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Barbara Greiner prend la direction de la Silicon Valley International School

[Article partenaire] Après cinq ans en tant que chef d’établissement de l’École d’immersion de l’État de Washington, Barbara Greiner retrouve avec grand plaisir la Silicon Valley International School, dont elle a pris la direction. C’est une école qu’elle connaît très bien car elle y a travaillé pendant vingt-deux ans en tant que professeure, puis en tant que principale du collège.

Barbara Greiner apprécie particulièrement la mission de l’école qui s’articule autour du bilinguisme, de l’innovation pédagogique et de l’excellence académique. Pour Barbara Greiner, le bilinguisme est un atout considérable ; ses élèves maîtrisent d’ailleurs parfaitement deux langues, sont biculturels et font preuve d’une grande créativité et d’une capacité inégalée à résoudre des problèmes.

Les particularités de INTL : bilinguisme, innovation pédagogique et excellence académique

Fondée en 1979, l’école délivre depuis plus de quarante ans une éducation bilingue rigoureuse en français et en anglais. L’école est homologuée par le ministère de l’Éducation nationale, de la maternelle jusqu’au collège, et suit donc les programmes officiels français. Les élèves sont accompagnés par des enseignants qualifiés, passionnés et bienveillants.

L’école est aussi accréditée par le Baccalauréat International (IB), de la maternelle au lycée. Tous les enseignements sont dispensés en partant du questionnement des élèves et en mettant ceux-ci en situation de recherche. On encourage ainsi les enfants à réfléchir de manière critique, dès leur plus jeune âge, et à développer des compétences de recherche, tout en établissant des liens entre les disciplines. Les élèves sont donc très impliqués et passionnés par ce qu’ils étudient.

En savoir plus sur INTL

L’école est implantée sur deux campus à Palo Alto et Menlo Park et compte 680 élèves de la petite section de maternelle au lycée.

Pour plus d’informations sur la Silicon Valley International School, rendez-vous sur le site internet de l’école.

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Best Baguette & Croissant de Floride 2022 : les finalistes sont…

Le suspense est à son comble. Qui succèdera à la boulangerie Madruga désignée « meilleure baguette » et à l’enseigne L’Artisane Creative Bakery sacrée « meilleur croissant » ? Après deux ans de pandémie, French Morning, en partenariat avec la Chambre de métiers et de l’artisanat French American Association of Crafts and Trades (FAACT), organise une nouvelle édition de son très populaire concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant de Floride. Cette soirée haute en levain, qui permettra de départager les seize établissements finalistes, se déroulera le dimanche 23 octobre dès 6pm autour de la piscine du National Hotel de Miami Beach. Pour y assister, inscrivez-vous sans attendre.

Aspect, texture et arôme : durant cette finale tant attendue, tout sera passé au crible par un jury de professionnels intransigeant qui goûtera et jugera à l’aveugle les différents croissants et baguettes des candidats avant de remettre le Grand Prix. Une lourde tâche attribuée cette année à Laurent Branlard, double champion du monde de pâtisserie et chef pâtissier de l’emblématique hôtel Fontainebleau à Miami Beach, Franck Thomasse, président du Syndicat des boulangers du Grand Paris, Francis Bussière, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paris et de la région Île-de-France, et Stéphane Grattier, propriétaire de la Boulangerie Christophe à Washington DC, ayant remporté la première place du concours de la meilleure baguette des États-Unis en 2019, organisé par l’association des boulangers américains.

Mais vous, lecteur de French Morning, ne serez pas en reste puisque vous aurez également votre mot à dire. Vous pourrez déguster les pains et viennoiseries des participants (il y aura aussi de la charcuterie, du fromage et du vin, cela va de soi) afin de décerner votre propre prix, le Fan Prize.

Voici les établissements finalistes, sélectionnés par la FAACT et répertoriés par ordre alphabétique :

Bakery X

Située à Wesley Chapel, au nord de Tampa sur la côte ouest floridienne, la boulangerie Bakery X, tenue par le Parisien Xavier Vital, est connue pour son pain fabriqué de manière artisanale. « Chaque produit est élaboré avec amour, utilisant de la farine et du beurre de haute qualité importés de France », assure son propriétaire. 5840 Grand Oro Ln, Wesley Chapel – (813) 360-0886

Bettant Bakery

Ouverte en 2019 par le Villeurbannais Matthieu Bettant et sa femme Miriam, l’enseigne Bettant Bakery, apporte une touche française sur Washington Avenue à South Beach en proposant quotidiennement du pain frais ainsi qu’une belle offre de viennoiseries et pâtisseries. 1043 Washington Ave, Miami Beach – (305) 673-5522

Bonjour Bakery

Les becs sucrés apprécieront les créations de Bonjour Bakery qui dispose de deux points de vente dans l’aire métropolitaine de Miami. C’est Éric Buffenoir, originaire de La Rochelle, qui développe les bonnes recettes et qui mène au quotidien son équipe à la baguette au sein de ces deux établissements. 16650 SW 88th St, Miami – 1435 N Park Dr, Weston – (786) 534-8141

Casa Bake

Installé depuis presque vingt ans à Coral Gables, le boulanger bordelais Benoît Pagliardini, qui est à la tête de l’enseigne Casa Bake, a réussi son pari de mêler tradition française et américaine dans la fabrication de ses croissants. 366 Miracle Mile, Coral Gables – (305) 896-6363

Casa Tua Cucina

C’est une adresse connue à Miami pour les amateurs de cuisine italienne raffinée. Outre une pizzeria, un stand de grillades ou encore un rayon pâtisserie, le food court  Casa Tua Cucina possède aussi un espace boulangerie servant des pains faits à la main et sur place, réalisés par l’artisan français David Loprete. 70 SW 7th St, Miami – (305) 755-0320

Emmy’s Artisan Bakery

Des matières premières de qualité, des temps de fermentation respectés et surtout l’expertise d’un chef patissier de renom semblent faire le succès de l’enseigne Emmy’s Artisan Bakery, gérée par Armand Berger, le fils du Meilleur Ouvrier de France Georges Berger. 16345 NW 57th Ave, Miami Lakes – (305) 705-4699

Ficelle

Olivier Rizk a lui aussi du bon pain à revendre. À tout juste 29 ans, ce boulanger haïtiano-américain a ouvert en décembre dernier sa première enseigne nommée Ficelle à Miami, sa ville natale. 1440 NW N River Dr, Miami – (786) 688-3626

Jacqueline’s Bakery & Café

Dans cette boulangerie artisanale, baptisée Jacqueline’s Bakery & Café, ouverte depuis plus d’une demi-décennie à Melbourne, dans le sud-est d’Orlando, Jacqueline Dittmore, qui a fait ses classes à l’institut Le Cordon Bleu à Paris, et son mari Christophe Molitor préparent le pain et les viennoiseries tôt le matin pour aider les clients à bien commencer leur journée. 906 E New Haven Ave, Melbourne – (321) 312-6594

La Croquantine

Gérant de la boulangerie-bistrot La Croquantine depuis 2019 à Doral, Matthieu Cartron perpétue les techniques artisanales françaises et l’utilisation de produits frais sans conservateurs. 7930 NW 36th St, Doral – (786) 899-0509

Le Petit Paris 

Se targuant d’avoir vendu plus de 5 000 croisants depuis l’ouverture de son établissement Le Petit Paris en 2019, Stephan Martin propose des produits bien de chez nous, dont du bon pain confectionné sur place. 1201 Winter Garden Vineland Rd, Winter Garden – (407) 614-4477

La Provence

Après être montés sur la plus haute marche du podium en 2017, en remportant le prix de la Best Baguette, David Thau et son équipe, qui opèrent au sein de l’enseigne La Provence à Miami Beach, reviennent cette année pour prouver que la qualité de leurs baguettes est un standard. 433 W 41st St, Miami Beach – (305) 672-4951

Le Vinois Bakery

Ce qui fait la force de l’enseigne Le Vinois Bakery, créée en 2010 par Francis Modina à Fort Lauderdale, est sans doute l’utilisation par ses boulangers de techniques artisanales françaises et d’un processus de fermentation élaboré. 6322 Powerline Rd, Fort Lauderdale – (954) 771-9788

LJ Bakery

Titulaire d’un certificat fédéral de capacité (CFC) obtenu à Lausanne, Loic Eteme exerce sa passion depuis une quinzaine d’années. Ayant récemment pris les rênes de l’établissement LJ Bakery à Doral, le boulanger pâtissier suisse espère lui aussi faire forte impression dans ce concours. 7835 NW 15th St, Miami – (224) 253-1361

Loic Bakery

Loïc Autret est un compétiteur. Fondateur de l’enseigne tout bonnement nommée Loic Bakery, ouverte en 2017 à West Palm Beach, le chef boulanger, qui propose différentes variétés de pains, fait de la régularité son maître-mot. 480 Hibiscus St, West Palm Beach – (561) 570-1425

Pascal & Cathy Bakery

Fort de 35 ans d’expérience, Pascal Fontana, épaulé par sa femme Cathy, utilise des produits simples mais de haute qualité et réfléchit jour et nuit aux différentes recettes possibles afin d’élaborer les meilleurs baguettes, vendues dans son établissement Pascal & Cathy Bakery implanté à Pompano Beach. 998 N Federal Hwy, Pompano Beach – (954) 756-1496

Rendez-Vous

Attachés à la fabrication traditionnelle et artisanale du pain, Jérémy Darchy et Julien Garcia, qui s’affairent derrière les fourneaux de l’établissement Rendez-Vous à Sarasota, ont eux aussi tout pour séduire les amateurs de pain. 5336 Clark Rd, Sarasota – (941) 924-1234

FDE-Ensemble, la nouvelle association qui veut créer la forêt des Français de l’étranger

Financer une « forêt des Français de l’étranger » pour compenser le bilan carbone de nos déplacements en avion ? Cette idée insolite est l’un des projets défendus par l’association Français de l’Étranger Ensemble, lancée début octobre. « Une forêt, c’est génial ! Ça compense le carbone, ça créé de l’emploi et de la biodiversité. Quel plus beau cadeau peut-on faire à la France en tant que Français de l’étranger que d’investir dans la plantation d’arbres là-bas ? D’autant que nos forêts ont souffert cet été », raconte Pascal Royer, entrepreneur et co-fondateur de l’association avec Anne Boulo, professeure dans un lycée français au Congo.

Conscience environnementale

Tous deux élus de la communauté française, lui comme délégué des Français de l’étranger à New York et elle comme conseillère des Français de l’étranger à Pointe-Noire, ils ont eu l’idée de monter ce nouveau réseau pour soutenir des initiatives (culturelles, économiques, sociales, environnementales…) lancées par des Français hors de France et, quand cela s’y prête, participer à leur extension dans d’autres villes et pays.

Le constat des fondateurs : « On a plein d’associations partout dans le monde. C’est très bien. Mais chacun travaille dans son coin. Il fallait créer un outil pour aider les idées locales à se développer au niveau national et mondial, explique Pascal Royer, le président de FdE Ensemble. Une bonne initiative pour Tokyo peut l’être aussi pour New York, Londres, Berne ou Pointe-Noire. »

Outre cette mission d’accompagnement par l’entraide et le partage d’expériences, le groupe entend travailler sur quatre dossiers spécifiques. En plus de la création d’une forêt, que chacun peut d’ores-et-déjà financer en ligne en fonction de la durée de ses trajets en avion, l’association veut faciliter les démarches relatives à la mobilité des jeunes qui veulent étudier à l’étranger et encourager la diaspora à participer à l’opération internationale de nettoyage des déchets, le Great Global Cleanup, lors de la prochaine Journée de la Terre, le 22 avril 2023.

Droit au compte bancaire

Autre ambition : défendre les membres dont le droit au compte a été bafoué par les banques françaises. Une réalité à laquelle l’association s’est heurtée avant même d’être née. En effet, Pascal Royer a essuyé pas moins de vingt-deux refus d’ouverture de comptes de la part d’institutions françaises. Le problème touche aussi d’autres Français aux États-Unis depuis l’application de la loi américaine contre l’évasion fiscale, FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act).

Même si les deux fondateurs – et l’élue de San Francisco, Sophie Lartilleux-Suberville, qui les a rejoints comme trésorière – se sont engagés dans La République en Marche, le parti d’Emmanuel Macron désormais appelé Renaissance, ils assurent que leur bébé n’est pas partisan. « Comme tout projet de ce genre, nous portons des valeurs, mais nous ne voulons pas nous occuper d’élections. Nous sommes une association Loi de 1901, pas une formation politique cachée », précise Anne Boulo, sa secrétaire.

« Nous ne nous situons pas entre Français du Monde et l’Union des Français de l’étranger. On est ailleurs », ajoute Pascal Royer en référence aux associations proches de la gauche et de la droite respectivement. « Notre but, c’est d’être dans l’action, pas dans la réflexion quotidienne sur la bonne politique à conduire pour les Français de l’étranger ». Il précise que le groupe est ouvert à tout type de projets tant qu’ils respectent les « valeurs d’humanisme, de laïcité, d’égalité et d’intégration ».

D’après lui, FdE Ensemble compte déjà « plus de cent membres » dans cinquante villes. À terme, elle prendra la forme d’un « tissu » de groupes locaux. « Nous sommes déjà en contact avec des personnes éparpillées dans le monde entier, qui aimeraient monter leur association pour porter des projets. Certaines veulent créer un festival, d’autres une troupe de théâtre…», ajoute Anne Boulo. Les Français de l’étranger n’ont pas toujours de pétrole, mais ont des idées.

[Vidéo] Retraite franco-américaine : régimes obligatoires et investissements à titre privé

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Le départ à la retraite implique mécaniquement une baisse de vos revenus.

Pour répondre à cette problématique, Epargne Plurielle, gestionnaire de patrimoine indépendant et LLC Retraite, spécialiste des systèmes de retraites obligatoires, allient leurs expertises.

Notre objectif à travers ce webinaire est de sensibiliser les expatriés sur l’anticipation, l’optimisation et la maximisation de leurs revenus au moment de la retraite.

Cette conférence abordera :
– Les synergies entre les systèmes de retraites obligatoires franco-américains et les investissements personnels en vue de votre départ à la retraite ;
– L’articulation des conventions de sécurité sociale et l’impact sur vos futures pensions de retraite ;
– Une présentation détaillée des systèmes de retraites obligatoires français et américain ;
– Les mécanismes de gestion privée à destination des expatriés afin de générer des compléments de revenus à la retraite.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Téléchargez le support de présentation

Pour aller plus loin :

Envolez-vous vers la France avec Air Tahiti Nui

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[Article partenaire] Ia Ora Na ! Bienvenue ! Air Tahiti Nui est la compagnie aérienne internationale des îles de Tahiti qui relie quotidiennement Los Angeles à Paris et Tahiti en vol direct, sans escale.

À partir d’aujourd’hui, profitez d’une offre exceptionnelle Los Angeles – Paris, dès $798 aller-retour.

Un voyage tout inclus pour un maximum de confort

La compagnie aérienne Air Tahiti Nui, de nombreuses fois récompensée, propose un service de qualité internationale. Avec l’achat d’un billet, chaque passager bénéficie du confort d’un voyage tout inclus :

  • Effets personnels (sac à main plus ordinateur portable par exemple)
  • 1 bagage cabine de 10 kg
  • 1 bagage en soute de 23 kg
  • Tous les repas & boissons (alcoolisées ou non)
  • Écran individuel pour profiter pleinement de notre système de divertissement
  • Trousse de confort (écouteurs, chaussettes, protection auditive, masque de sommeil)
  • Couverture et coussin

Profitez de l’accueil et l’hospitalité polynésienne

Dès l’embarquement, vous serez accueilli·e avec le sourire et l’hospitalité polynésienne, ainsi que la fleur de Tiaré, l’emblème d’Air Tahiti Nui. Dynamiques et souriants, les équipages ont pour mission de faire en sorte que les passagers se sentent immédiatement à l’aise.

Tous les vols sont assurés par la nouvelle flotte de Boeing 787-900 « Tahitian Dreamliner » d’Air Tahiti Nui. Il s’agit d’avions de dernière génération, à la pointe de la technologie, équipés de 294 sièges répartis en trois classes :

  • La classe Poerava Business, dont les sièges offrent un espace de 152 cm entre chaque rangée et se transforment en lit à 180° (full flat) d’une longueur de 198 cm.
  • La classe Moana Premium Economy, avec sa propre cabine privée, dont les sièges offrent une expérience de voyage plus confortable et une configuration offrant plus d’espace disponible pour les jambes. 
  • La classe Moana Economy, dont l’assise articulée du Z300 fourni par ZODIAC Aerospace en fait l’un des meilleurs sièges de nouvelle génération actuellement disponibles.

Un protocole méticuleux pour vous garantir un voyage de qualité

À bord des Tahitian Dreamliners, l’air ambiant circule à travers un système innovant de purification par filtration gazeuse. La qualité de l’air en cabine s’en retrouve fortement améliorée grâce à l’élimination des polluants et odeurs. Les passagers seront ainsi moins sujets aux irritations de gorge, des yeux ou du nez.

Air Tahiti Nui respecte strictement les normes en matière de protocole sanitaire. Cela inclut une désinfection complète de l’avion avant et après chaque vol, un nettoyage supplémentaire des zones les plus touchées, un kit sanitaire personnel pour chaque passager et des filtres à air HEPA de qualité hospitalière dans l’avion qui réduisent de plus de 99% les bactéries en suspension dans l’air et fournissent de l’air frais toutes les deux minutes.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site d’Air Tahiti Nui ou appelez le +1 (877) 824-4846.

Planifiez dès maintenant vos prochaines vacances d’automne, d’hiver, ou de printemps et envolez-vous vers la ville lumière ! ✈️

Réservez votre vol dès maintenant.

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French bee ouvre une ligne Miami-Paris le 15 décembre 2022

[Article partenaire] Ami·e·s expats, bonne nouvelle ! French bee, la compagnie aérienne smart cost du groupe Dubreuil, a annoncé l’ouverture imminente d’une nouvelle route reliant la France et les États-Unis. Après avoir ouvert une ligne Paris-San Francisco, puis Paris-New York et enfin Paris-Los Angeles, la compagnie aérienne française continue sa conquête du pays de l’oncle Sam, et arrive à Miami.

Et comme d’habitude, la compagnie aérienne vous promet des prix tout doux : l’aller simple Miami-Paris sera disponible à partir de $321. Oui oui, vous avez bien lu.

Vols directs entre Miami et Paris

L’inauguration de la ligne aura lieu le jeudi 15 décembre.

Ensuite, French bee proposera trois vols par semaine, les lundis, jeudis et samedis, départ de Miami à 21h et arrivée à Paris le lendemain à 11h40. Pour le retour, ce sera départ de Paris à 14h30 et arrivée à Miami à 18h45.

Une flotte d’Airbus A350 ultra-moderne

Comme pour toutes les autres lignes, French bee garantit des tarifs particulièrement attractifs et des avions de toute dernière génération, plus confortables et plus respectueux de l’environnement. La liaison Paris-Miami sera assurée par l’un des cinq Airbus A350 de la compagnie aérienne. Ces avions, directement inspirés de la nature, consomment significativement moins de carburant que d’autres appareils, avec une émission de CO² qui est diminuée de 25% par siège en comparaison avec les avions d’ancienne génération.

Côté cabine, c’est la promesse d’un vol confortable et serein. L’A350-900 dispose de la cabine la plus silencieuse du marché avec une réduction sonore divisée par quatre par rapport à un appareil de génération antérieure et, grâce à son éclairage full LED, offre une ambiance lumineuse apaisante variant en fonction des différentes phases de vol.

Le sur-mesure, pas la démesure : créez votre voyage à la carte

Comme à son habitude, French bee vous propose trois catégories de billets pour votre vol Miami-Paris :

  • « Basic » : voyagez à moindre coût avec un bagage à main.
  • « Smart » : inclue bagage à main, valise en soute et repas à bord.
  • « Premium » : comprend un bagage à main, un repas à bord, deux bagages en soute, le choix du siège, le coupe-file, l’embarquement prioritaire et la livraison de bagages prioritaires.

À noter que French bee s’engage, quelle que soit la catégorie de votre billet, à vous offrir des billets « 100% échangeables et modifiables à 100% jusqu’à 1h30 avant le départ du vol » .

Alors, vous rentrez quand ?

Avec des billets à partir de $321, Paris n’a jamais été aussi proche de Miami !

Réservez votre vol dès maintenant.

French bee propose également des vols pour Paris au départ de New York à partir de $250, de San Francisco à partir de $384 et de Los Angeles à partir de $351.

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Universités américaines : le dossier d’inscription, mode d’emploi

Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

Nous sommes en octobre et, pour les élèves en dernière année de lycée, c’est le moment de commencer à soumettre les dossiers d’admission aux différentes facultés américaines. Il y a en général deux vagues : les dépôts de dossiers communément appelé « early », autour du 1er novembre, pour les élèves qui savent déjà où ils veulent postuler – ils recevront leurs réponses mi-décembre; et les dépôts de dossiers appelés « regular » pour ceux qui ont besoin de plus de temps pour préparer leurs dossiers – ils auront les résultats entre mars et avril. Beaucoup d’universités acceptent la soumission des documents par The Common Application, système qui centralise toutes les informations et les documents à fournir pour éviter aux candidats de répéter le même processus pour chacune des inscriptions. D’autres universités ont leur propres portails.

Alors, quels sont les éléments que les universités américaines vont prendre en considération pour évaluer les postulants ? Cinq pièces composent ce puzzle :

1- Tout d’abord, le bulletin scolaire. C’est l’élément primordial – rien ne montre mieux la capacité de l’élève à réussir à l’université que les notes qu’il a obtenues entre la 3ème (9th grade) et l’automne de la terminale (12th grade). Évidemment, les notes les plus récentes sont celles qui vont être les plus scrutées. Les facultés les plus sélectives vont, elles, surtout regarder la moyenne des résultats des toutes dernières années, sans exception. Si l’étudiant explique clairement qu’il veut être, par exemple, professeur de lettres, l’université ne va pas s’attarder sur de mauvais résultats en mathématiques.

2- Ensuite, ce sont les fameux SAT et ACT (voir notre article de septembre). Bien qu’ils aient perdu un peu de leur importance depuis la pandémie de Covid, les résultats de ces tests peuvent mettre en valeur un élève qui a été capable d’obtenir de très bonnes notes.  

En matière de tests à fournir, les élèves qui ne sont pas inscrits dans un établissement anglophone au lycée sont aussi obligés de prouver leur niveau d’anglais. Pour cela, ils ont le choix : le TOEFL, l’IELTS, ou même le Duolingo English Test – à vérifier auprès des universités, chacune peut avoir des exigences différentes.          

3- Un élément très important et dont on parle assez peu : les lettres de recommandation que les enseignants du lycée vont écrire pour soutenir la candidature de l’élève. On considère normalement qu’il faut deux lettres de professeurs et une lettre d’un conseiller/proviseur.

Les lettres des professeurs doivent être écrites par une personne ayant été dans la vie du lycéen en première (11th grade) ou terminale (12th grade). Il ne faut pas avoir peur de demander une lettre de recommandation à un professeur qui aurait donné une note jugée « moyenne » par le passé. Cela peut en effet être plus intéressant d’avoir une lettre de recommandation qui montre la détermination et les efforts d’un élève qui a fini avec 10/20 plutôt qu’une lettre pour un élève qui a obtenu un 17 sans effort. 

En ce qui concerne le contenu de la lettre du conseiller/proviseur, il faut mettre en avant les challenges ou difficultés que l’élève a vécus durant ses années de lycée et comment il a tout de même réussi. C’est une définition très américaine de la réussite, les efforts comptant autant, si ce n’est pas plus, que les résultats.

4- Nous avons déjà évoqué l’importance des activités extra-scolaires (voir notre article d’août). Les universités américaines attendent que leurs postulants se montrent volontaires également hors des établissements scolaires. Cela peut prendre plusieurs formes – le sport, la musique, l’art ou encore les activités bénévoles.  

Les universités américaines comprennent que les élèves venus des établissements français n’ont pas les mêmes réflexes ou opportunités extra-scolaires que leurs collègues américains, mais il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.  

5- Enfin, il y a les essais qu’écrivent les élèves pour présenter leurs motivations, les raisons de leur candidature à chacune des universités. C’est une opportunité très importante pour le lycéen : c’est la seule fois, dans le processus, où il peut utiliser sa propre voix afin de s’adresser aux recruteurs des universités. Il est donc impératif que l’élève prenne le temps de distinguer les raisons de son choix pour l’université X plutôt que pour l’université Y. Il faut bien comprendre qu’une université est capable de refuser un candidat qui a toutes les capacités de réussir mais qui manque de connaissances sur la faculté à laquelle il postule. Ce point est vraiment crucial.

Allez, parents, il est temps d’encourager vos lycéens à s’y mettre !

La Sandwicherie : après le food truck, la boutique à Greenpoint

Devant la boutique, un panneau en français : « La vie est belle ! » et à l’entrée, un coq et une carte de la France sur le sol ne laissent pas de doute sur la nationalité de l’établissement. Après le succès de son food truck La Sandwicherie installé en face de Mc Carren Park, le Niçois Laurent d’Antonio vient d’ouvrir avec deux associés, Massire Diawara – qui l’accompagnait déjà dans le food truck – et Daron Yemini, une enseigne éponyme.

Comme son nom l’indique, La Sandwicherie fait donc des sandwiches, mais fait aussi office de café et d’épicerie française en plein cœur de Greenpoint. « Daron Yemini était un client et a tellement aimé notre concept qu’il nous a proposé d’investir pour ouvrir une adresse. Greenpoint avait beaucoup de sens car c’est un quartier résidentiel avec une école française juste à côté, et pas encore beaucoup d’offres ». Ils ont trouvé l’endroit idoine sur Driggs Avenue mi-juillet et ont ouvert mi-septembre.

Sandwiches, viennoiseries et épicerie

Sandwich Chèvre de la Sandwicherie Greenpoint. © Anne-Laure Mondoulet

Dans la boutique, un homme portant un béret saisit un paquet de tartelettes Bonne Maman et un autre de Granola. Un américain commande timidement un « Parisian », tandis qu’une dog walker réclame un matcha latte au lait d’amande. Une chanson de Dalida permet de patienter en musique pendant qu’un duo s’affaire à préparer nos sandwiches. À la carte, La Sandwicherie propose des sandwiches confectionnés avec les fameuses baguettes de la Bicyclette à Williamsburg, le Parisien avec jambon, brie, tomates et roquette (13,99$), le Pâté aux rillettes de canard, cornichons et roquette (15,99$), le truffe burrata et jambon (17,99$) qui est garni d’une sauce balsamique aux figues (17,99$) ou encore des options végétariennes comme le chèvre, accompagné de pommes, tomates, roquette (13,99$).

La maison propose aussi des paninis chauds dont le Montagnard au canard et raclette (17,99$) ou le Notre Dame au pastrami (17,99$), et des crêpes sucrées. Mais aussi une large sélection de cafés, dont un « excellent » café italien, des thés, du jus d’orange frais, et des viennoiseries (croissants, éclair, tarte citron et coco-pécan) qui viennent tout droit de chez Charlotte Pâtisserie, une boulangerie du quartier. « J’ai connu Charlotte quand j’ai commencé avec mon restaurant Pâtes et Traditions il y a 16 ans, c’était naturel pour moi », raconte Laurent d’Antonio avec un sourire. Côté épicerie, la Sandwicherie comercialise des produits qui manquent aux Frenchies, comme des BN, du sirop Tesseire, du Banania et de la moutarde de Dijon.

Le coin épicerie de La Sandwicherie. © Anne-Laure Mondoulet

Le succès des «idées simples»

Car l’homme est déjà un entrepreneur aguerri, qui a malheureusement subi de plein fouet les effets de la pandémie. Laurent d’Antonio, « Lolo » pour les intimes, a longtemps tenu la crêperie Pâtes et Traditions à Williamsburg, puis a ouvert en 2015 un club de jazz à Midtown, Bonafide, avec son idole, le bassiste Richard Bona. S’en est suivi le restaurant franco-mexicain Santos Anne à Williamsburg qui organisait des concerts live, des pistes de pétanque et des soirées pour se faire tirer les cartes. « Je me suis éclaté, mais la pandémie a été un gros coup dur, nous avons fermé nos restaurants et j’ai dû me réinventer », raconte l’entrepreneur.

Il se met à vendre des soupes maison dans un food truck à Bed-Stuy pendant le cœur de la crise pour survivre, et trouve alors l’idée d’ouvrir la Sandwicherie, qui fait un carton immédiat. « Le food truck nous a apportés beaucoup de choses, nous sommes passés dans des émissions de télé comme Enquête Exclusive et beaucoup de gens se sont intéressés au concept. Je me suis rendu compte que des idées simples peuvent donner de grands succès. »

Laurent d’Antonio devant son food truck. © Alexis Buisson

Maison Provence à Williamsburg

Laurent d’Antonio n’était pourtant pas au bout de ses peines : en mai dernier, le food truck prend feu et est largement endommagé, mais, grâce à une campagne Gofundme, est réparé rapidement. Côté restaurants, le Français avait aussi prévu de rouvrir une nouvelle adresse, Chez Lolo, à Williamsburg en juin 2021 mais s’est finalement rétracté à la dernière minute à cause d’un différend avec son associé. Il a encore su rebondir et va désormais ouvrir Maison Provence, encore à Williamsburg, à l’emplacement de l’ancien Pâtes et Traditions.

Cette adresse sera un restaurant provençal mais aussi une épicerie. « Le chantier a pris un peu de retard, le restaurant va ouvrir dans 3-4 mois mais cela m’a permis d’ouvrir la Sandwicherie en toute sérénité, et d’avoir un retour d’expérience sur la partie épicerie ». L’homme n’est plus à un challenge près, et assure qu’il a toujours « envie d’aller de l’avant ». Le trio ne compte d’ailleurs pas s’en arrêter là et prévoit déjà d’ouvrir de nouvelles sandwicheries, dans d’autres quartiers de New York.

French Boss Frédéric Guilloux: «Il fallait rendre la Chine moins bruyante, moins sonore, plus humaine»

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Frédéric Guilloux, pour son plus grand bonheur, vit en Chine depuis 2008 – Pekin d’abord, Shangaï maintenant -, et il attribue une grande partie de sa réussite professionnelle aux qualités spécifiques de ce pays : son ouverture vers le futur, son besoin permanent de nouveauté et sa bienveillance vis-à-vis de tous ceux qui, venant de l’étranger, y viennent pour créer. La Chine génère en effet un entrepreneuriat un peu particulier, dans lequel il est possible de grandir, très rapidement, probablement plus rapidement qu’ailleurs. C’est cette observation qui l’a amené à se lancer car, professionnellement, Frédéric a connu en Chine trois statuts différents : salarié d’une société française établie en Bretagne, salarié d’une entreprise chinoise, et enfin entrepreneur depuis le début de l’année 2020. Pour « éradiquer la pression qu’il ressentait en tant qu’employé ».

Pollution sonore

En tant qu’étranger, Frédéric a immédiatement identifié un problème récurrent dans les villes chinoises, un problème dont les Chinois eux-mêmes n’avaient pas conscience : le bruit qui règne partout. Et il a donc choisi de lutter contre cet univers acoustique extrêmement agressif. En repensant les volumes et les structures des bâtiments quels qu’ils soient, qu’il s’agisse de lieux publics ou de bureaux de sociétés privées. Il crée en 2020 Zenfeel Acoustics, société qui, en collaboration avec des acousticiens, fabrique des solutions acoustiques visant à réduire – voire éradiquer – ces innombrables nuisances sonores. En utilisant des matières nouvelles qui limitent la propagation du bruit.

Un marché chinois immense

Après une première année presque exclusivement consacrée au marketing et à la communication, et qui s’est donc soldée par une perte financière, Zenfeel a aujourd’hui pris son rythme de croisière. Le nombre de projets traités s’envole. La société se renforce, ouvre des filiales dans trois pays asiatiques, la Thaïlande, la Malaisie et le Vietnam. En deux ans, le chiffre d’affaires a grossi de 150%. Rien qui incite cependant Frédéric à voir trop grand. Pas question pour l’instant d’ouvrir le capital. Dans une ville de vingt cinq millions d’habitants, il y a encore beaucoup de bruit à combattre. Et par conséquent de très nombreux contrats à venir pour Zenfeel Acoustics.

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Entrepreneuriat : Moussa Camara et Les Déterminés à la conquête du marché américain

Par une belle et chaude matinée d’octobre, direction Bryant Park, ses tables et chaises baignées de soleil. Moussa Camara, le fondateur de l’association Les Déterminés, qui est à New York pour huit jours de learning expedition avec les six entrepreneurs lauréats du concours #TOGETHERDTR organisé en partenariat avec la French Tech New York, nous y attend pour nous parler de cette aventure humaine et business.

Lever le frein périphérique

« Les Déterminés est le résultat de mon parcours personnel, explique Moussa Camara. J’ai entrepris à partir de 20 ans et comme je viens des quartiers, j’ai été confronté à mon manque de réseau, à des outils pour donner accès à des investisseurs, des partenaires etc. J’ai décidé d’accompagner des entrepreneurs qui n’ont pas ces codes, avec un seul critère : leur détermination ».

Créé en 2015, le programme des Déterminés offre ainsi un accompagnement gratuit renforcé sur six mois pour des personnes qui ont des projets, quel que soit leur niveau d’avancement. « On a formé 1 000 personnes, 400 entreprises ont été lancées », détaille-t-il. Au fur et à mesure, l’association a essaimé partout en France, et est désormais présente dans 17 villes, avec un credo : « lever le frein périphérique ».

Moussa Camara, fondateur des Déterminés, association qui aide gratuitement des entrepreneurs, des quartiers populaires des grandes villes notamment, à créer leur entreprise. © Les Déterminés.

Une vraie responsabilité sociétale juge Moussa Camara, qui a pu compter sur le soutien des pouvoirs publics via bpifrance, mais aussi de ses sponsors privés BNP Paribas, Mazars, Casino, Hyatt ou encore Meta. « Nous offrons une réponse économique au sujet de l’inclusion, l’indépendance économique permet de gagner en confiance et dignité, mais aussi de créer des emplois et des opportunités pour les autres, c’est un cercle vertueux. »

La French Tech NY, instigateur du projet

C’est en lisant un post LinkedIn de Moussa Camara que Caroline Faucher-Winter a eu un coup de cœur pour cette association. « J’ai offert mon aide à Moussa par message, il a tout de suite été intéressé et nous avons cherché des partenaires, se réjouit la co-présidente de la French Tech New York. Nous avons bénéficié de dons de temps, d’argent et de ressources, ce qui montre que les Français d’ici ont envie d’aider les jeunes à se développer aux États-Unis. » Parmi les sponsors, D’Ornano & Co, Orbiss, Oxio, Galion Project, BNP Paribas et Hyatt.

Sur les 80 dossiers reçus, le jury, composé du board de la French Tech NY, d’entrepreneurs, de dirigeants de VC et d’entreprises partenaires, a retenu six start-ups, principalement sur la capacité de chaque projet à s’étendre aux États-Unis. Un rêve devenu réalité pour Mohamed Soliman, fondateur d’Atmosgear, une marque de rollers électriques. « On a longtemps essayé de réfréner mon ambition mais les Déterminés ont été les premiers à m’encourager et à m’aider. Les États-Unis sont le pays du roller, c’est un rêve d’être ici », raconte le jeune entrepreneur. Patineur passionné, il a passé 12 ans à développer un moteur et un système d’assistance sur une paire de rollers – une offre qui n’existe pas chez les leaders du marché à l’heure actuelle -, et vient de lancer les précommandes sur son site. « C’est vrai qu’il y a beaucoup d’énergie et d’enthousiasme ici, ça me donne envie de m’installer ici un jour. »

Outre Atmosgear, les start-ups lauréates viennent d’horizons très différents : My Addie, une application pour sensibiliser sur l’addiction, Midi Pile, solution de transport du dernier kilomètre, Yuwway, une app de comparaisons d’offres de transport au quotidien, Cake Master des kits de pâtisserie prêts à l’emploi, et Uncle J, une marketplace de vente de sneakers remises à neuf. Outre des workshops sur les différences culturelles, les entrepreneurs espèrent rencontrer et nouer des contacts d’investisseurs et de partenaires qui leur permettront d’attaquer cet eldorado que représente le marché américain.

Vol en montgolfière : Jean-François Rigollet, un Français dans le ciel du Nevada

Rendez-vous est donné à 3h15 du matin (oui, c’est tôt) dans un local sans histoire près du Strip, à Las Vegas. Alors que certains terminent à moitié leur nuit, affalés dans des sofas, Jean-François Rigollet et son équipe sont sur le pied de guerre. Le Français, fan du FC Sochaux comme le trahit le logo du club accroché au mur, s’apprête à conduire le groupe d’une dizaine de personnes à Pahrump, à une heure à l’ouest de la ville du jeu. Ils vont vivre une expérience qu’ils n’oublieront jamais : un vol en montgolfière dans le ciel du Nevada au lever du soleil.

À 32 ans, le natif de Belfort est le pilote principal de Vegas Balloon Rides, une entreprise de ballons d’une quinzaine d’employées qu’il a rachetée en 2021. « Je ne voulais pas qu’elle meurt. C’est une entreprise familiale qui rend tous les jours des gens heureux, les passagers comme les employés », raconte-t-il.

Dans la nacelle dès l’enfance

Piloter une montgolfière, c’est une seconde nature pour le Français. Il avait 3 ans quand il a effectué son premier vol, aux côtés de son père. Pilote (et dénommé Jean-François) lui aussi, ce dernier a remporté des compétitions de ballon et été le coach de l’équipe de France. Il opère désormais sa propre entreprise, CocoBulle, à Tahiti, avec son épouse, Jacqueline. « Forcément, j’ai vite attrapé le virus, souligne le fiston. J’ai été très chanceux que mon père soit un excellent pilote et qu’il ne prenait aucun risque. Très jeune, j’avais donc un bon feeling des choses ».

© Vegas Balloon Rides

À peine majeur, « Jeff » porte à son tour les couleurs de la France lors de compétitions internationales. Il fait partie des équipes qui remportent les championnats d’Europe en 2007 et du monde en 2008, sous la houlette de François Messines, sacré meilleur pilote de France à plusieurs reprises. « Il a été le premier Français à décrocher une coupe du monde, se souvient Jean-François Rigollet. C’était incroyable car je travaillais avec des gens qui avaient 40-50 ans. Moi, j’en avais 17-18. François Messines m’a montré comment composer avec les éléments. Il m’a enseigné qu’il fallait se battre pour un titre, même si on ne fait pas ce qu’on veut dans un ballon ».

Le vent pour seul guide

En effet, comme il le rappelle à ses clients avant le décollage, le seul guide de la montgolfière est le vent. Le pilote ne peut que la faire descendre et monter à l’aide d’un brûleur qui chauffe l’air quand il est actionné. « C’est une très belle leçon de vie, poursuit le trentenaire. Il faut gérer les contraintes. On a beau vouloir faire les choses d’une certaine façon, la nature va nous donner un nombre limité d’options. Peu importe ce qu’elle nous offre, il faudra faire au mieux et s’adapter aux vents qui changent et à d’autres facteurs. C’est un beau challenge ! »

Dans sa vie aussi, il se laisse porter par le vent. Il a posé pour de bon ses valises à Vegas, ville où il passait ses vacances tous les ans avec ses parents, grâce à un coup du sort : une carte verte remportée à la loterie en 2016. Bien qu’il n’a pas cherché à travailler dans le monde du ballon, Vegas Ballon Rides lui a offert un job. Il était manager quand la société a mis la clé sous la porte. On lui a alors proposé de reprendre la petite affaire. Il a accepté car personne d’autre ne voulait le faire. « Je n’ai jamais cherché à avoir ma boîte de ballon à Las Vegas à 30 ans, dit-il, mais ce n’était pas une idée complètement folle non plus. Les éléments m’ont amené là où je suis aujourd’hui ».

L’aurore à 3000 mètres d’altitude

Les vols aux aurores de sa compagnie, testés et approuvés par French Morning, valent la peine de se lever (très) tôt. Une fois déployé par l’équipe, le ballon s’élève tranquillement dans les airs. Plongé dans le silence absolu à plus de trois kilomètres d’altitude, on oublie rapidement la hauteur pour se perdre dans la beauté du paysage : le désert des Mojaves, le Grand Canyon au loin, les montagnes, le ciel coloré par le soleil émergent… « Jeff » Rigollet se tient debout au centre de la nacelle, aux côtés de bonbonnes de propane utilisées pour actionner la flamme régulant l’ascension et la descente.

De retour sur terre, un verre (ou plus) de champagne est offert aux passagers tandis que le pilote leur parle des racines françaises de la discipline. « Le site de vol est très sûr. La météo est bonne en général. Nous sommes au milieu de grands déserts. Il y a donc très peu d’obstacles. Le seul défi qu’on a, c’est que beaucoup de zones dans le coin sont protégées par l’État fédéral. On ne peut pas les survoler », observe-t-il.

© Vegas Balloon Rides

Sur le long-terme, il s’inquiète de la possible multiplication des drônes de livraison dans le ciel des agglomérations. « Si l’aviation civile leur réserve des couloirs au-dessus des maisons, il va falloir franchir ces machines pour se poser. Ça va devenir compliqué au niveau de la sécurité. Comme nous ne sommes pas un objet dirigeable, on rend la vie des autorités difficile. Le sort des montgolfières n’est pas une priorité pour elles. Les drônes d’Amazon rapportent tellement plus d’argent que nous ! », souffle-t-il.

Malgré les défis, le Français ne « regrette pas un instant » d’avoir pris les commandes de Vegas Ballon Rides. « J’aurais pu me barrer en Arizona, prendre un contrat et être tranquille, mais je ne voulais pas que cette boîte disparaisse. Mes employés sont toujours là, et ce matin, dans la nacelle, j’ai encore accueilli quinze personnes qui ont vécu une matinée incroyable. »