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“Retour en France”: le salon en ligne pour préparer votre retour d’expatriation en 2023

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Le salon en ligne “Retour en France” est de retour en 2023 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation, le retour au pays après une expatriation.

Pendant 3 jours, 5 conférences vous seront proposées pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France.

Au programme :

– La check list administrative : ce qu’il faut préparer avant de rentrer
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– Les écoles internationales en France et l’enseignement à distance
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– Patrimoine et fiscalité au retour des États-Unis
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– Calcul de la retraite au retour des États-Unis
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– Investir dans l’immobilier en France : conseils de professionnels pour faire le bon choix
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Du 9 au 11 mai 2023
[Je m’inscris gratuitement]

L’édition 2023 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif, leader pour le conseil en investissement locatif en France.


Dink, Yolo, Awol, bobo… D’où viennent ces acronymes américains?

Qui n’a pas déjà rencontré quelqu’un Awol, c’est-à-dire « manquer à l’appel », ou avoir été victime du Fomo, Fear of Missing Out en voyant ces meilleurs potes à la plage sans nous. En ouvrant le Washington Post, un chroniqueur parle d’un député Dino (Democrat In Name Only), Rino (Republican In Name Only) ou encore Pino (Progressist In Name Only). French Morning a tenté de comprendre d’où venaient ces acronymes employés pour décrire l’idée qui se cache derrière ces quelques lettres.

Jeux de mots

« Les acronymes sont assez récents, explique Dave Wilton, auteur de Word Myths: Debunking Linguistic Urban Legends (Oxford University Press, 2004). Ils sont apparus autour des années 1920, après la Première guerre mondiale, car ils viennent principalement du jargon militaire, comme par exemple, Awol (Absent without official leave) ». 

En un siècle, les Américains sont devenus les champions des acronymes bien tournés. Ils sont parfois drôles, jouant sur les mots et les sens. « Nombreux acronymes sont des jeux de mots, intelligents et comiques », souligne l’expert, prenant l’exemple de Dink – très proche d’un autre mot anglais – qui veut dire Dual Income No Kids, c’est-à-dire deux salaires sans enfant. L’expression a tellement plu au forum populaire que de nombreuses alternatives sont nées : « Dinky, Dual Income, No Kids Yet », « Gink, Green Inclinations, No Kids », « Dinkwadacs, Dual Income, No Kids, With Dogs and Cats ».

Bien que le langage militaire soit à l’origine de ces acronymes, on doit beaucoup d’expressions au gouvernement américain. « Le recensement a de nombreuses catégories qui sont souvent résumées par des acronymes », explique David Wilton. D’ailleurs, ne vous fiez pas à l’impression que les courtes formulations utilisées pour écrire des textos sont une nouveauté dans la langue de Shakespeare. « OMG est apparu dans les années 1970, tout comme Nimby (Not in my Backyard) », rappelle-t-il. 

Le terme français « bobo » est américain

En France, le terme « bobo » est aussi célèbre que la Tour Eiffel. Pourtant, cette abréviation a été inventée par un New-Yorkais. C’est l’un des termes les plus célèbres de David Brooks, auteur de Bobo in Paradise. La forme abrégée des mots bourgeois et bohème est utilisé par l’écrivain pour décrire les successeurs des Yuppies des années 1990. 

Dans son livre, l’auteur explique que les bobos se sentent coupables de « l’ère de la cupidité » des années 1980, et préfèrent donc dépenser de manière extravagante pour les cuisines, les douches et autres installations communes de la vie quotidienne. Ils « se sentent » proches de la classe ouvrière et achètent souvent des produits fabriqués aux États-Unis plutôt que des importations moins chères.

L’acronyme préféré de notre expert ? Yolo (You Only Live Once/Tu ne vis qu’une fois), apparu dans les années 2000.  « Je l’aime bien parce que ça résume très bien une attitude », conclu-t-il. 

20e édition du French Market annuel de Georgetown

Le marché français annuel de Georgetown fête ses 20 ans du vendredi 28 au dimanche 30 avril. Ce French Market avait été créé en s’inspirant des marchés en plein air français. L’événement est devenu une tradition à DC, dans le quartier de Book Hill (entre Wisconsin Avenue et O Street). Il réunit près de 35 boutiques locales, des antiquaires, des restaurants, des salons de beauté et des galeries d’art le vendredi et le samedi de 10am à 5pm, et le dimanche de 12pm à 5pm.

Les restaurants du quartier proposeront des plats à emporter pour pique-niquer sur place, une large sélection de vins français et des pâtisseries, des croissants et des macarons de la boulangerie française Patisserie Poupon. La Gallery Article 15, qui expose des artistes congolais, fera également partie des exposants.

Le samedi et le dimanche, une scène musicale, des échassiers itinérants, un monocycliste, des ventes de fleurs ou encore des livres éphémères sont programmés pour divertir les visiteurs. La Georgetown Neighborhood Library organisera, à 3pm, des lectures de contes en français dans sa bibliothèque.

11 auteurs francophones à la librairie Bonjour Books DC

Pour célébrer la littérature, la ville de Kensington, dans le Maryland, organise une journée autour du livre le dimanche 23 avril. La librairie française Bonjour Books DC a donc décidé de réunir 11 auteurs de la région de Washington DC qui ont publié en français ou qui aborde le thème de la francophonie ou de la France.

De 11am à 4pm, on y retrouvera Sonia Dridi, qui a écrit la première biographie de Joe Biden en français, mais aussi Gary Zuercher, Lilianne Milgrom, Nana Howton, Olga Waters, Pierre Messali, Gregory Wood, Pauline Mouhanna Karroum, Jean-Jacques de St Antoine ainsi que Diane Adoumado. L’auteur de La Saint Tous Là, Tangi Colombel, sera également présent.

Le Kensington Day of the Book est un festival en plein air, parfait pour une journée en famille, qui se déroule près de Howard Avenue, au cœur du quartier historique de Kensington. Au menu : des conférenciers invités spécialement pour l’événement, des lectures de poésie, des présentations de livres de recettes, des activités pour enfants.

Los Angeles en 5 musées insolites

On compterait près d’une centaine de musées à Los Angeles. Si le LACMA, le MoMA, The Broad ou le Getty Center figurent parmi les plus visités, la ville compte également quelques adresses aux collections ou partis-pris originaux, voire complètement insolites. French Morning a poussé les portes de 5 musées étonnants.

Le Museum of Jurassic Technology

Museum of Jurassic Technology à LA. © Alexis Chenu

Dans le quartier de Culver City, royaume de la tech où se concentrent les bureaux d’Apple TV, de Warner Media et d’HBO, ce musée hors d’âge concentre toutes les inventions les plus dingos du siècle. Des œuvres d’art à voir au microscope aux collections de porcelaines en passant par un projet de mobile home inspiré de l’arche de Noé jusqu’aux galeries de peintures des chiens ayant voyagé dans l’espace et celle consacrée aux radiographies de fleurs, tout est ici magique et loufoque à la fois. Le passage final sur le toit-terrasse, pour déguster un thé à la menthe au milieu de musiciens spécialistes de la scie musicale, vaut son pesant d’or. À noter que les photos et vidéos sont interdites à l’intérieur du musée. Museum of Jurassic Technology, 9341 Venice Boulevard. Ouvert du mardi au vendredi de 2pm à 8pm, le samedi et dimanche de 12pm à 6pm.

The Bunny Museum

The Bunny Museum à LA, un musée entièrement consacré au lapin sous toutes ses formes.

Situé à l’Est de Pasadena, dans la ville d’Altadena, ce musée dédié au lapin, est l’œuvre – et l’obsession – du couple Steve Lubanski et Candace Frazee dont les surnoms échangés « Honey Buny » à leur rencontre, leur donnèrent l’envie de collectionner. Ouvert en 1998, leur Bunny Museum compile plus de 45.000 bibelots, dont 2000 antiquités réunissant bijoux et amulettes à la gloire de l’animal, et aussi des horloges, masques, bijoux, vêtements, et une collection d’œufs originaux issus de l’événement annuel de la Maison Blanche, le White House Easter Egg roll. Soit une centaine de catégories d’objets collectionnées aux quatre coins des États-Unis, incluant des peintures, des publicités et films à l’effigie du lapin. The Bunny Museum, 2605 Lake Avenue, Altadena. Ouvert de 12pm à 6pm, le dimanche jusqu’à 5pm.

Le Wende Museum

Le Wende Museum à Los Angeles
Le Wende Museum à Los Angeles.

Installé depuis 2017 dans un bâtiment de béton d’après-guerre de Culver City, le Wende Museum se positionne comme musée et centre d’archives de la Guerre Froide, soit la période suivant la Seconde guerre mondiale jusqu’à la chute du mur de Berlin, et marquée par les tensions géopolitiques entre le bloc américain et ses alliés et le bloc de l’Est dominé par l’Union Soviétique. Le musée compte plus de 100.000 pièces de collection, des objets de propagande, des bustes de Lénine vandalisés, des articles de la vie quotidienne au temps du Mur de Berlin, d’autres dédiés à la conquête de l’espace… Wende Museum, 10808 Culver Boulevard. Ouvert de 10am à 5pm, fermé du lundi au jeudi.

Les Watts Towers

Le musée à ciel ouvert des Watts Towers
Le musée à ciel ouvert des Watts Towers. © Alexis Chenu

Musée à ciel ouvert, les Watts Towers, qui rouvraient en novembre 2022, au Sud de Downtown LA, invitent à découvrir l’œuvre originale et spectaculaire de Simon Rodia, maçon d’origine italienne, qui consacra 30 années de sa vie à construire 9 tours en ciment et métal, décorées de fragments d’assiettes, céramiques et porcelaines colorées, de coquillages, morceaux de miroirs et de verre. Une œuvre d’art et de recyclage que l’on peut désormais visiter accompagné d’un guide. L’entrée du site impose la visite de l’exposition photo et vidéo racontant l’épopée de l’artiste et les différentes phases de rénovation et de sauvegarde de l’ouvrage. Watts Towers, 1727 East 7th Street. Ouvert les mercredi, jeudi et vendredi de 10am 12:30pm et de 13:30pm à 4pm.

Tom of Finland Foundation

Les jardins de la Tom of Finland Foundation
Les jardins de la Tom of Finland Foundation. © Alexis Chenu

À Echo Park, le siège de la Fondation Tom of Finland fait découvrir l’univers de l’artiste Touko Valio Laaksonen, dessinateur finlandais devenu, grâce à ses œuvres érotiques et pornographiques, l’une des icônes de la culture gay. Une maison où l’artiste vécu quelques années au début des années 80, et qu’il est possible de visiter, chaque pièce, du salon à la chambre à coucher, étant couverte des dessins et esquisses de l’artiste, et recelant tous les objets et accessoires de merchandising diffusés depuis. Soit des couvertures de lit à la gloire des héros en cuir et à moustache de Tom of Finland, des figurines miniatures et sex toys. L’endroit accueille toute l’année des artistes en résidence et compte une bibliothèque comptant plus d’un millier d’ouvrages traitant de la culture gay. Fondation Tom of Finland, 1421 Laveta Terrace, Echo Park. Sur rendez-vous.

À découvrir les musées loufoques, insolites, voire coquins dans d’autres villes :

L’Ami Pierre, la nouvelle enseigne Midtown de «french fast good»

À deux pas du Radio City Music Hall, en plein cœur du quartier des affaires de Midtown, une enseigne à la typographie fantaisiste est devenue le nouveau QG des gourmets pressés. Bienvenue chez L’Ami Pierre, un lieu où « casse-daller » français qui revendique son ambition en lettres capitales dorées : FRENCH FAST GOOD. Quésaco ?

Pierre-Antoine Raberin et son ami et associé, le chef Eric Ripert. @PaulQuitoriano

« L’idée c’était de proposer à la clientèle du quartier une offre rapide à manger mais d’excellente qualité. Évidemment, on a surfé sur le concept typique américain du fast-food pour l’adapter en version française », explique Pierre-Antoine Raberin, ex-CEO de Ladurée USA et créateur de cet enseigne hybride entre café, boulangerie et snack premium. « On », c’est lui et son ami et associé, le chef multi-étoilé du restaurant gastronomique, Le Bernardin, Eric Ripert. Une caution qualité qui a élaboré toute la partie salée. Et notamment LA star du menu, l’emblème du casse-croûte hexagonal aka le « jambon-beurre ».  Sur ce dernier, le patron des lieux ne tarit pas d’éloges.

L’art du jambon-beurre

« Le jambon-beurre, c’est ma madeleine de Proust, raconte Pierre-Antoine Raberin. Je me vois encore à Saint-Germain-des-Près, sur une terrasse, attablée avec mon sandwich et un verre de rouge. Mais un bon sandwich jambon-beurre, ce n’est pas si facile d’en trouver surtout ici. Ça paraît simple mais, à réaliser, c’est un véritable exercice de précision. Le pain doit être croustillant et alvéolé, le beurre à température ambiante, ni trop froid sinon il ne s’étalerait pas correctement, ni trop fondu évidemment car la texture du gras doit être subtile, tartiné des deux côtés évidemment. Quant au jambon, il doit avoir une coupe assez fine optimale pour être disposé délicatement et pas tassé. Et nous ajoutons quelques tranches de gruyère suisse ». Sans parler de l’origine de chaque ingrédient. « Que du local ! » renchérit l’homme passionné.

Le jambon-beurre de l’Ami Pierre. @PaulQuitoriano

Rien de mieux en effet qu’un met simplissime pour éprouver la qualité d’une carte. À 11$ vendu seul ou 15$ en combo avec une soupe, le sandwich roi de la street-food remporte un franc succès parmi la clientèle pressée du quartier. Avocats, traders, grands patrons… Mais aussi quelques célébrités, Pierre-Antoine se targue de déplacer ici une clientèle haut de gamme et exigeante.

De l’ultra-frais toute la journée

Au menu à côté du sandwich star : un egg roll brioche dément à 7$, des croissants garnis salés à 7,50$, des feuilletés et quiches (classiques et végétariennes) mais aussi des salades à 12,50$ (Thaï, Champignons, Caesar ou Végétarienne). « Que de l’ultra-frais quasi fait à la demande tout au long de la journée dans nos cuisines », précise fièrement le maître des lieux. Le tout qu’on accompagnera volontiers d’un café « sourcé dans les meilleures plantations et qui change en fonction des saisons pour une qualité optimum. »

Côté sucré, en vitrine, une offre éclectique mais volontairement limitée où les classiques de la boulangerie frenchie (croissants, pains au chocolat, madeleines, chaussons aux pommes et autres viennoiseries) côtoient des desserts pâtissiers parfaitement calibrés (éclairs au chocolat, tartelettes dulce de leche, tartes au citron meringuées, macarons). Sur place, à emporter ou en commande sur le site, l’Ami Pierre saura à coup sûr vous régaler !

Comment booster sa start-up aux États-Unis: 2 entrepreneurs partagent leur expérience

Ils ont créé une start-up, se développent aux États-Unis et vous racontent les pièges à éviter, comment ils ont réalisé leurs levées de fonds et se sont adaptés au marché américain. Guillaume Bouvard, co-fondateur, COO & CMO d’Extend Enterprises Inc et Paul Aubert, President & co-fondateur de Bemyvan, vous donnent rendez-vous, avec l’avocat Hervé Linder, Partner chez ERNST & LINDER LLC, pour un webinaire intitulé « Comment booster sa start-up aux États-Unis » le mercredi 19 avril à 12pm. Une heure de conversation en ligne organisée par le French-American Entrepreneurship Award (FAEA) en partenariat avec French Morning.

Le FAEA, dont les inscritptions pour la 14e édition sont ouvertes, est un concours annuel destiné aux entrepreneurs francophones aux États-Unis. Guillaume Bouvard et Paul Aubert sont tous les deux des lauréats de ce Prix, respectivement en 2018 et 2021. Le cabinet ERNST & LINDER LLC en est l’un des sponsors. Le FAEA donnera non seulement un coup de pouce financier aux gagnants (trois cette année, une nouveauté, jusqu’à présent deux jeunes entreprises étaient primées), mais les aidera aussi à accroître leur réseau et leur visibilité, ainsi qu’à naviguer dans l’écosystème américain. Les dossiers de candidatures sont à déposer avant le jeudi 4 mai à 11:59pm. Pour s’inscrire au Zoom (gratuit) et poser en direct vos questions : c’est ici.

Marie-Laure Ukeiwë, le multilinguisme comme vecteur de réussite

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Passage par la Nouvelle-Calédonie pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, avec la rencontre de Marie Laure Ukeiwë, une éducatrice engagée dans la sauvegarde et la valorisation de toutes les langues calédoniennes.

Direction la commune de Canala, dans la Province Nord, pour discuter de multililinguisme, d’interculturalité au sein des classes, de vivre ensemble et de réussite scolaire. Comme le rappelle Marie-Laure, le multilinguisme est une richesse – c’est un des vecteurs vers la réussite. Mais, dans le répertoire linguistique de la Nouvelle-Calédonie, qui comprend le français mais aussi de nombreuses langues kanak, mélanésiennes et autres langues de l’immigration, un fort déclin menace la continuité de ce riche écosystème. L’éducation bilingue a le pouvoir d’apporter des solutions concrètes quant au maintien de cette diversité linguistique, liée à la réussite des élèves et des familles vers une réduction des inégalités sociales.

Le podcast Révolution bilingue est proposé conjointement par French Morning et CALEC et présenté par Fabrice Jaumont.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/episode-38-marie-laure-ukeiwe-mixage-fin

 

Quelques idées pour réduire son budget santé aux États-Unis

Tous les mois, Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice du blog santé Ameriksanté, nous explique ce que l’on trouve en pharmacie aux États-Unis et le système de santé américain.

Être malade aux États-Unis n’est pas gratuit, cela peut même devenir vite très onéreux. Entre les montagnes de tests que les médecins adorent prescrire et les coûts cachés des frais médicaux, sans parler du prix de l’assurance santé, on peut rapidement se retrouver dans une situation financière difficile. Pourtant, que ce soit lors d’un accident ou pour une maladie chronique, il est possible de réduire un peu sa facture en jouant sur plusieurs tableaux, de la prévention au thérapeutique. D’un point de vue purement médical, on peut s’appuyer sur quelques leviers, du choix de l’assurance à celui des soins médicaux.

Assurance: prendre tous les avantages offerts

Savoir ce que comprend son assurance santé est important. En effet, votre assurance vous offre, dans de nombreux cas, des tests de prévention annuels plus ou moins gratuits. Ainsi prendre tous les avantages de son assurance vous permet de prévenir et pouvoir déceler tout changement dans votre santé avant que les symptômes ne surgissent. Jouer sur la prévention est clé dans la gestion de sa santé.

Certains tests sanguins sont bien pris en charge par votre assurance. Contrôler la valeur de sa glycémie à jeun devient important surtout quand on approche la cinquantaine aussi bien chez la femme que chez l’homme. Cela permet d’anticiper une augmentation du taux de sucre dans le sang qui a tendance à se faire au cours des ans, et de commencer à songer à des changements d’habitudes. Le taux de cholestérol, les enzymes hépatiques (ALP, ALT, AST), la créatinine, etc… et d’autres marqueurs sont regroupés sous le nom de Comprehensive Metabolic Panel (CMP) et peuvent être prescrits facilement. Certaines assurances prévoient même des tests systématiques et offrent des réductions à ceux qui prennent ces tests.

Les tests, tels la mammographie ou une coloscopie (colonoscopy en anglais), voire d’autres tests moins invasifs, sont pris en charge à partir d’un certain âge. De même, les visites chez le dentiste sont généralement prises en charge tous les 6 mois, ce qui permet de faire un screening, un détartrage et prévenir ou déceler tout problème. Cet entretien n’est pas à négliger pour garder une bonne dentition qui, on le sait, peut être à l’origine de certaines maladies.

Choisir entre hôpital et médecine de ville

Attention où vous allez. Cela va dépendre des endroits mais aussi de votre assurance, mais une consultation ou un examen à l’hôpital peut rapidement devenir un gouffre financier. Renseignez-vous avant de vous y rendre, dans la mesure du possible, car la réponse n’est pas toujours facile à obtenir. Une radio, ou une échographie, voire des séances de physical therapists peuvent varier du simple au triple. Votre assurance peut vous aider à chercher le prix pratiqué et possède souvent un annuaire d’adresses.

Bien sûr, dans certains cas, il vous faudra aussi sélectionner votre médecin en fonction du réseau de l’assurance pour qu’il soit in network et non, out.

Réduire le coût des médicaments

Si vous êtes sous prescription, que ce soit de façon ponctuelle ou au long court, on peut aussi réduire ses coûts directement et indirectement. En effet, on peut agir sur le coût du médicament mais aussi sur la façon préventive en anticipant les conséquences de la prise de ces médicaments.

  • Le prix du médicament n’est pas le même pour tout le monde et dépendra de votre assurance, mais aussi de la pharmacie où vous vous rendez. J’en ai déjà parlé dans un autre article, mais il existe un site, GoodRx, et même une application du même nom qui permet de comparer le prix des médicaments en fonction des pharmacies.
  • Avoir conscience des effets secondaires que peuvent entraîner ces médicaments, s’ils sont pris sur la durée, permet d’agir vite. Si ces effets surviennent, il faut en parler à son médecin pour qu’il ajuste la posologie ou le traitement. Pour cela, vous pouvez consulter le site : RxList.
  • Avoir aussi conscience qu’un médicament prescrit au long court peut entraîner des déficiences en vitamines et minéraux. En effet, le médicament en question peut agir à différents niveaux, en modifiant l’absorption, le métabolisme ou l’excrétion du nutriment en question, suscitant ainsi une carence. Pour anticiper cela, vous pouvez consulter le site Mytavin, pour voir quels nutriments sont impactés. Anticiper permet aussi de réduire les conséquences sur la santé qui peuvent se révéler coûteuses.

L’automédication en connaissance de cause

S’il n’est pas toujours nécessaire de se rendre chez un médecin pour un rhume – vous épargnant ainsi le coût d’une visite -, il est important de comprendre jusqu’où vous pouvez aller pour soigner ces petits maux du quotidien. Trouver le bon conseil pour vous aider à passer ce moment est important. Savoir aussi quand il faut consulter. Enfin, les médicaments trouvés dans les rayons des supermarchés restent des médicaments et ont donc potentiellement des contre-indications et des effets secondaires. Pour vous aider, des centaines de conseils sont regroupés sur l’Espace Santé de AmerikSanté.

Toujours en automédication, l’utilisation des médecines douces permet aussi de réduire la facture. Mais attention, toujours garder à l’esprit qu’il faut savoir quand consulter pour éviter l’aggravation d’une maladie, surtout chez le petit enfant où tout peut aller très vite.

Une alimentation saine…

On ne le dira jamais assez, la meilleure des préventions est une alimentation saine, riche en fruits et légumes, avec l’apport de protéines de qualité, et en se détournant de l’alimentation ultra transformée. De nombreuses études pointent vers les mêmes conclusions : l’alimentation standard américaine n’est pas bonne pour la santé. Avec 60% des adultes souffrant de maladies chroniques aux États-Unis, il est très important de se concentrer sur cet aspect-là. Ce qui compte réellement, c’est ce que vous mangez tous les jours et c’est cela qui fera la différence.

En matière d’alimentation, ce n’est pas les calories qui comptent (enfin un peu quand même !), c’est surtout la qualité des aliments que vous consommez. Plusieurs choses peuvent vous aider dans ce sens-là :

  • En évitant l’alimentation transformée, vous diminuez le sucre qui doit être votre ennemi n°1. Vous évitez aussi certains additifs qui interfèrent avec notre métabolisme, comme le High Fructose Corn Syrup, qui est un sucre déguisé et qui va intervenir de façon insidieuse sur notre santé.
  • Attention aussi aux sucres cachés dans les boissons, soda mais aussi café et thé.
  • En vous concentrant sur une alimentation de qualité, tels que des fruits et légumes de saison de préférence, vous augmentez votre apport en vitamines, minéraux et phyto-nutriments qui agissent à différents niveaux. Diversifiez aussi vos apports de fruits et légumes en vous basant sur les couleurs de l’arc-en-ciel.
  • Essayez aussi de privilégier une alimentation de qualité à travers des aliments que vous reconnaitrez grâce à leurs labels. En effet, certains labels sont reconnus et font vraiment appel à des normes strictes, d’autres proposent des allégations trompeuses pour le consommateurs. Par exemple, la meilleure viande sera celle qui est grass-feed, mais le meilleur standard pour les œufs n’est pas forcément cage-free, mais plutôt pasture raised car les poules auront accès à l’extérieur et seront nourries uniquement avec des grains et pas des farines animales par exemple.

…et rester actif

Enfin, à côté de l’alimentation, de nombreuses études montrent à quel point, la prévention passe aussi par l’activité physique. Quand on parle d’activité, on parle de bouger. Si vous n’avez pas l’habitude de faire vraiment du sport, une petite marche au moins 3 fois par semaine sera déjà un bon début, le but étant de bouger.

Alors, à vos baskets, une balade pour se rendre au farmer market du coin et ramener un panier plein de fruits et légumes de saison.

L’artisanat français fait son marché à Miami Beach

Un petit air de France va souffler sur Miami Beach. La French American Association of Crafts and Trades (FAACT), la première chambre de métiers et de l’artisanat ayant vu le jour en Floride, inaugure son tout premier French Market en plein air dimanche 23 avril à partir de 9am autour de la fontaine de Normandy Isles.

« On prend possession de nos terres », lâche dans un grand sourire Corinne Ouelhadj, la présidente de cet organisme sans but lucratif. L’entrepreneuse franco-américaine, qui dirige par ailleurs sa société Madeleine & Co spécialisée dans la confection de confitures et pâtes de fruits, fait référence à cette île artificielle de Miami Beach construite au milieu des années 1920 dans la baie de Biscayne par un certain Henri Levy tout droit débarqué de son Alsace natale. L’empreinte française reste d’ailleurs présente dans le quartier puisque plusieurs artères ont gardé leur nom d’origine, comme les rues Versailles, Bordeaux ou encore Granville.

L’ambition d’une fréquence mensuelle

Une vingtaine d’artisans français ont d’ores et déjà répondu présent afin de proposer leurs créations culinaires. Les visiteurs seront ainsi alléchés par de nombreuses viennoiseries et pâtisseries, des confitures, des jus de fruits frais, mais aussi de la charcuterie, tel du pâté en croûte. Les étals de ce French Market seront par ailleurs garnis de vêtements, bijoux et autres accessoires, ainsi que de livres et jeux éducatifs 100% made in France. Le tout, au son de l’accordéon et rythmé par quelques animations.

Contrairement à des rendez-vous ponctuels comme le marché de Noël ou celui de Pâques, le French Market ambitionne de devenir pérenne. « Nous espérons organiser cet événement à une fréquence mensuelle, précise Corinne Ouelhadj. C’est une belle vitrine du savoir-faire français qui permet de faire rayonner notre pays à l’étranger. »

Récital de poésie en musique à la Maison Française de NYU

Ce lundi 17 avril lance une semaine de festivités à la Maison Française de New York University (NYU). Organisé en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Festival des Cinq Continents accueillera, pour sa 5e édition prévue jusqu’au samedi 22 avril, des artistes francophones issus de diverses disciplines sur le thème « Found in Translation ». Au programme : arts visuels, musique, théâtre, une conférence sur la mobilisation des femmes en Afrique francophone ou encore de la poésie avec notamment Isabelle Balot.

Cette Franco-Belge, professeure de relations internationales qui a travaillé pour l’ONU à New York et en Afrique (Éthiopie, Érythrée et Soudan ) est aussi membre de l’Association Royale des Écrivains Belges de Langue Française. Isabelle Balot donnera un récital de poésie en musique le mercredi 19 avril de 8pm à 10pm, accompagnée au piano par Peter Borgia. L’entrée est gratuite pour cette « Invitation à voyager en poésie » mais les places sont à réserver ici.

Et si vous souhaitez la revoir sur scène, Isabelle Balot vous donne rendez-vous le mercredi 17 mai pour un autre récital au National Arts Club.

Saison des visas H-1B: que faire si votre demande n’a pas été sélectionnée?

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[Article partenaire] Le visa H-1B permet à des travailleurs étrangers d’occuper un emploi professionnel dans un domaine dit « de spécialité ». C’est une option intéressante pour les employeurs pour recruter non seulement les futurs diplômés d’universités américaines, mais également pour attirer des talents étrangers afin de pourvoir des postes qualifiés.

Son usage est populaire et répandu, notamment parce que c’est une option plus simple que plusieurs autres catégories, qui permet également la double intention et ouvre la possibilité de demander éventuellement la fameuse « green card ».

Toutefois, ce programme est sujet à un quota annuel de 65 000 demandes, auquel s’ajoute un quota additionnel de 20 000 demandes pour les détenteurs de diplômes de niveau maîtrise obtenus dans un programme d’études aux États-Unis dans une des universités accréditées publiques. Pour le quota attribué l’an dernier, 483 927 demandes ont été déposées, ce qui signifie que les chances d’être sélectionné aléatoirement étaient d’environ 20 %.

Votre demande n’a pas été sélectionnée ?

Vos chances de pouvoir travailler aux États-Unis ou en Amérique du Nord ne sont pas terminées pour autant ! BCF Avocats un cabinet renommé de droit des affaires comportant une équipe spécialisée en immigration d’affaires pour le Canada et les États-Unis – vous présente ci-après quelques options intéressantes.

Extension de votre autorisation d’emploi (OPT) dans un domaine désigné (STEM)

De manière générale, les étudiants étrangers peuvent obtenir une autorisation d’emploi (OPT, Optional Practical Training) qui leur permet de travailler pendant une année, suivant la réussite de leurs études. Une extension de 24 mois est disponible pour ceux qui ont obtenu un diplôme dans un domaine d’études désigné (STEM). Les sciences, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques, la bioénergie, la foresterie et plusieurs autres domaines font partie de cette liste, qui a récemment été modifiée pour inclure vingt-deux nouveaux champs d’études additionnels.

Cette période supplémentaire sur le sol américain peut permettre aux candidats de déposer à nouveau une demande de H1B lors des tirages subséquents. Il faut toutefois noter que les délais d’obtention d’une telle extension frôlent parfois les six mois dans le contexte actuel où des retards importants sévissent encore.

Poursuivre des études avancées aux États-Unis ou au Canada

Certains étudiants qui voient arriver à terme leur autorisation d’emploi (OPT ou STEM OPT) peuvent choisir de s’inscrire à un programme d’études avancées afin de poursuivre leur cursus scolaire. Certains programmes qui comportent des stages obligatoires pourraient donner droit à un autre type d’autorisation d’emploi (CPT, ou Curricular Practical Training), mais ce n’est pas la règle générale et il pourrait être difficile d’obtenir le droit immédiat de travailler en débutant un nouveau programme.

Le Canada pourrait alors s’avérer une option intéressante pour les étudiants étrangers qui sont généralement autorisés à travailler à temps partiel pendant leurs études et à temps plein pendant les congés scolaires. Une éducation internationale peut s’avérer un atout pour une candidature éventuelle à un autre poste lors de la prochaine saison H-1B.

Visa J-1 Stagiaire ou Jeune Professionnel

Le visa J-1 est particulièrement prisé par les Français. Il est généralement utilisé pour des stages professionnels ou pour une première expérience professionnelle de courte durée aux États-Unis. Il est également approprié pour certains échanges universitaires, notamment pour des chercheurs en milieu universitaire, et il est aussi possible d’être en quelque sorte parrainé par une organisation désignée.

C’est par ailleurs la catégorie de visa qui permet aux adhérents des programmes VIE de bénéficier d’une expérience de travail sur le sol américain. Il n’est pas toujours permis – ou facile – de basculer vers un permis de travail de plus longue durée par la suite. Il y a par exemple des difficultés particulières pour les détenteurs de visas J1 qui désirent immédiatement obtenir un visa E2 en vertu de l’accord de commerce et d’investissement entre la France et les États-Unis. Il faut donc bien évaluer les objectifs à court et à long terme avant d’opter pour ce type de visa.

Visa O-1

Le visa O-1 inclut deux catégories :

  • O-1A pour les personnes ayant des aptitudes exceptionnelles dans les domaines des sciences, des arts, de l’éducation, des affaires ou de l’athlétisme
  • O-1B pour les personnes ayant démontré des réalisations exceptionnelles dans l’industrie cinématographique ou télévisuelle et ayant été reconnues au niveau national ou international pour leurs réalisations.

Bien que le critère soit assez restrictif, BCF Avocats a obtenu avec succès plusieurs visas O, notamment dans les domaines des sciences, des affaires et des industries cinématographiques et télévisuelles.

De récents mémos internes d’interprétation utilisés par les autorités américaines dans l’analyse de ce type de dossiers apportent une plus grande ouverture pour certains candidats qui se distinguent dans les domaines désignés STEM et dans l’industrie cinématographique ou télévisuelle.

Il est à noter que cette catégorie inclut également les métiers dans le domaine de la production des effets spéciaux (VFX), des multimédias et des productions « live » audiovisuelles ou jeux vidéo. Ces mêmes mémos internes permettent l’utilisation de preuves alternatives ou comparables dans certaines circonstances. Cette nouvelle ouverture pourrait éventuellement permettre à des finissants ou à certains jeunes professionnels d’accéder à ce statut. L’analyse devra être faite, cas par cas.

Travailler au Canada

Le système d’immigration canadienne offre plusieurs possibilités complémentaires au système américain.

Pour la plupart des professionnels qui se qualifieraient sous le programme H-1B, il existe une solution autant pour travailler au Québec que dans les provinces anglophones. Que ce soit par la voie des programmes accélérés tels le Volet des Talents Mondiaux, qui favorisent l’obtention d’un permis de travail pour des travailleurs hautement qualifiés, incluant certains ingénieurs, les mathématiciens, les gestionnaires de systèmes informatiques, les analystes ou les consultants, par la voie de programme des travailleurs étrangers temporaires ou par l’intermédiaire des programmes d’échanges (PVT, Jeunes Professionnels), il existe plusieurs voies pour acquérir une expérience professionnelle au Canada.

De surcroît, si cette expérience est acquise au sein d’une organisation qui a également des activités aux États-Unis, cette expérience pourrait ouvrir la voie à un transfert futur vers une société affiliée sous le programme L-1 (transfert intragroupe).

Conclusion

Si vous n’êtes pas sélectionné pour un visa H-1B, ne faites pas vos valises tout de suite ! Il existe plusieurs options et opportunités pour poursuivre votre vie professionnelle en Amérique du Nord. Pour les employeurs qui espéraient recruter ce talent étranger, faites preuve de créativité et envisagez toutes les possibilités avant de laisser fuir un candidat qualifié.

Article rédigé par :

  • Julie Lessard, associée et chef de l’équipe en immigration d’affaires
  • Olga Prygoda, avocate membre du barreau de Washington, États-Unis

Pour toute question concernant les options qui s’offrent à vous aux États-Unis et au Canada, n’hésitez pas à les contacter !

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