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On est en finale! Vivez France-Argentine avec nous à New York

Vous étiez quelque 500 à avoir donné tout son sens à remote working (vous avez travaillé, mais de loin…) mercredi après-midi pour la watch party de French Morning et un France-Maroc fort en émotions. Les Bleus sont maintenant aux portes de l’histoire, avec la chance d’être la première équipe à conserver sont titre de champion du monde depuis le Brésil en… 1962. Nous serons au rendez-vous pour ce France-Argentine (dimanche 18 décembre à 10am ET) pour le vivre avec vous.

Nous serons de nouveau dans notre QG de cette Coupe du monde, le pub 5th & Mad et sa capacité d’accueil de quelque 800 places… De quoi s’égosiller tous ensemble dans la bonne humeur et sans manquer une miette, grâce aux quelque 18 écrans, dont un géant. L’entrée est gratuite mais la réservation est obligatoire. Les consommations sont au tarif habituel de 5th&Mad. Un menu brunch sera disponible.

France-Argentine dimanche : Où regarder les Bleus à New York ?

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Il y a eu quelques surprises durant cette Coupe du monde 2022, mais pas pour la finale. Avec deux titres mondiaux chacune, la France et l’Argentine s’affronteront dimanche à partir de 10am pour décrocher une troisième étoile. Ce qui semble fasciner le plus les Américains – comme le monde entier -, c’est le face-à-face entre deux footballeurs d’exception, coéquipiers au PSG. « La France possède sans doute le meilleur joueur du moment avec Kylian Mbappé. L’Argentine a sans doute le meilleur joueur de l’histoire du football avec Lionel Messi », assure The Athletic. Alors pour vivre ce moment historique, un rappel de notre sélection d’établissements où encourager les hommes de Didier Deschamps à New York et dans le New Jersey. Allez les Bleus !

À Manhattan 

O’Cabanon : depuis le début du Mondial, le restaurant et boutique de produits français d’Armel Joly diffuse tous les matches des joueurs de Didier Deschamps, et offre même une coupe de champagne par personne à chaque but des Bleus. L’établissement situé non loin du Madison Square Garden dispose de six télévisions et d’un écran géant pour ne rien manquer de la finale. 245 W 29th St, (646) 669-7879.

Félix : véritable institution à New York, le bistro français de SoHo projettera la finale France-Argentine sur trois grandes télévisions. depuis le début de la Coupe du monde, Félix propose un « menu spécial pour les jours de matches avec steak frites, hamburgers, etc », selon son patron Alain Denneulin. 340 W Broadway, (212) 431-0021. 

Lena : du côté de West Village, Jenny et Pierre Gaona diffusera la finale des Bleus dans leur restaurant de spécialités du Sud-Ouest. Une télévision ainsi qu’un rétroprojecteur sont installés sur place, où vous pouvez retrouver une carte de burgers, frites, sandwiches, des bières à 6$ et verres de vin à 10$, ainsi qu’une coupe de champagne offerte à chaque but des Bleus ! 10 Morton St, (917) 388-2413.

Le Baratin : le bistro parisien de Greenwich Village diffusera également la rencontre historique sur un écran géant installé au fond de la salle, et grâce à une TV au niveau du bar. Carte de burgers, pizzas, merguez… 26 Greenwich Ave, (212) 933-1080.

Cafe du Soleil : Plus haut dans l’Upper West Side, Maxime Rousselot et son équipe du Café du Soleil diffusent également les matches des Bleus depuis le début du Mondial. Ce bistro français, qui dispose d’une grande terrasse d’une centaine de places, décoration bleu-blanc-rouge assurée. 2723 Broadway, (212) 316-5000.

Legends : repaire des fans de football et notamment du PSG, le Legends diffuse tous les matches de la Coupe du monde – dont  ceux de l’Équipe de France – dans sa Football Factory, un espace dédié en sous-sol. Autant dire qu’il est ultra prêt pour dimanche. 6 West 33rd Street, New York, (212) 967-7792.

Smithfield Hall : habituel bar des supporters de l’Olympique de Marseille, le Smithfield Hall diffuse également les matches des Bleus depuis le début de la compétition. Pas question de rater la rencontre Mbappé-Messi ! 138 W 25th St, (212) 929-9677.

À Brooklyn 

Bar Tabac : le restaurant français situé à Cobble Hill à Brooklyn passe tous les matches de l’Équipe de France. Rendez-vous ce dimanche 18 décembre à 10am pour voir qui, de la France ou de l’Argentine, décrochera sa troisième étoile. 128 Smith Street, (212) 923-0918. 

Winemak’her : À Park Slope, le bar à vin d’Alexandra Charpentier est pourvu d’un grand écran de 82 pouces installé à l’intérieur, et propose, pour le menu, ses traditionnelles planches de charcuterie et fromage, tartines, quiches, et une large carte de boissons (vin, bière, cocktails et Ricard). 492 5th Ave. (929) 633-8603.

Banter Bar : bien situé au cœur de Williamsburg, ce pub « dédié à tous les fans de foot » diffuse tous les matches de la compétition depuis le début du Mondial dont ceux, évidemment, de Kylian Mbappé et de ses coéquipiers. Rendez-vous dimanche. 132 Havemeyer St, (347) 457-6621.

Macolettacette nouvelle pizzeria/bar à vins, près du Bushwick Inlet Park, ouverte par l’Algérien footeux Walid Idriss, fait chauffer le projecteur. Il accueille les supporteurs des Bleus avec un argument de choc : un verre de vin offert en cas de victoire de l’équipe de France. 58 N 9th St.(607) 566-7105.

Socceroof : les deux centres de foot indoor situés à Sunset Park (14b 53rd St, 3rd floor, 917 909-0114) et Crown Heights (1700 Atlantic Ave, 347 808-0036) diffuseront évidemment le France-Argentine. Profitez-en pour réserver un terrain et jouer après la finale.

SoFive : l’autre complexe de « Five » basé à East New York passera également la finale historique. Happy hour prévu sur les boissons. 2015 Pitkin Ave, (347) 745-7544.

À Queens

Macoletta : comme pour sa petite sœur de Manhattan, cette pizzeria/bar à vins, ouverte par l’Algérien footeux Walid Idriss en 2017, accueille les supporteurs des Bleus avec un argument de choc : un verre de vin offert en cas de victoire de l’équipe de France. 2815 24th Ave. (718) 777-4992

Socceroof : Socceroof dispose d’une troisième adresse à Long Island City où sera également diffusée la finale. 36-39 35th St, (347) 808-0036.

Dans le New Jersey

SoFive : le groupe co-fondé par le Français Charles Lagayette possède également un complexe bar et terrains à Carlstad, qui passe tous les matches, depuis le début du Mondial, pour les habitants du New Jersey. Rendez-vous dimanche à 10am. 2 Palmer Terrace, (201) 345-5434.

Se rendre aux 3 aéroports de Washington : Dulles enfin accessible en métro

Avant d’acheter ses billets d’avion pour venir ou pour partir de Washington DC, mieux vaut également calculer le coût et le temps qu’il faut pour aller à l’un des trois aéroports qui entourent la capitale américaine.

Vols internationaux : Dulles International

Trois moyens sont disponibles pour se rendre à l’aéroport principal de la région, situé en Virginie : le métro, un service de bus privé, ou la voiture. Il faut compter au minimum une heure pour arriver aux terminaux.

La bonne nouvelle, c’est que la ligne silver du métro de Washington va enfin ouvrir son arrêt Dulles Airport à partir de ce mardi 15 novembre. C’est une grande révolution à 2 milliards de dollars pour Dulles qui n’était pas encore relié à un métro de la capitale. Comptez entre 1h et 1h30 en métro entre DC et Dulles, et environ 6$.

Les moyens les plus rapides sont les shuttles (45 minutes), qui prennent trois à quatre passagers par voyage pour 30 dollars, ou la voiture (entre 60 et 100 dollars pour un Uber ou Lyft).

L’option BWI

Parce qu’il est laborieux d’arriver jusqu’à l’aéroport de Dulles – du moins avant l’ouverture de la ligne de métro mais le trajet est long -, certains voyageurs débarquent dans la capitale depuis l’aéroport de Baltimore (BWI), situé entre les deux villes et facilement accessible par le train.

Le MARC est un train local qui relie Union Station à Washington DC et la gare de Baltimore. La liaison s’effectue en 35 minutes et pour seulement 7 dollars. Si vous êtes pressés, l’Amtrak est aussi une option : en 20 minutes et pour environ 20 dollars, vous serez à BWI.

Comme pour Dulles, un service de bus privé existe. Il coûte environ 30 dollars, et un service de voiture tel que Uber ou Lyft entre 50 et 100 dollars selon le jour et l’heure.

Vols nationaux : Reagan National

On ne va pas vous le cacher, le Reagan National Airport (DCA) est le plus accessible, que ce soit en temps, en argent ou en transport. Directement sur la ligne verte du métro en Virginie, il vous coûtera entre 2 et 5 dollars selon votre point de départ. En partant du centre-ville de Washington DC, on arrive à l’aéroport en moins de 20 minutes. Le métro est ouvert de 5am à 12am du lundi au jeudi, de 5am à 1am le vendredi, de 7pm à 1am le samedi et de 7pm à 12am le dimanche.

Par Uber ou Lyft, le coût est également abordable, entre 15 et 20 dollars selon le moment de la journée.

[Vidéo] Gérer la rénovation d’un bien immobilier en France depuis l’étranger

Au programme de ce webinaire gratuit d’une heure :

– Comment gérer la rénovation d’un bien immobilier en France, à distance
– Comment bien choisir les entreprises/prestataires pour vous accompagner
– Sécuriser son enveloppe budgétaire
– Cadre législatif et dispositifs d’aides (DPE)

Visionnez le replay du webinaire sur YouTube

? Mathieu Amara – Directeur commercial RENO : [email protected]

Vivez France-Maroc avec French Morning à New York

French Morning vous donne l’autorisation officielle: mercredi vous quitterez le travail plus tôt. Une demi-finale de Coupe du Monde ça ne se rate pas. Et ce France-Maroc (mercredi 14 décembre à 2pm ET) moins qu’un autre, entre la première nation africain à atteindre ce stade de la compétition, et la tentative française de devenir le premier tenant du titre à conserver le trophée depuis le Brésil de 1962… Bref il y a de l’historique dans l’air et nous vous donnons rendez-vous pour le vivre tous ensemble.

Nous somme de retour dans notre QG  de cette Coupe du monde, le pub 5th & Mad (qui n’était pas disponible pour le 1/4 de finale) et sa capacité d’accueil de quelque 700 places… De quoi s’égosiller tous ensemble dans la bonne humeur et sans manquer une miette, grâce aux quelque 18 écrans, dont un géant. L’entrée est gratuite mais la réservation est hautement recommandée. Les consommations sont au tarif habituel de 5th&Mad. Un menu lunch sera disponible.

 5th&Mad, 7 E 36th St, New York, NY 10016. Réservation ici.

Sabrina (Tennessee) : « Je n’ai pas aimé mon expatriation »

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Partir à l’étranger, c’est souvent synonyme de promesses. Une nouvelle vie, de multiples opportunités et des découvertes. Sauf que parfois, la réalité est toute autre. Aujourd’hui, French Expat tend son micro à Sabrina qui témoigne de son expérience ratée aux États-unis.

Après avoir rêvé de leur vie de famille à l’étranger et avoir surmonté un dédale de démarches administratives pour enfin pouvoir partir, Sabrina, son fils et son mari se sont installés à Franklin, dans la banlieue de Nashville, au Tennessee. Finalement, une fois sur place, l’expatriation ne correspond pas du tout à la vie qu’ils avaient imaginée et ils en viennent à s’interroger sur la raison de leur départ de France. Alors Sabrina fait semblant : elle cache à ses amis, sa famille et sur les réseaux sociaux son mal-être. Jusqu’au jour où elle n’en peut plus. Elle et son mari prennent la difficile décision de rentrer après 9 mois de vie à l’étranger. Sabrina fait alors face à de nouveaux questionnements : pourquoi parle-t-on d’échec et de succès de l’expatriation alors que ce qui lui importe, au fond, c’est le bonheur retrouvé de sa famille.

Dans cet épisode du podcast French Expat, Sabrina nous raconte le mal-être familial, la décision de mettre un terme à cette expatriation pourtant si longtemps rêvée et son « coming out » d’expatriée malheureuse.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Marché de Noël «Emily in Paris» et projections gratuites à NYC

Les fans de la série « Emily in Paris » se retrouvent à New York ces prochains jours. Du jeudi 15 au samedi 17 décembre, rendez-vous au « Emily in Little Paris » dans le sud de Manhattan : Netflix recrée le monde de la série sur Center Street, entre Broome Street et Grand Street, un marché de Noël spécial Emily où vous pourrez trouver des produits bien parisiens – crêpes, chocolats chauds, bouquets de roses… et vivre le monde (merveilleux) du personnage de Lily Collins.

Il y aura également un Happy Hour avec une coupe de champagne gratuite de 5pm à 6pm dans le jardin secret de Maman. Entre 12pm et 3pm, la pâtisserie proposera également chocolats chauds et gourmandises signés Emily in Paris. L’occasion de faire un tour chez Coucou, de 1pm à 5pm, pour tester son français et récupérer un guide du Petit Paris de NYC.

Et ceux qui n’en peuvent plus d’attendre le mercredi 21 décembre pour retrouver la série, une projection des trois premiers épisodes de la saison 3 est organisée au Paris Theater (4 W 58th St), tous les soirs à 6:30pm, du vendredi 16 au mardi 20 décembre. L’iconique salle de cinéma de Midtown sera temporairement transformée en Petit Paris, une tour Eiffel de 5 mètres de haut dressée pour l’occasion. De quoi poster sur Instagram… S’inscrire ici pour les projections (gratuites).

Comment ils vivent à New York, ville classée la plus chère au monde

Payer son loyer, faire un plein de courses ou d’essence, financer la preschool des enfants, sortir au restaurant… À l’heure où l’inflation est mondiale, les expatriés français à New-York sont encore moins bien lotis que les autres : en 2022, New York arrive en tête des villes les plus chères au monde, à égalité avec Singapour, selon le dernier classement de The Economist. Une première, alors qu’elle n’était que 6e l’an dernier.

Dans le top 10 du classement, après New-York et Singapour (1ères ex aequo) viennent Tel-Aviv (3e), Hong-Kong (4e) et Los Angeles (4e, forte hausse après avoir été à la 9e place en 2021), Zurich (6e), Genève (7e), San Francisco (8e, un bond spectaculaire depuis la 24e place l’an dernier), Paris (9e), Copenhague (10e) et Sydney (10e).

L’étude, menée entre le 16 août et le 16 septembre, a observé l’évolution des prix de 200 biens et services dans 172 villes (à l’exception de Kiev). « En moyenne, les prix ont augmenté de 8,1% sur un an en monnaie locale. C’est le plus haut taux d’inflation enregistré depuis que ce classement existe il y a près de 20 ans », affirme l’Economist Intelligence Unit (EIU) qui a réalisé l’enquête. Une crise du coût de la vie mondiale causée notamment par la guerre en Ukraine et des restrictions dues au Covid-19 en Chine.

Sortir à New York est exorbitant

Thomas, 30 ans, vit depuis trois ans à Jersey City, tout près de New York, avec sa conjointe américaine. Il travaille à Manhattan dans la finance pour un grand groupe agroalimentaire. Sa compagne fait de la levée de fonds pour des ONG environnementales. L’inflation, ils la constatent tous les jours, notamment sur les prix de leurs restaurants favoris. « Les burgers, qui coûtaient 12 ou 13$, coûtent maintenant autour de 18$, remarque Thomas. Il y a trois ans, un filet mignon de huit onces, le plus petit, coûtait entre 40 et 45$. Maintenant, il faut compter 60$. » Les prix des billets d’avion pour rentrer en France ont eux aussi flambé. « Avant, on trouvait des aller-retour New-York Paris à 700$, maintenant, c’est plutôt 1000$ », constate le jeune homme.

Pour ces trentenaires sans enfants, la hausse des prix n’est toutefois pas synonyme de privations. « Nous sommes très chanceux. Ces dernières années, nos carrières se sont accélérées. Nous gagnons environ 300 000$ à deux, nous n’avons pas de problèmes de santé, ce qui nous permet d’avoir un train de vie confortable et de mettre de l’argent de côté », se réjouit Thomas. Le couple a toutefois choisi de ne pas vivre à Manhattan -« trop cher »-  et se limite à une sortie en semaine et une le week-end. « Le prix des sorties à New York est exorbitant, insiste le jeune homme. Entre 25 et 30$ un cocktail sur un rooftop branché, 100$ pour un trajet de 25 minutes en Uber à minuit et même 800 ou 900$ pour une bouteille de vin en boîte de nuit. Alors on essaie de ne pas prendre de mauvaises habitudes. »

S’éloigner de NYC

Grégoire, 42 ans, est arrivé à New York en juillet 2021 avec sa femme et leurs trois jeunes enfants. Il est Directeur financier dans un grand groupe américain tandis que son épouse, enseignante, ne travaille pas pour le moment. La famille a fait le choix de s’installer à Manhattan, près de son travail, malgré le coût élevé du logement. « Notre deuxième fille pouvait y entrer en pre-K à l’école publique où la scolarité est gratuite alors que dans le New Jersey, ça aurait été payant. Cela compense un peu le daycare privé de notre dernier enfant qui coûte très cher : 2500$ par mois », explique le père de famille. 

Il observe qu’à New York, depuis leur arrivée, les prix ont augmenté. « Nous aimons beaucoup les sorties musicales, mais c’est très vite un budget important. Nous essayons d’aller dans des petites salles de concert où les prix restent corrects, mais parfois, on ne trouve pas de billets à moins de 200$. À cela il faut rajouter 100 ou 150$ de baby-sitter », détaille Grégoire. 

Face à l’inflation, la famille, qui a puisé dans ses économies la première année de son expatriation et ne met pas d’argent de côté, essaie de « faire attention » sur certaines dépenses. « Cette année nous ne rentrerons pas en France pour les vacances de février, anticipe le Français. Et nous préférons attendre pour réserver pour partir quelque part aux États-Unis car ici les prix des hôtels sont juste dingues. » Alors que leur bail prend fin l’été prochain, s’éloigner de Manhattan pourrait être une option. Grégoire scrute les annonces immobilières. Et se projette déjà à Long Island, à 40 minutes en train.

Le dollar fort

Ces derniers mois, la vigueur du dollar par rapport aux autres monnaies – due notamment à la hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale (Fed) – a contribué à faire monter les villes américaines dans le classement, celui-ci étant réalisé en convertissant les monnaies locales en dollars. Los Angeles et San Francisco arrivent respectivement à la 4e et 8e place. San Diego (17e), Boston (21e), Portland et Atlanta (46e), Charlotte et Indianapolis (53e). Boston et Portland figurent par ailleurs parmi les dix villes qui ont progressé le plus vite dans le classement en un an.

À l’inverse, les villes européennes redescendent dans le classement, alors que fin août, l’euro est passé sous la parité avec le dollar pour la première fois en 20 ans. Paris (9e) a perdu 4 places par rapport à l’année dernière, tandis que Lyon a reculé de 12 places, arrivant en 63e position. Selon les prédictions de l’EIU, l’inflation mondiale devrait toutefois ralentir à 6,5% en moyenne en 2023. Une bonne nouvelle pour finir l’année !

Vous êtes à Paris pour les fêtes de fin d’année ? Les Galeries Lafayette ont un cadeau pour vous

[Article partenaire] Quoi de mieux que Paris pendant les fêtes ? Le Boulevard Haussmann illuminé de lumières féériques, l’odeur gourmande des pâtisseries de Noël et du vin chaud… Sans oublier le shopping de Noël dans les grands magasins aux vitrines décorées.

Cette année encore, les Galeries Lafayette ont sorti le grand jeu. Pop-up stores, collaborations avec des chefs célèbres et, bien sûr, l’inimitable et gigantesque arbre de Noël au milieu de la coupole…

Et parce que les fêtes, c’est pour tout le monde, les Galeries Lafayette ont décidé de gâter les lecteurs de French Morning : recevez des cadeaux pour tout achat d’un montant égal ou supérieur à 50 euros.

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Le lieu incontournable du shopping parisien

Avec une offre allant de l’accessibilité au luxe, en passant par les livres, les souvenirs de Paris, les produits alimentaires, les articles de décoration et les produits de beauté, faire du shopping aux Galeries Lafayette se fait en un clin d’œil, surtout pendant la période des fêtes.

Pour profiter au mieux du shopping et des fêtes de fin d’année, il vous suffit d’imprimer ou de faire une capture d’écran du bon d’achat de 50, 200 ou 600€ et de le présenter avec vos tickets de caisse Galeries Lafayette Paris Haussmann dans un espace Le Concierge.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French Boss, Chloe Rullaud : au chevet d’un marché immobilier londonien convalescent

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Omniprésente, experte reconnue autant que recommandée. Dès qu’il s’agit de parler d’immobilier à Londres, le nom de Chloe Rullaud apparaît, spécialement dans la bouche de français, potentiels vendeurs, acheteurs ou locataires qui ont fait d’elle une sorte d’envoyée spéciale. La première balise du succès est là pour cette femme qui, sans la mutation de son mari, ne serait peut-être jamais venue vivre à Londres et qui est devenue, il y a moins d’un an, agent immobilier indépendant.

Outre sa passion pour le Beau, Chloe est, depuis toujours, titillée par l’idée de réussir. Et le trait d’union qu’elle a donc trouvé entre le plaisir que provoque l’esthétique, et la qualité de vie que procure l’argent est l’immobilier. Son parcours regorge de grandes enseignes : Féau, Breteuil Immobilier, Barnes. Elle a même, avant de se mettre à son compte, dirigé les filiales londoniennes des deux derniers cités. L’immobilier de luxe est depuis toujours son terrain de prédilection. Elle y jongle en permanence entre acheteurs français et étrangers.

À l’été 2021, Chloe a créé Cypress Estate, sa propre enseigne immobilière. Il s’agissait pour elle de la troisième création d’entreprise de sa vie (toutes dans le même secteur), mais la première sur le territoire du Royaume Uni. Seule actionnaire à ce jour, elle entend d’abord profiter du rebond de l’après Covid/Brexit. Et les faits semblent pour l’instant lui donner raison dans le pari qu’elle a fait. Quelques mois après sa création, Cypress Estate est déjà bénéficiaire. L’objectif idéal est de doubler le chiffre d’affaires lors du deuxième exercice. En ignorant la versatilité du marché immobilier londonien, et en compensant le manque de biens par la qualité de ceux-ci. Ses meilleurs atouts sont une connaissance parfaite d’une ville de Londres qu’elle passe ses journées à parcourir, une simplicité de fonctionnement inhérente à la légèreté de sa structure. Et surtout, un carnet d’adresses qu’elle a passé des années à construire. Et qui, aujourd’hui, pourrait précisément lui assurer le succès.

Regarder la video :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_44

« Reign Supreme », la saga du hip-hop français

Attention, faux ami ! « Reign Supreme », la série produite par ARTE et diffusée en ce moment sur Netflix, ne raconte pas seulement la formation du mythique groupe de rap NTM. Son titre original, « Le Monde de demain » (du nom de leur premier maxi, sorti en 1990), annonce la couleur : c’est la croisée de plusieurs chemins cahoteux, qui donnera naissance au hip-hop français. 

Tout commence à… San Francisco. Au milieu des années 80, Daniel, un jeune Frenchie passionné de musique, promène ses rêves du côté du Golden Gate Park, où il découvre l’univers exaltant des DJ. De retour à Paris, il décide de tenter sa chance sous le pseudonyme de DJ Dee Nasty, à la faveur de l’émergence des radios libres. Pendant ce temps, dans la proche banlieue de Seine-Saint-Denis, deux petits gars de cité, Bruno et Didier, se rapprochent autour du breakdance pour le premier, et du smurf pour le second. Le soir venu, ils partent avec leurs potes couvrir les murs de la capitale de graffitis, qu’ils signent respectivement Kool Shen et JoeyStarr. Une discipline artistique interlope, dans laquelle excelle déjà la jeune et talentueuse Lady V… Tout ce petit monde se retrouve aux soirées clandestines organisées par Dee Nasty à la porte de la Chapelle, où un nouveau courant musical, le rap, finit par créer la synergie.

« Reign Supreme », c’est une galerie de personnages attachants (mention spéciale aux deux jeunes acteurs dans les rôles-titres, Melvin Boomer et Anthony Bajon), mais aussi un portrait sans concession de la jeunesse urbaine de l’époque, marquée par la montée du Front national, la mort de Malik Oussekine et les émeutes de Vaulx-en-Velin. Crédités au générique, Kool Shen, JoeyStarr et Dee Nasty, ont eu un droit de regard sur les 6 épisodes de cette minisérie au budget conséquent (12 millions d’euros), écrite de main de maître par Katell Quillévéré (« Réparer les vivants »), Hélier Cisterne (« Le Bureau des légendes »), Vincent Poymiro et David Elkaïm (« En thérapie »), et couronnée par le grand prix du jury au festival Séries Mania. (Photo Netflix)

Le norvégien Norse Atlantic Airways arrive sur Paris-New York

Son arrivée rend nerveux bien des acteurs de l’aérien, mais lui a l’air plutôt détendu. Sans doute le soleil de Floride qui, en ce mois de décembre, réussit au Norvégien : Bjorn Tore Larsen est venu inaugurer la toute nouvelle liaison Fort Lauderdale-Berlin lancée par sa compagnie, Norse Atlantic Airways. C’est déjà la neuvième ligne transatlantique pour la compagnie, qui a fait son premier vol (Oslo-New York) en juin dernier. Elle vient d’annoncer un Paris-New York, qui fera ses débuts le 26 mars 2023. 

Modestie

Le CEO et fondateur de Norse Atlantic se garde pourtant de jouer les hommes pressés. « Nous voulons grandir de manière limitée, en restant très focus, et en faisant seulement une chose : le transport long courrier low-cost. Notre plan n’est pas de conquérir le monde ! » Le réalisme de l’entrepreneur expérimenté (il est le fondateur et propriétaire d’un des plus gros armateurs maritimes norvégiens) sans doute… mais aussi une manière de tenter de se défaire d’une ombre un peu encombrante, celle de Norwegian. Pour avoir voulu grossir trop vite, la compagnie norvégienne a dû cesser ses vols transatlantiques en 2020.

Si Norse Atlantic Airways n’a aucun lien organique avec Norwegian, les deux compagnies partagent plus qu’une nationalité commune. La flotte des Norse est composée de 15 Boeing 787 Dreamliners qui portaient auparavant les couleurs de Norwegian. C’est d’ailleurs ce qui a décidé Bjorn Tore Larsen à se lancer : « avec la pandémie et la crise de l’aérien, il y avait l’opportunité d’une vie pour prendre des appareils à très bon marché ». Au pire de la crise, alors que quelque cinquante compagnies aériennes disparaissaient pour toujours, l’armateur a construit une flotte de 15 appareils, avant même d’avoir ouvert une seule ligne, ou même acquis l’autorisation de le faire.

S’il a fait sa fortune dans le transport maritime, Bjorn Tore Larsen n’est pas tout à fait un nouveau venu dans l’aérien. Passionné d’avions et pilote privé, il possède depuis dix ans une société qui fournit des équipages aux compagnies aériennes (notamment Norwegian). Et il a une conviction : il y a une place dans le monde pour les compagnies « low cost » long courrier, malgré les échecs à répétition de la plupart de ceux qui s’y sont essayés. « Nous limitons les coûts en ayant des avions très économes, tous du même type, et maximisons en nous concentrant sur des lignes où la demande « point à point » est suffisamment forte », résume-t-il pour décrire son modèle, qui est aussi celui appliqué notamment par la petite compagnie française French Bee, une des rares du secteur à être rentable. 

Premier vol le 26 mars 2023

Les choses sont allées très vite. En juin dernier ouvrait la première liaison Oslo-New York, puis rapidement d’autres vols transatlantiques depuis Berlin et Londres (Gatwick). Le 26 mars, ce sera donc le tour de Paris, avec un vol quotidien entre Charles-de-Gaulle et JFK à New York, départ à 7:45pm et arrivée à 10pm/22h – en direction de la France, départ de JFK à 12:30am/minuit 30) et arrivée CDG à 2:05pm/14h05. « C’était indispensable pour nous, explique le CEO. Nous avons de gros avions qu’il faut remplir : la ligne Paris-New York est parmi les plus fréquentées ». Mais c’est aussi une des plus concurrentielles : « le risque de sur-capacité existe bien-sûr, je n’ai aucune illusion sur le fait que cela va être difficile, mais la concurrence est saine aussi et la demande existe. Les gens n’ont jamais eu autant envie de voyager que maintenant ! »