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Champagne: l'hypothèque euro

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De 2001 à 2006, les importations de champagne aux US ont augmenté de 67%. Les bulles françaises sont passées sans encombre au travers des boycotts post guerre en Iraq. Mais producteurs et importateurs se demandent maintenant si ils tireront aussi bien leur épingle du jeu face à l’euro fort.
Pour ces fêtes, les stocks de champagne ont été achetés il y a plusieurs mois. Les distributeurs ont donc une couverture relativement grande et devraient dans l’immédiat être en mesure de satisfaire la demande. En revanche, une fois les stocks écoulés, la situation va devenir pénalisante pour les importateurs qui répercuteront mécaniquement les hausses de coûts sur les prix. Il sera difficile pour le consommateur américain de trouver une bouteille de qualité à moins de 30$. Bien que le champagne bénéficie d’une image haut de gamme, la question de seuil psychologique risque de poser problème.

Pour atténuer les effets redoutés de la dépréciation du dollar, certains distributeurs, comme Baron Francois ltd, société importatrice de vins dans le nord-est des Etats-Unis, ont adopté de nouvelles stratégies commerciales. Le président de Baron Francois, Denis Lesgourgues explique qu’il y a déjà 18 mois, il a “misé sur un transfert de consommation du champagne vers des vins effervescents français”. Ce choix s’avère aujourd’hui très positif. Malgré le taux de change, il confie que «le marché se tient mieux que prévu».


Mais l’atout numéro 1 du champagne reste son inaltérable goût de luxe, entretenu grâce à de véritables machines de communication, qui, de temps en temps, lancent des coûts marketing pour renouveler le genre. Dernier en date: le champagne rosé. Avec une augmentation de 126% entre 2003 et 2005, The Office of Champagne, représentant américain du Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne, doute qu’America’s love affair with Rosé will end anytime soon. Pour Denis Lesgourgues, la mode du rosé souligne surtout le caractère hétérogène et sophistiqué du marché américain. “Il n’y a pas un marché américain, mais des marchés américains”.


Par ailleurs, l’enthousiasme pour les petits producteurs, «ceux qui ont les mains dans la terre» est de plus en plus grand. Ils véhiculent une idée de produit naturel, authentique et de qualité qui séduit les consommateurs américains de plus en plus avertis. Il s’agit désormais de découvrir des terroirs, des saveurs. Un marketing qui se veut plus “vrai”, plus “bio” et donc plus honorable qui fait recette.
En 2006 à NewYork, les ventes de champagne ont plus fortement augmenté hors saison qu’en période de fêtes. Certains y voient un signe de “dessaisonalisation” et de “ démocratisation” de la consommation de champagne. Le Bubble lounge est un bar à champagne installé depuis 11 ans à New York. La gérante, Emmanuelle Chiche, explique qu’à la base, l’idée était de désacraliser le champagne, de le faire rentrer dans le quotidien des new-yorkais. Lorsqu’ils ont ouvert, ils n’étaient pas du tout sur «du coup», « au début, les gens étaient très timides, ils croyaient que le bar était un club privé ». Aujourd’hui le concept connaît un grand succès. Reste que la carte n’affiche aucune coupe de champagne à moins de 15$. En 2006, les Américains n’achetaient qu’une bouteille de champagne pour 158 bouteilles de vin tranquille. Le champagne est loin d’être devenu accessible à la majorité.
Source des chiffres : Mission économique de New York, The Office of Champagne

Le "luxe suprême" selon Thibault Sandret

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A à peine 26 ans et pour la seconde fois déjà, Thibault Sandret expose à New York. Le jeune Français, débarqué fraîchement de Paris il y a un an et demi n’est pourtant pas dans le métier. Cet ancien élève de l’ESSEC est à New York pour des raisons toute autre que l’art et c’est en réalité un VIE (Volontariat International dans l’Entreprise) qui est à l’origine de sa venue.
Thibault s’intéresse à l’art depuis environ 5 ans et plus particulièrement au pop art. «Je n’avais aucune connaissance de l’histoire de l’art. Ce n’est qu’une fois à l’ESSEC que j’ai eu plus de temps pour travailler sur le sujet». Il a déjà exposé seul à Paris ses collages. Et arrivé à New York, il s’est mis à la photographie.
Afin de pouvoir montrer ses oeuvres, le jeune homme a dû s’improviser commissaire d’exposition. Même s’il prend ce rôle très à coeur, Thibault s’avoue rester « un amateur »; un amateur qui a quand même tout orchestré de A à Z. Il a décidé lui-même du choix des sujets, des artistes et des pièces à exposer, il s’est occupé de l’accrochage et de la scénographie. Tout cela pendant 6 mois en parallèle de son VIE. «Mes colocs se sont foutus de moi, parce que dès que j’avais du temps le soir ou le week end, c’était pour l’expo».
D’abord, le choix du sujet: la rue. «Elle est ma principale source d’inspiration, et ça faisait longtemps que je voulais faire quelque chose sur le street art». Le titre, «Don’t call it street art», interpelle. Thibault l’a choisi car le terme «street art» a tendance à énerver les artistes qui le considèrent comme un mot poubelle. Mais surtout, exposé dans une galerie, le street art perd sa véritable nature.
Il a fallu ensuite trouver d’autres artistes. L’idée d’exposer au sein d’un collectif lui est venue l’année dernière. Frustré de ne pas pouvoir exposer à New York aussi facilement qu’à Paris, il avait réuni autour de lui une dizaine d’artistes pour sa première exposition «French NYC exhibition». «Il y avait uniquement des Français, c’était plus facile, la sélection était rapide. Mais pour « Don’t call it street art », cela m’a demandé un travail de recherche plus poussé». Après avoir traqué des artistes de street art et avoir recruté sur Craigslist, Thibault est parvenu à s’entourer de 7 autres artistes dont 2 Français : Iris Arnaud et Nathalie Hamelin.
Malgré tout, c’est dans la finance que Thibault décide de faire carrière. Bien qu’il considère son travail artistique de manière «hyper sérieuse», il est conscient qu’il ne pourrait pas en vivre. «Là, c’est le luxe suprême : je n’ai pas à me préoccuper des retombées financières et je n’ai de comptes à rendre à personne». Avoir un vrai métier lui permet finalement de pouvoir vivre son art pleinement, «sans aucune contrainte».
«Don’t call it street art» est la dernière exposition de Tibault à New York puisque son VIE se termine fin décembre. Et à l’idée de quitter la ville, Thibault a «les larmes aux yeux». «C’est en quelque sorte l’aboutissement de mon séjour à New York».
“Don’t call it street art”, avec Ogi, COL, Veng, Nathalie Hamelin, Iris Arnaud, Gary St Clare, Jake Dobkin et Thibault Sandret.
Gallery 173-171, 173-171 Canal Street 5e étage
Visite uniquement sur rdv. Tel : 646 245 6072

« A Christmas tree mafia »

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A Noël, les vendeurs de sapin font partie intégrante du paysage new-yorkais. Aucun permis n’est requis. Une loi de 1938 autorise les vendeurs de sapins, à condition qu’ils aient l’autorisation du propriétaire de l’immeuble riverain. Tant que les sapins n’obstruent pas le passage des piétons, les stands sont tolérés. Le système est un peu hypocrite et repose sur des “lois non écrites”, le “deal”, le “troc”. Isa, une Québécoise de 27 ans, tient un stand dans Greenwich Village. C’est la deuxième année qu’elle vient de Montréal, où elle travaille dans l’évènementiel, pour vendre des sapins à New York.
La douane est l’unique obstacle que les vendeurs de sapin rencontrent. «Ils nous regardent comme des terroristes» commente Isa. À l’aller, les douaniers américains traquent les Canadiens qu’ils soupçonnent de venir travailler illégalement et de vouloir s’établir aux Etats-Unis.


Une fois à New York, lorsqu’Isa n’est pas entrain de livrer un sapin, elle est dans la cabane qu’elle a construite avec des matériaux récupérés dans la rue. La nuit, la plupart dorment dans leurs vans. Tant qu’ils restent dans leurs véhicules, une loi les autorisent à stationner. En cas de problème, il est courant d’utiliser une fausse plaque d’immatriculation. Pendant un mois, la vie est rustique. Isa a un “deal” avec le magasin d’en face, qui se trouve être un sex shop ouvert 24h sur 24, elle peut utiliser leur restroom, en échange, ils choisissent un sapin. Il en va de même pour les services de nettoyage des rues qui ne sont pas censés ramasser les débris générés par les stands. On troc aussi parfois une couronne de noël contre un repas. L’ambiance est chaleureuse, les gens viennent leur apporter du café, du rhum et discutent.
L’important est d’être bon vendeur. La politique de la maison: tout le monde doit repartir avec un sapin. Isa explique que c’est une sorte de «game de psychologie» car «c’est émotionnel d’acheter un sapin ». Les clients veulent connaître la provenance, et l’espèce de l’arbre. Ils aiment qu’on leur raconte une histoire. Ce qui plaît à Isa c’est le contact humain. Il n’y a pas de prix affichés, ici on improvise. Isa raconte que parfois elle livre des arbres sans même avoir évoqué le prix. C’est une fois le sapin au milieu du salon que le client se préoccupe de la facture. Elle souligne que tout particulièrement dans ce quartier, les gens veulent un arbre qui coûte cher. À quelques rues de là, au croisement de la 6e et de Carmine street, la population est plus modeste et les gens négocient jusqu’au dernier centime. Ce n’est pas le meilleur «spot».Les clients sont tout aussi aimables, mais malgré une image stéréotypée de “bûcheron” qui fait vendre, la concurrence des delis est rude.


La gestion des stocks de sapin nécessite de la main d’œuvre. Chaque soir, vers minuit, un camion vient livrer les arbres. C’est le night watch qui les réceptionne et prépare le stand pour le lendemain. Sur le stand d’Isa, le gardien de nuit est un ancien professeur d’échec devenu sans-abri “par choix”.
Le parrain du sapin
A en croire les rumeurs qui courent sur les stands, il y aurait un parrain new-yorkais du sapin. Isa ne l’a jamais rencontré mais admet que le business est «un peu mafioso». Au sommet de la pyramide, une seule et même personne, un Américain, serait à la tête de l’affaire avec un monopole quasi total. Les vendeurs, recrutés par bouche-à-oreille, sont réticents et souvent refusent de parler. Les journalistes ne sont pas les bienvenus. «On ne sait pas trop» avoue Isa. «Beaucoup de choses se passent sous la table», «mais je ne pense pas qu’ils tuent des gens» ajoute-elle en rigolant.
Lorsqu’elle en parle, Isa l’appelle «la compagnie» en faisant un geste large des bras. L’organisation est pyramidale, peu ont à faire avec le big boss. Quelques vendeurs, dans le business depuis de nombreuses années, récoltent tous les jours les enveloppes. Toutes les transactions se font en liquide. Comme dans toute entreprise, le chiffre d’affaires est au centre des préoccupations. Les “gestionnaires” n’hésitent pas à signaler tout retard sur les chiffres de l’an passé .
Le business peut rapporter gros. Isa et son partenaire vendent environ 40 arbres par jour le week-end et 15 en semaine. Après déduction de la marge faite par «la compagnie» car «c’est pas le père Noël, ils sont top riches», les vendeurs de sapin gagnent au bas mot 2500$ dans le mois. Mais certains très bien implantés peuvent se faire jusqu’à 15 000$. Au retour, c’est la douane canadienne qui cherche à débusquer les vendeurs de sapin. Ils savent qu’ils transportent de l’argent liquide, qu’ils se garderont bien de déclarer. Avec l’incroyable hausse que le dollar canadien à connu cette année, la saison risque cependant d’être moins bonne qu’à l’accoutumé.

Concentré de Provence à Brooklyn

Amateurs de cuisine française ou Français en mal de terroir, filet mignon, bœuf bourguignon et foie gras sauté sont au menu de Provence en Boîte, petit restaurant de Brooklyn qui a ouvert ses portes en juin 2006. Si le nom vous semble familier c’est certainement parce que Leslie et Jean-Jacques Bernat, les propriétaires, ont repris le nom du restaurant qu’ils possédaient à Bay Ridge. « On a gardé le concept parce qu’il nous ressemble, on adore la France et la Provence et c’est un petit coin de soleil que l’on veut offrir ».
Leslie explique : « On aime enseigner aux Américains la culture française à travers nos traditions de cuisine». C’est d’ailleurs pour cette raison que l’établissement ne se contente pas d’être seulement un restaurant. C’est aussi une boulangerie-pâtisserie où l’on peut acheter de vrais croissants au beurre ou aux amandes, et des gâteaux à vous donner l’eau à la bouche : tarte aux noix et au caramel, mille feuille, trio de chocolat ou tarte aux fruits rouges… Tout est exposé à la manière d’une vraie pâtisserie française et d’ailleurs le restaurant ne dispose pas de carte des desserts : chacun choisit son gâteau directement dans la vitrine. Le restaurant fait également épicerie et l’on trouve de la confiture, des herbes de Provence et des sets de tables aux imprimés provençaux. Tout cela confère à la Provence en Boîte une atmosphère conviviale et chaleureuse.


Jean-Jacques et Leslie insistent bien : « ici tout est fait maison… et ce qui n’est pas fait maison est directement importé de Provence ». Jean-Jacques, qui a derrière lui 36 ans de métier, a travaillé avec de grands maîtres comme Paul Bocuse et Maurice Bernachon. Il fait lui-même son chocolat et son pain de campagne. Et pour cet ancien pâtissier du Lubéron, pas question de couper à la bûche ! Provence en boîte propose des bûches de Noël au chocolat, à la vanille, au café, au praliné ou grand Marnier. Mais surtout, fidèle à la tradition provençale, le chef initie ses clients aux 13 desserts provençaux. (La tradition veut qu’au retour de la messe, les convives dégustent 13 desserts en souvenir du Christ et des 12 apôtres).
Les fêves en céramique de France viennent d’arriver, et déjà le restaurant pense aux galettes des rois…


Si vous êtes en panne d’idées de cadeaux, Provence en boîte confectionne des gift basket avec des torchons aux imprimés provençaux, du nougat, des figurine en massepain, du chocolat et des herbes de provence.
Il est préférable de commander votre bûche.
Provence en Boîte, 263 Smith Street. Tel: 718 797 0707.

"Ils veulent tous rencontrer Sarkozy"

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Installé dans son grand bureau de Reservoir Road, à Georgetown, en complet bleu (son prédécesseur préférait le gris), le nouvel ambassadeur de France est ravi: depuis son arrivée cet été, de l’anniversaire de la naissance de Lafayette à la visite de Nicolas Sarkozy, la rapprochement franco-américain est célébré sur tous les tons.
Il est incontestable que l’arrivée de Nicolas Sarkozy, son affirmation d’une réelle amitié personnelle pour les Etats-Unis, a accéléré le mouvement. Voir un président français venir passer ses vacances chez eux, dire haut et fort qu’il aime ce pays, sa manière de vivre sa culture, tout ça a incontestablement changé le climat. Notre rôle maintenant, c’est d’inscrire cette amitié retrouvée dans la durée, cela veut dire decliner désormais dans l’ensemble de nos relations, politiques, économiques, culturelles, éducatives, universitaires,linguistiques. Il va falloir leur donner une nouvelle dimension qui soit à la hauteur de nos ambitions, en tenant compte bien sur des nos moyens. Ce n’est pas facile.Il faut beaucoup travailler. Il faut beaucoup labourer.
Les candidats à la présidentielle veulent voir Paris et Sarkozy
Pour Pierre Vimont, George Bush est un président qui entend exercer ses fonctions jusqu’au terme qui lui est imparti par la constitution et l’a montré avec ses négociations avec le Congrès sur le dossier irakien et la relance des pourparlers de paix au Proche-Orient. C’est à ses yeux une administration qui a encore “des choses à dire et des choses à faire.” Mais bien sûr, il approche ceux qui pourront être les prochains locataires de la Maison Blanche. Quel genre de questions lui posent-ils?
“La première chose qu’ils nous disent,c’est qu’ils aimeraient le moment venu rencontrer Nicolas Sarkozy.” John McCain, Hillary Clinton, Barak Obama ont, entre autres, exprimé le désir de se rendre en France, mais après les primaires! Pour prendre un peu de “vernis international” comme le dit l’ambassadeur, avant de poursuivre: “D’autre part, comme ils réfléchissent eux-mêmes sur les grands dossiers diplomatiques, Irak, Iran, Afghanistan, Proche-Orient, Kosovo, ils ont envie de connaitre nos positions et envie de nous faire connaitre les leurs pour voir si l’on est à peu près en phase les uns avec les autres. Et puis troisièmement, ils sont intéressés par les réformes que souhaite promouvoir le président de la république dans les domaines économique et social: il y a eu les grèves(…) les dernières émeutes en banlieue, et ils nous demandent comment on sent les choses. Ils essaient de mieux comprendre ce qui se passe.”
N’est-il pas à craindre que justement à cause des grèves qui se multiplient et des émeutes qui se renouvelent, les Américains aient l’impression que “plus ça change, plus c’est la même chose? “Non” répond l’ambassadeur, car d’une part Nicolas Sarkozy a prévenu ses interlocuteurs lors de sa visite à Washington qu’il y aurait des difficultés tout au long de son quinquennat, une réforme en profondeur de la France et de la société française prenant du temps. ”{Je n’ai pratiquement jamais rencontré d’interlocuteurs qui ne souhaitaient pas ces réformes car ils ont tous envie que notre pays rattrape son retard et rejoigne la mondialisation.”}
Est-ce que pour la France, un candidat serait préférable à un autre? “Ce qui est important, c’est que quel que soit le candidat qui est élu, nous connaissions bien ses idées, ses engagements, les collaborateurs qu’il va amener avec lui, pour pouvoir être opérationnels dès le lendemain de la mise en place de la nouvelle administration.C’est pourquoi il faut travailler dés maintenant.”
Agé de 58 ans, Pierre Vimont, élégant et distingué énarque de la promotion Malraux (1977), est diplomate de carrière. Une carrière qui a été consacrée essentiellement à l’Europe. Il fut notamment ambassadeur et représentant permanent de la France auprès de l’Union européenne de 1999 à 2002. Alors comment s’est passé pour lui l’adaptation à son poste outre-atlantique? “Je trouve que c’est assez intéressant de voir la France et l’Europe de l’autre côté de l’Atlantique, d’abord parce que ça donne un autre regard qui est très utile et ça complète le regard parfois un peu nombriliste que l’on peut avoir en France et en Europe. Et puis c’est très utile pour expliquer à nos amis américains ce qu’est la construction européenne. Pour beaucoup d’Américains, c’est encore très compliqué à comprendre (…) et le fait d’avoir beaucoup travaillé sur les affaires européennes peut permettre d’être assez pédagogique et de leur expliquer en termes assez simples ce que l’on essaie de faire en Europe.”
Soucieux de “ne pas rester enfermé à Washington”, l’ambassadeur a déjà visité 7 des 10 consulats français des Etats-Unis, l’occasion de redécouvrir l’Amérique qu’il connait bien, pour avoir passé une partie de son enfance à Washington, alors que son père, diplomate lui aussi, y était en poste. Il est revenu plus tard aux Etats-Unis qu’il a sillonnés d’une côte à l’autre: ”J’avais découvert – je ne sais pas si ça existe encore – la possibilité de conduire une voiture de Chicago en Californie. J’avais trouvé ça dans les petites annonces et j’ai fait ça pendant plusieurs années. Je me souviens, je passais par tous les National Parks,c’était magnifique!”

Papa Noël à ABC

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Le père Noël sera à ABC Carpet & Home samedi 15 de 10h30 à midi.
Les enfants dégusteront du chocolat chaud et des cookies du chocolatier Michel Cluizel en écoutant chanter le vieux monsieur en rouge. Ils repartiront avec les pochettes surprises et des sucettes.
Tickets 10$ disponible à ABC

L’absinthe, nouvel elixir new yorkais

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VOIR LA LISTE DES BARS A ABSINTHE DE NY
Caché à l’arrière d’un boui-boui de hot-dogs de l’East Village, se trouve PDT (pour Please Don’t Tell), un bar ultra select, tendance speakeasy, en référence à ces endroits clos où l’on buvait illégalement pendant la Prohibition. Après avoir trouvé l’entrée secrète d’une cabine téléphonique vintage et donné un mot de passe (Eat me), les happy few peuvent déguster un “Sazernac” ($12), un cocktail à base d’absinthe, de cognac et d’herbes. “C’est le plus vieux cocktail américain,” explique le bartender de PDT, David Slate. “Il a été inventé par un apothicaire de la Nouvelle-Orléans dans les années 1830.
L’absinthe que David verse pour mixer son précieux nectar est celle de la marque Lucid ($67.99), 62 % d’alcool, avec des yeux verts de monstres sur la bouteille. Fabriquée dans une distillerie française, elle est conçue pour être une réplique exacte des absinthes de l’époque : une bonne dose d’anis frais et d’amertume…
Lucid est l’une des marques autorisées par le Bureau américain du commerce et des taxes sur le tabac et l’alcool. Parmi les autres absinthes sur le marché : la St. George Absinthe Verte (environ $75), la première absinthe fabriquée aux Etats-Unis depuis l’interdiction en 1912. Lance Winters a passé onze ans à la peaufiner dans la distillerie de St. George Spirits à Alameda en Californie. Enfin l’Absinthe Supérieure Kübler ($56.99), une absinthe suisse à 53% d’alcool, est la plus proche du Pernod. Mais tandis que le Pernod est à l’anis, la Kübler est à la réglisse.
Interdite pour des raisons de santé invoquées par le mouvement anti-alcool qui aboutira ensuite à la Prohibition qui a duré de 1920 à 1933 aux Etats-Unis, l’interdiction a été levée après la seconde guerre mondiale, du fait de la réorganisation du Département de santé, sans que personne ne le sache. En France, elle fut interdite en 1915 et a été autorisée en 1988.
Beaucoup s’accordent à dire que le goût de l’absinthe n’est pas bon. L’un des ingrédients de la composition est la plante d’absinthe, accusée de contenir de la thuyone, la fameuse substance toxique qui a entraîné son interdiction. Elle est extrêmement amère. L’étymologie d’ « absinthe » en dit long : le mot grec « apsinthion » signifie “imbuvable”… Le succès de l’absinthe tient davantage à sa légende et ses propriétés supposées hallucinogènes. C’est cette réputation qui a incité des générations d’étudiants, poètes dans l’âme en mal d’inspiration, à vouloir essayer l’absinthe. “Récemment, un étudiant a commandé de l’absinthe et voulait tout le rituel (verser l’absinthe sur un morceau de sucre avec une cuillère spéciale et diluer le morceau dans 4 ou 5 mesures d’eau glacée). C’était juste pour impressionner ses amis.” raconte le barman de Saurin Parke, un bar bon enfant près du campus de l’université de Columbia.
Une nouvelle absinthe qui devrait arriver sur le marché américain l’année prochaine est un spiritueux distillé par Markus Lion à l’effigie du rockeur Marilyn Manson, baptisé du doux nom de “Mansinthe”. “Les artistes tells que Charles Baudelaire, Paul Gauguin, Henri de Toulouse-Lautrec et Vincent Van Gogh considéraient la « fée verte » comme une source d’inspiration. Il en est de même pour Marilyn Manson, qui est un fou d’absinthe depuis des années“, peut-on lire sur le site Mansinthe.com. Les banquiers n’ont donc pas le monopole de l’absinthe. Marilyn Manson est là pour faire revivre la tradition de la Bohème, version XXIe siècle…
[#liste_absinthe<-]Ou boire de l’absinthe à New York?
Si l’alcool n’est plus interdit dans l’Etat de New York, les speakeasies ont bel et bien refait surface à New York. C’est principalement dans ce type de bars que l’on peut trouver des cocktails avec de l’absinthe. «L’absinthe apporte l’oubli, mais se fait payer en migraine», aurait dit Oscar Wilde. A consommer avec très grande modération donc…
PDT
Tous les attributs du speakeasy sont présents jusqu’à la tête de cerf empaillée. Seule concession au XXIe siècle, Air en musique de fond. Si l’absinthe vous effraie, le cocktail “dessert rose”, au gin Plymouth, à la rose et à la poire est une option plus « girly ». Attention, les gardiens du temple font entrer au compte-goutte : personne n’est debout donc vous ne pouvez rentrer que lorsqu’une place se libère. Pour se consoler en patientant : il y a toujours les hot-dogs.
113 St. Marks Place, près de la 1e Avenue. 212-614-0386
Death Co
A deux pas de PDT, ce speakeasy est la solution si vous n’avez pas envie d’un hot-dog en attendant. Ils servent également de l’absinthe. Seule bémol : l’entrée est tellement bien cachée que nous ne l’avons pas trouvée. Tentez votre chance… ou rabattez vous sur les hot-dogs.
433 E. 6th Street, 212-388-0882
The Dove Parlor
Grande cheminée, canapés profonds, chandeliers, un autre speakeasy qui sert de l’absinthe, dans un décor à date.
228 Thompson Street, 212-254-1435
Employees Only
Le gang des propriétaires d’Employees Only, un speakeasy lové dans le West Village, ont capturé l’esprit des années 1920. Au menu : le « Billionaire Cocktail », à base de Bourbon, d’absinthe, jus de citron frais et grenadine faite maison, ou encore la « Mint Muse » à l’absinthe, jus d’ananas, feuilles de menthes hachées, citron vert et 7-Up.
510 Hudson Street, 212-242-3021

L'euro fort gâche le Noël des exportateurs français

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Pour les 8 premiers mois de 2007, les exportations françaises vers les Etats-Unis sont en baisse de 7 %. “Il est trop tôt pour dire à quoi cette baisse est due, ni même si elle va se confirmer” commente prudemment Hervé Ochsenbein, le patron de la Mission économique new-yorkaise. Mais les entrepreneurs français de New York sont moins prudents: “l’euro nous fait très mal” dit Françoise Magis, directrice aux Etats-Unis de Valcrest, une coopérative qui exporte notamment des fromages de chèvre. “C’est d’autant plus difficile pour les entreprises françaises qu’elles vendent majoritairement des produits finis, contrairement par exemple aux Allemands, qui vendent des produits d’équipement” constate Eric Feuillate, consultant à New York.
Pour saler l’addition, dans le secteur alimentaire, il faut “en outre ajouter les coûts des matière premières, comme le lait, ou le verre ou encore le blé (pour la vodka), qui se sont envolés” souligne Eric Duchesne, responsable agro-alimentaire à la Mission économiques. Bref, les prix en dollars grimpent de 10, 15, 20 % faisant craindre des pertes de part de marché. “Jusque là, nous avons réussi à continuer à croître parce que nous sommes sur le haut de gamme, des produits pour lesquels les consommateurs sont moins sensibles aux prix, note Françoise Magis. Mais dans le secteur des fromages de chèvre ordinaires, par exemple, la production “made in USA” bénéficie d’un coup de pouce énorme du fait de la différence de taux de change”.
Pour ne pas voir leurs parts de marché s’effondrer brusquement, les entreprises françaises ont toutes adopté la même stratégie: réduire leurs marges. “La pression concurrentielle est très forte, donc les entreprises n’ont pas le choix, estime Yves Coléon, dirigeant de Transmark Partners, consultant pour des PME françaises qui s’implantent aux Etats-Unis. La croissance permet de compenser partiellement, mais les marges qui, traditionnellement étaient plus élevées aux Etats-Unis, particulièrement dans les secteurs haut-de-gamme, ont souffert”. Cliente d’Yves Coléon, la marque de lingerie Simone Pérèle a ainsi vu ses marges bénéficiaires réduites de 8 à 10 % du fait de la chute du dollar.
Pour tenter de minimiser les pertes, certaines entreprises tentent de dépenser aux Etats-Unis les dollars qu’elles y ont gagné plutôt que de rapatrier en France des bénéfices dévalués par le taux de change. Eric Feuillate cite un de ses clients, exportateur de vins qui “achète ici tout ce qu’il peut, bouteilles, bouchons, etc, plutôt que de rapatrier ses bénéfices en essuyant les pertes”.
Et l’euro fort peut même devenir une bonne nouvelle: tout à coup, les acquisition d’entreprises américaines deviennent beaucoup plus abordables pour les acheteurs français. “S’implanter et produire ici est finalement la meilleure garantie contre les fluctuations de change, mais aussi les problèmes réglementaires ou politiques” note Eric Duchesne. Et de citer en exemple la success story de La Tourangelle, petite entreprise familiale d’huiles installée à Chartres, qui a ouvert une unité de production en Californie. “Ils font désormais plus de chiffre d’affaire ici qu’ils n’en font en France!”

Atelier de Théâtre "La petite Troupe"

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Après avoir enseigné pendant 9 ans au Lycée Français de New York, en septembre 2007, Jalila Menasseri se lance dans une nouvelle aventure en créant un atelier de théâtre en français à Manhattan “La petite Troupe”.
Horaires:
Atelier enfants (8-10ans): jeudi de 4h00 à 5h20
Atelier adolescents (11-14ans): jeudi de 5h30 à 7h00
Lieu: Martha Graham school of Contempory dance
Calendrier:
Decembre :13
Janvier :10, 17, 24, 31
Fevrier: 7, 14, 21, 28
Mars: 6, 13, 20, 27
Tarifs: 300$ les 12 cours, soit 25$/1h30
Contact: [email protected]
1-917-214-9391

Le Ballon Rouge et Crin Blanc

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Deux classiques du cinéma pour enfants, Le Ballon Rouge et Crin Blanc à l’affiche au BAM Rose Cinemas.
Le 15 et le 16 décembre à 13h
Puis tous les jours du 22 au 1er Janvier à 13h

Faux Punk au Studio B

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A l’occasion de la sortie du disque Daft Punk Alive 2007, le Studio B accueille
le DJ Faux Punk.
A partir de 22h, 8$ ici ou 10$ à l’entrée
Adresse

Holiday Craftacular

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Voici la 3e édition de Holiday Craftacular, une gigantesque vente de noël avec plus de 200 stands, de la musique, à boire et à manger.
L’occasion idéale de commencer vos achats de Noël. Vous trouverez de tout, objets faits main, peluches, vêtements…
Samedi 8 décembre de 10h à 20h, au Metropolitan Pavillon