Un peu plus d’un an après la mort du célèbre couturier Thierry Mugler, le Brooklyn Museum inaugure une rétrospective sur sa vie, à l’image de l’artiste : grandiose, provocatrice et profondément subversive. L’exposition « Thierry Mugler : Couturissime », au Brooklyn Museum, s’ouvre de façon intense, sur fond de musique menaçante : devant nous, un hologramme 3D en taille réelle, réalisé par l’artiste québécois Michel Lemieux, met en scène la pièce La Tragédie de Macbeth, qui était présentée par la Comédie Française au Festival d’Avignon de 1985, et pour laquelle Thierry Mugler a conçu des costumes monumentaux.
Exposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure Mondoulet
La «glamazone», femme forte et érotique
La visite donne une vision d’ensemble du travail du couturier, depuis ses designs de haute couture à ses photographies de mannequins dans ses créations, en passant par des costumes de théâtre, des clips de musique et bien sûr ses fragrances dont l’emblématique Angel, qui fête ses 30 ans.
Ancien danseur professionnel, Thierry Mugler se reconvertit dans les années 70 comme couturier et défie la norme en créant la « glamazone » (contraction de glamour et amazone), une représentation de la femme moderne, ambitieuse, aux épaules extra-larges et aux tenues provocatrices, en pleine possession de son pouvoir érotique. Tout au long de ses trente années de création, Thierry Mugler n’a de cesse de repousser les limites de la mode avec des tenues extravagantes, l’utilisation de matériaux d’avant-garde comme le verre, le plexiglas, le PVC, la fausse fourrure, le latex ou encore le chrome.
Exposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure MondouletExposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure MondouletExposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure Mondoulet
La photographie, sa deuxième passion
La visite est organisée par thématiques : fantastique, glamour, science-fiction, érotisme et la nature, qui fascinait l’artiste et qu’il respectait avec l’utilisation de matières recyclées et la fausse fourrure, bien avant les autres grandes maisons de couture. Thierry Mugler a également participé à l’essor de la photographie de mode dans les magazines, et sa passion pour le sujet l’a conduit à des collaborations avec les plus grands photographes : Helmut Newton, Guy Bourdin, David La Chapelle, Karl Lagerfeld, Ellen von Unwerth, et tant d’autres.
Le couturier a organisé des séances photos dans des endroits improbables comme au milieu des dunes du Sahara, sur une banquise du Groenland ou au sommet de gratte-ciels de Manhattan. Par la photo, il a magnifié la beauté de ses muses et des plus célèbres mannequins des années 90, comme Carla Bruni, Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Estelle Lefébure.
Exposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure MondouletExposition Thierry Mugler: Couturissime. @ Brooklyn Museum
Futurisme, robots et science-fiction
Une pièce entière est par ailleurs consacrée à la fascination de Thierry Mugler pour le futurisme et les robots, dont une vitrine jonchée de câbles électriques et designée par l’artiste berlinois Philipp Fürhofer. Dans son travail, le couturier s’est largement inspiré de l’univers de la science-fiction, des héroïnes de BD, d’armures médiévales et autres types d’uniformes pour créer des tenues futuristiques, comme Maschinenmensch, ce bustier en métal et PVC, qui a nécessité six mois de travail. Des prouesses techniques pour sublimer des personnages féminins tout-puissants.
Un clip avec George Michael
Enfin, il s’est aussi frotté à la musique et au film, en réalisant le clip de George Michael, Too Funky, avec les top models Linda Evangelista, Eva Herzigova, Estelle Lefébure, Tyra Banks entre autres. Son œuvre a eu un succès international retentissant, et il a par exemple été choisi pour créer les costumes de la troupe Cirque du Soleil en 2003, ou encore les tenues de scène de la chanteuse Beyoncé pour sa tournée I am de 2009. « Dans mon travail, j’ai toujours essayé de faire apparaître les gens plus forts qu’ils ne le sont vraiment », a dit Thierry Mugler. Trente ans plus tôt, un visionnaire du women empowerment.
À Pâques, impossible de faire l’impasse sur les délices cacaotés. Voici une sélection d’adresses à Miami et sa région où dénicher poules, lapins et autres douceurs en chocolat afin de s’adonner, le dimanche 9 avril, à l’incontournable chasse aux œufs. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !
Miami
Nul doute que vous croquerez à pleines dents les petits œufs, poussins et lapins en chocolat noir intense ou au lait crémeux (de 1,95 $ à 150 $) qui trônent fièrement dans les vitrines de l’Atelier Monnier, une enseigne gourmande dotée de quatre points de vente dans l’aire métropolitaine de Miami. 848 Brickell Ave, Miami – (305) 456-5015; 1300 Collins Ave, Miami Beach – (786) 359-4033; 9825 SW 40th St, Miami – (786) 452-7780; 9563 S Dixie Hwy, Pinecrest – (305) 666-8696
Afin de célébrer comme il se doit Pâques, l’établissement Romanicos Chocolate sort le grand jeu aux amateurs de douceurs cacaotées. Située sur Coral Way, cette adresse propose entre autres des lapins en chocolat (12 $), des boîtes de dix petits œufs (20 $) ou encore un élégant œuf extra large garni de friandises (59 $). 2337 Coral Way, Miami – (305) 854-9936
Originaire de La Rochelle, Éric Buffenoir, qui est à la tête del’enseigne Bonjour Bakery disposant de deux points de vente dans la région, vous fera fondre de gourmandise avec ses œufs en chocolat de plusieurs tailles (7,49 $ à 27,49 $) ainsi que ses petits lapins (7,49 $). 16650 SW 88th St, Miami – (786) 534-8141; 1435 N Park Dr, Weston – (786) 534-8141
Les artistes dans l’âme quant à eux dirigeront leurs pas vers Exquisito Chocolates où sont vendus des kits permettant de décorer soi-même ses œufs en chocolat (59 $). Ouverte sur Calle Ocho, l’artère principale du quartier cubain de la métropole floridienne, cette boutique propose également des œufs en chocolat fourrés de ganache caramel mais aussi de praliné (à partir de 14 $). 2606 SW 8th St, Miami – (786) 558-4580
North Miami Beach
Comme son nom le laisse présager, Le Chocolatier est une boutique de North Miami Beach où tout ou presque tourne autour de spécialités à forte teneur en cacao, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Vous aurez l’embarras du choix : noir, au lait, avec des éclats d’amandes fraîches, de noisettes ou encore de noix de pécan. Le chocolat est ici revisité sous toutes ses formes. 1840 NE 164th St, Miami – (305) 944-3020
Coral Gables
Les becs sucrés pousseront la porte de l’établissement Chocolate Fashion où la liste des délices chocolatés faits maison n’en finit pas de s’allonger : chocolat noir, au lait ou blanc, agrémenté d’amandes fraîches, de noisettes ou encore avec un zeste d’orange. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. 248 Andalusia Ave, Coral Gables – (305) 461-3200
South Miami
Les effluves cacaotés chatouillent les narines dans cette boutique de South Miami, tout bonnement baptisée Garcia Nevett, où les sœurs éponymes confectionnent leurs chocolats à partir de fèves de cacao provenant du Vénézuela, leur terre natale. Susana, qui a fait ses classes à l’institut Le Cordon Bleu de Paris avant d’intégrer l’école d’arts culinaires Lenôtre à Rungis, et Isabel proposent des petits poussins, des lapins ainsi que des œufs fourrés de caramel et de praliné (6 $), mais aussi une grosse poule garnie (30 $). 7312 Red Rd, Miami – (305) 749-0506
Un œil à travers les vitrines de l’établissement Cécile Bakery + Café implanté sur Sunset Drive suffit à faire oublier tout projet de régime. Cette enseigne propose une collection d’œufs et de lapins décorés de toutes les couleurs (8,50 $ à 15,50 $). 5744 Sunset Dr, South Miami – (305) 397-8206
Aventura
Les créations de Pâques de l’enseigne Ladurée à Aventura raviront les papilles des petits comme des grands gourmands. La célèbre maison de pâtisserie française troque pour l’occasion macarons contre œufs en chocolat estampillés de l’initial de la marque, renfermant de savoureuses petites douceurs cacaotées (29 $ à 41 $), et lapins individuels aux trois chocolats (15 $). 19501 Biscayne Blvd, Aventura – (305) 331-3613
[Article partenaire] Investir dans l’immobilier de l’autre côté de l’Atlantique, et à New York plus particulièrement, peut faire peur : comment se porte le marché ? Faut-il attendre ou acheter maintenant ? Votre bien risque-t-il de perdre de la valeur ? Où acheter : à New York même ou aux alentours ?
French Morning s’est entretenu avec Yann Rousseau, Directeur associé de l’agence BARNES New York, afin de faire le point sur la situation du marché immobilier new-yorkais et en périphérie, notamment dans le Westchester et Connecticut.
Situation du marché immobilier new-yorkais en 2023
Un ralentissement en fin 2022 …
En termes d’immobilier, New York a connu une très forte activité en 2022 et ce jusqu’à l’été, avant de faire face, en septembre, à une réduction significative du nombre de transactions. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse : d’une part, la situation économique américaine en fort ralentissement, avec une augmentation des taux d’intérêt, une inflation galopante et une dépréciation des valeurs boursières, notamment dans le secteur de la tech. D’autre part, la situation géopolitique en Europe – avec la chute de l’euro et la guerre en Ukraine – qui a entraîné une baisse de la quantité d’acheteurs étrangers.
« Tous ces facteurs cumulés ont entraîné une diminution du nombre d’acquéreurs sur le marché new-yorkais, explique Yann Rousseau. Cependant, comme New York est un marché solide, il n’y a pas eu de baisse de prix. Le marché s’est équilibré tout seul ».
.. mais un marché sain et stable sur le long terme
L’agent immobilier continue : « Quand on dit que le marché immobilier américain est en crise, il s’agit en réalité d’autres destinations, pas de New York. Ici, c’est resté tout à fait stable, il y a même eu une légère augmentation en fin d’année 2022. On a effectivement observé assez peu de transactions, mais il s’agissait de transactions saines, au prix du marché ».
« À chaque crise, qu’elle soit sanitaire, pétrolière, économique, ou encore suite au terrorisme, le marché à New York a certes ralenti, mais s’est toujours rattrapé très rapidement ensuite », précise le broker. Et en effet, l’histoire semble confirmer les propos de Yann Rousseau : depuis les années 70, le marché new-yorkais est en constante croissance (+3% par an en moyenne). « Davantage qu’une crise, le marché new-yorkais est plus simplement en hibernation et repart déjà de plus belle au printemps ».
Quels biens immobiliers acheter à New York en 2023 ?
Acheter à New York s’inscrit ainsi complètement dans une stratégie de long terme. « Contrairement à d’autres villes américaines, les prix ne risquent pas de baisser à New York. Il est donc toujours temps d’y investir et de réaliser une plus-value par la suite ».
Par ailleurs, le marché du locatif bat son plein : les prix des locations ont augmenté de 30% depuis l’année dernière et se maintiennent. C’est donc le bon moment pour investir dans du locatif. « Les meilleurs biens pour le locatif, ce sont ceux qui sont en plus forte demande, soit les studios (car en entrée de gamme de prix) soit les appartements de grande taille (trois chambres ou plus) car ils sont en inventaire très restreint sur New York », conseille Yann Rousseau. Également, pour faciliter la location, le choix du quartier est primordial.
« On a assisté à quelques très grosses transactions à NoLita dernièrement, un micro-quartier à l’est de Soho. Ces transactions ont confirmé ce que nous voyons depuis plusieurs années ; à savoir que la partie sud-est de Manhattan se gentrifie de plus en plus » déclare Yann Rousseau.
Pour conclure, le marché immobilier new-yorkais reste fidèle à lui-même, et offre toujours des opportunités d’investissements sûrs, stratégiques et durables. Cependant, New York est une ville cosmopolite et dynamique, qui attire des investisseurs du monde entier. Les prix au mètre carré y sont donc très élevés. Si vous souhaitez de grands espaces, le ticket d’entrée peut donc très vite monter. Dans ces cas-là, les villes périphériques à New York peuvent être une solution intéressante.
Où acheter en périphérie de New York ?
Certains comtés voisins offrent un cadre de vie très agréable, à des prix plus abordables que New York, tout en restant proches de la Big Apple. Accessibles en train, le Connecticut et le Westchester se sont retrouvés sous le feu des projecteurs lors de la pandémie de COVID, comme nous l’indiquait Yann Rousseau lors d’une interview en 2022.
Loin du brouhaha de la ville, ces comtés calmes et verts offrent de magnifiques paysages, de nombreuses activités extérieures, de très bonnes écoles et surtout de plus grands espaces.
Situation des marchés immobiliers du Westchester et du Connecticut en 2023
« Le marché du Westchester et celui du Connecticut fonctionnent à peu près de la même manière, explique Yann Rousseau. Nous sommes actuellement sur des marchés d’acheteurs, c’est à dire que les transactions sont généralement à l’avantage de ces derniers ». Historiquement cependant, le Westchester et le Connecticut sont plutôt des marchés de vendeurs. Si vous souhaitez acheter, c’est donc le moment.
« L’inventaire est en forte baisse, mais comme le nombre de ventes n’augmente pas non plus, les prix se maintiennent. On remarque même une légère hausse des prix », continue le broker. Une bonne nouvelle donc : possibilité de plus-value lors de la revente.
« Par ailleurs, nous sommes actuellement sur des marchés plutôt liquides, avec un temps de mise en marché de 60+ jours », continue Yann Rousseau. À titre de comparaison, à New York, le temps de mise en marché est d’environ 100 jours.
Concernant les prix, ils sont, sans surprise, nettement inférieurs aux prix new-yorkais. Dans le Westchester par exemple, comptez environ $380 au square feet, un prix de vente médian de $700 000, et un prix moyen d’un million de dollars. Selon Yann Rousseau, « cette différence entre le prix médian et le prix moyen témoigne d’un marché immobilier plutôt haut de gamme, avec des propriétés de luxe qui tirent la moyenne vers le haut ».
Pour le Connecticut, les prix sont de l’ordre de 20% inférieurs à ceux du Westchester. Toutefois, cela varie fortement d’une ville à une autre. « À Greenwich par exemple, le prix médian est de plus de deux millions de dollars », conclut l’agent immobilier.
L’importance de se faire accompagner lors d’un achat immobilier
Yann Rousseau
À condition de bien le réaliser, un investissement à New York, dans le Connecticut ou dans le Westchester sera donc toujours un investissement sûr et fiable.
Mais afin d’éviter toute mauvaise surprise, il est primordial de se faire accompagner par des experts qui connaissent parfaitement le marché, qui y sont physiquement et historiquement implantés, et qui peuvent vous conseiller en fonction de votre projet, qu’il s’agisse d’un achat résidentiel ou locatif.
L’agence BARNES, présente à New York depuis plus de dix ans, et disposant de bureaux à Manhattan, Larchmont (Westchester) et Greenwich (Connecticut), est spécialisée dans la promotion internationale de l’art de vivre à la française et accompagne depuis toujours les Français·e·s lors de leurs expatriations.
BARNES met à votre disposition sa solide équipe d’experts locaux francophones, qui maîtrisent parfaitement la zone, afin de vous accompagner tout au long de votre projet. N’hésitez pas à les solliciter.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de l’agence.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
[Article partenaire] L’intelligence émotionnelle est cruciale pour la réussite professionnelle au XXIe siècle. Elle est encore plus importante pour les expatrié·e·s qui naviguent dans une nouvelle culture.
Aurélien Mangano, coach au sein de DevelUpLeaders, l’a expérimenté dans sa carrière et ses plus de dix ans à l’étranger.
Les émotions peuvent avoir un impact sur la vie professionnelle, il est donc important de les comprendre et de les contrôler.
Émotions: que sont-elles?
Les émotions peuvent être décrites comme un sentiment transitoire, habituellement provoqué par une stimulation venue de l’environnement. Elles constituent une partie normale et essentielle de notre identité, nous communiquent des informations sur le monde qui nous entoure et nous aide à naviguer dans celui-ci.
Elles affectent notre façon de penser, de ressentir et de nous comporter. Toutes les émotions n’ont pas le même effet sur nous, certaines sont productives alors que d’autres sont contre-productives.
Nous leurs prêtons généralement peu d’attention et ne pouvons en identifier que quelques-unes. Si on vous demande de citer des émotions, vous allez probablement dire : la joie, la colère, la tristesse et la peur. Pourtant, cela ne représente qu’un spectre très restreint de nos émotions. Ce manque de connaissances peut entraîner des conséquences néfastes sur notre capacité à comprendre et à gérer nos émotions.
Émotions = signe de «faiblesse»?
En minimisant ou en refoulant nos émotions, nous perdons la capacité de les identifier et de les comprendre, entrainant des problèmes de santé et émotionnels sur le long terme. En les considérant comme une faiblesse, nous nous privons de l’opportunité de les utiliser pour améliorer notre compréhension de nous-mêmes et de notre environnement. Il faut changer notre attitude envers elles et les considérer comme un élément normal et sain de notre vie.
Émotions sur le lieu de travail
Les émotions peuvent impacter significativement la vie professionnelle et surviennent fréquemment sur le lieu de travail. Les émotions telles que la colère, la frustration, le stress, l’anxiété ou encore la tristesse peuvent impacter notre capacité de concentration, décision, communication et résolution des problèmes, menant à un épuisement professionnel.
D’un autre côté, des émotions positives telles que la joie, la satisfaction et la motivation peuvent améliorer notre productivité et nos performances. Il est donc important de créer un environnement de travail émotionnellement positif pour maximiser la motivation et la performance des employés.
Séparer sa vie personnelle de sa vie professionnelle
Pour éviter la frustration et améliorer le bien-être au travail, il est important de ne pas séparer sa vie personnelle et professionnelle. Cela signifie prendre en compte ses émotions et les gérer de manière appropriée, en utilisant des techniques de gestion du stress, une communication honnête avec les collègues et en gérant ses propres attentes.
Les comprendre et les gérer peut conduire à une meilleure performance professionnelle, des relations améliorées et un bien-être personnel accru. Il est crucial d’investir du temps et des efforts pour développer ces compétences. En ne séparant pas sa vie personnelle et professionnelle, nous pouvons atteindre une plus grande harmonie et équilibre entre les deux aspects de notre vie.
Améliorer l’intelligence émotionnelle (EQ) au travail ?
Vous pouvez améliorer votre EQ en suivant plusieurs étapes :
Accordez-vous le droit à l’erreur
Les erreurs sont inévitables et nécessaires pour permettre de se développer. Sans cela, vous ne serez jamais productif et créatif.
Instaurez une culture de la confiance
Partager vos émotions, surtout celles qui sont inconfortables, est une façon de montrer votre vulnérabilité. Tous les membres de votre organisation doivent se sentir à l’aise pour être eux-mêmes et s’exprimer.
Soyez présent
Prenez le temps de communiquer avec votre équipe afin d’inspirer confiance et permettre d’établir des relations positives.
Écoutez plus que vous ne parlez
Les personnes qui éprouvent des émotions négatives ne cherchent pas toujours une solution. Elles veulent souvent simplement s’exprimer et libérer leurs émotions. Les écouter permet de leur donner le sentiment d’être entendues et vous établit comme une ressource fiable sur laquelle on peut compter.
Conclusion
l’EQ joue un rôle crucial dans notre réussite professionnelle et personnelle. Les employés doivent être conscients de leurs propres émotions et de leur impact sur leur environnement.
Les expatriés, en particulier, doivent appréhender l’importance de la compréhension et de la gestion des émotions pour naviguer à travers les différences culturelles de leur nouveau pays. L’intelligence émotionnelle permet d’améliorer les relations, la communication, la résolution de conflits et, ainsi, de créer un environnement de travail positif et productif.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de DevelUpLeaders et contactez. Aurélien Mangano par mail pour un un accompagnement personnalisé : [email protected]
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L’investissement immobilier résidentiel sur le marché français a démontré sa forte résilience et sa solidité face à une crise comme celle du COVID.
Cette résilience et le déséquilibre structurel entre l’offre et la demande de logements dans les zones attractives a fini par convaincre les investisseurs institutionnels et privés de revenir en masse sur le résidentiel. Le volume de transactions atteint des sommets tant en nombre qu’en volume d’investissements.
Dans ce secteur porteur, la «nue-propriété» tire son épingle du jeu. Cet investissement peu connu a le vent en poupe. Pourtant l’offre est rare et lorsqu’elle existe, elle reste peu de temps sur le marché.
Catella Patrimoine, acteur incontournable de l’investissement en nue-propriété, intervenait lors de notre webinaire du 28 mars 2023 pour tout vous dire sur cet investissement basé sur le droit commun et qui ne fait appel à aucune loi de défiscalisation précaire.
Les candidats à la présidentielle américaine de 2024 commencent à se faire connaître. Chez les républicains, Donald Trump a tenu son premier meeting de campagne le 25 mars au Texas et Nikki Haley s’est lancée dans la course le mois dernier; côté démocrate, Marianne Williamson est la première candidate officielle à l’investiture mais les Américains attendent toujours la décision de Joe Biden, le président sortant. Sa vice-présidente aussi : Kamala Harris sera, quoi qu’il arrive, sous le feu des projecteurs dans deux ans – voire avant en cas de pépin de santé de son boss –, soit en tant que VP, soit en tant que candidate, dauphine naturelle du président sortant. Mais qui est-elle vraiment ? Serait-elle prête pour le poste suprême ? Est-elle destinée à devenir la première femme de l’histoire des États-Unis à diriger le pays ou sa carrière s’arrêtera-t-elle aux portes de la vice-présidence ?
Alexis Buisson, journaliste de French Morning, a voulu en savoir plus sur cette personnalité politique, fille d’immigrés jamaïcain et indien, ancienne procureure de Californie et ex-sénatrice au Congrès américain, sur les personnes qui ont influencée sa carrière et sur l’impact qu’elle a aujourd’hui sur les Américains. Ses recherches l’ont mené à écrire un livre « Kamala Harris l’héritière », publié aux éditions L’Archipel et qu’il présentera à l’Alliance Française de Pasadena, le mardi 4 avril à 7pm, lors d’une conversation avec Agnès Chareton, journaliste à French Morning. Une séance de signatures clôturera la rencontre.
La conversation se déroulera en français. Réservation ici (gratuit pour les membres, 15$ pour les non-membres).
Les Celsius ont beau être utilisés dans la majeure partie des pays, cela n’est pas le cas aux États-Unis. Tout est en Fahrenheit ici, des prévisions météo à la prise de température chez le médecin (la température moyenne du corps humain est 98,24°F). Pour comprendre pourquoi et répondre à notre « Question bête » de la semaine, un peu d’histoire, comme toujours.
Au XVIIIe siècle, le Fahrenheit était l’unité de mesure de la température la plus répandue dans le monde. Elle a été mise en place en 1724, par le physicien allemand Daniel Gabriel Fahrenheit. C’était avant qu’un autre physicien, suédois, Anders Celsius, ne crée sa propre échelle en 1742, en prenant pour points de référence le point de congélation de l’eau pour le 0°C et d’ébullition pour 100°C. Facile !
Dans les années 1960 et 70, l’échelle Celsius commence progressivement à se répandre dans le monde, jusqu’à devenir officielle dans de nombreux pays, comme dans les pays membres de l’Union Européenne. Mais les États-Unis n’ont pas suivi cette harmonisation. En effet, l’effort de « métrification », qui visait, dans les années 60, à convertir le pays de l’Oncle Sam aux standards de mesures utilisés dans le reste du monde – via la création du US Metric Board, l’adoption du Metric Conversion Act notamment – a été accueilli avec beaucoup de réticence par la population américaine, ce qui a abouti au recul des autorités sur le sujet.
Résultat : les États-Unis sont l’un des rares pays – une dizaine dans le monde, dont le Libéria, les Bahamas ou les îles Caïman – à continuer à utiliser l’unité de mesure Fahrenheit. « Nous avons hérité du système britannique et avons toujours eu une résistance voire une peur face au changement », affirme Bridy Phillips, de la National Oceanic and Atmospheric Administration. Sans compter que les Celsius, bien que plus faciles à comprendre, sont moins précis que les Fahrenheit. Certains pays utilisent d’ailleurs les deux systèmes, comme le Belize. Et la communauté scientifique, y compris celle des États-Unis, utilise très régulièrement les Celsius… et doit ensuite reconvertir les résultats en Fahrenheit !
C’est donc l’habitude et les difficultés qu’entraînerait un changement de système qui expliquent la poursuite de l’utilisation des degrés Fahrenheit aux États-Unis. Rappels utiles :
Point de congélation : 32°F = 0°C
Point d’ébullition : 212°F = 100°C
Température du corps : 98,6°F = 36,9°C
Degré Fahrenheit = (degré centigrade x 9/5) + 32
Degrés centigrades = (degrés Fahrenheit – 32) x 5/9
Une première version de cette Question bête a été publiée le 17 février 2014.
Yvan Heraud et son épouse Isabelle avaient le projet de partir vivre aux États-Unis, ils étaient même sur le point de reprendre un restaurant en Floride quand ils ont découvert qu’ils attendaient Margot, leur fille. Ils sont donc restés vivre et travailler en France, à la montagne.
Lorsque Margot a 16 ans, elle décide de partir faire un échange aux États-Unis. Et c’est après seulement 6 mois passés dans le Maine qu’elle le sait : sa vie est ici, elle ne veut plus en repartir. Elle poursuit ses études dans le Vermont, puis à Washington DC et enfin à Denver, dans le Colorado. Sauf que pendant ce temps-là, Yvan n’a jamais abandonné son envie d’exercer son métier au pays de l’Oncle Sam.
Alors avec sa fille unique loin de lui, le rêve américain se rappelle à Yvan : il décide de se rapprocher de Margot. Évidemment, rien ne s’est passé comme prévu, mais fort heureusement, à l’heure où j’écris ces quelques mots, la famille est enfin réunie pour le meilleur… car le pire est déjà passé.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Sandrine Marlier, mannequin, life coach, professeur de reiki et maman de l’école publique bilingue PS110 à Greenpoint, a tiré parti de son expérience et de son vécu personnel de parent pour écrire un livre pour enfants dédié à la mindfulness (pleine conscience). « J’ai toujours beaucoup voyagé pour mon métier mais je me suis rendue compte que mon évolution intérieure était la chose la plus importante. J’ai suivi une formation avec un professeur de méditationp et cela m’a donné l’idée de ce livre. Ces mots sont les valeurs qui nous connectent à nous-mêmes et avec ma fille. »
Baptisé Odette’s Alphabet de la maison d’édition Belle Isle Books, l’ouvrage pour 3 à 8 ans raconte l’histoire de la fourmi Odette : elle se réveille un jour stressée et se rend compte qu’elle ne fait que travailler. Elle décide alors de quitter sa fourmilière pour créer une nouvelle vie. Elle rencontre Marcus, une souris qui s’est elle aussi perdue, et ensemble ils découvrent de nouvelles façons de se sentir mieux dans leur corps et dans leur vie.
Le livre est un alphabet et chaque chapitre de l’histoire s’articule autour de mots clés : A pour Alive, G pour Grow, P pour Peace ou encore R pour Relax, etc. Chaque lettre est couplée à une activité de respiration ou de méditation. Le récit comme les exercices ont pour but d’aider les enfants à identifier leurs émotions, se détendre et trouver leur paix intérieure. « J’ai beaucoup appris auprès de ma fille de 6 ans, qui sait suivre son cœur et m’impressionne par son authenticité, explique Sandrine Marlier. J’ai voulu rendre accessible ces mots et concepts dans un livre pour enfants, qui sera aussi utile aux grands. »
Elle racontera la genèse de ce livre, et fera une signature du livre Odette’s Alphabet à la librairie Word de Greenpoint le mardi 4 avril à 6pm. Vous pouvez suivre ses conseils de vie et de méditation sur Instagram : @sandrinemarlier.
Auteur d’une dizaine de livres sur la psycholinguistique et le bilinguisme, le professeur François Grosjean a publié, en 2021, un ouvrage, Life as a Bilingual, aux presses universitaires de Cambridge, dans lequel il reprend les billets qu’il a écrit pour Psychology Today, dans un blog fréquenté par plus de deux millions de lecteurs.
À la sortie de son livre, l’universitaire français avait raconté à Fabrice Jaumont comment il était devenu lui-même bilingue lorsqu’il avait été envoyé dans un internat anglais, en Suisse, à l’âge de 8 ans, puis avait déménagé au Royaume-Uni à l’âge de 14 ans. Fort d’une telle expérience, il s’est consacré à la psycholinguistique en France, aux États-Unis et en Suisse. Ancien directeur du Laboratoire de traitement du langage et de la parole, il est professeur émérite de l’Université de Neuchâtel, en Suisse. Les questions sont posées en français, les réponses données en anglais car ce podcast Révolution Bilingue est issu d’une conférence grand public aux États-unis.
Environ 400 hôtels créés au cours des dix prochaines années aux États-Unis : la chaîne française B&B HOTELS nourrit de très grosses ambitions de ce côté-ci de l’Atlantique. Déjà propriétaire de 700 établissements en Europe, le groupe, deuxième sur le marché européen du milieu de gamme derrière Ibis, vise la barre des 3000 emplacements au niveau mondial d’ici 2030. Pour atteindre ce cap, le marché américain sera le principal fer de lance.
« Au sein de B&B HOTELS, nous avons développé une offre de très haute qualité, au meilleur prix, et ceci à travers 15 pays d’Europe et au Brésil, assure Valerio Duchini, le CEO du groupe hôtelier aux États-Unis. Le segment du milieu de gamme manque parfois de consistance et n’est pas toujours de très bonne qualité. Notre modèle, qui met l’accent sur des produits et des services de haute qualité au meilleur prix, fera la différence auprès de la clientèle américaine. »
Goldman Sachs, principal actionnaire
Le fruit d’une année 2022 record : le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros l’an dernier (50% de plus qu’en 2019, l’année de référence pré-Covid), et en a profité pour ouvrir 97 nouvelles adresses dans 10 pays. Pour 2023, outre les États-Unis, B&B HOTELS compte se développer au Royaume-Uni et au Danemark. Que de chemin parcouru en un peu plus de 30 ans, depuis sa création en 1990, d’abord en Bretagne sur les terres de son fondateur François Branellec, puis sur le territoire français et enfin dans toute l’Europe. Le logo, deux lettres blanches sur fond marron, encadrées d’un liseré vert, est bien connu de tous les voyageurs sur les routes du continent : il borde de nombreuses nationales, autoroutes ou entrée de ville en visant une clientèle de tous les jours.
Valerio Duchini, le CEO de B&B HOTELS US, promet la création de milliers d’emplois sur le territoire américain.
Le groupe hôtelier se situera aux États-Unis sur cette même gamme de prix moyenne, comprise entre celle des motels (60 à 100$) et celle des traditionnelles nuitées de milieu de gamme (120 à 160$). « Nous savons qu’il y a un potentiel pour B&B HOTELS à travers les États-Unis, poursuit Valerio Duchini. Notre marque a reçu de nombreuses évaluations positives à travers les études que nous avons menées, notamment en ce qui concerne notre concept et notre design. Nous disposons de solides atouts sur lesquels nous entendons fonder notre croissance : une plateforme numérique évolutive, une expertise marketing, une capacité à construire une équipe de qualité, et des actionnaires solides. »
B&B HOTELS est en effet détenu depuis 2019 par Goldman Sachs, qui s’en était porté acquéreur pour 1,9 milliard d’euros. « Goldman Sachs nous permet d’avoir accès à son réseau immobilier, de tourisme ainsi qu’à son expertise financières, et ainsi nous permet de gagner beaucoup de temps, développe le dirigeant. Leur soutien augmente également notre crédibilité auprès de nos contacts. »
Sur les routes de Floride et du Texas
Dans un premier temps, l’enseigne bretonne visera la Floride et le Texas, pour leur population (respectivement 3e et 2e États les plus peuplés, derrière la Californie mais devant New York). Surtout, ces États correspondent parfaitement à la clientèle ciblée par la marque française : un public habitué à être sur les routes et qui attend d’une chambre d’hôtel confort et fonctionnalité pour un prix raisonnable.
« En raison des courtes distances entre les villes de Floride et de la densité de la population, il est possible de construire un réseau régional important et gérable, note Valerio Duchini. De plus, nos clients se déplacent principalement en voiture : nous devons donc choisir des itinéraires très fréquentés par les voyageurs et être présents tous les 30 km. C’est ainsi que nous souhaitons nous développer. »
Le groupe, qui conservera le même nom qu’en Europe pour le marché américain, procèdera tout d’abord par des rachats d’immeubles existants, permettant d’avancer plus vite dans le calendrier. Mais il ne s’interdit pas de procéder à des constructions si l’occasion se présente. Et devra sans doute adapter un peu son offre au marché américain : des chambres et des lits plus grands, mais aussi davantage de services offerts aux clients, comme par exemple la présence de salles de sport. Sans vouloir s’avancer sur des chiffres précis, Valerio Duchini promet des « milliers » de créations d’emplois sur le territoire américain.
Il est rond, craquant, hyper photogénique et déplace les foules à chacune de ses sorties… Lui, c’est le Suprême (prononcez « Supraime » à la française !), une pâtisserie qui balance entre croissant pour son côté feuilleté beurré dehors et éclair pour sa garniture crémeuse dedans. Autrement dénommé New York Roll depuis que son succès a dépassé les frontières de l’État, ce nouvel hybride made in USA n’est pas sans nous rappeler un autre succès (très) sucré créé ici il y a tout juste 10 ans. Le fameux Cronut du Français Dominique Ansel, contraction de donut et croissant. Même forme circulaire, même viralité, et même côté innovant dans la recette, il n’en fallait pas plus pour se demander si ces deux-là pourraient cohabiter au pays des spécialités culinaires hypercaloriques. Mais ces cousins de boulange sont-ils vraiment comparables ?
La recette d’abord. Si ces deux viennoiseries hybrides cassent les codes de la discipline, force est de constater que les techniques employées sont quelque peu différentes. Frit dans de l’huile de pépins de raisin, le Cronut est un croissant rond roulé dans du sucre d’érable puis fourré de crème. Côté Suprême ou New York Roll, « la pâte à croissant est roulée sur elle-même, cuite au four dans des moules, refroidie puis fourrée, soit avec une crème pâtissière pour la recette pistache, soit avec un crémeux chocolat pour la version cacaotée », explique Scott Cioe, chef pâtissier à Lafayette Grand Café & Bakery et inventeur de cette gourmandise.
Ce qui a lancé le Suprême dans la cour des grands ? Les réseaux sociaux sans aucun doute. A l’ère de la food 2.0, le croissant circulaire est roi. « C’est une vidéo Tik Tok qui a déclenché toute cette frénésie et c’est comme ça aussi que j’en ai entendu parler la première fois au printemps 2022 quelques jours après son lancement, témoigne Jérémy Jacobowitz, food influenceur (460k followers sur Instagram) qui avoue avoir lui aussi participé à ce bouche-à-oreille sur la toile. Et d’ajouter « Mais l’engouement ne peut pas se limiter à son côté instagrammable. Ça marche car c’est bon ! ». Un point sur lequel insiste aussi son inventeur. « Je n’ai jamais eu l’ambition de créer un produit viral. Je suis aussi surpris que vous par le phénomène. Ce que j’avais en tête, c’était un produit disruptif, qui sorte du lot par son look, son côté fun et sa gourmandise. Je suis fier de constater que les gens reviennent goûter nos nouvelles saveurs tous les mois », analyse Scott Cioe.
Chaque jour, avec son équipe, il confectionne 360 de ces viennoiseries dont la vente est répartie en trois créneaux : 8am, midi et 4pm. Chaque jour, la foule se presse devant la vitrine une heure avant leur mise en vente. Et chaque jour, les trois fournées affichent sold-out en quelques minutes. Face à ce succès, le nombre de Suprême est limité à une unité par personne. Du côté de Spring Street chez Dominique Ansel, les curieux sont un peu moins nombreux et ont, eux, le droit de repartir avec deux Cronuts chacun, mais il y a toujours la queue devant la boutique. Et ça fait plus de 10 ans que ça dure !
Copié mais jamais égalé ?
Qu’il se nomme New York Roll, Frappe Roll, Pop Roll, Croissant Suprême, qu’on le trouve à New York, Paris, Montréal ou même Sydney, la création de Scott Cioe créé un engouement sans précédent dans l’histoire de la pâtisserie moderne. Partout, il se vend comme des petits pains, les pâtissiers du monde entier tentant de créer leur version pour se faire remarquer. À l’image de Jean-François Bandet de la pâtisserie parisienne Bo&Mie. « Je suis le premier en France à avoir importé l’idée et c’est moi qui ai inventé le nom New York Roll en clin d’œil à la création de Lafayette Bakery. J’ai vite compris que la tendance allait prendre ici aussi. C’est le produit parfait : photogénique et ultra-gourmand ». Son croissant spirale déclenche lui aussi des milliers de témoignages passionnés sur les réseaux sociaux de son établissement.
Même les groupes agro-alimentaires veulent leur part du gâteau. Ainsi, en France, Bridor, leader dans la fabrication de produits de boulangerie surgelés premium, a lancé sa version à destination des professionnels. Et c’est là la grande différence avec le Cronut de Dominique Ansel qui ne s’est pas exporté. « Le Suprême est juste le cousin plus cool et branché » conclut Jérémy Jacobowitz. Mais New York est bien assez vaste pour accueillir les amateurs de ces deux pâtisseries inspirées par le savoir-faire français.