Comme chaque année début mai, les ambassades du monde entier ouvrent gratuitement leurs portes sur deux week-ends. Le samedi 13 mai, de 10am à 4pm, 25 ambassades européennes contribueront au programme « EU Open House 2023 », quatre jours après la Journée de l’Europe, le 9 mai. Cette date marque la signature de la déclaration Schuman (le 9 mai 1950) qui a établi la Communauté européenne du charbon et de l’acier, prémices de l’Union européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Pour s’y retrouver, les ambassades ont créé une carte en ligne qui renseigne sur les adresses et les activités à découvrir. Les participants pourront ainsi entrer, sans billet ni réservation, dans ces hauts-lieux diplomatiques pour y découvrir des traditions culturelles liées à chaque pays ou y déguster des mets culinaires. Les ambassades de France et d’Allemagne organiseront ensemble cette journée unique, en donnant rendez-vous aux curieux à la Maison Française (4101 Reservoir Road) pour des dégustations autour des deux cultures. Des activités pour les enfants seront également prévues.
La semaine d’avant, le samedi 6 mai, une soixantaine d’ambassades feront partie de la journée « Around The WorldEmbassy Tours », de 10am à 4:30pm. Il est possible de visiter plusieurs ambassades au cours de la même journée, car beaucoup d’entre elles sont situées à proximité du métro Dupont Circle et Van Ness. Plus d’informations sur les ambassades participantes ici.
Relancée par Renault il y a une dizaine d’années, la marque Alpine veut continuer de croître. Et cela passera par le marché américain. C’est en tout cas la volonté des dirigeants de la marque au losange, qui ont ciblé les États-Unis (mais aussi la Chine) pour augmenter les volumes de vente et distribuer à plus grande échelle les modèles de la gamme.
Un objectif que reconnaît Laurent Rossi, le directeur général de la marque : « On veut s’implanter aux États-Unis, ce qui créera l’essentiel du volume supplémentaire autour du modèle que nous lancerons en 2025, et du successeur de l’A110 », déclarait-il à l’hebdomadaire américain Automotive News en janvier dernier. Ces deux modèles seront électriques et appartiendront à la catégorie des SUV.
Dopé par la Formule 1
Alpine est une marque mythique, créée à Dieppe (Normandie) en 1955 par le pilote et concepteur de voitures Jean Rédélé, dont le terrain de jeu préféré – les Alpes – lui a inspiré le nom de sa marque. Certains modèles sont entrés dans l’histoire, comme l’A110, au look inimitable. Alpine est devenu célèbre pour avoir su allier esthétique moderne et performances élevées, autour de véhicules sportifs qui ont souvent brillé en rallye et maintenant en Formule 1.
Une présence dans le sport automobile roi qui est loin d’être anodine : « La Formule 1 est un bon moyen d’étudier la dynamique du marché de l’automobile, relevait encore Laurent Rossi. Par exemple, cette année, nous allons avoir trois courses aux États-Unis (NDLR : à Austin, Miami et Las Vegas). C’est un pays qui a montré beaucoup d’intérêt pour Alpine au cours des dernières années. Au lendemain de la victoire d’Esteban Ocon en Hongrie en 2021, la fréquentation du site Alpine a augmenté de 400 %. Cette fréquentation venait du monde entier mais le pays qui arrivait quatrième, c’était les États-Unis alors que nous ne sommes pas du tout implantés là-bas. »
Des indicateurs qui ont conforté les dirigeants de Renault, présent dans l’actionnariat depuis les années 70 et aujourd’hui propriétaire à 100% d’Alpine, dans leur choix de concentrer leurs efforts sur le marché américain. Nommer l’écurie F1 du nom d’Alpine a aussi fait beaucoup pour la notoriété internationale de la marque, préambule à un développement sur le terrain des ventes.
Renault sans Nissan
L’offensive d’Alpine aux États-Unis ne passera pas par Nissan, le partenaire de Renault, pourtant très bien implanté de ce côté-ci de l’Atlantique, même si ses ventes y ont lourdement chuté l’an dernier (-25%). Les deux entités partagent de nombreuses divergences stratégiques, brutalement mises en lumière lors de l’affaire Ghosn. Renault a donc décidé de faire cavalier seul pour le développement de sa branche sportive. Le constructeur français est en discussion avec AutoNation, le plus gros distributeur automobile des États-Unis, avec près de 250 points de ventes et un chiffre d’affaires de 12 milliards de dollars dans la vente de véhicules neufs en 2021. Cette entreprise cotée vend aussi bien des Ford, des Jeep et des Toyota que des Mercedes ou des Jaguar.
Alors qu’une première tentative de Renault n’avait pas été couronnée de succès dans les années 80, le développement d’Alpine aux États-Unis passera aussi par une adaptation de la marque aux spécificités du marché américain. Ses deux prochains SUV électriques, prévus pour 2025 et 2027, seront en effet conçus dès le départ pour répondre aux normes américaines sur les véhicules (système d’échappement, pare-chocs, dispositifs d’éclairage, etc.). Ces deux modèles devraient être produits par l’usine mère située à Dieppe.
Aude de Saint-Exupery n’est pas une French Boss comme une autre. Plus que les aspects financiers attachés à sa toute petite structure, le cheminement professionnel, qui a fait de cette artiste une entrepreneuse, est intéressant. Elle a créé sa société de coaching en développement personnel il y a cinq ans et propose aujourd’hui un service d’accompagnement vers un nouveau métier.
En utilisant l’Ennéagramme, un outil d’étude de la personnalité qu’elle a découvert il y a quelques années, elle aide les gens à découvrir un nouvel univers professionnel. Aude de Saint-Exupery a d’abord expérimenté son nouveau métier au Japon où elle vivait, avant de l’importer en Grande-Bretagne. Car cette femme n’a jamais cessé de voyager, dans de multiples pays, sur plusieurs continents. Et aujourd’hui, elle qui a passé beaucoup moins de temps en France – son pays – qu’ailleurs et qui exhibe sa fierté d’être avant tout nomade, elle a créé un métier qui est un formidable poste d’observation, sur la nature humaine en général, sur les perpétuels vents contraires auxquels nous tous sommes confrontés, mais aussi et peut-être surtout sur ce monde de l’expatriation auquel elle appartient, celui « des gens différents ».
Sa différence, elle la montre donc dans son éclectisme et dans sa façon d’être passée, toute sa vie, d’un job à un autre en utilisant les acquis du précédent. Nous n’avions jamais rencontré jusqu’alors une artiste peintre dont le coup de crayon permettait à d’autres de changer de métier tranquillement.
Fin du suspense pour tous ceux qui ont participé à la loterie de la carte verte DV-2024 l’automne dernier. Les résultats sont disponibles depuis le 6 mai. C’est à vous de vous rendre sur le site du Bureau des affaires consulaires du Département d’État, vous n’êtes pas averti par courrier, e-mail ou téléphone (tout message reçu vous annonçant votre sélection est frauduleux). Pour savoir si vous faites partie des heureux élus, il suffit d’entrer les informations demandées : le numéro de confirmation envoyé au moment de votre inscription, votre nom de famille et votre date de naissance.
Cette loterie concerne les candidatures qui ont été déposées en ligne entre les 5 octobre et 8 novembre 2022. Si, comme quelque 100.000 étrangers (sur des millions de candidats), vous découvrez que vous avez été sélectionné par le tirage informatique aléatoire, ne vous réjouissez pas trop vite car cela ne veut pas encore dire que vous allez recevoir la green card. Cela signifie que vous êtes éligible pour demander un Diversity Visa (DV), pour vous et pour les membres de votre famille qui remplissent les conditions requises.
Il faut ensuite que les dossiers tirés au sort soient traités par l’administration américaine et ce, avant le 30 septembre, date de la fin de l’année fiscale. Les dossiers ne sont pas tous examinés à temps. Ceux qui n’ont pas été vus sont alors abandonnés – avec la possibilité de retenter sa chance en octobre-novembre en postulant à nouveau.
Si votre dossier a été traité et accepté, vous devrez alors suivre les instructions – fournir des informations et documents avant de passer un entretien consulaire cet automne. Depuis près de 30 ans, jusqu’à 55.000 cartes vertes sont accordées chaque année par ce processus. Bonne chance !
New York se remet au pickleball. Ce sport, à mi-chemin entre tennis et badminton, a déjà séduit de nombreux adeptes et investi de nombreux lieux de la Grosse Pomme. Cette année, il passe à la vitesse supérieure en s’implantant à… Central Park.
Jusqu’au mois d’octobre, 14 courts situés en plein cœur du poumon vert de la ville, avec vue sur les buildings tout autour, sont en effet accessibles par réservation sur le site CityPickle. Ils offrent l’équivalent de 196 heures de temps de jeu chaque jour. Un beau business pour les organisateurs : les tarifs s’échelonnent de 80$/h (en dehors des heures de pointe) à 120$/h (heures de pointe). CityPickle proposera également des locations de raquettes (6 $ chacune), mais les joueurs sont invités à apporter les leurs.
L’avantage de réserver l’un de ces courts est d’être certain de pouvoir disposer d’une surface professionnelle, sans aucun défaut, présentant toutes les caractéristiques d’un terrain professionnel. Car oui, le pickleball est un sport pro et la MLP (Major League Pickleball), qui réunit 24 équipes, prévoit d’y organiser des rencontres durant l’été.
Un sport en pleine progression
« Les recherches montrent qu’au moins 5 millions de personnes jouent actuellement de façon régulière au pickleball, relève Anne Worcester, strategic advisor à la Major League Pickleball. Mais si on regarde les requêtes dans les barres de recherches sur internet, on peut estimer plutôt ce chiffre à 8 millions. Si on table sur une augmentation de 30% de joueurs chaque année, il y aura 40 millions de joueurs d’ici 2030. Ce qui serait le double de n’importe quel autre sport aujourd’hui en Amérique. »
À New York, la pratique s’est d’abord développée de manière un peu anarchique, sur les terrains de basket, les parkings un peu à l’écart ou les zones de jeu. Sous l’impulsion de plusieurs acteurs, les aires spécialement pensées pour le pickleball se multiplient. Life Time, le plus grand propriétaire et exploitant de terrains de pickleball du pays à travers son réseau de country clubs sportifs de luxe, a notamment ouvert récemment ses premiers terrains de pickleball intérieurs permanents de Manhattan, situés à Life Time Sky (Midtown West, 605W 42nd St).
Lebron James investisseur
Le groupe entend surfer sur la popularité grandissante de ce sport qui réunit les générations. « C’est le sport le plus facile à apprendre, explique Anne Worcester. Le court est plus petit que pour le tennis, cela demande donc beaucoup plus de finesse et de toucher, et moins de puissance. C’est l’une des raisons pour lesquelles le pickleball attire des joueurs de tous âges et de tous niveaux : il est pratiquement impossible de jouer sur la puissance pour passer votre adversaire comme dans les autres sports de raquette. Tout est toucher, finesse et jeu stratégique. »
Une popularité qui a poussé des personnalités à investir financièrement dans ce sport, comme Lebron James et d’autres basketteurs. « Nos célébrités propriétaires ne sont pas que des noms, ils font partie de groupes stratégiques qui vont amener une certaine expertise dans notre sport », espère Anne Worcester, qui va accompagner le développement de la MLP via certaines nouveautés, notamment un système de promotion – relégation unique dans les sports professionnels américains.
Quand on pousse les portes du Gilder Center, on n’a pas l’impression de pénétrer dans un musée. Avec ses murs et balcons de béton aux formes arrondies, constellés de trous qui laissent entrevoir des morceaux d’expositions, la nouvelle aile de l’American Museum of Natural History (AMNH) ressemble davantage à une grotte, la lumière naturelle en plus. C’est bien l’objectif. Les architectes se sont rendus dans l’ouest des États-Unis pour s’inspirer des canyons et des cavernes de la région et créer un décor qui invite à l’aventure et la curiosité.
Le résultat est réussi. Heureusement. Car le nouveau bâtiment, qui ouvrira ses portes au grand public le jeudi 4 mai, se faisait attendre. Annoncé en 2014, le projet d’un montant de 465 millions de dollars devait voir le jour il y a quatre ans. C’était sans compter sur la pandémie et des différends avec les riverains qui se sont réglés devant le juge.
Plus grand pour les sciences
Objectif du centre : permettre à l’institution de l’Upper West Side, la plus importante de ce genre aux États-Unis, de montrer une plus grande partie de son immense collection consacrée aux sciences (zoologie, géologie, paléontologie, archéologie…). « Nous avions de vrais besoins en terme d’espaces de stockage et de collections, mais aussi de capacités pour la recherche et l’éducation », confie l’ex-présidente de l’AMNH, Ellen Futter. Elle a supervisé la construction du RichardGilder Center for Science, Education and Innovation – nom complet -, pendant ses trente années à la tête du musée.
« Nous voulions aussi faire découvrir au grand public d’autres aspects des sciences en créant de nouvelles techniques d’exposition », poursuit l’ancienne patronne. Elle fait notamment référence à l’insectarium du rez-de-chaussée. L’espace fera certainement fureur auprès des petits et grands enfants. Les visiteurs pourront y observer le ballet d’inlassables fourmis transportant des morceaux de feuilles dans une grande fourmilière vitrée ou faire la connaissance d’un impressionnant scarabée rhinocéros dans son bocal. Au total, dix-huit types de bestioles vivantes, qu’on préfère voir dans un musée plutôt que dans son appartement, sont rassemblées.
Dans les étages supérieurs, des trésors variés (squelettes, fossiles, roches, coquillages, animaux empaillées, cartes…), issus des collections du l’AMNH, sont également visibles avec l’achat du ticket d’entrée. Il faudra en revanche débourser un supplément pour pénétrer dans le vivarium qui renferme un millier de papillons dans des conditions tropicales. C’est assurément le clou de la visite. Cet espace, ouvert toute l’année au deuxième étage, permet à chacun de se balader au milieu de ces beautés ailées. Quatre-vingts espèces différentes, provenant du monde entier, vous y attendent. Il y a même une vitrine qui permet d’observer des chrysalides – et pourquoi pas de voir émerger une créature multicolore. Gare à ne pas repartir avec un papillon accroché aux vêtements. On vous demandera de vérifier vos habits dans un sas équipé de miroirs avant de filer.
Enfin, le nouveau bâtiment ne serait pas complet sans une salle dédiée à l’immersion : c’est ce qui vous attend au troisième étage à Invisible Worlds, un grand espace qui propose une exploration de différents types d’écosystèmes à travers une projection à 360 degrés. L’expérience de douze minutes nous emmène à la découverte de notre ADN, de la forêt amazonienne, de l’océan et du cerveau. L’accès n’est pas compris dans le ticket d’entrée.
Bonne nouvelle, les habitués de l’AMNH ne trouveront pas au Gilder les culs-de-sac qui font la (mauvaise) réputation du musée, connu pour être un vrai labyrinthe. En effet, la nouvelle aile possède de nombreux accès aux autres bâtiments du campus de l’AMNH pour fluidifier la circulation. Après les fourmis, allez donc dire « bonjour » aux dinosaures et aux planètes.
Le salon en ligne “Retour en France”, organisé par French Morning Media Group et sponsorisé par la société Investissement Locatif, est de retour en 2023 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation -le retour au pays après une expatriation.
Pendant 3 jours, 5 conférences vous seront proposées pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France.
Au programme notamment, une session dédiée à l’investissement immobilier en France. En effet, le retour après une expatriation peut être le moment idéal pour se lancer dans un projet immobilier.
Mickael Zonta d’Investissement Locatif et Jeevanthy Nivert de Société 2 Courtage nous ont parlé des bonnes pratiques pour préparer son investissement à distance, des écueils à éviter, mais également du budget et du financement.
L’édition 2023 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif, leader pour le conseil en investissement locatif en France.
Caroline Faucher-Winter, figure incontournable de la French Tech New York, va raconter ses 20 ans de vie aux États-Unis lors d’une interview organisée par la communauté de femmes She for S.H.E (Sharing Helping Empowering) le jeudi 4 mai prochain à la Maison de l’Occitanie.
Communicante hors pair et activiste de la tech, Caroline Faucher-Winter est arrivée aux États-Unis il y a près de vingt ans et a passé quelques années à Washington pour la Banque Centrale Européenne, avant de déménager à New York. Elle a travaillé dans les relations publiques pendant près de dix ans avant de s’investir dans l’écosystème de la French Tech New York dès 2018. Depuis, elle a participé activement à l’essor de la tech française, et en a été nommée co-présidente en 2022. Caroline Faucher-Winter a développé sa carrière autour des start-up et de l’innovation, d’abord dans l’ombre puis en direct en jouant le rôle de relais et de connexion auprès des entrepreneurs, des fonds VC et des pouvoirs publics. Elle anime aussi le Galion Project, think tank des entrepreneurs innovants.
Véritable touche-à-tout, Caroline Faucher-Winter se nourrit des contacts avec les autres et s’engage aussi pour la diversité et l’inclusion, notamment à travers le programme French Tech NY en partenariat avec les Déterminés, visant à aider les entrepreneurs des quartiers difficiles à s’installer aux US.
Interviewée par la journaliste Anne-Laure Mondoulet – que les lecteurs de French Morning connaissent -, Caroline Faucher-Winter présentera son parcours et sa vie de femme et maman de trois enfants à New York, et l’essor sans précédent de l’écosystème French Tech. Un secteur qui reste encore très inégalitaire, d’où l’importance d’adresser le problème de la sous-représentation des femmes chez les entrepreneurs, comme dans les levées de fonds.
Cet événement est réservé aux femmes, mais ouvert aux non membres de la communauté She for S.H.E. Des boissons et amuse-bouches seront servis. Places assises limitées.
C’est le genre d’event VIP dont raffole New York. L’effervescence autour d’une nouveauté très attendue, des célébrités –l’actrice « Wonder Woman » Gal Gadot et les mannequins thaïlandais Win et néo-zélandaise Georgia Fowler, des influenceuses aux lèvres fluo, la papesse de la mode Anna Wintour et ses incontournables lunettes de soleil Chanel, des journalistes et… du luxe. Partout, à tous les étages. L’inauguration officielle de Tiffany sur 5th Avenue ce mercredi matin 26 avril, deux jours avant l’ouverture au public, était bien l’évènement à ne pas rater ce printemps. Surtout pour le nouveau propriétaire des lieux, le groupe LVMH, depuis son rachat de la marque américaine iconique en 2021 pour un peu moins de 16 milliards de dollars.
Après trois ans de travaux, c’est une véritable renaissance pour Tiffany, immortalisée par l’adaptation à l’écran du roman de Truman Capote, Breakfast at Tiffany’s et son héroïne Audrey Hepburn. Situé en face de Louis Vuitton sur la 57th et de Bulgari sur la 5th Avenue -autant de marques dans le giron de LVMH-, le bâtiment entier a été rénové. Seules la façade et l’horloge portée par son Atlas de bronze, au dessus de l’entrée principale, sont restées intactes. Dix floors (neuf étages en plus du rez-de-chaussée) entièrement repensés, notamment par l’architecte Peter Marino.
« Notre intention était de protéger l’héritage de 186 ans de Tiffany, a rappelé en anglais Alexandre Arnault, le troisième des cinq enfants de Bernard Arnault, Vice-président exécutif chargé des produits et de la communication, entre les vitrines scintillantes du rez-de-chaussée. Pour autant, nous pensons que notre devoir est de surprendre et de propulser la marque dans le XXIe siècle » ajoutait-il face au tableau Equals Pi de Jean-Michel Basquiat, au bleu similaire à celui de Tiffany – robin’s-egg-blue – star de la campagne publicitaire « About Love » avec Beyoncé et Jay-Z.À ses cotés, le PDG de Tiffany, Anthony Ledru, avouait que la rénovation avait pris « un peu plus de temps que prévu » mais que le résultat « dépassait largement nos rêves les plus fous ». Pas question de parler du coût des travaux, certainement plusieurs centaines de millions de dollars mais « moins d’un milliard » avançait récemment Anthony Ledru au média financier Bloomberg.
« Nous sommes ravis que LVMH ait pris Tiffany sous son aile et l’ait transformée en quelque chose d’incroyable, estimait pour sa part Anna Wintour, étonnamment accessible mais un brin agacée de ne pas avoir encore pu visiter les étages. Avez-vous vu ce diamant amazing ? » pointant vaguement vers le fond du magasin. Car des diamants, il en était évidemment question, des bleus du Mozambique à l’incolore 106 carats du Botswana – l’un des plus onéreux au monde.
Ce n’est qu’une fois le ruban coupé par Gal Gadot, ambassadrice de la marque, face aux photographes agglutinés sur le trottoir de la 5th Avenue, que les invités triés sur le volet ont eu droit au tour complet.Le troisième étage est consacré aux alliances et les bagues de fiançailles, le quatrième à l’or et aux diamants d’exception, le cinquième à l’argenterie – c’est là que l’on peut trouver des objets plus abordables – et le sixième à l’art de la maison, « l’un de mes étages préférés » nous confiait Alexandre Arnault.
C’est aussi l’étage du Blue Box Café. « Un endroit très gai et créatif… une vraie boîte à bijoux », estimait tout sourire le maître des lieux, Daniel Boulud, chaussé de Nike aux couleurs de Tiffany, sous un plafond de petites boîtes bleues suspendues. Le chef français, qui concoctait déjà les pâtisseries de l’ancien restaurant, est désormais seul à bord, préparant notamment les « Breakfast at Tiffany » (68$) et « Tea at Tiffany » (98$) mais aussi les menus personnalisés lors des réceptions nettement plus sélectes aux 8e et 9e étages, ceux des salons privés ouverts sur la terrasse et sa vue à couper le souffle. Des espaces qui accueilleront en septembre une exposition d’art dont quelques pièces sont déjà installées dans le magasin – Vik Muniz, Damien Hirst, Richard Prince… une quarantaine en tout.
LVMH compte sur son nouveau joyau pour booster ses ventes aux États-Unis. Le flagship de la 5th Avenue représentait 10% des ventes mondiales de Tiffany avant sa fermeture en 2019 et devrait rester le point de vente le plus important de la marque. « J’adore tout le concept, tout semble si beau », résumait l’influenceuse malaisienne Jane Chuck, alors que la star allemande des réseaux sociaux Caroline Daur – 4,2 millions d’abonnés sur Instagram – posait dans l’escalier ondulant en miroirs, pièce maîtresse du bâtiment inspirée des créations d’Elsa Peretti. Pour reprendre le slogan lancé juste après la reprise de la marque par LVMH, not your mother’s Tiffany.
Le salon en ligne “Retour en France”, organisé par French Morning Media Group et sponsorisé par la société Investissement Locatif, est de retour en 2023 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation -le retour au pays après une expatriation.
Pendant 3 jours, 5 conférences vous seront proposées pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France.
Au programme notamment, une session dédiée au calcul de la retraite au retour d’une expatriation aux États-Unis.
Cette session était la quatrième webconférence du salon, elle a eu lieu le 10 mai 2023.
Philippe Plantadi de Novelvy Retraite et Alexandre Quantin d’USAFrance Financials ont notamment abordé les sujets suivant :
– Présentation des règles d’obtention, de calcul des retraites françaises et de quelques retraites étrangères
– L’impact des conventions de sécurité sociale
– Les options qui s’offrent aux assurés (affiliation volontaire aux régimes français, le rachat de trimestres, le cumul emploi-retraite)
– Les précautions à prendre au moment du retour en France
L’édition 2023 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif, leader pour le conseil en investissement locatif en France.
La 8ème édition des French American Business Awards (FABA) se déroulera le jeudi 1er juin au Palace Hotel de San Francisco. Organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF), cette remise de prix récompense les entreprises et les personnes dont le parcours et la performance ont été exemplaires en 2022. Deux cent cinquante convives y sont attendus.
Invité spécial de cette soirée, Sébastien Deguy se verra remettre un Technical Achievement Award pour ses contributions techniques dans le domaine de la 3D. Fondateur d’Allegorithmic, racheté en 2019 par Adobe, cet Auvergnat d’origine est désormais Vice-Président en charge de la 3D et du Metaverse chez le géant de l’informatique. Le logiciel Substance qu’il a créé a été utilisé par les plus grands jeux vidéo et par nombre de films. Le 24 février dernier, Sébastien Deguy a reçu un Oscar scientifique et technique pour les contributions du logiciel Substance au cinéma.
Les femmes inaugurent de nouvelles catégories
Les nommés des FABA sont rigoureusement sélectionnés puis regroupés en différentes catégories : « Pendant plusieurs semaines, on conduit une recherche approfondie sur les entreprises et les personnes qui ont fait l’actualité, soit parce qu’elles ont levé des fonds, ou ont fait preuve de beaucoup d’innovation, explique Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF. Cette recherche nous permet d’établir une liste assez longue que l’on affine, avant de placer les nommés dans différentes catégories. Pour cette raison, les catégories sont amenées à changer d’une année à l’autre. »
Ainsi, les entreprises du domaine de la mobilité n’ont pas de catégorie dédiée cette année, mais on les retrouve dans d’autres catégories, comme les levées de fonds par exemple, aux côtés d’entreprises d’un secteur différent. La catégorie « Wine Industry » a fait place à la « Wine Personality of the Year », dans laquelle on compte trois femmes dans les cinq nommés.
« Nous relançons aussi la catégorie ‘Women in leadership”, qui a déjà existé dans le passé, et qui s’inscrit dans la continuité du lancement d’un nouveau comité de la FACCSF en mars dernier pour favoriser les échanges et soutenir les carrières des leader femmes. » Les responsabilités des nommées ne sont pas des moindres : Elisa de Martel est CFO chez Waymo, Rebecca Malkin Chocron au SFMOMA, Magali Mathieu est co-fondatrice d’AtlasGo, Marjorie Janiewicz est Chief Revenue Officier chez Foursquare, et Marylène Delbourg-Delphis, qui a été la CEO de nombreuses start-up de la région.
La liste des nommés
Les start-up seront également de retour sur le devant de la scène. Un concours de la start-up de l’année s’est d’ailleurs déroulé le 11 avril dernier, et les lauréats du prix du public et de celui d’un jury de dirigeants d’entreprise et d’investisseurs seront dévoilés lors de la soirée de remise des FABA. « Nous n’avions pas pu faire ce concours l’année passée », regrette Anne-Emmanuelle de Boysson. « Les frontières venaient à peine de rouvrir, peu de start-up avaient vraiment émergé pendant la pandémie… C’est leur grand retour cette année ! »
A côté de ces catégories nouvelles ou , on retrouve les classiques « Tech under $50M in revenue or funding », « Tech over $50M in revenue or funding », « Sustainability » ou encore « Food Industry ».
Voici la liste complète des nommés par catégorie :
Tech under $50M in revenue or funding
– BetterManager
– Crossing Minds
– Madkudu
– Vectice
Tech over $50M in revenue or funding
– Checkr
– Front
– Leia Inc.
– UpGrade
Women in leadership
– Elisa de Martel – Waymo
– Magali Mathieu – AtlasGo
– Marjorie Janiewicz – Foursquare
– Marylene Delbourg-Delphis
– Rebecca Malkin Chocron – SF MOMA
Healthcare Lifesciences
– Atara Biotherapeutics
– DNA Script
– Renegade.bio
Lorsque Karine rencontre sa future femme Marie-Laure, celle-ci rêve de repartir en Asie là où elle a grandit. Sauf qu’après un an passé à Singapour, entre le visa de travail de Karine qui traîne et un climat politique plutôt incertain pour les couples homosexuels, Karine et Marie-Laure décident de quitter le pays. C’est finalement à Chicago qu’on les retrouve quelques mois plus tard, il y a tout juste 10 ans. La Windy City marque le début de leur aventure américaine, et quelle aventure !
Partie avec un visa domestic partner (ne nécessitant pas d’être marié pour suivre son conjoint), Karine revit, dans ce nouvel épisode de French Expat, le jour où l’administration Obama a légalisé le mariage homosexuel, puis raconte son propre mariage en Californie et revient non sans émotion sur les difficultés qu’elle a rencontrées auprès de l’administration française locale pour faire reconnaître son mariage comme tel. Enfin, Karine évoque son envie de maternité et le parcours qu’elle et sa femme ont suivi pour devenir parents : entre les aberrations administratives comme la nécessité d’avoir un certificat provenant d’un médecin attestant que le couple essaie en vain de procréer depuis au moins un an, et les choix à faire pour sélectionner le donneur qui les aidera à concevoir leurs deux petites filles. Karine nous raconte tout avec recul et humour.
Le livre que recommande Karine pour parler de la conception des bébés au sein de familles homoparentales : Le mystère des graines à bébé (Serge Tisseron, éditions Albin Michel).
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
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