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Comment le Bureau des Légendes va être adapté par Clooney et Showtime

Lors de l’avant-dernière saison du Bureau des Légendes, Malotru, l’agent secret interprété par Mathieu Kassovitz, avait été surnommé « Pain in the Ass » par les services de renseignement américains. Il faut croire que les petites aventures des agents secrets français n’ont finalement pas été si douloureuses que cela de ce côté-ci de l’Atlantique : les Américains ont en effet décidé d’adapter la série ! Le remake s’appellera The Department et prendra sans doute place au cœur de la CIA.

L’adaptation sera pilotée par Showtime (groupe Paramount), avec 101 Studios (Yellowstone, Tulsa King, etc.), ou encore Smokehouse Pictures, la société de production de… George Clooney, qui est également annoncé à la réalisation de plusieurs épisodes. Les Français à l’origine de la série seront aussi de l’aventure : Alex Berger et sa société The Originals Productions (TOP) veilleront à ce que l’esprit du Bureau soit conservé dans l’adaptation (Eric Rochant, le créateur de la version originale, devrait quant à lui se tenir à l’écart).

Préserver la marque

« C’est une immense fierté pour nous, sourit Alex Berger depuis son bureau parisien. Ce remake nous met dans un club extrêmement fermé de producteurs ayant signé avec une grande maison pour une adaptation, poursuit ce Franco-américain né à Philadelphie il y a 61 ans. Rares sont les remakes américains de concepts français qui aient été réussis, que ce soit en série ou au cinéma. Notre rôle sera de préserver la marque Le Bureau des Légendes. »

Car Le Bureau… est devenu un phénomène dans le monde entier depuis sa création en 2015. La série a été vendue dans une centaine de pays et a connu un succès fou. « Nous sommes de loin la série française la plus exportée au monde, assume Alex Berger. La série a notamment rencontré un énorme succès aux États-Unis où elle a été diffusée sur Apple, puis Sundance et enfin Amazon. »

Une série pas très hollywoodienne

Un engouement qui a poussé la Paramount à acquérir les droits d’adaptation à AMC qui avait été le premier sur le coup. Après quelques retards à l’allumage, voilà le remake désormais bien lancé. « Les Américains sont très curieux des succès, ils se disent qu’ils peuvent mieux faire, justifie Alex Berger. Ce succès a stimulé nos partenaires. Pour eux, adapter une série déjà existante leur permet d’avoir des rails sur lesquels travailler. On a fait le gros du travail, et un nouveau showrunner va devoir en faire autre chose. »

Jean-Pierre Darroussin dans le Bureau des Légendes. Crédit Photo SAMUEL KIRSZENBAUM

La tâche du showrunner, cet auteur qui pilote l’écriture d’une série – qui a été choisi mais dont le nom est encore confidentiel – ne sera pas simple. Il devra adapter une série très française dans son style et dans son rythme à une écriture américaine très différente. « Il y a une différence entre Homeland et Jack Ryan, où on est davantage dans le fantasme, et nous, où tout est très réaliste, reconnaît Alex Berger. C’est le style d’Eric Rochant, qui a mis en scène des gens de tous les jours qui font un métier extraordinaire. Ce n’est pas forcément très hollywoodien. Mais c’est certainement parce qu’on n’est pas pareil que cela suscite de l’intérêt. On va essayer de réunir le meilleur des deux mondes : des États-Unis, le processus d’élaboration, et de chez nous la créativité à la française. L’idée, c’est de toute façon de ne pas faire la même chose. De trouver les arches narratives les plus intéressantes : une histoire d’amour, ses complications, des amis qui peuvent aussi être des ennemis… »

Clooney devant la caméra?

La présence de Georges Clooney dans le projet va braquer un peu plus les projecteurs sur The Department. « Il a été contacté par David Glasser (ndlr : CEO de 101 Studios), raconte Alex Berger. Il a dit qu’il connaissait la série, que sa femme l’adorait et qu’il avait vu une ou deux saisons. Il a demandé quelques mois pour pouvoir voir le reste des saisons et se décider. Une semaine plus tard, il avait tout avalé, il avait trouvé ça génial et il était partant pour le projet. La réalisation l’intéresse mais peut-être un peu plus. Il est qualifié, il connaît l’Europe, la géopolitique, il a tourné dans Syriana, c’est un sujet qui l’intéresse. »

Pourrait-on le voir également acteur dans la série ? « C’est lui qui décide, répond Alex Berger. S’il a envie, on ne dira pas non ! » Une quinzaine de noms a été couchée sur le papier pour interpréter les rôles principaux. Il faudra attendre encore un peu pour avoir « le droit d’en connaitre », une des expressions qui avait fait mouche lors du lancement de la série.

La version française, elle, aura droit à une suite, un peu différente, « sur un continent voisin », précise Alex Berger, que l’on devine être l’Afrique. « Le monde et la place de la France en Afrique ont beaucoup changé ces dernières années », poursuit-il. Sa société, The Originals Productions, développe par ailleurs une série sur le BCRA et le début des services secrets en France en 1942. Où là aussi, il sera certainement question d’agent double, de trahison, et de bureaucratie à la française.

Pâques 2023: Où trouver des chocolats à Washington?

Pâques approche – ce dimanche 9 avril – et, pour les gourmands, chrétiens et/ou fidèles aux traditions, les boulangeries, pâtisseries et chocolateries de Washington DC proposent de belles collections d’œufs de Pâques pour petits et grands. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !

The Chocolate House (Dupont Circle)

Cette petite chocolaterie haut de gamme nichée au rez-de-chaussée d’un immeuble à Dupont Circle passe presque inaperçue de la rue, mais ses chocolats valent le détour. The Chocolate House achète ses ingrédients dans le monde entier, dont Hawaï et la Suisse. On retrouve également des marques françaises : Bonnat, Francois Pralus, Michel Cluizel et Valrhona. Pour cette année, la maison propose une collection d’œufs et de lapins en chocolat entre 10$ et 40$. Pour récupérer les commandes, il faut se rendre au magasin du lundi au dimanche, de 12pm à 6pm ou commander en ligne. Rendez-vous au 1904 18th St NW. Site.

Chocolate Chocolate (Downtown)

Pour les festivités de Pâques, Chocolate Chocolate propose des œufs de Pâques de noix de coco grandes tailles, des carottes et des lapins en chocolat moulés, et la sélection habituelle, des bonbons raffinés aux truffes gourmandes, entre 9$ pour un lapin simple à 56$ pour une jolie collection de truffes. Ouvert du lundi au vendredi de 11am à 5pm et le samedi de 12pm à 4pm. Rendez-vous au 1130 Connecticut Ave NW. Site.

L.A. Burdick Chocolate (Georgetown)

Implantée dans plusieurs villes américaines, la chocolaterie L.A. Burdick Chocolate a été fondée par un Américain amoureux de la Suisse et de la France. Après un stage en chocolaterie artisanale. Larry Burdick est revenu aux États-Unis et a ouvert plusieurs chocolateries artisanales, dont une dans le quartier de Georgetown, à Washington. À l’occasion de Pâques, on y retrouve les traditionnels lapins et œufs en chocolat, ainsi que les célèbres souris au chocolat, devenues le symbole de la marque, mais aussi des moutons ! Compter environ 60$ pour un panier de Pâques. Ouvert du lundi au dimanche, de 8am à 8pm. Rendez-vous au L.A. Burdick Chocolate, 1319 Wisconsin Ave NW. Site.

Capital Candy Jar (Lincoln Park)

Les propriétaires de Capital Candy Jar aiment les couleurs pastel. Rose, jaune, vert, c’est un vrai feu d’artifice de chocolats. Les enfants apprécieront particulièrement les gummy bunnies ou les Oreo de Pâques. Les prix varient entre 9$ pour un œuf de Pâques et jusqu’à 75$ pour un panier. Ouvert du mardi au dimanche, de 2pm à 7pm. Rendez-vous au 201 15th Street NE. Site.

Ladurée (Georgetown-Bethesda)

La célèbre boutique française, connue pour ses macarons, propose plusieurs sortes de chocolats sont encore disponibles, en forme d’œuf ou en carré, entre 20$ et 40$. Leur produit phare : un gâteau en forme d’œuf à partager entre 6 personnes. La boutique est ouverte tous les jours de 10am à 6pm au 3060 M St NW à Washington DC, ou à Bethesda de 10am à 7pm au 4808 Bethesda AveSite.

Neuhaus Chocolate (Union Station, Fairfax, Bethesda)

Originaire de Belgique, la famille Neuhaus a créé sa marque de chocolaterie au début des années 1900 et est devenue une icône dans le monde de la chocolaterie à l’international. L’inventeur des ballotins au chocolat fourré et à la praline propose une multitude de produits différents pour Pâques. Les prix varient entre 20$ et 270$. Rendez-vous à Bethesda, dans le Maryland, dans la gare de train de Washington DC à Union Station ou à Fairfax, en Virginie. Site.

DC Chocolate Festival à la Maison Française

Même si Pâques se célèbre le week-end du 9 avril, le chocolat est à l’honneur quelques semaines de plus grâce à la 6e édition du festival du chocolat. Organisé par The Chocolate House DC, le festival aura lieu à la Maison Française de Washington, le samedi 29 avril. En tout, une trentaine de chocolatiers locaux et internationaux se déplacent pour l’occasion. Compter 24$ par personne. La Maison Française à l’Ambassade de France, 4101 Reservoir Road Northwest. Billet.

Entrepreneurs, les inscriptions sont ouvertes pour le prix FAEA 2023

« Il n’y a pas de perdants, tout le monde gagne à participer. » C’est le message de Sandrine Carpentier et toute l’équipe du French American Entrepreneurship Award (FAEA) à l’ouverture de la 14e édition de ce concours des start-up qu’elle co-préside avec Eric Draghi. Créé et organisé par le Club600, le FAEA vise à aider les entrepreneurs franco-américains dans leur développement aux États-Unis en leur offrant une plus grande visibilité, un meilleur réseau, et une aide financière. Avec une nouveauté cette année : il n’y aura pas deux mais trois prix à gagner lors de la finale en juin.

Pour être candidat, les créateurs d’entreprise doivent parler couramment l’anglais et le français, leur start-up doit être en activité depuis cinq ans maximum, offrir un produit ou un service commercialement innovant, viable, rentable et générant des revenus sur le marché américain. « C’est ouvert à tous les secteurs, à n’importe quel business », précise Sandrine Carpentier. Cette année, le comité de sélection sera particulièrement attentif à la capacité des entreprises candidates « à grandir et à se développer ».

Deadline le 4 mai

La date limite des inscription est fixée au jeudi 4 mai inclus. Trois entreprises seront sélectionnées – annonce le 16 mai – et se disputeront donc trois marches du podium lors de la grande finale, le mardi 6 juin au Consulat général de France à New York. Le lauréat du 1er prix recevra 25.000 dollars en espèces, celui du 2e prix 15.000 dollars et celui du 3e remportera 7.500 dollars. Mais plus qu’un chèque, les finalistes du FAEA accèdent à un vaste réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs aux États-Unis, bénéficient d’un soutien logistique (bureaux, billets d’avion) et de conseils de nombreux experts de l’entrepreneuriat.

Parmi les partenaires du Club600 dans ce concours, on retrouve les conseillers du Commerce extérieur de la France – North-East USA Committee, Business France, la Chambre de commerce franco-américaine de New York, la BPI et French Morning. « Cette 14e édition ne serait pas possible sans nos sponsors et l’engagement de tous ces entrepreneurs qui donnent de leur temps et leur énergie, tient à souligner Sandrine Carpentier. Des bénévoles qui souhaitent “give back to the community” pour aider. C’est de la bienveillance qui fait que le prix FAEA est devenu un incontournable avec de belles success stories. »

Christophe Le Lannou (Data Learning): «Londres est un paradis pour l’entrepreneur»

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Plus d’une demi-heure passée à parler avec Christophe Le Lannou ne suffit pas à faire le tour du personnage. Car cet entrepreneur quinqua, qui vit à Londres depuis plus de vingt-cinq ans, regorge de passions, et multiplie donc les activités quotidiennes. Son métier à lui seul révèle bien cet éclectisme. Car ce diplômé de Polytechnique et des Mines ne s’est pas arrêté aux mathématiques. Il s’est pris de passion ensuite pour le business, le commerce, l’écologie ou encore l’humain. Et pour conclure ce portrait d’un entrepreneur différent, ajoutons qu’il place sa vie personnelle à un très haut niveau de priorité dans son quotidien. Ses deux enfants ont aujourd’hui 25 et 23 ans. Et lui profite, de plus en plus et de mieux en mieux, de la vie – entre autre culturelle – que lui offre la ville de Londres.

Mais Christophe est avant tout le fondateur et le président de Data Learning, créée en 2014 dans la capitale anglaise et qui conseille des entreprises, principalement anglaises et françaises, dans leur stratégie digitale. Elle fait appel, pour ce faire, à un réseau d’experts-consultants tous indépendants. Ce qui lui permet d’offrir un service sur mesure à chacun de ses clients. La formule marche bien mais ce mathématicien, cet homme du chiffre, peine à en annoncer quand on entre dans le détail de la profitabilité de son entreprise. Tout juste fait-il état, dans un murmure, d’une croissance à deux chiffres. À l’évidence un succès pour cet homme de 51 ans qui, tous les jours de sa vie, se forme encore. Pour n’avoir pas appris ce métier à l’école. Il y a trente ans, la Data n’existait pas.

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Étienne Wiik, la crème du café à New York

Il faut avoir de l’endurance pour suivre Étienne Wiik dans les rues de New York. En l’espace d’une quarantaine de minutes, l’entrepreneur nous emmène au pas de course voir trois de ses cafés, Ground Central Coffee, concentrés dans le quartier de Midtown. Tout en répondant à nos questions, il salue des gens qu’il ne connaît pas sur son chemin, remercie une cliente qu’il croise dans la rue, prend quelques minutes pour expliquer à une employée comment réchauffer un sandwich pour qu’il garde toute sa saveur…

« Je ne rêve pas de conduire une Ferrari, je veux juste prendre soin de ma famille et faire ce que j’aime. La plus grande richesse de mon parcours à New York, c’est la liberté. Personne ne me dit quoi faire. Je décide, j’échoue, je réussis… », dit-il en sortant de son nouvel établissement au 1166 6th Ave., au coin de la 45e rue.

D’Aubervilliers à NYC

Au total, le Français a ouvert neuf Ground Central Coffee, soit peu ou prou un par an en moyenne depuis la création de la marque en 2013. Un beau rythme de croisière pour l’homme d’affaires, arrivé à New York l’année d’avant pour suivre sa femme, employée d’une grande boîte d’informatique. « On est venu pour une semaine avant qu’elle ne demande sa mutation. Je suis tombé amoureux de la ville. Je veux mourir ici ! »

Peut-être est-ce parce que la Grosse Pomme, son dynamisme, son melting pot lui rappellent la terre de son enfance : Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ? « Le béton fait partie de mon ADN. Je puise de l’énergie dans tout ça », lance-t-il en montrant les rues bourdonnantes de Midtown. « Il y a des gens que ça oppresse. Moi, ça me nourrit ».

À son arrivée aux États-Unis, il met d’abord son énergie au service d’un projet de création de terrains de foot à cinq et approche Thierry Henry, qui jouait à l’époque pour les New York Red Bulls. Quand l’aventure footballistique tourne court, il décide de se rabattre sur un business qu’il connaît: le café. En France, au sortir de HEC, Étienne Wiik avait monté une entreprise de services pour cafés et hôtels-restaurants.

Ville du café

Avec l’aide d’un associé, il ouvre le premier Ground Central sur la 52e rue, entre Lexington et la 3e avenue. « J’ai pris un local pour un loyer de 17 500 dollars par mois. Tout le monde pensait que j’étais fada. Quelques années plus tard, ce coffee shop faisait 1,8 million de dollars de revenus, se félicite-t-il. À New York, on boit trois à quatre fois plus de café qu’ailleurs dans le pays. Dans la rue, on voit toujours des gens se balader avec un gobelet dans la main. Certes, il y a énormément de compétition, mais cela veut aussi dire qu’il y a un marché énorme. »

Son ambition : proposer une alternative aux grandes chaînes comme Dunkin Donuts et Starbucks qui dominaient le paysage à l’époque. Pour se démarquer, il fait donc le pari d’établissements accueillants aux allures de lounges, avec sofas et fauteuils confortables et décoration individualisée – des fresques murales qui évoquent l’histoire et l’architecture du voisinage. Des livres sont aussi proposés à la vente sur des étagères.

Il prend l’adage « location, location, location » très au sérieux : presque tout ses commerces sont situés à Midtown, le quartier des affaires de Manhattan qui bénéficie d’un trafic piéton très important, synonyme de revenus volumineux. « Au début, j’ai envisagé d’ouvrir un café français à Bryant Park, mais je me suis rapidement dit que personne ne voulait d’un énième commerce comme ça. Ground Central, c’est le cadeau d’un ‘new New Yorker’ à la ville. »

Un 10e café à Grand central

Le passage de l’ouragan Covid, période qu’il a traversée en « faisant beaucoup d’économies, comme si j’étais en guerre », ne l’a pas freiné dans ses ambitions. Un dixième établissement est en cours de travaux en face de Grand Central. L’entrepreneur envisage également de monter sa propre torréfaction pour produire son café en interne et lancer une école pour baristas. « Nous sommes en processus de levée des fonds », glisse-t-il.

« Quand je suis arrivé aux États-Unis, j’ai convaincu mes interlocuteurs d’investir ou de miser sur des projets de développements grâce à mon approche humaine. En France, il aurait fallu que je fasse partie du sérail », reprend-t-il. Il s’arrête au carrefour de la Sixième avenue et de la 45e rue, à quelques pas de son nouveau café. « J’ai l’impression d’être devenu qui je devais être. Regarde autour de toi. On est au cœur du monde ! ».

Pourquoi le lapin symbolise-t-il Pâques aux États-Unis?

Les Français ont les cloches, les Américains les lapins. Pourquoi les Américains fêtent-ils Pâques à grands renforts de ces mignonnes bé-bêtes ? C’est la Question bête de la semaine.

Selon Kevin Shortsleeve, professeur à l’université Christopher Newport, en Virginie et spécialiste de la littérature pour enfants, l’origine du lapin de Pâques remonte à l’Allemagne pré-chrétienne. Les Teutons (les Allemands de l’époque) vénéraient Ēoutre, déesse du printemps et de la fertilité. Une fête était célébrée tous les ans lors de l’équinoxe en mars. Le symbole de la déesse est… le lapin, connu pour son activité reproductive. Ēoutre donnera par ailleurs son nom à la fête de Pâques en anglais (Easter).

Quand la religion chrétienne est devenue dominante en Allemagne au XVe siècle, cette tradition s’est greffée aux coutumes païennes existantes et le symbole de fertilité a été associé aux œufs, représentant la renaissance de Jésus. Mais attention, à l’époque les œufs n’étaient pas en chocolat, mais décorés et placés dans des nids.

Pendant ce temps, de l’autre côté du Rhin, en France, c’est une autre légende qui prend forme. Les églises étaient tenues de garder le silence en signe de deuil les trois jours précédents la résurrection de Jésus. Pour répondre aux interrogations des enfants, apparemment troublés par ce silence, les parents leur disaient que les cloches étaient parties se faire bénir à Rome et que le trajet prenait du temps. Au fil des années, les cloches étaient censées ramener des cadeaux aux bambins pour fêter leur retour.

Comment les lapins allemands ont-ils franchi l’Atlantique ? Dès 1680 et jusque dans les années 1900, environ huit millions d’immigrés allemands se sont installés aux États-Unis, plus particulièrement en Pennsylvanie, pour profiter des opportunités économiques et de la liberté de culte du nouveau monde. Ils ont apporté avec eux différentes traditions, comme le sapin de Noël, les hot-dogs et les hamburgers – merci l’Allemagne !

Une immigration tellement importante que les Allemands constituent encore aujourd’hui, selon le recensement, le groupe ethnique le plus important avec 17% de la population qui revendique des origines allemandes, devant les Irlandais. Il ne fallut ensuite pas très longtemps pour que la magie américaine fasse son travail, les nids se transformèrent en paniers et les œufs furent remplacés par des friandises, du chocolat et des petits cadeaux.

Aujourd’hui, les églises organisent des offices spéciaux pour Pâques. La décoration des œufs se fait toujours, que ce soit sur de vrais œufs durs ou en plastique. Les œufs sont également utilisés dans des jeux, comme le « roulement des œufs », fêté jusqu’à la Maison blanche.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 16 avril 2016.

Nos adresses 2023 où acheter des chocolats de Pâques :

  • à NY : ici
  • à DC : ici
  • à Miami : ici
  • à Los Angeles : ici
  • à San Francisco : ici

French & Famous fait revivre les années folles à Miami

Ça va swinguer à Miami. La société événementielle French & Famous organise sa traditionnelle Roaring 20’s Party annuelle, une soirée sur le thème des années folles, inspirée du célèbre long-métrage « Gatsby le Magnifique » avec un certain Leonardo DiCaprio, adapté du best-seller éponyme de l’écrivain américain Francis Scott Key Fitzgerald.

Les festivités se dérouleront le samedi 15 avril à partir de 8pm à l’hôtel Eden Roc de Miami Beach, au sein de la Pompeii Ballroom, une mythique salle de spectacle ayant accueilli des personnalités comme les crooners Frank Sinatra et Nat King Cole ou encore le chanteur new-yorkais engagé Harry Belafonte.

La robe de cocktail et le costume devront bien évidemment habiller les convives souhaitant se déhancher en solo ou en groupe au rythme effréné du charleston, l’une des danses les plus populaires de l’entre-deux-guerres. « Nous seront intransigeants sur le dress code », insiste Éric Even, le cofondateur de cette société événementielle qui, depuis plus d’une demi-décennie, créé de grandes soirées autour du lifestyle français.

Une dictée en français pour les lycéens new-yorkais

Bernard Pivot débarque à la Brooklyn Technical High School (BTHS), du moins dans l’esprit. Le lycée de Fort Greene accueillera, samedi 1er avril, une dictée en français ouverte à plusieurs établissements publics de New York. Au total, près de quatre-vingt élèves issus de sept lycées (liste en encadré) participeront à cette première, organisée par la Société honoraire de français de « Brooklyn Tech ».

Un concours «typiquement français»

L’an dernier, ce club de lycéens suivant des cours de français avait monté un spelling bee, compétition où chaque concurrent épèle des mots plus ou moins compliqués jusqu’à ce qu’un vainqueur soit désigné, dans la langue de Molière. Il était réservé aux seuls élèves de BTHS.

Face au succès de l’initiative, les organisateurs ont voulu voir plus grand et différent. « Nous voulions que le concours final soit typiquement français », explique Pascale Midy, professeur de Français Langue Étrangère (FLE) au sein du lycée, considéré comme le plus important des États-Unis avec 6 000 inscrits. « On sent que nos jeunes, du moins, sont amusés par l’aspect logique de la dictée qu’on ne retrouve pas dans l’exercice américain du spelling bee par exemple ».

Les établissements ont choisi leurs compétiteurs sur la base du volontariat ou de leur niveau. Les douze élèves qui porteront les couleurs de Brooklyn Tech ont été sélectionnés, eux, à partir d’un spelling bee interne. Seul un d’entre eux est un locuteur natif. « Certains élèves de langue maternelle française n’ont pas été retenus. Écrire et parler la langue sont deux choses différentes », glisse Pascale Midy, qui fut économiste à la Banque Mondiale et la Banque interaméricaine de développement dans une autre vie.

S’amuser avant tout

Quatre niveaux de français seront représentés lors de la compétition. Les participants seront jugés sur la base d’un paragraphe du texte lu par Fabrice Jaumont, attaché éducatif à l’Ambassade de France aux États-Unis et animateur du podcast de French Morning, Révolution bilingue. Les copies seront corrigées par des enseignants sur place en une petite heure.

Que les autres soient prévenus : Brooklyn Tech, un établissement axé sur les sciences et la technologie, est gonflé à bloc pour cette compétition d’écriture. Les organisateurs – des jeunes Américains emmenés par Lucy Chen et Paul Semon, deux élèves passionnés de français – ne ménagent pas leurs efforts pour faire de l’événement une réussite. « C’est cette génération qui va porter le flambeau de la langue ».

D’autant que d’autres éditions sont déjà dans les cartons. L’ambition de Pascale Midy : attirer plus d’écoles l’an prochain et ajouter d’autres épreuves, comme une compétition de poésie. « L’idée, c’est de s’amuser, pas de punir les élèves. On ne redistribuera pas les copies corrigées ! »

Lapins, poulettes, œufs: Où trouver des chocolats à San Francisco et environs

Pâques sera le dimanche 9 avril cette année. Pour célébrer cette tradition, quoi de meilleur que lapins, poulettes ou oeufs en chocolat ? Voici notre sélection de boutiques où les trouver dans la Bay Area. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !

Mademoiselle Colette

Poule en chocolat Valrhona. © Mademoiselle Colette

Lapins aux grandes oreilles, poules bien dodues ou œufs brillants…Les boulangeries-pâtisseries créées par Débora Ferrand à Menlo Park, Redwood City et Palo Alto proposent des moulages de Pâques tous confectionnés en chocolat Valrhona, lait ou noir pour les puristes…Le design est particulièrement réussi et les chocolats sont joliment présentés. On va se régaler. 816 Santa Cruz Ave, Menlo Park; 499 Lytton Ave, Palo Alto; 2401 Broadway, Redwood City. Site

One65 

Les créations des chocolatiers de One65. © One65

Cette année encore, les chocolatiers de chez One65, sous l’égide du chef étoilé Claude Le Tohic, se sont surpassés : ils proposent des créations en chocolat si artistiques qu’on hésiterait presque à les casser pour les manger. Oursons, lapins, œufs, en chocolat au lait ou blanc… tous ces moulages sont aussi beaux que bons. 165 O’Farrell St, San Francisco. Site.

Maison Nico

Les lapins en guimauve et chocolat de Maison Nico. © Maison Nico

En plus d’offrir des pâtés en croûte et des tourtes à l’agneau pour Pâques, l’épicerie fine de Nicolas Delaroque propose cette année des mignons petits lapins en guimauve recouverte de chocolat noir, blanc ou au lait. Les commandes sont conseillées, et à passer jusqu’au 30 mars. 710 Montgomery Street San Francisco. Site

Chocolate Covered 

Les amateurs de chocolat connaissent bien cette boutique minuscule de Noe Valley qui recèle des trésors de gourmandise venus des quatre coins du globe. Moulages au chocolat noir ou au lait, lapins vegans, œufs de toutes les tailles et petites poulettes à croquer, l’échoppe déborde de friandises pour fêter Pâques. 4069 24th Street,  San Francisco. Site

Socola 

Les créations de Socola . © Socola

Oeufs en chocolat peints à la main et remplis de surprises, lapins qui gambadent ou en voiture de sport, mini chocolats, ce chocolatier situé dans le quartier de Rincon Hill a de quoi ravir toutes les papilles. 535 Folsom street, San Francisco. Site.

Miette

Les lapins de © Miette

Le petit magasin rose bonbon situé dans Hayes Valley a fait le plein de petits œufs en chocolat, lapins, bonbons pralinés, biscuits et bonbons acidulés. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut trouver les mêmes petites douceurs pascales chez ses cousins du Ferry Building, de Larkspur, San Ramon et Oakland. 449 Octavia Street, San Francisco, CA 94102. Site

Market Hall Foods 

© Market Hall Foods

Cette petite épicerie fine située à proximité de l’animation de 4th street recèle bien des trésors, et particulièrement au moment de Pâques. Oeufs colorés, poules chocolatées, coccinelles et lapins à croquer, il ne reste qu’à choisir… ou pas ! L’enseigne se trouve également dans le quartier de Rockridge à Oakland. 1786 Fourth St, Berkeley. Site

Dans les enseignes World Market

Pour les nostalgiques des lapins et œufs en chocolat que l’on trouve en quantité dans les supermarchés français, direction les magasins de déco et d’alimentation Cost Plus World Market. À Daly City, Corte Madera ou Redwood City, cette enseigne propose des friandises importées d’Allemagne, principalement du chocolat au lait. On peut aussi acheter de jolies couronnes et plein d’autres accessoires pour décorer votre maison en tons pastels. 150 Serramonte Center, Daly City; 101 Clay St, Oakland; 2040 Redwood Hwy, Greenbrae. Site

M83 en tournée dans 25 villes d’Amérique du Nord

Dorénavant basé à Los Angeles, M83 est un groupe français de musique électronique formé à Antibes en 1999. À l’origine de M83, un duo mais après le départ de Nicolas Fromageau, Anthony Gonzalez est devenu le principal auteur-compositeur et chanteur. M83 a sorti huit albums dont « Hurry Up » et « We’re Dreaming », nominés aux Grammy Awards. Anthony Gonzalez enregistre principalement seul, avec de nombreux musiciens invités. Le groupe est surtout connu pour le single « Midnight City», sorti en 2011.

Pour 2023, M83 a prévu 28 dates de concert dans 25 villes différentes ! On retrouvera les musiciens à partir du lundi 10 avril 2023 à Phoenix, le mardi 11 avril à Albuquerque, du jeudi 12 au dimanche 16 avril au Texas (San Antonio, Austin, Houston et Dallas), le mardi 18 avril à Nashville, le mercredi 19 avril à Atlanta, le vendredi 21 avril à Philadelphia, le samedi 22 avril à Washington DC, le dimanche 23 avril à Boston, les mardi 25 et mercredi 26 avril à New York, le vendredi 28 avril à Montréal, le samedi 29 avril à Toronto, le dimanche 30 avril à Royal Oak (Michigan), le mardi 2 mai à Chicago, le mercredi 3 mai à Saint-Paul, le vendredi 5 mai à Denver, le samedi 6 mai à Ogden (Utah), le lundi 8 mai à Portland, le mardi 9 mai à Vancouver, le mercredi 10 et le jeudi 11 mai à Seattle, le samedi 13 mai à Pasadena, le dimanche 14 mai à Pasa Robles, le mardi 16 mai et le mercredi 17 mai à Oakland.

Œufs, poules, lapins: Où trouver des chocolats de Pâques à New York?

Le Printemps est là et, avec lui, sa fête emblématique : Pâques ! Et qui dit Pâques dit œufs, lapins, poules en chocolat et autres déclinaisons animales délicieusement régressives. Si ces créations envahissent généralement les vitrines des chocolatiers en France, New York n’est pas en reste. De nombreux artisans et professionnels de la gourmandise rivalisent d’imagination pour nous proposer leurs chocolats à l’occasion des festivités pascales. Voici notre sélection d’adresses pour aller chasser le meilleur des créations chocolatées made in NY. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !

Kreuther Handcrafts Chocolate

Le Trio Marshmallows @GabrielKreuther

Et si cette année, vous offriez des chocolats étoilés… Chef de son établissement éponyme, double étoilé au Michelin, Gabriel Kreuther est également à la tête d’une chocolaterie où il met son savoir-faire au service d’une expérience de dégustation haut de gamme. En collaboration avec le chef pâtissier Marc Aumont, l’Alsacien d’origine propose, via son site, des coffrets de bonbons fruités aux saveurs inédites, pêche melba, ananas-coco, citron vert (40$ les 12 bonbons), un coffret sélection spéciale Pâques (80$ les 24 pièces) ou encore ce Trio de marshmallows rigolos goût vanille, chocolat et carrot cake enrobés d’un chocolat noir fin (45$). À commander en ligne (livraison dans tout le pays ou à venir retirer au restaurant). Gabriel Kreuther, 41 W. 42nd Street, New York – 212-201-1985

Thierry Atlan

L’œuf géant aquarium. @ThierryAtlanNY

Plongez dans l’univers de Thierry Atlan avec une réalisation en chocolat hors du commun autour du thème de l’aquarium. Le chocolatier et son chef Antoine Tremblay ont façonné une impressionnante sculpture en chocolat qui sera en vitrine jusqu’au dimanche de Pâques. Pesant 20 kilos, cette œuvre de gourmandise (totalement comestible !) a nécessité pas moins de 20 heures de travail et sera mise aux enchères au profit de l’association The New York Women’s Foundation. Venez l’admirer et profitez-en pour choisir parmi les plus classiques sujets cacaotés : un lapin en chocolat noir au lait grand format (24$) ou une poule (17$). Également des poissons multicolores pour égayer vos paniers ! À commander en ligne et à venir chercher sur place. Pas d’envoi. Thierry Atlan Soho, 436 West Broadway, New York (646).476.8149

Lysée

L’œuf de Pâques par Eunji Lee @Lysée

Bien connue des gourmets au bec sucré, cette pâtisserie épurée propose également sa version de l’œuf de Pâques pour les fêtes. Sa chef, la Coréenne Eunji Lee, passée par de grandes maisons parisiennes (Ze Kitchen Galerie, Le Meurice) a décidé de réinventer le classique œuf en le déclinant en trois pâtisseries à l’esthétique et au goût jamais vus : l’œuf blanc pistache-yuja (agrume asiatique, ndlr), le doré chocolat noir-riz et pécan et le marron au chocolat au lait-noisettes. 52$ les 3. Le prix de la Haute-Pâtisserie. Disponibles en magasin et pré-commandes sur le site pour un retrait entre les mercredi 5 et dimanche 9 avril. Lysée, 44 E 21ST St, New York.

L’Atelier du Chocolat

À Jersey City, l’Atelier du Chocolat du Français Eric Girerd, élu dans le Top 10 des chocolatiers d’Amérique du Nord il y a quelques années, régale toujours les gourmands du New Jersey avec ses créations originales. Optez pour le canard à 5,50$, l’œuf XXL et sa garniture à 48$ ou le plus classique lapin à 18$. Toutes les formes, toutes les tailles, tous les prix… Vous trouverez forcément votre bonheur. Vous pouvez vous rendre sur place ou commander en ligne en amont. L’Atelier du Chocolat, 251 Newark Avenue Jersey City – (201) 332-9220

Jacques Torres Chocolate

Le panier garni @JacquesTorresChocolates

« Adorables et délicieuses, vous ne voudrez pas cacher nos gourmandises de Pâques ». Pas de doute, Jacques Torres sait attiser notre curiosité et nous mettre l’eau à la bouche quand il vante ses créations chocolatées. Au menu : un lapin rigolo tout en sourire à 19$, un panier garni pour toute la famille à 116$ ou un coffret de bonbons chocolatés à 45$ pour régaler aussi les grands gourmets. Jacques Torres met les petits chocolats dans les grands quand il s’agit de Pâques ! À retrouver sur son site internet ou en boutiques. Dumbo, 66 Water Street Brooklyn – (718) 875-1269. Grand Central Terminal, 17 Grand Central Terminal – (929) 427-0988.

Michel Cluizel

Le Pirate en Chocolat @CluizelParis

Sortez des classiques et frottez vos papilles à des animaux chocolatés inédits avec Michel Cluizel : un panda aux deux chocolats, un lémurien garni ou un pingouin à 20$. Misez sur l’originalité cette année ou partez à l’abordage cacaoté avec l’œuf pirate à 35$. Également plus classiques sachets de minis œufs et de friture. Boutique en ligne. Et une boutique dans le New Jersey. Chocolat Michel Cluizel, 575 NJ-73 Bldg D, Suite 5, Berlin Twownship – (856) 486-9292

Chocolat Moderne

L’assortiment de 6 œufs @ChocolatModerne

« Art To Eat ». Sur son site, Joan Coukos, la fondatrice de Chocolat Moderne, annonce la couleur. Du design à la chocolaterie, il n’y a qu’un pas (et quelques fèves de cacao) que la créatrice a franchis avec brio depuis déjà 20 ans. Les artistes et les gourmets vont adorer customiser leur coffret d’œufs en chocolat. Disponibles par boîtes de 6, 9 ou 16 pièces ($69, $99, and $149, respectivement), ils sont également vendus à l’unité (13$) et sont aussi originaux dans leur esthétique que dans leur saveur : orange à l’amande, couleur corail à la noisette, jaune à la passion ou tacheté à la framboise… Et même une version vegan. À noter : pour la deuxième année consécutive, 10% des ventes seront reversés au World Central Kitchen qui vient en aide à la population ukrainienne. À retrouver dans la boutique de Chelsea ou en ligne jusqu’au dimanche 16 avril (qui correspond à la date de la fête orthodoxe). Chocolat Moderne, 27 West 20th Street, Suite 904, New York – (212).229.4797

Ladurée

L’œuf en chocolat au lait. @Ladurée

It’s aussi « Easter Time chez Ladurée » ! Fidèle à leur univers romantique pastel, la célèbre maison de pâtisserie de la rue Royale réinvente sa collection pascale autour de l’idée d’un jardin fleuri peuplé d’adorables lapins, d’œufs sérigraphiés et autres douceurs pralinées. Lapins trop mignons déclinés en 4 chocolats différents (15$),œufs en chocolat au lait ou noir, version Small ou Large (29$ et 41$), sachets de minis œufs à partir de 12$. Délicieusement poétique. A commander en ligne ou à aller chercher en boutique. Soho, 398 W Broadway – (646) 392-7868. Madison, 864 Madison Avenue – 626 558-3157

La Maison du Chocolat

Avec ses trois adresses à Manhattan, la Maison du Chocolat reste une valeur sûre en terme de créations traditionnelles pour honorer tout l’esprit de la fête de Pâques. Craquez pour le grand coffret à 200$ comprenant tous les favoris de la maison, ou la Bouchée en forme d’œuf au praliné de cacahuètes et fleur de sel à 24$. Pour les plus petits, le lapin Peek-a-boo à 45$ est à croquer ! Également disponible un coffret de petits œufs à la noisette à 70$. En ligne (livraisons gratuites à partir de 150$) ou en boutiques. Rockefeller Center : 30 W 49th St – (212) 265-9404. Upper East Side, 1018 Madison Avenue – (212) 744-7117. Columbus Circle, THE SHOPS AT 10 Columbus Circle – (718) 215-7058. Penn Station, 383 West 31st Unit 56

Épicerie Boulud

La boîte de 6 œufs @EpicerieBoulud

Le plus célèbre des chefs français aux Etats-Unis, Daniel Boulud, sait lui aussi faire plaisir aux petits et aux grands avec ses créations de Pâques. Six œufs en chocolat peints à la main présentés dans une jolie boite colorée, et des saveurs innovantes : café-cardamome, chocolat-framboise, praliné-noisettes, citron-noix de cajou. 65$ la boîte. Uniquement en commande via Goldbelly pour une livraison dans tout le pays.

Venchi

La franchise de « Chocogelateria » a aussi sorti sa collection de Pâques. Boites de minis œufs crémeux, poussins en chocolat au lait (12$), œufs mêlant chocolat noir et nougatine ou chocolat au lait et éclats de noisettes (15$) pour un côté encore plus décadent, il y en a pour tous les goûts ! En ligne ou en boutiques (liste complète sur le site)

Neuhaus

Impossible de boucler une liste de boutiques spécialisées sans citer la plus connue des marques belges, présente dans le monde entier depuis 1857. Une valeur sûre qui propose cette année toute une gamme d’œufs pralinés (leur spécialité) emballés dans des papiers de toutes les couleurs dans des contenants pastels de tous les formats. Assortiment Easter Cracker de 6 œufs à 14,90$, assortiment de 9 chocolats dans un lapin à 22,90$. En ligne et en boutiques (liste complète sur le site)

Alexis Buisson présente «Kamala Harris l’héritière» à l’Alliance Française de Berkeley

Les candidats à la présidentielle américaine de 2024 commencent à se faire connaître. Chez les républicains, Donald Trump a tenu son premier meeting de campagne le 25 mars au Texas et Nikki Haley s’est lancée dans la course le mois dernier; côté démocrate, Marianne Williamson est la première candidate officielle à l’investiture mais les Américains attendent toujours la décision de Joe Biden, le président sortant. Sa vice-présidente aussi : Kamala Harris sera, quoi qu’il arrive, sous le feu des projecteurs dans deux ans – voire avant en cas de pépin de santé de son boss –, soit en tant que VP, soit en tant que candidate, dauphine naturelle du président sortant. Mais qui est-elle vraiment ? Serait-elle prête pour le poste suprême ? Est-elle destinée à devenir la première femme de l’histoire des États-Unis à diriger le pays ou sa carrière s’arrêtera-t-elle aux portes de la vice-présidence ?

Alexis Buisson, journaliste de French Morning, a voulu en savoir plus sur cette personnalité politique, fille d’immigrés jamaïcain et indien, ancienne procureure de Californie et ex-sénatrice au Congrès américain, sur les personnes qui ont influencée sa carrière et sur l’impact qu’elle a aujourd’hui sur les Américains. Ses recherches l’ont mené à écrire un livre « Kamala Harris l’héritière », publié aux éditions L’Archipel et qu’il présentera à l’Alliance Française de Berkeley, le vendredi 7 avril à 6:30pm, lors d’une conversation avec Charlotte Attry, journaliste à French Morning. Une séance de signatures clôturera la rencontre.

La conversation se déroulera en français. Réservation ici (gratuit).