Accueil Blog Page 196

«La Nuit du 12» à l’affiche de Rendez-vous with French Cinema à New York

Comme chaque année, Rendez-vous with French Cinema présente son lot de pépites du septième art français aux New-Yorkais. À ne pas manquer lors de l’édition 2023, qui se déroulera du jeudi 2 au dimanche 12 mars au Lincoln Center, le thriller « La Nuit du 12 », tout juste auréolé du César du meilleur film. Il sera projeté les mardi 7 et vendredi 10 mars. Le 10, le réalisateur Dominik Moll participera à une séance de questions-réponses.

Le film raconte l’enquête autour de la mort mystérieuse de Clara, une jeune femme retrouvée morte la nuit du 12. Les suspects sont tous des hommes, mais la police ne parvient pas à identifier le criminel. Les enquêteurs n’ont qu’une seule certitude: le jour des faits. Le film est tiré du récit 18.3: Un an à la police judiciaire, où l’écrivaine Pauline Guéna a passé un an à suivre les enquêtes des brigades criminelles. Révélé au dernier festival de Cannes, il est reparti des César avec six récompenses au total (meilleur réalisateur pour Dominik Moll, meilleur acteur de second rôle pour Bouli Lanners, meilleur espoir masculin pour Bastien Bouillon…).

21 films au programme

Ce n’est pas le seul long-métrage à voir lors de ce nouveau Rendez-vous with French Cinema. Loin de là. Parmi les 21 œuvres projetées, on trouve notamment « Frère et soeur », avec Melvil Poupaud and Marion Cotillard, « Les enfants des autres » avec l’excellente Virginie Efira, qui sera aussi à l’affiche de « Revoir Paris » en ouverture du festival. Récompensée du César de la meilleure actrice, elle participera à une discussion le vendredi 3 mars et lancera la nouvelle édition de Rendez-vous la veille en compagnie de la réalisatrice Alice Winocour. D’autres cinéastes participeront aux projections.

Cette année, les organisateurs mettront aussi en valeur trois films réalisés par des cinéastes de descendance africaine: « La Gravité » de Cédric Ido, sur un événement cosmique qui modifie la gravité sur terre et la vie de deux frères; la comédie « Neneh Superstar » de Ramzi Ben Sliman sur une jeune fille noire qui rejoint l’école de ballet de l’Opéra de Paris; « Pour la France » de Rachid Hami sur la quête de vérité d’une famille endeuillée par la mort d’un de ses membres à l’école militaire de Saint-Cyr.

Pascaline Lepeltier: «Mon rôle est d’initier au plaisir du palais»

Il y a d’abord la frustration. Une 4e place au goût d’inachevé. « J’aurais aimé être sur scène, avoir la chance de montrer ce que j’aime dans le vin et la façon dont je vois la sommellerie aujourd’hui. C’est frustrant pour moi et toute l’équipe qui m’a entourée », confie Pascaline Lepeltier de retour à New York après un marathon qui l’a emmenée jusqu’aux demi-finales du concours du meilleur sommelier du monde à Paris.

La sommelière française, installée à New York depuis 2009, et donnée favorite du concours, a trébuché juste avant la finale qui a sacré le Letton Raimonds Tomsons. Une erreur d’inattention, une incompréhension plus qu’un obstacle théorique auront suffi à mettre fin à ses espoirs. « C’est de ma faute, je n’ai pas compris une consigne, j’ai mal exécuté un atelier », explique-t-elle.

Mais l’Angevine de 42 ans n’est pas du genre à ressasser. Préférant voir le verre de vin à moitié plein, elle tempère. « Je suis très fière d’avoir représenté mon pays et heureuse d’avoir vécu cette aventure. J’ai tellement progressé, je vais continuer à cultiver cette approche plus théorique. Grâce à la participation à ce concours, j’ai atteint un niveau de connaissances et de dégustation qui vont beaucoup m’aider au restaurant ».

Une expérience holistique du vin

Depuis juin 2022, celle qui est à la tête de Chambers, un restaurant farm-to-table de TriBeCa, y distille son savoir et son expertise inspirée par les 3000 références dont elle a doté sa carte des vins. Aussi calée sur les grands crus iconiques que sur les nouveaux nectars naturels dont elle est une spécialiste, la « prophétesse du vin nature» comme l’a décrit Time Out, n’a qu’une ambition : éviter l’écueil de l’élitisme qui entoure parfois la dégustation de vin.

« Mon rôle n’est pas de donner des leçons à mes clients, mais de les initier au plaisir du palais. Depuis mon retour du concours, je réfléchis à offrir une expérience du vin encore plus sensible, quasi holistique. On n’a pas besoin d’être expert pour venir chez Chambers, ce que je veux c’est que le client découvre le plaisir sensoriel. On désacralise le geste et on ne garde que le plaisir ».

Un pari d’initiation œnologique que cette diplômée en philosophie relève aussi haut la plume dans son ouvrage paru en novembre dernier, Mille Vignes, penser le vin de demain. Déjà élevé au rang d’ouvrage de référence par des personnalités reconnues du milieu, Mille Vignes se veut une histoire du chemin qui mène de la vigne au verre. Un récit en forme de trait d’union entre le vin, la main de l’homme et la vigne, loin des encyclopédies du genre qui collectionnent les listes de crus et cépages. La vigne enfin décryptée pour comprendre l’évolution du vin et les codes pour bien le déguster.

Les outils pour «penser» le vin

« On écrit les livres que l’on aimerait lire. Mille Vignes est le livre que j’aurais voulu avoir entre les mains en commençant ma vie dans le vin il y a 15 ans », analyse-t-elle en préface. Et de confier : « Je voulais interroger les grands concepts du vin et donner des outils pour penser le vin. L’idée est que le lecteur, qu’il soit averti ou novice, apprenne lui-même grâce à ces outils. »

Milles Vignes donne envie de déguster du bon vin mais pas seulement. Il donne surtout à réfléchir sur notre rapport au vivant, au terroir et à ceux qui œuvrent dans l’ombre. L’alimentation et le vin comme clés d’accès à un monde meilleur. Voilà la philosophie défendue par Pascaline Lepeltier dans son ouvrage, dans son restaurant mais aussi dans tous les concours auxquels elle a participé.

Si la multi-récompensée (Master sommelier en 2014, meilleure sommelière de France en 2018, meilleure ouvrière de France en 2018) avoue avoir besoin d’une pause loin du protocole exigeant de ces compétitions, elle sait aussi qu’elles sont un medium puissant pour partager sa vision d’une nouvelle sommellerie. Qui sait, peut-être dans 4 ans, verra-t-on enfin cette ovni du vin mondialement consacrée…

Dom Einhorn: «En France, on chouchoute l’idée mais pas l’exécution»

0

Dans la même phrase, les mots « réalité virtuelle », « incubateur », « start up » côtoient les mots « pommes sarladaises », « terroir » et « musées ». Et cette phrase à elle seule nous dresse un fidèle portrait de Dom Einhorn, invité cette semaine de French Boss. Car l’entrepreneur avec lequel nous parlons pendant une demi-heure ne correspond à aucun portrait-robot, ne s’inscrit dans aucune case. La meilleure preuve, il est le seul homme au monde à avoir « construit » un pont – virtuel – de… 9321 kilomètres, entre Los Angeles et Sarlat, au cœur du Périgord noir.

Dom Einhorn, créateur d’entreprises depuis près de trente ans, a refusé d’endosser l’habit qui est, selon lui, le plus utilisé par l’entrepreneur moderne, celui d’un homme qui sacrifie tout à sa soif de réussite. Parce-que, dès l’âge de 23 ans, il a pris conscience que toute initiative pouvait déboucher sur un échec, et qu’il était prudent de mettre en accord sa vie professionnelle et ses envies personnelles. Sa société Uniqorn, basée en Californie, et qui aide une multitude de start-ups à grandir, possède aujourd’hui une filiale de plus de cinquante employés à Sarlat, en Dordogne. Avec l’idée, ambitieuse, de faire de cette région jusqu’alors plus réputée pour sa gastronomie que pour sa tech, un creuset de modernisme technologique.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad-audio_10

Diffusé pour la première fois le 18 mai 2021.

Des procédures de renouvellement de visas bientôt simplifiées

C’est une bonne nouvelle pour les étrangers sous visas de travail aux États-Unis. Le Département d’État (DOS), qui gère les relations internationales au niveau fédéral, planche en ce moment sur un programme pilote visant à améliorer les procédures de renouvellement des visas non-immigrants. Les détenteurs de H-1B et de L-1 pourront d’abord en bénéficier.

Les premiers concernent les travailleurs hautement spécialisés, très présents dans certains domaines comme celui de la tech. Les seconds concernent les transferts d’employés d’entreprises internationales. « Ces deux groupes représentent la population de visas la plus importante aux États-Unis, les visas O ou E étant minoritaires, précise Claire Degerin, avocate spécialisée dans l’immigration liée à l’emploi. À terme, l’idée consiste à élargir le programme à différents types de visas de travail, sauf ceux qui sont historiquement adjudiqués par les postes consulaires comme les visas E et I. »

Plus besoin de sortir des États-Unis

Actuellement, lorsqu’un visa de travail arrive à échéance, il faut voyager à l’étranger – la plupart du temps dans son pays d’origine – pour obtenir à nouveau le précieux tampon dans son passeport. Une fois le sésame approuvé, on peut ensuite rentrer en règle aux États-Unis. Mais ce voyage s’apparente pour certains à un parcours du combattant. « Beaucoup de demandes, pas assez de personnel dans les consulats locaux et des retards accumulés créent parfois des délais d’obtention rallongés et des incertitudes », explique Claire Degerin. Une situation pré-existante à la pandémie de Covid-19 que cette dernière n’a fait qu’exacerber. Et qui ne s’est pas toujours résorbée.

« Depuis plusieurs années, de nombreuses familles n’ont ainsi pas pu rentrer dans leur pays malgré les impératifs. Elles restent ici de peur de ne pas pouvoir revenir et d’être coincées en dehors des US pour des périodes prolongées. Des histoires complexes et difficiles… », raconte l’avocate basée à Los Angeles. C’est dans ce contexte que l’AILA, le syndicat des avocats d’immigration aux États-Unis, a suggéré au gouvernement d’instaurer à nouveau la possibilité de renouveler son visa tout en restant sur place. 

Une structure dédiée aux renouvellements de visas

Cette option n’est pas une nouveauté, mais elle avait été suspendue en 2004. Aujourd’hui, il s’agit donc de créer une structure entière dédiée aux renouvellements depuis les États-Unis. « Sachant qu’en vingt ans, tout a changé, dont la technologie qui a beaucoup évolué. Remettre le système en place et à jour implique donc un travail assez lourd pour l’administration », affirme Claire Degerin. Le détail du calendrier reste pour le moment inconnu, mais la mesure devrait rentrer en vigueur plus tard, courant 2023. 

Cette réforme d’importance « fera vraiment une différence pour les individus originaires de Chine ou d’Inde qui rencontrent de longues attentes et peuvent rester bloqués dans leurs pays plusieurs semaines ». Selon l’avocate de l’immigration, la mesure aura en effet moins d’impact pour les demandeurs français qui « rentrent plus régulièrement en France et pour lesquels le temps d’attente au consulat parisien atteint en ce moment en moyenne seulement deux semaines ». Dans tous les cas, cette mesure offrira une réduction de la charge de travail des bureaux consulaires, ainsi qu’un gain de temps et d’énergie pour les demandeurs comme leurs employeurs.

Don de sang: les États-Unis lèvent les restrictions pesant sur les Français

C’est une bonne nouvelle pour celles et ceux qui veulent donner leur sang sur le territoire américain. La Food and Drug Administration (FDA) a levé l’interdiction visant les individus qui ont habité en France entre 1980 et 2001. Annoncée en toute discrétion l’an dernier, la règle commence seulement a être relayée par les organismes de dons.

« Nous avons déterminé que nos recommandations simplifieront le processus de dépistage des donneurs et accroîtront le nombre de personnes éligibles tout en préservant la sécurité du sang et de ses composantes », a indiqué la FDA dans ses recommandations aux acteurs du secteur.

Jusqu’à présent, les individus qui avaient passé plus de cinq ans en France et en Irlande entre 1980 et 2001 (1996 pour le Royaume-Uni) étaient considérés comme à risque d’avoir été exposés à la maladie de Creutzfeldt-Jakob et son variant, la forme humaine de la maladie de la « vache folle ».

Décision sur fond de pénurie des dons

La FDA a revu sa décision à la suite d’une étude des autorités sanitaires britanniques selon laquelle le risque de transmission de la maladie par transfusion était minime. Comme le nombre de personnes atteintes du variant de Creutzfeldt-Jakob en France et en Irlande « est plus faible » qu’au Royaume-Uni, l’interdiction n’avait plus lieu d’être, a noté l’agence américaine.

Le changement intervient sur fond de pénurie des dons aux États-Unis. En janvier 2022, la Croix-Rouge américaine déclarait pour la première fois une situation de « crise », conséquence de la suspension des opérations de collecte à cause de la pandémie. Les niveaux, déjà peu élevés avant l’irruption de la Covid, sont restés faibles depuis. « La nouvelle règle pourrait concerner potentiellement des centaines de milliers d’individus qui étaient jusqu’à présent privés de donner du sang ou des plaquettes, dont de nombreux membres de la communauté militaire qui ont officié à l’étranger », note la Croix-Rouge sur son site. L’heure de se retrousser les manches est venue.

Expo à NY: Anita Kunz à la Philippe Labaune Gallery

La galerie Philippe Labaune présente Wit & Wisdom, une exposition de peintures d’Anita Kunz, passée maître dans l’art du commentaire visuel et la caricature politique. 

Si on la connaît surtout pour ses illustrations engagées dans des titres réputés comme le New Yorker, Time, Rolling Stone, le New York Times Magazine ou encore le Washington Post Magazine, l’artiste canadienne présente ici, aux côtés de ses illustrations originales, une série de peintures à grande échelle de son premier livre d’art, Another History of Art (Une Autre Histoire de l’art). Au travers de ces œuvres, Anita Kunz cherche à éclairer l’histoire de l’art grâce à son sens de l’humour. Son crédo : juxtaposer une esthétique contemporaine à des peintures classiques. Ce qui donne un nouveau point de vue féministe et subversif à des œuvres emblématiques, la plupart du temps signées d’artistes masculins occidentaux. 

Anita Kunz, Cover for The New Yorker: No Photos, Please!, 2022. © Courtesy of Philippe Labaune Gallery

En témoigne son tableau intitulé « Dame Petra Paula Rubens – Portrait of a Lady with a Titi » qui fait la couverture de son livre. Librement inspiré de l’œuvre classique de Rubens, Anita Kunz a délibérément incorporé la présence d’un singe dans les bras de cette lady, en hommage à son implication dans un sanctuaire en Ontario dédié à la protection des primates.

Le travail de Kunz aborde des préoccupations sociales et politiques pertinentes, lui permettant d’utiliser l’art comme un moyen de contribuer au cadre de la société. « J’ai toujours été préoccupée par les thématiques de justice sociale, et mes travaux publiés dans le passé ont reflété cette préoccupation. Plus récemment, j’ai commencé à m’intéresser aux origines anthropologiques de notre comportement collectif comme moyen de comprendre la fragilité de notre existence », expliquait-elle lors d’une interview en 2017.

L’exposition de cette artiste engagée au style distinctif est à voir jusqu’au samedi 4 mars à la galerie Labaune. 

D.A.N.C.E IN PARIS: une soirée disco-house à l’Avant Gardner à Brooklyn

Le collectif français Maison Disco est de retour le samedi 4 mars à l’Avant Gardner (Kings Hall) à Brooklyn. Leur soirée, intitulée D.A.N.C.E IN PARIS, vous fera voyager dans la ville Lumière aux sons de la French Touch d’hier et d’aujourd’hui.

Le DJ colombien Sebastian Posso ouvrira l’événement avec une playlist disco qui a inspiré tant d’artistes house français. Il sera suivi par l’Américain LEFTI, qu’on surnomme dans le métier « le héros de la disco-house », qui jouera ses propres morceaux ainsi que des classiques de la French Touch des années 1990-2000. Producteur marocain basé à Los Angeles, Ÿas clôturera la soirée avec ses créations originales et un mix de tubes des années 2010.

Le duo électro français Cosmic Gardens, composé de Clément Mercet et Ugo Charron, jouera également en live à partir de 10pm.

Maison Disco se veut à la fois une expérience auditive et visuelle. Les organisateurs prévoient un décor inspiré de la capitale française avec des reproductions de statues et de monuments.

Tickets « Early Bird » à 29$ disponibles ici.

https://www.instagram.com/p/CoGAJ-Ms46S/

Se former pour changer le monde : l’ambition d’HEC Paris

[Article partenaire] Crises climatiques, économiques, sanitaires ou encore incidents diplomatiques … C’est un fait : il est devenu difficile pour les jeunes de se projeter et d’envisager leur avenir sereinement. 

Mais que vous soyez étudiant ou jeune actif, ne vous laissez pas démoraliser : vous avez le pouvoir de faire bouger les choses et de participer au façonnement du monde de demain. Et cela peut passer, entre autre, par le choix d’un master en accord avec votre projet professionnel et vos valeurs. Le bon programme vous permettra en effet de gagner des connaissances, de vous former et de rencontrer les personnes qui vous permettront d’atteindre votre potentiel.

C’est d’ailleurs l’ambition d’HEC Paris, école de commerce française de renommée mondiale, qui vise à former des leaders de demain compétents, ouverts sur le monde et capables d’affronter les challenges à venir.

French Morning London a rencontré Sophie Dimich-Louvet, une Franco-américaine directrice du recrutement étudiant à HEC Paris, pour discuter des masters proposés par l’école.

HEC Paris : une école tournée vers l’avenir

Si les clichés sur les écoles de commerce ont parfois la peau dure, HEC Paris met tout en œuvre pour dépoussiérer les esprits. L’école met un point d’honneur à créer des programmes à impact positif sur le business et sur la société. « Pour moi, HEC Paris, c’est plus qu’une école. HEC, c’est les cinq valeurs que l’on a choisies en tant que communauté et en tant qu’école, et qu’on essaie d’appliquer à tous nos projets : l’excellence, la diversité, la curiosité, la responsabilité sociale et l’esprit entrepreneurial », confie Sophie Dimich-Louvet. 

Ces cinq piliers, et notamment cette recherche de responsabilité et de diversité, a d’ailleurs été illustrée par le projet sur lequel Sophie Dimich-Louvet travaille depuis plusieurs semaines à l’heure de notre rencontre : Imagine Fellowship, une bourse visant à soutenir les futurs leaders des nations touchées par la guerre pour qu’ils entreprennent des études à HEC Paris. Le but : promouvoir la paix et la tolérance, la diversité, l’inclusion et l’harmonie entre les communautés.

C’est également au travers des 130 associations de l’école que les étudiants découvrent et apprennent énormément sur les différentes cultures et sur la collaboration internationale, compétence qui leur servira au cours de leur carrière.

Les masters d’HEC Paris : un tremplin pour une carrière à impact 

HEC Paris propose un large éventail de masters spécialisés. Du marketing à la finance, en passant par le développement durable ou le droit, vous trouverez certainement un programme qui vous parle. 

Quel que soit le cursus choisi, il y a plusieurs bonnes raisons de faire un master à HEC Paris. « Pour moi, en plus de l’excellence académique, les deux principales raisons d’entrer à HEC Paris sont la pédagogie pratique des programmes, c’est-à-dire que les formations HEC ont un équilibre parfait entre la théorie et la pratique, et l’esprit d’entraide qui est assez unique pour une école de commerce. La communauté HEC est très soudée et tolérante », explique Sophie Dimich-Louvet.

Frais de scolarité pour les masters d’HEC Paris

Si les masters d’HEC Paris ont un coût non négligeable (comptez aux alentours de 30,000 euros l’année), Sophie Dimich-Louvet parle d’un « investissement pour l’avenir ». En effet, 99% des étudiants sont en poste dans les trois mois qui suivent la cérémonie des diplômes et le salaire moyen est de 59,000 euros la première année, évoluant rapidement ensuite au cours de la carrière.

Également, en plus d’une excellence académique reconnue mondialement, HEC Paris, c’est un réseau de partenaires et d’alumni partout dans le monde. Selon Mayank, diplômé du Master in Management d’HEC Paris, « à HEC, j’ai trouvé un réseau et une communauté. Faire partie de cette communauté d’étudiants et d’alumni m’a permis d’accéder à des opportunités que je n’aurais pas imaginées autrement ».

Par ailleurs, HEC Paris propose diverses bourses pour accompagner les étudiants. L’école a d’ailleurs pour objectif d’accueillir 20% d’élèves boursiers. « Le financement ne doit en aucun cas être un frein pour les étudiants », affirme Sophie Dimich-Louvet. Si vous avez des questions sur ce point là, n’hésitez pas à contacter l’équipe de recrutement.

Comment intégrer un master HEC Paris ?

Choisir son master

Pour faire un master à HEC Paris, la première étape est de définir quel programme vous convient le mieux. Pour cela, HEC Paris a mis en place un quizz très rapide afin de vous aiguiller. L’école organise aussi des webinaires, masterclass et portes ouvertes régulièrement pour vous permettre de découvrir l’univers HEC. Les prochaines portes ouvertes ont d’ailleurs lieu le 18 mars 2023 (plus d’informations).

En parallèle, l’équipe d’admission met à votre disposition une prise de rendez-vous gratuit pour discuter de votre projet.

Quelles qualifications pour intégrer un master HEC Paris ?

Avant toute chose, il est important de préciser que peu importe le pays dans lequel vous avez effectué votre scolarité, vous pouvez prétendre aux masters HEC Paris.

L’excellence académique est un critère important de sélection, mais pas de panique ! « Nos élèves viennent tous de pays différents et nous savons que les notations varient d’un pays à l’autre. C’est pourquoi, plus que les notes, ce que nous appelons “excellence académique”, c’est l’engagement de l’étudiant lors de son parcours scolaire. S’est-il challengé dans la salle de classe ? A-t-il essayé d’aller plus loin, été curieux ?, souligne Sophie Dimich-Louvet. Un gros plus, c’est la curiosité culturelle : en effet, HEC Paris est un campus international, il faut donc que les étudiants soient ouverts et tolérants ».

Ensuite, l’étudiant devra présenter de bons résultats à un test de management (GMAT, GRE ou encore Tage Mage). Si admissible, l’étudiant sera par la suite amené à montrer sa motivation lors de la rédaction d’un essay et d’un entretien d’admission de trente minutes en anglais.

Les résultats seront ensuite publiés et les étudiants auront trois semaines pour valider leur choix. 

Prêt.e à vous lancer ?

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet d’HEC Paris

N’hésitez pas également à contacter Sophie Dimich-Louvet et son équipe pour discuter ensemble de votre projet.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Christine and the Queens ajoute 3 dates en Californie

On l’attend pour une troisième participation au festival de Coachella, les week-ends des 14-16 et 21-23 avril prochains. Christine and the Queens vient d’annoncer 3 dates supplémentaires en Californie, en amont et entre les deux week-ends du festival. Le chanteur, qui se fait également appeler Redcar, se produira à San Francisco le jeudi 13 avril au Regency Ballroom, puis à San Diego le lundi 17 avril au Humphrey’s, et enfin à Los Angeles au Fonda le mercredi 19 avril. Les places seront disponibles à la vente pour toutes ces dates à partir de vendredi 24 février.

Le premier album de Christine and the Queens Chaleur humaine, sorti en 2014, connaît un succès immédiat, notamment grâce aux titres « Christine et Saint Claude ». Il remporte quatre Victoires de la Musique en 2015 (Victoire de l’artiste interprète féminine et Victoire du vidéo-clip pour Saint Claude) et 2016 (Victoire du spectacle musical, tournée ou concert et Victoire du vidéo-clip pour Christine). Suivront l’album « Chris » en 2018 et « Redcar : les adorables étoiles (prologue) » en 2022. Sur scène, Christine and the Queens envoûte et fascine, tant par sa présence scénique si singulière que par l’univers poétique de son œuvre.

Les compléments alimentaires aux États-Unis: comment les choisir?

Tous les mois, Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice du blog santé Ameriksanté, nous explique ce que l’on trouve en pharmacie aux États-Unis et le système de santé américain.

Avec un marché de plus de 50 milliards de dollars, les États-Unis sont le pays des vitamines et des compléments alimentaires et les Américains en sont les premiers consommateurs au monde. Mais comment s’y retrouver dans les rayons, tant il y en a ? Leur qualité diffère d’une marque à l’autre et il ne faut pas se précipiter sur la première promo : les législations en terme de qualité ne sont pas les mêmes qu’en France et donc, de ce fait, les compléments alimentaires ne sont pas tous égaux.

Définition

En France, on parle de compléments alimentaires. Le terme « supplément » est aussi utilisé mais se rapporte plutôt à des ingrédients donnés, par exemple, aux sportifs en vue d’améliorer leurs performances ou leur récupération. Aux États-Unis, on parle de supplement et cela englobe aussi les extraits de plantes. À ne pas confondre avec un médicament, un complément alimentaire sera un produit que l’on ajoute à l’alimentation. Il sera pris par voie orale et contient un ou plusieurs ingrédients. Il est là pour corriger une éventuelle carence.

Les différents compléments alimentaires

Les compléments alimentaires peuvent être des nutriments, des plantes, et même des hormones.

Les nutriments sont définis par des ingrédients qui constituent les aliments. Ils seront alors donnés pour palier une éventuelle déficience. Sachant que l’agriculture moderne a appauvri les sols en minéraux et donc, par là même, les fruits et légumes, il peut être justifié de se supplémenter en nutriments. D’autre part, notre alimentation moderne n’apporte pas assez de vitamines et autres nutriments.

On distingue les macro-nutriments qui sont les constituants majeurs de l’alimentation : les sucres (carbohydrates), les protéines constitués d’acides aminés et les lipides. Les micro-nutriments sont nécessaires à l’état de traces, et seront essentiellement les vitamines, les minéraux, les phytonutriments comme les antioxydants. Ils interviennent dans les formations de tissus et aident à la synthèse de nos hormones, de nos neuro-transmetteurs, et au bon fonctionnement de notre système immunitaire, etc …

Dans les vitamines, on retrouvera presque toutes les lettres de l’alphabet, les plus connues étant, la vitamine C, la vitamine A, B ou K. Attention, la vitamine D n’est pas à proprement parlé une vitamine, mais plutôt une hormone. La vitamine B9 (l’acide folique, à préférer sous sa forme, méthyl folate) est particulièrement recommandée chez la femme enceinte.

Les oméga 3 sont des acides gras poly-insaturés retrouvés dans poissons gras et certaines noix.

Les minéraux, les plus connus, sont le calcium et le magnésium, mais aussi le zinc utile pour l’immunité.

Les extraits de plantes ne tombent pas dans le domaine de l’alimentation. En effet, certaines plantes peuvent avoir des effets thérapeutiques mais seront incluses dans cette catégories des suppléments. De nombreux médicaments trouvent leur origine dans certaines plantes.

Qualités inégales aux États-Unis

Pour bien comprendre les différences de qualités des compléments alimentaires américains, il est utile de préciser certains points un peu rébarbatifs.

Ils sont régulés par la FDA (Food Drug Administration), comme n’importe quelle nourriture et non comme des médicaments. Mais il est important de noter que certains compléments alimentaires peuvent avoir des effets biologiques forts à certaines doses, ce qui peut entrer en conflit avec la médecine.

La FDA n’est pas là pour vérifier la sécurité ou l’efficacité des suppléments alimentaires, voire la composition exacte. Les suppléments peuvent alors être commercialisés sans même être notifiés à la FDA. En général, la FDA est supposée contrôler les suppléments seulement après leur commercialisation. Rappelons que les médicaments doivent prouver leur innocuité et leur efficacité avant leur commercialisation et donc doivent obtenir une « autorisation de mise sur le marché » (AMM).

Ce n’est pas le cas des suppléments : la loi ne prévoit aucune disposition permettant à la FDA d’approuver la sécurité des compléments alimentaires avant qu’ils n’atteignent le consommateur. Sachant que les contrôles ne sont pas toujours effectués après commercialisation, il convient d’être vigilant quant on achète des compléments alimentaires.

Certifications et labels de qualité

Du fait de cette législation, et les contrôles étant pour ainsi dire très rares, les compositions des compléments alimentaires peuvent être différentes de ce qui est indiqué sur les listes d’ingrédients.

En 2013, une enquête avait fait grand bruit en révélant que certains suppléments alimentaires vendus dans les pharmacies CVS, ou dans les supermarchés, Walmart, Target etc, ne contenaient pas ce qui était supposé contenir. Heureusement, ce n’est pas le cas pour tous les compléments alimentaires.

La FDA propose quand même des directives pour aider les fabricants à produire des suppléments répondant aux critères de qualité. Des certifications établies par des organismes tiers et indépendants permettent d’assurer la qualité à travers des contrôles sur l’identité, la pureté, le dosage et la composition des produits, tout en limitant l’adultération (ajout de substances tierces) et la contamination.

Bref, pour être sûr de ce que l’on achète, il est important de chercher, sur les flacons et boîtes de suppléments, des labels de certification apposés par des organismes tiers comme : ConsumerLab.com, the National Nutritional Foods Association (NNFA), TruLabel Program, NSF Certification Program, the USP Dietary Supplement Verification Program ou encore le label USDA Organic.

Où acheter ses compléments alimentaires ?

Certains magasins auront des critères de choix plus stricts que d’autres, et pour être plus sûr de leur qualité, les acheter chez Whole Foods ou Sprout permet d’avoir l’assurance d’une meilleure qualité – pas forcément le cas chez Walmart.

Certaines marques sont meilleures que d’autres comme Nature Made, Garden of Life, Gaia, Thorne Research, Nordic Naturals, Natural Factors, Pure Encapsulation, etc.

Si vous les achetez sur Amazon, faites bien attention, à être sur le store de la marque en question, ce qui permet de diminuer les risques de tomber sur une marque falsifiée. Pour vous aider, j’ai rassemblé sur mon site AmerikSanté, une sélection de suppléments alimentaires.

Le trio gagnant

Au delà de ces considérations, a-t-on vraiment besoin de suppléments ? Certains vous diront que non, d’autres mettront en avant le fait que l’alimentation est désormais pauvre en nutriments, d’autant plus si vous mangez des aliments transformés. Des enquêtes nationales ont montré que les américains étaient chroniquement déficients en certains minéraux ou vitamines, amenant à des symptômes subcliniques qui peuvent à terme favoriser l’apparition de certaines maladies chroniques.

On estime par exemple, que 42% des adultes présentent une déficience en vitamine D, d’autant plus vrai pour les personnes vivant dans le nord des Etats-Unis (sachant que la vitamine D est essentiellement synthétisée dans notre organisme sous l’effet du soleil). Enfin, parfois, il peut être utile de prendre des compléments à base de plantes pour les petits maux du quotidien, comme des insomnies passagères, ou des problèmes de circulation sanguine passagers.

Alors si vous ne deviez n’en prendre que trois, quels seraient-ils ?

Une bon mélange de multi-vitamines pourraient vous aider surtout dans les mois d’hiver. Mais attention, évitez les gummies, pleins de sucres et de colorants, surtout pour les enfants. Ces multi-vitamines permettent d’apporter les nutriments nécessaires pour le maintien optimal de la santé, surtout chez les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées et les adolescents.

Les omega 3 sont nécessaires au bon fonctionnement de notre cerveau et ont aussi montré leurs intérêts en cardiologie. On les retrouve dans les poissons gras comme le saumon, mais aussi dans certaines noix, et graines. Une étude a montré que les 2/3 des Américains ne consommaient pas assez d’omega 3 dans leur alimentation. En effet, notre alimentation est souvent déséquilibrée avec un apport trop important d’autres lipides.

Le magnésium intervient dans plus de 300 réactions chimiques dans notre organisme et 50% de la population serait déficient en magnésium. Mais attention, on ne prendra pas n’importe quel magnésium. Les sels de magnésium ne sont pas absorbés par l’organisme de façon égale. Un sel de magnésium peu absorbé aura tendance à favoriser le transit intestinal, sans avoir d’effets internes. Préférez donc les sels de citrates ou de glycinate de magnésium, pour un effet sur le système nerveux par exemple.

Il existe encore bien d’autres compléments alimentaires qui pourront vous apporter d’autres bénéfices, comme les probiotiques, ou les anti-oxydants, sans parler de la vitamine D dont il ne faut pas abuser.

Rappelons qu’avant de prendre des vitamines et autres suppléments, il est aussi essentiel de favoriser une alimentation riche en ??????????  et ????️????? variés et diminuer l’alimentation ultra-transformée ??????? très pauvre en micro-nutriments, tout en ayant un style de vie actif.

Bref, sortez dehors pour prendre le plein de soleil et marchez tout en croquant une pomme bio (c’est une autre histoire), en évitant le petit donut qui vous fait de l’œil !

Pourquoi Houston Street ne se prononce pas comme la ville du Texas?

C’est la petite erreur de prononciation qui en dit beaucoup sur vous. Lorsque vous souhaitez évoquer Houston Street, cette immense artère pleine de voitures souvent à l’arrêt, qui traverse le sud de Manhattan d’Est en Ouest (et l’inverse : elle est à double-sens), ne cédez pas à la tentation de transformer le U de la première syllabe en « You », comme on le fait habituellement pour la ville du Texas (phonétiquement « hjuː.stən »). Une prononciation rendue notamment célèbre par le cinéma et le film Apollo 13 (« Houston, we have a problem »), où Tom Hanks, s’adressant au personnel du siège de la NASA situé au Texas, joue le rôle d’un astronaute au sein de la mission du même nom.

Cette erreur vous cataloguera définitivement comme touriste dans l’esprit de votre interlocuteur. Peut-être même affichera-t-il un petit sourire gêné. Si c’est un ami, il vous corrigera : « il faut prononcer HOW-stən » (phonétiquement « haʊstən »). Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, ces deux mots, qui s’écrivent exactement pareil et désignent tous deux des lieux géographiques, ne se prononcent pas de la même manière.

Houston et Houstoun

L’explication provient du fait que Houston – la ville – et Houston – la rue – n’ont pas la même origine étymologique, comme l’explique Gerard Koeppel, un historien, dans son livre « City on a Grid: How New York Became New York » (Da Capo Press, 2015). Houston – la ville – a en effet été nommée comme telle pour faire référence à Sam Houston, un des personnages politiques ayant participé à l’indépendance du Texas par rapport au Mexique. La rue new-yorkaise, en revanche, a reçu son patronyme d’une personne bien moins connue et dont le nom possédait même une orthographe légèrement différente. « William Houstoun était un éminent Géorgien, issu d’une longue lignée d’Écossais », développe Gerard Koeppel dans son livre. William Houstoun, avocat et propriétaire terrain, était surtout marié à Mary Bayard.

La famille Bayard possédait à cette époque-là, à la fin du XVIIIe siècle, une large part des terres du sud de Manhattan, qui n’étaient à l’époque que des terrains agricoles accueillant des fermes. Pour faire face à des difficultés financières, la famille Bayard en transforma une partie – l’actuel quartier SoHo – en un quartier d’habitation, créant immeubles et rues. Le nom du gendre fut utilisé pour l’une d’elles. Il s’agissait à l’origine de la rue aujourd’hui nommée Prince Street, située un bloc plus au sud.

Les noms ont ensuite évolué dans le courant du XIXe siècle, et Houston Street a pris son emplacement actuel, modifiant au passage son orthographe mais conservant sa prononciation, ajoutant à la confusion et démasquant immédiatement les nouveaux arrivants.

Webinaire d’information pour enseigner le français aux États-Unis

Si vous avez envie d’enseigner le français aux États-Unis, c’est le bon moment. Selon l’American Academy of Arts and Sciences, 47 des 50 États américains connaissent actuellement une pénurie de professeurs de langue, y compris de français. Certaines écoles sont même contraintes de fermer leur programme de langues étrangères par manque d’enseignants qualifiés.

En réponse à cette situation, le programme « New Pathways to Teaching French », l’une des initiative prévue par le fonds « French for All » lancé par Emmanuel Macron en décembre dernier lors de sa visite aux États-Unis – notre article French Morning – permet à tous les francophones des États-Unis et aux étrangers parlant couramment le français de se former à l’enseignement. Une formation en ligne gratuite de 60 heures, composée de trois phases, à l’issue de laquelle il est possible d’entreprendre une nouvelle carrière dans l’enseignement.

Pour découvrir ce programme et en connaître les conditions de participation, un webinaire est organisé par les Services culturels de l’Ambassade de France le mercredi 1er mars à 7pm EST. Inscription ici. Sur la formation, les détails ici. Un webinaire en anglais qui expliquera notamment les méthodes pédagogiques dans les établissements scolaires américains.