Ils font partie de la nouvelle génération de producteurs de musique électro française. Crystallmess, de son vrai nom Christelle Oyiri, qui entend casser les codes à travers ses sonorités, et le DJ nantais Simo Cell ambianceront le Miami Beach Bandshell le samedi 19 novembre à partir de 5pm. Ces deux artistes français sont à l’affiche de ReShape, une soirée musicale gratuite organisée sous les palmiers floridiens par l’agence artistique The Rhythm Foundation en partenariat avec la Villa Albertine et le consulat général d’Allemagne à Miami.
Aux côtés de ces étoiles montantes, d’autres DJs joueront des platines jusqu’à tard dans la nuit. Vous aurez l’occasion de danser sur les rythmes des artistes allemands Anna Schimkat et Lorenz Lindner, aka Molto, mais aussi ceux de producteurs locaux comme Charlie Soul Clap et Richie Hell qui enflamment régulièrement les dancefloors de la région.
Grâce à la générosité de donateurs anonymes, le premier San Francisco Free Museum Weekend se déroulera les samedi 3 et dimanche 4 décembre prochain. 21 musées situés dans la ville seront gratuits, des plus connus aux lieux culturels habituellement fréquentés par les initiés, que le grand public aura donc l’opportunité de découvrir.
Lancée par le Asian Art Museum, le De Young, la Legion of Honor et le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA), cette initiative a pour but, dans un contexte économique et politique de post-pandémie assez tendu, d’offrir aux San Franciscains un accès facilité à l’art, sans que le prix d’un billet y soit un frein. En effet, il faut habituellement compter entre 15 et 38 dollars par personne pour accéder aux collections permanentes de ces musées, et 15 à 35 dollars supplémentaires pour les expositions temporaires.
Pour chaque musée, il faut réserver ses places à l’avance sur le site du San Francisco Free Museum Weekend. Les billets sont déjà disponibles pour la plupart des musées et donnent accès à tous les musées gratuits le même jour, à l’exception de l’Academy of Sciences, du Walt Disney Museum pour lesquels il faudra réserver des billets directement sur leurs sites à partir du lundi 14 novembre.
Parmi ces 21 musées, les incontournables, si vous ne les avez jamais visités, sont :
California Academy of Sciences: un planétarium, un aquarium et une serre tropicale réunis sous le même toit, sans oublier Claude, l’alligator albinos, les raies géantes et la colonie de penguins africains. 55 Music Concourse Dr, San Francisco, CA 94118. Site.
De Young Museum: situé juste en face de l’Academy of Sciences, le De Young Museum possède une large collection d’art américain du 17e au 21e siècle, des oeuvres d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique latine, ainsi que des textiles. Le musée accueille en ce moment une exposition pharaonique consacrée à Ramsès II (coût en sus). 50 Hagiwara Tea Garden Dr, San Francisco, CA 94118. Site.
GLBT Historical Society Museum: le premier musée dédié à l’histoire de la communauté LGBTQ+ aux Etats-Unis. La collection permanente rassemble de nombreux objets et témoignages d’une époque pas si lointaine, quand l’homosexualité était perçue comme un vice. L’activisme de cette communauté, ainsi que l’exubérance des années 1970 y sont bien décrits. 4127 18th Street. Site
Legion of Honor : cousin du De Young, ce musée complète la collection de l’autre avec ses antiquités et ses oeuvres européennes. Dommage de rater de peu la superbe exposition Guo Pei, qui se termine le 27 novembre. 100 34th Ave, San Francisco, CA 94121. Site.
The Walt Disney Family Museum : un musée passionnant qui retrace l’histoire de Walt Disney, des déconvenues qu’il a dû parfois essuyées avant de connaître la réussite. En ce moment, une exposition retrace la création du Livre de la Jungle (1967). 104 Montgomery Street in the Presidio, San Francisco, CA 94129. Site.
Asian Art Museum : ce musée, dont la collection comprend plus de 18000 oeuvres, est organisé en galeries consacrées à l’Asie du Sud, l’Iran, l’Asie centrale, l’Asie du sud est, l’Himalaya, la chine, la Corée et le Japon. 200 Larkin St, San Francisco, CA 94102. Site.
Jewish Contemporary Museum : l’architecture résolument moderne de ce bâtiment abrite des expositions temporaires de grande qualité, qui mettent en valeur l’histoire de la communauté juive, de Levi’s à Kubrick. 736 Mission St, San Francisco, CA 94103. Site.
Exploratorium : un espace interactif, qui mêle expériences et expositions. On peut toucher, sentir, regarder, et découvrir de nombreux concepts scientifiques a travers des jeux et expériences simples. Pier 15 Embarcadero at, Green St, San Francisco, CA 94111. Site.
San Francisco Museum of Modern Art : un des plus grands musées d’art moderne des Etats-Unis, avec ses 43 000 mètres carrés, dont 13 500 mètres carrés de galeries. En tout, ce sont plus de 33 000 oeuvres qui se répartissent sur sept étages et terrasses. Superbe expo Diego Rivera à voir en ce moment. 151 3rd St, San Francisco. Site.
De nombreux autres musées sont à découvrir pendant ce week-end gratuit. Ils sont souvent spécialisés, parfois sur des sujets surprenants…
American Bookinders Museum : un musée consacrée aux outils et à l’histoire de la reliure de livres…355 Clementina Street, San Francisco, CA 94103. Site.
Cartoon Art Museum : situé dans Fisherman’s Wharf, ce musée s’intéresse à la bande dessinée et au dessin en général. 781 Beach St, San Francisco, CA 94109. Site.
Institute of Contemporary Art SF : les férus d’art contemporain se précipiteront dans ce nouvel espace, ouvert dans le Dogpatch depuis début octobre 2022.1225 4th Street #403, San Francisco, CA 94158. Site.
Letterform Archive : un nouveau musée dédié à l’art graphique, les polices d’écriture et l’imprimerie. 325 3rd St Floor 4R, San Francisco, CA 94107. Site
McEvoy Foundation for the Arts : cette fondation privée met en avant des oeuvres autour de différents thèmes, comme la couleur ou la lumière. 1150 25th Street, Building B, San Francisco, CA 94107. Site.
Minnesota Street Project : les anciens entrepôts du Dogpatch sont devenus des galeries d’art où photos, peintures et objets divers offrent une nouvelle fenêtre sur l’art contemporain. 1275 Minnesota St, San Francisco. Site.
Museum of Craft and Design : ce musée propose des expositions temporaires qui laissent carte blanche aux artistes pour exprimer leur créativité et proposer une nouvelle vision du monde est des objets aux visiteurs. 2569 3rd St, San Francisco, CA 94107. Site
SF Camerawork : cette galerie accueille des expositions de photographies dans Fort Mason. 2 Marina Blvd Building A, San Francisco, CA 94123. Site.
Truhlsen-Marmor Museum of the Eye : le seul musée au monde a être consacré aux yeux et à la vue. 645 Beach Street, San Francisco, CA 94109 Site.
Children’s Creativity Museum : un musée interactif où les enfants peuvent laisser libre cours à leur imagination et leur créativité. Un joli caroussel complète la visite. 221 Fourth St. San Francisco, CA 94103. Site.
Museum of the African Diaspora : ce musée offre une voix aux différentes cultures noires, en se plongeant dans l’histoire de la diaspora africaine. 685 Mission Street (at Third) San Francisco, CA 94105. Site.
Yerba Buena Center for the Arts : Expos et rencontres animent cet espace consacré à la réflexion sur l’art. 701 Mission Street, San Francisco, CA 94103. Site.
Le cabinet d’ostéopathie Nourish Ostéo, installé à Albany – à l’Est de la Baie de San Francisco – depuis 2019 s’agrandit. Un second cabinet accueille maintenant les patients du côté d’Oakland. Et pour les francophones de la région, c’est un évènement. Car trouver des ostéopathes reconnus n’est pas une mince affaire de ce côté-ci de l’Atlantique (lire : Pourquoi est-ce difficile de trouver un ostéopathe aux États-Unis ? )
« L’ostéopathie est une pratique manuelle qui permet de diagnostiquer et soigner les patients dans leur globalité, c’est beaucoup moins répandu aux États-Unis qu’en France. On a d’ailleurs souvent des cas en dernier recours » explique Maïlys Nasrallah, la Française de l’équipe, aux côtés d’une Canadienne (Alyssa Gowan) et d’une Australienne, la fondatrice du cabinet, Kylie Walsh.
Si les américains se tournent davantage vers les chiropracteurs ou les kinésithérapeutes, Kylie Walsh a su combler le vide sur le front de l’ostéopathie en offrant « une approche holistique traditionnelle ». Et de détailler : « on écoute le corps dans son ensemble car tout est relié. On manipule par exemple un pied pour soulager une douleur au pelvis, le système digestif pour des problèmes de dos ou le cou pour des maux de hanche. On s’assure aussi que les fluides circulent bien dans le corps afin que les tissus soient en bonne santé. »
Leurs stratégies visent ainsi à soulager les dysfonctionnements physiques grâce à une thérapie manuelle et fonctionnelle prenant en considération à la fois les connexions corporelles, l’historique médical et psychologique de chaque patient. « Le corps garde en mémoire tous les traumatismes traversés, donc on part d’un bilan complet. On utilise ensuite des techniques qui apportent le repos dont le corps a besoin pour guérir » précise la fondatrice.
Éducation et bouche-à-oreille
Parmi les techniques de base utilisées, pas de craquements, mais des étirements musculaires, de la thérapie crânio-sacrée, des massages et autres mobilisations douces afin de libérer les tensions, créer de l’espace, travailler les alignements, etc.« Les familles au complet peuvent donc trouver des réponses à leurs besoins. Des petits bobos, aux difficultés de sommeil en passant par différentes souffrances » assure Maïlys Nasrallah, diplômée en France après cinq années d’études.
Aujourd’hui, Nourish Ostéo accueille de nombreux patients non-américains, mais la fondatrice espère populariser la pratique aux États-Unis : « L’ostéopathie est née aux US, mais la formation s’est transformée et aujourd’hui, seulement 1% des médecins se spécialisent. Il y a encore un gros travail d’éducation à réaliser.» Et sa collaboratrice française d’insister sur le fait que les praticiennes prennent toujours le temps d’expliquer ce qu’elles font et comment cela fonctionne. « Les patients constatent assez vite les résultats et le bouche-à-oreille ramène de nouveaux patients » raconte Maïlys Nasrallah. C’est comme ça qu’un deuxième cabinet a vu le jour et qu’il fera peut-être d’autres petits !
Une semaine après avoir closé la vente de sa société Simplifield à l’américain Field Agent, son cofondateur et CEO Benjamin Zenou est sur le pont. Il a annulé sa semaine de vacances, trop de choses à faire. L’occasion pour French Morning de lui parler de son vécu d’entrepreneur français aux États-Unis, et l’histoire de la cession de son entreprise à un groupe américain.
Débuts américains avec le programme Impact
L’aventure commence en 2013 lorsque Benjamin Zenou et Jonathan Attal lancent Simplifield, une application pour permettre aux marques de piloter leurs opérations dans leur réseau de distribution, que ce soit en magasin, travel retail etc. Rapidement, la jeune pousse signe avec de gros clients comme LVMH et L’Oréal et, après un tour d’amorçage de 4 millions d’euros en France en 2017, les deux entrepreneurs réalisent qu’il leur faut accompagner ces grands groupes de façon globale.
En 2018, la start-up fait un test aux États-Unis avec le programme Impact de 10 semaines de Business France. « J’ai rencontré la première génération d’entrepreneurs – les Français qui ont réussi aux États-Unis – : Ilan Abehassera, Jonathan Cherki, Jonathan Benhamou, qui m’ont expliqué les coûts et le go-to market. À notre surprise, le produit a reçu beaucoup de traction, ça nous a motivés à venir nous lancer sur le marché américain », raconte Benjamin Zenou. En l’espace de quelques mois, il vend son appartement à Levallois-Perret, finalise son visa et vient s’installer avec sa femme et ses enfants à New York à la rentrée 2018.
Le challenge Covid, transformé en opportunité
Rapidement, Simplifield recrute une dizaine de personnes dans ses bureaux à Soho et boucle un tour de table de série A de 11 millions de dollars en janvier 2020. C’est à ce moment qu’éclate la pandémie. « Notre application est utilisée uniquement avec les magasins physiques donc cela a été très difficile au début », explique le CEO. Il parvient à garder le même nombre de clients en 2020, mais l’usage de l’application tombe en flèche. Pourtant, le challenge Covid crée des opportunités, puisque Simplifield se positionne comme un outil précieux pour les entreprises : il permet aux dirigeants d’avoir des informations opérationnelles sans se déplacer sur les réseaux de distribution. « En 2021, nous avons connu une belle reprise, et enregistré 40 % de croissance ».
Une relocalisation à Miami
Au plan personnel, Benjamin Zenou décide de quitter l’Upper West Side, car l’école ne reprend pas en présentiel et le quartier, où de nombreux hôtels sont réquisitionnés pour loger des sans-abris, devient moins sûr. Il décide de poser ses valises avec sa famille à Miami. « Huit de mes dix employés avaient quitté New York. Quand j’ai voulu rouvrir les bureaux, le retour était négatif donc nous sommes passés à 100 % en remote ». La startup a révisé les contrats en fonction des différents États où sont basés ses employés. De son côté, Benjamin Zenou apprécie la nouvelle scène tech arrivée en Floride pendant la pandémie, la fiscalité et, bien sûr, la météo.
Vente à Field Agent, «une évidence»
Le sujet de la vente de Simplifield s’est ouvert lorsque quatre de ses concurrents directs se sont adossés à de gros groupes de logiciels et de CRM en l’espace de 12 mois. « Nous avons réalisé qu’en stand-alone, nous n’aurions bientôt plus la taille critique pour répondre à de gros projets et être performants et compétitifs. Nous connaissions Field Agent car nous sommes dans le même univers, mais ils sont plus à destination de la grande distribution ».
Simplifield a choisi un process en direct et après avoir reçu plusieurs marques d’intérêt, la vente à Field Agent est rapidement devenue une évidence. « Nous sommes très complémentaires : ils sont surtout présents sur le continent américain alors que 75 % de nos revenus sont en Europe, leurs clients sont dans la distribution et nous sommes très présents dans le luxe et les cosmétiques. Enfin, ils ont une offre de services d’automatisation et nous sommes un software ».
Passer outre la mauvaise réputation du marché français
La taille de l’acquéreur a aussi compté : 150 personnes contre une cinquantaine pour Simplifield. « Nous n’avions pas envie d’intégrer un mastodonte. Les deux parties étaient excitées de faire cette opération, les dirigeants de Field Agent sont venus une semaine en France pour rencontrer les équipes ». Au plan managérial, Benjain Zenou a choisi la transparence, et très tôt parlé d’une nouvelle opération de financement. « Je suis très opérationnel, mes équipes ont tout de suite vu que j’étais pris par autre chose ».
Une fois reçu la lettre d’intention, il a informé son comité exécutif pour aider dans la due diligence. Et le choc culturel ? Une crainte des deux côtés reconnaît le CEO. « La France a mauvaise réputation au plan du marché du travail pour de mauvaises raisons, on a beaucoup expliqué ». Des différences d’habitudes aussi : Simplifield a pris le temps d’aller voir tous ses clients pour expliquer l’opération, tandis que Field Agent les a informés par mail. « Les Américains sont plus directs, on apprend plein de choses les uns des autres, c’est ce qui rend ce genre d’opération intéressante ». La seule chose qui n’aura pas convaincu les Américains : le tartare de bœuf parisien.
Ambiance jazz pour la bonne cause vendredi 18 novembre au consulat. Pour son gala annuel, l’Entraide française a invité le jeune pianiste Noé Huchard – Young Pianiste Award 2019 – à accompagner la soirée.L’association new-yorkaise et ses bénévoles aident chaque année une centaine de Franco-Américains du tri-state (New York, New Jersey and Connecticut) plongés dans les difficultés financières et/ou personnelles à sortir la tête de l’eau. Et en ce moment, entre loyers hors de prix et inflation, les besoins sont importants.
Assister au gala (600$ le couvert, 1000$ par couple) permet à l’association de poursuivre sa mission et à aider des personnes démunies à s’en sortir. Les dons et le gala constituent la seule source de revenus de l’Entraide Française.
Lors de cette soirée de charité, un.e bénévole de l’association sera distingué.e pour son travail et une vente aux enchères sera organisée. S’inscrire au gala en écrivant à :[email protected].
Longtemps victime de sa réputation de quartier dangereux, le Bronx est trop souvent ignoré par les touristes, et même par les New-Yorkais qui habitent les autres boroughs de la ville. Pourtant, le quartier est en plein essor et gentrification, et bénéficie d’une scène artistique particulièrement vibrante et dynamique. French Morning a fait le tour des musées et espaces culturels incontournables, qui valent le coup de pousser un peu plus au nord de Manhattan.
The Bronx Museum
Le musée d’art moderne du Bronx est une première étape indispensable. Déjà parce qu’il s’agit du seul musée d’art moderne gratuit de la ville. L’institution se spécialise dans l’art contemporain d’artistes issus de la diversité, et expose des artistes issus du Bronx. Elle fournit aussi des studios gratuits aux locaux et des espaces d’exposition pour célébrer ce qui rend le Bronx unique. Le musée a récemment annoncé sa première grande rénovation depuis sa création il y a 40 ans, et les premiers plans dévoilés fin octobre par l’agence Marvel montrent l’ambition « d’amener la rue dans la galerie et la galerie dans la rue ». 1040 Grand Concourse – Ouvert du mercredi au dimanche de 1 à 6pm.
Andrew Freedman Home
Andrew Freedman Home dans le Bronx @nyslandmark
Ce manoir historique a été construit pour l’homme d’affaires américain Andrew Freedman, propriétaire de l’équipe de football américain des New York Giants, au début du XXème siècle, et était au départ une maison de retraite pour des personnes qui avaient perdu leur fortune. Il a ensuite été reconverti en centre artistique, qui consiste en une résidence d’artistes, un espace d’incubation, des ateliers professionnels, mais aussi des services communautaires. Outre l’espace d’exposition et les installations à terre, les artistes peuvent utiliser des studios pour travailler et enseigner gratuitement, un centre de médias et arts culturels donne des formations en production de films, vidéos, TV, animation et design graphique. Elle propose aussi des after schools et summer camps aux enfants du quartier. 1125 Grand Concourse – Ouvert du lundi au vendredi de 9am à 7pm et le samedi de 10am à 5.30pm.
BronxArtSpace
Fondée en 2010, cette organisation de quartier est un espace pour expositions d’arts et performances qui a pour but de soutenir les artistes locaux, souvent sous-financés et de promouvoir « les projets qui engagent des problématiques sociales, éducatives et politiques vitales ». Pour l’exposition « Art Action » de The Point qui ouvre le samedi 12 novembre, les artistes en résidence ont mis en avant des stratégies de survie face au changement climatique, via des ateliers de poésie, de portraits ou de préparation à une urgence, par exemple le wifi communautaire ou des stations d’eau pour les vagues de chaleur. BAS s’assure que les artistes du Bronx représentent au moins 45% des artistes exposés et que les femmes et personnes de couleur sont majoritaires. 700 Manida St. – Ouvert le jeudi et vendredi de 12 à 6pm et le samedi de 12pm à 5pm.
En Foco
Cette galerie photo associative du Bronx soutient en particulier les photographes issus de la diversité. À la collection permanente viennent s’ajouter des expositions temporaires destinées à créer des programmes en particulier pour les communautés défavorisées. En Foco a aussi un prix annuel pour soutenir les photographes de couleur sur des sujets comme la sexualité, les relations, la race et l’immigration. 15 Canal Pl – Ouvert du mardi au vendredi de 10am à 5pm.
Bronx Academy of Arts and Dance (BAAD)
BlakTinx Festival au BAAD @BAAD
Cette salle de spectacle de 70 places a été cofondée par le chorégraphe américain d’origine portoricaine Arthur Aviles et accueille sa célèbre compagnie de danse contemporaine, Arthur Aviles Typical Theatre, mais aussi la Bronx Dance Coalition qui soutient les danseurs locaux. Elle a pour but d’explorer la culture Latinx et queer considérée comme marginale et d’amener leurs œuvres dans les grandes villes et à des audiences larges et internationales. Elle produit cinq festivals par an : en ce moment, le BlackTinx Performance Series célèbre la convergence du travail des artistes Afro-américains et latinos. 2474 Westchester Ave.
Cette semaine, nous avons procédé au tirage au sort parmi les participants : deux personnes ont ainsi été désignées.
Ce sont donc Daphné, basée à Miami, et Benjamin, basé à San Francisco, qui recevront leurs billets aller-retour pour rentrer en France cet hiver et profiter des fêtes de fin d’année en famille !
Les gagnants ont été contactés par notre équipe et sont actuellement en train de préparer leur voyage. Bravo à eux, et merci French bee ?
À bientôt pour la suite de leurs aventures, en vidéo.
La protection de l’environnement, c’est une affaire de gouvernements et de grandes entreprises, mais aussi de citoyens ordinaires qui veulent faire une différence. François Servranckx l’a compris.
Le Français a lancé Green Gooding, une entreprise de location d’appareils électro-ménagers d’occasion qu’il opère depuis les locaux de Maison Jar (566 Leonard St), un magasin en vrac dans son quartier de Greenpoint. Le principe : il rachète ou récupère des accessoires pour les louer à petits prix aux particuliers qui en ont besoin. Il cible notamment les équipements qui ont une utilité ponctuelle ou saisonnière : friteuses à air, machines à glace et, oui, des appareils à raclette notamment…
Louer pas cher des appareils d’occasion
« Comme beaucoup de gens de ma génération, je suis très sensible aux questions environnementales. Je suis plutôt un optimiste. Je pense qu’il y a plein de solutions qui vont dans le bon sens », raconte François Servranckx, assis à côté des étagères truffées d’équipements à louer dans l’entrée de Maison Jar. « Toutefois, en matière de consommation, nous vivons dans un paradoxe : on est sensibilisé à l’impact de nos actions sur l’environnement, mais, en parallèle, on continue à nous bombarder de demandes et de publicités pour acheter toujours plus. Au bout d’un moment, on accumule plein de produits qui ne tiennent pas longtemps, qui cassent, qu’on ne peut pas faire réparer. La réalité, c’est que tout ça finit dans les décharges car le recyclage n’est pas complètement au point. »
Cela fait « plusieurs années » que cet ancien de Médecins sans frontières, qui travaille dans le domaine des investissements responsables (ESG), s’intéresse à l’économie circulaire et à la possibilité de ré-utiliser ou d’allonger la durée de vie d’objets usagés. Il a d’abord envisagé de lancer un « Repair Café », site où chacun peut apporter un appareil à retaper, dans le domaine électronique, mais l’initiative est tombée à l’eau.
Un modèle économique qui marche
Inspiré par Kazoo, une entreprise en France, il décide de se rabattre sur la location d’accessoires électro-ménagers. « L’idée est très pertinente dans une ville comme New York parce qu’on n’a pas beaucoup de place. On a tous des cuisines très petites ! Cela permet également de ne pas avoir à acheter des équipements et de les stocker », reprend-t-il. En juillet, il démarre son opération avec du matériel du cuisine, mais s’aperçoit que des objets de nettoyage peuvent aussi intéresser la clientèle de Greenpoint.
Comment ça marche ? Il faut se rendre sur le site internet de Green Gooding (ou en personne à Maison Jar) pour sélectionner l’appareil voulu et la durée de la location. Coût minimum : dix dollars. Il faudra ensuite passer le chercher à Maison Jar. La sélection actuelle comprend une machine à gaufres, un nettoyeur de tapis, un presse-agrumes, des appareils à raclettes… Tout a été acheté par François Servranckx en ligne ou auprès de particuliers qui l’ont approché. « On cherche des objets qui peuvent marcher en location, dit-il. En terme de logistique, il faut qu’ils soient assez costauds, mais pas trop lourds et encombrants. Sinon, cela sera trop dur à transporter ».
La petite affaire compte une centaine de clients. François Servranckx sent que le concept a du potentiel. Son système de location pourrait être étendu aux produits pour enfants (jouets, poussettes…) et aux outils, par exemple. En créant Green Gooding comme une entreprise et non une association à but non lucratif, il veut d’ailleurs démontrer qu’ « il y a un modèle économique » derrière l’initiative. « Je veux prouver que des gens comme moi peuvent lancer ce type de projets, où qu’ils soient, et gagner leur vie ». Tant qu’ils proposent des machines à raclette, ils peuvent compter sur le soutien des Français !
Se rappelant à l’âge d’or des clubs privés des années 20, ainsi du Los Angeles Athletic Club où Charlie Chaplin, John Wayne, Mary Pickford et Clark Gable se retrouvaient, une nouvelle génération de social clubs ciblant une population d’actifs, créatifs (et aux revenus confortables), connaît aujourd’hui un développement inédit à Los Angeles. Des San Vincente Bungalows, territoire des stars en lunettes noires, aux pionniers et prolifiques Soho House, en passant par Aster, Heimat, Spring Place, The Britely ou Neuehouse, plus d’une dizaine de social clubs se partagent aujourd’hui un marché en pleine expansion depuis la fin de la pandémie de Covid-19.
Des concepts « créateurs de sociabilités », revendiquent les établissements, mélangeant espaces de travail, hôtels, et programmes de divertissements, qui imposent une inscription en ligne et le respect de règlements intérieurs stricts (pas de photo, un dress-code spécifique, l’usage du laptop dans certaines zones seulement…), un budget conséquent, compris en général entre 2500 et 4500$ à l’année. French Morning présente les derniers établissements qui font parler .
Le Soho House, le pionnier des social clubs de LA.
Pionnier dans l’émergence des social-clubs dans le monde, le Soho House compte désormais à Los Angeles 4 adresses pensées pour accueillir ses creative thinkers. Après Soho Warehouse à Downtown, West Hollywood et Malibu (une dernière adresse réservée aux résidents de Malibu, voisine du Nobu et posée face à la plage), le groupe fondé par le britannique Nick Jones vient d’inaugurer une quatrième entité, et deuxième du genre à West Hollywood. La Holloway House, un bâtiment blanc aux intérieurs inspirés par la Californie des années 60, compte 34 chambres, un rooftop avec transats à la balinaise, un restaurant grec avec vue sur les collines d’Hollywood, une bibliothèque de co-working, deux bars… Soit l’endroit parfait pour sociabiliser entre gens de la tech, de l’art ou du cinéma, idéal pour voir et être vu, et pour dépenser. Adhésion annuelle : 2535$. Holloway House, 8465 Holloway Drive, West Hollywood.
À Hollywood, The Aster est le dernier-né des « social-club » à Los Angeles. Un concept hybride hôtel et member’s club imaginé par le groupe hôtelier Salt Hotels (aussi présent à New York, Miami, Provincetown) né dans un immeuble de 6 étages entièrement graffé par l’artiste Tristan Eaton et développé autour d’un principe différent du Soho House : l’accessibilité pour tous. Ici pas ou peu de critères pour être membre, pas de règlement intérieur interdisant l’usage du téléphone ou du laptop et un accès à tous les services – soit salle de cinéma, piscine, cabaret room, lounge, salon de coiffure, restaurant (le Lemon Grove), bar… – aux membres comme au public (temporary members) ayant réservé une chambre d’hôtel pour la nuit. « Un esprit bon pour le corps et l’esprit », revendiquent les fondateurs mais qui a un coût : 3600$ à l’année. 1717 Vine St.
Déjà à la tête des clubs John Reed et nouveau propriétaire de l’enseigne star Gold’s Gym, le groupe allemand RGS, dont le propriétaire disparaissait il y a quelques semaines dans un tragique accident d’avion, mixe à la fois social et gym club. Derrière la porte dorée, Heimat ouvre ses salles d’exercices au format de galeries d’art et offre à ses membres un accès direct à son Spa, son grand salon de co-working et bibliothèque et son rooftop au décor méditerranéen avec piscine charmante rappelant l’Italie, point de chute idéal pour travailler sur son laptop et se faire une mine bronzée. Ouvert aux non-membres, le restaurant Mother Tongue a fait appel aux talents du décorateur Martin Brudnizki dont la palette jaune et rose à la mode de Palm Springs créée un décor rétro et extravagant attachant. Adhésion annuelle : 4200$. 960 North La Brea, Hollywood.
Le bar de The Britely, le social-club de West Hollywood
Suivant la tendance du Soho House, The Britely, qui partage son espace avec l’hôtel Pendry West Hollywood sur Sunset boulevard, trouvait un cadre parfait pour proposer son concept de social club flamboyant et festif. Confié au designer Martin Brudnizki, décidément très demandé à Los Angeles, l’endroit tient un sous-sol au décor Années Folles, tout rose, laiton et doré, avec restaurant, bar, piste de bowling et de danse, offrant à ses membres tout ce qu’il faut pour faire la fête. La maison tient aussi sa salle de cinéma, organise des soirées comédie ou des performances artistiques, des ateliers de dessins et de peintures font se rencontrer tous ses membres et son rooftop avec bar permet de faire la causette avec gens de la musique, du cinéma et de la tech. Adhésion annuelle : 2800$. 8430 Sunset boulevard, West Hollywood.
Inauguré à Hollywood en 2016, Neuehouse s’ouvrait dans l’immeuble historique des années 30 de la radio CBS, invitant dans les six étages un concept de bureau idéal pour « entrepreneurs créatifs ». Soit des espaces de travail posés dans décor mid-century de toute beauté, avec murs en béton et canapés cuir façon Mad Men, des salons, une bibliothèque, une salle de ciné et même une salle de concerts et d’événements accueillant spectacles, débats, performances, musique… Neuehouse compte un autre espace de co-working de luxe avec bar dans l’immeuble sacré du Bradbury à Downtown et vient d’annoncer l’ouverture prochaine d’un restaurant et bar à Venice Beach, pendant festif et lifestyle de son offre. Adhésion annuelle : 3200$. 6121 Sunset boulevard, Hollywood.
En mars 2020, le choc de la crise sanitaire à laquelle le monde a du faire face a créé un violent désordre et mis à l’arrêt complet de nombreux pans de l’économie mondiale. Dans le podcast French Expat, on a traité de nombreuses histoires chamboulées par les conséquences souvent difficiles de la pandémie avec par exemple les récits de Marie-Laure bloquée en Chine par la politique « zéro Covid », Pauline coincée en Nouvelle-Zélande malgré l’annonce de la maladie de sa Maman, ou encore avec Charlotte et Jérémy qui s’étaient lancés sur les routes Américaines à la recherche de la ville idéale pour s’installer.
Cette semaine, French Expat reçoit Estelle Tracy, sommelière en chocolat basée dans la région de Philadelphie. Elle était passée au micro du podcast en 2019 alors que son entreprise de dégustation de chocolat était en plein essor, elle nous avait raconté sa reconversion d’ingénieure chimiste au métier food blogueuse. Aujourd’hui, nous revenons avec elle sur l’impact de cette pandémie sur sa vie professionnelle. En mars 2020, la voilà qui doit rembourser tous ses clients, qui doit annuler toutes ses dégustations prévues en personne, et qui se retrouve avec un stock important de chocolat assorti d’un chiffre d’affaire de zéro dollar.
Estelle n’en est pas à sa première réinvention de son métier, aussi c’est exactement ce qu’elle a fait. Après des semaines particulièrement difficiles, une collègue lui demande de la remplacer sur un évènement en ligne pour une entreprise. « Mon monde s’est agrandi. C’est comme si j’avais découvert qu’il y avait 5 pièces que je ne connaissais pas dans ma maison. » Dans ce nouvel épisode, Estelle Tracy revient sur le cadeau très mal emballé que lui a offert la pandémie du Coronavirus.
Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France
Du 14 au 18 novembre, French Morning Media Group organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.
Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, design et arts appliqués ou encore sciences politiques et relations internationales.
[Article partenaire] « Le fait d’avoir le baccalauréat et le US High School diploma est un plus indéniable qui permet d’étudier partout dans le monde ». Nicolas, en Terminale au LFSF, le Lycée Français de San Francisco, garde ses options d’études supérieures ouvertes pour l’an prochain. August, un junior (première) à LFSF High sait, lui, déjà qu’il restera aux États-Unis: « on travaille avec des conseillers d’orientation depuis la fin de la 4ème, et le fait d’avoir le bac est aussi une manière de se distinguer des autres candidats américains ». 60% de ses camarades en Terminale l’an dernier ont également décidé d’aller dans une université ou un college américain. 19% ont choisi d’aller au Canada et 6.5% en France. Tous ont obtenu l’un de leurs trois premiers choix d’études.
Naya, une Lifer (au LFSF depuis la maternelle), à sa cérémonie de remise de diplôme du baccalauréat en juin 2022
Et pour cause, les résultats au baccalauréat sont excellents. Ceux de la promotion 2022 en témoignent. 100% de réussite et près de 80% de mentions bien, très bien, ou avec félicitations du jury. Les (anciens) élèves restent ainsi très attachés à leur école. Lucas et Emma, en première année respectivement à Yale et à UC Berkeley, ont fait part de leur récente expérience aux collégiens et lycéens du LFSF. Et n’hésitent pas à se dire « reconnaissants » de l’accompagnement et du soutien dont ils ont bénéficié pendant leur scolarité. Les élèves travaillent dur, s’entraident beaucoup et leurs efforts sont récompensés.
Les élèves du LFSF commencent leur apprentissage bilingue dès l’âge de deux ans.
Le bilinguisme et le biculturalisme comme facteurs de réussite
L’une des raisons de leur réussite ? Le bilinguisme, qui leur permet de se différencier mais aussi d’avoir des facilités à apprendre et intégrer des concepts complexes. « Je parle généralement anglais avec mes amis mais après on s’adapte. Il y a quelques années, il y avait une nouvelle dans ma classe qui venait de France alors on s’est mis à parler français jusqu’à ce que son niveau d’anglais soit suffisamment bon… c’est arrivé très vite. » Séo, élève de 3ème au Lycée Français de San Francisco est aussi à l’aise dans les deux langues. Il en parle même une troisième, le coréen. Ce multilinguisme est presque la norme au LFSF, où cette année, près de 900 élèves d’au moins 48 nationalités parlent 32 langues différentes. Et quand on demande à Séraphine et Blanche (en 4ème), ce qui distingue le LFSF d’un autre établissement scolaire, elles répondent « l’ouverture d’esprit » , « il y a des clubs pour tout le monde ».
Car au-delà de la langue, les élèves du LFSF s’imprègnent de plusieurs cultures, à commencer par l’américaine et la française. Ils vendent des croissants et des pains au chocolat pour organiser le Senior Prom, le bal des Terminales. Ils participent à des assemblées d’élèves régulièrement comme dans un collège ou un lycée américain et aux compétitions, projets, événements communs aux autres établissements français (de l’Hexagone ou du réseau AEFE) comme Math en jean, le concours oratoire « Ambassadeurs en herbe », les jeux internationaux de la jeunesse ou les sélections à l’orchestre des lycées français du monde.
Des élèves décorent leurs crânes en sucre pour la fête des morts (Día de Muertos).
Pour Noa, élève de Terminale, « être au LFSF permet de faire l’expérience d’un lycée américain tout en ayant accès au curriculum français ». « En France, on n’avait pas de Spirit Week ou de Pyjama Day. D’ailleurs il y a plus de libertés vestimentaires ici, chacun peut vraiment s’habiller comme il le souhaite pour se sentir bien et ça c’est super », ajoute Lucie, élève de première.
Un enseignement spécifique
Outre l’environnement et la diversité des profils qui les entourent, c’est aussi l’enseignement franco-américain qui permet aux élèves d’absorber la culture. À la fin de leur scolarité, les élèves maîtrisent aussi bien l’histoire des deux pays. « Ça nous permet d’avoir des perspectives différentes d’un même évènement historique. Par exemple, on étudie la révolution française en Histoire-géo, la révolution américaine en US History ainsi que la manière dont la révolution américaine a influencé la révolution française », explique Samantha, en première. « On apprend souvent les deux façons de faire : on sait faire des dissertations à la française et des “essays” à l’américaine et pareil pour les maths », précise-t-elle. Et « souvent on voit le lien entre les deux cours et ça nous aide », remarque Blanche.
Les élèves ont régulièrement l’opportunité d’assister à des pièces de théâtre dans l’enceinte du LFSF
« La culture française se transmet également par tous les livres, les films et les pièces de théâtre auxquels on a accès », note Zara, élève de première et présidente du club de sensibilisation à l’écologie LEAF. « Surtout que les pièces du TLF sont souvent des pièces primées, très vues en France », renchérit sa camarade de classe Rebecca. « Et le fait même d’avoir accès à autant de pièces et à des discussions avec les comédiens, c’est rare dans un lycée », souligne Lucie.
C’est donc forts de ce bilinguisme et de cette biculturalité que les élèves candidatent aux meilleures universités d’Amérique du Nord et d’Europe, avec succès… Et inspirent les générations suivantes.
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