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Julie Halbert (Allemagne): Comment j’ai vaincu le cancer loin de chez moi

Le tennis, chez les Halbert, c’est une histoire de famille. Tous y jouent, tous le regardent, et tous l’aiment. Alors quand on propose à Julie d’aller faire ses études post-bac aux États-Unis avec une bourse pour jouer au tennis, elle accepte immédiatement. Une expérience riche, pleine d’imprévus et d’apprentissages, qui se termine 4 ans plus tard.

De retour en France avec son Bachelor en poche complété par un Master spécialisé, la vie à l’étranger se rappelle au bon souvenir de Julie. Elle se met en tête de repartir, mais moins loin cette fois-ci, et jette son dévolu sur l’Allemagne. La jeune femme décroche alors son premier job à Nuremberg où elle travaille pour la célèbre marque sportive, Adidas. Un premier emploi qui la fait voyager et la surmène un peu.

Lorsqu’une immense fatigue s’empare d’elle, Julie ne s’inquiète pas tout de suite car, après tout, le rythme effréné qu’elle s’impose peut tout expliquer. Mais finalement, quelques années plus tard, après un long chemin d’errance médicale, le diagnostique est posé : elle souffre d’un cancer de stade 3b, un cancer très avancé.

Dans ce nouvel épisode de French Expat, Julie raconte comment et pourquoi elle a choisi de suivre ses traitements depuis l’Allemagne tout en étant épaulée par ses proches. Aujourd’hui – 5 ans plus tard – Julie est officiellement en rémission et s’apprête à démarrer une nouvelle aventure professionnelle, toujours en Allemagne. Elle guide les entreprises qui emploient des personnes en maladie longue, qui suivent des traitements médicaux intenses comme la chimiothérapie, afin de mieux accueillir ces salariés dans la vie active.


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Successions et donations franco-américaines : loi applicable et fiscalité

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Les États-Unis sont la septième destination privilégiée par les Français qui souhaitent s’établir en dehors du territoire national. Ces situations transfrontalières soulèvent en droit beaucoup de questions. On dit qu’elles présentent un élément d’extranéité. En cas de décès par exemple, il s’agira de déterminer la loi applicable au règlement de la succession.

Les successions de Maurice Jarre en 2009, et plus récemment de Johnny Hallyday en 2017, ont mis en évidence les particularités et les difficultés de ces successions aux prises entre deux systèmes juridiques, entre la France, pays de droit latin, et les Etats-Unis, pays de common law.

Ces difficultés peuvent naturellement, en grande partie, être levées à condition de les avoir identifiées dans le cadre d’une anticipation successorale ou estate planning.

En effet, la dimension fiscale d’une succession ou d’une donation franco-américaine s’articule autour d’une convention qui lie les deux pays depuis 1978.

Mardi 4 avril 2023, nous donnions la parole à Richard Ortoli, associé fondateur du cabinet d’avocats Ortoli Rosenstadt LLP à New York et François Burneau, notaire associé chez GMH NOTAIRES.

Ils nous ont expliqué, au travers d’applications pratiques, le fonctionnement de cette convention, ses grands principes et ses opportunités insoupçonnées. Ils ont également abordé les principales règles qui gouvernent la fiscalité des successions et des donations, tant aux États-Unis qu’en France.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez les intervenants
François Burneau : [email protected]
Richard Ortoli : [email protected] / +1 (212) 588 0022

Concours du Meilleur Croissant de New York: découvrez les finalistes

C’est un concours très compétitif à New York, et vous avez été plus de 1600 à participer à la sélection des 13 finalistes… merci ! Le meilleur croissant 2023 sera désigné le dimanche 19 mars, au 5th&MAD à Manhattan, devant un jury de chefs professionnels et avec vous.

Les boulangeries que vous avez choisies viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants, et élire la meilleure d’entre-elles en décernant le Fan Prize. Nos juges, un jury composé de chefs professionnels, décerneront le Grand Prix, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle. Les juges sont les cheffes Miriam Milord (fondatrice de BcakeNY), Alexia Duchêne, Eunji Lee (propriétaire de Lysée) et le chef pâtissier Orlando Soto (Le Bernardin).

Et pour être certain de ne pas rater la finale du 19 mars, réservez votre billet : c’est ici. Vous verrez, en cliquant sur « tickets », il y a plusieurs formules proposées, dont une avec cocktails (Mimosa et Bellini) à volonté. On va se régaler !

Les boulangeries finalistes sont répertoriées par ordre alphabétique :

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Breads Bakery

Vainqueur du concours de la Meilleure Baguette de New York l’an dernier (prix du jury), Breads Bakery est de retour parmi les finalistes pour le Meilleur Croissant. La boulangerie, qui s’attache à utiliser des ingrédients naturels et biologique, s’est bien développée depuis sa création en 2013. Elle dispose aujourd’hui de quatre points de vente : le flagship de Union Square et les boutiques de Bryant Park, du Lincoln Center et celle dans Upper East Side.

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Brooklyn French Bakers

Le trio de Caroll Gardens a fait un sacré bout de chemin depuis la création de la boulangerie-pâtisserie en 2021. Sabrina Labouré, Nelly Azambre et Teddy Collet ont ouvert un local à Brooklyn et continuent leurs ventes en ligne, sur commande. Ils avaient participé à notre concours de la meilleure baguette l’an dernier.

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Carissa’s bakery

Nouvelle venue dans la compétition, la boulangerie de East Hampton à Long Island, est devenue au fil des ans un café restaurant bien connu des résidents et vacanciers des Hamptons. Dans une ambiance de plage, la chef et co-propriétaire Carissa Waetcher propose toute une gamme de pains et de viennoiseries, dont des croissants évidemment.

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Charlotte Patisserie

Avec ses deux locations de Brooklyn, Greenpoint et Cobbe Hill, la boulangerie-pâtisserie de Michael Lechowicz, le chef d’origine polonaise formé au French Culinary Institute, et de sa sœur Magda, présentera ses croissants pur beurre, une de ses spécialités parmi sa carte de produits français.

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Épicerie Boulud

Les New Yorkais connaissent bien ces épiceries du World Trade Center, du Lincoln Center et du Plaza Food Court, l’enseigne du célèbre chef français qui propose une sélection de pâtisseries et de produits français, des sandwiches aux canelés, en passant évidemment par les croissants. Des viennoiseries que l’on doit à la cheffe boulangère Melanie Legoupil, formée à l’Institut National de la Boulangerie Pâtisserie en France.

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Julien Boulangerie

Ce sera sa première participation à notre concours : Julien Khalaf présentera ses croissants à la pâte feuilletée, sa spécialité. Ancien chef pâtissier de François Payard à Greenwich Village, le boulanger a ouvert pas moins de quatre Julien Boulangerie depuis décembre 2020 – le premier à Park Slope et trois autres Upper East Side à Manhattan.

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L’Appartement 4F

Parmi toutes les success stories de cette liste, celle de L’Appartement 4F est certainement la plus vertigineuse. Ingénieur pour une entreprise de logiciel à New York, Gautier Coiffard a commencé à faire son propre pain dans son appartement, quelques semaines avant le début de la pandémie. Avec sa femme Ashley Breest, il a ouvert un local à Brooklyn Heights et, depuis, la queue ne diminue pas devant la boulangerie. Leurs mini-croissants céréales viennent de faire la Une de quasiment tous les médias en France.

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Une publication partagée par Le French Dad Boulangerie (@lefrenchdadboulangerie)

Le French Dad

Vous avez pu découvrir cette boulangerie du New Jersey lors de notre concours de la meilleure baguette. Le boulanger français Arben Gasi a réussi à transformer son hobby en métier et, après une formation en France, a ouvert sa boulangerie de Montclair.

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Mo & Jay

Jaleesa « Jay » Mason et son mari Mohamad « Mo » Al-Kassem continuent leur aventure dans le New Jersey. Ces deux anciens de Maison Kayser, qui ont commencé en 2016 en vendant des madeleines en gros depuis leur appartement de Hackensack, ont fini par ouvrir leur pâtisserie à Little Falls, près de Montclair et se sont taillés une belle réputation pour leurs éclairs notamment mais sont bien décidé à remporter le prix du meilleur croissant.

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Nick + Sons

Boulanger « accidentel » (il l’est devenu lors de vacances familiale en Iceland), Nicholas Heavican a réussi sa reconversion, au point que sa boulangerie est devenue un des piliers de Brooklyn. L’ex-photographe professionnel a ouvert une autre boulangerie l’an dernier dans l’ancien bureau de poste de Spring Lake, dans le New Jersey.

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Pistache

Le traiteur de Brooklyn, qui propose depuis plus de dix ans tout un éventail de tartes salées et sucrées, de gâteaux et de cocktails, s’est lancé récemment dans les plats traditionnels français, les pains et les viennoiseries, avec le recrutement en septembre 2021 d’une sous-cheffe, Pauline Suchon, et l’an dernier d’un chef exécutif, Nicolas Buchot, ex-Maison Kayser. Les adeptes du concours French Morning de la Meilleure Baguette les connaissent déjà. Ils reviendront donc le 19 mars, accompagné du propriétaire de Pistache Yvan Bedouet, pour présenter leurs croissants croustillants.

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Salon Sucré

Première participation au concours du meilleur croissant pour la boulangerie-bar à desserts du Chef Simon Herfray et son épouse Susie Fawzi. Ouverte en septembre 2021 dans le sous-sol de l’Essex Market du quartier de Lower East Side, Salon Sucré propose viennoiseries, pâtisserie et vins sélectionné par un sommelier.

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Tin Building by Jean-Georges

Première participation au concours pour le chef Jean-Georges Vongerichten depuis l’ouverture de Tin Building, un complexe de 5000 mètres carrés South Street Seaport, composé d’une dizaine de restaurants et de bars, ainsi que d’un café où l’on peut déguster pains et viennoiseries.

Le 19 mars, la Tin Building team sera représentée par le chef pâtissier exécutif Rory Macdonald, la cheffe pâtissière Amanda Romano et le boulanger en chef Jackson Roeker.

Sponsors officiels






Angèle ajoute 8 nouvelles dates à sa tournée nord-américaine

Quand Angèle avait annoncé sa tournée mondiale Nonante -Cinq en septembre dernier, seules deux dates étaient prévues en Amérique du Nord, à New York et à Montréal. Début janvier, on apprenait que la chanteuse belge se produirait au festival de Coachella, en Californie, pendant deux week-ends. Finalement, ce sont onze dates qui sont programmées au Canada et aux États-Unis :

  • Vancouver, le jeudi 6 avril au Queen Elizabeth Theater.
  • Seattle, le samedi 8 avril au Showbox Sodo
  • San Francisco, le mercredi 12 avril au Warfield
  • Coachella, les vendredis 14 et 21 avril
  • Los Angeles, le mercredi 19 avril au Novo
  • Québec, le jeudi 27 avril au Centre Vidéotron
  • Montréal, le samedi 29 et le dimanche 30 avril au Bell Center
  • New York, le jeudi 4, vendredi 5 et samedi 6 mai au Terminal 5

Les places pour les nouvelles dates sont en vente à partir de vendredi 27 janvier.

https://www.instagram.com/p/CnzYyBbIX8f/

Angèle s’est d’abord fait connaître en reprenant des titres tels que « Victime de la mode » de MC Solaar, ou « Bruxelles » de Dick Annegarn. En 2018, elle sort son premier album « Brol », qui s’écoule à plus d’un million d’exemplaires en France, avec les singles « Balance ton quoi », « Flou », « Tout oublier », et « Oui et non ». Cet album remporte en outre une Victoire de la musique de l’album révélation de l’année en 2019.

En 2021 sort « Nonante-Cinq », le deuxième album studio de la chanteuse belge. Le premier single, « Bruxelles je t’aime », est une ode à la ville natale d’Angèle, et s’écoule à plus de 100 000 exemplaires et compte plus de 30 millions de streams. Cette même année, un documentaire simplement intitulé « Angèle » est mis en ligne sur Netflix, et permet de mieux connaître l’histoire de la chanteuse et de plonger dans le processus créatif derrière « Nonante-Cinq ».

Et si l’expatriation était une opportunité de se réinventer ?

[Article partenaire] Que l’on s’installe seul·e, en couple ou en famille, la vie d’expat n’apporte pas uniquement l’excitation de la nouveauté : elle vient également avec son lot de défis et d’obstacles… Tout le monde en fait l’expérience !

Et même si vous avez bien pris en compte toutes les étapes clés lors de votre phase de préparation ; la phase d’installation, quant à elle, peut ouvrir la porte à des ajustements auxquels vous n’avez pas forcément pensé.

La vie professionnelle lors d’une expatriation

En plus de l’adaptation à un nouveau pays et à une nouvelle culture, qui est en soi un cheminement qui peut prendre un certain temps pour beaucoup d’entre nous ; la problématique professionnelle peut rapidement devenir une question centrale.

Parmi vous, certain·e·s vont sûrement se reconnaître dans ces scenarii :

  • Quid de celle ou celui qui a le sentiment d’être « coincé·e » dans une activité professionnelle qui ne lui correspond plus et qui exprime le désir d’initier une autre activité sans trop savoir quoi, comment et par quoi commencer ?
  • Et quid de l’accompagnant·e, la ou le partenaire qui s’installe sans activité, ayant parfois fait le sacrifice de sa carrière en France (65% des accompagnant·e·s), et qui cherche à se recréer une identité professionnelle ? Il est hélas commun pour certain·e·s accompagnant·e·s de se sentir perdu·e·s et d’éprouver un sentiment d’isolement.

Problème ou opportunité ?

Mais pas de panique ! La bonne nouvelle c’est que l’on peut aussi décider de percevoir ces défis sous un autre angle. De les appréhender comme une opportunité de développer son niveau de résilience certes, mais également d’apprendre à mieux se connaitre dans un nouvel environnement, de se réinventer et parfois même de se trouver.

Sion Benchimol, coach d’entreprise et coach de vie en développement personnel et professionnel accompagne, par exemple, des client·e·s qui ont envisagé soit un changement de carrière ayant peu ou pas du tout de rapport avec leur vie professionnelle précédente, soit également d’ouvrir la porte à l’entreprenariat. Perspectives qui n’avaient simplement jamais été envisagées lors de leur vie en France.

Commencer un nouveau chapitre

Le cas d’une réinvention professionnelle – qui se prépare tant sur un plan pratique qu’émotionnel – est donc le commencement d’un nouveau chapitre dans votre vie d’expat.

Un chapitre qui apporte des défis et des triomphes, des moments de découragements mais aussi des accomplissements et des joies.

Pour appréhender sereinement votre réinvention professionnelle, faites vous accompagner ! Sion Benchimol est un coach en développement professionnel et personnel, certifié et expérimenté. Il est né et a grandi à Paris et vit à Los Angeles depuis près de vingt ans.

Sion Benchimol est spécialisé dans les problématiques des expatrié·e·s qui sont soit en phase de préparation ou d’installation, soit en phase d’intégration : « J’accompagne et j’aide les expatrié·e·s à faire de leur transition une expérience réussie, que ce soit en termes d’intégration, de changement de carrière, de problématiques d’identité ou de réinvention ».

Pour les lecteurs de French Morning, Sion Benchimol offre une consultation de 30 minutes. Pour en profiter, cliquez ici, ou contactez Sion Benchimol par mail : [email protected].

 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Comment le Bureau des Légendes va être adapté par Clooney et Showtime

Lors de l’avant-dernière saison du Bureau des Légendes, Malotru, l’agent secret interprété par Mathieu Kassovitz, avait été surnommé « Pain in the Ass » par les services de renseignement américains. Il faut croire que les petites aventures des agents secrets français n’ont finalement pas été si douloureuses que cela de ce côté-ci de l’Atlantique : les Américains ont en effet décidé d’adapter la série ! Le remake s’appellera The Department et prendra sans doute place au cœur de la CIA.

L’adaptation sera pilotée par Showtime (groupe Paramount), avec 101 Studios (Yellowstone, Tulsa King, etc.), ou encore Smokehouse Pictures, la société de production de… George Clooney, qui est également annoncé à la réalisation de plusieurs épisodes. Les Français à l’origine de la série seront aussi de l’aventure : Alex Berger et sa société The Originals Productions (TOP) veilleront à ce que l’esprit du Bureau soit conservé dans l’adaptation (Eric Rochant, le créateur de la version originale, devrait quant à lui se tenir à l’écart).

Préserver la marque

« C’est une immense fierté pour nous, sourit Alex Berger depuis son bureau parisien. Ce remake nous met dans un club extrêmement fermé de producteurs ayant signé avec une grande maison pour une adaptation, poursuit ce Franco-américain né à Philadelphie il y a 61 ans. Rares sont les remakes américains de concepts français qui aient été réussis, que ce soit en série ou au cinéma. Notre rôle sera de préserver la marque Le Bureau des Légendes. »

Car Le Bureau… est devenu un phénomène dans le monde entier depuis sa création en 2015. La série a été vendue dans une centaine de pays et a connu un succès fou. « Nous sommes de loin la série française la plus exportée au monde, assume Alex Berger. La série a notamment rencontré un énorme succès aux États-Unis où elle a été diffusée sur Apple, puis Sundance et enfin Amazon. »

Une série pas très hollywoodienne

Un engouement qui a poussé la Paramount à acquérir les droits d’adaptation à AMC qui avait été le premier sur le coup. Après quelques retards à l’allumage, voilà le remake désormais bien lancé. « Les Américains sont très curieux des succès, ils se disent qu’ils peuvent mieux faire, justifie Alex Berger. Ce succès a stimulé nos partenaires. Pour eux, adapter une série déjà existante leur permet d’avoir des rails sur lesquels travailler. On a fait le gros du travail, et un nouveau showrunner va devoir en faire autre chose. »

Jean-Pierre Darroussin dans le Bureau des Légendes. Crédit Photo SAMUEL KIRSZENBAUM

La tâche du showrunner, cet auteur qui pilote l’écriture d’une série – qui a été choisi mais dont le nom est encore confidentiel – ne sera pas simple. Il devra adapter une série très française dans son style et dans son rythme à une écriture américaine très différente. « Il y a une différence entre Homeland et Jack Ryan, où on est davantage dans le fantasme, et nous, où tout est très réaliste, reconnaît Alex Berger. C’est le style d’Eric Rochant, qui a mis en scène des gens de tous les jours qui font un métier extraordinaire. Ce n’est pas forcément très hollywoodien. Mais c’est certainement parce qu’on n’est pas pareil que cela suscite de l’intérêt. On va essayer de réunir le meilleur des deux mondes : des États-Unis, le processus d’élaboration, et de chez nous la créativité à la française. L’idée, c’est de toute façon de ne pas faire la même chose. De trouver les arches narratives les plus intéressantes : une histoire d’amour, ses complications, des amis qui peuvent aussi être des ennemis… »

Clooney devant la caméra?

La présence de Georges Clooney dans le projet va braquer un peu plus les projecteurs sur The Department. « Il a été contacté par David Glasser (ndlr : CEO de 101 Studios), raconte Alex Berger. Il a dit qu’il connaissait la série, que sa femme l’adorait et qu’il avait vu une ou deux saisons. Il a demandé quelques mois pour pouvoir voir le reste des saisons et se décider. Une semaine plus tard, il avait tout avalé, il avait trouvé ça génial et il était partant pour le projet. La réalisation l’intéresse mais peut-être un peu plus. Il est qualifié, il connaît l’Europe, la géopolitique, il a tourné dans Syriana, c’est un sujet qui l’intéresse. »

Pourrait-on le voir également acteur dans la série ? « C’est lui qui décide, répond Alex Berger. S’il a envie, on ne dira pas non ! » Une quinzaine de noms a été couchée sur le papier pour interpréter les rôles principaux. Il faudra attendre encore un peu pour avoir « le droit d’en connaitre », une des expressions qui avait fait mouche lors du lancement de la série.

La version française, elle, aura droit à une suite, un peu différente, « sur un continent voisin », précise Alex Berger, que l’on devine être l’Afrique. « Le monde et la place de la France en Afrique ont beaucoup changé ces dernières années », poursuit-il. Sa société, The Originals Productions, développe par ailleurs une série sur le BCRA et le début des services secrets en France en 1942. Où là aussi, il sera certainement question d’agent double, de trahison, et de bureaucratie à la française.

Pâques 2023: Où trouver des chocolats à Washington?

Pâques approche – ce dimanche 9 avril – et, pour les gourmands, chrétiens et/ou fidèles aux traditions, les boulangeries, pâtisseries et chocolateries de Washington DC proposent de belles collections d’œufs de Pâques pour petits et grands. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !

The Chocolate House (Dupont Circle)

Cette petite chocolaterie haut de gamme nichée au rez-de-chaussée d’un immeuble à Dupont Circle passe presque inaperçue de la rue, mais ses chocolats valent le détour. The Chocolate House achète ses ingrédients dans le monde entier, dont Hawaï et la Suisse. On retrouve également des marques françaises : Bonnat, Francois Pralus, Michel Cluizel et Valrhona. Pour cette année, la maison propose une collection d’œufs et de lapins en chocolat entre 10$ et 40$. Pour récupérer les commandes, il faut se rendre au magasin du lundi au dimanche, de 12pm à 6pm ou commander en ligne. Rendez-vous au 1904 18th St NW. Site.

Chocolate Chocolate (Downtown)

Pour les festivités de Pâques, Chocolate Chocolate propose des œufs de Pâques de noix de coco grandes tailles, des carottes et des lapins en chocolat moulés, et la sélection habituelle, des bonbons raffinés aux truffes gourmandes, entre 9$ pour un lapin simple à 56$ pour une jolie collection de truffes. Ouvert du lundi au vendredi de 11am à 5pm et le samedi de 12pm à 4pm. Rendez-vous au 1130 Connecticut Ave NW. Site.

L.A. Burdick Chocolate (Georgetown)

Implantée dans plusieurs villes américaines, la chocolaterie L.A. Burdick Chocolate a été fondée par un Américain amoureux de la Suisse et de la France. Après un stage en chocolaterie artisanale. Larry Burdick est revenu aux États-Unis et a ouvert plusieurs chocolateries artisanales, dont une dans le quartier de Georgetown, à Washington. À l’occasion de Pâques, on y retrouve les traditionnels lapins et œufs en chocolat, ainsi que les célèbres souris au chocolat, devenues le symbole de la marque, mais aussi des moutons ! Compter environ 60$ pour un panier de Pâques. Ouvert du lundi au dimanche, de 8am à 8pm. Rendez-vous au L.A. Burdick Chocolate, 1319 Wisconsin Ave NW. Site.

Capital Candy Jar (Lincoln Park)

Les propriétaires de Capital Candy Jar aiment les couleurs pastel. Rose, jaune, vert, c’est un vrai feu d’artifice de chocolats. Les enfants apprécieront particulièrement les gummy bunnies ou les Oreo de Pâques. Les prix varient entre 9$ pour un œuf de Pâques et jusqu’à 75$ pour un panier. Ouvert du mardi au dimanche, de 2pm à 7pm. Rendez-vous au 201 15th Street NE. Site.

Ladurée (Georgetown-Bethesda)

La célèbre boutique française, connue pour ses macarons, propose plusieurs sortes de chocolats sont encore disponibles, en forme d’œuf ou en carré, entre 20$ et 40$. Leur produit phare : un gâteau en forme d’œuf à partager entre 6 personnes. La boutique est ouverte tous les jours de 10am à 6pm au 3060 M St NW à Washington DC, ou à Bethesda de 10am à 7pm au 4808 Bethesda AveSite.

Neuhaus Chocolate (Union Station, Fairfax, Bethesda)

Originaire de Belgique, la famille Neuhaus a créé sa marque de chocolaterie au début des années 1900 et est devenue une icône dans le monde de la chocolaterie à l’international. L’inventeur des ballotins au chocolat fourré et à la praline propose une multitude de produits différents pour Pâques. Les prix varient entre 20$ et 270$. Rendez-vous à Bethesda, dans le Maryland, dans la gare de train de Washington DC à Union Station ou à Fairfax, en Virginie. Site.

DC Chocolate Festival à la Maison Française

Même si Pâques se célèbre le week-end du 9 avril, le chocolat est à l’honneur quelques semaines de plus grâce à la 6e édition du festival du chocolat. Organisé par The Chocolate House DC, le festival aura lieu à la Maison Française de Washington, le samedi 29 avril. En tout, une trentaine de chocolatiers locaux et internationaux se déplacent pour l’occasion. Compter 24$ par personne. La Maison Française à l’Ambassade de France, 4101 Reservoir Road Northwest. Billet.

Entrepreneurs, les inscriptions sont ouvertes pour le prix FAEA 2023

« Il n’y a pas de perdants, tout le monde gagne à participer. » C’est le message de Sandrine Carpentier et toute l’équipe du French American Entrepreneurship Award (FAEA) à l’ouverture de la 14e édition de ce concours des start-up qu’elle co-préside avec Eric Draghi. Créé et organisé par le Club600, le FAEA vise à aider les entrepreneurs franco-américains dans leur développement aux États-Unis en leur offrant une plus grande visibilité, un meilleur réseau, et une aide financière. Avec une nouveauté cette année : il n’y aura pas deux mais trois prix à gagner lors de la finale en juin.

Pour être candidat, les créateurs d’entreprise doivent parler couramment l’anglais et le français, leur start-up doit être en activité depuis cinq ans maximum, offrir un produit ou un service commercialement innovant, viable, rentable et générant des revenus sur le marché américain. « C’est ouvert à tous les secteurs, à n’importe quel business », précise Sandrine Carpentier. Cette année, le comité de sélection sera particulièrement attentif à la capacité des entreprises candidates « à grandir et à se développer ».

Deadline le 4 mai

La date limite des inscription est fixée au jeudi 4 mai inclus. Trois entreprises seront sélectionnées – annonce le 16 mai – et se disputeront donc trois marches du podium lors de la grande finale, le mardi 6 juin au Consulat général de France à New York. Le lauréat du 1er prix recevra 25.000 dollars en espèces, celui du 2e prix 15.000 dollars et celui du 3e remportera 7.500 dollars. Mais plus qu’un chèque, les finalistes du FAEA accèdent à un vaste réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs aux États-Unis, bénéficient d’un soutien logistique (bureaux, billets d’avion) et de conseils de nombreux experts de l’entrepreneuriat.

Parmi les partenaires du Club600 dans ce concours, on retrouve les conseillers du Commerce extérieur de la France – North-East USA Committee, Business France, la Chambre de commerce franco-américaine de New York, la BPI et French Morning. « Cette 14e édition ne serait pas possible sans nos sponsors et l’engagement de tous ces entrepreneurs qui donnent de leur temps et leur énergie, tient à souligner Sandrine Carpentier. Des bénévoles qui souhaitent “give back to the community” pour aider. C’est de la bienveillance qui fait que le prix FAEA est devenu un incontournable avec de belles success stories. »

Christophe Le Lannou (Data Learning): «Londres est un paradis pour l’entrepreneur»

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Plus d’une demi-heure passée à parler avec Christophe Le Lannou ne suffit pas à faire le tour du personnage. Car cet entrepreneur quinqua, qui vit à Londres depuis plus de vingt-cinq ans, regorge de passions, et multiplie donc les activités quotidiennes. Son métier à lui seul révèle bien cet éclectisme. Car ce diplômé de Polytechnique et des Mines ne s’est pas arrêté aux mathématiques. Il s’est pris de passion ensuite pour le business, le commerce, l’écologie ou encore l’humain. Et pour conclure ce portrait d’un entrepreneur différent, ajoutons qu’il place sa vie personnelle à un très haut niveau de priorité dans son quotidien. Ses deux enfants ont aujourd’hui 25 et 23 ans. Et lui profite, de plus en plus et de mieux en mieux, de la vie – entre autre culturelle – que lui offre la ville de Londres.

Mais Christophe est avant tout le fondateur et le président de Data Learning, créée en 2014 dans la capitale anglaise et qui conseille des entreprises, principalement anglaises et françaises, dans leur stratégie digitale. Elle fait appel, pour ce faire, à un réseau d’experts-consultants tous indépendants. Ce qui lui permet d’offrir un service sur mesure à chacun de ses clients. La formule marche bien mais ce mathématicien, cet homme du chiffre, peine à en annoncer quand on entre dans le détail de la profitabilité de son entreprise. Tout juste fait-il état, dans un murmure, d’une croissance à deux chiffres. À l’évidence un succès pour cet homme de 51 ans qui, tous les jours de sa vie, se forme encore. Pour n’avoir pas appris ce métier à l’école. Il y a trente ans, la Data n’existait pas.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_78

Étienne Wiik, la crème du café à New York

Il faut avoir de l’endurance pour suivre Étienne Wiik dans les rues de New York. En l’espace d’une quarantaine de minutes, l’entrepreneur nous emmène au pas de course voir trois de ses cafés, Ground Central Coffee, concentrés dans le quartier de Midtown. Tout en répondant à nos questions, il salue des gens qu’il ne connaît pas sur son chemin, remercie une cliente qu’il croise dans la rue, prend quelques minutes pour expliquer à une employée comment réchauffer un sandwich pour qu’il garde toute sa saveur…

« Je ne rêve pas de conduire une Ferrari, je veux juste prendre soin de ma famille et faire ce que j’aime. La plus grande richesse de mon parcours à New York, c’est la liberté. Personne ne me dit quoi faire. Je décide, j’échoue, je réussis… », dit-il en sortant de son nouvel établissement au 1166 6th Ave., au coin de la 45e rue.

D’Aubervilliers à NYC

Au total, le Français a ouvert neuf Ground Central Coffee, soit peu ou prou un par an en moyenne depuis la création de la marque en 2013. Un beau rythme de croisière pour l’homme d’affaires, arrivé à New York l’année d’avant pour suivre sa femme, employée d’une grande boîte d’informatique. « On est venu pour une semaine avant qu’elle ne demande sa mutation. Je suis tombé amoureux de la ville. Je veux mourir ici ! »

Peut-être est-ce parce que la Grosse Pomme, son dynamisme, son melting pot lui rappellent la terre de son enfance : Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ? « Le béton fait partie de mon ADN. Je puise de l’énergie dans tout ça », lance-t-il en montrant les rues bourdonnantes de Midtown. « Il y a des gens que ça oppresse. Moi, ça me nourrit ».

À son arrivée aux États-Unis, il met d’abord son énergie au service d’un projet de création de terrains de foot à cinq et approche Thierry Henry, qui jouait à l’époque pour les New York Red Bulls. Quand l’aventure footballistique tourne court, il décide de se rabattre sur un business qu’il connaît: le café. En France, au sortir de HEC, Étienne Wiik avait monté une entreprise de services pour cafés et hôtels-restaurants.

Ville du café

Avec l’aide d’un associé, il ouvre le premier Ground Central sur la 52e rue, entre Lexington et la 3e avenue. « J’ai pris un local pour un loyer de 17 500 dollars par mois. Tout le monde pensait que j’étais fada. Quelques années plus tard, ce coffee shop faisait 1,8 million de dollars de revenus, se félicite-t-il. À New York, on boit trois à quatre fois plus de café qu’ailleurs dans le pays. Dans la rue, on voit toujours des gens se balader avec un gobelet dans la main. Certes, il y a énormément de compétition, mais cela veut aussi dire qu’il y a un marché énorme. »

Son ambition : proposer une alternative aux grandes chaînes comme Dunkin Donuts et Starbucks qui dominaient le paysage à l’époque. Pour se démarquer, il fait donc le pari d’établissements accueillants aux allures de lounges, avec sofas et fauteuils confortables et décoration individualisée – des fresques murales qui évoquent l’histoire et l’architecture du voisinage. Des livres sont aussi proposés à la vente sur des étagères.

Il prend l’adage « location, location, location » très au sérieux : presque tout ses commerces sont situés à Midtown, le quartier des affaires de Manhattan qui bénéficie d’un trafic piéton très important, synonyme de revenus volumineux. « Au début, j’ai envisagé d’ouvrir un café français à Bryant Park, mais je me suis rapidement dit que personne ne voulait d’un énième commerce comme ça. Ground Central, c’est le cadeau d’un ‘new New Yorker’ à la ville. »

Un 10e café à Grand central

Le passage de l’ouragan Covid, période qu’il a traversée en « faisant beaucoup d’économies, comme si j’étais en guerre », ne l’a pas freiné dans ses ambitions. Un dixième établissement est en cours de travaux en face de Grand Central. L’entrepreneur envisage également de monter sa propre torréfaction pour produire son café en interne et lancer une école pour baristas. « Nous sommes en processus de levée des fonds », glisse-t-il.

« Quand je suis arrivé aux États-Unis, j’ai convaincu mes interlocuteurs d’investir ou de miser sur des projets de développements grâce à mon approche humaine. En France, il aurait fallu que je fasse partie du sérail », reprend-t-il. Il s’arrête au carrefour de la Sixième avenue et de la 45e rue, à quelques pas de son nouveau café. « J’ai l’impression d’être devenu qui je devais être. Regarde autour de toi. On est au cœur du monde ! ».

Pourquoi le lapin symbolise-t-il Pâques aux États-Unis?

Les Français ont les cloches, les Américains les lapins. Pourquoi les Américains fêtent-ils Pâques à grands renforts de ces mignonnes bé-bêtes ? C’est la Question bête de la semaine.

Selon Kevin Shortsleeve, professeur à l’université Christopher Newport, en Virginie et spécialiste de la littérature pour enfants, l’origine du lapin de Pâques remonte à l’Allemagne pré-chrétienne. Les Teutons (les Allemands de l’époque) vénéraient Ēoutre, déesse du printemps et de la fertilité. Une fête était célébrée tous les ans lors de l’équinoxe en mars. Le symbole de la déesse est… le lapin, connu pour son activité reproductive. Ēoutre donnera par ailleurs son nom à la fête de Pâques en anglais (Easter).

Quand la religion chrétienne est devenue dominante en Allemagne au XVe siècle, cette tradition s’est greffée aux coutumes païennes existantes et le symbole de fertilité a été associé aux œufs, représentant la renaissance de Jésus. Mais attention, à l’époque les œufs n’étaient pas en chocolat, mais décorés et placés dans des nids.

Pendant ce temps, de l’autre côté du Rhin, en France, c’est une autre légende qui prend forme. Les églises étaient tenues de garder le silence en signe de deuil les trois jours précédents la résurrection de Jésus. Pour répondre aux interrogations des enfants, apparemment troublés par ce silence, les parents leur disaient que les cloches étaient parties se faire bénir à Rome et que le trajet prenait du temps. Au fil des années, les cloches étaient censées ramener des cadeaux aux bambins pour fêter leur retour.

Comment les lapins allemands ont-ils franchi l’Atlantique ? Dès 1680 et jusque dans les années 1900, environ huit millions d’immigrés allemands se sont installés aux États-Unis, plus particulièrement en Pennsylvanie, pour profiter des opportunités économiques et de la liberté de culte du nouveau monde. Ils ont apporté avec eux différentes traditions, comme le sapin de Noël, les hot-dogs et les hamburgers – merci l’Allemagne !

Une immigration tellement importante que les Allemands constituent encore aujourd’hui, selon le recensement, le groupe ethnique le plus important avec 17% de la population qui revendique des origines allemandes, devant les Irlandais. Il ne fallut ensuite pas très longtemps pour que la magie américaine fasse son travail, les nids se transformèrent en paniers et les œufs furent remplacés par des friandises, du chocolat et des petits cadeaux.

Aujourd’hui, les églises organisent des offices spéciaux pour Pâques. La décoration des œufs se fait toujours, que ce soit sur de vrais œufs durs ou en plastique. Les œufs sont également utilisés dans des jeux, comme le « roulement des œufs », fêté jusqu’à la Maison blanche.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 16 avril 2016.

Nos adresses 2023 où acheter des chocolats de Pâques :

  • à NY : ici
  • à DC : ici
  • à Miami : ici
  • à Los Angeles : ici
  • à San Francisco : ici

French & Famous fait revivre les années folles à Miami

Ça va swinguer à Miami. La société événementielle French & Famous organise sa traditionnelle Roaring 20’s Party annuelle, une soirée sur le thème des années folles, inspirée du célèbre long-métrage « Gatsby le Magnifique » avec un certain Leonardo DiCaprio, adapté du best-seller éponyme de l’écrivain américain Francis Scott Key Fitzgerald.

Les festivités se dérouleront le samedi 15 avril à partir de 8pm à l’hôtel Eden Roc de Miami Beach, au sein de la Pompeii Ballroom, une mythique salle de spectacle ayant accueilli des personnalités comme les crooners Frank Sinatra et Nat King Cole ou encore le chanteur new-yorkais engagé Harry Belafonte.

La robe de cocktail et le costume devront bien évidemment habiller les convives souhaitant se déhancher en solo ou en groupe au rythme effréné du charleston, l’une des danses les plus populaires de l’entre-deux-guerres. « Nous seront intransigeants sur le dress code », insiste Éric Even, le cofondateur de cette société événementielle qui, depuis plus d’une demi-décennie, créé de grandes soirées autour du lifestyle français.