant lustre au centre. Excellente sélection de vins. Les réservations ne sont pas acceptées (l’attente peut aller jusqu’à 1h le week-end).
À partir de $35-$40 par personne
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Agrandir le plan“>248 5th Avenue. Métro: Union Street (ligne R). Site internet.
–Sweet Melissa
Salon de thé
C’est la meilleure pâtisserie du quartier. C’est aussi un lieu idéal pour déjeuner ou boire un thé dans l’après-midi. Les quiches et les soupes du jour sont succulentes. L’accès au wifi est gratuit. On peut aussi s’installer dehors. De jeunes mamans viennent y déjeuner régulièrement avec leurs bébés et leurs copines.
$10 a $15 par personne
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175 7th Avenue (entre 1st et 2nd Streets). Métro : Union Street (ligne R). Tel : 718 502 9153. Site internet.
–S’ Nice
Petit-déjeuner ou déjeuner sur le pouce
S’Nice, un café-resto à la mode, vient d’ouvrir ses portes à Park Slope (au coin de la 5th Avenue et de 3rd Street). Le lieu attire surtout des jeunes du quartier munis de leur ordinateur. À l’intérieur, on découvre des expos photos temporaires (sur les murs en briques rouges). Un lieu branché, idéal pour faire une pause lors d’une balade à Brooklyn. À essayer absolument: leur carrot cup cake, excellent. Nourriture végétarienne.
Environ $7 le sandwich
Métro : <a href="
Agrandir le plan“>Union Street (ligne R)
Le guide de Park Slope
Oscars de la restauration
Michel Richard a dansé sur la scène du Avery Fisher Hall au Lincoln Center dimanche soir pour célébrer sa victoire : il a remporté un award du meilleur nouveau restaurant pour son restaurant Central Michel Richard ouvert en Janvier 2007 à Washington. C’est la deuxième année consécutive que Michel Richard rafle une médaille. En 2007, le chef du restaurant Citronelle à Washington aussi remportait le prix du meilleur chef des Etats-Unis. «C’est fabuleux. C’est un homme de passion, authentique et un esprit libre», dit John Washko, qui fait partie de l’administration de la James Beard Foundation.
La 18ème édition de la cérémonie des James Beard Awards, les Oscars de la restauration était présentée par Kim Cattrall, l’actrice qui joue le personnage sulfureux de Samantha dans Sex and the City.“Quoi de plus sexy que la cuisine?”, a-t-elle demandé aux 1800 invités.
Autre victoire, celle de Gavin Kaysen, le chef de Café Boulud a reçu le prix du meilleur chef «étoile montante» (chefs de 30 ans ou moins dont l’impact sur l’industrie sera important dans les années à venir). Cet Américain de 29 ans, originaire du Minnesota a été récemment recruté par Daniel Boulud. «Merci de m’avoir donné cette chance», envoie le jeune chef par texto à son patron et mentor. Ce dernier lui répond pour le féliciter “Big hug baby, you rocked my world”, parodiant le discours de l’actrice Marion Cotillard aux Oscars.
Surprise
Jean-Georges, nominé pour la catégorie meilleur restaurant, l’équivalent du meilleur film aux Oscars, a perdu face à Gramercy Tavern. «Je pense que le fait que Gramercy Tavern soit revenu à l’excellence après un passage à vide était le facteur décisif des juges parce qu’il est difficile d’affirmer que Gramercy Tavern est meilleur que Jean Georges», écrit le critique du New York Times Frank Bruni. Le prix du meilleur restaurateur (Jean Georges Von Gerichten était également nominé pour cette catégorie) est revenu à Joe Bastianich et Mario Batali. David Chang a été élu meilleur chef de New York.
Jacques Pépin, l’un des « mousquetaires », du French Culinary Institute, qui présentait un livre dans la catégorie générale «Chez Jacques: Traditions and Rituals of a Cook » (Stewart, Tabori & Chang) n’a pas gagné mais cela n’a pas entamé sa bonne humeur. “Je n’ai jamais goûté du fromage américain aussi bon que cette année“; dit-il, autour du buffet gargantuesque qui suivait la cérémonie.
A la recherche de Michel Richard
Nous nous sommes mis à la recherche de l’heureux vainqueur . «Vous ne pouvez pas le rater», dit Alain Sailhac, le doyen émérite du French Culinary Institute. Avec sa barbe blanche, sa silhouette trapue et son écharpe blanche, Michel Richard a un air de père Noël, qui ne passe normalement pas inaperçu. «Il est passé par ici», dit Marcus Samuelsson, le chef d’Aquavit. «Il est parti à la fête d’« after » à Bar Boulud», indique un journaliste sur le ton de la confidence. Michel Richard n’est pas à Bar Boulud. Nous partons bredouille, avec l’espoir de le rencontrer un jour à Washington, dans son royaume Central.
"Le tout business class n'est pas mort"
Lorsque l’Avion a commencé ses vols Paris-New York, l’an dernier, le secteur des compagnies “tout business” avait le vent en poupe. Cela n’a pas duré: trois compagnies, qui assuraient des vols Londres-New York ont déposé leur bilan ces derniers mois. Mais l’Avion persiste. La petite compagnie (lancée par des investisseurs privés, conduits par Benjamin de Rotschild) a désormais deux avions et deux vols quotidiens, toujours entre Orly et Newark.
Un troisième vol va être lancé le 19 juin grâce à un accord commercial avec Open Skies, filiale nouvellement créée de British Airways. Le vol sera opéré par Open Skies, entre Orly et JFK, en “partage de code” avec l’Avion.
Le secret de l’Avion: le business “low cost”. En serrant ses coûts, ce que ses concurrents n’ont pas su faire, la compagnie offre des tarifs très nettement inférieurs à la classe affaire des grandes compagnies. Interview de Marc Rochet, PDG de l’Avion.
French Morning: Vous êtes un survivant… Trois de vos concurrents, compagnie “tout business class” comme vous, viennent de disparaître (Silver Jet, Maxjet, Eos, toutes reliant Londres à NY). Comment pouvez-vous espérer survivre?
Marc Rochet: D’abord parce que ces trois compagnies sont mortes avant tout d’une gestion surprenante, avec des avions trop gros, une croissance déraisonnable. Nous, nous avons été beaucoup plus prudents, en consolidant avant de se lancer dans une croissance que l’état du marché ne pourrait pas soutenir. Résultat, nous n’avons pas de problème de cash.
French Morning: Tout le secteur de l’aérien souffre, au-delà des compagnies tout business. Ce n’est pas le meilleur moment pour développer une compagnie…
Marc Rochet: C’est vrai que ça nous pousse à la prudence, mais en même temps le ralentissement économique nous profite aussi: nous récupérons beaucoup de grands comptes qui cherchent à faire des économies sur leurs déplacements et viennent vers nous parce que nous sommes moins chers. Et cette clientèle est solide, elle ne va pas disparaître du jour au lendemain. Il y a un an, nous avions environ 55 % de passagers business et 45 % de particuliers et maintenant nous tendons vers 70% de business, ce qui est très positif.
Au total, notre croissance est forte. Malgré l’ajout d’un deuxième avion, en janvier, nous avons des taux de remplissages de 80 % (chiffres de mai, NDLR).
French Morning: A partir du 19 juin, vous commercialiserez des sièges sur Open Sky, nouvelle compagnie lancée par British Airways qui volera de Orly à New York. C’est l’accord avec vous qui leur a permis d’accéder à Orly. Est-ce que vous ne faites pas entrer le loup dans bergerie en aidant un concurrent à émerger?
Marc Rochet: C’est exact qu’ils sont à Orly sur un “slot” (créneau horaire) qui nous appartient, mais l’accord nous bénéficie aussi beaucoup. Nous offrons ainsi une troisième vol par jour, or la fréquence est très importante pour notre clientèle affaires, qui est en outre rassurée de nous voir soutenus par un grand nom comme British Airways. De notre côté, nous étoffons notre offre sans prendre le risque de lancer un troisième avion, puisque c’est Open Sky qui le fait.
French Morning: Est-ce que cette collaboration avec British Airways pourrait ouvrir la voie à des accords capitalistiques?
Marc Rochet: Pour l’instant rien n’est prévu, mais tout est ouvert dans l’avenir. Nous sommes intéressés par d’autres collaborations avec eux, c’est sûr.
French Morning: Avec votre taux de remplissage, êtes-vous rentable?
Marc Rochet: Nous ne brûlons plus de cash. Les coûts de démarrage ne sont pas encore amortis, mais cela se fait sur plusieurs années. Jusqu’à présent nous avons fait mieux que ce que prévoyait notre business plan. Avec la situation économique morose, disons que nous allons peut-être juste réaliser les objectifs du plan, mais nous avons de la marge.
French Morning: Les critiques, notamment aux Etats-Unis, se sont souvent émues des conditions d’accueil très spartiates à Newark, où vous n’avez pas salon dédié. Allez-vous améliorer cela?
Marc Rochet: Oui, bonne nouvelle! Nous allons avoir un nouveau salon, qui va se libérer à Newark. Il sera disponible peut-être dès fin juillet, au plus tard en septembre. Nous le partagerons avec Jet Airways.
French Obama fever
Le Wall Street Journal, consacre un long article à Ingrid Betancourt, une «cause célèbre», victime, d’après le quotidien des affaires, de sa célébrité et, “ironiquement”, des efforts du gouvernement français. «A chaque fois qu’un village de France ou de Belgique la fait citoyenne d’honneur, ça augmente sa valeur pour les FARC» dit le vice-président columbien, cité par le WSJ. Plus de 1000 villes l’ont faite citoyenne d’honneur indique le journal.
Malgré un titre alarmant, “Une Année Horrible”, Newsweek est relativement optimiste concernant les capacités du président français. Si Nicolas Sarkozy est au plus bas dans les sondages, il faut admettre que les circonstances ne lui ont pas été favorables. Pour sa défense, «même dans le meilleur des mondes, reformer une pays aussi historiquement récalcitrant au changement n’est pas chose facile».«Son adversaire le plus tenace fut inattendu: lui-même». Le constat du journaliste est un peu navré mais loin d’être défaitiste.
«Il y a encore plusieurs raisons de penser que Sarkozy peut se retourner, pour le bien de la France sur le long terme». Le président français est notamment très bien placé pour tirer avantage des élections américaines note le journaliste qui rappelle que Barack Obama et John McCain sont les deux seuls sénateurs qu’il a rencontrés en 2006 lors d’un voyage aux Etats-Unis. Certes, tout reste à faire, mais «compte tenu de ses talents politiques, de son énergie à revendre et des enjeux, ce serait une grande erreur que de tirer un trait sur lui» conclue-t-il.
Quand les français font les quatre cents coups…
Jeudi au alentour de 11h, Alain Robert alias “l’homme araignée” escaladait la façade en verre de l’immeuble du New York Times haut de 228 mètres. Libéré sous caution le lendemain, il devrait comparaître demain devant le tribunal de New York. Il risque jusqu’à un an de prison.
En fin de journée, un autre individu décide d’escalader le gratte-ciel.
Le maire de la ville, Michael Bloomberg a qualifié l’agissement des deux casse-cous de stupide et a déclaré que les architectes devront désormais créer des bâtiments «Spidey-proof» rapporte le New York Post.
Déjà en 1974, un funambule français, Philippe Petit avait illégalement marché sur un cable tendu entre les deux tours du World Trade Center. L’exploit, parfois qualifié de “le crime artistique du siècle”, fait d’ailleurs l’objet d’un documentaire à sortir prochainement, “Man on a wire”.
Les Etats-Unis s’intéressent à nos banlieues. Dans sa stratégie de guerre contre le terrorisme, les Etats-Unis tentent d’enrayer la radicalisation de la population musulmane européenne en organisant des voyages “tous frais payés” afin de changer l’image négative de l’Amérique. Avec environ cinq millions de musulmans, la France intéresse tout particulièrement Washington. Si les réactions des médias sont mitigées, l’opération semble être probante. Interviewé par le New York Times, Zahi, l’un des participants admet avoir découvert un pays plus ouvert sur la différence. En France, «maybe they are afraid of a French Obama».
Le journaliste et écrivain américain Richard Reeves n’est pas du même avis, il titre son éditorial de vendredi “Ils aiment Obama mais ne peuvent pas voter”. “Ils”, se sont notamment les français. Tous les regards sont rivés sur le candidat démocrate, «the Michael Jordan of politics» même si «sa victoire ne vaut certes pas une victoire en Coupe du Monde».
Légende: Dessin Plantu publié dans le Monde du 26 avril 2008
Questions sur le bilinguisme précoce
Chère Viviane,
Nous avons deux enfants qui sont nés aux Etats- Unis. Mon fils Gustave a 3ans, ma petite 18 mois. Nous avons fait le choix de mettre Gustave à la petite école Américaine de notre quartier. Nous pensions qu’ainsi il se ferait des amis avoisinants et que notre vie en serait simplifiée. C’est vrai, les «play-dates» sont faciles à organiser mais nous commençons à nous faire sérieusement du souci : notre fils parle peu et très maladroitement. Il exprime ses pensées avec beaucoup de difficultés ayant du mal à formuler des phrases cohérentes où compréhensibles. Il va et vient constamment de l’anglais au français, mélangeant même parfois les sons à l’intérieur des mots. Nous sommes inquiets, avons-nous fait une erreur en le mettant dans le système Américain? Est ce à cause des deux langues que son langage tarde tant à se développer ? Merci de nous guider un peu.
Caroline, New Jersey
Chère Caroline,
Je commencerai par vous dire combien je comprends votre anxiété, et le doute qui vous habite. Certains parents estiment qu’il est préférable d’attendre que l’enfant ait établit des fondements solides dans sa première langue de berceau avant de l’initier à la seconde. Quels sont les avantages et les risques? Cet apprentissage pourrait-il avoir un effet sur le développement général de l’enfant, son abord de l’expression de l’émotif, ses relations sociales avec adultes et enfants ?
Je vais faire de mon mieux pour vous donner quelques données mais comme vous pouvez l’imaginer ce sujet est bien trop vaste pour le traiter en profondeur en quelques lignes.
Nous reconnaissons que le langage est le véhicule de la pensée ainsi que son outil d’expression. A mesure que l’enfant se développe et commence à penser, sa perception du monde s’élargit. Le langage acquis deviendra un moyen de communication sociale avec un langage «bébé» comprit au quart de tour par Maman et un autre langage plus structuré pour les autres.
Un jeune enfant apprend sa première langue en imitant, il avale les mots qu’il entend et puis perfectionne son langage en parlant. Les enfants exposés dès le début à une deuxième langue commencent en général à parler plus tard. Souvent ils ont du mal à organiser les mots logiquement et s’embrouillent dans leurs efforts à se faire comprendre. Jusqu’à 3 ans environ, l’enfant store son vocabulaire acquis dans le même coin du cerveau, la séparation des deux langues se fait progressivement jusqu’à 4-5ans. Finalement l’enfant confond moins les deux langues et s’exprime sans difficultés, reconnaissant à qui parler une langue et à qui parler l’autre langue. Fascinant leur intuition et compréhension de l’autre.
Je pense que vous vous posez la question : est- ce que mon enfant a un retard de l’apprentissage du langage quelque soit la langue, dois- je le faire tester ? Il m’est impossible d’identifier de loin si le bilinguisme en est seulement responsable. J’imagine que vous parlez le français à la maison et qu’il apprend l’anglais à l’école. J’imagine aussi qu’il rentre en mélangeant les syllabes et les mots en fabriquant des phrases qui vous affolent. Sachez que votre enfant fait un travail de compréhension double, ainsi qu’un travail double d’expression. Dans ce contexte un retard de l’expression verbale est compréhensible, reconnaissez qu’il doit tout apprendre, tout assimiler deux fois et en deux langues ! La confusion des deux langues est prévisible. Souvent ils choissent le mot le plus facile à prononcer où bien le premier qui leur vient à la tête.
En tant que parents, montrez vous attentifs, soufflez lui de temps en temps le mot qui manque pour l’aider à continuer à exprimer sa pensée, inventez des jeux répétitifs et essayez vous-même en lui parlant de ne pas mélanger les deux langues.
Ne vous inquiétez pas trop, soyez patiente, l’usage tardif du langage d’un enfant exposé simultanément à deux langues fait partie d’un développement normal et n’implique nullement une déficience intellectuelle. Depuis que Gustave est à l’école, la langue locale et la langue familiale se bataillent dans sa tête, ne laissez pas la votre trop s’envahir de doutes. Vous avez fait le choix de l’intégrer dans un milieu scolaire américain, bravo, c’est courageux. En fait n’ayez crainte à moins de vrais troubles (à surveiller néanmoins) de l’apprentissage du langage, votre enfant deviendra bilingue bien plus rapidement que vous !
Flower Power
Ne vous attendez pas à voir beaucoup de fleurs dans ses boutiques ; elles sont au frigidaire. «Mon business, ce n’est pas « on-rentre-on-achète »; ce sont des gens qui téléphonent et me font confiance. L’Américain ne rentre pas dans une boutique de fleurs: il fait livrer», explique Olivier Guigni. Cela sonne comme une évidence; de même les fleurs à l’air libre, c’est dans les Delis.
En entrant dans la boutique sur la 14ème rue, on se sent davantage dans une galerie d’art que chez un fleuriste. Au bout, un jardin privé baigné de soleil avec une table en teck, des tabourets en pierre, et une statue de Buddha; un havre zen dans ce quartier vibrant de Downtown.
La véritable philosophie d’Olivier Guigni est le travail. Il fait les arrangements floraux pour le Carlyle Hotel (toutes les chambres), le restaurant étoilé Daniel (toutes les tables). En avril, il a fait le décor du gala ASPCA organisé au Plaza et qui a rassemblé le gratin la mode. Le mois de juin est très pris par les mariages, avant les mois de juillet et août plus calmes lorsque les clients d’Olivier Guigni prennent leurs quartiers d’été dans les Hamptons. Il y a ensuite les clients particuliers comme Madonna, Sigourney Weaver et la chanteuse d’opéra Renée Fleming. Côté français, il y a François-Henri Pinault, quand il est en ville. L’entreprise emploie 40 personnes. «C’est une petite entreprise sympathique mais il faut s’en occuper comme l’on s’occupe d’un enfant», dit Olivier.
A propos des différences culturelles des deux côtés de l’Atlantique, il explique : «Les fleurs, c’est un luxe. En France, on n’aime pas montrer les dépenses, c’est plus conservateur. C’est au contraire inhérent à la «social woman » américaine. » Quant aux goûts, les bouquets ont tendance à être plus volumineux ici, big is beautiful. Les prix commencent à $85 pour un bouquet de «table de nuit» (le terme est suffisamment explicite, dit Olivier en souriant) pouvant aller jusqu’à $1500 pour certains arrangements.
Les aventures d’Olivier Guigni commencent à Brignoles dans le Var (là où Angelina Jolie est sur le point de donner naissance à ses jumeaux). Enfant, Olivier avait déjà la main verte, on lui disait alors qu il serait fleuriste. «Je n’aimais pas le mot « fleuriste » : comme « coiffeur », ça ne sonnait pas bien pour moi». On lui disait aussi qu’il serait mannequin. Avec ses traits fins, son nez aquilin, ses yeux clairs, il aurait certainement pu faire carrière.
Le jeune homme indécis monte à Paris et trouve un travail au marché Saint-Pierre sur la butte Montmartre. C’est les années 70, la mode est aux tissus en poil de bête sur les sièges des voitures. Il vend ce tissu au mètre et déteste son travail. Il se décide enfin à travailler les fleurs mais échoue au rayon funéraire à faire les bouquets de deuil, dans le sous-sol d’un fleuriste.
A cette époque, il s’entoure déjà d’artistes et l’actrice Micheline Dax, l’une de ses amies, repère une petite annonce dans le Figaro pour la boutique Maxim’s Fleurs, rue Royale. «Je suis arrivé pour l’entretien avec mon costume Yves Saint Laurent acheté en soldes, dans le bureau de Pierre Cardin, Place Beauvau,” se souvient Olivier.
«- Savez-vous faire des bouquets ?, demande Pierre Cardin. Non.Que savez-vous faire ? Rien. C’est très honnête, vous commencez demain.»
Ce fut une révélation ; la boutique à l’origine dédiée aux fleurs du restaurant éponyme devient connue. Olivier crée un style : il remplace les fougères qui priment à l’époque par des feuilles exotiques.
Quelques années plus tard, Pierre Cardin l’envoie à New York pour une boutique Maxim’s Fleurs dans l’Upper East Side, également adjacente au restaurant Maxim’s, qui a fermé depuis.
Olivier ouvre sa première boutique en propre il y a 16 ans située dans l’Upper East Side, dans un townhouse avec cour. Il importe ses roses et fleurs exotiques d’Amérique du Sud, les pivoines de Californie, les tulipes, le muguet et les lys de France. Pour les branches et les fleurs sèches, il va dans le «flower district» sur la 27e rue entre la 6e et la 7e Avenue. Il est interdit d’importer cette dernière catégorie à cause des risques d’insectes. Ses fleurs favorites sont les Iris d’eau car cela lui rappelle les motifs sur les meubles Majorelle de Maxim’s.
A 48 ans, Olivier Guigni n’est pas prêt de s’arrêter. Il a récemment créé une bougie L’Olivier avec le jeune parfumeur à la mode Heeley et il prépare un beau livre qui aura des éléments d’autobiographies, révèle l’attachée de presse. Ce perfectionniste a une angoisse: le jour ou une composition ne plait pas au client. Tout doit être impeccable, comme son costume Yves Saint Laurent, le jour de son premier entretien avec Monsieur Cardin.
L’Olivier Downtown
213 W. 14e rue, près de la 7e Avenue ; 212-255-2828
L’Olivier Uptown
19 East 76e rue, près de la 5e Avenue ; 212-774-7676
Photos Stéphanie Benedicto
All about Yves
L’éditorialiste du New York Times a profité du dernier vendredi de ce mois d’anniversaire de mai 68 pour publier un article intitulé “L’année qui a changé le monde”.
Sans mai 1968, il aurait été impensable qu’un président tel que Nicolas Sarkozy, trois fois marié, d’origines étrangères et notamment juives soit élu, affirme-t-il. Dans les “évènements”, André Malraux a vu la mort de Dieu; “C’est certainement au Dieu gaulois prude et provincial, qui aurait tenu Sarko à distance du pouvoir, que l’on a coupé la tête en mai.”
Dans la même veine, aux Etats-Unis, quarante ans après, Barack Obama représente la première sérieuse possibilité de voir un afro-américain accéder à la maison Blanche ajoute le journaliste. À suivre.
Mais ce n’est pas tout d’être élu…
“Comment Sarkozy a-t-il échoué?” interroge Guy Sorman dans le Wall Street Journal.
Selon l’éditorialiste, «sa vie privée n’est pas le problème», l’écueil est ailleurs. Si la surmédiatisation de ses amours a pu choquer certains électeurs, «la nouvelle Madame Sarkozy est aussi discrète qu‘élégante». Les candidats américains prennent note de comment devenir impopulaire: il joue sur tous les tableaux, proclame le tout et son contraire. «Sarkozy abandonne le courage de l’action pour prend le chemin du consensus». «L’incapacité à choisir du président révèle une personnalité post-moderne détachée de toutes convictions idéologiques».
Un peu comme Barack Obama, il nie la survivance de la division droite gauche comme s’il ne restait que les partisans du changement et ceux du statu quo. Mais quel changement? s’interroge l’éditorialiste. Pragmatisme «à la Sarkozy» comme consensus «à la Sarkozy» ne sont pas la recette du changement mais plutôt de «l’ambiguïté et de l’imprévisibilité»: «La France est dotée d’un capitaine de vaisseau sans boussole» conclut-il caustique.
La France qui sort juste d’une introspection d’un mois à l’occasion des 40 ans de mai 68 se replonge dans le passé avec la mort de son «Roi Soleil de la mode» écrit l’International Herald Tribune.
Les éloges pleuvent
En ces temps de «fast fashion», usa Today se montre nostalgique, YSL n’a plus sa place.
Il était «sans aucun doute le plus grand couturier» des années 50 aux années 2000 déclare Valerie Steele, directrice du Fashion Institute of Technology de New York. «Yves Saint Laurent a élevé la mode en une forme de mode de vie contemporaine». L’héritage de l’icône de la haute couture s’est étendu des célèbres podiums français à nos bureaux, écrit le Chicago Tribune.
Bien qu’il fut à l’origine de nombres de controverses, Yves Saint Laurent «croyait plus en l’évolution qu’en la révolution» commente le New York Times. Alors que l’époque tolère à peine les femmes qui osent porter des pantalons, en 1966, il lance son fameux “Smoking” au féminin. Le San Francisco Chronicle rappelle la controverse que l’audace du créateur français a suscitée. Alors que Nan Kempner se voit refuser l’entrée du Plaza Hotel, elle enlève son pantalon signé YSL, transformant ainsi de son blazer en mini-jupe. «Ses créations étaient à la fois androgyne et chic, drôle et raffiné, exact et pourtant espiègle». Rien n’a redire.
Au travail, les femmes en tailleur-pantalon pouvaient enfin concurrencer les hommes. Son seul regret, de ne pas avoir inventé les blue-jeans. Sans lui comment aurions-nous perçu l’aisance autoritaire d’une Hillary Clinton? interroge le Washington Post.
Le Los Angeles Times se souvient, sa première boutique aux Etats-Unis ouvre à New York, sur Madison Avenue en 1968. «L’inauguration fait la une de tous les magazines de mode, le culte du célèbre designer était né sur le sol américain». En 1983, le Metropolitan Museum of Art de New York lui consacre une exposition, la première jamais organisée en l’honneur d’un créateur vivant.
De l'influence au "conseil stratégique"
Nicholas Dungan était président de la French American Foundation (FAF) depuis 2005. Créée en 1976, en même temps que sa soeur jumelle française, l’organisation a pour but de “renforcer la relation franco-américaine”. Un domaine dans lequel Nicholas Dungan voit aussi un business: il quitte la fondation pour créer un cabinet de conseil, “French-American Partners LLC”, voué au “positionnement stratégique”.
Avant la FAF, Dungan avait déjà mené une carrière résolument transtlantique, entre Paris, Londres et New York, comme banquier d’affaires, notamment chez Merrill Lynch et Société Générale. Il revient au business en espérant “conseiller PDG, gouvernants, et dirigeants de grandes organisations”. “Mais il ne s’agit pas de lobbying au sens américains du terme où des entreprises paient pour que vous fassiez passer telle ou telle loi au Congrès. Je veux intervenir plus en amont, définir les stratégies, à la fois peindre la {“big picture” et en même temps proposer des solutions concrètes pour faire avancer cette stratégie”.}
Nicholas Dungan, qui restera basé à New York, envisage d’ouvrir des bureaux à Washington, Paris et peut-être Bruxelles et devrait “vraissemblablement” se lancer avec un ou plusieurs associés et déjà, prédit-il, quelques clients dans son portefeuille.
Sophie Theallet, la bohème luxe
«Sophie Théallet apporte une touche de lumière parisienne à New York», annonce le Vogue américain dans son numéro de juin. Drapés élégants, lignes féminines, caftans légers, soie délicate, la nouvelle ligne au style bohême de Sophie Théallet est d’un raffinement, qui a certainement quelque chose de parisien.
Il faut dire que cette native des Hautes Pyrénées (Bagnères-de-Bigorre), s’est formée l’œil à bonne école. Après le Studio Berçot à Paris, Sophie Théallet commence sa carrière comme assistante de Jean Paul Gaultier. De ces années auprès de son mentor, elle raconte : «Il arrivait avec ses dessins et l’on se mettait au travail. J’ai appris ce que c’est de travailler dans la mode : un travail de titan, c’est comme rentrer dans les ordres.»
Elle rejoint ensuite un autre maître, le créateur tunisien Azeddine Alaia. «Tandis que chez Jean Paul Gaultier, j’ai appris à monter une collection, jouer avec les couleurs et aller jusqu’au bout de ses idées; chez Alaia, j’ai appris la rigueur et le tombé du vêtement», dit-elle.
Vient ensuite le chapitre New York. Avec le maquilleur français François Nars, elle lance la ligne Motu Tané, dont les imprimés sont inspirés de Tahiti. Cette expérience la prépare à la création d’une ligne à son nom, avec des financements en propre et le soutien de son mari Steven, un Québécois aux grands yeux bleus.
Elle achète beaucoup de ses tissus dans les antennes new yorkaises de maisons françaises. «Il n’y a rien de tel que les soieries lyonnaises.» Les pièces sont toutes fabriquées dans le Fashion District. Ses robes, entre 1500 et 4000 dollars, sont aujourd’hui en vente chez Barneys, le temple des créateurs sur Madison Avenue et dans une quinzaine de boutiques de luxe dans le pays. En Septembre, elle présentera sa collection «pre-spring 2009» dans le penthouse de The Hotel on Rivington. «Le milieu de la mode est très différent en France et aux Etats-Unis. Ici, les designers sont très spécialisés : il y a des créateurs de robes, de chapeaux, etc. En France, on apprend à tout faire; un créateur a une vision globale.»
Cette inconditionnelle de New York adore travailler ici. Son appartement atelier est niché dans une rue calme et verdoyante de Brooklyn Heights. «Même si je travaille beaucoup, je me sens en vacances à New York. Dans le quartier, j’ai parfois l’impression de me retrouver dans les rues de Biarritz, quand j’avais huit ans. C’est magique pour moi», dit-elle. Ce jour-là, les seuls bruits que l’on entend sont le vent dans les feuilles des arbres et les pas de Léon, son fils de deux ans qui se réveille tout juste de sa sieste. Changement radical avec l’époque où elle vivait au Chelsea Hotel avec Steven (ils louaient l’appartement de la femme de David Bowie). L’hôtel mythique était en plein revival et leurs voisins de l’époque étaient les stars de la scène rock et punk.
Sophie Théallet n’a rien d’une fashionista. Elle porte ce jour-là une blouse mexicaine (achetée aux puces), un cardigan noir et un jeans. Seule excentricité, une grosse chaîne en or achetée dans le quartier mexicain à Brooklyn. «J’adore les chaîne de rappeur», s’exclame-t-elle. Sur elle, on comprend qu’il s’agit plus d’un talisman pour la bonne fortune qu’un accessoire de mode.
Qui aimerait-elle habiller ? Carla Bruni «Elle est intelligente, fine. Je l’apprécie beaucoup», dit-elle. Quand on a travaillé dans le milieu de la mode à Paris dans les années 1990, on connaît évidemment Carla. Il s’agit de cette même époque où Sophie Théallet a décidé de rentrer dans les ordres.
Credits photos: Leda & St.Jacques
M83 éternel ado
L’aventure a commencé il y quelques années à Antibes, dans la chambre d’un adolescent passionné de musique, Anthony Gonzalez. Aujourd’hui, à seulement vingt-quatre ans, “l’adulescent” compte déjà quatre albums à son actif, dont deux en solo. Le groupe M83, désormais réduit à sa seule personne, reçoit la faveur des critiques, surtout aux États-Unis et en Angleterre où M83 est plus populaire qu’en France. Son son électronique emprunte autant au dream pop alternatif de My Bloody Valentine qu’au post-rock de Mogwai et aux expérimentations de Sonic Youth.
“Saturdays=Youth”, son cinquième album sorti en début d’année, est un retour aux années 1980, particulièrement prolifique en terme de musique. Un hommage à une époque qui «avait une ouverture d’esprit que je n’ai plus ressentie ensuite» explique Anthony. Chez M83, le passé est omniprésent. Nostalie des 80’s mais aussi nostalgie de son adolescence, époque naïve et heureuse qui façonna l’adulte qu’il devrait être. Le samedi, jour de sortie des ados, celui qu’on attend toute la semaine inspire le titre d’un album et d’un artiste résolument “teenager”.
Ecouter ici
Le 3 juin à 20h au Music Hall of Williamsburg, 66 N 6th Street et le 4 juin À 20h au Bowery Ballroom, 6 Delancey Street.
La traduction, parent pauvre de l'édition américaine
Trouver un auteur français contemporain à New York peut relever du parcours du combattant. La traduction est un travail laborieux et qui plus est en perdition sur le nouveau continent : la part de marché de la traduction avoisine les 3% aux Etats-Unis.
C’est pourquoi l’association French-American Foundation tient à cette remise de récompenses : «Le prix de traduction littéraire s’inscrit dans notre mission de promotion du dialogue intellectuel et culturel entre la France et les Etats-Unis, explique Emma Archer, directrice de la fondation. Il s’agit pour nous d’apporter une aide financière aux traducteurs et d’encourager les éditeurs qui soutiennent des projets parfois risqués !» Le prix offrirait une certaine visibilité aux oeuvres traduites: «la traduction dans une langue dominante comme l’anglais permet à ces livres d’accéder à un marché potentiellement énorme et d’être éventuellement traduit vers d’autres langues,» explique la directrice.
Un travail solitaire
Cette année, deux femmes ont remporté la mise : Linda Asher, pour la traduction de The Curtain (Le Rideau, un essai de Milan Kundera), et Linda Coverdale, pour Ravel (Jean Eschenoz). Le Rideau est le 6ème livre de Milan Kundera que traduit Linda Asher: «il faut du temps pour ce travail, et il faut par dessus tout être proche de l’auteur afin de vraiment retranscrire le message qu’il a voulu passer. Il m’arrive parfois de trouver un si joli jeu de mot que Milan change son texte! C’est un réel honneur pour l’oeuvre de recevoir ce prix.» Pour sa collègue Linda Coverdale, le prix représente la validation de son travail. «La traduction est un travail solitaire et silencieu. Si tous ces gens présents ont lu et apprécié l’oeuvre, alors j’ai bien respecté l’auteur.» Pour ces deux traductrices, peu importe la part de marché, il n’est pas question de s’arrêter. Elles ont d’ailleurs déjà de nombreuses oeuvres en attente.
Le bout du monde à 30 mn de Manhattan
La plage de Sandy Hook se trouve au sud de Staten Island dans le parc national Gateway National Recreation Area. On y accède par ferry depuis Manhattan. Une fois sur place, on rejoint les plages à pied ou en navette (3 mns), mais le vélo est le meilleur moyen de découvrir la péninsule. Une piste cyclable de 5km a été terminée cet automne. De plus, cela vous permettra de vous rendre à Highlands, une petite ville côtière, haut lieu de contrebande durant la Prohibition. La ville a aujourd’hui retrouvé son calme et offre une pléiade de restaurants de fruits de mer et de bars sympas. Trop fatigué pour pédaler en sens inverse? Highlands est elle aussi déservie par un ferry qui vous ramènera à Manhattan.
Sandy Hook est doté du plus vieux phare des Etats-Unis encore en activité(1764). Il est possible de le visiter, le week-end de midi à 16h30.
La plage de Sandy Hook n’est desservie que le week-end. Dans la semaine, il faut prendre le ferry SeaStreak jusqu’à Highlands, puis marcher ou pédaler.
Départ de Wall Street, Pier 11 ou de East 35th street. Traversée 30 à 45 mns. Service tout l’été jusqu’au 30 septembre.
Info ici
Tarifs: 32 dollars pour les adultes; 17 de 5 à 12 ans et 3 dollars pour chaque vélo.
Location de vélo, info ici
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