Accueil Blog Page 208

Immobilier : investir en France en 2023, une bonne résolution ?

0

[Article partenaire] L’immobilier est le placement préféré des Français·e·s, et c’est aussi valable pour les Français·e·s de l’étranger. Quel meilleur placement pour préparer sa retraite, développer un patrimoine pour sa famille ou simplement générer des revenus complémentaires ?

Investir peut se faire à distance en déléguant tout le processus à une société d’investissement clé en main, comme c’est le cas de notre partenaire Investissement-Locatif.com, pionnier de l’investissement immobilier clé en main. Des centaines d’investisseurs ont investi en France sans jamais se rendre sur place pendant le projet.

Mais 2022 a été une année de changements, et le marché évolue en 2023. Découvrez l’analyse de Manuel Ravier, fondateur de la société, et lui-même investisseur avec 150 lots détenus et loués. Quels sont les nouveaux fondamentaux du marché ? Quels projets privilégier ? 

Point marché 2022 et perspectives 2023

  • Une année record pour les volumes de ventes

L’année 2022 se termine sur des niveaux très hauts puisque les volumes de ventes s’élèvent à 1,13 million (source : Notaires de France), ce qui en fait la seconde année avec le plus gros volume de vente.

Les volumes devraient légèrement baisser en 2023, mais rester néanmoins très hauts. L’aspect volume de ventes est important, puisque c’est ce qui garantit la liquidité d’un placement immobilier avec la possibilité de revendre votre actif si nécessaire, même si les investissements immobiliers ont des horizons de placement plus long, avec une détention moyenne d’environ 10 à 15 ans.

  • Financement : hausse des taux d’intérêt en 2022 et 2023

Les taux d’intérêt ont augmenté en 2022. En début d’année 2022, les meilleurs dossiers pouvaient espérer 1,50% sur 20 ans, alors qu’ils s’établissent autour de 3% en début d’année 2023.

Ces taux d’emprunts restent toutefois plus bas que le taux d’inflation qui s’élève à 5,9% en décembre 2022, et ils sont surtout nettement plus compétitifs que les taux proposés à l’étranger (plus de 7% aux États-Unis ou au Royaume-Uni).

À noter également que la plupart des crédits en France sont proposés à taux fixes, ce qui représente un avantage considérable en période d’inflation, tout en protégeant les emprunteurs et donc le marché immobilier.

Emprunter à taux fixe avec un taux inférieur à l’inflation permet un enrichissement rapide. Pourquoi ? Parce que la mensualité n’augmente pas, alors que les loyers sont revalorisés chaque année (+3,5% cette année). 

Atout de l’immobilier en France

  • Le marché immobilier en France est un marché résilient

Le marché immobilier français connaît une certaine résilience puisqu’il est en constante expansion : on y compte actuellement 7% d’acheteurs contre 4% de vendeurs. De ce fait, c’est la création de plus-value qui est intéressante à fabriquer. Pour cela, il est nécessaire de cibler un produit décoté et d’acheter dans une zone montante. Investir intelligemment et réfléchir pour demain, c’est par exemple acquérir un immeuble de quatre logements que l’on achète en gros et que l’on revend plus tard à la découpe.

  • Fiscalité et rendement

Dans l’Hexagone, certains dispositifs comme le LMNP au réel ou le LMP permettent de ne pas payer d’impôt sur les loyers pendant dix ans environ. Cela permet de défiscaliser la majorité des charges sur son investissement et ainsi d’augmenter considérablement sa rentabilité nette.

Et après les dix ans ? Vous continuez avec un mécanisme d’amortissement qui vous permettra de limiter l’impôt. Sur ce point encore, la France présente une forte attractivité pour les investisseurs immobiliers.

Investir depuis l’étranger : comment faire ?

  • Dématérialiser

En tant qu’expatrié·e, vous avez tout intérêt à confier et déléguer les étapes de votre projet à un professionnel. En effet, vous perdrez rapidement en rentabilité si un contretemps survient à distance. Investissement-Locatif.com est une solution complète pour optimiser au mieux votre projet. De la recherche de bien à la location et gestion en passant par les travaux, l’ameublement ou encore l’accompagnement dans la fiscalité, Investissement Locatif prendra en charge votre investissement de A à Z, en trouvant LA pépite qui saura vous convaincre de passer le pas.

  • Tout démarre par un rendez-vous gratuit

Le plus difficile, c’est de faire le premier pas. Et le mois de janvier avec son lot de résolutions est une bonne occasion pour vous lancer. Réservez un RDV gratuitement avec un conseiller Investissement Locatif et démarrez le développement de votre patrimoine.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Cinéma à Houston: «Jeanne Dielman», meilleur film de tous les temps, au MFAH

Sacré meilleur film de tous les temps par le British Film Institute (BFI) dans le célèbre classement de sa revue Sight & Sound (liste des 100 meilleurs longs métrages, compilée tous les 10 ans depuis 70 ans), « Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles » de la réalisatrice belge Chantal Akerman, sera projeté au Museum of Fine Arts, Huston le samedi 11 février à 5pm (billet ici) et le dimanche 12 février à 2pm (billet ici).

Le film franco-belge, réalisé en 1975, détaille méticuleusement (durant 3h21), dans une ambiance hypnotique, le quotidien aliénant d’une veuve, mère au foyer – interprétée par l’énigmatique Delphine Seyrig. Ses tâches répétitives (faire les lits, préparer le dîner pour son fils de 16 ans, se coiffer devant la glace…) sont à peine troublées par la venue régulière de «clients» que Jeanne reçoit chez elle pour arrondir ses fins de mois. Jusqu’au jour où cet ordre (bien) établi… se dérègle.

Chantal Akerman, décédée en 2015, n’avait que 25 ans quand elle réalise ce film, avec une équipe composée essentiellement de femmes, ce qui était très rare à l’époque. Ce qui value au film d’être qualifié de « premier chef d’œuvre du féminin dans l’histoire du cinéma » par le journal Le Monde. Adoré ou détesté par les cinéphiles, « Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles » est en tout cas un ovni cinématographique qui vaut la peine de découvrir ou de revoir. Il a succédé en décembre, en tête du classement des 100 meilleurs films de tous les temps de BFI, à « Ladri di biciclette » de Vittorio di Sica, « Citizen Kane » d’Orson Welles et « Vertigo » d’Alfred Hitchcock.

À Los Angeles, les librairies qui font lire en français

French Morning a sillonné les rayons des librairies de Los Angeles à la recherche des livres en français. Dans sa quête : les grands classiques, d’Honoré de Balzac à Flaubert, du Virginie Despentes et même un peu de Johnny.

Skylights Books

Dans le quartier de Los Feliz, cette librairie indépendante, proche du campus du LILA (Lycée International de Los Angeles), compte dans sa boutique principale (une seconde est dédiée aux ouvrages de photographie, de design ou de mode) une large sélection de romans, essais, guides de voyage ou livres pour enfants, et cache en son fond deux étagères exclusivement consacrées à la littérature française. Des classiques en nombre passant de Flaubert à Jean-Jacques Rousseau, Antoine de Saint-Exupéry, Jean-Paul Sartre ou Marguerite Duras, et la nouvelle génération d’écrivains au rendez-vous. À emporter : Chanson douce de Leila Slimani, Prix Goncourt 2016, Baise-moi de Virginie Despentes, Petit Pays de Gael Faye ou L’élégance du hérisson de Muriel Barbery. Skylights Books1818 North Vermont, Los Feliz. Ouvert tous les jours de 10am à 10pm, le dimanche de 12pm à 10pm.

Counterpoint Records & Books

Cette adresse de Franklin Village, proche d’Hollywood, recycle depuis 1979 les livres de philosphie, littérature, architecture et cinéma, et tient aussi une cinquantaine de bacs à vinyles, un rayon de CD et K7. Planquée, la section « Langues étrangères » réunit une cinquantaine d’ouvrages, la plupart en français et en espagnol. Des grands classiques de la littérature française majoritairement avec Balzac, Flaubert, Colette, Aragon, Apollinaire, Feydeau, plusieurs exemplaires de Bescherelles et les traductions de Jane Austen. Counterpoint Records & Books5911 Franklin Avenue. Ouvert de 12pm à 7pm, le vendredi et samedi jusque 8pm. Fermé le lundi.

Alliance Française de Los Angeles

L’Alliance Française de Los Angeles a sa librairie. Plus de 70 ouvrages à disposition sur site (et sur commande par email), des grands standards de la littérature française (Colette, Daudet, Proust, Maupassant, Pagnol…) mais aussi quelques best-sellers plus contemporains dont ceux d’Edouard Louis (En finir avec Eddy Belle Gueule), de Christine Angot (L’inceste) ou Amélie Nothomb (Ni d’Eve ni d’Adam) et les aventures d’Asterix et Obélix. L’espace bibliothèque propose lui 3000 ouvrages à emprunter, dont un millier réservé aux enfants en gratuité pour les membres. Alliance Française de Los Angeles, 10390 Santa Monica Boulevard. Ouvert du lundi au jeudi de 9am à 8pm, le vendredi et samedi de 9am à 5pm, le dimanche de 9am à 13pm.

Arcana: Books of the Arts

À Culver City, cette librairie ouverte dans une ancienne fabrique de matelas, compte des rayonnages à l’esprit industriel et fonctionnel où venir dénicher ouvrages d’art, de photographie, de design ou de mode. La sélection en français est minuscule mais compte quelques titres rares principalement sortis des catalogues et ouvrages de musées. Choix du moment : le Symbolisme aux éditions du Petit Palais, Les artistes américains à l’exposition Universelle de 1900 ou le catalogue signé Pierre Reverdy de la Fondation Maeght. Arcana: Books of the Arts8675 Washington Boulevard, Culver City. Ouvert de 11am à 7pm.

The Last Bookstore

À Downtown, cette adresse iconique de Los Angeles, bazar organisé où viennent flâber et bouquiner des clients par dizaines, cache dans son labyrinthe à l’étage (juste après les boutiques de créateurs et espaces d’exposition), une section « Foreign Language ». Quatre étagères bien compliquées à trouver où se mêlent romans et essais de tous les genres et de toutes les époques. Florilège avec Le meilleur des régimes selon Karl Lagerfeld, Nadja d’André Breton, L’histoire du théâtre aux éditions Que sais-je ? ou l’hommage à Johnny, rebelle amoureux par le biographe des stars Bernard Violet. The Last Bookstore453 South Spring street, Downtown. Ouvert de 11am à 8pm.

Book Soup

La librairie phare de West Hollywood compte un rayon français « promis à être enrichi ces prochains mois », prévient la boutique. On garde un œil sur cette adresse et en attendant, on peut toujours repartir avec quelques magazines français tels Point de Vue, Elle, Monsieur ou Marie-Claire Maison. Book Soup8818 Sunset Boulevard, West Hollywood. Ouvert de 10am à 7pm, le dimanche de 11am à 7pm.

Électro: Tournée de Bon Entendeur en Amérique du nord

Il n’en est pas à sa première scène américaine. Le collectif musical électro Bon Entendeur est de retour aux États-Unis et au Canada pour la troisième fois depuis sa formation. Lors du « Transatlantic Tour 2023 », du jeudi 16 février au samedi 4 mars 2023, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica mixeront leurs morceaux dans plus de 12 villes différentes.

La tournée débutera dans la capitale américaine, à Washington DC, sur la scène du 9:30 CLUB le jeudi 16 février. Le duo sera ensuite au Brooklyn Bowl de Philadelphie le vendredi 17 février, à New York le samedi 18 février, sur la scène du Brooklyn Steel. Décollage vers le Canada où le groupe sera au MTELUS de Montréal le lundi 20 février et à l’Axis Club de Toronto le mardi 21 février. Ensuite, les musiciens retrouveront les États-Unis pour se produire au House of Blues Chicago à Chicago, le jeudi 23 février, à Denver le samedi 25 février, à Salt Lake City le dimanche 26 février, à San Francisco le jeudi 2 mars au 1015 Folsom, à Los Angeles le vendredi 3 mars, sur la scène d’Echoplex, à Phoenix pour le M3F Music festival le samedi 4 mars. La tournée nord-américaine s’achèvera à San Diego pour le CRSSD Festival le dimanche 5 mars pour finir la tournée.

Bon Entendeur est devenu célèbre en partageant gratuitement des collages de voix mythiques de la francophonie sur des remix de musiques contemporaines. Le collectif français a sorti deux albums depuis sa création en 2012 : « Aller-retour » en 2019 et « Minuit » en 2021.

Laurent Bili devrait succéder à Philippe Etienne à l’ambassade de France à Washington

L’annonce tarde à venir du côté du Quai d’Orsay mais, depuis plusieurs jours, son nom circule avec certitude au sein de la communauté française. Laurent Bili, l’actuel ambassadeur de France à Pékin, devrait être officiellement nommé ambassadeur de France à Washington et succéder ainsi à Philippe Etienne, comme le dévoilait Paul de Villepin de Politico Europe sur twitter fin décembre. « Certaines nominations prennent un peu plus de temps parce qu’on cherche la bonne personne pour des postes sensibles », expliquait la semaine dernière Olivier Becht, le ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, à Politico qui le questionnait sur cette nomination attendue.

Cinquième poste d’ambassadeur

Confirmation que, vu de Paris, Washington reste un poste « sensible », d’autant plus dans un contexte diplomatique tendu entre la Maison Blanche et la Chine. Laurent Bili semble donc l’homme de la situation, expert des relations avec Pékin. Un cinquième poste d’ambassadeur pour le diplomate de 61 ans, qui, avant son arrivée à l’ambassade de France à Pékin en septembre 2019, avait dirigé celles de Brasilia (2015-2017), d’Ankara (2011-2015) et de Bangkok (2007-2009). Autant d’opportunités d’ailleurs de confirmer sa réputation de polyglotte, parlant cinq langues : anglais, turc, portugais, espagnol et thaï.

Né en Allemagne, à Trèves où son père militaire était en garnison, Laurent Bili a baigné dans les voyages depuis l’enfance, déménageant au gré des affectations. Il n’a posé ses bagages en France, en Bretagne, qu’à l’âge de 10 ans. Ancien élève du Lycée Michelet de Vanves, diplômé de Sciences Po Paris et de l’ENA (promotion Victor Hugo), il a notamment dirigé le cabinet du ministre de la Défense Hervé Morin de 2009 à 2010.

Retraite active pour Philippe Etienne

Ce grand amateur de rugby et père de 4 enfants est donc familier des terrains de négociations difficiles. Car ambassadeur de France à Washington est loin d’être un poste tranquille, comme peut l’attester son prédécesseur Philippe Etienne, entre la crise des sous-marins australiens en 2021 et les frictions diplomatiques liées à l’adoption de l’Inflation Réduction Act (IRA) par le Congrès américain.

Philippe Etienne lui, atteint par la limite d’âge, compte bien mener une retraite active : comme il l’a confirmé lors d’une réception d’adieux au Consulat de New York cette semaine, le diplomate de 67 ans restera aux États-Unis et notamment à New York, puisqu’il rejoindra le mois prochain « une institution new-yorkaise », dans le domaine de l’éducation supérieure.

Le successeur pressenti de Laurent Bili en Chine n’est pas inconnu des expatriés français de New York. Selon La Lettre A, l’ancien Consul général de France à Big Apple et actuel Directeur Asie et Océanie au Quai d’Orsay, Bertrand Lortholary, devrait en effet devenir le prochain ambassadeur de France à Pékin.

City Walls: les peintures géantes de Nassos Daphnis à la galerie Richard Taittinger

La Galerie Richard Taittinger expose jusqu’au 30 janvier une exposition consacrée à un des artistes cheville ouvrière d’une opération qui a changé le rapport de  New York à l’art, dans les années 1970: City Walls.

Nassos Daphnis (1914-2010) était un des maîtres de l’abstraction géométrique, célébré jusque dans les années 1970, notamment grâce au soutien du célèbre marchand d’art new-yorkais Léo Castelli. Avec une dizaine d’autres artistes new-yorkais, il a créé City Walls, une organisation dédiée à la création d’oeuvre géante d’art contemporain à travers la ville. « C’est une des initiatives les plus innovantes du XXè siècle ne matière d’art public, souligne le critique d’art Paul Laster. Ils souhaitaient revitaliser des parties de la ville en pleine déliquescence à l’époque (…). Leurs peintures murales ont joué un rôle important dans la revitalisation de ces quartiers comme SoHo ». 

Au total, City Walls a sponsorisé plus 50 peintures murales à travers la ville, réalisés par 28 artistes. A la fin des années 1970, City Walls a été fusionnée avec d’autres organisations, pour devenir finalement le Public Art Fund, qui continue de jouer un rôle majeur dans la présence de l’art contemporain dans le paysage urbain new-yorkais.

Nassos Daphnis a lui créé trois peintures murales géantes, toutes disparues depuis. Mais le travail qu’il a fait pour créer ces oeuvres demeure. C’est ce que retrace l’exposition de la galerie Richard Taittinger, avec 19 tableaux, tous représentant les formes géométriques qui avaient assuré le succès de Daphnis à l’époque.

Fin 2023, une des peintures murales de Daphnis viendra orner un des murs d’Athènes, au musée d’art contemporain. L’artiste, américain né en Grèce, en avait rêvé toute sa vie, en vain. Le rêve va devenir réalité 13 ans après sa mort.

 

 

Dominique Piotet: «Les développeurs ukrainiens sont excellents et disponibles pour travailler»

« Je ne lâcherai pas l’Ukraine, c’est un combat juste qui vaut la peine d’être mené. » Le 22 février 2022, Dominique Piotet quittait Kyiv, poussé par sa famille et l’ambassade américaine qui enjoignait ses ressortissants à quitter le pays au plus vite. Pendant plus de trois ans, le Français a dirigé Unit.City, le premier parc technologique ukrainien. Aujourd’hui, il est toujours membre de son conseil d’administration, mais a dû renoncer à son poste de PDG à cause de la guerre, qui l’empêche pour le moment d’être sur le terrain en permanence. Un départ qui avait d’ailleurs relaté dans un épisode de notre podcast French Boss.

École en impression 3D et déminage par l’AI

Revenu en Californie, où il a passé près de vingt ans à travailler dans la tech, Dominique Piotet est sur tous les fronts pour aider l’Ukraine à se reconstruire. En juin 2022, il lance une fondation, Team4Humanity, dont la branche Team4UA agit dans les zones dévastées par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. « Notre action se décline en deux volets : tout d’abord, nous faisons de l’humanitaire “classique”, en distribuant des kits de nourritures sur les lignes de front. Avec plus de 13 000 tonnes de nourriture distribuée à environ 600 000 bénéficiaires, nous sommes l’organisation qui fournit le plus d’aide alimentaire aux Ukrainiens. », explique Dominique Piotet. « Et comme le co-fondateur de Team4Humanity vient comme moi de la tech, on utilise différentes techniques pour aider à reconstruire l’Ukraine, comme l’impression en 3D et la reconnaissance d’images couplée à l’intelligence artificielle pour aider au déminage. »

Le projet d’école imprimée en 3D, et imaginée par le cabinet d’architectures Balbek. Crédit : Balbek Bureau

Les projets de reconstruction que permettent la technologie 3D sont stupéfiants : un des premiers projets de la fondation est de construire une école dans la ville de Lviv, où plus de 75 000 enfants ont été déplacés. « Un des meilleurs cabinets d’architectes d’Ukraine, Balbeck, a dessiné l’école, et la société d’impression de bâtiments Cobod va l’imprimer en deux semaines. Nous allons aussi faire des maisons et des ponts. On ne peut pas attendre la fin de la guerre pour reconstruire l’Ukraine. »

Le projet d’école imprimée en 3D, et imaginée par le cabinet d’architectures Balbek. Crédit : Balbek Bureau

Un bassin d’emplois pour la tech

En parallèle, depuis novembre dernier, Dominique Piotet entreprend de développer l’entreprise d’informatique Beetroot aux États-Unis. Fondée en 2012 par deux Suédois en Ukraine, elle emploie plus de 500 développeurs informatiques dans le pays, ainsi qu’en Bulgarie et en Pologne. Le but de Beetroot est de permettre à des entreprises de la Silicon Valley d’employer des développeurs ukrainiens.

Est ce qu’on prend un risque à travailler avec l’Ukraine ? « Le secteur de la tech est très résilient dans ce pays : en 2022, il a même enregistré une croissance de 14% et les levées de fonds continuent. Le plus gros risque serait une coupure de courant, mais tout le monde est équipé de générateurs. Les développeurs ukrainiens sont excellents, même la Russie n’arrive pas à hacker l’Ukraine, et ils sont disponibles pour travailler, à des tarifs qui restent compétitifs pour la Silicon Valley. On peut donc monter rapidement des grosses équipes, et de qualité. »

Le mardi 24 janvier, Dominique Piotet modérera à Palo Alto une table ronde avec le Consul général d’Ukraine, et des patrons de la tech pour répondre à la question « Should Ukraine still be on your radar for tech talent in 2023? » Dominique Piotet s’est fixé comme objectif cette année d’aider les entreprises de la Silicon Valley à recruter une cinquantaine d’Ukrainiens par le biais de Beetroot.

50 millions d’euros pour les start-ups

Dernier volet de son action, la création d’un fonds d’investissement européen pour soutenir les start-ups ukrainiennes vient d’être annoncée : « Suite à la Conférence bilatérale pour la résilience et la reconstruction de l’Ukraine qui s’est tenue à Paris en décembre dernier, j’ai créé le Phoenix Fund. Doté de 50 millions d’euros, son objectif est d’aider la tech ukrainienne à se développer, en particulier dans les “early stages” des start-up », explique Dominique Piotet, qui a lancé la French Tech en Ukraine.

Il croit fermement à la reconstruction du pays grâce notamment à des initiatives de développement sur place et à l’emploi : « Si on veut aider l’Ukraine, il faut aider les Ukrainiens à travailler, à nourrir leurs familles et à faire marcher leur économie. L’Ukraine a changé ma vie, et l’injustice de cette guerre décuple mon envie de m’engager et de me battre pour relancer ce pays. »

Parcoursup: comment ça marche pour les élèves de l’étranger?

Les inscriptions à Parcoursup sont ouvertes depuis ce mercredi 18 janvier 2023. Les lycéens peuvent donc commencer à s’inscrire et formuler leurs 10 vœux d’orientation afin de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur.

Parcoursup, ça n’est facile pour personne. Mais lorsqu’on est scolarisé à l’étranger -en lycée français ou pas- le processus peut carrément tourner au parcours du combattant. Le 14 novembre dernier, French Morning avait consacré une session en ligne à cette plateforme d’inscriptions lors du salon Étudier en France, organisé avec Expat Pro.  Le but étant d’aider élèves et parents à comprendre comment Parcoursup fonctionne et, éventuellement, comment s’en passer.

Une conférence en ligne avec deux expertes, Sibylle Job et Zohra Cousino, toutes deux spécialisées dans l’accompagnement et l’orientation des élèves scolarisés à l’étranger. Elles ont notamment détaillé les spécificités liées à l’expatriation. Nous vous proposons de revoir le replay :

[REPLAY] Visionnez l’enregistrement de cette session sur le site du salon «Étudier en France après une scolarité à l’étranger»

[Vidéo] Fiscalité internationale : le cas d’un expatrié français aux États-Unis

0

Olivier Sureau est expert-comptable diplômé et CPA, co-fondateur de JADE FIDUCIAL, société de comptabilité et fiscalité pour les entreprises et particuliers français et américains basés notamment aux Etats-Unis.

Le point fort d’Olivier : sa connaissance des traités internationaux avec les pays francophones, la France en tête, avec une solide expérience de plus de 20 ans.

Mardi 17 janvier 2023, Olivier prenait la parole lors d’un webinaire dédié à la fiscalité pour les Français expatriés aux États-Unis.

Au programme :

– Quand devient-on foyer fiscal américain ?
– Quelles sont les déclarations fiscales fédérales américaines et françaises à effectuer ?
– Sur quels revenus s’appliquent la fiscalité américaine et française ?
– Le cas des retraites, de l’assurance vie et du patrimoine immobilier
– Le retour en France
– Les formulaires à remplir et le calendrier 2023

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez Jade Fiducial : [email protected]

À Miami, Vincent Raffard fait éclore un nouvel album en trois volets

Les fans de « l’homme au chapeau rouge », comme ils le surnomment, trépignent d’impatience. Artiste incontournable de la scène musicale miamienne, le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard sort son nouvel album de douze chansons, enregistrées et produites par Tony Smurphio du groupe local Afrobeta, qui se déclinera en trois volets, tous dotés d’une atmosphère différente. Un harmonieux mélange entre sonorités électroniques et chansons à texte.

Intitulé « L’amour fait revivre », le premier EP de quatre titres de cette trilogie musicale, dont la pochette a été illustrée par le pionnier français du street-art Speedy Graphito, sera disponible dès le dimanche 22 janvier. « C’est une date symbolique puisqu’elle marque la Saint-Vincent, mais c’est surtout le jour où je me suis réveillé du coma, il y a trois ans », confie le jeune quadra qui a été victime d’un terrible accident de la route à Miami, violemment percuté par une ambulance en service, en janvier 2020.

« L’amour fait revivre », le premier EP de cette trilogie musicale © Grégory Durieu

« Amer Tune » et « Ange Assistance », les deuxième et troisième volets, sortiront respectivement le mercredi 22 février et le mercredi 22 mars. Son dernier EP, au nom évocateur, regroupe notamment des chansons inédites composées lors de son arrivée aux États-Unis ainsi qu’un titre évoquant cet accident qui aurait pu lui être fatal, que le chanteur a écrit après cinq longs mois de rééducation.

Afin de réaliser ce nouveau projet, Vincent Raffard a su rassembler autour de lui de talentueux artistes internationaux, à l’image du violoniste Antoine Beux, aka Tony Bird, de Kaori Niina, et du chanteur de gospel Wendell Morrison, son ami de longue date et complice de scène, donnant ainsi naissance à une incroyable diversité musicale avec des interventions en anglais, en espagnol, en portugais ou encore en japonais, le tout agrémenté par le son de son instrument fétiche, la trompette.

Vous pourrez d’ailleurs vous procurer en avant-première cette trilogie musicale le mercredi 25 janvier à l’Adrienne Arsht Center for the Performing Arts lors du prochain concert de Vincent Raffard et son groupe aux influences gypsy jazz et electro swing The French Horn Collective, pour lequel il nourrit le répertoire de ses propres créations.

Les «Gasconneries» d’Ariane Daguin, hommage à son père

Une nouvelle aventure commence pour l’infatigable Ariane Daguin. Pour ceux qui se demandaient comment l’entrepreneure occupait ses journées après avoir vendu son groupe D’Artagnan l’an dernier, et bien… elle ne chôme pas. En plus d’être très impliquée au sein de la D’Artagnan Farms Foundation, qui opère la ferme dirigée par sa fille, Alix, la pionnière du bio aux États-Unis s’active à promouvoir sa région d’origine et de cœur, la Gascogne. Alors si vous êtes en France le lundi 30 janvier, voici un rendez-vous à ne pas manquer : Les Gasconneries d’André Daguin.

Ce festival qu’Ariane Daguin s’apprête à lancer en France est dédié à son père, figure emblématique de la gastronomie du Sud-Ouest, chef durant 40 ans à l’Hôtel de France (deux étoiles Michelin) à Auch, et décédé il y a trois ans. « J’ai voulu rendre hommage à mon père et surtout à son amour pour sa région, la Gascogne, sa culture, son histoire, ses traditions. Et avec son humour, c’est devenu les Gasconneries. »

Ariane Daguin a donc imaginé un évènement festif qui aurait ravi le grand cuisinier. Vingt-trois producteurs gascons se retrouveront toute la journée du 30 janvier à Ground Control, dans le 12e arrondissement de Paris, pour faire découvrir aux professionnels du secteur et au grand public l’excellence de leurs produits. « Comme tous les Gascons, ils aiment boire, bien manger et bien s’amuser, rappelle Ariane Daguin, mais ils prennent leurs produits très au sérieux. À ce niveau là, il ne faut pas les embêter. »Foies gras, pâtés, poissons, bœuf, veau et volailles seront présentés par ces éleveurs, producteurs de truffes, vignerons, brasseurs, safraniers, pruniculteurs et autres experts de la gastronomie gasconne. Ça ne va pas manquer de saveurs.

Mais avec l’humour facétieux des Daguin, la journée ne s’arrêtera évidemment pas aux dégustations culinaires. Il y aura également des « jeux bêtes », comme s’en amuse la fondatrice du festival : concours de lancer de béret, course palmée, dégustation de demoiselles de canard, initiation à la mêlée de rugby avec des anciens du XV de France – Denis Charvet, Vincent Moscato, Omar Hasan… Rien qu’à lire le programme, ça donne envie de prendre un billet pour Paris.

« Les Gascons ne se prennent pas au sérieux, mais prennent leurs produits très au sérieux !» dit Ariane Daguin, en hommage à son père, André Daguin, aux fourneaux à l’Hotel de France, à Auch, durant 40 ans. © Alix Daguin

Les portes ouvriront en deux temps : à 10h pour les professionnels du secteur Cafés-Hôtels-Restaurants (chefs, cavistes, acheteurs de grands magasins…). La cheffe Hélène Darroze participera à une conférence sur le thème « Comment attirer des investissements ». Suivront deux autres conférences sur « les tendances dans l’alimentation de demain », animées par le chef cuisinier Thierry Marx et, pour les vins, par Jérôme Gagnez, auxquelles pourront assister, à partir de 17h, le grand public muni du pass VP « avant-première ». Ce billet à 20€ permettra également de rencontrer des chefs, de participer à une séance de dédicaces ou encore d’assister à des démonstrations de cuisine. Le pass grand public « classique » à 15€ donnera accès aux Gasconneries à partir de 18h avec une immersion dans toutes les traditions, culinaires et animations festives. « Ne pas oublier son filet à provisions », recommande Ariane Daguin, car il y aura de quoi faire son marché.

L’objectif, à terme, est de pérenniser le festival « pour qu’il puisse servir aux producteurs et leur ouvrir de nouveaux horizons », explique Ariane Daguin, qui a déjà créé une nouvelle entreprise en France afin de pouvoir embaucher. « J’aimerais que ce soit un événement bi-annuel qui se tienne dans une grande ville durant l’hiver – Paris cette année mais pourquoi pas Lyon ou Marseille une autre année – et en Gascogne l’été. » Projet à long terme… Et pourquoi pas des Gasconneries aux États-Unis ?

Kalie Granier révèle son «royaume des forêts sous-marines» à SF

À l’occasion de l’ouverture de la Fog Fair, la Foire Internationale d’Art Contemporain de San Francisco, l’artiste française Kalie Granier inaugure, ce jeudi 19 janvier, son exposition, « Le royaume des forêts sous-marines ». La fondation d’art de Saint-Joseph accueillera son travail jusqu’au vendredi 31 mars en partenariat avec la Villa Albertine. Un lieu grandiose pour une installation unique. 

« J’ai recréé une immense forêt d’algues grâce à trois ans de trésors récoltés dans mon plus proche environnement naturel », explique Kalie Granier qui vit depuis six ans à Santa Cruz, une ville côtière à une heure et demi au Sud de San Francisco. Les spécimens qu’elle revisite et expose sont des algues géantes brunes qui s’épanouissent dans les eaux froides du Pacifique et de l’Antarctique. Leur particularité ? Elles peuvent mesurer plus de 50 mètres de haut. 

L’artiste française Kalie Granier et sa récolte à Santa Cruz. © Damien Golbin

Sensibilisation à la planète

Kalie Granier récolte ces algues directement sur les plages près de chez elle. Échouées sur le sable, elles ont séché et sont souvent endommagées. Alors elle « les répare et les soigne ». Pour ce faire, elle les renforce avec des rubans de laine recyclés ou des chutes de tissus récupérées. Elle les pare aussi de couleurs en utilisant uniquement des pigments naturels. « La plupart des gens sont dégoûtés par les algues… Moi j’aime m’en emparer pour raconter notre société. J’espère changer la vision que le monde occidental en a et démontrer comment nous sommes tous reliés à ces êtres vivants. »

À travers sa forêt d’algues suspendue, l’artiste cherche ainsi à sensibiliser le public à la fragilité de nos éco-systèmes. « Interroger notre relation à l’océan, ramener les gens sur terre alors que certains planifient de voyager sur mars, déplacer le regard là où on ne le pose pas alors que la crise climatique exige que l’on s’y concentre », estime la jeune femme. Ces forêts de varech en déclin libèrent en effet de l’oxygène et représentent un maillon essentiel de la biodiversité. Et Kalie Granier d’ajouter : « mais qui le sait ?! Mon rôle d’artiste, c’est d’exposer ce qui est méconnu et d’aider à créer des liens. »

Luttes et communautés 

Kalie Granier aime se définir à la fois comme une artiste et une activiste. « Je participe à des luttes qui me tiennent à cœur avec mes propres outils, en créant des choses et en racontant des histoires ». Pour soutenir sa démarche, si elle explore différentes matières, elle passe aussi par différents médiums. Son installation à Saint Joseph s’accompagne d’ailleurs d’un film réalisé avec les scientifiques de la fondation Reefcheck : « 2 FEET ». 

©Damien Golbin

Au carrefour de l’art, de la science, de la poésie et de la conservation écologique, ce film raconte la relation de cinq femmes « avec le pouvoir vital de l’eau sous-marine ». Il réunit deux sujets qui animent profondément la jeune artiste : la nature et le féminisme. Deux notions qui convergent dans le collectif artistique qu’elle a co-fondé en 2019 à San Francisco : Loud Spring. Réflexions, expositions, festivals… Ce groupe promeut l’éco-feminisme et la justice sociale à travers l’art. 

Kalie Granier inclut de cette façon son art en politique et met sa passion au service de ses valeurs. « C’est ça pour moi l’éco-feminisme. C’est s’élever contre le système colonial, patriarcal et capitaliste ». Très engagée, elle s’illustre dans différents combats par exemple du côté la région de Santa Cruz, auprès des populations natives locales. « J’aime tisser des relations notamment avec ceux qui habitent ces terres colonisées. J’apprends les différents versants de l’histoire locale et me place comme un élément de transmission et de partage ». Vous pourrez découvrir sa vision durant toute la durée de l’exposition.