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Ces Français qui partent en Californie pour rendre l’ouïe à leur enfant

C’est un voyage très attendu. Samedi 13 mai, Thomas, 3 ans et demi, et sa famille, décolleront de France pour la Californie. Mais ce ne sont pas des vacances qui attendent cette famille de l’Isère. Le petit garçon est né sans oreille (la microtie) et sans canal auditif à droite (l’atrésie). Cette maladie rare, appelée l’aplasie, le prive d’audition de ce côté. Il doit être opéré à San Francisco afin de retrouver l’ouïe, avant une convalescence à Los Angeles, 650 km au sud. Cela fait des mois que ses parents, Yves et Stéphanie Belmont, préparent ce périple médical de cinq semaines aux États-Unis.

Une opération unique au monde

Ils ont remué ciel et terre pour que leur fils bénéficie de cette opération unique au monde. « Elle va durer huit heures, en ambulatoire, explique Yves, depuis la France. On va recréer à Thomas un conduit auditif, un tympan, des osselets en matériau chirurgical et on va lui poser une prothèse d’oreille. » L’objectif : que l’enfant, aujourd’hui appareillé, entende de ses deux oreilles. « Nous n’avons pas foncé tête baissée, mais c’est la seule opération qui permet de redonner l’audition, et elle marche », insistent Yves et Stéphanie.

Cela fait une trentaine d’années que deux chirurgiens californiens, les Dr Reinisch et Roberson, pratiquent cette opération dans une clinique privée de Palo Alto. Elle n’existe pas en France et son coût est exorbitant : 100 000$, non remboursés par la sécurité sociale, sans compter les frais du voyage. Cette somme, ce couple d’Isérois a pu la réunir grâce à un formidable élan de solidarité suscité à travers leur association La vie en stéréo. Le témoignage d’autres parents ayant fait opérer leur enfant aux États-Unis a aussi été déterminant. 

Une maladie rare ignorée en France

De plus en plus de familles françaises confrontées à l’aplasie entreprennent le voyage en Californie. Une trentaine de petits Français ont déjà été opérés aux États-Unis depuis le premier cas en 2019, selon Ludovic Le Bihan, président de la Fédération française de l’atrésie microtie, qui rassemble familles, associations et médecins. « En France, aucune étude ne comptabilise le nombre d’enfants atteints de cette maladie rare, même si le chiffre d’une naissance sur 15 000 est parfois avancé », souligne le père de famille, qui se bat pour faire avancer les connaissances autour de l’aplasie.

La décision de programmer une opération aux États-Unis n’est jamais prise à la légère tant elle relève du parcours du combattant. Afin de réunir les fonds, ces familles parfois modestes consacrent des heures à créer une association, un site Internet, une page Facebook, monter une cagnotte, multiplier les événements, médiatiser leur histoire… Une fois en Californie, au stress de l’opération s’ajoutent la barrière de la langue et la gestion de la logistique. Mais pour les parents qui font ce choix, le gain d’audition est souvent de nature à changer la vie de leur enfant.

Formidable élan de solidarité

Un autre petit Thomas, près de Metz, a été opéré en Californie en janvier 2021, « le lendemain de ses cinq ans », se souvient sa maman, Patricia Pigeon. Par écrans interposés, le petit garçon montre fièrement sa « nouvelle oreille ». « Il a retrouvé 70% d’une audition normale, se réjouissent ses parents. Mais il a surtout gagné confiance en lui. Avant, il pleurait tous les jours avant d’aller à l’école et devenait agressif. Du jour où il a été opéré, ça a été fini. Aujourd’hui, il est épanoui, moins fatigué. Il n’a plus besoin de son appareil auditif. » Deux ans plus tard, ils gardent même un bon souvenir de leur périple californien, immortalisé dans un album photo.

Ces familles peuvent compter sur le soutien de la communauté française expatriée en Californie. À Los Angeles, où se fait le long suivi post-opératoire, l’association Los Angeles Accueil sollicite régulièrement ses membres pour leur venir en aide. « Ceux qui peuvent les hébergent, leur prêtent une voiture ou organisent des rencontres entre enfants pour égayer leur séjour », détaille Elisabeth Nataf, « très touchée » par le courage des familles qu’elle accompagne à Los Angeles depuis trois ans.

Alexandra et Jean-François Malingre, qui vivent dans l’Ouest de la France, ont ainsi dû revenir en urgence à LA pour que Louison, 10 ans, soit ré-opérée suite à une complication. Ce jeudi 30 mars, la petite fille, foulard fleuri sur la tête pour cacher son pansement, nous ouvre la porte de la belle maison de Pacific Palisades où un compatriote les loge gratuitement. Dans le salon ensoleillé avec vue sur l’Océan Pacifique, ils nous racontent leur combat pour que Louison entende. L’endettement, les doutes, les heures supplémentaires au travail… Et cette immense vague de solidarité qui les a portés alors qu’ils se trouvaient « au pied de l’Everest ».

Maité Tengler: «J’ai quitté l’équipe de France de natation synchronisée pour le Cirque du Soleil»

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Alors qu’elle est âgée d’une dizaine d’années, Maité Tengler allume la télévision familiale et tombe sur les Jeux Olympiques d’été de Sydney en 2000. Est-ce parce qu’elle a une prédisposition à aimer l’eau ? Ou parce que ses parents viennent de faire construire une piscine dans le jardin ? Toujours est-il que Maité découvre une discipline olympique : la natation synchronisée.

Tout de suite, et alors qu’elle n’en a jamais fait, elle décide qu’elle aussi participera aux Jeux Olympiques un jour. Déterminée, elle s’inscrit au club le plus proche de chez elle, et très vite la natation synchronisée prend une grande place dans sa vie. Quelques années plus tard, elle rejoint le CREPS de sa région puis l’équipe de France : objectif les JO de Londres 2012.

Sauf que vient un jour où l’envie n’est plus là. Et avec cette pensée qui plane, une peur : elle a fait ça toute sa vie alors que va-t-elle faire maintenant, à quoi ressemble son futur ? C’est au cours d’une formation avec l’Equipe de France à Las Vegas que Maité tente sa chance et passe une audition pour rejoindre le Cirque du Soleil dans son spectacle « Le rêve ». Et c’est le début d’une folle aventure qui dure maintenant depuis plus de 10 ans.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

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Préparer son retour en France : la checklist administrative

Le salon en ligne “Retour en France”, organisé par French Morning Media Group et sponsorisé par Investissement Locatif, est de retour en 2023 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation -le retour au pays après une expatriation.

Pendant 3 jours, 5 conférences vous seront proposées pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France.

Au programme notamment, une session dédiée à la “check list administrative”, c’est à dire à tout ce qu’il faut préparer avant de rentrer, et immédiatement à son retour.

Cette session était la toute première du salon, elle a eu lieu le mardi 9 mai.

Notre experte Delphine Brière, consultante en “relocation” au sein de My Paris Touch, a notamment abordé les sujets suivants :

  • Avant le départ : les démarches administratives à anticiper et les documents à collecter et classer dès maintenant
  • Santé : comment retrouver ses droits auprès de la CPAM ? Comment optimiser ses remboursements ?
  • Éducation : quelles démarches pour inscrire votre enfant à l’école en France, selon le cursus suivi dans votre pays d’expatriation
  • Les nouvelles mesures administratives appliquées depuis 2023 et les délais de traitement

? Visionnez le replay du webinaire ici

Contactez Delphine : https://myparistouch.com/fr/contact/ 

Découvrez le reste du programme du salon ici

L’édition 2023 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif, leader pour le conseil en investissement locatif en France.


[Vidéo] Immobilier : acheter ou louer à Washington DC

Vous projetez d’acheter ou louer un bien immobilier à Washington D.C. ?

Quel est l’état actuel du marché ? Quelles sont les opportunités à saisir ?

Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 18 avril 2023 avec Mounira Al Hmoud, experte installée dans la région depuis plus de dix ans, pour un webinaire dédié.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contacter Mounira
? https://calendly.com/thefrenchagent/consultation-cest-la-vie-realty

“Retour en France”: le salon en ligne pour préparer votre retour d’expatriation en 2023

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Le salon en ligne “Retour en France” est de retour en 2023 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation, le retour au pays après une expatriation.

Pendant 3 jours, 5 conférences vous seront proposées pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France.

Au programme :

– La check list administrative : ce qu’il faut préparer avant de rentrer
? REPLAY ICI

– Les écoles internationales en France et l’enseignement à distance
? REPLAY ICI

– Patrimoine et fiscalité au retour des États-Unis
? REPLAY ICI

– Calcul de la retraite au retour des États-Unis
? REPLAY ICI

– Investir dans l’immobilier en France : conseils de professionnels pour faire le bon choix
? REPLAY ICI

Du 9 au 11 mai 2023
[Je m’inscris gratuitement]

L’édition 2023 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif, leader pour le conseil en investissement locatif en France.


Dink, Yolo, Awol, bobo… D’où viennent ces acronymes américains?

Qui n’a pas déjà rencontré quelqu’un Awol, c’est-à-dire « manquer à l’appel », ou avoir été victime du Fomo, Fear of Missing Out en voyant ces meilleurs potes à la plage sans nous. En ouvrant le Washington Post, un chroniqueur parle d’un député Dino (Democrat In Name Only), Rino (Republican In Name Only) ou encore Pino (Progressist In Name Only). French Morning a tenté de comprendre d’où venaient ces acronymes employés pour décrire l’idée qui se cache derrière ces quelques lettres.

Jeux de mots

« Les acronymes sont assez récents, explique Dave Wilton, auteur de Word Myths: Debunking Linguistic Urban Legends (Oxford University Press, 2004). Ils sont apparus autour des années 1920, après la Première guerre mondiale, car ils viennent principalement du jargon militaire, comme par exemple, Awol (Absent without official leave) ». 

En un siècle, les Américains sont devenus les champions des acronymes bien tournés. Ils sont parfois drôles, jouant sur les mots et les sens. « Nombreux acronymes sont des jeux de mots, intelligents et comiques », souligne l’expert, prenant l’exemple de Dink – très proche d’un autre mot anglais – qui veut dire Dual Income No Kids, c’est-à-dire deux salaires sans enfant. L’expression a tellement plu au forum populaire que de nombreuses alternatives sont nées : « Dinky, Dual Income, No Kids Yet », « Gink, Green Inclinations, No Kids », « Dinkwadacs, Dual Income, No Kids, With Dogs and Cats ».

Bien que le langage militaire soit à l’origine de ces acronymes, on doit beaucoup d’expressions au gouvernement américain. « Le recensement a de nombreuses catégories qui sont souvent résumées par des acronymes », explique David Wilton. D’ailleurs, ne vous fiez pas à l’impression que les courtes formulations utilisées pour écrire des textos sont une nouveauté dans la langue de Shakespeare. « OMG est apparu dans les années 1970, tout comme Nimby (Not in my Backyard) », rappelle-t-il. 

Le terme français « bobo » est américain

En France, le terme « bobo » est aussi célèbre que la Tour Eiffel. Pourtant, cette abréviation a été inventée par un New-Yorkais. C’est l’un des termes les plus célèbres de David Brooks, auteur de Bobo in Paradise. La forme abrégée des mots bourgeois et bohème est utilisé par l’écrivain pour décrire les successeurs des Yuppies des années 1990. 

Dans son livre, l’auteur explique que les bobos se sentent coupables de « l’ère de la cupidité » des années 1980, et préfèrent donc dépenser de manière extravagante pour les cuisines, les douches et autres installations communes de la vie quotidienne. Ils « se sentent » proches de la classe ouvrière et achètent souvent des produits fabriqués aux États-Unis plutôt que des importations moins chères.

L’acronyme préféré de notre expert ? Yolo (You Only Live Once/Tu ne vis qu’une fois), apparu dans les années 2000.  « Je l’aime bien parce que ça résume très bien une attitude », conclu-t-il. 

20e édition du French Market annuel de Georgetown

Le marché français annuel de Georgetown fête ses 20 ans du vendredi 28 au dimanche 30 avril. Ce French Market avait été créé en s’inspirant des marchés en plein air français. L’événement est devenu une tradition à DC, dans le quartier de Book Hill (entre Wisconsin Avenue et O Street). Il réunit près de 35 boutiques locales, des antiquaires, des restaurants, des salons de beauté et des galeries d’art le vendredi et le samedi de 10am à 5pm, et le dimanche de 12pm à 5pm.

Les restaurants du quartier proposeront des plats à emporter pour pique-niquer sur place, une large sélection de vins français et des pâtisseries, des croissants et des macarons de la boulangerie française Patisserie Poupon. La Gallery Article 15, qui expose des artistes congolais, fera également partie des exposants.

Le samedi et le dimanche, une scène musicale, des échassiers itinérants, un monocycliste, des ventes de fleurs ou encore des livres éphémères sont programmés pour divertir les visiteurs. La Georgetown Neighborhood Library organisera, à 3pm, des lectures de contes en français dans sa bibliothèque.

11 auteurs francophones à la librairie Bonjour Books DC

Pour célébrer la littérature, la ville de Kensington, dans le Maryland, organise une journée autour du livre le dimanche 23 avril. La librairie française Bonjour Books DC a donc décidé de réunir 11 auteurs de la région de Washington DC qui ont publié en français ou qui aborde le thème de la francophonie ou de la France.

De 11am à 4pm, on y retrouvera Sonia Dridi, qui a écrit la première biographie de Joe Biden en français, mais aussi Gary Zuercher, Lilianne Milgrom, Nana Howton, Olga Waters, Pierre Messali, Gregory Wood, Pauline Mouhanna Karroum, Jean-Jacques de St Antoine ainsi que Diane Adoumado. L’auteur de La Saint Tous Là, Tangi Colombel, sera également présent.

Le Kensington Day of the Book est un festival en plein air, parfait pour une journée en famille, qui se déroule près de Howard Avenue, au cœur du quartier historique de Kensington. Au menu : des conférenciers invités spécialement pour l’événement, des lectures de poésie, des présentations de livres de recettes, des activités pour enfants.

Los Angeles en 5 musées insolites

On compterait près d’une centaine de musées à Los Angeles. Si le LACMA, le MoMA, The Broad ou le Getty Center figurent parmi les plus visités, la ville compte également quelques adresses aux collections ou partis-pris originaux, voire complètement insolites. French Morning a poussé les portes de 5 musées étonnants.

Le Museum of Jurassic Technology

Museum of Jurassic Technology à LA. © Alexis Chenu

Dans le quartier de Culver City, royaume de la tech où se concentrent les bureaux d’Apple TV, de Warner Media et d’HBO, ce musée hors d’âge concentre toutes les inventions les plus dingos du siècle. Des œuvres d’art à voir au microscope aux collections de porcelaines en passant par un projet de mobile home inspiré de l’arche de Noé jusqu’aux galeries de peintures des chiens ayant voyagé dans l’espace et celle consacrée aux radiographies de fleurs, tout est ici magique et loufoque à la fois. Le passage final sur le toit-terrasse, pour déguster un thé à la menthe au milieu de musiciens spécialistes de la scie musicale, vaut son pesant d’or. À noter que les photos et vidéos sont interdites à l’intérieur du musée. Museum of Jurassic Technology, 9341 Venice Boulevard. Ouvert du mardi au vendredi de 2pm à 8pm, le samedi et dimanche de 12pm à 6pm.

The Bunny Museum

The Bunny Museum à LA, un musée entièrement consacré au lapin sous toutes ses formes.

Situé à l’Est de Pasadena, dans la ville d’Altadena, ce musée dédié au lapin, est l’œuvre – et l’obsession – du couple Steve Lubanski et Candace Frazee dont les surnoms échangés « Honey Buny » à leur rencontre, leur donnèrent l’envie de collectionner. Ouvert en 1998, leur Bunny Museum compile plus de 45.000 bibelots, dont 2000 antiquités réunissant bijoux et amulettes à la gloire de l’animal, et aussi des horloges, masques, bijoux, vêtements, et une collection d’œufs originaux issus de l’événement annuel de la Maison Blanche, le White House Easter Egg roll. Soit une centaine de catégories d’objets collectionnées aux quatre coins des États-Unis, incluant des peintures, des publicités et films à l’effigie du lapin. The Bunny Museum, 2605 Lake Avenue, Altadena. Ouvert de 12pm à 6pm, le dimanche jusqu’à 5pm.

Le Wende Museum

Le Wende Museum à Los Angeles
Le Wende Museum à Los Angeles.

Installé depuis 2017 dans un bâtiment de béton d’après-guerre de Culver City, le Wende Museum se positionne comme musée et centre d’archives de la Guerre Froide, soit la période suivant la Seconde guerre mondiale jusqu’à la chute du mur de Berlin, et marquée par les tensions géopolitiques entre le bloc américain et ses alliés et le bloc de l’Est dominé par l’Union Soviétique. Le musée compte plus de 100.000 pièces de collection, des objets de propagande, des bustes de Lénine vandalisés, des articles de la vie quotidienne au temps du Mur de Berlin, d’autres dédiés à la conquête de l’espace… Wende Museum, 10808 Culver Boulevard. Ouvert de 10am à 5pm, fermé du lundi au jeudi.

Les Watts Towers

Le musée à ciel ouvert des Watts Towers
Le musée à ciel ouvert des Watts Towers. © Alexis Chenu

Musée à ciel ouvert, les Watts Towers, qui rouvraient en novembre 2022, au Sud de Downtown LA, invitent à découvrir l’œuvre originale et spectaculaire de Simon Rodia, maçon d’origine italienne, qui consacra 30 années de sa vie à construire 9 tours en ciment et métal, décorées de fragments d’assiettes, céramiques et porcelaines colorées, de coquillages, morceaux de miroirs et de verre. Une œuvre d’art et de recyclage que l’on peut désormais visiter accompagné d’un guide. L’entrée du site impose la visite de l’exposition photo et vidéo racontant l’épopée de l’artiste et les différentes phases de rénovation et de sauvegarde de l’ouvrage. Watts Towers, 1727 East 7th Street. Ouvert les mercredi, jeudi et vendredi de 10am 12:30pm et de 13:30pm à 4pm.

Tom of Finland Foundation

Les jardins de la Tom of Finland Foundation
Les jardins de la Tom of Finland Foundation. © Alexis Chenu

À Echo Park, le siège de la Fondation Tom of Finland fait découvrir l’univers de l’artiste Touko Valio Laaksonen, dessinateur finlandais devenu, grâce à ses œuvres érotiques et pornographiques, l’une des icônes de la culture gay. Une maison où l’artiste vécu quelques années au début des années 80, et qu’il est possible de visiter, chaque pièce, du salon à la chambre à coucher, étant couverte des dessins et esquisses de l’artiste, et recelant tous les objets et accessoires de merchandising diffusés depuis. Soit des couvertures de lit à la gloire des héros en cuir et à moustache de Tom of Finland, des figurines miniatures et sex toys. L’endroit accueille toute l’année des artistes en résidence et compte une bibliothèque comptant plus d’un millier d’ouvrages traitant de la culture gay. Fondation Tom of Finland, 1421 Laveta Terrace, Echo Park. Sur rendez-vous.

À découvrir les musées loufoques, insolites, voire coquins dans d’autres villes :

L’Ami Pierre, la nouvelle enseigne Midtown de «french fast good»

À deux pas du Radio City Music Hall, en plein cœur du quartier des affaires de Midtown, une enseigne à la typographie fantaisiste est devenue le nouveau QG des gourmets pressés. Bienvenue chez L’Ami Pierre, un lieu où « casse-daller » français qui revendique son ambition en lettres capitales dorées : FRENCH FAST GOOD. Quésaco ?

Pierre-Antoine Raberin et son ami et associé, le chef Eric Ripert. @PaulQuitoriano

« L’idée c’était de proposer à la clientèle du quartier une offre rapide à manger mais d’excellente qualité. Évidemment, on a surfé sur le concept typique américain du fast-food pour l’adapter en version française », explique Pierre-Antoine Raberin, ex-CEO de Ladurée USA et créateur de cet enseigne hybride entre café, boulangerie et snack premium. « On », c’est lui et son ami et associé, le chef multi-étoilé du restaurant gastronomique, Le Bernardin, Eric Ripert. Une caution qualité qui a élaboré toute la partie salée. Et notamment LA star du menu, l’emblème du casse-croûte hexagonal aka le « jambon-beurre ».  Sur ce dernier, le patron des lieux ne tarit pas d’éloges.

L’art du jambon-beurre

« Le jambon-beurre, c’est ma madeleine de Proust, raconte Pierre-Antoine Raberin. Je me vois encore à Saint-Germain-des-Près, sur une terrasse, attablée avec mon sandwich et un verre de rouge. Mais un bon sandwich jambon-beurre, ce n’est pas si facile d’en trouver surtout ici. Ça paraît simple mais, à réaliser, c’est un véritable exercice de précision. Le pain doit être croustillant et alvéolé, le beurre à température ambiante, ni trop froid sinon il ne s’étalerait pas correctement, ni trop fondu évidemment car la texture du gras doit être subtile, tartiné des deux côtés évidemment. Quant au jambon, il doit avoir une coupe assez fine optimale pour être disposé délicatement et pas tassé. Et nous ajoutons quelques tranches de gruyère suisse ». Sans parler de l’origine de chaque ingrédient. « Que du local ! » renchérit l’homme passionné.

Le jambon-beurre de l’Ami Pierre. @PaulQuitoriano

Rien de mieux en effet qu’un met simplissime pour éprouver la qualité d’une carte. À 11$ vendu seul ou 15$ en combo avec une soupe, le sandwich roi de la street-food remporte un franc succès parmi la clientèle pressée du quartier. Avocats, traders, grands patrons… Mais aussi quelques célébrités, Pierre-Antoine se targue de déplacer ici une clientèle haut de gamme et exigeante.

De l’ultra-frais toute la journée

Au menu à côté du sandwich star : un egg roll brioche dément à 7$, des croissants garnis salés à 7,50$, des feuilletés et quiches (classiques et végétariennes) mais aussi des salades à 12,50$ (Thaï, Champignons, Caesar ou Végétarienne). « Que de l’ultra-frais quasi fait à la demande tout au long de la journée dans nos cuisines », précise fièrement le maître des lieux. Le tout qu’on accompagnera volontiers d’un café « sourcé dans les meilleures plantations et qui change en fonction des saisons pour une qualité optimum. »

Côté sucré, en vitrine, une offre éclectique mais volontairement limitée où les classiques de la boulangerie frenchie (croissants, pains au chocolat, madeleines, chaussons aux pommes et autres viennoiseries) côtoient des desserts pâtissiers parfaitement calibrés (éclairs au chocolat, tartelettes dulce de leche, tartes au citron meringuées, macarons). Sur place, à emporter ou en commande sur le site, l’Ami Pierre saura à coup sûr vous régaler !

Comment booster sa start-up aux États-Unis: 2 entrepreneurs partagent leur expérience

Ils ont créé une start-up, se développent aux États-Unis et vous racontent les pièges à éviter, comment ils ont réalisé leurs levées de fonds et se sont adaptés au marché américain. Guillaume Bouvard, co-fondateur, COO & CMO d’Extend Enterprises Inc et Paul Aubert, President & co-fondateur de Bemyvan, vous donnent rendez-vous, avec l’avocat Hervé Linder, Partner chez ERNST & LINDER LLC, pour un webinaire intitulé « Comment booster sa start-up aux États-Unis » le mercredi 19 avril à 12pm. Une heure de conversation en ligne organisée par le French-American Entrepreneurship Award (FAEA) en partenariat avec French Morning.

Le FAEA, dont les inscritptions pour la 14e édition sont ouvertes, est un concours annuel destiné aux entrepreneurs francophones aux États-Unis. Guillaume Bouvard et Paul Aubert sont tous les deux des lauréats de ce Prix, respectivement en 2018 et 2021. Le cabinet ERNST & LINDER LLC en est l’un des sponsors. Le FAEA donnera non seulement un coup de pouce financier aux gagnants (trois cette année, une nouveauté, jusqu’à présent deux jeunes entreprises étaient primées), mais les aidera aussi à accroître leur réseau et leur visibilité, ainsi qu’à naviguer dans l’écosystème américain. Les dossiers de candidatures sont à déposer avant le jeudi 4 mai à 11:59pm. Pour s’inscrire au Zoom (gratuit) et poser en direct vos questions : c’est ici.

Marie-Laure Ukeiwë, le multilinguisme comme vecteur de réussite

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Passage par la Nouvelle-Calédonie pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, avec la rencontre de Marie Laure Ukeiwë, une éducatrice engagée dans la sauvegarde et la valorisation de toutes les langues calédoniennes.

Direction la commune de Canala, dans la Province Nord, pour discuter de multililinguisme, d’interculturalité au sein des classes, de vivre ensemble et de réussite scolaire. Comme le rappelle Marie-Laure, le multilinguisme est une richesse – c’est un des vecteurs vers la réussite. Mais, dans le répertoire linguistique de la Nouvelle-Calédonie, qui comprend le français mais aussi de nombreuses langues kanak, mélanésiennes et autres langues de l’immigration, un fort déclin menace la continuité de ce riche écosystème. L’éducation bilingue a le pouvoir d’apporter des solutions concrètes quant au maintien de cette diversité linguistique, liée à la réussite des élèves et des familles vers une réduction des inégalités sociales.

Le podcast Révolution bilingue est proposé conjointement par French Morning et CALEC et présenté par Fabrice Jaumont.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/episode-38-marie-laure-ukeiwe-mixage-fin