Après avoir dû quitter le New York Liberty à cause du Covid en 2020, l’arrière de l’Équipe de France s’offre une seconde chance en championnat de basket féminin américain (WNBA).
Normande, comme Nicolas Batum
Marine Johannès est originaire de Lisieux dans le Calvados comme un certain Nicolas Batum, la star des Los Angeles Clippers en NBA. Les deux amis ont également fait leur début dans le basket dans le même club à Pont-l’Évêque, avant que Marine Johannès ne poursuive sa formation à Mondeville. L’arrière d’1,78m a explosé du côté du Tango Bourges Basket en 2016, où elle impressionne les observateurs par son jeu instinctif et sa qualité aux tirs. Bercée aux exploits des stars de la NBA pendant sa jeunesse, Marine Johannès réalise son rêve en 2019 en signant au Liberty New York dans la prestigieuse WNBA, la ligue de basket féminine américaine. Mais l’histoire s’arrête subitement en mai 2020, lorsque la pandémie la contraint à rentrer en France après seulement 19 matches aux États-Unis.
La joueuse de l’Équipe de France a pris son mal en patience du côté de l’ASVEL à Lyon pendant deux ans, où elle a d’ailleurs participé aux finales du championnat de France cette année (défaite en trois manches face à Bourges). Avant de faire un retour remarqué aux États-Unis début juin. « Il m’a fallu quelques jours d’adaptation car le jeu est beaucoup plus intense ici. Mais je me sens de mieux en mieux », expliquait-elle au site local NetsDaily le 29 juin.
Comparée à Stephen Curry
Marine Johannès a redonné des couleurs au New York Liberty depuis son retour, qui restait sur huit défaites en 11 matches. L’équipe a aujourd’hui quitté la dernière place du classement. La joueuse de 27 ans brille surtout individuellement, avec une adresse solide à trois points (10,2 points de moyenne à 40,8%) et des passes venues d’ailleurs. « J’adore Stephen Curry (NDLR : le meneur de Golden State en NBA). J’aime sa dextérité, son shoot, il est plaisant à regarder », confiait Marine Johannès à 20 Minutes en juillet 2021. Un an plus tard, l’arrière française a été comparée à son idole par un journaliste américain le 4 juillet, qui l’a surnommée « Le chef Marine », en rapport à Stephen Curry, réputé pour « cuisiner » ses adversaires à chaque match. Nicolas Batum, très proche d’elle, s’est lui aussi fendu d’un tweet le 12 juin pour la féliciter.
Marine Johannès avait également quitté New York en mai 2020 pour l’Équipe de France. L’arrière aux 102 sélections avait retrouvé ses coéquipières à Tokyo fin juillet pour participer aux Jeux Olympiques. Un tournoi réussi puisque la France a décroché la médaille de bronze après sa victoire face à la Serbie dans le match pour la quatrième place (91-76). Si elle n’a jamais gagné de trophée avec les Bleues, Marine Johannès a accumulé cinq médailles d’argent tout au long de sa carrière dont trois aux trois derniers championnats d’Europe (2017, 2019 et 2021).
Marine Johannès n’est pas la seule joueuse tricolore à évoluer en WNBA. Son ancienne rivale Iliana Rupert, qui l’a battue en finale du championnat de France avec Bourges cette saison, a également rejoint la ligue américaine début juin. Gabby Williams, 25 ans, va faire le chemin inverse en rejoignant l’ASVEL en fin de saison. La Franco-américaine, qui a choisi de représenter l’Équipe de France depuis 2021, a fait ses classes en WNBA depuis 2018. Elle joue cette année au Seattle Storm. Bria Hartley, enfin, est beaucoup plus expérimentée puisqu’elle évolue en WNBA depuis huit ans. Elle aussi dispose de la double nationalité franco-américaine.
Après dix-neuf ans à la tête du salon de coiffure Atelier Emmanuel, son fondateur Emmanuel Noël donnera ses derniers coups de ciseaux sur Claude Lane le lundi 15 août. Mais que la clientèle qui apprécie le savoir-faire de ce salon à la française se rassure : dès le lendemain, Emmanuel Noël et toute son équipe commenceront un nouveau chapitre à deux pas de là, au salon Blake Charles sur Maiden Lane. « C’était la meilleure sortie possible, au meilleur moment : mon bail se terminait, et je suis content de ne plus avoir à mener la barque et à être responsable de tout. En rejoignant le salon Blake Charles, je reviens à mes premières amours : former les jeunes. »
Une nouvelle aventure en équipe
Les deux dernières années ont été éprouvantes pour Atelier Emmanuel : la pandémie a forcé le salon à fermer pendant des mois, certains membres de l’équipe sont partis, et les remplacer s’est avéré compliqué. « C’est très dur d’être patron » , reconnaît Emmanuel Noël. « Quand la pandémie est arrivée, je savais qu’il fallait que je tienne jusqu’à la fin de mon bail, en 2022. J’ai appris à être patient, avec l’espoir qu’une solution finirait par se dessiner, malgré des pertes financières d’environ un demi million de dollars… »
Réussir à replacer tout son personnel était l’autre priorité d’Emmanuel Noël, et les six employés actuels le suivent dans sa nouvelle aventure au salon Blake Charles. « C’est une équipe que j’ai formée et le but est de grandir ensemble. Une bonne partie du personnel du nouveau salon est là depuis quinze ou vingt ans. Je vais apporter de jeunes coiffeurs, avec leur énergie. Cela va sans doute changer la dynamique du salon. »
Formation des jeunes
L’aventure san franciscaine d’Emmanuel Noël a commencé en 1999. « Je voulais apprendre l’anglais ! J’ai démarché quelques salons pour faire un stage d’un an et demi. J’avais neuf ans d’expérience parisienne, ça a aidé. » Son stage se prolonge, sa clientèle se fidélise, et en mai 2003, il lance officiellement son propre salon, Atelier Emmanuel, situé à l’époque sur Geary boulevard. En 2012, il déménage sur Stockton, puis sur Claude Lane en 2019.
Le salon que va rejoindre Emmanuel Noël existe sur Maiden Lane depuis plus de 25 ans : créé par Joseph Cozza en 1996, il a été repris par Blake McCall en 2021. « C’est un salon plein d’avenir : il se positionne dans le créneau de la haute coiffure, et son patron a la niaque. Les perspectives de se développer et d’ouvrir de nouveaux salons sont prometteuses, et surtout, je vais pouvoir m’investir dans la formation de jeunes, ce qui me passionne le plus dans ce métier. » En effet, dès ses années parisiennes, Emmanuel Noël est formateur, et pendant de nombreuses années, servir de cobaye aux apprentis coiffeurs d’Atelier Emmanuel les lundis était le secret d’une coiffure réussie à moindres frais.
Rendez-vous le 16 août
Il déplore aujourd’hui que les nouveaux coiffeurs paient souvent très cher des cours qui ne les préparent pas assez aux réalités du métier : « On leur parle principalement d’hygiène, mais ils ne savent pas faire un shampoing, toucher le cheveu, ou être attentionné avec les clients. Quand je les accueille dans mon salon, je les démarre, pour les former au métier et aussi à la vie. Recréer une académie au sein de ce nouveau salon, c’est ce qui me motive vraiment. »
Avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, Emmanuel Noël passera deux semaines de vacances en France pendant la première quinzaine d’août, un luxe qu’il ne s’était pas accordé depuis au moins six ans. Il donnera officiellement ses premiers coups de ciseaux chez Blake Charles le 16 août.
French Morning vous racontait en juillet 2019 le lancement de la première académie de la Fédération française de football (FFF) à New York. Après avoir ouvert puis fermé un deuxième site à Montréal à cause de la pandémie, la FFF s’est finalement associée à un club de Santa Cruz, en Californie.
Culture foot locale
Si l’officialisation date de plusieurs mois, l’académie s’est structurée ces dernières semaines avec l’arrivée du Français Stéphane D’Urbano, chargé de la direction technique de l’académie, et avec l’aide de Jean-Claude Lafargue, responsable des formations à l’international pour la FFF. « Nous nous sommes associés avec un club local, The Breakers FC, qui s’occupe de plus de 200 jeunes dans les catégories U7 à U19, et qui possède également une équipe semi-professionnelle adulte », explique Jean-Claude Lafargue. « L’objectif, comme à New York, est d’exporter le savoir faire de la FFF dans la formation des jeunes, et de nous faire un peu de promotion dans la perspective de la Coupe du monde 2026 aux États-Unis. »
Si le choix de Santa Cruz peut surprendre, ville modeste de 65 000 habitants située à une heure au sud de San Francisco, la culture foot est en fait très répandue localement, notamment grâce à une large population d’origine latine. « C’est une région qui est proche du Mexique et qui sent le football », confirme Jean-Claude Lafargue, impressionné par le niveau des jeunes de l’académie. Santa Cruz est également située à seulement 40 kilomètres de San José, qui possède une équipe en Major League Soccer (MLS), le meilleur niveau national.
La FFF, réputée pour ses formations
La Fédération française de foot est la première structure de ce type à s’exporter à l’étranger, réputée pour son modèle de formation des jeunes joueurs mais aussi des entraîneurs. Une cinquantaine de coaches américains d’université et clubs professionnels profitent déjà chaque année d’un cursus de formation mis en place en partenariat avec la FFF. « On reçoit beaucoup de candidatures de clubs et d’académies américaines qui aimeraient travailler avec nous, ajoute Jean-Claude Lafargue. Nous avons été convaincus par le potentiel de Santa Cruz et par le fait que leur directeur sportif, Nisa Saveljic, connaissait bien le football français ». L’ancien défenseur franco-monténégrin a joué à Bordeaux à la fin des années 1990, puis à Sochaux, Bastia, Guinguamp et Istres au début des années 2000.
Ancien directeur de l’INF Clairefontaine, qui a vu passer les meilleurs joueurs français à leurs débuts comme Thierry Henry, Nicolas Anelka ou plus récemment Kylian Mbappé, Jean-Claude Lafargue est un spécialiste de la formation des jeunes joueurs. Il est désormais concentré à 100% sur le développement international de la FFF, entre les États-Unis, Singapour ou encore le continent africain. « Nous développons un projet avec la FIFA pour aider les fédérations africaines à se structurer », commente-t-il. « Aux États-Unis, l’objectif est de couvrir le territoire mais sans rentrer dans un processus d’industrialisation. Nous n’irons pas au delà d’une dizaine d’académies ».
Déjà l’épisode 149 de French Expat – le podcast de French Morning qui discute avec celles et ceux qui sont partis vivre a l’étranger.
Et si on levait le voile ? En juin 2020, nous vous avions proposé de découvrir les coulisses de French Expat dans un épisode spécial. Il y a un peu plus d’un an, Anne-Fleur Andrle a commencé à collaborer avec Alice Krief. Elle est ingénieure du son et a travaillé sur des émissions de télé que vous connaissez peut-être comme « Les Reines du Shopping » ou encore « Top Chef ». Depuis quelques années, elle se dédie au monde du podcast en France. Alice Krief, vous voyez souvent son nom dans les notes et articles accompagnant tous nos épisodes, mais qui est-ce ?
Chaque semaine, Alice travaille avec nous pour créer un univers sonore – musique, bruitage… – dans lequel vous pouvez plonger afin de ressentir, de recevoir, d’accueillir les témoignages qu’on vous propose. Comment s’y prend-elle ? Son approche a-t-elle évolué ? Fait-elle ses bruitages elle-même ? Plein de questions, et aussi plein de réponses !
Les épisodes que l’on mentionne dans cet épisode sont les suivants (dans l’ordre) : Arnaud, le Français de Shanghai; Emmanuelle à Las Vegas; Justine en Pologne; Charlotte et Jeremy à St Petersburg; Nicolas Wild, Kaboul a changé ma vie; Jingle – Série les enfants d’expats; Jingle – Série La peur en avion; Jingle – les couples multiculturels; Vocal utilisé dans l’épisode de Nelly à Londres; Charlotte à Los Angeles et Flavie à Vancouver.
Pour éviter la chaleur écrasante de l’été, rien de tel que de passer des vacances à la fraîche. Pour cela, inutile de quitter le Texas, voici plusieurs parcours de rivières pour vous adonner à vos sports préférés. Le Hill Country est la région où lacs et rivières attirent les baigneurs, les sportifs et les pêcheurs.
Frio River
On commence par les eaux cristallines de la pétillante Frio River. Alimentée par une source naturelle (et fraîche, d’où son nom en espagnol), elle serpente à l’intérieur du parc de Garner sur 5 kilomètres. Descendre la rivière sur des chambres à air de tracteur, le derrière dans l’eau fraîche, à l’ombre, quand la température extérieure est à peine supportable, est un ravissement à l’américaine qu’il ne faut surtout pas rater ! Cette forme particulière de loisirs ne nécessite aucune compétence autre qu’une capacité à nager et une appréciation de la crème solaire et des chapeaux.
Les eaux cristallines de la Frio River au Texas.
Au Fishcamp Lodge, situé non loin de Leakey, les planches à pagaies, les pédalos et les kayaks vous attendent pour découvrir les paysages ombragés de ce canyon. Le Frio River Outfitter de Josh vous emmènera en balade au fil de l’eau. Pour les plus aguerris, le Parc naturel propose 16 miles (25 km) de randonnées dont celle qui vous mènera à la grotte de cristal de 9 mètres de profondeur ou encore celle qui vous fera atteindre le sommet de Old Baldy, le plus haut du parc.
Les options d’hébergement vont des chalets rustiques et terrains de camping simples aux country clubs, complexes hôteliers et lodges somptueux. Tom et Vida Neal ont ouvert Neal’s Lodges en tant que camp touristique dans leur ranch en 1926, un établissement devenu une véritable icône touristique où les familles reviennent année après année. La grange qui a été réaménagée comme un lieu de divertissement familial, propose de la musique live et des danses sous les étoiles. Ils ont également ajouté 16 condos avec une piscine de style complexe, 12 lodges avec piscines privées et plusieurs autres chalets. Si vous ne séjournez pas au Neal’s Lodges, offrez-vous au moins un petit-déjeuner à l’ancienne ou un dîner de steak frit au poulet, vous vous en souviendrez.
Guadalupe River
Longue de 250 miles, la Guadalupe River serpente jusqu’à la baie de San Antonio avant de se jeter dans le Golfe du Mexique. Le tronçon le plus populaire de la rivière provient du barrage Canyon, qui a été créé il y a un demi-siècle pour permettre au Corps des ingénieurs de l’armée de terre de ralentir le cours de l’eau et de prévenir les inondations en cas de fortes pluies. Ce plan d’eau est l’endroit idéal pour le tubing, le rafting, le canoë, le kayak et la pêche à la mouche. La Guadalupe est en effet l’une des plus grandes pêcheries de truites du pays.
Beaucoup de gens y viennent aussi pour nager car la Guadalupe possède « les plus grands bassins de baignade ». Sur terre, vous pouvez camper, faire de la randonnée, faire du VTT, monter à cheval, pique-niquer et observer les oiseaux. Le Parc National de la Guadalupe vous permettra de camper dans l’un des 85 emplacements aquatiques et électriques ou sur l’un des 9 emplacements réservés aux tentes – sans rendez-vous. Le Texas Park Outfitters fournit la location et l’installation d’équipement de camping.
Des tours guidés avec l’exploration de la faune et de la flore sont proposés par les Texas Rangers. Non loin de là, des cours de voile privés et en groupe sont proposés ainsi que des promenades sur le lac de Boerne. Ranch Diamond C and Stables met à votre disposition des chevaux adaptés à chaque niveau afin que vous puissiez profiter pleinement de votre expérience de randonnée sur les sentiers. Les eaux claires de la Guadalupe alimentent aussi le parc aquatique Schlitterbahn à New Braunfels. Hideout on the Guadalupe propose trois cabines pouvant accueillir de quatre à huit personnes. Lazy R et R Cove dispose de 12 cabines avec salles de bains et kitchenettes à deux miles de Canyon Lake. Moo Cow Cabins sur la rivière Guadalupe propose sept chalets, dont le Cowboy Lodge de quatre chambres.
Le Comal rejoint la Guadalupe à New Braunfels. Appelé « le fleuve le plus long et le plus court du monde », il ne parcourt que 2,5 miles à lui seul. Le Comal, alimenté par une source, est connu pour être un choix plus calme pour le tubing et autres activités récréatives, surtout pour les activités familiales. Avec ses courants doux, son environnement naturel et sa température constante à 72°F (22°C), il constitue l’endroit préféré des vacanciers par temps chaud.
Le Comal est également l’un des deux seuls cours d’eau à accueillir le dard de fontaine, un poisson en danger d’extinction mais aussi une multitude de trésors laissés par les tubercules faisant ainsi de ce fleuve un lieu commun pour la plongée sous-marine. Pour les férus d’histoire, le Comal traverse la ville de New Braunfels connue pour son héritage allemand traditionnel. Les bâtiments d’origine des années 1800 sont à découvrir.
Colorado River
Le fleuve principal du Hill Country, le Colorado, alimente plusieurs lacs et contribue à la luxuriance de la région autour d’Austin. C’est surtout un lieu idéal pour les pêcheurs car le poisson y est abondant notamment le bar à grande bouche, le poison-chat, le bar blanc, le bar rayé ou encore le poisson-soleil qui peuvent être attrapé à la mouche. Une grande variété d’animaux sauvages, notamment des cerfs, des castors, des ratons laveurs, des écureuils, des tatous, des serpents, des oiseaux et bien d’autres, peut être observée le long des rives.
Si vous avez envie de faire du ski nautique, le petit (600 acres) lac Marble Falls est apprécié des plaisanciers, mais aussi des pêcheurs. Pour le logement, Canyon of the Eagles vous propose plusieurs programmes durant votre séjour. Les amoureux de la nature peuvent séjourner au milieu de bosquets de chênes vivants et de pacanes, avec des cabines d’une à quatre chambres. A noter que cet hotel dispose d’un observatoireFrâicheu, considéré comme l’un des meilleurs sites d’observation astronomique au Texas. Le camp Sulphur Springs de Bend possède des chalets de deux à cinq chambres sur la rivière bordée d’arbres près du lac Buchanan.
Medina River
Plus au sud coule la rivière Medina qui traverse la ville de Bandera avant de se jeter dans la rivière San Antonio. Elle est étroite et offre un répit plus décontracté pour les amateurs de tubing. La société Miller propose des sorties en kayak et en camping de nuit pour admirer la grande variété de plantes et d’animaux sauvages indigènes. Les plantes rares comme le Texas mock-orange, les snowbells à feuilles de sycomore et le cactus tobusch hameçon en font partie. Profitez de la pêche, du canotage, de la natation et de la détente.
Le Flying L Ranch Resort à Bandera vaut le détour à lui seul. Le complexe propose tout, des petites suites aux dortoirs en passant par les lodges pouvant accueillir jusqu’à 22 personnes. River Ridge Cabin à Bandera repose sur un haut bluff et dispose de trois chambres pour accueillir jusqu’à 10 personnes. Paradise Canyon propose des cabanes pittoresques dans un cadre accidenté de falaises de calcaire et de chênes vivants le long de la rivière Medina au sud de Castroville.
Pedernales River
Si vous avez envie de vous ressourcer, Pedernales River est l’endroit idéal non loin d’Austin. Ses berges ombragées offrent un bel endroit pour les pêcheurs, les amateurs d’oiseaux et tous ceux qui veulent un endroit calme pour se détendre. Dans le parc national, vous pourrez monter à cheval, faire du VTT ou de la randonnée sur les nombreux sentiers et observer les nombreux papillons.
The Hill Country Casitas vous propose 11 casitas qui sont un excellent point de départ pour des excursions d’une journée dans les collines, Camp Lucy est un véritable havre de paix composé de plusieurs cottages spacieux et rustiques situé à 10 miles du Pedernales Falls State Park. Enfin, le Lucky Arrow Retreat offre des options d’hébergement de premier ordre – y compris des cabines de luxe et des yourtes – conçues avec la combinaison parfaite de charme rustique et d’esthétique moderne.
Lors d’un webinaire d’une heure organisé le 19 juillet 2022, Yoann Das Neves vous a enseigné la méthode pour booster vos revenus passifs, via un produit d’investissement unique au rendement très intéressant.
Au sommaire de la présentation : – Qu’est-ce que le dropshipping ? – Comment seront générés vos profits ? – Quel investissement de départ pour commencer l’aventure ? – Yoann répond à toutes vos questions
Du 14 juin au 12 juillet, vous avez eu l’occasion de participer au concours spécial rentrée que nous avons organisé avec la compagnie aérienne French bee.
La semaine dernière, nous avons procédé au tirage au sort parmi les participants : ce sont Marie et Inès qui ont remporté deux billets aller-retour chacune ?
Deux membres de leur famille vont donc pouvoir venir leur rendre visite à la rentrée, à San Francisco pour l’une, et à New York pour l’autre.
Continuez à nous suivre pour découvrir la suite de leurs aventures en vidéo. Et merci French bee !
Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning.
Après le Lac Mead, Alexis s’est rendu à Las Vegas pour le deuxième épisode de ce road trip sonore le long du fleuve.
Loin de son image de capitale du gaspillage et de l’abondance au milieu du désert, la « ville du vice » cherche à limiter sa consommation d’eau. En plus de s’être dotée d’une police de l’eau, elle a décidé de s’attaquer à un adversaire surprenant : ses pelouses décoratives, qu’elle entend remplacer par des surfaces moins gourmandes en eau. Balade dans un Las Vegas inattendu, qui aspire à devenir un modèle national pour la conservation du précieux liquide.
Le road trip pour traverser les États-Unis, on connaît. Le rail trip, moins. Pourtant, les États-Unis sont quadrillés de grandes lignes historiques qui permettent de découvrir la beauté du pays en long, en large et en travers. Sur fond d’envolée du prix de l’essence et de pagaille dans les aéroports, serait-ce le moment de se laisser tenter par l’appel du rail ? « Le train est l’une des manières les plus écologiques de voyager, insiste Jason Abrams, chargé des relations publiques pour Amtrak, la compagnie ferroviaire nationale. Dans un train, on n’est pas non plus bloqué. On peut se déplacer. On peut disposer de chambres avec une salle de bain et un lit. Sans oublier qu’il est possible de rester connecté à l’Internet gratuitement en permanence, d’embarquer les animaux de compagnie, des vélos… ».
Le pass
Le site d’Amtrak regorge de formules pour découvrir le pays. L’une d’elles est l’USA Rail Pass. Pour 499 dollars, ce pass vous permettra d’effectuer dix trajets sur trente jours en direction de 500 destinations américaines. Il doit être utilisé dans les 120 jours suivant l’achat et ne peut pas servir sur les Acela, les trains à grande vitesse d’Amtrak. D’autres deals sont disponibles pour certaines régions / lignes spécifiques. Pour vous aider à vous y retrouver, consultez la carte interactive de l’impressionnant réseau d’Amtrak. Cela vous aidera à planifier votre voyage.
Packages
La compagnie propose aussi des itinéraires pré-définis pour traverser le pays. Ils ont l’avantage d’offrir une solution de voyage clé en main en fonction de vos goûts et budgets. Le plus prisé est l’All American, une grande boucle qui relie New York, la Nouvelle-Orléans, Los Angeles, San Francisco, Denver et Chicago (15 jours à partir de 6 399 dollars par personne). Moins cher (à partir de 2 799 par personne), le sobrement nommé « Coast to Coast Across the USA » vous propose, lui, de voyager entre San Francisco et New York, en passant par Washington et Chicago (avec une escapade au Grand Canyon par navette). Et comme Amtrak ne recule devant rien pour remplacer la voiture, elle vous invite aussi à faire la mythique Route 66 en train (à partir de 1 699 dollars par personne) ! Au total, il y a une quarantaine de formules dites cross country disponibles sur le site de l’entreprise. Certaines passent par le Canada.
La grande boucle de 15 jours proposée par Amtrak.
Canyons, forêts, montagnes, côtes… Traverser les États-Unis en train vous offrira son lot de paysages superbes. Par exemple, les trajets qui passent par Denver sont une valeur sûre car ils permettent de se perdre dans la beauté des Rocheuses. Si vous voulez partir à la découverte des parcs nationaux en train, c’est possible. Amtrak propose un package Parcs nationaux avec des arrêts à New York, Chicago, Williams, Los Angeles, San Francisco et des navettes qui vous emmèneront au Grand Canyon et à Yellowstone (à partir de 4 599 dollars par personne). Des itinéraires passant par le Glacier National Park (dans le nord) ou par les grands espaces du Sud-Ouest (Zion, Bryce, Arches…) sont aussi en vente.
À noter qu’il est possible de modifier la durée des escales et de choisir l’hôtel où vous voulez rester. Le prix final dépendra du niveau de service que vous choisirez à bord. Pour les trajets de nuit, il est recommandé de prendre une petite cabine appelée roomette pour deux voire une chambre pour plus de confort. Les repas sont inclus en cas de location d’espaces pour dormir. Il est possible de commencer un trajet où vous le souhaitez.
Lignes mythiques
Certaines grandes lignes sont particulièrement connues pour leurs vues. C’est le cas du Pacific Surfliner (qui longe la côte de la Californie du sud), le Sunset Limited entre la Nouvelle-Orléans et Los Angeles (bayous, passage du Rio Grande, déserts…), le Coast Starlight le long du Pacifique entre Seattle et Los Angeles, ou encore le fameux California Zephyr entre Chicago et San Francisco. Celui-ci est équipé de vitres aux plafonds pour mieux apprécier le spectacle de canyons, de montagnes et d’aigles qui se déploie autour de vous. Bon voyage !
[Article partenaire] Que vous soyez jeune ou sénior, de passage ou établi·e aux États-Unis, l’investissement immobilier est un moyen sûr pour bâtir, équilibrer ou transmettre votre patrimoine. L’immobilier est également un levier considérable pour protéger votre famille en cas d’évènements imprévus tels qu’une pandémie ou une guerre, qui tristement ne relèvent plus de la science-fiction mais bien du monde réel.
Par ailleurs, nous évoluons dans un monde rythmé de ruptures technologiques qui se traduisent par des transitions et/ou opportunités professionnelles voulues ou parfois malheureusement subies. Pour rebondir et saisir les opportunités, il faut de la sérénité et apprendre à préparer l’imprévu. L’idée générale est qu’il est bon d’avoir une ou plusieurs ressources qui puissent être mobilisables rapidement en cas de besoin. En entreprise, on élabore des contingency plans ; en gestionnaire de famille, il est recommandé d’en faire de même.
Reconnaître et saisir les opportunités
Un facteur à ne pas négliger est la « window of opportunity » (fenêtre d’opportunité). Obtenir le financement pour un achat immobilier est lié à un certain nombre de critères qui ne dépendent pas toujours de vous. Il faut savoir saisir l’opportunité et répéter l’opération tant qu’elle s’offre à vous !
À titre d’exemple, pour les résidents des États-Unis, l’idée de la réélection de Donald Trump en 2024 est perçue comme un facteur disruptif qui a plus de chances de vous nuire plutôt que de vous aider dans l’obtention d’un financement. Pour cette raison, mettez toutes les chances de votre côté et préparez-vous !
Calculer le bon timing
Le contexte géopolitique et la dynamique économique font que la perception du risque fluctue. À titre de référence, durant la crise du Covid, il était impossible de financer des expatriés/non-résidents travaillant dans l’aéronautique ou encore dans l’hôtellerie. Depuis le printemps, c’est à nouveau possible.
Cela rend le timing de votre projet d’autant plus important. Il est préférable de faire votre projet en ayant au moins six mois d’ancienneté dans le pays/la filiale plutôt que de le réaliser votre projet au moment ou juste après la prise de poste. Les bonus et autres avantages représentent généralement une part importante du salaire. Sachez que la majorité des banques prennent en compte les rémunérations variables dès lors que vous avez deux à trois années de bonus consécutifs.
Quitte à enchaîner des performances exceptionnelles, faites un projet immobilier !
Prendre en compte l’assurance emprunteur
Le coût de l’assurance emprunteur augmente de façon exponentielle entre trente et cinquante ans. De même, les aléas de la vie font que l’assurabilité peut varier du tout au tout ! La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement vient de réformer l’assurance emprunteur en facilitant la mobilité (d’un assureur à un autre), ainsi que la suppression du questionnaire médical. Il est toutefois trop tôt pour savoir si la réforme apportera de vrais changements en faveur des emprunteurs.
En résumé, l’obtention d’un financement dépend de multiples facteurs. Selon votre profil d’investisseur, il est conseillé de programmer et multiplier les opérations tant que cela est possible.
Prévoyez la taille du projet
Il n’y a pas véritablement de minimum d’emprunt et les délais sont les mêmes que vous empruntiez cinquante mille euros ou cinq millions. Les banques vous accompagnent sur tout type de projet, ce qui permet à chacun de mettre le pied à l’étrier, à son rythme.
Réfléchissez donc en amont à la taille du projet que vous souhaitez mettre en place.
Éléments critiques
Cartes de crédit
La France est aux antipodes des pays anglosaxons quand il s’agit des cartes de crédit.
Selon les banques, la détention de plusieurs cartes de crédit peut affecter votre taux d’endettement.
Nationalité américaine
Si les couples binationaux ne posent généralement aucune difficulté dans l’obtention d’un financement, la détention d’un passeport américain est tout de même très pénalisante. Les raisons sont essentiellement d’ordres fiscales dans la mesure où la banque supportera une partie du risque lié à l’exhaustivité de la déclaration fiscale de son client.
“Digital nomads”
Autant dire que les banques françaises ne sont pas à la pointe en matière de compréhension sur le profil d’un digital nomad. Cependant, si l’emprunteur peut justifier d’un pays de résidence fiscale ainsi que d’une déclaration, il est normalement toujours possible de trouver un financement.
Bitcoin
On voit apparaitre des salaires et bonus en cryptomonnaies. Si ces packages sont très attractifs financièrement, leur volatilité pose un problème au moment du montage des dossiers.
Conditions d’emprunt pour les résidents américains, canadiens et britanniques (avril 2022)
Critère
US
Canada
UK
Formulaire US
Form W9
Rien
Rien
Contrat de travail
CDI >3 mois
Chef d’entreprise
Au cas par cas
Passeport
1 passeport FR ou EU dans le couple
Imposition
Justificatif dans le pays de résidence
Contrepartie financière (% du projet)
Jusqu’à 20% en épargne
Apport (% du projet)
Minimum 10% et jusqu’à 30%
Type de prêts amortissables durées
Amortissable – 15 ans/20 ans
Amortissable 15/20 ans
Simulations
UK residents
US persons
Type de projet
Investissement locatif – Résidence secondaire dans le neuf ou ancien avec ou sans travaux
Investissement locatif – Résidence secondaire dans le neuf ou ancien avec ou sans travaux
Montant du prêt
Jusqu’à 100% de la valeur du bien + travaux
Option A– 100% La valeur du bien + travaux
Option B – 80% la valeur du bien seulement
Durée max
20 ans
20 ans
20 ans
Taux hors assurance
1,55% à 1.9% selon la banque
1,65%
2%
Apport exigé par la banque
Ensemble des frais (agence + notaire +frais de courtage + frais bancaire)
Ensemble des frais (agence + notaire +frais de courtage + frais bancaire)
20% sur la valeur du bien et ensemble des frais (agence + notaire +frais de courtage + frais bancaire)
Contrepartie en banque
La banque peut demander 20% du montant du prêt en placement
Placement de 20% du montant du prêt en banque
Souscriptions de parts sociales
Profils emprunteurs
Salariés en CDI ou entrepreneurs
Salariés en CDI ou entrepreneurs
Salariés en CDI seulement
Taux d’endettement après projet
35%
35%
35%
Délai d’obtention du prêt
2 mois
2 mois
2 mois
Démarches à distance
A distance
Passage en France pour l’ouverture de compte selon la banque
A distance
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Elle n’a pas sa langue dans sa poche. La pétillante Anne Roumanoff est de retour au pays de l’Oncle Sam. L’humoriste française à la voix volontairement nasillarde sera sur les planches du Symphony Space dans l’Upper West Side à New York le mercredi 17 août pour deux représentations, à 6pm et 9pm, puis le lendemain, le jeudi 18 août, au North Beach Bandshell à Miami Beach à 8pm. Deux étapes américaines produites par la société de production audiovisuelle Silverprod.
Débordante d’énergie et de second degré, la quinqua, qui cumule plus de 35 ans de carrière, présentera son dernier spectacle en français « Tout va presque bien », dans lequel elle évoque notamment le résultat des élections présidentielles, le télétravail, les influenceurs obsédés par leurs likes et leurs vues, les rencontres amoureuses ou encore les femmes divorcées, le tout avec une pointe de dérision.
Les places pour les représentations à New York sont disponibles ici. Celles pour le spectacle à Miami ici.
Autrefois populaire et résidentiel, aujourd’hui gentrifié et animé, East Village a quand même réussi à garder son âme d’antan. Tour d’horizon des bars où danser et faire la fête, peu importe votre âge ou votre porte-monnaie.
Yuca Bar
Le premier de cette liste n’est pas un bar mais un restaurant de spécialités d’Amérique latine, qui se transforme chaque weekend en piste de danse une fois le service terminé. Ici, les corps se frôlent ou se touchent dans une ambiance muy caliente. L’endroit idéal pour faire des rencontres ou se déhancher entre ami(e)s jusqu’à 2am. Carte de cocktails abordables (mojito, caipirinha, margarita, pisco mule à 12$). Attention, l’endroit est exigu et souvent bondé, attendez-vous à faire la queue. 111 Avenue A, (212) 982-9533.
Niagara
Pas besoin d’aller très loin puisque cet établissement se situe juste en face du Yuca Bar, à l’angle de Tompskins Square Park. Le Niagara est le repaire des étudiants de NYU et d’ailleurs, qui viennent en groupes chanter sur les tubes populaires du moment. L’endroit n’est pas grand mais vous y trouverez un bar et deux salles, dont l’une d’entre-elles accueille des concerts en début de soirée. Les portes ferment à 4am le weekend. Clientèle jeune, ambiance très festive (Bières 7-8$, cocktails 15-16$). 110 Avenue A, (212) 614-9798.
13th Step
Ce sports bar, situé sur 2nd Ave., est lui aussi réputé des étudiants new-yorkais. Ici, on vient supporter son équipe favorite de football américain en mangeant des wings, jouer au beer pong et danser sur des tubes commerciaux dans une cacophonie hallucinante. Une expérience à vivre, surtout pour les nouveaux expatriés ! Bières 7-9$. Fermeture à 4am les weekends. 149 2nd Ave, (212) 228-8020.
Studio 151
Changement de décor à quatre blocs de là dans ce bar en étage plutôt destiné aux 30 ans et plus. Le Studio 151 est à la fois un speakeasy et un sushi bar : on peut observer les cuisiniers préparer notre commande au fond, derrière le comptoir. Un DJ prend ensuite le relai pour faire danser les gens sur une sélection de vinyls jusqu’à 4am. Atmosphère rétro, faite de vieilles affiches, canapés et fauteuils en cuir. Seul hic, le service peut être long à partir de 11:30pm. Lors de notre venue le 12 février, le personnel n’était pas très courtois non plus. Assiette d’assortiment de sushis pour 80$ (tout de même), handroll entre 9 et 16$ la pièce, cocktail 16$. 151 Avenue C. (Second floor), [email protected]
Blind Barber
Un endroit idéal pour finir la soirée, à deux minutes à pied du Studio 151. On rentre dans ce speakeasy par une porte dérobée située au fond d’un barbershop. Il ne faut pas être claustrophobe une fois à l’intérieur : le plafond est bas, la lumière quasi-inexistante et la piste de danse souvent remplie à ras-bord. L’ambiance et la musique sont dignes d’une grosse boîte de nuit. Une expérience « so New-York ». Cocktail 15$, bière 8$. 339 E 10th St, (212) 228-2123.