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Quelques idées pour réduire son budget santé aux États-Unis

Tous les mois, Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice du blog santé Ameriksanté, nous explique ce que l’on trouve en pharmacie aux États-Unis et le système de santé américain.

Être malade aux États-Unis n’est pas gratuit, cela peut même devenir vite très onéreux. Entre les montagnes de tests que les médecins adorent prescrire et les coûts cachés des frais médicaux, sans parler du prix de l’assurance santé, on peut rapidement se retrouver dans une situation financière difficile. Pourtant, que ce soit lors d’un accident ou pour une maladie chronique, il est possible de réduire un peu sa facture en jouant sur plusieurs tableaux, de la prévention au thérapeutique. D’un point de vue purement médical, on peut s’appuyer sur quelques leviers, du choix de l’assurance à celui des soins médicaux.

Assurance: prendre tous les avantages offerts

Savoir ce que comprend son assurance santé est important. En effet, votre assurance vous offre, dans de nombreux cas, des tests de prévention annuels plus ou moins gratuits. Ainsi prendre tous les avantages de son assurance vous permet de prévenir et pouvoir déceler tout changement dans votre santé avant que les symptômes ne surgissent. Jouer sur la prévention est clé dans la gestion de sa santé.

Certains tests sanguins sont bien pris en charge par votre assurance. Contrôler la valeur de sa glycémie à jeun devient important surtout quand on approche la cinquantaine aussi bien chez la femme que chez l’homme. Cela permet d’anticiper une augmentation du taux de sucre dans le sang qui a tendance à se faire au cours des ans, et de commencer à songer à des changements d’habitudes. Le taux de cholestérol, les enzymes hépatiques (ALP, ALT, AST), la créatinine, etc… et d’autres marqueurs sont regroupés sous le nom de Comprehensive Metabolic Panel (CMP) et peuvent être prescrits facilement. Certaines assurances prévoient même des tests systématiques et offrent des réductions à ceux qui prennent ces tests.

Les tests, tels la mammographie ou une coloscopie (colonoscopy en anglais), voire d’autres tests moins invasifs, sont pris en charge à partir d’un certain âge. De même, les visites chez le dentiste sont généralement prises en charge tous les 6 mois, ce qui permet de faire un screening, un détartrage et prévenir ou déceler tout problème. Cet entretien n’est pas à négliger pour garder une bonne dentition qui, on le sait, peut être à l’origine de certaines maladies.

Choisir entre hôpital et médecine de ville

Attention où vous allez. Cela va dépendre des endroits mais aussi de votre assurance, mais une consultation ou un examen à l’hôpital peut rapidement devenir un gouffre financier. Renseignez-vous avant de vous y rendre, dans la mesure du possible, car la réponse n’est pas toujours facile à obtenir. Une radio, ou une échographie, voire des séances de physical therapists peuvent varier du simple au triple. Votre assurance peut vous aider à chercher le prix pratiqué et possède souvent un annuaire d’adresses.

Bien sûr, dans certains cas, il vous faudra aussi sélectionner votre médecin en fonction du réseau de l’assurance pour qu’il soit in network et non, out.

Réduire le coût des médicaments

Si vous êtes sous prescription, que ce soit de façon ponctuelle ou au long court, on peut aussi réduire ses coûts directement et indirectement. En effet, on peut agir sur le coût du médicament mais aussi sur la façon préventive en anticipant les conséquences de la prise de ces médicaments.

  • Le prix du médicament n’est pas le même pour tout le monde et dépendra de votre assurance, mais aussi de la pharmacie où vous vous rendez. J’en ai déjà parlé dans un autre article, mais il existe un site, GoodRx, et même une application du même nom qui permet de comparer le prix des médicaments en fonction des pharmacies.
  • Avoir conscience des effets secondaires que peuvent entraîner ces médicaments, s’ils sont pris sur la durée, permet d’agir vite. Si ces effets surviennent, il faut en parler à son médecin pour qu’il ajuste la posologie ou le traitement. Pour cela, vous pouvez consulter le site : RxList.
  • Avoir aussi conscience qu’un médicament prescrit au long court peut entraîner des déficiences en vitamines et minéraux. En effet, le médicament en question peut agir à différents niveaux, en modifiant l’absorption, le métabolisme ou l’excrétion du nutriment en question, suscitant ainsi une carence. Pour anticiper cela, vous pouvez consulter le site Mytavin, pour voir quels nutriments sont impactés. Anticiper permet aussi de réduire les conséquences sur la santé qui peuvent se révéler coûteuses.

L’automédication en connaissance de cause

S’il n’est pas toujours nécessaire de se rendre chez un médecin pour un rhume – vous épargnant ainsi le coût d’une visite -, il est important de comprendre jusqu’où vous pouvez aller pour soigner ces petits maux du quotidien. Trouver le bon conseil pour vous aider à passer ce moment est important. Savoir aussi quand il faut consulter. Enfin, les médicaments trouvés dans les rayons des supermarchés restent des médicaments et ont donc potentiellement des contre-indications et des effets secondaires. Pour vous aider, des centaines de conseils sont regroupés sur l’Espace Santé de AmerikSanté.

Toujours en automédication, l’utilisation des médecines douces permet aussi de réduire la facture. Mais attention, toujours garder à l’esprit qu’il faut savoir quand consulter pour éviter l’aggravation d’une maladie, surtout chez le petit enfant où tout peut aller très vite.

Une alimentation saine…

On ne le dira jamais assez, la meilleure des préventions est une alimentation saine, riche en fruits et légumes, avec l’apport de protéines de qualité, et en se détournant de l’alimentation ultra transformée. De nombreuses études pointent vers les mêmes conclusions : l’alimentation standard américaine n’est pas bonne pour la santé. Avec 60% des adultes souffrant de maladies chroniques aux États-Unis, il est très important de se concentrer sur cet aspect-là. Ce qui compte réellement, c’est ce que vous mangez tous les jours et c’est cela qui fera la différence.

En matière d’alimentation, ce n’est pas les calories qui comptent (enfin un peu quand même !), c’est surtout la qualité des aliments que vous consommez. Plusieurs choses peuvent vous aider dans ce sens-là :

  • En évitant l’alimentation transformée, vous diminuez le sucre qui doit être votre ennemi n°1. Vous évitez aussi certains additifs qui interfèrent avec notre métabolisme, comme le High Fructose Corn Syrup, qui est un sucre déguisé et qui va intervenir de façon insidieuse sur notre santé.
  • Attention aussi aux sucres cachés dans les boissons, soda mais aussi café et thé.
  • En vous concentrant sur une alimentation de qualité, tels que des fruits et légumes de saison de préférence, vous augmentez votre apport en vitamines, minéraux et phyto-nutriments qui agissent à différents niveaux. Diversifiez aussi vos apports de fruits et légumes en vous basant sur les couleurs de l’arc-en-ciel.
  • Essayez aussi de privilégier une alimentation de qualité à travers des aliments que vous reconnaitrez grâce à leurs labels. En effet, certains labels sont reconnus et font vraiment appel à des normes strictes, d’autres proposent des allégations trompeuses pour le consommateurs. Par exemple, la meilleure viande sera celle qui est grass-feed, mais le meilleur standard pour les œufs n’est pas forcément cage-free, mais plutôt pasture raised car les poules auront accès à l’extérieur et seront nourries uniquement avec des grains et pas des farines animales par exemple.

…et rester actif

Enfin, à côté de l’alimentation, de nombreuses études montrent à quel point, la prévention passe aussi par l’activité physique. Quand on parle d’activité, on parle de bouger. Si vous n’avez pas l’habitude de faire vraiment du sport, une petite marche au moins 3 fois par semaine sera déjà un bon début, le but étant de bouger.

Alors, à vos baskets, une balade pour se rendre au farmer market du coin et ramener un panier plein de fruits et légumes de saison.

L’artisanat français fait son marché à Miami Beach

Un petit air de France va souffler sur Miami Beach. La French American Association of Crafts and Trades (FAACT), la première chambre de métiers et de l’artisanat ayant vu le jour en Floride, inaugure son tout premier French Market en plein air dimanche 23 avril à partir de 9am autour de la fontaine de Normandy Isles.

« On prend possession de nos terres », lâche dans un grand sourire Corinne Ouelhadj, la présidente de cet organisme sans but lucratif. L’entrepreneuse franco-américaine, qui dirige par ailleurs sa société Madeleine & Co spécialisée dans la confection de confitures et pâtes de fruits, fait référence à cette île artificielle de Miami Beach construite au milieu des années 1920 dans la baie de Biscayne par un certain Henri Levy tout droit débarqué de son Alsace natale. L’empreinte française reste d’ailleurs présente dans le quartier puisque plusieurs artères ont gardé leur nom d’origine, comme les rues Versailles, Bordeaux ou encore Granville.

L’ambition d’une fréquence mensuelle

Une vingtaine d’artisans français ont d’ores et déjà répondu présent afin de proposer leurs créations culinaires. Les visiteurs seront ainsi alléchés par de nombreuses viennoiseries et pâtisseries, des confitures, des jus de fruits frais, mais aussi de la charcuterie, tel du pâté en croûte. Les étals de ce French Market seront par ailleurs garnis de vêtements, bijoux et autres accessoires, ainsi que de livres et jeux éducatifs 100% made in France. Le tout, au son de l’accordéon et rythmé par quelques animations.

Contrairement à des rendez-vous ponctuels comme le marché de Noël ou celui de Pâques, le French Market ambitionne de devenir pérenne. « Nous espérons organiser cet événement à une fréquence mensuelle, précise Corinne Ouelhadj. C’est une belle vitrine du savoir-faire français qui permet de faire rayonner notre pays à l’étranger. »

Récital de poésie en musique à la Maison Française de NYU

Ce lundi 17 avril lance une semaine de festivités à la Maison Française de New York University (NYU). Organisé en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Festival des Cinq Continents accueillera, pour sa 5e édition prévue jusqu’au samedi 22 avril, des artistes francophones issus de diverses disciplines sur le thème « Found in Translation ». Au programme : arts visuels, musique, théâtre, une conférence sur la mobilisation des femmes en Afrique francophone ou encore de la poésie avec notamment Isabelle Balot.

Cette Franco-Belge, professeure de relations internationales qui a travaillé pour l’ONU à New York et en Afrique (Éthiopie, Érythrée et Soudan ) est aussi membre de l’Association Royale des Écrivains Belges de Langue Française. Isabelle Balot donnera un récital de poésie en musique le mercredi 19 avril de 8pm à 10pm, accompagnée au piano par Peter Borgia. L’entrée est gratuite pour cette « Invitation à voyager en poésie » mais les places sont à réserver ici.

Et si vous souhaitez la revoir sur scène, Isabelle Balot vous donne rendez-vous le mercredi 17 mai pour un autre récital au National Arts Club.

Saison des visas H-1B: que faire si votre demande n’a pas été sélectionnée?

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[Article partenaire] Le visa H-1B permet à des travailleurs étrangers d’occuper un emploi professionnel dans un domaine dit « de spécialité ». C’est une option intéressante pour les employeurs pour recruter non seulement les futurs diplômés d’universités américaines, mais également pour attirer des talents étrangers afin de pourvoir des postes qualifiés.

Son usage est populaire et répandu, notamment parce que c’est une option plus simple que plusieurs autres catégories, qui permet également la double intention et ouvre la possibilité de demander éventuellement la fameuse « green card ».

Toutefois, ce programme est sujet à un quota annuel de 65 000 demandes, auquel s’ajoute un quota additionnel de 20 000 demandes pour les détenteurs de diplômes de niveau maîtrise obtenus dans un programme d’études aux États-Unis dans une des universités accréditées publiques. Pour le quota attribué l’an dernier, 483 927 demandes ont été déposées, ce qui signifie que les chances d’être sélectionné aléatoirement étaient d’environ 20 %.

Votre demande n’a pas été sélectionnée ?

Vos chances de pouvoir travailler aux États-Unis ou en Amérique du Nord ne sont pas terminées pour autant ! BCF Avocats un cabinet renommé de droit des affaires comportant une équipe spécialisée en immigration d’affaires pour le Canada et les États-Unis – vous présente ci-après quelques options intéressantes.

Extension de votre autorisation d’emploi (OPT) dans un domaine désigné (STEM)

De manière générale, les étudiants étrangers peuvent obtenir une autorisation d’emploi (OPT, Optional Practical Training) qui leur permet de travailler pendant une année, suivant la réussite de leurs études. Une extension de 24 mois est disponible pour ceux qui ont obtenu un diplôme dans un domaine d’études désigné (STEM). Les sciences, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques, la bioénergie, la foresterie et plusieurs autres domaines font partie de cette liste, qui a récemment été modifiée pour inclure vingt-deux nouveaux champs d’études additionnels.

Cette période supplémentaire sur le sol américain peut permettre aux candidats de déposer à nouveau une demande de H1B lors des tirages subséquents. Il faut toutefois noter que les délais d’obtention d’une telle extension frôlent parfois les six mois dans le contexte actuel où des retards importants sévissent encore.

Poursuivre des études avancées aux États-Unis ou au Canada

Certains étudiants qui voient arriver à terme leur autorisation d’emploi (OPT ou STEM OPT) peuvent choisir de s’inscrire à un programme d’études avancées afin de poursuivre leur cursus scolaire. Certains programmes qui comportent des stages obligatoires pourraient donner droit à un autre type d’autorisation d’emploi (CPT, ou Curricular Practical Training), mais ce n’est pas la règle générale et il pourrait être difficile d’obtenir le droit immédiat de travailler en débutant un nouveau programme.

Le Canada pourrait alors s’avérer une option intéressante pour les étudiants étrangers qui sont généralement autorisés à travailler à temps partiel pendant leurs études et à temps plein pendant les congés scolaires. Une éducation internationale peut s’avérer un atout pour une candidature éventuelle à un autre poste lors de la prochaine saison H-1B.

Visa J-1 Stagiaire ou Jeune Professionnel

Le visa J-1 est particulièrement prisé par les Français. Il est généralement utilisé pour des stages professionnels ou pour une première expérience professionnelle de courte durée aux États-Unis. Il est également approprié pour certains échanges universitaires, notamment pour des chercheurs en milieu universitaire, et il est aussi possible d’être en quelque sorte parrainé par une organisation désignée.

C’est par ailleurs la catégorie de visa qui permet aux adhérents des programmes VIE de bénéficier d’une expérience de travail sur le sol américain. Il n’est pas toujours permis – ou facile – de basculer vers un permis de travail de plus longue durée par la suite. Il y a par exemple des difficultés particulières pour les détenteurs de visas J1 qui désirent immédiatement obtenir un visa E2 en vertu de l’accord de commerce et d’investissement entre la France et les États-Unis. Il faut donc bien évaluer les objectifs à court et à long terme avant d’opter pour ce type de visa.

Visa O-1

Le visa O-1 inclut deux catégories :

  • O-1A pour les personnes ayant des aptitudes exceptionnelles dans les domaines des sciences, des arts, de l’éducation, des affaires ou de l’athlétisme
  • O-1B pour les personnes ayant démontré des réalisations exceptionnelles dans l’industrie cinématographique ou télévisuelle et ayant été reconnues au niveau national ou international pour leurs réalisations.

Bien que le critère soit assez restrictif, BCF Avocats a obtenu avec succès plusieurs visas O, notamment dans les domaines des sciences, des affaires et des industries cinématographiques et télévisuelles.

De récents mémos internes d’interprétation utilisés par les autorités américaines dans l’analyse de ce type de dossiers apportent une plus grande ouverture pour certains candidats qui se distinguent dans les domaines désignés STEM et dans l’industrie cinématographique ou télévisuelle.

Il est à noter que cette catégorie inclut également les métiers dans le domaine de la production des effets spéciaux (VFX), des multimédias et des productions « live » audiovisuelles ou jeux vidéo. Ces mêmes mémos internes permettent l’utilisation de preuves alternatives ou comparables dans certaines circonstances. Cette nouvelle ouverture pourrait éventuellement permettre à des finissants ou à certains jeunes professionnels d’accéder à ce statut. L’analyse devra être faite, cas par cas.

Travailler au Canada

Le système d’immigration canadienne offre plusieurs possibilités complémentaires au système américain.

Pour la plupart des professionnels qui se qualifieraient sous le programme H-1B, il existe une solution autant pour travailler au Québec que dans les provinces anglophones. Que ce soit par la voie des programmes accélérés tels le Volet des Talents Mondiaux, qui favorisent l’obtention d’un permis de travail pour des travailleurs hautement qualifiés, incluant certains ingénieurs, les mathématiciens, les gestionnaires de systèmes informatiques, les analystes ou les consultants, par la voie de programme des travailleurs étrangers temporaires ou par l’intermédiaire des programmes d’échanges (PVT, Jeunes Professionnels), il existe plusieurs voies pour acquérir une expérience professionnelle au Canada.

De surcroît, si cette expérience est acquise au sein d’une organisation qui a également des activités aux États-Unis, cette expérience pourrait ouvrir la voie à un transfert futur vers une société affiliée sous le programme L-1 (transfert intragroupe).

Conclusion

Si vous n’êtes pas sélectionné pour un visa H-1B, ne faites pas vos valises tout de suite ! Il existe plusieurs options et opportunités pour poursuivre votre vie professionnelle en Amérique du Nord. Pour les employeurs qui espéraient recruter ce talent étranger, faites preuve de créativité et envisagez toutes les possibilités avant de laisser fuir un candidat qualifié.

Article rédigé par :

  • Julie Lessard, associée et chef de l’équipe en immigration d’affaires
  • Olga Prygoda, avocate membre du barreau de Washington, États-Unis

Pour toute question concernant les options qui s’offrent à vous aux États-Unis et au Canada, n’hésitez pas à les contacter !

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French for Professions: la recherche d’emploi en français dans la baie de SF

Peut-on trouver un travail en français dans la région de San Francisco ? Quels débouchés locaux lorsque l’on étudie la langue de Molière ? Des questions auxquelles des experts répondront lors d’une table ronde organisée le jeudi 20 avril 2023, entre 3pm et 4pm, à la Library of French Thought, sur le campus de l’université de Berkeley. L’évènement French for Professions, libre et ouvert à tous, vise des étudiants et des expatriés. Il rassemblera par ailleurs plusieurs acteurs de la francophonie.

L’objectif ? Explorer les opportunités professionnelles en français au niveau local. « Les invités présenteront les portes que le français ouvre professionnellement et les possibilités de le pratiquer en lien avec le tissu économique et social de la Bay Area » explique Claire Tourmen, lectrice à UC Berkeley et chercheuse en éducation. La Française animera les discussions en anglais. Et à ses côtés : Déborah Blocker, professeure de français à Berkeley et Nina Rennert-Cohen, conseillère auprès des étudiants Undergraduate. 

Conférence sur le climat, la première d’une série à venir

Parmi les autres acteurs francophones présents, des représentants du consulat de France à San Francisco, des Alliances Françaises de Berkeley et SF ou du Lycée Français de San Francisco. Cette table ronde sera ensuite suivie par une conférence en français, de 4 à 5pm. Le thème : l’impact du changement climatique en France. La Française Joana Guerrin, politiste à l’Inrae (Strasbourg) et Fulbright Fellow ( Berkeley), développera en particulier les conséquences sur la politique de l’eau.

Cet évènement, organisé par le Département de Français de l’université UC Berkeley, en partenariat avec le Centre d’Excellence en Études Françaises et Francophones du campus de Berkeley, le Berkeley Language Center, l’Ambassade de France aux États-Unis et la Fondation Face, marque le début d’une série qui se poursuivra à l’automne 2023. Sujets d’actualité ou culturels au programme. L’histoire de la gastronomie française en ferait déjà partie.

Des députés Renaissance et NUPES vont se croiser à New York

Ils ne peuvent pas se quitter. Alors qu’ils croisent le fer sur les bancs de l’Assemblée nationale, les députés Christopher Weissberg (Renaissance), Rachel Kéké et Nathalie Oziol (NUPES) seront tous les trois à New York au même moment.

Le premier, représentant des Français d’Amérique du Nord, tiendra une réunion publique le mardi 18 avril à 8:30am dans les locaux du Moulin à Café, le café-restaurant QG des familles du Lycée français de New York (inscriptions ici). Les deux élues doivent participer à une rencontre au People’s Forum le 15 avril. Un second événement sera organisé le dimanche 23 avril dans les locaux de DSA (14 Jefferson Street, 6pm) autour de la réforme des retraites en France.

Ces visites interviennent sur fond de tensions en France autour de la réforme des retraites. Le Conseil constitutionnel a largement validé le texte, vendredi 14 avril. Il en sera certainement question lors des réunions organisées par les élus, tous trois membres du groupe d’amitié France-États-Unis de l’Assemblée nationale.

Les députées Kéké et Oziol profiteront de leur voyage pour rencontrer des militants et élus américains entre New York, la Virginie et Washington afin de bâtir des « liens durables de solidarité et de coopération avec la gauche progressiste américaine », selon un document adressé à de possibles interlocuteurs. Elles s’entretiendront notamment avec la députée du Minnesota Ilhan Omar, des sénateurs progressistes de l’État de New York et des conducteurs de bus en grève contre le transporteur français Keolis en Virginie. Pendant leur visite, elles entendent aborder la réforme des retraites, la réponse des forces de l’ordre face aux manifestations, la montée de l’extrême-droite, mais aussi d’autres sujets comme « les droits des travailleurs, le féminisme et l’antiracisme, la ségrégation sociale et raciale, le pouvoir d’achat, la santé et les salaires minima ».

Christopher Weissberg, lui, se rendra aux Nations Unies avec la secrétaire d’État Marlène Schiappa dans le cadre des travaux sur une résolution sur l’économie sociale et solidaire et déjeunera avec les membres de l’AFFIN, l’association des fonctionnaires internationaux français. Il sera mercredi à Cambridge, pour une conférence de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe à Harvard, et participera à une réunion publique avec la communauté française locale dans l’après-midi. ll se rendra le lendemain sur le campus du MIT pour diverses rencontres.

Un nouveau centre sur les maladies infectieuses émergentes entre Paris et San Francisco

C’est un projet d’envergure qui unit l’Institut Pasteur et le Quantitative Bioscience Institute de l’Université de Californie à San Francisco (QBI-UCSF). Ces structures, toutes deux à la pointe de la recherche scientifique, ont décidé de joindre leurs expertises pour créer ensemble un centre d’excellence en maladies infectieuses émergentes. 

« L’idée, c’est de mettre en commun nos forces respectives pour avancer plus vite dans la compréhension de ce que sont les pathogènes, dans leur contrôle, leur prévention et leurs traitements », explique Christophe d’Enfert, Directeur adjoint scientifique de l’Institut Pasteur. Et Nevan Krogan, le directeur de QBI d’ajouter : « Lorsque la prochaine pandémie frappera, nous serons prêts ! »

Missions multiples et ambitieuses

D’un côté, l’Institut Pasteur bénéficie d’un savoir historique sur l’étude des pathogènes. De l’autre, le QBI dispose de méthodes sophistiquées pour appréhender les interactions entre les virus et leurs hôtes. En combinant leurs approches, le futur centre ambitionne de « devenir le leader mondial sur le sujet », comme l’annonce Christophe d’Enfert. Une tâche qui comporte de nombreux niveaux d’action. 

Nevan Krogan, le directeur de QBI -UCSF et Carla Saleh, co-directrice scientifique du partenariat et responsable de l’unité virus et interférence ARN du département de virologie de l’Institut Pasteur © Frédéric Aubé

Le directeur adjoint de l’Institut Pasteur met, par exemple, l’accent sur la préparation aux pandémies et sur l’anticipation des risques et des traitements. Le nouveau centre collectera des données épidémiologiques au niveau mondial. Il participera aussi à des programmes d’échanges, permettant d’augmenter les capacités de recherche des pays du Sud. Enfin, il prévoit d’approfondir la question des effets du réchauffement climatique sur les maladies infectieuses et de former des chercheurs. 

Un partenariat déjà fructueux

Le recrutement représente actuellement l’un des enjeux majeurs de la structure. Christophe d’Enfert précise que « des projections sur dix ans ont été réalisées, qu’ils souhaitent recruter les meilleurs dans leurs domaines afin de constituer une équipe de vingt-cinq personnes aussi diverse et excellente que possible ». En parallèle, ils cherchent également à lever des fonds. Car pour pouvoir faire fonctionner ce nouveau centre d’excellence – qui sera implanté à la fois à Paris et à San Francisco – 15 millions de dollars sont nécessaires pour la première année, un chiffre avancé lors de la venue d’une délégation française à SF.

Durant leur semaine sur place, les professionnels impliqués ont présenté leur vision et les étapes à venir. Si le partenariat date officiellement d’octobre 2022, leur collaboration avait porté ses fruits bien auparavant, notamment pendant la pandémie de covid-19. Les efforts conjoints des deux structures avaient alors permis de modéliser et d’identifier les marqueurs de propagation du virus. Aujourd’hui, l’Institut Pasteur et le QBI  n’attendent que de consolider leur mariage et leur efficacité. Le tout avec enthousiasme. 

Rencontre virtuelle avec Alexis Buisson, auteur de «Kamala Harris, l’héritière»

Même s’il est encore tôt, les candidats à la présidentielle américaine de 2024 commencent à se faire connaître. Chez les républicains, Donald Trump, malgré ses ennuis judiciaires, reste actuellement en tête des sondages pour l’investiture, devant l’ancienne ambassadrice à l’ONU et ex-gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley, l’entrepreneur Vivek Ramaswamy et l’ex-gouverneur de l’Arkansas Asa Hutchinson; côté démocrate, l’auteure Marianne Williamson est la première candidate officielle à l’investiture. Les Américains attendent toujours la décision de Joe Biden, le président sortant. Sa vice-présidente aussi : Kamala Harris sera, quoi qu’il arrive, sous le feu des projecteurs dans deux ans – voire avant en cas de pépin de santé de son boss –, soit en tant que VP, soit en tant que candidate, dauphine naturelle du président sortant. Mais qui est-elle vraiment ? Serait-elle prête pour le poste suprême ? Est-elle destinée à devenir la première femme de l’histoire des États-Unis à diriger le pays ou sa carrière s’arrêtera-t-elle aux portes de la vice-présidence ?

Alexis Buisson, journaliste de French Morning, a voulu en savoir plus sur cette personnalité politique, fille d’immigrés jamaïcain et indien, ancienne procureure de Californie et ex-sénatrice au Congrès américain, sur les personnes qui ont influencée sa carrière et sur l’impact qu’elle a aujourd’hui sur les Américains. Ses recherches l’ont mené à écrire un livre « Kamala Harris l’héritière », publié aux éditions L’Archipel et qu’il présentera lors d’une rencontre virtuelle le samedi 15 avril à 1pm organisée par l’association Les Français du Monde ADFE (Association Démocratique des Français à l’Étranger) de New York. La conversation, ouverte aux autres sections Français du monde-ADFE des États-Unis, du Canada et du Mexique, se déroulera en français par zoom. Pas besoin de s’inscrire, il suffit de ce connecter ici : https://us02web.zoom.us/j/88318245648

«Les enfants des autres» sort en salle aux États-Unis

Après avoir impressionné le public de la Mostra de Venise où il était présenté en compétition et celui du festival de Sundance en janvier dernier, le cinquième long métrage de Rebecca Zlotowski, « Les enfants des autres » (Other People’s Children) sortira en salle aux États-Unis à partir du vendredi 21 avril, pour le plus grand plaisir des fans de la réalisatrice qui livre ici une œuvre bouleversante, au niveau de « Belle-Epine », le film qui l’avait fait connaître en 2010.   

Rachel (Virginie Efira) a 40 ans. Elle aime sa vie, ses élèves du lycée, ses amis, ses ex, ses cours de guitare. Épanouie malgré un certain manque : elle n’a pas d’enfant. Quand elle rencontre Ali (Roschdy Zem) et en tombe amoureuse, elle trouve aussi l’opportunité de combler ce manque avec Leila, 5 ans, la fille de son nouveau compagnon. Au fil des jours et du quotidien, Rachel s’attache de plus en plus à elle. En attendant peut-être de tomber enceinte, elle couve Leila comme si c’était sa propre enfant. Mais aimer les enfants des autres, c’est un risque à prendre…

Rebecca Zlotowski aborde ici des thèmes classiques mais terriblement pertinents dans nos sociétés modernes : parentalité, familles recomposées, pressions sociétales et instinct maternel contrarié. Elle les traite toutefois sous un angle différent, en s’attardant sur la psychologie et l’histoire du parent secondaire, la belle-mère, le rôle traditionnellement mal-aimé dans lequel Virginie Efira, récompensée du César de la meilleure actrice cette année, est bouleversante. Un très joli film sur la transmission dans lequel la réalisatrice aborde une problématique universelle et pourtant très intime. 

Le film, distribué par Music Box Films aux États-Unis sortira le vendredi 21 avril à New York au Film at Lincoln Center et à l’IFC Film Center, à Los Angeles (Laemmle Royal) et à Chicago (Music Box Theatre), avant une sortie en salle nationale.

4 films francophones au San Francisco International Film Festival

La 66e édition du San Francisco International Film Festival, le plus ancien festival de cinéma aux États-Unis, se déroulera du jeudi 13 avril au dimanche 23 avril. Plus de 37 pays seront représentés, et de nombreuses productions francophones seront projetées dans des salles de San Francisco, Berkeley et Oakland. Les billets seront mis en vente à partir du vendredi 24 mars à 10am PST.

À l’affiche, on trouvera notamment :

  • « Parmi nous » (Animalia) de Sofia Alaoui (2023). Premier long métrage de la réalisatrice franco-marocaine, ce film de science fiction a été présenté pour la première fois au festival de Sundance en janvier. Il retrace l’histoire d’Itto, une jeune fille issue d’un milieu modeste, qui s’adapte aux codes plus bourgeois de la famille de son mari. Elle vit chez ses beaux-parents le temps de sa grossesse. Alors que celle-ci arrive à terme, un événement surnaturel va bouleverser leur quotidien …

  • « The Pod generation » de Sophie Barthes (2022). Ce film se situe dans un futur proche où l’intelligence artificielle fait fureur et où la nature n’est plus qu’un lointain souvenir. Rachel et Alvy, un couple new-yorkais, souhaite fonder leur famille. Le travail de Rachel leur donne l’occasion d’utiliser un nouvel outil développé par un géant de la technologie, Pegasus, qui offre aux couples la possibilité de porter l’enfant de façon égalitaire via des utérus artificiels détachables, ou pods.
  • « La Gravité » de Cédric Ido (2022). Quand la science-fiction investit les banlieues parisiennes… Un mystérieux alignement des planètes embrase le ciel et inquiète tous les habitants de la cité. Des adolescents, baptisés les Ronins, règnent en maîtres sur cette cité, et voient cet événement planétaire comme la possibilité d’une nouvelle ère. Daniel, Joshua et Christophe, trois amis d’enfance que le deal et la prison ont séparés, vont devoir s’unir pour affronter ce gang.

  • « Ernest et Célestine: Le voyage en Charabie » de Julien Chheng et Jean-Christophe Roger (2022). Dix ans après la première adaptation des personnages imaginés par Gabrielle Vincent, les deux compères Ernest et Célestine sont de retour sur les écrans. Ils retournent au pays d’Ernest, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Ils découvrent alors que la musique est bannie dans tout le pays depuis plusieurs années. Pour nos deux héros, il est impensable de vivre sans musique !

Outre ces fictions francophones, le festival fait la place belle aux documentaires. On notera « Underrated », qui retrace la carrière du joueur de basketball des Warriors, Steph Curry, ainsi que « Joan Baez I am a noise » qui se penche sur la carrière de la chanteuse de folk du même nom. Joan Baez sera d’ailleurs présente pour la projection du film.

Ces cours d’anglais gratuits et méconnus à Los Angeles

Au pays du dollar, il existe des services de qualité ET gratuits. C’est le cas lorsque l’on cherche à prendre des cours d’anglais. À Los Angeles, de nombreux lieux proposent ce précieux sésame. Pour trouver une classe gratuite près de chez soi, un mot-clef : ESL, comme English as a Second Language*. Destiné à tous les non-native speakers, ce programme est dispensé par des universités ou des Adults Schools dans tous les quartiers de LA. Santa Monica College, Pasadena City College, Glendale Community College, Los Angeles City College, Culver City Adult School, Burbank Adult School, Evans Community Adult School… Seules conditions pour s’inscrire : avoir 18 ans et posséder une adresse en Californie. 

Différentes classes sont proposées par niveaux (déterminé par un test au moment de l’inscription) et par compétences : grammaire, prononciation, communication écrite ou orale… Les cours s’étalent sur un semestre, à raison de plusieurs heures par semaine, en présentiel ou à distance selon les lieux. Pas d’examens ni de devoirs obligatoires à la maison, le succès repose sur la motivation. Une formule parfaite pour les nouveaux arrivants qui cherchent à renforcer leur anglais à peu de frais tout en s’immergeant dans le salad bowl californien. L’expérience a été décisive pour les Français que French Morning a rencontrés.

Carte d’étudiante en bonus

Laura, 29 ans, a quitté son poste de chef de projet en marketing pour suivre son mari à Los Angeles il y a un an et demi. Dans l’attente de son autorisation de travail, elle s’inscrit aux cours d’ESL du Santa Monica College, près de chez elle, afin d’améliorer un anglais qu’elle juge « médiocre. » Timide, elle opte pour des cours en distanciel. Six heures par semaine, d’abord au niveau « intermédiaire » puis « avancé ». « J’ai beaucoup apprécié le côté interactif des classes, animées par des professeurs bienveillants, volontaires et dynamiques » confie la Française. En bonus : une carte d’étudiante qui lui donne accès à des réductions dans des musées.

Pour elle qui débarque aux États-Unis, c’est l’occasion de rencontrer des personnes très différentes. « C’était des gens comme moi, dit-elle, souvent des femmes qui avaient suivi leur conjoint et ne parlaient pas très bien l’anglais, pas mal de personnes âgées, un pasteur, des Asiatiques, des Européens, des Russes, des Ukrainiens… » Pendant deux mois, en plus des cours d’anglais, Laura s’investit dans un module sur l’alimentation et l’écologie du Santa Monica College. Bilan ? Une «  super expérience » qui lui a permis de prendre confiance en elle, avant de décrocher un emploi quelques mois plus tard. « Si c’était à refaire, j’irai en présentiel dès le départ ! », assure-t-elle.

Une ambiance différente

Arrivée à Los Angeles en 2021 avec un niveau d’anglais « scolaire », Leïla, 39 ans, constate vite que maîtriser la langue est indispensable pour développer son entreprise de gestion de sinistres. Après avoir dépensé 2800$ dans des écoles payantes « sans avoir le résultat escompté », elle découvre pendant la pandémie les cours d’anglais gratuits de la Los Angeles Public Library. Leïla apprécie ces classes très vivantes, en visioconférence ou en présentiel, à North Hollywood et Burbank. « L’ambiance n’y est pas du tout scolaire, mais plutôt associative », souligne-t-elle.

Depuis peu, la Française fréquente aussi les classes d’ESL de la Burbank Adult School tous les samedis, entre 8am et 12am. « J’avais peur que le niveau ne soit pas terrible, mais ce n’est pas du tout le cas. J’adore les cours, c’est très interactif. Je participe, je parle » se réjouit cette maman de deux jeunes enfants, qui n’hésite pas à payer une baby sitter pour s’y rendre. 

Elle constate de réels progrès : « Avant, quand j’allais chez le pédiatre, j’utilisais une application de traduction. Aujourd’hui, je n’en ai plus besoin. Je peux mener une conversation sans problème.  » Pour la somme de 29$, elle s’est inscrite à une formation d’agent immobilier le mercredi soir au même endroit. « J’y vais pour pratiquer, connaître du monde et me former sur la réglementation de l’immobilier aux États-Unis. C’est enrichissant dans tous les cas. »

À l’issue d’un cursus d’ESL, les étudiants se voient délivrer un certificat de compétences, qui vient enrichir leur CV. Gagner en aisance en anglais, découvrir une Amérique multiculturelle, nouer des liens d’amitié… Pour les expatriés Français, et en particulier pour les femmes, le programme ESL est un accélérateur d’intégration. Encore faut-il en avoir entendu parler.

*À l’université, les cours d’ESL gratuits sont les “Noncredits ESL”, c’est-à-dire des cours qui ne donnent pas de crédits universitaires, différents des programmes d’ESL “Credits”.

Virginie Morisset (Maryland): Partir avec ses enfants mais sans son mari

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Peut-on laisser partir l’autre par amour ? Partir en couple vivre à l’étranger, on l’a souvent vu dans French Expat. Bien souvent, l’un des deux conjoints trouve un emploi et ensemble les amoureux font le grand saut, ou encore ensemble ils plaquent tout et cherchent, par tous les moyens, à réinventer leur vie. Mais que se passe-t-il quand l’un des conjoints rêve de partir vivre à l’étranger, alors que l’autre n’est pas mobile ? C’est l’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui.

Virginie Morrisset rencontre son mari à Berkley en Californie il y a plus de 10 ans. Les tourtereaux rentrent s’installer dans le centre de la France, du côté de Bourges, et deviennent les heureux parents de deux petites filles. Si Virginie est prof de français et rêve de repartir vivre aux États-Unis, son mari, magistrat, ne peut exercer sa profession ailleurs qu’en France. Cela aurait pu être la fin de leur histoire d’amour ou encore de ce projet d’expatriation, mais ce serait bien mal connaître le couple. Il y a un an et demi, Virginie a traversé l’Atlantique pour s’installer en banlieue de Washington DC avec ses deux filles, loin mais avec le soutien de son mari.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.