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Un incendie force Maison Alyzée à fermer temporairement

La pâtisserie Maison Alyzée, située sur Castro Street, l’artère commerçante la plus animée de Mountain View, sera fermée pendant plusieurs semaines, le temps de se remettre d’un incendie qui a rempli le commerce de suie. Le feu s’est déclaré vers 8am lundi 3 mars, sans toutefois faire de victimes : « Nous avons eu de la chance car cela aurait pu être plus grave. Personne n’est blessé, ce qui est le plus important », souligne Laurent Pellet, fondateur de Maison Alyzée. La pâtisserie a ouvert sur Castro Street en 2018, et à Burlingame en 2022.

Fermeture temporaire de l’enseigne de Mountain View

Selon les premières constatations, une batterie au lithium défectueuse serait à l’origine du sinistre. Dépêchés sur place, les pompiers ont constaté qu’une épaisse fumée noire s’échappait du bâtiment et que le système automatique pour éteindre les incendies s’était déclenché. Selon un communiqué publié par la ville de Mountain View, les pompiers ont pris les mesures nécessaires pour éteindre l’incendie, évacuer la fumée, et enlever le mobilier endommagé. Le coût des dégâts est estimé à 100 000 dollars.

« Nous allons nous remettre en selle dès demain, annonce Laurent Pellet. Il nous faudra sans doute quelques jours pour estimer l’étendue des dégâts et prévoir une date de réouverture. » Le patron a assuré garder tous ses employés malgré la fermeture temporaire de son enseigne de Mountain View. De nombreuses voix se sont élevées dans la communauté française de la Bay Area pour soutenir Maison Alyzée dans cette épreuve. « Venez à Burlingame !, répond Laurent Pellet. Notre magasin de Mountain View reviendra tout beau dans peu de temps, avec un peu de chance… »

La nuit du Cassoulet le 19 mars chez Benoit NY

Après avoir reçu le prix du jury cette année et celui du public en 2024 lors de la « cassoulet war », événement organisé par D’Artagnan Foods qui récompense le meilleur cassoulet des États-Unis, Benoit NY lance une soirée spéciale dédiée à ce plat emblématique français. Le mercredi 19 mars prochain, la Cassoulet Night sera l’occasion de déguster le cassoulet primé dans une ambiance festive et avec la présence de Sylvie Bigar, journaliste et auteure du livre Cassoulet Confessions dont French Morning vous a parlé lors de sa sortie, qui guidera les invités à travers les origines, l’histoire et l’importance culturelle de ce plat emblématique du Sud-Ouest de la France.

Le menu unique à 95$ (hors taxes et service) comprendra :

  • Entrées : escargots et tarte Flambée
  • Plat principal : cassoulet accompagné d’une salade de frisée
  • Dessert : mousse au chocolat
  • Souvenir inclus : Un exemplaire signé du livre de cuisine et mémoires Cassoulet Confessions; Food, France, Family and the Stew that Saved My Soul (Hardie Grant, 2022)

Un accord mets et vins sera disponible pour 20$ supplémentaires.

L’occasion, pour les amateurs, de retrouver des saveurs réconfortantes françaises et pour les novices de se frotter à ce morceau costaud de notre patrimoine gastronomique qui ne devrait laisser aucun estomac indifférent !

Pour la Saint-Patrick, les Bretons de New York invitent leur région à la fête

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Un petit bout de la Bretagne sera à New York pour fêter la Saint-Patrick ! Pour la première fois depuis 2017, un bagad, orchestre traditionnel breton, sera des festivités. 

Cette année, le bagad Sonerien Bro Dreger et ses 48 instruments, comme des bombardes, des binious et des tambours, font le déplacement depuis Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Le groupe se représentera plusieurs fois, notamment pour la soirée celtique du New York International Dance Festival le samedi 15 mars.

Mais surtout, le bagad de Perros-Guirec animera un fest-noz inédit, organisé le dimanche 16 mars à Brooklyn par BZH New York, l’association des Bretons de la ville. Et l’orchestre défilera bien-sûr le lundi 17 mars sur la 5e avenue lors de la Saint-Patrick.

« Près de 200 personnes, y compris les 48 musiciens du bagad, mais également le maire de Perros-Guirec, seront de la partie pour défendre les couleurs de la Bretagne dans la parade. BZH New York invite tous les amateurs à venir les soutenir, voire à marcher avec eux, et à participer aux nombreux événements qui agrémentent la visite du bagad à New York », précise BZH New York.

Les places pour le fest-noz du 16 mars sont en réduction pour les abonnés de French Morning via ce lien, ou en utilisant le code promo FRMNNG25. La participation à la parade bretonne de la Saint-Patrick est gratuite, mais l’inscription est obligatoire (par ici).

Entrée en vigueur du « REAL ID » aux États-Unis, êtes-vous prêts ?

Mise en place suite au REAL ID Act de 2005, cette norme fédérale américaine vise à renforcer les exigences de sécurité pour les permis de conduire et les cartes d’identité délivrés aux États-Unis. L’objectif est de rendre plus difficile l’utilisation de faux documents et d’harmoniser les critères d’identification à l’échelle nationale. Car, vous l’avez sans doute constaté, aux États-Unis, contrairement à la France, il n’existe pas de carte d’identité à proprement parler : plusieurs documents différents peuvent faire office de pièce d’identité (permis de conduire, carte d’identité d’État, passeport, carte de résident permanent).

Après plusieurs reports, l’obligation de présenter un document certifié « REAL ID » entrera en vigueur le mercredi 7 mai 2025. Cette règle s’appliquera notamment lors de l’embarquement sur les vols intérieurs ainsi que lors de l’accès aux bases militaires américaines et à certains bâtiments gouvernementaux.

Qui est concerné ?

Bien que posséder un document d’identité certifié « REAL ID » ne soit pas obligatoire, il est fortement recommandé aux voyageurs fréquents ou aux personnes ayant besoin d’accéder régulièrement à des sites fédéraux de faire le nécessaire. Sans permis de conduire ou carte d’identité certifiés REAL ID, vous devrez utiliser un passeport ou un autre document d’identité accepté par la TSA (Transportation Security Administration) pour embarquer sur un vol domestique ou entrer dans un bâtiment fédéral aux États-Unis.

Attention donc, si vous faites partie de ceux qui utilisent leur permis de conduire comme unique pièce d’identité, nous vous conseillons de vous assurer qu’il est bien conforme à cette nouvelle exigence. Pour reconnaître un permis de conduire ou une carte d’identité répondant aux critères du REAL ID, assurez-vous qu’une étoile figure dans le coin en haut à droite du document. Si votre permis de conduire actuel n’affiche pas ce symbole, il est probable qu’il ne soit pas conforme à la réglementation REAL ID. Pour vous en assurer, vous pouvez contacter le DMV (Department of Motor Vehicles) de votre État ou vérifier votre statut sur le site du DHS (Department of Homeland Security).

Pour savoir si un permis de conduire est certifié REAL ID, assurez-vous qu’une étoile noire ou dorée figure en haut à droite du document © Melanie Blakely

Comment obtenir votre REAL ID ?

Pour faire une demande de REAL ID, vous devez vous adresser au DMV de votre lieu de résidence et fournir plusieurs documents prouvant votre identité et votre adresse aux États-Unis. Notez que les documents requis peuvent légèrement varier en fonction de l’État dans lequel vous habitez et en fonction de votre situation personnelle. Le plus souvent, il faudra fournir :

  • Une preuve d’identité : passeport, acte de naissance, ou carte de résidence permanente (Green Card)
  • Une preuve de votre numéro de sécurité sociale : carte de sécurité sociale, formulaire W-2 ou relevé de prestations de la Sécurité sociale
  • Une preuve de votre résidence aux États-Unis : facture, contrat de location, relevé bancaire ou tout autre document officiel indiquant votre adresse actuelle

Avec l’approche de la date limite et pour obtenir son document Real ID à temps, il est conseillé d’entamer les démarches dès maintenant. Si vous prévoyez de voyager à l’intérieur du pays après le 7 mai prochain et que vous ne possédez pas encore de REAL ID, assurez-vous d’avoir un passeport valide (ou un autre document accepté par la TSA) pour éviter de vous voir refuser l’embarquement.

Même si cette démarche n’est pour l’instant pas obligatoire, l’entrée en vigueur de la norme REAL ID marque une nouvelle étape dans le renforcement de la sécurité des documents d’identité aux États-Unis. Il est vivement conseillé de faire le nécessaire dès à présent.

Avec Riviera Dining Group, Greg Galy se fait une place au soleil de Miami

C’est un lancement qui a fait beaucoup de bruit dans la presse locale de Miami, mais aussi dans le quartier de Brickell. Claudie, dernier né du Riviera Dining Group, a ouvert ses portes le 7 février dernier. Un restaurant de 245 places assises à la décoration soignée et majestueuse, résolument français, aux saveurs venues du sud de l’Hexagone. C’est une région que connaît bien le propriétaire du groupe, Greg Galy, originaire de Mougins, près de Cannes. « Mes racines m’ont rattrapé, raconte-il. Je devais me destiner à une carrière dans les fusions-acquisitions, mais quand on vient d’une ville qui fût une capitale culinaire dans les années 1980, on n’en ressort jamais vraiment. »

Greg Galy, propriétaire du Riviera Dining Group, créé en 2020. © Riviera Dining Group

Même si c’est un cliché un peu désuet en 2025, il faut bien reconnaître que son histoire ressemble pas mal au rêve américain. Fraîchement débarqué à New York en 2006, il trouve un stage dans la finance au sein du groupe de restauration Fig and Olive. Ce qui devait être provisoire devient stable. Il gravit les échelons jusqu’à devenir le directeur de l’entreprise. « J’ai beaucoup voyagé pendant cette période, notamment à Miami, car on voulait ouvrir des restaurants en Floride. Ça ne s’est pas fait mais j’ai gardé l’idée en tête », ajoute-t-il.  

Le restaurant « Mila », la vitrine du groupe

Le Français quitte Big Apple en 2017, bien décidé à lancer une affaire à Miami Beach. Il trouve un espace à Lincoln Road mais, à l’époque, le quartier n’étant plus du tout ce qui l’a rendu célèbre dans les années 1980-1990, personne localement ne le suit dans sa levée de fonds. Il se tourne vers les investisseurs hors de Floride qui disent oui sans hésiter. MILA, un restaurant haut de gamme par sa décoration, son ambiance dîner-spectacle et la qualité de la nourriture fusion food, voit le jour quelques mois avant le covid. Qu’importe, Miami sera la destination que tous les jeunes Américains urbains s’arracheront post-pandémie, pour des vacances ou pour s’y installer. Le restaurant devient la vitrine de l’entreprise.

Un des bars du restaurant « Mila », la vitrine du groupe. © Riviera Dining Group

Riviera Dining Group s’agrandit avec l’ouverture de Casa Neos, un restaurant grec installé sur la Miami River. Il compte désormais cinq établissements dont AVA MediterrAegean près d’Orlando et un lounge exclusif dans le bâtiment qui abrite Casa Neos. La recette du succès ? « Un design immersif, explique Greg Galy. Chaque restaurant a son identité, mais il y a un fil conducteur pour tout le groupe. C’est le sens du détail, que ce soit dans la décoration ou dans la nourriture. La mise en scène presque théâtrale de nos restaurants fait que le client sait qu’il est dans un lieu du Riviera Dining Group », poursuit le quadragénaire.

Il mise également sur l’excellence. Son entreprise, qui compte plus de 1000 salariés, a investi dans la formation. Il a créé le département « Learning and Development » qui met en place plusieurs programmes afin de former pendant deux semaines les nouvelles recrues aux standards de perfection du groupe, quel que soit le métier. À la fin de la quinzaine, l’employé connaît les ingrédients, les vins et surtout l’approche du client « sur le bout des doigts ».

L’extérieur du restaurant Casa Neos sur la Miami River. © Riviera Dining Group

Des restaurants, un club exclusif et bientôt un hôtel

Car il faut aussi satisfaire les quelque 20 000 membres du club exclusif, baptisé MM, et qui paient une cotisation annuelle pouvant aller de 5000 à 50 000 dollars selon les offres. « Ce sont principalement des jeunes de New York et de Chicago, indique Greg Galy. Ils ont notamment accès à des espaces dédiés comme un restaurant japonais, et certains peuvent profiter d’activités comme des sorties en bateau. Ils bénéficient aussi de la réservation prioritaire dans chacun des restaurants. » Un business qui fidélise bien la clientèle du sud de la Floride.

Tous ces ingrédients, ajoutés à une pincée de marketing bien pensé, font de Riviera Dining Group un acteur essentiel dans le monde de l’hospitalité à Miami. En plus de nombreuses ouvertures de restaurants et même d’un hôtel, le groupe a pour objectif symbolique de faire de MILA, en perpétuelle croissance malgré un marché en difficulté, le premier restaurant indépendant des États-Unis en termes de chiffre d’affaires (49 millions de dollars l’an dernier selon le site Restaurant Business). Une place pour le moment occupée par Joe’s Stone Crab (49,4 millions) une institution de South Beach.

Déborah Laurent (vidéo) : Pourquoi les caissiers des supermarchés se tiennent-ils debout aux États-Unis ?

Debout, c’est mieux qu’assis. En tout cas c’est ce que semblent encore penser les propriétaires des supermarchés aux États-Unis, qui demandent à leurs employés à la caisse de rester sur leurs deux jambes toute la journée quand ils sont à leur poste. Et quand on vient d’Europe, ça peut étonner car on est plutôt habitué à voir les caissiers et caissières assis pour scanner nos achats.

Une différence qui n’a évidemment pas échappé à Déborah Laurent. Est-ce une question d’image face à la clientèle ? De productivité ? Ou ne s’agit-il que d’une vieille habitude bien ancrée dans le monde des grandes surfaces ? Un petit tour dans les rayons de Los Angeles…

Instagram will load in the frontend.

Retrouvez les autres vidéos de Déborah Laurent à LA sur le compte Instagram de French Morning, notamment :

Comment se créer un réseau à Los Angeles ?

Que faire quand il pleut à Los Angeles ?

La carte Costco, ça vaut le coup ?

Profiter du cinéma sans se ruiner à Los Angeles

La tradition du « Elf on the Shelf » aux États-Unis

Témoignages :

Ils ont tout perdu dans l’incendie d’Eaton à Altadena

Dorian Bernard, architecte et pompier à Malibu

[Webconférence] L’acquisition d’une société américaine

En ce début d’année, French Morning et le Moci vous proposent une série de trois webinaires interactifs en direct, lors desquels trois experts traiteront du sujet de l’acquisition d’une société américaine.

Dans le premier webinaire qui aura lieu jeudi 13 mars à 16h heure française (11am ET), nous aborderons la première étape: l’identification de l’entreprise à acquérir.

Au programme:

1/ Définir sa stratégie d’acquisition
– Pourquoi et comment définir un projet M&A aux États-Unis ?
– Les bonnes et mauvaises raisons pour une acquisition; quels critères doivent être priorisés pour identifier une cible pertinente
– Construire un cahier des charges précis (secteur, taille, géographie)
– Focus sur la première acquisition : pourquoi privilégier la côte Est ?

2/ Trouver la bonne cible
– L’évolution de la recherche d’information : de la rareté à l’abondance
– Les outils et méthodes pour identifier des entreprises (bases de données, salons, réseaux)
– Approche des entreprises cibles : comment se différencier parmi les nombreux acheteurs potentiels ?

3/ L’approche et la qualification
– Structurer le premier contact avec la cible
– La difficulté d’obtenir des informations aux US (données non publiques)
– Construire une relation de confiance et présenter un projet crédible
– Comment convaincre une cible d’engager des discussions exclusives ?

👉 Inscription ici

Avec:
🎙️ Remi Forgeas, basé à New York depuis plus de 25 ans. Associé, il dirige le France Country Practice pour RSM, 5e cabinet d’audit et de conseil aux Etats Unis. Il accompagne les groupes français dans le développement de leurs opérations aux USA.

🎙️ Valérie Demont, associée au sein du Corporate Practice Group du bureau de New York et dirigeante du French Desk du cabinet Sheppard Mullin.

🎙️ Didier Choix, Fondateur et Managing Partner de DDA & Company, a réalisé avec succès de nombreuses opérations – représentant acquéreurs ou vendeurs -, dans une grande variété de secteurs, notamment dans les services financiers, l’industrie, l’aéronautique et la défense.

🎙️ Pascal Nadobny, Fondateur et Président d’ADDEV Materials, ETI patrimoniale et internationale spécialisée dans la distribution, transformation et fabrication de solutions matériaux haute performance, et qui a notamment grandi par croissance externe, avec 25 acquisitions en 15 ans, dont 5 aux Etats-Unis, dans plusieurs Etats et secteurs différents : Aérospatial & Défense, Industrie, Automobile et Santé.

Vous aurez l’occasion de poser vos questions en direct.

[Webinaire] Comment réussir sa startup consumer aux États-Unis ?

Vous rêvez de lancer votre startup aux États-Unis, ou vous souhaitez en savoir plus sur l’état du marche US, les bonnes pratiques à appliquer ou les pièges à éviter? Ce webinaire est fait pour vous.

Il réunit des entrepreneurs consumer ayant réussi leur aventure US et un investisseur du secteur.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

À propos des intervenants:
🎙️ Sergio Tache
– Fondateur et PDG de Dossier, une société de parfums qui vise à démocratiser les parfums de luxe fabriqués en France en les rendant accessibles aux 99 % de la population. 
– Dossier a été classée quatrième parmi les marques grand public (consumer brands) sur la liste 2023 Inc 5000, avec une croissance des revenus de 10,342 % au cours des trois années précédentes. 
– 3x fondateur dans l’espace beauté / DTC
– Basé à New York
– Diplômé du MBA de Wharton

🎙️ Arnaud Plas
– Cofondateur et PDG de Prose, leader mondial de la beauté personnalisée, qui a atteind un chiffre d’affaires de 165 millions de dollars en 2024.
– Spécialiste du marketing des produits de grande consommation avec plus de 20 ans d’expérience, spécialisé dans la stratégie de mise sur le marché en Europe et en Amérique du Nord pour des marques de produits de beauté et de soins personnels, qu’elles soient émergentes ou anciennes.
– Investisseur, conseiller et membre du conseil d’administration d’entreprises D2C et CPG.
– Basé à New York, il se rend fréquemment en Europe.
– Père de deux filles, Juliette (8 ans) et Apolline (5 ans).

🎙️ Cyrille Bessiere
– Associé US chez Otium Capital, un fonds de capital-investissement de 2 milliards de dollars  
– CEO de Kids Empire depuis janvier 2024 (société de loisir soutenue par Otium Capital)
– A lancé Palais des Thés aux États-Unis (2011-2018)
– Investisseur et membre du conseil d’administration de plusieurs marques grand public, dont Ana Luisa (bijoux), Dossier (parfums), Hapik (divertissement) et Yellowpop (maison)
– Basé à New York depuis 2011
– Père de trois enfants

👉 Nous organisons un webinaire similaire dédié aux startups “tech” le 20 mars, voir ici

Ce webinaire est organisé par French Morning avec le French American Entrepreneurship Award (FAEA). Depuis dix-sept ans, le FAEA donne un coup de pouce à des lauréats, entrepreneurs francophones aux Etats-Unis. Les deux lauréats reçoivent une aide financière mais aussi -surtout- des conseils et un accompagnement pour accroître leur réseau et leur visibilité et bien naviguer dans l’écosystème américain. Cette année, la remise des prix aura lieu le 3 juin 2025 au Consulat Général de France à New York. Les dossiers sont à remettre à partir du 18 mars et avant le 2 mai 2025 ici.

Alexandra Charpentier, de retour en France : « J’ai vécu mon rêve américain, maintenant je suis là où je dois être »

Pendant six ans, Alexandra Charpentier a fait vibrer Brooklyn, à New York, avec son bar à vin, un lieu devenu incontournable pour les amateurs de bonnes bouteilles et d’authenticité. Elle avait d’ailleurs raconté cette aventure dans un épisode de French Expat sorti en 2021. Partie aux États-Unis avec l’ambition de créer un espace à son image, elle a bâti bien plus qu’un business : une communauté. Mais derrière le succès, une fatigue grandissante et une ville où tout devient de plus en plus cher.

Alors qu’elle tente une transition vers le Canada pour gérer son établissement à distance, une nouvelle bouleversante change tout : sa meilleure amie, sa sœur de cœur qu’elle connaît depuis la maternelle, est diagnostiquée d’un cancer. Ce choc devient un tournant dans l’histoire d’Alexandra et de sa famille. Et elle le sait immédiatement, il n’y a pas vraiment de question à se poser : elle rentre en France.

Quitter New York n’a pas été une décision facile, mais une évidence. Entre la gestion complexe du bar à distance, les épreuves administratives et la difficulté de maintenir son ADN dans son établissement, elle choisit de tourner la page. « J’avais tout à New York, mais je ne pouvais pas être ailleurs qu’à ses côtés », confie-t-elle à propos de son amie.

Aujourd’hui, de retour en France, elle redécouvre un quotidien différent où l’adaptation n’est pas toujours simple, notamment face à l’administration française. Mais elle ne regrette rien. Un nouveau chapitre s’ouvre, fait de résilience et d’amour inconditionnel. Parce qu’au-delà des projets professionnels et des ambitions, certaines amitiés valent toutes les décisions du monde.

🎧 À écouter dès maintenant sur French Expat !

Pour (re)découvrir le témoignage d’Alexandra en 2021, c’est juste ici :

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

De Toulouse à Cuzco (Pérou) : Claire Marcos, l’entrepreneure qui a suivi son cœur et ses rêves

Il y a des rencontres qui bouleversent une vie. Pour Claire Marcos, originaire de Toulouse, tout a commencé par une conversation anodine avec deux voyageuses françaises dans une auberge au Nicaragua. Un échange de quelques minutes qui a planté une graine dans son esprit : il est possible de partir sans autre but que celui de se découvrir et d’aller à la rencontre des locaux. Un coup de foudre pour l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud, la découverte de rêves qu’elle n’avait encore jamais formulés. Autant d’évènements qui la mèneront à tout quitter pour s’installer au Pérou quinze ans plus tard.

Après une carrière dans le microcrédit, des expériences aux quatre coins du monde – notamment en Équateur et à Wallis-et-Futuna – Claire décide de partir six mois en sac à dos en Amérique du Sud et d’ainsi réaliser enfin son rêve. C’est lors d’un trek vers le Machu Picchu qu’elle fait une rencontre déterminante : Juan, un guide local, qui deviendra … son mari. De cette rencontre naîtra une nouvelle vie et une entreprise.

Aujourd’hui, Claire est à la tête de TrekInca Pérou, une agence de trekking spécialisée pour les voyageurs francophones désireux de découvrir les Andes de manière authentique et solidaire. Comment passe-t-on d’un poste stable en France à une vie d’aventures au Pérou ? Quels défis a-t-elle dû surmonter pour bâtir une entreprise dans un pays étranger ? Claire nous partage son voyage, ses doutes, ses réussites et les leçons qu’elle en a tirées.

Un témoignage inspirant pour tous ceux qui rêvent de changement, d’ailleurs et de nouveaux horizons.

🎧 À écouter dès maintenant sur French Expat !

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Deux mois après les incendies de Los Angeles, ils racontent le « deuil » de leur vie d’avant

Dimanche 23 février, par une après-midi d’hiver ensoleillée, Isabelle est venue fouiller une dernière fois les décombres de sa maison d’Altadena, au nord de Los Angeles, avant que les engins ne les emportent définitivement. « Je vais voir si je ne trouve pas des souvenirs, explique-t-elle au téléphone. Je sais que ça va être dur, mais j’ai besoin de le faire. Pendant un mois et demi, j’étais complètement dans le déni. Maintenant que j’ai trouvé un logement et que les démarches les plus urgentes sont faites, je dois sortir du déni. »

Sac plastique à la main et masque sur le visage, cette maman célibataire de jumeaux de 11 ans a arpenté pendant deux heures les murs calcinés où sa famille a vécu pendant 7 ans. « Je me souviens de ma maison par cœur, les détails me reviennent constamment en mémoire, confie Isabelle. J’avais fait la cuisine et pas mal de travaux de rénovation moi-même. Dehors, j’avais installé une pergola. » Le garage, transformé en studio, accueillait une locataire. Les revenus aidaient la Française à payer le crédit de cette maison achetée seule en 2017, avec toutes ses économies.

Découvrir sa maison en flamme, en direct sur CNN

Un bol en céramique, des boules de pétanque rouillées, un carreau de la cuisine extérieure… C’est tout ce qu’elle a pu trouver dans l’enchevêtrement de débris, de revêtements fondus et de cendres de sa maison. Ce jour-là, la pureté du ciel tranche avec les scènes de désolation qui se répètent d’un bout à l’autre d’Altadena. Le feu qui s’est déclaré le 7 janvier dans le Eaton Canyon, non loin de là, a causé la mort de 17 personnes et ravagé plus de 9400 structures de ce paisible quartier résidentiel, au pied des collines aujourd’hui dénudées.

Un bol en céramique, des boules de pétanque rouillées… C’est tout ce qu’Isabelle a retrouvé dans les cendres de sa maison d’Altadena. © Isabelle Darolles

Ce soir-là, Isabelle a juste eu le temps de revenir chercher son deuxième chat et son sac à main, après avoir mis ses enfants à l’abri dans un hôtel de Pasadena. « J’étais dans un état de panique intense, se souvient-elle. J’ai mis 10 minutes à fermer la porte à clef. En partant, j’ai vu le feu au loin qui se rapprochait rapidement. Je me suis dit, ça y est, je vais perdre ma maison. » Réfugiée chez une amie, à Long Beach, elle en a eu la confirmation le lendemain en découvrant les images de son logement en flammes en direct sur CNN.

Démarches administratives et action en justice

Deux mois après le drame, la Française a besoin de vider son sac. Elle raconte les premiers jours « en mode survie »; l’immense élan de solidarité et de dons d’affaires (qu’elle n’avait aucun endroit où garder); la recherche vitale d’un logement, qu’elle a eu la chance de trouver vite, grâce à une amie agent immobilier (et malgré une liste d’attente de 20 personnes); le stress des démarches administratives, et ce sentiment d’être engloutie sous une vague d’informations… « Pendant un mois, j’allais de l’avant à fond, et maintenant, c’est l’inverse. Il y a des choses à faire, mais je n’ai plus l’énergie », reconnaît-elle. 

Le plus stressant reste l’incertitude financière. Si la Française a reçu un chèque de la Fema (Federal emergency management agency) et de la Croix-Rouge, ainsi que l’aide d’une cagnotte GoFundMe, les 400 000$ que son assurance doit lui verser pour reconstruire sa maison sont pour l’instant bloqués par sa mortage company. Isabelle doit présenter un plan de sa future maison pour que celle-ci débloque une première tranche de la somme. Somme qui, elle le craint, ne suffira pas, vu l’augmentation du coût des matières premières, et de celui de sa nouvelle assurance qui risque de grimper après la catastrophe… 

C’est pourquoi Isabelle a souscrit à un prêt, même si elle sait que c’est risqué. Elle a aussi rejoint une action en justice collective (mass tort), intentée par des victimes d’Altadena contre la compagnie d’électricité Southern California Edison, mise en cause dans l’origine du Eaton Fire : « Si les avocats négocient bien, je peux recevoir de l’argent pour reconstruire ma maison. Je compte là-dessus. D’après eux, ça prendra 18 mois. » Après une période sans emploi, cette chercheuse venait heureusement de retrouver un poste de consultante, dans lequel elle s’est jetée à corps perdu.

L’âme du quartier partie en fumée

À Altadena, c’est parfois trois générations d’une même famille qui ont tout perdu. Les flammes ont emporté la maison de Gina et David, où ils vivaient avec leurs ados de 12 et 17 ans, celle de la sœur de Gina et celle de sa mère, âgée de 81 ans. « Notre maison a brûlé le 8 janvier au matin, raconte David, en faisant défiler sur son téléphone les images apocalyptiques qu’il a filmées ce matin-là. J’ai essayé de la sauver en l’arrosant au tuyau, mais quand l’eau a été coupée, j’ai dû abandonner. Nous étions seuls. Il n’y avait pas un seul pompier ni un seul policier dans la rue. C’est tabou de le dire, mais c’est la réalité. »

Gina et David doivent organiser l’enlèvement des débris de la maison de la mère de Gina, qui abritait les souvenirs familiaux. Un vrai deuil pour l’Américaine, qui a grandi ici à Altadena. © Agnès Chareton

Ce samedi 1er mars, le couple -elle Américaine, lui Français- est venu explorer les décombres de la maison de la mère de Gina. De cette magnifique demeure à deux étages, construite en 1927 dans un style hispanique, il ne reste que des ruines. La famille doit bientôt prendre une décision concernant leur enlèvement. Gina redoute de dire adieu à la maison familiale où reposent tant de souvenirs : « On a des amis qui ont déjà tout fait enlever. Il n’y a plus que de la terre. C’est une autre étape du deuil. Ici, on reconnaît encore un peu la maison, mais quand le moment arrivera, ce sera comme si elle n’avait jamais été là. »

Bien plus que des constructions, c’est l’âme du quartier qui est partie en fumée. « On a perdu tous ces gens qu’on avait l’habitude de voir tous les jours. Le monsieur qui aidait les enfants à traverser la rue, la voisine qui se promenait avec son chien, tous ces visages… C’est la fin d’une époque » dit cette maman. Sa famille a réussi à louer un logement tous ensemble à Sierra Madre, non loin de là, avec leurs animaux. Elle sait qu’une minorité de voisins ne reviendront pas. 

En tamisant les cendres, David a retrouvé un chapelet en argent de sa belle-mère. © Agnès Chareton

Eux comptent reconstruire, mais estiment qu’il faudra compter au moins deux ans. « Il va falloir être patient pour trouver des entreprises et des employés dans la construction. Mais déjà, certains arrivent du Nord de la Californie » souligne David. L’incertitude concerne surtout le coût total des travaux, qui pourrait être alourdi par de nouvelles réglementations suite aux feux. Heureusement, tous deux n’ont pas perdu leur travail -elle dans la vente d’objets de décoration, lui au Lycée international de LA- et veulent aller de l’avant.

Les souvenirs d’une vie réduits en cendres

Reconstruire sa vie, c’est impossible pour Danielle. À bientôt 86 ans, cette Française a perdu sa maison de Pacific Palisades, où elle a vécu 40 ans. « Toute mon identité est partie, déplore-t-elle. J’avais des archives de mes grands-parents, de maman, de feu mon mari, des photos de lui quand il était bébé, que je voulais donner à ses enfants. Je vais mieux dans le sens où j’arrive à mieux dormir, mais c’est une catastrophe insurmontable. »

Plus de 6000 maisons ont été détruites le 7 janvier dans le quartier paradisique de Pacific Palisades, qui surplomble l’Océan Pacifique. © Agnès Chareton

Après avoir passé deux mois chez une amie « adorable » à Santa Monica, la vieille dame vient de récupérer les clés d’un petit logement. Mais elle d’ordinaire si dynamique broie du noir. Plus que sa grande maison avec vue sur mer, les souvenirs d’une vie, réduits en cendres, lui manquent cruellement. Le journal intime de ses 14 ans, les peintures de sa mère, une artiste reconnue, les articles qu’elle écrivait pour l’association Los Angeles Accueil… « C’est très difficile de quantifier ce genre de choc et de mettre des mots dessus », confie-t-elle. 

Si sa belle-fille l’aide dans ses démarches administratives, Danielle se rend régulièrement au recovery center, où elle croise d’anciens voisins et trouve de l’aide pour remplir les papiers auprès de gens « très capables et consciencieux. » Pleine de gratitude pour la générosité de tous les acteurs, publics et privés, qui sont venus en aide aux victimes des feux, elle relaie les critiques qui visent la maire de LA et les autorités dans la gestion de la catastrophe. « Beaucoup de maisons auraient pu être épargnées » estime Danielle, qui a désormais l’intention de vendre son terrain.

Cherry Blossom 2025 : Balades et festivités à Washington

Avec l’hiver froid et les températures basses de ces dernières semaines, le pic de floraison des cerisiers arrivera un peu plus tard que prévu cette année à Washington par rapport à l’an passé. D’après le National Park Service, il est attendu entre le vendredi 28 et le lundi 31 mars. Pas de panique, le spectacle promet d’être toujours aussi magique ! Le suivi des bourgeons au Tidal Basin continue, et plein d’événements sont prévus tout au long du printemps pour profiter de cette saison tant attendue.

Les meilleurs endroits pour voir les cerisiers en fleur

Le Tidal Bassin est le lieu privilégié des amoureux des fleurs de cerisiers.
Les cerisiers en fleurs sur les bords du Tidal Basin.

Il ne faut pas avoir peur de la foule pour se rendre au Tidal Basin lors des journées de pic de la floraison. Le bassin, situé entre les mémoriaux de Jefferson et de Roosevelt, est bordé de cerisiers offerts par le Japon en 1912. D’autres lieux, éloignés des touristes, sont également idéaux pour faire de belles photos et profiter de l’ambiance printanière. L’Arboretum, le Stanton Park dans le quartier de Capitol Hill, Foxhall Village ou Kenwood Village sont des adresses connues des locaux. Anacostia Park abrite également de magnifiques cerisiers, tout comme Dumbarton Oaks à Georgetown.

Pour ceux qui tiennent absolument à aller sur le National Mall, mieux vaut s’y rendre de bonne heure, au lever du soleil, autour de 6am, sachant que la semaine est plus calme que le week-end. Pour s’y rendre, mieux vaut compter sur le métro (Smithsonian est la station la plus proche), le vélo ou encore une bonne marche à pied.

Le festival officiel du Cherry Blossom

Le festival aura lieu du 20 mars au 16 avril. © Cherry Blossom Festival
© 2024 National Cherry Blossom Festival Parade.

Le festival qui célèbre les cerisiers en fleur fait durer le plaisir avec un mois de festivités. Du jeudi 20 mars au dimanche 13 avril, une cinquantaine d’événements sont organisés un peu partout dans Washington, mettant la culture japonaise à l’honneur.

Parmi les moments-clés : l’ouverture du festival « Opening Ceremony », le samedi 22 mars à 5pm, est d’accès gratuit (mais des billets sont à réserver). Idéale également pour une sortie en famille avec de jeunes enfants, la Fête des cerfs-volants devant le Washington Monument près de 17th Street et de Constitution Avenue est programmée le samedi 29 mars de 10am à 4:30pm. Pour les sportifs, la course « Cherry Blossom 5K and 10 Mile Run » a lieu les samedi 5 et dimanche 6 avril, de 7:30am à 11am.

Pour s’en mettre plein les yeux, rendez-vous le samedi 5 avril au Wharf pour les feux d’artifice pendant le festival Petapalooza. Les festivités démarrent à 1pm et le feu d’artifice à 8:30pm. La grande parade du festival, gratuite pour ceux qui se rendront sur Constitution Avenue entre la 9e et la 15e rue, se déroule le samedi 12 avril de 10am à 12pm. Pour réserver une place dans les gradins, il est possible d’acheter des billets ici (entre 25 et 40 dollars par personne). En parallèle, le festival de rue Sakura Matsuri célèbre la culture japonaise entre 10:30am et 6pm le samedi 12 avril et entre 10:30 et 4pm le dimanche 14 avril.

Voir le Cherry Blossom autrement

© Artechouse

Comme chaque année, la galerie d’art interactive Artechouse propose une exposition autour de la floraison. Pour 2025, «Blooming Wonders » entre 16 dollars pour les enfants âgés entre 4 ans et 15 ans et 27 dollars pour les plus de 16 ans. Pour voir la floraison en version digitale, on peut réserver ses billets dès maintenant pour l’exposition qui débutera le vendredi 7 mars jusqu’au dimanche 4 mai au 1238 Maryland Ave SW, près du Tidal Basin.

Publié le 4 février 2024. Mis à jour le 28 février 2025.