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Protection sociale aux États-Unis : la CFE au service des expatriés français

[Article partenaire] Lors d’une expatriation aux États-Unis, une des grandes questions pour les Français concerne la sécurité sociale et les frais de santé. Plusieurs options sont alors possibles et la Caisse des Français de l’étranger (CFE) propose des offres compétitives et adaptées à l’expatriation d’aujourd’hui.

Créée en 1978, la CFE est une caisse de Sécurité sociale exerçant une mission de service public pour ses 200 000 clients. Soucieuse d’adapter son offre aux nouvelles formes de mobilité, la CFE se transforme, se modernise et propose de nouveaux produits et de nouveaux services adaptés aux besoins de ses clients.

Découvrez les différentes offres proposées par la CFE.

FrancExpat Santé : vivre à l’étranger et se soigner en France

Vous disposez déjà d’une bonne couverture santé aux États-Unis, mais vous souhaitez conserver la possibilité de vous faire soigner en France ? Avec FrancExpat Santé, il est maintenant possible de conserver une couverture des soins pour la France exclusivement. Les Français expatriés peuvent ainsi continuer à se faire soigner en France (maladie – maternité – hospitalisation) lors des séjours temporaires ou pour des opérations programmées car ils restent couverts par la Sécurité sociale française pour tous les soins réalisés sur le territoire français.

JeunExpat Santé : la Sécurité sociale pour les jeunes expatriés de moins de 30 ans

Cette offre de couverture santé complète s’adresse à toutes les personnes âgées de moins de 30 ans, qu’elles soient seules ou en famille, sans condition de ressources et sans questionnaire médical. JeunExpat Santé propose une couverture dans le monde entier : dans les autres pays que le pays de résidence, si l’on voyage, mais aussi lorsque l’on rentre temporairement en France. Elle couvre tous types de dépenses, quelle que soit son origine (maladie, accident, intempérie, attentat…). Les jeunes bénéficiaires sont couverts dès l’adhésion.

À 30 euros par mois, c’est la meilleure offre du marché pour ce niveau de couverture !

MondExpat Santé : la solution d’assurance santé complète pour les expatriés

Cette offre de couverture santé complète s’adresse à toutes les personnes âgées  de  plus de 30 ans, qu’elles soient seules ou en famille, sans condition de ressources et sans questionnaire médical. MondExpat Santé propose une couverture dans le monde entier : dans les autres pays que le pays de résidence, si l’on voyage, mais aussi lorsque l’on rentre temporairement en France. Elle couvre tous types de dépenses, quelle que soit son origine (maladie, accident, intempérie, attentat…). C’est l’offre la plus complète qui vous protège en toutes circonstances.

Un nouveau site internet

Depuis le 8 janvier 2018, la CFE a lancé son nouveau site internet, plus moderne, plus simple : désormais, en quelques clics, vous obtenez une estimation tarifaire.

Dès la page d’accueil, vous pouvez accéder à votre espace personnel pour faciliter vos démarches au quotidien.

La Caisse des Français de l’étranger couvre trois risques : 

? l’assurance santé (maladie – maternité), pour tous
? les risques professionnels (accidents du travail – maladie professionnelle) pour les salariés,
? l’assurance vieillesse (retraite de base) pour les salariés et les personnes chargées de famille (dans le cas de suivi du conjoint par exemple).

S’agissant de ce dernier risque, la CFE est le seul organisme à collecter les cotisations pour le compte de l’Assurance retraite afin d’acquérir des trimestres et ainsi garantir une retraite de base complète.

En savoir plus sur la CFE

La CFE est une caisse de Sécurité sociale volontaire qui assure la continuité avec le régime général de la « sécu » (sécurité sociale) pendant l’expatriation, au retour et pendant les séjours temporaires en France.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de la CFE.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Bernard-Henri Lévy à l’ONU pour présenter son film sur l’Ukraine

Bernard-Henri Lévy s’est rendu cinq fois en Ukraine depuis le début de la guerre, le 24 février dernier, un pays qu’il connaît bien pour y avoir séjourné des années auparavant, lors de l’invasion russe en Crimée. Le philosophe et réalisateur en est revenu avec un film documentaire « Way Ukraine » (« Pourquoi l’Ukraine ») qu’il présentera au siège de l’ONU le jeudi 27 octobre à 6pm.

Le film, pensé comme une « urgence » selon le terme de BHL, a été monté rapidement après la fin du tournage début juin afin de montrer le plus rapidement possible, au plus près des combats, la réalité de la guerre. On y voit les ruines des villes ravagées par les bombardements russes (Irpin, Boutcha, Marioupol…), la mutation de Volodymyr Zelensky en commandant en chef de la résistance ukrainienne et la détermination inébranlable des Ukrainiens, militaires et civils, à défendre leur patrie.

L’écrivain-philosophe est quasiment sur tous les plans, commentateur-témoin des atrocités du conflit, en costume impeccable – par « courtoisie élémentaire vis-à-vis des gens auprès desquels je me rends » avait-il expliqué l’an dernier sur le plateau de « C à vous » sur France 5.

Ce documentaire, co-réalisé avec Marc Roussel, se comprend comme une chronique d’une guerre annoncée – les premières images datent de 2014 lors des manifestations de Maidan – avec un titre en forme de question sans point d’interrogation pour mieux présenter la réalité des faits et aboutir à l’évidence que l’Europe doit agir. Car, pour reprendre les mots de BHL dans son film, « L’Ukraine ne peut pas perdre mais il faut l’aider à gagner ».

Projection le jeudi 27 octobre à 6pm dans la salle du ECOSOC, au siège des Nations unies (entrée visiteurs). Une discussion avec Bernard-Henri Lévy suivra la projection. S’inscrire ici.

Riez en VF avec Paul Taylor, Waly Dia et bien d’autres à New York

Update : les deux séances du jeudi 27 octobre étant déjà sold out, deux dates supplémentaires ont été ajoutées :

  • mercredi 26 octobre à 7:30pm, avec Waly Dia, Alex Vizorek, Laurie Peret, Noom Diawara, Youssoupha Diaby et Certe Mathurin
  • vendredi 28 octobre à 7:00pm, avec Waly Dia, Alex Vizorek, Youssoupha Diaby, Renzel Dashington, Noom Diawara et Nino Arial

De temps en temps, ça fait du bien d’assister à un spectacle de stand up où l’on comprend toutes les blagues. Le French Comedy Club organise une soirée d’humour en VF avec quelques talents de la discipline à l’Iron Bar & Lounge le jeudi 27 octobre (séances à 7:30pm et 9:30pm).

Sept comiques se succéderont sur scène. Leur point commun : ils appartiennent à la nouvelle génération d’humoristes qui est en train de se faire remarquer en France. C’est le cas de Waly Dia. Surnommé le « Bébé Jamel », il a rejoint le Jamel Comedy Club en 2012 et assuré la première partie de plusieurs spectacles de la star du rire.

Vedette britannique installée dans l’Hexagone, Paul Taylor, lui, s’est fait connaître grâce à ses sketches sur la France, notamment « La Bise », qui lui a permis de décrocher sa série sur Canal +.

Enfin, Alex Vizorek, étoile montante belge nominée au Molière de l’humour, est un adepte des ondes et du petit écran tricolore. Les Français peuvent l’entendre sur France Inter et le voir dans Télématin sur France 2. Il a également présenté la cérémonie des Molière.

La liste complète des humoristes

Waly Dia

Paul Taylor

Alex Vizorek

Laurie Peret

Noom Diawara

Nino Arial

Certe Mathurin

La Compagnie Carmina joue Nathalie Sarraute à l’AFSF

Après deux ans d’interruption, la Compagnie Carmina retrouve le chemin des planches. La troupe créée par Pascale Couderc interprétera « Pour un oui ou pour un non », une pièce écrite par Nathalie Sarraute. D’abord pensée comme une pièce radiophonique, elle est mise en scène pour la première fois au théâtre en 1986 par Simone Benmussa avec Samy Frey et Jean-François Balmer dans les rôles principaux.

Pour sa sixième pièce, Nathalie Sarraute explore un rapport au langage qui est un thème récurrent de son œuvre littéraire. Mettant en scène une conversation, les ressorts de « Pour un oui ou pour un non » tournent autour de l’interprétation de trois petits mots qui ponctuent les dialogues : « C’est bien, ça ». Selon l’intention qu’on leur prête, ou le ton avec lequel ils sont prononcés, ils passent très vite de compliment à raillerie.

Après Yasmina Reza en 2019 et Stefan Zweig en 2020, la Compagnie Carmina se lance à nouveau dans une pièce ambitieuse avec cette œuvre de Nathalie Sarraute. Les représentations auront lieu à l’Alliance française de San Francisco, les vendredi 11, samedi 12, vendredi 18, et samedi 19 novembre, ainsi que le vendredi 2 et samedi 3 décembre. La pièce se jouera en français, sans surtitres.

Le consulat de San Francisco déménage

Le casque de chantier et le gilet réfléchissant dans le bureau du Consul général de France Frédéric Jung ne sont pas là pour décorer. Depuis plusieurs semaines, le consulat de San Francisco se prépare à quitter ses bureaux du 88 Kearny street pour s’installer au 44 Montgomery street, à peine un bloc plus loin.

« Nous accueillerons nos concitoyens à partir du mercredi 26 octobre dans ces nouveaux locaux, annonce Frédéric Jung. À partir du jeudi 21 octobre au soir, les services aux usagers s’interrompront temporairement, pour nous permettre de déménager notre matériel et notre mobilier. Nos serveurs seront coupés, et par conséquent, nous ne serons pas joignables pour les activités routinières. En revanche, la ligne d’urgence du consulat reste disponible. »

Rester dans le quartier français

Après dix ans passés sur Kearny street, l’expiration du bail semblait le moment opportun pour changer de locaux. Un choix motivé par plusieurs facteurs, à commencer par un souci d’accueillir aux mieux les usagers : « La disposition de nos bureaux était loin d’être idéale. Avec ce déménagement, nous souhaitons que l’accueil des Français soit beaucoup plus agréable, avec une circulation aisée entre les services. Rester sur Kearny street était une possibilité, mais aurait requis des travaux pour améliorer les lieux à la fois pour nos concitoyens mais également pour les agents qui y travaillent. »

Le contexte immobilier actuel a également amené le consulat à optimiser ses dépenses locatives, tout en restant dans l’hyper-centre de San Francisco : « Il était important pour nous de trouver de nouveaux locaux dans ce quartier français de San Francisco, où sont établis des restaurants, bars et autres commerces bien connus de notre communauté. Par ailleurs, la facilité d’accès est primordiale, que ce soit en voiture ou en transports en commun. » La vue panoramique sur San Francisco et la baie achèvera sans doute de séduire les futurs visiteurs. Frédéric Jung prévoit d’organiser une journée d’accueil pour faire découvrir le nouveau consulat et les métiers qui s’y exercent.

Accès au consulat simplifié

Côté services, on notera une plus grande facilité d’accès au consulat dans les nouveaux locaux. En effet, il ne sera désormais plus nécessaire d’avoir rendez-vous pour entrer dans le bâtiment, y compris pour venir retirer un passeport. En revanche, les rendez-vous restent obligatoires pour faire une nouvelle demande ou un renouvellement de passeport ou de carte d’identité. « Il est toutefois beaucoup plus facile de prendre rendez-vous, grâce à l’application en ligne qui propose tous les jours à 6pm des nouveaux créneaux horaires, et qui permet de s’inscrire sur liste d’attente pour un jour particulier si celui-ci n’est pas disponible. »

Face à une demande de passeports et de cartes d’identité qui reste forte dans la circonscription de San Francisco, le consulat a déjà prévu plusieurs tournées consulaires dans les semaines à venir, comme à Salt Lake City du 31 octobre au 4 novembre, et à Portland du 28 novembre au 2 décembre. En 2023, trois tournées consulaires seront organisées à Seattle, et d’autres sont prévues dans des zones plus reculées comme l’Alaska. « Permettre aux Français d’obtenir leur titre de voyage ou d’identité est une priorité de l’après-Covid. Nous revenons d’une tournée à Seattle pendant laquelle 160 demandes des titres ont été traitées. »

La littérature francophone en fête à New York

Une vague littéraire va déferler sur la Grosse Pomme. Après la réussite de la première édition du Festival des Auteurs Francophones en Amérique, les bibliophiles ont rendez-vous le jeudi 22 novembre au National Arts Club à New York pour le millésime 2022 de ce rendez-vous destiné à mettre en avant la littérature de langue française et celles et ceux qui la portent.

Une trentaine de plumes francophones feront le déplacement pour cet événement littéraire organisé par Sandrine Mehrez Kukurudz, qui est à l’origine de Rencontre des Auteurs Francophones, un réseau comptant aujourd’hui plus de 300 auteurs répartis sur une quarantaine de pays, qui vise à faciliter l’accès aux ouvrages de langue française pour les milliers de lecteurs francophones et francophiles installés aux États-Unis.

Parrainée par le romancier Marc Levy, cette seconde édition du Festival des Auteurs Francophones en Amérique rendra par ailleurs hommage au chef d’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince. Un recueil d’une soixantaine de poèmes, nouvelles, et autres récits rédigés par des auteurs de ce réseau littéraire francophone sera présenté ce jour-là.

La liste complète des auteurs présents au festival :

François Aru – France

Didier Jean François Audebert – France

Mona Azzam – France

Chantal Cadoret – France

Nour Cadour – France

Agnès Castera – Miami

Tangi Colombel – Palm Beach

Luxy Dark – France

Gérard Djade – New York

Peggy Ebring – Martinique

Laure Enza – France

Evelyne Fallows – New York

Gilles Gaillard – Floride

Didier Kimmel – France

Amira Bentbeka – France

Gérard Lafargue – France

Tricia Lauzon – Québec

Celhia de Lavarène – New York

Fanta Marena – France

Valy Marval – France

Anna Alexis Michel – Miami

Lydia Mirdjanian – France

Patrice de Moncan – New York

Caroline Pavesi – New York

Françoise Peeters – New York

Isaline Remy – France

Nathalie Sennegon-Nataf – Miami

Éric Thériault – Québec

Sophie Turco – France

8 sorties à faire absolument à New York cet automne

Votre famille ou vos amis de France vous rendent visite cet automne, avides de choses à faire et à voir ? Pas de problème, French Morning vous a préparé une liste de bons plans pour les occuper.

Le New York d’Edward Hopper

Edward Hopper, Manhattan Bridge Loop, Edward Hopper, 1928. © Courtesy Whitney Museum

« La ville américaine que je connais le mieux et que j’aime le plus », disait Edward Hopper de New York. Le peintre américain a vécu presque toute sa vie à Big Apple (de 1913 à sa mort en 1967), au dernier étage d’un immeuble de Washington Square North, à un moment où la ville était en plein développement urbain. Il a vu se construire l’Empire State Building et bien d’autres gratte-ciel aux hauteurs record à l’époque. Mais c’est le New York des petites allées calmes de Greenwich Village et des diners de quartier qu’Edward Hopper aimait peindre et que Whitney Museum propose de découvrir à travers « Edward Hopper’s New York ». L’exposition réunit plus de 3000 œuvres. Réservation des billets ici. Whitney Museum of American Art, 99 Gansevoort Street. Fermé le mardi.

Gustav Klimt au Hall des Lumières

Hall des Lumières. © Elisabeth Guédel

Pour une exposition plus immersive, direction le Hall des Lumières, le tout nouveau centre d’art numérique fondé par le groupe français Culturespaces. Situé dans une ancienne banque de style Beaux-Art dans le quartier du Civic Center, le Hall des Lumières rend en ce moment hommage au peintre autrichien Gustav Klimt. Une expérience immersive de sons et lumières au cœur des portraits et paysages lumineux de l’artiste. Lire notre article sur le sujet. Comptez entre 12$ et 30$ la place, gratuit pour les 4 ans et moins. Billets ici. Hall des Lumières, 49 Chambers St. 

Un concert au New York Philharmonic

© NY Philharmonic

Le mythique orchestre philharmonique de New York est de retour au Lincoln Center, dans une salle flambant neuve à l’acoustique améliorée, le David Geffen Hall. Lire notre article sur le sujet. L’orchestre y jouera notamment la musique de Jurassic Park pendant la projection du film du mercredi 9 au samedi 12 novembre. Billets ici. Avant cela, le David Geffen Hall organisera un weekend de portes ouvertes avec des concerts gratuits les 29 et 30 octobre. Programmation complète ici. David Geffen Hall, 10 Lincoln Center Plaza.

Un match des Knicks au MSG

© Facebook Evan Fournier

La saison de basket vient de rependre le 18 octobre, et les Knicks du Français Evan Fournier espèrent accrocher les play-offs cette saison. On vous conseille de réserver vos places à l’avance car les 19 000 places du Madison Square Garden partent comme des petits pains. Tickets ici. Si vous préférez aller voir jouer Kevin Durant et Kyrie Irving avec les Nets, ça se passe de l’autre côté du pont de Brooklyn au Barclays Center. Billets ici. Madison Square Garden, 4 Pennsylvania Plaza.

Un spectacle à Broadway

Les théâtres de Broadway ont particulièrement souffert durant la pandémie. L’absence de visiteurs étrangers jusqu’à la levée des restrictions de voyage a pesé lourdement sur le secteur des comédies musicales dont le public est au 2/3 composé de touristes. Plusieurs spectacles n’ont pas tenu le choc et préfèrent baisser définitivement le rideau. C’est le cas de « The Phantom of the Opera », le spectacle le plus ancien de l’histoire de Broadway (35 ans), qui donnera sa dernière représentation en février. Plus que trois mois pour aller voir le show aux 7 Tony Awards. Billets ici. Majestic Theatre, 247 West 44th Street.

Une journée à Governors Island

© Maxime Aubin

L’île la plus écolo de New York est accessible uniquement en ferry au départ de Wall St ou du Brooklyn Bridge Park. On peut la visiter en vélo ou à pied et rester déjeuner sur place (Taco Vista, Little Eva’s Beer Garden and Grill, Pizza Yard). Les enfants adoreront la ferme urbaine de l’île, où ils pourront s’initier au jardinage et visiter les ruches. Les pelouses de Parade Ground et leurs maisons victoriennes valent également le détour, tout comme les hills au sud qui permettent d’avoir une vue à 360 degrés sur la ville. Dans un autre registre, Governors Island dispose également d’un bar à huîtres face à la skyline de Manhattan, et d’un nouveau spa de luxe avec piscine et massage pour se détendre (QC NY Spa).

L’exposition Banksy

© www.banksyartexhibit.com

Le plus secret des street artists s’expose jusqu’en décembre dans l’ancien centre international de la photographie à Nolita. Retrouvez plus de 100 œuvres et travaux de Banksy, de ses premières peintures il y a 20 ans à ses sculptures et objets personnels (posters, t-shirts, vinyls, etc). C’est la première fois qu’une exposition dédiée à l’artiste britannique revient sur sa carrière et son cheminement intellectuel et créatif au fil des années. Réservation nécessaire en ligne, place à partir de 24$ par adulte. 250 Bowery, Nolita.

Le festival « The Great Jack O’Lantern Blaze »

© The Great Jack O’Lantern Blaze www.hudsonvalley.org

Parfaite pour Halloween, cette dernière activité familiale se trouve en dehors de New York. Il vous faudra prendre le train (1h environ) direction le Van Cortlandt Manor situé à Croton-on-Hudson, pour assister au festival The Great Jack O’Lantern Blaze. Sur place, petits et grands pourront admirer le superbe foliage d’automne le jour, et se balader parmi plus de 7000 citrouilles éclairées et décorées une fois la nuit tombée. Décorations, jeux et restauration prévues sur place. Tickets ici. Van Cortlandt Manor, 525 S Riverside Ave, Croton-on-Hudson.

[VIDÉO] Une maman française et sa fille expatriée aux États-Unis, réunies grâce à French bee

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Au mois de mai 2022, vous avez eu l’occasion de participer au grand concours spécial Fête des Mères que nous avons organisé avec la compagnie aérienne French bee !

Le jour de la fête des mères, nous avons procédé au tirage au sort parmi les participants, et 2 heureuses gagnantes ont ainsi été désignés ?

Et il y a quelques semaines, tout cela s’est concrétisé : Diane, une de nos gagnantes, a pu accueillir sa maman à New York pour des retrouvailles très émouvantes !

Visionnez la vidéo des retrouvailles de Diane et sa maman à New York

Participez au nouveau concours French bee !
En ce moment, French bee vous fait gagner vos billets A/R pour la France pour les fêtes. C’est ici.

Jean-Georges étend son empire à New York avec le Tin Building

Par une belle soirée de fin septembre, le gratin new-yorkais s’est retrouvé à South Street Seaport, juste en face du majestueux trois mâts à quai, pour inaugurer le dernier né de la famille Jean-Georges, et non des moindres : le Tin Building. Un immeuble de 5000 mètres carrés, conçu par le chef français et composé de six restaurants, quatre bars et une épicerie. À l’entrée, un tapis rouge et des flashs crépitent, c’est la célébrité américaine Martha Stewart qui fait son entrée sous les feux des projecteurs.

Une fois à l’intérieur, nous avons l’impression d’être transportés dans une soirée du Great Gatsby : des comédiens déguisés en « paper boys » distribuent le journal de la soirée, une nuée de serveurs tendent des coupes de champagne et des cocktails aux nombreux invités, et face à nous, le comptoir de fruits de mer avec ses huîtres, gambas et un immense thon réveille instantanément les papilles.

Des restaurants à tous les étages

Pour cette soirée d’ouverture, Jean-Georges Vongerichten avait vu les choses en grand. Dans le restaurant japonais Shikku, une jeune femme perchée en hauteur joue du shamisen, la guitare japonaise, pendant que les invités savourent les plateaux de sushis et makis réalisés sous leurs yeux par les chefs. Des personnages en échasses déambulent dans l’assistance, un duo revêtu d’un costume rose bonbon parade devant le comptoir des douceurs, Spoiled Parrot.

Le rez-de-chaussée compte aussi la T Brasserie, qui sert des plats typiques des adresses parisiennes, comme le pâté en croûte, le steak tartare et la soupe à l’oignon délivrés par des serveurs en tablier. Mais aussi Double Yolk, une adresse plus casual disponible pour le petit-déjeuner et déjeuner.

Passé à l’étage, le Tin Building offre des possibilités à tous les goûts. D’un côté, The Frenchman’s Dough a pour vocation de servir des plats italiens avec un « twist ». Le soir de l’inauguration, la part de pizza citron, ricotta et parmesan fait l’unanimité dans l’assistance. « Je suis italienne et je la trouve vraiment délicieuse », s’exclame Livia. Pour son partenaire John, l’ouverture du Tin Building est une aubaine dans le quartier : « Nous ne vivons pas loin d’ici et il manquait une adresse de qualité comme celle-ci. Nous allons venir à tous moments de la journée ».

De l’autre côté, le mexicain Taquito sert une variété de tacos à prix doux, et Seed and Weeds se spécialise dans la nourriture végétarienne et vegan. Enfin, House of the Red Pearl, à l’inspiration chinoise, est une sorte de speakeasy installé derrière un coin épicerie, avec ses fauteuils en velours et ses murs aux motifs asiatiques. « Nous connaissons Jean-George depuis ses débuts et sommes ses plus grands fans. Il a les mêmes employés depuis 30 ans, ça veut dire quelque chose de sa personnalité », s’enthousiasme Nancy, qui avoue avoir un penchant pour ce restaurant au sein du complexe, « fabuleux » selon elle.

Le Tin Building propose aussi une gamme très large de fromages du monde, un rayon de fruits et légumes frais, une boucherie, un coin traiteur de plats préparés, un supermarché de produits asiatiques et une grande épicerie avec une multitude de produits de la marque Tin Building. Une gamme de produits dérivés qui vont contribuer eux aussi à faire rayonner ce nouveau nom new-yorkais de la gastronomie française.

Un chantier titanesque

On s’en doute, ce mastodonte de la restauration – une sorte de Time Out Market haut de gamme, ont mentionné certains invités – est le fruit d’un travail de longue haleine de la part de Jean-Georges, en partenariat avec le groupe immobilier Howard Hughes Corporation, puisque le projet a démarré en 2016.

Le chantier était titanesque : avant de commencer les travaux à l’endroit de l’ancien marché aux poissons (le Fulton Fish Market, déplacé dans le Bronx en 2005), Howard Hughes Corporation a dû reconstruire le quai sur lequel il était installé, ce qui a impliqué de détruire et reconstruire les structures de béton et acier qui étaient situées sous le niveau de l’eau. Il a fallu ensuite élever la structure de deux mètres pour qu’elle soit au-dessus du niveau recommandé par la FEMA (Federal Emergency Management Agency), dans son plan centenaire de prévention des risques d’inondations.

Ce lieu est enfin aussi un symbole fort pour le restaurateur français, qui est arrivé à New York en 1985 et y a construit une success story française sans précédent de ce côté de l’Atlantique. « Le marché de Seaport est un des premiers endroits que j’ai visité quand je suis arrivé et il a toujours été une part importante de mon inspiration culinaire depuis, raconte le chef. Cela a été un grand privilège d’avoir cette opportunité de ramener le Tin Building et de réinventer un endroit iconique d’une façon nouvelle et authentique. »

Pour Saul Scherl, président de la New York Tri-State Region, le Tin Building est aussi un joyau pour un quartier en pleine renaissance. « Seaport a émergé ces dernières années comme la destination culinaire la plus dynamique de New York. Depuis 2019, nous avons presque triplé le nombre de restaurants, soit quinze ouverts aujourd’hui ».

Reste une difficulté récurrente dans la restauration à New York ces temps-ci : trouver la main d’œuvre pour ouvrir sur des plages horaires étendues. Le Tin Building a ouvert à des horaires restreints pendant l’été, en raison de la difficulté de trouver du personnel. Depuis l’ouverture officielle, il a étendu ses heures d’ouverture et, aujourd’hui, le bâtiment est ouvert du jeudi au samedi de 12pm à 9pm et le dimanche de 12pm à 5pm.

Concours du meilleur kouign amann 2022 à New York

Saveurs de Douarnenez à Manhattan ce dimanche 23 octobre. Comme promis l’an dernier, l’association bretonne BZH New York remet les assiettes à dessert pour la 2ème édition de son concours du meilleur kouign amann. La fête du célèbre gâteau au beurre se déroulera au même endroit : au bar à desserts du chef Simon Herfray (un Breton, of course), Salon Sucré, installé dans le Market Line food court, sous le Essex Market, dans le Lower East Side. 

Comme lors de la première édition, un jury de professionnels goûtera à l’aveugle les kouignoù amann (pluriel de kouign-amann) et décernera le Grand Prix au meilleur kouign amann de la ville. Il sera présidé par le vainqueur 2021, le chef pâtissier et fondateur de Cannelle Pâtisserie dans Queens, Jean Claude Perennou – qui ne pourra donc pas remettre son titre en jeu cette année.

Le concours est également ouvert aux pâtissiers amateurs, dont les gâteaux faits maison seront évalués par ce même jury. Le gagnant remportera le Prix du meilleur kouign amann amateur, décerné l’an dernier à Martin Theron qui sera également membre du jury, au côté du critique culinaire américain Brendan Spiegel.

Le Prix du Public sera décerné par un vote des participants qui pourront goûter à tous les gâteaux  présentés par les chefs. Programme de l’après-midi gourmande :

  • 1:30pm : Ouverture des portes pour les membres de BZH New York.
  • 2:30pm : Accueil du public, présentation du jury et des concurrents professionnels et amateurs.
  • 3pm : Dégustation par le jury et par le public.
  • 4:30pm : Remise des trois prix (Grand Prix du jury, Prix du public, Prix du jury du meilleur kouign amann amateur)

L’an dernier, plus de 250 personnes étaient venues se régaler. Pour s’inscrire, c’est ici.

Los Angeles à l’heure d’Halloween

Rendez-vous incontournable du mois d’octobre, Halloween se réinvente à chaque saison à coup de nouvelles attractions et spectacles hantés et déjantés. Le point sur les rendez-vous à ne pas manquer.

French Halloween

C’est une tradition depuis 16 ans, French Tuesdays fait frissonner le soir du 31 octobre. Ambiance costumée dans la salle intérieure et extérieure de La Bohème, avec le DJ franco-américain Greg Cerrone aux platines, les acrobaties du CirqueSanity, un dîner de 7pm à 11pm et la piste de danse ouverte jusqu’à 1am. Pour réserver une table, écrire à [email protected], indiquer votre nom et le nombre de personnes. Pour adultes (21 ans et plus) uniquement. La Bohème, 8400 Santa Monica Blvd., West Hollywood.

Cauchemar au Roger Garden’s

Cette saison, le Roger’s Gardens et ses jardins magiques, inaugure la boutique du cauchemar. Un cabinet de curiosités, comme une plongée dans un décor à la Tim Burton, où les plafonds se couvrent de squelettes et les têtes de mort envahissent tous les rayons. On repart d’ici avec une citrouille méchante, un serre-tête en toile d’araignée ou une poupée sorcière. Roger’s Gardens, 2301 San Joaquin Hills Rd., Corona del Mar.

Maison hantée à Haunted Hayride

Événement parmi les plus courus pendant Halloween, la Haunted Hayride – « la promenade hantée » – emmène, en famille, dans les collines de Griffith Park, à la rencontre de monstres, créatures et zombies sortis du cimetière voisin. Au programme des nouveautés cette saison, la visite d’une maison hantée et une rencontre diabolique avec le clown Herschel. LA Haunted Hayride, 4730 Crystal Springs Dr., Los Angeles.

Les nuits de l’horreur à Universal Studios

Préparez-vous au pire cauchemar. Universal Studios passe à l’heure du crime pendant Halloween et ouvre ses 8 maisons hantées inspirées des meilleurs films d’épouvante. Au menu : des clowns tueurs, une rencontre avec Jason, le personnage de Vendredi 13, ou la visite du train de la terreur… Et un rendez-vous inédit avec l’attraction imaginée avec le chanteur The Weeknd, qui nous invite à entrer dans ses pires cauchemars. Universal Studios, 100 Universal City Plaza, Universal City.

Delusion, entrez dans la secte

À une trentaine de minutes de Downtown LA, Ponoma ouvre sa maison victorienne, The Phillips Estate, aux visiteurs. Occupée au début des années 50 par Esther Philipps, dont la rumeur raconte qu’elle empoisonnait tous ses invités, la maison serait depuis les années 70 habitée par The Hollows, une secte de fanatiques guidés par le fantôme d’Ester. Avec Delusion, votre mission est la suivante : déprogrammer la secte et sauver les âmes de l’enfer. Jusqu’au 20 novembre. The Phillips Estate, 2640 Pomona Blvd, Pomona.

La face sombre du cinéma coréen

Le festival Cinespia au Hollywood Forever Cemetery comme celui du Street Food Cinéma affichant déjà complet, l’alternative consiste à réserver sa séance d’épouvante à l’Academy Museum of Motion Pictures dont le programme s’intéresse cette année à « Monstruous : The Dark Side of New Korean Cinéma ». À l’affiche, les productions sud-coréennes The Host, Bedevilled et I saw the devil et, à ne manquer sous aucun prétexte, la projection du film Thirst le samedi 29 octobre avec la présence du réalisateur Park Chan-Wook en personne. Academy Museum of Motion Pictures, 6067 Wilshire Blvd, Los Angeles.

Frankeinstein à l’Ace Hotel

Le fabuleux théâtre gothique du Ace Hotel à Downtown LA, reçoit les vendredi 28 et samedi 29 octobre pour une projection grandiose de Frankenstein, l’orchestre du LA Opéra s’occupant d’accompagner le film en musique. Un voyage dans l’horreur mais en poésie. Ace Hotel Los Angeles, 929 S Broadway.

Drag Queen d’outre-tombe

Toute la communauté gay, queer et leurs amis ont rendez-vous les vendredi 28 et samedi 29 octobre au grand Bal costumé des Boulet Brothers. Un événement annuel qui se déroulera au Globe, à Downtown LA, et aura comme invité star, Trixie Mattel (candidat révélé au RuPaul’s Drag Race) et un harem de danseurs déguisés pour l’occasion. Au programme : 3 étages où danser aux sons des Dj’s, des performances live, des spectacles de marionnettes démoniaques et des voyantes venues lire l’avenir. The Globe Theater, 740 S Broadway, Los Angeles.

Yoshito Darmon-Shimamori : Stop aux clichés sur le bilinguisme !

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Les identités s’additionnent et ne se divisent pas. C’est, en quelque sorte, l’histoire de Yoshito Darmon-Shimamori. Enfant de mère japonaise et de père français, Yoshito a grandi en région parisienne. S’il parle le japonais, c’est lors d’un séjour au Japon à l’adolescence qu’il réalise qu’il n’a pas autant de nuances dans son lexique que les jeunes de son âge. Et surtout, il se sent terriblement différent car il ne sait pas lire le japonais. Alors émerge cette question : suis-je vraiment japonais si je ne sais pas lire la langue ?

Vingt ans plus tard, alors qu’il vit à Londres avec sa femme Coréenne, cette question a pris une place importante dans la vie de Yoshito. Devenu Papa, il s’est donné pour mission d’aider ses enfants à développer leur identité individuelle et leur indépendance en apprenant leurs langues.

Pour cela, il a monté une entreprise qui accompagne les parents de familles multiculturelles dans la transmission de la langue entre parents et enfants. Et il ouvrira, dans les prochains jours, une campagne de Kickstarter (financement participatif) pour lancer sa première BD sur le sujet. Retrouvez et soyez prévenus du lancement de son projet ici.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.