Avec le temps qui passe et après plusieurs déménagements, une grande partie des archives ont disparu, mais certaines se souviennent encore… Octobre 1939, la guerre vient d’éclater. Six Françaises mariées à des Américains, vétérans de la Grande Guerre, se mobilisent pour venir en aide aux victimes de guerre et créent le “Committee of French-American Wives”. L’association est rapidement reconnue par le “War Relief Board” du président Roosevelt et autorisée à envoyer de l’aide humanitaire en France. Les orphelins de guerre des “Berceaux de Rouen”, fondé par Seymore Houghton, un philanthrope américain, sont les premiers à bénéficier de ce soutien transatlantique. Avec l’aide des Quakers et de la Croix Rouge Americaine, des centaines de colis contenant vêtements, couvertures, nourriture seront ainsi acheminés en France.
En 1944, le “Committee of French-American Wives” est récompensé par le gouvernement américain pour son effort de guerre et sa fondatrice et présidente de 1939 à 1955, Madame Leonard B. Smith recevra plus tard la médaille de la Reconnaissance française et la Légion d’honneur. Si l’association change de nom en 1988 et devient la “French-American Aid for Children” (FAAFC), elle conserve sa particularité de n’être composée que de femmes.
Banquières, femmes au foyer, secrétaires ou juristes, toutes sont bénévoles et concourent à leur manière au bon fonctionnement et à l’efficacité de l’organisation. Huguette Hersch, une ancienne présidente, raconte que la FAAFC peut également compter sur de «vigoureuses vieilles dames» comme Molly, la fidèle trésorière de 80 ans. Les frais administratifs ainsi que la location d’un petit bureau à Manhattan sont assurés par les cotisations des quelques 100 membres féminins, afin que la totalité des recettes puissent être reversée aux organisations partenaires.
Chaque année, et ce depuis plusieurs décennies, la FAAFC aide six organisations. Trois en France et trois à New York, sans compter le financement, sous conditions, d’autres projets ponctuels. En 2007, en partenariat avec “la Chaîne de l’Espoir”, une association spécialisée dans les soins chirurgicaux pédiatriques, la FAAFC a financé l’envoi de médecins français et américains à Dakar.
Le budget annuel de l’association varie de 350 000$ à 500 000$. La FAAFC peut se prévaloir de «grands amis fidèles» tels qu’Air France, American Airlines, Cartier, Chanel ou Hermès, donateurs acquis à sa cause depuis des décennies. Mais depuis 1942, la majeure partie des fonds sont récoltés à l’occasion du bal de charité annuel, “le Bal des Berceaux”, en souvenir de l’orphelinat de Rouen. Cette année, le désormais fameux bal des débutantes accueillera, vendredi 2 mai au Plaza Hotel, le fondateur de “La Chaîne de l’Espoir”, le Professeur Alain Deloche comme invité d’honneur ainsi que quelques 350 convives.
Soixante-neuf ans après, l’aventure continue. Les enfants d’abord!
Site officiel French American Aid for Children
Soixante-neuf ans de berceaux
! Viva Cinco de Mayo !
Venez célébrer autour d’une margarita le Cinco de Mayo, fête nationale du Mexique qui commémore la victoire des forces mexicaines sur les forces françaises lors de la Bataille de Puebla en 1862.
La sélection French Morning :
– Piramide, 499 5th Avenue – Brooklyn. Tel: 718 499 0002
A l’occasion du Cinco de Mayo, le restaurant Piramide met les petits plats dans les grands. Lundi: Happy hour de 16h à 20h et l’animation sera faite par une troupe de danseurs et de chanteurs mexicains. L’endroit est plutôt grand et question décoration, c’est comme si vous êtiez au Mexique. (Menu, ici)
– El Rey Del Taco Truck, 33-01 30th Avenue, Astoria
Comme le nom du camion l’indique, vous ne pouvez pas passer devant sans goûter leurs fabuleux tacos. Les burritos et les quesadillas ont également fait la réputation de El Rey del Taco Truck. A noter: leurs petits prix: $2 les tacos, et le reste à $5.
– El Maguey Y La Tuna, 312 E Houston Street. Tel: 212 473-3744
Le restaurant vous invite à célébrer le Cinco de Mayo à partir du 1er mai. Prix spéciaux, concerts et cadeaux pour l’occasion. (Menu, ici)
– Dos Caminos, 475 W Broadway. Tel: 212 277-4300
Le chef du Dos Caminos reserve un menu spécial à ses clients pour le Cinco de Mayo: les tacos de chamorro sont à $12 et la ensalada de la calle à $9. Large sélection de bières mexicaines et de tequila. (Menu, ici)
– Benny’s Burritos, 93 Avenue A. Tel: 212 254 2054
Profitez de la terrasse autour d’une assiettes de tacos et de guacamole, en sirotant une frozen raspberry margarita! Un classique du restaurant: le burritos aux crevettes, $12, 95.
– Obivia, 201 Lafayette Street. Tel: 212 226 4904
Chez Obivia, le Cinco de Mayo commence dès vendredi. Les pichets de sangria et de margarita sont à $20. Divans confortables, tables basses et ambiance cozy, cet élégant lounge a tout pour vous plaire. (Menus, ici)
Le pays de la censure, des ch'tis et de l'euro fort
L’Europe et les Etats-Unis ont beau partager un grand nombre de valeurs, ces temps-ci, la liberté d’expression n’en fait pas partie. «”Dieu créa la femme”… pour être muette?» titre le Washington Times.
Brigitte Bardot, ancien «sex symbol» agée de 73 ans, vient d’être jugée pour la 4ème fois pour incitation à la haine raciale envers les musulmans. Bien que l’islam soit une religion et non une race souligne le journal conservateur américain.
Si la vision française prévalait aux Etats-Unis, les cours américaines seraient débordées. L’«American-style» liberté d’expression, consacrée par le 1er Amendement de la Constitution, se fait rare, même parmi le «select club» des démocraties occidentales. «C’est triste à dire, mais si l’ancienne Marianne souhaite lancer le débat sur le futur de son pays, elle devra le faire de l’autre côté de l’Atlantique». Pourtant la France se fait plus que jamais avocate des droits de l’Homme…
«Perdre la face ou perdre des contrats?». Le magazine Time pose sans détour les enjeux d’un possible boycott des Jeux Olympiques de Pékin. Après s’être opposée avec fracas à la guerre en Irak en 2003 voilà que l’hexagone se lève contre la Chine. La France ne se prendrait-elle pas pour le nouveau «Don Quichotte»? Un parallèle qui «flatte indéniablement l’ego français». Mais la réalité de la position de la France est bien plus complexe, tempère le journaliste qui parle de «schizophrénie française». Qui doit-on écouter? La secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme, Rama Yade et ses “conditions”? Un ministre des Affaires Etrangères plutôt discret? Un Président très peu clair? Ou bien un Maire de Paris faisant du Dalaï Lama et de l’activiste chinois, Hu Jia, récemment condamné à 3 ans et demi de prison, des citoyens d’honneur de la capitale? De quoi si perdre tout court.
Toujours côté politique étrangère, Newsweek donne la parole au député UMP Pierre Lellouche qui titre «Saying “Oui” to NATO».
La fin de 42 ans d’histoire diplomatique française et une possible révolution des relations transatlantiques. Pierre Lellouche salue la décision, ambitieuse et risquée du président français de renforcer le contingent en Afganistan et de réintégrer le commandement intégré de l’OTAN. Rien n’est gratuit. En retour, Nicolas Sarkozy espère bien amener Washington à lever son veto contre la politique de défense commune européenne tenue en échec depuis 1954. Le pari est osé, d’une part personne ne connait le nom ni les intentions du futur président américain et d’autre part, «fatigués des guerres passées», les pays européens «ont abandoné leurs rêves de pouvoir et préfèrent désormais leur rôle de commentateur en chef (et critique) des Etats-Unis».
Réponse après la présidence française de l’Union européenne, fin 2008.
Le Boston Globe rend compte d’une autre révolution: Le «très conservateur secteur du vin» est traversé par un air de modernisme. Pour garder sa place de leader mondial, la France s’adapte et bon nombre de viticulteurs troquent le traditionnel bouchon en liège pour le très pratique bouchon à vis. Au grand dam des consommateurs français.
Côté lecture, la sortie aux Etats-Unis chez Alfred A. Knopf de “Dawn Dusk or Night”, plus connu sous le titre “l’Aube, le soir ou la nuit”, livre-enquête de Yasmina Reza sur Nicolas Sarkozy.
«Tandis que beaucoup de Français considéraient leur nouveau président comme un jeune leader dynamique enclin à moderniser la France, Yasmina Reza le décrit tout autrement. Impétueux, irascible, sentimental, souvent de mauvais goût et immature». Un portrait qui selon le journaliste du New York Times «colle» parfaitement au personnage…
Le New York Times revient sur l’imprévisible succès de “Bienvenue chez les Ch’tis”. 19 millions d’entrées contre chute de popularité de Nicolas Sarkozy. Simple coincidence? L’engouement pour la vie de village dans une région «unglamorous» et «untrendy» serait-il une sorte de réponse à la «politique pro-capitaliste» et au «mode de vie tape-à-l’oeil» du président?
“Hein?!”. Non, le Nord n’est pas prêt de remplacer la Provence ou Paris comme vitrine de la France et jusqu’à présent, personne ne se rue pour s’y installer. «Le prochain best-seller de Peter Mayle ne s’intitulera pas “Une année dans le Pas de Calais”»… D’autant plus que la France, au Nord comme au Sud, devient hors de prix pour les Américains. La faute à l’euro. Dans le Washington Post, l’écrivain Diane Johnson se lamente
sur son sort et celui des pauvres expatriés américains de Paris obligés, comme elle de renoncer aux déjeuners dans les bistrots (200 dollars d’économisés assure-t-elle) ou aux voyages en business-class vers le Californie (7000 dollars).
Evidemment, la complainte a déclenché un déluge de commentaires moqueurs des lecteurs du Post qui, en vrac, lui reprochent d’être snob, “out of touch” avec les Américains préoccupés par la récession annoncée ou encore d’avoir quitté son pays pour la France et d’avoir le toupet de venir se plaindre. Sollicitée par le Post, Emmanuelle Richard, journaliste française installée à Washington, rappelle à la pauvre écrivain riche que, même payés en euros, les Européens gagnent moins que les Américains et que faire ses courses à Paris, même en dollars, coûte moins cher qu’aux Etats-Unis…
Nouvelle école maternelle midtown east
C’est dans une église que Claire Delaroche a trouvé… les précieux locaux pour mener à bien son projet. La First reform episcopal church de Manhattan (50ème entre 1ère et 2ème avenue) gérait une petite pré-school avec un succès mitigé. Claire, qui y mettait son fils, a alors proposé au recteur, un Canadien, de transformer l’établissement en maternelle française.
L’établissement a ouvert en janvier. Le matin est réservé à la Nursery chool (ou première année de maternelle), l’après-midi aux pre-K (4 et 5 ans). Après 3 heures, des “after schools” accueillent aussi des plus grands, de 1st ou 2nd grade.
L’environnement très international, la proximité des Nations Unies notamment, ont assuré le succès. “Les deux classes vont faire le plein pour la rentrée”, assure Claire, qui envisage d’ouvrir une deuxième classe de pre-K. “L’église a beaucoup de place disponible!”
Claire, diplomée d’école de commerce, devenue enseignante pour l’occasion, revendique un “enseignement très classique, à la française” et affiche des prix très raisonnables “notamment parce qu’avec l’église nous avons les locaux gratuitement”.
French School of New York: 317 East 50st street.
Tel: 646 573 6941; Email:.
Sous les pavés de 1968
Martha Carroll parle un français parfait, mais insiste pour qu’on la corrige si elle fait une faute de conjugaison. «J’ai appris le français à l’Alliance Française à Paris» confie-t-elle. Née au Texas, elle a suivi son mari, avocat international dans tous ses voyages et notamment à Paris en 1967. Martha est alors journaliste politique indépendante et photographe, une carrière qu’elle a poursuivi ensuite d’Angleterre au Japon et finalement à New York.
Avec son mari Speed, ils habitent à quelques pas de la Sorbonne lorsque les premières manifestations éclatent. Au début de mai 1968, Martha ne saisit pas la teneur des évènements. “Des gens disaient qu’on manifestait à Nanterre. Mais la faculté était connue pour ses étudiants très à gauche et surtout très violents. On a également parlé d’une manifestation à la Sorbonne. On ne savait pas trop ce qui se passait”. Pourtant, une vingtaine de jours plus tard, Martha prend conscience que “la France ne sera plus jamais la même”, comme elle l’écrit dans un article pour The Village Voice paru le 23 mai 1968.
Durant tout le mois de mai, Martha descend seule dans les rues, armée de ses appareils photos: étudiants, ouvriers, CRS, jeteurs de pavé, barricades, tout y passe. “Si les flics m’avaient prise, ils m’auraient exclue. Je n’avais ni le brassard fourni par le gouvernement ni l’accréditation qui pouvait m’apparenter à la “Presse” aux yeux de la police, raconte la journaliste. Je ne pouvais pas passer de leur côté. Les policiers n’aiment pas les albums photos de leur travail“. Martha s’est donc fondue avec les manifestants mais aussi avec les casseurs solitaires. «Je ne savais pas si les gens qui lançaient des pavés étaient des étudiants ou non». Martha n’a manifesté qu’une fois aux côtés des étudiants: «lorsque Daniel Cohn Bendit a été exclu du pays».
Au fil des jours, Martha a vu la violence augmenter dans les rues de Paris: voitures brûlées, violence des mots et des slogans, de plus en plus de gens blessés. «Un week end, mon mari s’est risqué dehors avec son appareil photo. Il n’a pas couru assez vite. Conclusion: deux côtes cassées». Martha s’étonne encore elle-même d’être parvenue à échapper aux CRS. «Deux gros appareils photos, ce n’est pas très pratique pour courir. Il fallait presque un 6e sens pour sentir la police arriver».
Et puis un jour, tout s’arrête. “J’ai immédiatement senti que quelque chose s’était passé. C’était fini”.
D’après Martha, les jeunes Français n’ont pas été aussi écoutés que leurs pairs en Allemagne ou au Japon. Il lui a semblé également que “les Français ont aimé manifester, comme le gouvernement à aimer leur répondre“. «Quand on voit les évènements avec un œil étranger, on ne partage pas les mêmes sentiments que les autres». D’ailleurs, aujourd’hui, Martha n’éprouve “aucune nostalgie» et s’amuse de voir les Français si attachés à cette époque. «C’était tellement grandiose, tellement passionnant qu’ils avaient l’impression de faire la révolution. Ils utilisaient même l’expression: l’an I. Pour moi, ce n’était le début de rien du tout».
Jusqu’au 1er mai, Martha Carroll expose ses photos de mai 68 à la FIAF. (lire ici)
Zadig et Voltaire in New York
Fashionistas, à vos agendas! Zadig et Voltaire débarque à New York.
Lorsque Thierry Gillier ouvre sa première boutique sous le nom de Zadig en 1996, il est loin d’imaginer que la marque deviendra l’une des références du style bobo. Officiellement, Zadig & Voltaire, spécialisée dans la maille, voit le jour en 1998 à l’époque où Thierry rencontre Amélie. Pour elle qui se destinait à faire Sciences Po, ce sera finalement la mode. Avec Amélie, la marque trouve son style, à la fois féminin et rebelle. Ce sont d’ailleurs des petites touches rock’n roll: messages brodés, aigles cloutés, têtes de morts, qui feront tout le succès de Zadig & Voltaire.
Sans aucune publicité, la marque accède au rang de valeur sûre de la mode branchée. Son secret: des ambassadrices telles que Audrey Tautou, Charlotte Gainsbourg, Emma de Caunes, Marion Cotillard, Vanessa Paradis, qui incarnent à merveille l’esprit bohème chic de Zadig & Voltaire. Côté prix, la marque se situe plutôt dans le haut de gamme (300€ le pull cachemire, 130€ le tee-shirt…), des matières de qualité (100% cachemire, soie lavée, satin) constituant son meilleur atout.
Aujourd’hui si le couple Gillier n’est plus, la marque continue d’avancer à grands pas. En pleine expansion, Zadig & Voltaire a récemment inauguré sa 21e boutique à Paris. Elle vient aussi d’ouvrir un second magasin à Londres où deux autres sont attendus, prépare le premier de trois à Dubaï, et prévoit sept boutiques à Hong Kong. Sur la zone Amérique, la marque est présente à Los Angeles depuis 2005. Quant à New York, “c’est un des projets pour 2009“, confie Juliette Boudre de chez Zadig & Voltaire à Paris.
En attendant, venez découvrir la collection Printemps-Eté lors d’une vente privée exceptionnelle qui aura lieu les 28, 29 et 30 avril.
Rendez-vous au 26 E 63rd Street appt 12B.
RSVP au 310 358 9616 ou [email protected]
Carla, Sarko: Opération séduction
Maintenant que Tony Blair n’est plus là, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se disputent la place de leader européen préféré de Bush. Malheureusement pour l’Allemagne, le Washington Post estime que le gouvernement Sarkozy aurait été plus délicat sur la question du réchauffement climatique. “Dans la loterie pour être le favori de Bush, Sarkozy remportera-t-il une invitation à Camp David ou à Crawford, dans le Texas ?”
Newsweek a noté certains changements dans la façon de gouverner de Nicolas Sarkozy, qui a fini par comprendre que «les véritables actions parlent plus que les paires de lunettes de soleil». L’hebdomadaire juge néanmoins bon de lui rappeler qu’un lifting du visage n’est malheureusement pas suffisant pour ranimer sa côte de popularité.
Au delà de Sarkozy, c’est encore son couple qui fait le plus parler de lui. Sur la question du boycott de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Pékin, le Huffington Post s’interroge : “ne pas avoir (lors de la cérémonie) Carla Bruni et Nicolas Sarkozy réduirait certainement le côté glamour, mais peut-être que le glamour n’a pas sa place dans les débats actuels”.
Le «syndrome Sarkozy» s’étend. Comme le constate le New York Post, Vladimir Poutine rejoint Nicolas Sarkozy sur un point: une femme plus jeune, c’est bien, si c’est un ancien mannequin c’est mieux. En effet, l’ex président russe se remarierait avec une gymnaste (et ancien top modèle) russe agée de 24 ans. (Rumeurs qu’il a démenties en portant plainte contre le journal russe qui les a publiées).
Eternellement, on en revient à Carla Bruni dont le nom est sur toutes les lèvres depuis la vente de la fameuse photo. Le New York Observer, qui lui a consacré sa Une, ne tarit pas d’éloge sur la nouvelle Première Dame de France dont “même la cheville vous séduirait“.
Cela frôle même la jalousie: “Elle est aussi belle nue qu’habillée. Elle est restée jeune sans courir après la jeunesse; elle est restée sexy sans perdre sa dignité ou sa position de pouvoir. Et c’est ce que beaucoup de femmes, particulièrement les New Yorkaises, veulent. Bien sûr, ces dernières possèdent leur propre sens du glamour. Mais Mme Bruni, à 40 ans, a plus à nous offrir que la simple promesse du bon goût. Elle est à la fois sophistiquée et populaire, exhibitionniste et intellectuelle.”
L’auteur conclut: “L’Amérique aura-t-elle jamais une première dame qui dit “sexe” au lieu de “cheese” quand elle est prise en photo ? Cela semble peu probable. But we can dream, yes? Please Carla, come visit !”
Artistes sans papiers
La procédure pour obtenir votre visa fut longue et compliquée ? Si cela peut être une consolation, vous n’êtes pas les seuls. Les artistes ne sont pas mieux lotis en la matière. Le groupe français Fancy en sait quelque chose. Le groupe aurait dû se produire en Mars aux Etats-Unis pour une dizaine de dates, dont l’une au Madison Square Garden, en première partie du célèbre groupe éléctro Justice. L’un des membre du groupe Mohamed Yamani n’a pas obtenu son visa dans un premier temps. «Le groupe a dû annuler 10 dates, et n’a pu faire que les trois derniers concerts sur la côte Ouest” raconte Robert Singerman, responsable du Bureau Export de la Musique française à New York. La raison serait, selon la maison de disque, liée à une homonymie avec un terroriste, pourtant mort, nommé Abou Mohamed al-Yamani, rapporte Libé. “Beaucoup de gens au niveau des autorités françaises se sont impliqués pour débloquer le dossier», dit Robert Singerman.
Autre cas de refus récent, côté anglais cette fois : Amy Winehouse. La star de la pop anglaise a vu sa demande de visa initialement refusée, lorsqu’elle devait se rendre à la cérémonie des Grammy Awards 2008 à Los Angeles. Certains expliquent ce refus par sa réputation sulfureuse.
«Le principal problème [quand il s’agit des artistes] est le temps et l’argent», explique Jonathan Ginsburg, un avocat de l’immigration à Fairfax, en Virginie, du cabinet Fettmann, Tolchin & Majors. Mais la situation pourrait changer bientôt : la Chambre des Représentants a voté le 1er Avril un projet de loi pour accélérer les procédures d’autorisation de visa pour les artistes étrangers. Les organisations artistiques retiennent leur souffle et s’enthousiasment à l’idée de voir leurs problèmes (le temps, l’argent, la complexité) sinon résolus, du moins soulagés. «Si la loi passe, cela sera un immense bénéfice pour les organisations artistiques», explique Laura Aswad, directrice de la société Real Arts and Culture, qui travaille en collaboration avec l’Alliance Française et le Lincoln Center Festival.
Les frais de dossiers «réguliers» pour les visas des artistes s’élèvent à $320, mais bien souvent, il faut débourser $1000 en plus pour la procédure «premium». Il faut aussi payer les honoraires d’un avocat ou de la personne spécialisée en charge du dossier. «Prenons le cas d’une compagnie de danse : il faut payer les frais pour chaque danseur et chaque technicien. Les petites organisations artistiques n’ont pas les moyens de payer de telles sommes», explique Laura Aswad.
A cela s’ajoute la complexité pour les artistes «confidentiels», du moins ceux qui n’ont pas encore percé : «Les artistes doivent montrer qu’ils ont eu une couverture médiatique en anglais. Des articles de la presse française, traduits en anglais, ne suffisent pas. Cela ne marche que pour certains groupes qui ont déjà fait des concerts en Angleterre, et ont ainsi pu avoir des articles de presse britannique» dit Robert Singerman.
Une fois la demande déposée, le Ministère de la Sécurité Intérieure est sensé traiter le dossier dans les deux semaines qui suivent, mais cela n’est presque jamais le cas, expliquent les organisations artistiques. «Cela peut prendre entre un et six ou sept mois, sans même avoir l’assurance que le dossier sera approuvé», explique Laura Aswad. L’une des vertus de la procédure «premium» est d’ «expédier » (expedite) la candidature en moins de deux semaines, afin d’être fixé. Le projet de loi, qui s’applique seulement aux organisations artistiques à but non lucratif, étend le temps alloué au Ministère pour traiter le dossier de deux semaines à trente jours. S’il dépasse cette échéance, le Ministère devra dorénavant « expédier » la demande, sans faire payer les $1000 de service « premium ».
«Cela sera un soulagement pour les organisations artistiques, d’autant que l’approbation des Services de l’immigration n’est qu’une première étape», avertit Laura Aswad. «Il faut ensuite obtenir un rendez-vous auprès d’un Consulat».
Laura Aswad raconte un autre cas de refus : «Je me souviens de m’être occupé des visas pour les membres de la troupe d’une pièce de Peter Brook qui avait été jouée aux Bouffes du Nord. Ils devait venir aux Etats-Unis. L’un des acteurs français d’origine congolaise n’avait pas obtenu son visa. Il a été remplacé par un autre acteur de la pièce, qui a dû apprendre le rôle à la va-vite» explique-t-elle. Mais ces cas restent peu nombreux. «En général, les Français bénéficient d’un Service Consulaire américain en France très conciliant avec les artistes », dit Jonathan Ginsburg.
Les différentes catégories de visas pour les artistes :
Le visa 0 : pour les « personnes de renommée nationale ou internationale connues dans le monde des arts », dit le site du Consulat américain en France, en somme le visa des stars.
Le visa P : pour les artistes (les groupes, les compagnies) se produisant aux Etats-Unis dans le cadre d’échanges culturels
Le rêve américain aux poings
A 24 ans, Stéphane Malenou a déjà les réflexes du champion qu’il souhaite devenir : une bonne dose de confiance en soi, une belle tchatche et une grande ambition: être le meilleur. En ce lundi matin, il est souriant : le «Prédateur» vient de recevoir des mains de son manager, Damon de Berry, sa carte d’identité américaine de boxeur professionnel qui lui permettra de monter sur les rings américains.
Depuis mars, Stéphane Malenou s’entraîne tous les jours au célèbre Gleason’s Gym de Brooklyn. Dans cette salle de boxe mythique dont les rings, où l’on imagine encore Mohammed Ali s’entraîner, ont été immortalisés dans le «Raging Bull » (1980) de Martin Scorcese et le « Million Dollar Baby » (2004) de Clint Eastwood, Malenou se sent à l’aise. «Je suis venu à Gleason’s l’année dernière pour la première fois, se souvient-il. La salle était impressionnante. J’ai vu tous les rings, la qualité des boxeurs et je me suis dit ‘oufffffff’. C’est ici que ça se passe».
Né à Douala au Cameroun, Stéphane Malenou préférait, enfant, les gants de boxe aux crampons. «Au Cameroun, tout le monde joue au foot. Moi, je suis plus individuel» dit-il.
Il a 18 ans quand, de retour du Kazakhstan où il participait aux championnats du monde avec la sélection camerounaise, il profite d’une escale à Roissy pour commencer une aventure française qui durera six ans. Son premier combat : affronter les difficultés de la rue. Puis, il monte sur les rings du 14eme arrondissement de Paris, de Levallois-Perret et de Choisy-le-Roi en banlieue parisienne, obtient sa licence, et les premiers titres tombent. En 2003, il décroche la Coupe internationale des poids légers puis, en 2005, celle des poids welters.
Mais il en faut plus à Stéphane Malenou qui se voit déjà sacré champion du monde dans sa catégorie : «En arrivant en France, j’ai très vite compris que je n’étais pas dans le milieu de la boxe, se souvient-il. Je n’avais qu’une seule envie : partir le plus rapidement possible». La rencontre avec son manager actuel, Damon de Berry, ancien professionnel néo-zélandais, lui donne un ticket pour les Etats-Unis. «J’ai vu Damon plusieurs fois à Paris […] Il m’a dit : ‘Tu as beaucoup de potentiel. Je pense qu’on peut en faire quelque chose’, se souvient Malenou. Il m’a dit : ‘va à Gleason’s. Bruce Silverglade, le Directeur de Gleason’s, t’attend. Hector Rocha, entraîneur de plusieurs ex-champions du monde, t’attend.»
A Gleason’s, Malenou se sent «plus proche de la vérité». Aux Etats-Unis, «la Mecque de la Boxe», il obtient la reconnaissance que la France n’a pas su lui donner. «En France, on manque de managers et de promotion. Ca ne donne pas envie de pratiquer ce sport au plus haut niveau, explique-t-il. Ici, j’ai un manager qui s’occupe de moi. Il me paie les entraînements. Il s’occupe de mon alimentation […] J’ai vraiment l’impression d’être traité en professionnel […] Je n’ai qu’une seule envie maintenant, c’est de monter sur un ring ».
Un Gleason’s à Paris
C’est sur ce sentiment, qu’il pense répandu parmi les boxeurs français que veut tabler Damon de Berry, manager de Malenou chez Optimum Sports Agency, une agence de management sportif installée en France, en Angleterre et aux Etats-Unis, pour attirer d’autres jeunes professionnels de la boxe. Un ancien de Gleason’s lui-même, il souhaite ouvrir un Gleason’s Gym à Paris pour permettre à des boxeurs professionnels européens de venir travailler aux Etats-Unis : «Il y a un vrai besoin pour un centre de formation pour la boxe professionnelle à Paris, affirme-t-il. L’antenne parisienne de Gleason’s permettra d’attirer ces boxeurs […] et de favoriser, plus qu’aujourd’hui, leur insertion dans le marché américain ».
Pour sa part, Stéphane Malenou rêve déjà de voir son portrait accroché aux murs de Gleason’s, aux côtés de ceux des stars qui ont fait sa légende. Son premier combat est prévu pour le mois de juin. Quand on lui demande s’il souhaite un jour rentrer au Cameroun ou en France, Malenou répond : «Bien sûr. Ce sont mes pays». Avant d’ajouter aussitôt: «Mais pour l’instant, je suis à New York, C’est ici que la boxe se passe. Et je vais faire ce que j’ai à faire». Ses adversaires sont prévenus.
Nouvelle classe bilingue dans le Upper West
À l’initiative d’un petit groupe de parents et de l’association de l’Education française à New York (EFNY), la P.S. 84 crée une nouvelle classe bilingue français-anglais niveau Kindergarten. La première du genre dans le District 3. Ouverture prévue pour septembre 2008.
Le projet d’ouvrir une classe bilingue francais-anglais de 1st Grade est également à l’étude. Talcott Camp, new yorkaise, maman de deux petits garçons scolarisés à P.S. 84 se bat pour donner l’opportunité à ses enfants de devenir bilingues. Elle est optimiste. À suivre.
P.S.84, L’Ecole des Arts Lillian Weber se situe au 32 West sur la 92e rue entre Central Park West et Colombus avenue.
Inscriptions:
– Pour entrer en Kindergarten en septembre 2008, votre enfant doit être né entre le 1er janvier et le 31 décembre 2003.
– Pour s’inscrire dans le programme bilingue français/anglais, votre enfant doit d’abord être inscrit à P.S. 84.
– Pour les familles hors zone, vous devez vous inscrire à la loterie d’admission AVANT LE 25 AVRIL 2008.
Site officiel P.S 84
Pour plus d’information contacter la principale Robin Sundick au 212-799-2534 ou les parents à l’initiative du programme [email protected]
David Martinon à Los Angeles
Son patron l’avait traité d’imbécile à la télévision, le voilà consul. Une candidature à Neuilly transformée en pantalonnade, une enguelade publique et télévisée (sur CBS) par son patron et une amitié encombrante avec l’ex première dame: ça faisait beaucoup pour un seul homme. David Martinon avait donc été remercié, en même temps que son poste de porte-parole de la présidence supprimé, le 17 mars dernier. Depuis, le Ministère des Affaires étrangères, son corps d’origine, où il avait passé deux ans avant de rejoindre Nicolas Sarkozy comme conseiller diplomatique au Ministère de l’intérieur, s’activait pour le recaser. C’est finalement chose faite à Los Angeles.
Un décret, publié ce jeudi au Journal Officiel, nomme David Martinon Consul général de la ville californienne. A 36 ans (il en aura 37 le 13 mai), ce n’est pas un record mais tout de même un bel exploit qui fait grincer quelques dents au Quai d’Orsay. La nomination est toutefois mieux accueillie que l’autre solution, un moment envisagée, New York. Ce poste est nettement plus prestigieux et politiquement plus exposé. En choisissant les paillettes hollywoodiennes, Martinon et le Quai d’Orsay ont opté pour la sagesse. La transmission de pouvoirs avec l’actuel occupant du poste, Philippe Larieu, devrait se faire au cours de l’été.
Dollar après dollar, le long chemin de Brooklyn à Paris
Dès la porte d’entrée de l’International Arts Business School, le visiteur sait à quoi s’en tenir. Deux gardes armés, des caméras de surveillance et un portique de sécurité, «le premier installé dans une école publique à New York, il y a vingt ans», selon le principal Leonard Trerotola : le ton est donné. Une scène quotidienne pour les 413 élèves de ce lycée public défavorisé de East Flatbush, dans l’Est de Brooklyn.
Avec 60% d’élèves issus de familles vivant en dessous le seuil fédéral de pauvreté, le International Arts Business School (IABS) accueille depuis 2003, à l’emplacement de la George Wingate High School, des ados de Brooklyn, du Queens et de Manhattan. «Vous ne pouvez pas imaginer tout ce que j’ai vu ici depuis mon arrivée, raconte Trerotola. Un meurtre, des viols, des bagarres… Il faut toujours être à l’écoute».
Pourtant, le lycée s’est progressivement fait un nom dans l’enseignement des Arts et des Langues à New York. En effet, lorsqu’il a pris les commandes de l’IABS en avril 2004, Leonard Trerotola a lancé de nouveaux programmes artistiques et linguistiques, calqués sur ceux d’établissements plus importants. «A mon arrivée, l’espagnol était enseigné par un assistant social à temps partiel et le français n’était pas enseigné du tout», se rappelle-t-il. «A la demande des élèves, nous avons ouvert de nouveaux cours de langue. J’ai recruté deux professeurs d’espagnol et un professeur de français à temps plein», indique le principal devant ses étagères débordant de dictionnaires de français, allemand, espagnol, arabe et même de japonais.
Aujourd’hui, le lycée consacre 162 000 dollars à l’enseignement des langues, soit «le triple de ce que consacrerait un établissement de notre taille», assure Trerotola, qui réfléchit à créer, en plus des cours existants d’italien, de français, d’espagnol et allemand, un cours de japonais. «Aller à la rencontre d’autres cultures est un très bel outil pédagogique. Nous voulons l’intégrer à l’esprit de notre école».
« BIENVENUE A LA CLASSE DE FRANÇAIS »
Après avoir été escorté dans un long couloir circulaire, le visiteur arrive à la salle 1-35. «Bienvenue à la classe de français», peut-on lire sur la porte de cette grande salle où un groupe de dix élèves est en train de déjeuner, sous les yeux du Petit Prince.
Ces élèves constituent le «Cercle français», un club qui se réunit chaque semaine depuis deux ans sous la direction –p– de Salima Smith, la professeure de français. Selon «Miss Smith», comme l’appellent ses élèves, le «Cercle français» est l’un des clubs les plus actifs du lycée : «Nous organisons des fêtes, des déjeuners, des loteries et des sorties dans des lieux francophones». Les élèves y lisent des livres, comme le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, et y pratiquent le français, dans la bonne humeur. «Le français, c’est difficile mais important. Avec Madame Smith, c’est très amusant», souligne Alex, 15 ans, dans un français parfait.
Arrivée en 2006 après avoir enseigné en Californie, Salima Smith dit être «tombée amoureuse» de ces lycéens qui, selon elle, apprennent le français pour échapper à leur quotidien. «Tout le monde autour de moi apprend l’espagnol, remarque Alicia, 16 ans. J’ai choisi d’apprendre le français car je voulais être exposée à quelque chose de nouveau». Latiya, 16 ans, renchérit : «J’ai envie d’explorer différents endroits de Paris et voir comment les autres vivent […] Je veux découvrir le monde».
Mais pour ces élèves, le club de français, c’est aussi beaucoup plus. «Je suis un peu comme leur maman, sourit Salima. Souvent, les élèves viennent me voir pour se confier, Nous sommes une vraie famille où chacun a la liberté de parler et être celui qu’il veut être.»
LE GRAND VOYAGE
Depuis le début de l’année, Salima Smith voudrait offrir à ces enfants une expérience qui les changera à jamais. Après plusieurs voyages personnels en France, dont un séjour d’étude d’un an à Sciences po, elle souhaite à présent organiser un voyage à Paris pour les dix élèves de son club.
Près de la moitié du groupe n’est jamais sortie de New York. Aucun, sauf un, n’a mis les pieds en Europe faute de moyens. Ce n’est pourtant pas l’envie qui manque : pour sa part, Latoya, 16 ans, voudrait découvrir “les Champs-Élysées”, les autres “le Sacré Coeur”, “la Tour Eiffel” ou encore “le TGV”. Et bien sûr l’incontournable “Disneyland”. «Je leur ai montré des cahiers Clairefontaine et des stylos plumes. Et pendant deux semaines, ils voulaient tout savoir sur la France, et plus particulièrement sur les Monoprix, qui sont les supermarchés qui ressemblent le plus à nos Wal-Mart !», sourit Salima.
Mais le chemin jusqu’à la France reste long. En effet, selon le Board of Education américain, le financement de tels voyages, assimilés à des vacances, ne saurait être assuré par l’argent du contribuable et donc par le budget du lycée. Résultat : les fonds doivent être levés, dollar après dollar.
Depuis un an, le club se mobilise donc. Des déjeuners “français” avec coq-au-vin, purée et crêpes ont été organisés sur le campus du lycée. En décembre dernier, la vente de 400 cartes de Noël dans les rues de Soho a permis de lever 300 dollars. Et pendant l’été, les élèves iront jusqu’à laver des véhicules et organiser un marché aux puces aux abords du campus de l’IABS pour financer leur voyage.
Mais, lorsque Salima Smith fait l’addition, elle reste loin du compte. «Jusqu’à présent 3 000 dollars ont été levés mais il faudrait 2 000 dollars par élève, soit 20 000 au total», indique-t-elle. Et d’ajouter : «Je me suis adressée à McDonald’s et Apple. Sans succès. J’ai écrit un ‘{grant‘ (demande de bourse) qui n’a pas été accepté}». Une lettre envoyée aux parents d’élèves en novembre dernier pour solliciter leur aide est également restée sans réponse. «Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez d’argent dans le quartier. Donc le processus est long et difficile». Malgré tout Salima s’interdit de perdre espoir. «On espère être récompensés. Les élèves me forcent à être optimiste.»
(Pour les donations : les chèques doivent être faits à l’ordre de “International Arts Business School, FRENCH CLUB” et adressés à :
Salima Smith
International Arts Business School
600 Kingston Avenue
Brooklyn, NY11203)