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Déborah Laurent (vidéo) : Pourquoi les caissiers des supermarchés se tiennent-ils debout aux États-Unis ?

Debout, c’est mieux qu’assis. En tout cas c’est ce que semblent encore penser les propriétaires des supermarchés aux États-Unis, qui demandent à leurs employés à la caisse de rester sur leurs deux jambes toute la journée quand ils sont à leur poste. Et quand on vient d’Europe, ça peut étonner car on est plutôt habitué à voir les caissiers et caissières assis pour scanner nos achats.

Une différence qui n’a évidemment pas échappé à Déborah Laurent. Est-ce une question d’image face à la clientèle ? De productivité ? Ou ne s’agit-il que d’une vieille habitude bien ancrée dans le monde des grandes surfaces ? Un petit tour dans les rayons de Los Angeles…

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Retrouvez les autres vidéos de Déborah Laurent à LA sur le compte Instagram de French Morning, notamment :

Comment se créer un réseau à Los Angeles ?

Que faire quand il pleut à Los Angeles ?

La carte Costco, ça vaut le coup ?

Profiter du cinéma sans se ruiner à Los Angeles

La tradition du « Elf on the Shelf » aux États-Unis

Témoignages :

Ils ont tout perdu dans l’incendie d’Eaton à Altadena

Dorian Bernard, architecte et pompier à Malibu

[Webconférence] L’acquisition d’une société américaine

En ce début d’année, French Morning et le Moci vous proposent une série de trois webinaires interactifs en direct, lors desquels trois experts traiteront du sujet de l’acquisition d’une société américaine.

Dans le premier webinaire qui aura lieu jeudi 13 mars à 16h heure française (11am ET), nous aborderons la première étape: l’identification de l’entreprise à acquérir.

Au programme:

1/ Définir sa stratégie d’acquisition
– Pourquoi et comment définir un projet M&A aux États-Unis ?
– Les bonnes et mauvaises raisons pour une acquisition; quels critères doivent être priorisés pour identifier une cible pertinente
– Construire un cahier des charges précis (secteur, taille, géographie)
– Focus sur la première acquisition : pourquoi privilégier la côte Est ?

2/ Trouver la bonne cible
– L’évolution de la recherche d’information : de la rareté à l’abondance
– Les outils et méthodes pour identifier des entreprises (bases de données, salons, réseaux)
– Approche des entreprises cibles : comment se différencier parmi les nombreux acheteurs potentiels ?

3/ L’approche et la qualification
– Structurer le premier contact avec la cible
– La difficulté d’obtenir des informations aux US (données non publiques)
– Construire une relation de confiance et présenter un projet crédible
– Comment convaincre une cible d’engager des discussions exclusives ?

👉 Inscription ici

Avec:
🎙️ Remi Forgeas, basé à New York depuis plus de 25 ans. Associé, il dirige le France Country Practice pour RSM, 5e cabinet d’audit et de conseil aux Etats Unis. Il accompagne les groupes français dans le développement de leurs opérations aux USA.

🎙️ Valérie Demont, associée au sein du Corporate Practice Group du bureau de New York et dirigeante du French Desk du cabinet Sheppard Mullin.

🎙️ Didier Choix, Fondateur et Managing Partner de DDA & Company, a réalisé avec succès de nombreuses opérations – représentant acquéreurs ou vendeurs -, dans une grande variété de secteurs, notamment dans les services financiers, l’industrie, l’aéronautique et la défense.

🎙️ Pascal Nadobny, Fondateur et Président d’ADDEV Materials, ETI patrimoniale et internationale spécialisée dans la distribution, transformation et fabrication de solutions matériaux haute performance, et qui a notamment grandi par croissance externe, avec 25 acquisitions en 15 ans, dont 5 aux Etats-Unis, dans plusieurs Etats et secteurs différents : Aérospatial & Défense, Industrie, Automobile et Santé.

Vous aurez l’occasion de poser vos questions en direct.

[Webinaire] Comment réussir sa startup consumer aux États-Unis ?

Vous rêvez de lancer votre startup aux États-Unis, ou vous souhaitez en savoir plus sur l’état du marche US, les bonnes pratiques à appliquer ou les pièges à éviter? Ce webinaire est fait pour vous.

Il réunit des entrepreneurs consumer ayant réussi leur aventure US et un investisseur du secteur.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

À propos des intervenants:
🎙️ Sergio Tache
– Fondateur et PDG de Dossier, une société de parfums qui vise à démocratiser les parfums de luxe fabriqués en France en les rendant accessibles aux 99 % de la population. 
– Dossier a été classée quatrième parmi les marques grand public (consumer brands) sur la liste 2023 Inc 5000, avec une croissance des revenus de 10,342 % au cours des trois années précédentes. 
– 3x fondateur dans l’espace beauté / DTC
– Basé à New York
– Diplômé du MBA de Wharton

🎙️ Arnaud Plas
– Cofondateur et PDG de Prose, leader mondial de la beauté personnalisée, qui a atteind un chiffre d’affaires de 165 millions de dollars en 2024.
– Spécialiste du marketing des produits de grande consommation avec plus de 20 ans d’expérience, spécialisé dans la stratégie de mise sur le marché en Europe et en Amérique du Nord pour des marques de produits de beauté et de soins personnels, qu’elles soient émergentes ou anciennes.
– Investisseur, conseiller et membre du conseil d’administration d’entreprises D2C et CPG.
– Basé à New York, il se rend fréquemment en Europe.
– Père de deux filles, Juliette (8 ans) et Apolline (5 ans).

🎙️ Cyrille Bessiere
– Associé US chez Otium Capital, un fonds de capital-investissement de 2 milliards de dollars  
– CEO de Kids Empire depuis janvier 2024 (société de loisir soutenue par Otium Capital)
– A lancé Palais des Thés aux États-Unis (2011-2018)
– Investisseur et membre du conseil d’administration de plusieurs marques grand public, dont Ana Luisa (bijoux), Dossier (parfums), Hapik (divertissement) et Yellowpop (maison)
– Basé à New York depuis 2011
– Père de trois enfants

👉 Nous organisons un webinaire similaire dédié aux startups “tech” le 20 mars, voir ici

Ce webinaire est organisé par French Morning avec le French American Entrepreneurship Award (FAEA). Depuis dix-sept ans, le FAEA donne un coup de pouce à des lauréats, entrepreneurs francophones aux Etats-Unis. Les deux lauréats reçoivent une aide financière mais aussi -surtout- des conseils et un accompagnement pour accroître leur réseau et leur visibilité et bien naviguer dans l’écosystème américain. Cette année, la remise des prix aura lieu le 3 juin 2025 au Consulat Général de France à New York. Les dossiers sont à remettre à partir du 18 mars et avant le 2 mai 2025 ici.

Alexandra Charpentier, de retour en France : « J’ai vécu mon rêve américain, maintenant je suis là où je dois être »

Pendant six ans, Alexandra Charpentier a fait vibrer Brooklyn, à New York, avec son bar à vin, un lieu devenu incontournable pour les amateurs de bonnes bouteilles et d’authenticité. Elle avait d’ailleurs raconté cette aventure dans un épisode de French Expat sorti en 2021. Partie aux États-Unis avec l’ambition de créer un espace à son image, elle a bâti bien plus qu’un business : une communauté. Mais derrière le succès, une fatigue grandissante et une ville où tout devient de plus en plus cher.

Alors qu’elle tente une transition vers le Canada pour gérer son établissement à distance, une nouvelle bouleversante change tout : sa meilleure amie, sa sœur de cœur qu’elle connaît depuis la maternelle, est diagnostiquée d’un cancer. Ce choc devient un tournant dans l’histoire d’Alexandra et de sa famille. Et elle le sait immédiatement, il n’y a pas vraiment de question à se poser : elle rentre en France.

Quitter New York n’a pas été une décision facile, mais une évidence. Entre la gestion complexe du bar à distance, les épreuves administratives et la difficulté de maintenir son ADN dans son établissement, elle choisit de tourner la page. « J’avais tout à New York, mais je ne pouvais pas être ailleurs qu’à ses côtés », confie-t-elle à propos de son amie.

Aujourd’hui, de retour en France, elle redécouvre un quotidien différent où l’adaptation n’est pas toujours simple, notamment face à l’administration française. Mais elle ne regrette rien. Un nouveau chapitre s’ouvre, fait de résilience et d’amour inconditionnel. Parce qu’au-delà des projets professionnels et des ambitions, certaines amitiés valent toutes les décisions du monde.

🎧 À écouter dès maintenant sur French Expat !

Pour (re)découvrir le témoignage d’Alexandra en 2021, c’est juste ici :

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

De Toulouse à Cuzco (Pérou) : Claire Marcos, l’entrepreneure qui a suivi son cœur et ses rêves

Il y a des rencontres qui bouleversent une vie. Pour Claire Marcos, originaire de Toulouse, tout a commencé par une conversation anodine avec deux voyageuses françaises dans une auberge au Nicaragua. Un échange de quelques minutes qui a planté une graine dans son esprit : il est possible de partir sans autre but que celui de se découvrir et d’aller à la rencontre des locaux. Un coup de foudre pour l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud, la découverte de rêves qu’elle n’avait encore jamais formulés. Autant d’évènements qui la mèneront à tout quitter pour s’installer au Pérou quinze ans plus tard.

Après une carrière dans le microcrédit, des expériences aux quatre coins du monde – notamment en Équateur et à Wallis-et-Futuna – Claire décide de partir six mois en sac à dos en Amérique du Sud et d’ainsi réaliser enfin son rêve. C’est lors d’un trek vers le Machu Picchu qu’elle fait une rencontre déterminante : Juan, un guide local, qui deviendra … son mari. De cette rencontre naîtra une nouvelle vie et une entreprise.

Aujourd’hui, Claire est à la tête de TrekInca Pérou, une agence de trekking spécialisée pour les voyageurs francophones désireux de découvrir les Andes de manière authentique et solidaire. Comment passe-t-on d’un poste stable en France à une vie d’aventures au Pérou ? Quels défis a-t-elle dû surmonter pour bâtir une entreprise dans un pays étranger ? Claire nous partage son voyage, ses doutes, ses réussites et les leçons qu’elle en a tirées.

Un témoignage inspirant pour tous ceux qui rêvent de changement, d’ailleurs et de nouveaux horizons.

🎧 À écouter dès maintenant sur French Expat !

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Deux mois après les incendies de Los Angeles, ils racontent le « deuil » de leur vie d’avant

Dimanche 23 février, par une après-midi d’hiver ensoleillée, Isabelle est venue fouiller une dernière fois les décombres de sa maison d’Altadena, au nord de Los Angeles, avant que les engins ne les emportent définitivement. « Je vais voir si je ne trouve pas des souvenirs, explique-t-elle au téléphone. Je sais que ça va être dur, mais j’ai besoin de le faire. Pendant un mois et demi, j’étais complètement dans le déni. Maintenant que j’ai trouvé un logement et que les démarches les plus urgentes sont faites, je dois sortir du déni. »

Sac plastique à la main et masque sur le visage, cette maman célibataire de jumeaux de 11 ans a arpenté pendant deux heures les murs calcinés où sa famille a vécu pendant 7 ans. « Je me souviens de ma maison par cœur, les détails me reviennent constamment en mémoire, confie Isabelle. J’avais fait la cuisine et pas mal de travaux de rénovation moi-même. Dehors, j’avais installé une pergola. » Le garage, transformé en studio, accueillait une locataire. Les revenus aidaient la Française à payer le crédit de cette maison achetée seule en 2017, avec toutes ses économies.

Découvrir sa maison en flamme, en direct sur CNN

Un bol en céramique, des boules de pétanque rouillées, un carreau de la cuisine extérieure… C’est tout ce qu’elle a pu trouver dans l’enchevêtrement de débris, de revêtements fondus et de cendres de sa maison. Ce jour-là, la pureté du ciel tranche avec les scènes de désolation qui se répètent d’un bout à l’autre d’Altadena. Le feu qui s’est déclaré le 7 janvier dans le Eaton Canyon, non loin de là, a causé la mort de 17 personnes et ravagé plus de 9400 structures de ce paisible quartier résidentiel, au pied des collines aujourd’hui dénudées.

Un bol en céramique, des boules de pétanque rouillées… C’est tout ce qu’Isabelle a retrouvé dans les cendres de sa maison d’Altadena. © Isabelle Darolles

Ce soir-là, Isabelle a juste eu le temps de revenir chercher son deuxième chat et son sac à main, après avoir mis ses enfants à l’abri dans un hôtel de Pasadena. « J’étais dans un état de panique intense, se souvient-elle. J’ai mis 10 minutes à fermer la porte à clef. En partant, j’ai vu le feu au loin qui se rapprochait rapidement. Je me suis dit, ça y est, je vais perdre ma maison. » Réfugiée chez une amie, à Long Beach, elle en a eu la confirmation le lendemain en découvrant les images de son logement en flammes en direct sur CNN.

Démarches administratives et action en justice

Deux mois après le drame, la Française a besoin de vider son sac. Elle raconte les premiers jours « en mode survie »; l’immense élan de solidarité et de dons d’affaires (qu’elle n’avait aucun endroit où garder); la recherche vitale d’un logement, qu’elle a eu la chance de trouver vite, grâce à une amie agent immobilier (et malgré une liste d’attente de 20 personnes); le stress des démarches administratives, et ce sentiment d’être engloutie sous une vague d’informations… « Pendant un mois, j’allais de l’avant à fond, et maintenant, c’est l’inverse. Il y a des choses à faire, mais je n’ai plus l’énergie », reconnaît-elle. 

Le plus stressant reste l’incertitude financière. Si la Française a reçu un chèque de la Fema (Federal emergency management agency) et de la Croix-Rouge, ainsi que l’aide d’une cagnotte GoFundMe, les 400 000$ que son assurance doit lui verser pour reconstruire sa maison sont pour l’instant bloqués par sa mortage company. Isabelle doit présenter un plan de sa future maison pour que celle-ci débloque une première tranche de la somme. Somme qui, elle le craint, ne suffira pas, vu l’augmentation du coût des matières premières, et de celui de sa nouvelle assurance qui risque de grimper après la catastrophe… 

C’est pourquoi Isabelle a souscrit à un prêt, même si elle sait que c’est risqué. Elle a aussi rejoint une action en justice collective (mass tort), intentée par des victimes d’Altadena contre la compagnie d’électricité Southern California Edison, mise en cause dans l’origine du Eaton Fire : « Si les avocats négocient bien, je peux recevoir de l’argent pour reconstruire ma maison. Je compte là-dessus. D’après eux, ça prendra 18 mois. » Après une période sans emploi, cette chercheuse venait heureusement de retrouver un poste de consultante, dans lequel elle s’est jetée à corps perdu.

L’âme du quartier partie en fumée

À Altadena, c’est parfois trois générations d’une même famille qui ont tout perdu. Les flammes ont emporté la maison de Gina et David, où ils vivaient avec leurs ados de 12 et 17 ans, celle de la sœur de Gina et celle de sa mère, âgée de 81 ans. « Notre maison a brûlé le 8 janvier au matin, raconte David, en faisant défiler sur son téléphone les images apocalyptiques qu’il a filmées ce matin-là. J’ai essayé de la sauver en l’arrosant au tuyau, mais quand l’eau a été coupée, j’ai dû abandonner. Nous étions seuls. Il n’y avait pas un seul pompier ni un seul policier dans la rue. C’est tabou de le dire, mais c’est la réalité. »

Gina et David doivent organiser l’enlèvement des débris de la maison de la mère de Gina, qui abritait les souvenirs familiaux. Un vrai deuil pour l’Américaine, qui a grandi ici à Altadena. © Agnès Chareton

Ce samedi 1er mars, le couple -elle Américaine, lui Français- est venu explorer les décombres de la maison de la mère de Gina. De cette magnifique demeure à deux étages, construite en 1927 dans un style hispanique, il ne reste que des ruines. La famille doit bientôt prendre une décision concernant leur enlèvement. Gina redoute de dire adieu à la maison familiale où reposent tant de souvenirs : « On a des amis qui ont déjà tout fait enlever. Il n’y a plus que de la terre. C’est une autre étape du deuil. Ici, on reconnaît encore un peu la maison, mais quand le moment arrivera, ce sera comme si elle n’avait jamais été là. »

Bien plus que des constructions, c’est l’âme du quartier qui est partie en fumée. « On a perdu tous ces gens qu’on avait l’habitude de voir tous les jours. Le monsieur qui aidait les enfants à traverser la rue, la voisine qui se promenait avec son chien, tous ces visages… C’est la fin d’une époque » dit cette maman. Sa famille a réussi à louer un logement tous ensemble à Sierra Madre, non loin de là, avec leurs animaux. Elle sait qu’une minorité de voisins ne reviendront pas. 

En tamisant les cendres, David a retrouvé un chapelet en argent de sa belle-mère. © Agnès Chareton

Eux comptent reconstruire, mais estiment qu’il faudra compter au moins deux ans. « Il va falloir être patient pour trouver des entreprises et des employés dans la construction. Mais déjà, certains arrivent du Nord de la Californie » souligne David. L’incertitude concerne surtout le coût total des travaux, qui pourrait être alourdi par de nouvelles réglementations suite aux feux. Heureusement, tous deux n’ont pas perdu leur travail -elle dans la vente d’objets de décoration, lui au Lycée international de LA- et veulent aller de l’avant.

Les souvenirs d’une vie réduits en cendres

Reconstruire sa vie, c’est impossible pour Danielle. À bientôt 86 ans, cette Française a perdu sa maison de Pacific Palisades, où elle a vécu 40 ans. « Toute mon identité est partie, déplore-t-elle. J’avais des archives de mes grands-parents, de maman, de feu mon mari, des photos de lui quand il était bébé, que je voulais donner à ses enfants. Je vais mieux dans le sens où j’arrive à mieux dormir, mais c’est une catastrophe insurmontable. »

Plus de 6000 maisons ont été détruites le 7 janvier dans le quartier paradisique de Pacific Palisades, qui surplomble l’Océan Pacifique. © Agnès Chareton

Après avoir passé deux mois chez une amie « adorable » à Santa Monica, la vieille dame vient de récupérer les clés d’un petit logement. Mais elle d’ordinaire si dynamique broie du noir. Plus que sa grande maison avec vue sur mer, les souvenirs d’une vie, réduits en cendres, lui manquent cruellement. Le journal intime de ses 14 ans, les peintures de sa mère, une artiste reconnue, les articles qu’elle écrivait pour l’association Los Angeles Accueil… « C’est très difficile de quantifier ce genre de choc et de mettre des mots dessus », confie-t-elle. 

Si sa belle-fille l’aide dans ses démarches administratives, Danielle se rend régulièrement au recovery center, où elle croise d’anciens voisins et trouve de l’aide pour remplir les papiers auprès de gens « très capables et consciencieux. » Pleine de gratitude pour la générosité de tous les acteurs, publics et privés, qui sont venus en aide aux victimes des feux, elle relaie les critiques qui visent la maire de LA et les autorités dans la gestion de la catastrophe. « Beaucoup de maisons auraient pu être épargnées » estime Danielle, qui a désormais l’intention de vendre son terrain.

Cherry Blossom 2025 : Balades et festivités à Washington

Avec l’hiver froid et les températures basses de ces dernières semaines, le pic de floraison des cerisiers arrivera un peu plus tard que prévu cette année à Washington par rapport à l’an passé. D’après le National Park Service, il est attendu entre le vendredi 28 et le lundi 31 mars. Pas de panique, le spectacle promet d’être toujours aussi magique ! Le suivi des bourgeons au Tidal Basin continue, et plein d’événements sont prévus tout au long du printemps pour profiter de cette saison tant attendue.

Les meilleurs endroits pour voir les cerisiers en fleur

Le Tidal Bassin est le lieu privilégié des amoureux des fleurs de cerisiers.
Les cerisiers en fleurs sur les bords du Tidal Basin.

Il ne faut pas avoir peur de la foule pour se rendre au Tidal Basin lors des journées de pic de la floraison. Le bassin, situé entre les mémoriaux de Jefferson et de Roosevelt, est bordé de cerisiers offerts par le Japon en 1912. D’autres lieux, éloignés des touristes, sont également idéaux pour faire de belles photos et profiter de l’ambiance printanière. L’Arboretum, le Stanton Park dans le quartier de Capitol Hill, Foxhall Village ou Kenwood Village sont des adresses connues des locaux. Anacostia Park abrite également de magnifiques cerisiers, tout comme Dumbarton Oaks à Georgetown.

Pour ceux qui tiennent absolument à aller sur le National Mall, mieux vaut s’y rendre de bonne heure, au lever du soleil, autour de 6am, sachant que la semaine est plus calme que le week-end. Pour s’y rendre, mieux vaut compter sur le métro (Smithsonian est la station la plus proche), le vélo ou encore une bonne marche à pied.

Le festival officiel du Cherry Blossom

Le festival aura lieu du 20 mars au 16 avril. © Cherry Blossom Festival
© 2024 National Cherry Blossom Festival Parade.

Le festival qui célèbre les cerisiers en fleur fait durer le plaisir avec un mois de festivités. Du jeudi 20 mars au dimanche 13 avril, une cinquantaine d’événements sont organisés un peu partout dans Washington, mettant la culture japonaise à l’honneur.

Parmi les moments-clés : l’ouverture du festival « Opening Ceremony », le samedi 22 mars à 5pm, est d’accès gratuit (mais des billets sont à réserver). Idéale également pour une sortie en famille avec de jeunes enfants, la Fête des cerfs-volants devant le Washington Monument près de 17th Street et de Constitution Avenue est programmée le samedi 29 mars de 10am à 4:30pm. Pour les sportifs, la course « Cherry Blossom 5K and 10 Mile Run » a lieu les samedi 5 et dimanche 6 avril, de 7:30am à 11am.

Pour s’en mettre plein les yeux, rendez-vous le samedi 5 avril au Wharf pour les feux d’artifice pendant le festival Petapalooza. Les festivités démarrent à 1pm et le feu d’artifice à 8:30pm. La grande parade du festival, gratuite pour ceux qui se rendront sur Constitution Avenue entre la 9e et la 15e rue, se déroule le samedi 12 avril de 10am à 12pm. Pour réserver une place dans les gradins, il est possible d’acheter des billets ici (entre 25 et 40 dollars par personne). En parallèle, le festival de rue Sakura Matsuri célèbre la culture japonaise entre 10:30am et 6pm le samedi 12 avril et entre 10:30 et 4pm le dimanche 14 avril.

Voir le Cherry Blossom autrement

© Artechouse

Comme chaque année, la galerie d’art interactive Artechouse propose une exposition autour de la floraison. Pour 2025, «Blooming Wonders » entre 16 dollars pour les enfants âgés entre 4 ans et 15 ans et 27 dollars pour les plus de 16 ans. Pour voir la floraison en version digitale, on peut réserver ses billets dès maintenant pour l’exposition qui débutera le vendredi 7 mars jusqu’au dimanche 4 mai au 1238 Maryland Ave SW, près du Tidal Basin.

Publié le 4 février 2024. Mis à jour le 28 février 2025.

Sex in America : Happy Steak and BJ Day !

Si votre petit ami américain vient vous trouver un soir, l’œil coquin et le sourire ambigu, en vous demandant  « Et si on fêtait la journée du steak ? », méfiez-vous : il y a anguille sous roche. Oui :  le 14 mars, les Américains coquins au sourire ambigu fêtent le « Steak and BJ Day ». Et par BJ, il faut comprendre « Blow Job ». Ce jour-là, on célèbre donc la fête de la viande et de la fellation (voir – ou pas – le clip officiel). Dans le cas où vous ne feriez pas bien le lien entre les deux, on vous décrit la scène : pendant que l’homme découpe sa tranche de boeuf, sa / son partenaire lui administre un BJ. Quel programme ! 

L’origine de la fête est incertaine. Elle viendrait d’une blague lancée par un DJ dans les années 2000 qui serait totalement tombée dans l’oubli si Internet ne l’avait pas reprise pour en faire une réponse à la Saint-Valentin (vous aurez remarqué la subtile symétrie des dates). Une compensation pour les fleurs ou les chocolats supposés être achetés le mois précédent (voir l’article consacré au 14 février). Le terme « blow job » aurait été inventé par un cartoonist des années 1940, mettant dans la bouche de son personnage  : « You give such a good blow job ! »

Depuis, la bataille fait rage entre les pro et les contre. La plupart des médias sont consternés, à l’exemple du HuffPost, pour qui la fête « donne envie de vomir ». En revanche, la chanteuse Christina Aguilera est fan : «⁠⁠⁠ L’idée est simple : pas de cartes, de fleurs, de bonbons ou d’autres cadeaux fantaisistes. Mesdames (et hommes gays), vous offrez simplement à votre partenaire un steak et une fellation. Pas nécessairement dans cet ordre. » On en ferait bien une chanson… 

À dire vrai, même les sites consacrés à ladite fête marchent sur des œufs. Chad Barnsdale, le cofondateur de Unfinished Man, un site dédié à l’art de vivre au masculin, propose même de remplacer le BJ par une partie de jeu de société ou de PlayStation – ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Quoi qu’il en soit, et cela ne vous surprendra pas dans un pays où tout s’achète, des créatifs proposent des coupons préremplis à offrir, sous la forme « Bon pour un steak et… » Vous avez compris. 

Qu’il nous soit permis de profiter de cette célébration pour nous pencher sur la pratique du sexe oral, dont on dit qu’il est assez peu tabou aux États-Unis. Vous vous souvenez sans doute que, dans l’affaire Monica Lewinsky, la fellation pratiquée par l’étudiante n’était pas toujours considérée comme une pratique sexuelle. C’est d’ailleurs l’avis de 60% des 16-25 ans sondés : « Oral Sex is Not Sex » (encore un oxymore dont les Américains ont le secret). Et que disent d’autre les chiffres ? Un tiers des Américaines ne la pratiquent pas. Chez les adolescents, les premières fois se passent entre 16 et 18 ans. À l’âge adulte, les Américains pratiquent le sexe oral environ cinq fois par mois (8 pour les couples lesbiens). À titre d’information, et de comparaison, sachez que 75% des Françaises âgées de 60 à 69 ans « participate in oral sex regularly ». Enfin, le sexe oral est avant tout un préliminaire pour  60% des sondés. 

Le magazine Time apporte un éclairage intéressant sur sa représentation dans l’entertainment. Absentes jusque dans les années 1990, les références à l’oral sex sont surtout représentées comme une contrainte, un acte désagréable. Dans le livre Fear of Flying, un best-seller des années 1970, un personnage dit : « Il y a une raison pour laquelle on appelle ça un travail » (« Job » pour « travail »). Plus proche de nous, l’acte est toujours assez mal vu. Dans le film « Don Jon » (2013), le personnage principal décrit sa petite amie (jouée par Scarlett Johansson) comme «⁠⁠⁠ étant trop sexy pour avoir besoin de faire une fellation, comme si c’était quelque chose que seules les femmes peu attirantes devient faire pour compenser leurs autres défauts ». 

Par ailleurs, Time souligne un biais dans les chiffres et les sondages : ils ne concernent que des individus de type caucasien, sans mentionner les personnes de couleur ou hispaniques dont les pratiques sont différentes. Ainsi, si 75 % des étudiantes blanches ont déclaré en 2001 avoir pratiqué le sexe oral au moins une fois, selon une étude de 2001 intitulée « Race, gender, and class in sexual scripts », seules 56 % des étudiantes latines et 34 % des étudiantes afro-américaines déclarent l’avoir fait. Et parmi ces groupes, seulement 55, 46 et 25 %, respectivement, décrivent la fellation comme une activité attrayante. 

Quoi qu’il en soit, l’oral sex est encore illégal dans 18 États américains. Dans le Montana, par exemple, la pratique est passible d’une peine de dix ans de prison et 50.000 dollars d’amende. Mais rassurez-vous, chers lecteurs du Texas ou de l’Utah : un jugement de 2003 a classé ces lois anciennes comme « inconstitutionnelles ». Ne reste alors qu’un léger frisson d’interdit bienvenu. 

Deneuve et Delon à l’honneur à l’AFI Silver Theatre de Silver Spring 

Ce n’est pas un, mais deux monstres sacrés du cinéma français que vous pourrez retrouver en mars, à l’AFI Silver Theatre de Silver Spring. 

D’un côté, Catherine Deneuve brille dans « Les Parapluies de Cherbourg » (1964), l’inoubliable comédie musicale de Jacques Demy. Ce chef-d’œuvre, entièrement chanté, raconte l’histoire d’amour contrariée entre Geneviève, fille d’une vendeuse de parapluies, et Guy (joué par Nino Castelnuovo), un mécanicien, sur fond de guerre d’Algérie. Porté par les mélodies envoûtantes de Michel Legrand et une esthétique colorée, ce film a marqué des générations de cinéphiles et remporté la Palme d’Or à Cannes. L’occasion de (re)découvrir ce classique sur grand écran. Dates et horaires: 

  • Vendredi 7 mars à 5pm 
  • Samedi 8 mars à 5pm 
  • Lundi 10 mars à 4.30pm 
  • Mercredi 12 mars à 6.30pm 
  • Jeudi 13 mars à 4.30pm 

De l’autre, Alain Delon fait l’objet d’une rétrospective dédiée à sa carrière, jusqu’au 24 avril. L’acteur mythique, qui s’est éteint en août dernier, a marqué l’histoire du cinéma français en jouant dans plus de 90 films, oscillant entre grosses productions (« Borsalino », « Le Guépard ») et films d’auteur (« Monsieur Klein », « Notre histoire »). 

En mars, deux de ses œuvres les plus marquantes seront projetées : 

« La Piscine » (1969) – Un thriller sensuel où il incarne Jean-Paul, en vacances sur la Côte d’Azur avec sa compagne Marianne (Romy Schneider). L’arrivée d’un ancien amant (Maurice Ronet) et de sa jeune fille (Jane Birkin) va bouleverser l’équilibre du couple, dans un huis clos brûlant sous le soleil méditerranéen. Dates et horaires: 

  • Vendredi 7 mars à 12.10pm 
  • Samedi 8 mars à 11.30am 
  • Lundi 10 mars à 1.50pm 
  • Mardi 11 mars à 2.15pm 
  • Mercredi 12 mars à 12.40pm 
  • Jeudi 13 mars à 6.30pm 

Et « Le Cercle Rouge » (1970) – Un polar sombre signé Jean-Pierre Melville, dans lequel Delon campe Corey, un braqueur fraîchement sorti de prison qui prépare un dernier coup aux côtés d’un ancien policier alcoolique (Yves Montand) et d’un évadé en cavale (Gian Maria Volonté). Un chef-d’œuvre du film noir français. Dates et horaires : 

  • Vendredi 28 mars à 12.45pm 
  • Dimanche 30 mars à 3.30pm 
  • Lundi 31 mars à 6pm 
  • Mardi 1er avril à 2pm 
  • Mercredi 2 avril à 12.45pm 
  • Jeudi 3 avril à 2pm 

Vous pourrez ensuite retrouver d’autres films avec la star :

  • « Borsalino » à partir du 4 avril,
  • « Monsieur Klein » à partir du 5 avril,
  • « Un Flic » à partir du 11 avril, 
  • « Trois Hommes à abattre » à partir du 11 avril,
  • « Soleil Rouge » à partir du 18 avril. 

Où trouver du fromage à raclette à Washington ?

Les soirées sont encore froides à DC et si vous n’avez pas encore succombé à une bonne raclette, il est encore temps de vous laisser tenter ! Pour notre plus grand plaisir, ce fromage emblématique de l’hiver a traversé l’Atlantique jusqu’à Washington. Qu’il soit importé de Suisse ou de France, ou produit ici aux États-Unis, voici les meilleures adresses pour vous approvisionner dans la capitale et ses environs. 

District de Columbia

Bowers Fancy Dairy Products

Entre les murs historiques d’Eastern Market, ce magasin bien connu des connaisseurs propose plus de 400 fromages et parmi eux des raclettes françaises, suisses, et même américaines (à partir de 24,99$ la livre). 225 7th St SE, Washington DC 

Calvert Woodley

Dans cette épicerie fine, vous trouverez de la raclette française et suisse à partir de 17,99$ la livre, ainsi qu’une large sélection de vins pour un repas festif. 4339 Connecticut Ave NW, Washington DC 

Each Peach Market 

Cette épicerie de quartier tenue par deux amies vous propose à la coupe une raclette française à 22$ la livre. Vous trouverez aussi un fromage pré-découpé de la marque Mifroma vendu à 10$ le sachet de 7 onces (environ 200g). 3068 Mount Pleasant Street NW, Washington DC 

La Jambe   

Dans le marché couvert de Union Market, cette fromagerie tenue par notre compatriote Anastasia Mori propose une raclette française pour 38$ le kilo. La Jambe c’est aussi un bar à vin où l’on peut venir boire un verre, déguster une planche de fromages et charcuteries (à partir de 20$) ou grignoter un snack (sandwichs, quiches, salades, … À partir de 9$). 1309 5th St NE, Washington DC 

Maryland

Butchers Alley 

Une boucherie qui vend aussi du fromage ? Chez Butchers Alley vous trouverez une raclette à partir de 23,99$ la livre et toute la charcuterie pour accompagner votre repas (jambons Serrano ou Iberico, chorizo, speck, pancetta, etc.). 4961 Bethesda Ave, Bethesda 

Pescadeli

À Bethesda, l’épicerie Pescadeli propose un fromage à raclette à partir de 11,99$ le sachet de 8 onces (environ 225g). 4960 Bethesda Ave, Bethesda 

Virginie

Arrowine & Cheese

Chez ce caviste de Cherrydale, le couple vin et fromage est une religion. Parmi une sélection de près de 300 fromages, vous trouverez l’une des plus larges offres de raclettes de la région: 6 variétés différentes (nature, truffe, fumé, chimichurri, etc.), à partir de 17,50$ la demi-livre ainsi que tous les produits (vins, charcuteries) indispensables à l’organisation de votre repas. 4508 Lee Hwy, Arlington  

Cheesetique

Cette épicerie/bar à vin de Del Ray propose de la raclette suisse à 18,98$ la livre ainsi que les vins pour l’accompagner. Du côté du restaurant, ne ratez pas les planches à partager de fromages et charcuterie (à partir de 25$), la soupe à l’oignon (à partir de 12$), les sandwichs gourmands (à partir de 16$), ainsi que la raclette party annuelle organisée à la fin de l’hiver (l’édition 2025 a eu lieu le dimanche 2 mars). 2411 Mt Vernon Ave, Alexandria

Une chasse à l’œuf avec Donald et Melania Trump ? Ouverture de la loterie à la Maison Blanche

C’est une tradition emblématique depuis plus de 140 ans : l’ouverture de la loterie pour le célèbre Easter Egg Roll à la Maison Blanche. Le tirage au sort se déroulera de ce mardi 4 mars au lundi 10 mars inclus, avec une annonce des résultats prévue le mardi 18 mars. Les sélectionnés pourront venir ramasser leurs œufs le lundi 21 avril prochain aux côtés du président américain Donald Trump et de son épouse Melania.

Dans les années 1870, Capitol Hill était un lieu prisé par les enfants qui venaient y faire rouler leurs œufs – et parfois eux-mêmes – le lundi de Pâques. D’ailleurs, French Morning s’était penché sur l’histoire de cette tradition ici. En 1878, le président Rutherford B. Hayes avait décidé d’ouvrir les jardins de la Maison Blanche aux enfants souhaitant perpétuer cette tradition pascale. Depuis, cet événement est devenu l’un des plus grands rassemblements annuels organisés à la Maison Blanche.

Réservé aux enfants de 13 ans et moins avec un ou deux accompagnateurs, l’événement propose des spectacles, des contes, des ateliers créatifs, des apparitions de personnages costumés et, bien sûr, le célèbre Easter Egg Roll and Hunt. Chaque année, la loterie en ligne permet d’attribuer les billets est accessible gratuitement. A noter, il ne peut y avoir qu’une candidature par famille, et six billets par famille maximum.

Les meilleurs food trucks de New York

Eggs sandwiches, lobster rolls, tacos en passant par les gaufres et les hot-dogs, il y a un food truck pour chaque moment de la journée, pour chaque petite ou grosse faim. Des plus basiques aux plus gourmets, ils sont à chaque coin de rue, appâtant le chaland avec leur fumet de friture et la promesse d’un repas à moindres frais. En tout, il y aurait près de 5000 de ces petite échoppes mobiles, foodtrucks (gros véhicule équipé d’une cuisine) et food carts (petites cuisines-remorques sur roues) à New York. Pas facile de s’y retrouver dans cette offre pléthorique. French Morning a demandé à des New-Yorkais de longue date et foodies reconnus quels sont leurs spots favoris.

Nathan’s Famous Midtown

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Le choix de Sam Goldberg, animateur du nouveau show sur Youtube, Respect The Chain

« Forcément, en tant que fan de chaînes de restaurants, mon préféré fait partie d’une franchise : le food truck Nathan’s à l’angle de la 45e rue et de la 5e Avenue. 3 fois par semaine, j’y attrape un hot-dog avec supplément choucroute, ketchup-moutarde. Ce sont les meilleurs. Nathan’s est une véritable institution. À chaque bouchée d’un hot-dog Nathan’s, on sait exactement ce qu’on va retrouver : une saveur iconique et classique ».

NY Dosa à Washington Park

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Le choix de Gurleen Kaur, alias @traveleen_gurl sur Instagram : 

« NY Dosa est mon préféré de loin. Depuis plus de 20 ans, Thiru, le chef et propriétaire sert d’incroyables plats d’Inde du Sud sur la place à partir de 11h jusqu’à 15h (ou avant s’il a tout vendu). Il y a toujours la queue ! Mon plat coup de cœur : la Pondicherry dosa, une masala dosa (crêpe salée à base de pâte fermentée de riz et de lentilles) garnie de légumes verts hachés et servie avec du chutney de coco et du sambar. C’est absolument délicieux ! Tous les plats sont 100 % végétaliens et gluten-free. Il y a aussi un menu secret avec quatre plats supplémentaires que la plupart des gens ne connaissent pas, ce qui ajoute une touche amusante à l’expérience ».

Birria-Landia à Williamsburg

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Le choix de Camille Martin, chef du restaurant Le Bilboquet

« Des tacos de viande braisée à tremper dans un bouillon épicé, c’est tendre, juteux, bien relevé. Dément. Il n’y a que quatre plats au menu, on ne peut pas se tromper. Une bouchée et on est transporté à Mexico ! ». Plusieurs emplacements à New York, voir sur le site.

Halal Guys Midtown

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Le choix de Sharm Sil, rédactrice en chef d’Average Socialite

« Mon spot préféré en ville, c’est Halal Guys. Je suis tombée dessus par hasard il y a des années, car c’était juste devant mon cabinet d’avocats au coin de la 6e avenue et de la 53e rue. Je m’en souviens encore, c’était fantastique. Je m’y arrête chaque fois que je suis dans le coin. L’incontournable : le combo poulet-agneau-sauce blanche et sauce piquante. La sauce blanche est légendaire ». Plusieurs emplacements à New York et dans le New Jersey.

Shawarma Bay Midtown

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Le choix de Noemie Carrant, journaliste food pour Resy

« Un super foodtruck halal entre les 51e et 52e rues sur le 6e avenue avec des ingrédients frais et un choix de sauces excellentes. Il y a toujours la queue mais ne vous découragez pas, ça va plutôt vite ! Je choisis toujours le “2 way combo platter” à 13$, une assiette complète avec du chicken shawarma et du beef doner ».

King Souvlaki à Astoria

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Le choix de la rédaction French Morning

Des brochettes fraîchement préparées tous les matins, copieusement saupoudrées d’origan importé de Grèce, enveloppées dans un pain pita moelleux. Le tout lustré à l’huile d’olive et garni de beaucoup d’amour, c’est la formule magique hellénique de ce camion dans Queens qui vous transporte direction les plages de Méditerranée depuis plus de 40 ans. Notre go-to lunch : le chicken souvlaki pita sandwich. Un repas complet à emporter réconfortant à souhait.

Mais aussi :

Bodega Truck dans le Bronx

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Le premier et unique food truck spécialisé dans le chop cheese sandwich à New York (un sandwich à base de bœuf hâché épicé et fromage). Plusieurs camions à Manhattan. Voir sur leur site.

Mom’s Momos dans Queens

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Quoi ? Vous n’avez jamais mangé tibétain ou népalais ? Pour remédier à cette grosse carence, laissez-vous tenter par les gros dumplings à la viande assaisonné avec un mélange particulier d’achar, sésame, piment, gingembre, coriandre et cumin.

Wafels & Dinges à Bryant Park

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Impossible de rater ce petit kiosque belge (ok celui-ci n’est pas mobile mais l’enseigne possède aussi plusieurs foodtrucks et petites unités mobiles dans la ville) qui fleure bon le sucre cuit et le réconfort. On se laisse tenter par l’une de leurs grosses gaufres épaisses au chocolat belge ou sirop d’érable. Décadent…