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2nd tour Législative Amérique du Nord : participation en hausse sur internet

Le second tour des élections législatives est terminé sur internet pour les Français de l’étranger. Le portail de vote en ligne s’est refermé ce mercredi 15 juin à 6am EST, 3am PST. Et premier constat en Amérique du Nord, selon les chiffres recueillis par French Morning : davantage d’électeurs ont voté en ligne au second tour qu’au premier. 46 040 personnes ont désigné leur candidat par internet entre les 10 et 15 juin, contre 40 525 entre le 27 mai et le 1er juin, soit 5 515 de plus. 

Plusieurs centaines de Français se sont inscrits entre les deux tours pour pouvoir voter en ligne. Ils étaient 186 885 inscrits pour voter par Internet au second tour contre 186 081 au 1er tour. La participation atteint donc 24,6% au second tour électronique contre 21,8% au premier tour de scrutin en ligne.

Par comparaison, la participation sur internet a atteint 29,4% dans la 3ème circonscription Europe du Nord (Îles britanniques, Scandinavie, Finlande et Pays Baltes), 32,7% dans la 4ème circonscription du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), le plus fort taux dans le monde, alors qu’elle n’a atteint que 12,8% dans la 8ème circonscription (Chypre, Grèce, Israël, Italie, Malte, Turquie et territoires palestiniens), le taux le plus bas.

Si le vote en ligne est terminé, vous pourrez encore voter à l’urne samedi 18 juin. Il faudra attendre la fermeture des bureaux de vote à 7pm aux États-Unis et au Canada pour connaître la participation totale dans la circonscription. Elle a atteint 21,3% au premier tour, un peu plus élevée qu’en 2017 (18,6%) lorsque le vote en ligne n’était pas encore proposé. Le député sortant de la majorité présidentielle Ensemble! Roland Lescure est arrivé en tête du premier tour le 4 juin, avec 35,5% des voix, contre 33% pour sa rivale de la NUPES, Florence Roger.

Retrouvez ici tous nos articles sur la législative 2022 en Amérique du Nord.

Marine Maio : «Je suis tombée amoureuse de la ville de Buffalo»

Dans ce nouvel épisode de French Expat, je vous invite à découvrir la ville dans laquelle mon expatriation a commencé il y a près de 16 ans : Buffalo. Coincée entre le Lac Erié et le Lac Ontario tout au nord de l’État de New York, à quelques kilomètres des mythiques Chutes du Niagara, Buffalo est une petite ville que j’affectionne tout particulièrement mais qui n’a pas toujours bonne réputation auprès des touristes.

Marine Maio nous accompagne dans ce périple. J’ai rendez-vous avec elle dans un petit café du quartier historique de Bidwell, au cœur de la ville. Elle me raconte avec tendresse et beaucoup d’humour les sept dernières années de sa vie à Buffalo. Vivre à l’étranger, Marine y avait pensé mais sans jamais réellement l’envisager, et encore moins avec son mari.

L’histoire de son arrivée à elle seule vaut le détour : imaginez un instant avoir vendu voitures et appartement, avoir posé votre démission dans un emploi que vous aimez tout particulièrement, fin prêt pour votre nouvelle vie … et apprendre quelques mois plus tard que votre visa a tout simplement été refusé par l’ambassade des États-Unis !

Dans cet épisode, Marine nous raconte donc la véritable course de sauts d’obstacles qu’elle a réalisée pour venir vivre à Buffalo, mais aussi et surtout l’amour qu’elle voue à cette petite ville nichée au cœur de la rustbelt aux États-Unis.

Production :

  • Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
  • Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)

[Vidéo] Les opportunités patrimoniales franco-américaines et leurs implications fiscales

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Mardi 14 juin 2022, nous vous donnions rendez-vous en ligne pour un webinaire dédié aux opportunités patrimoniales franco-américaines, et leurs implications fiscales.

Trois experts ont notamment abordé les thèmes suivants :

– Quelles opportunités patrimoniales aux États-Unis ?

– Comment maximiser sa stratégie patrimoniale ?

– Comment gérer la volatilité actuelle des marchés financiers ?

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Pour aller plus loin, contactez les experts :

– Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials : [email protected] / 610-996-8933 / Prendre un rendez-vous gratuit en ligne

– Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group : [email protected] 

– Jean-Christophe Boidin, conseiller en gestion de patrimoine : [email protected] / 0012675421707 /0033610185293

SF Pride : une parade aux couleurs de la France

Les samedi 25 et dimanche 26 juin prochains aura lieu la 52ème SF Pride, une manifestation qui met à l’honneur la communauté LGBT avec des concerts, des spectacles, organisés autour du thème « Love Will Keep Us Together », et surtout la grande parade qui remonte Market street d’Embarcadero au City Hall. Cette dernière est toujours très haute en couleurs, avec plusieurs centaines de groupes qui défilent, tantôt à pied, en chars décorés, ou encore à moto comme les célèbres Dykes on bikes, un groupe de lesbiennes férues de deux-roues. Les badauds se massent le long de Market street pour applaudir le défilé, dans une ambiance festive et bon enfant.

Après deux ans d’absence pour cause de pandémie, la SF Pride 2022 devait attirer les foules. En 2015, plus d’1,8 million de personnes se sont jointes aux festivités. La SF Pride est le plus grand rassemblement LGBT aux États-Unis.

À l’appel des consulats européens présents à San Francisco, tous les ressortissants de l’Union européenne, leurs familles et amis sont invités à se joindre à la parade, sous la bannière Europe for Pride 2022. Déguisements et vêtements festifs sont les bienvenus, avec un rappel de son pays d’origine si possible. Les inscriptions sont gratuites et ouvertes jusqu’au lundi 20 juin. Et pour rassembler les foules, rien de tel qu’une petite compétition entre voisins : quel sera le pays qui sera le mieux représenté ? Réponse le dimanche 26 juin.

Alain Verzeroli remporte la course aux étoiles à Miami

Il n’a pas que des étoiles dans les yeux. Le chef français Alain Verzeroli, qui dirige les cuisines de l’enseigne L’Atelier de Joël Robuchon aux États-Unis, a été distingué de deux macarons d’un seul coup par la première édition floridienne du prestigieux Guide Michelin pour son adresse gastronomique implantée dans le quartier de Design District à Miami.

Disciple de Joël Robuchon

« C’est un grand honneur mais surtout une énorme fierté pour toutes les équipes car ce n’est pas simplement le fruit du travail d’un seul homme. C’est comme dans un sport, chacun apporte sa touche personnelle pour un résultat global », se félicite cette toque française née au Vietnam. Seul chef à être actuellement auréolé de deux étoiles en Floride, Alain Verzeroli n’en est pas à sa première distinction sur le territoire américain : ce passionné de cuisine de 56 ans a déjà obtenu un macaron en 2019 à New York dans son établissement Le Jardinier qu’il venait d’ouvrir, un concept de restauration que le quiqua a ensuite développé à Miami, où il a également décroché une étoile Michelin cette année, puis à Houston.

L’Atelier de Joël Robuchon
© L’Atelier de Joël Robuchon

Cette pluie d’étoiles, Alain Verzeroli, qui a acquis un solide savoir-faire en faisant ses premières armes aux côtés de Guy Savoy et Claude Deligne, tous deux arborant les trois macarons Michelin, ne la doit pas au hasard. « De la fraîcheur des produits jusqu’au service en salle en passant par les techniques culinaires françaises employées, tout est maîtrisé de A à Z. Et nous ne faisons pas de gros volumes, ce qui nous permet de contrôler la qualité afin de donner à chaque client une expérience gustative incomparable », détaille le digne héritier de Joël Robuchon, le chef le plus étoilé au monde avec qui il a collaboré pendant plus de deux décennies.

18 ans et 3 macarons au Japon

Perpétuant l’héritage culinaire de son mentor, Alain Verzeroli livre des plats indissociables du chef visionnaire et multi-étoilé, dont sa fameuse purée de pommes de terre, mais aussi une cuisine délicate et creative qui fait la part belle aux fruits et légumes locaux. « Il faut être dans le respect de la nature mais surtout en phase avec son rythme naturel », insiste le Français qui a officié pendant 18 ans derrière les fourneaux du Restaurant Joël Robuchon à Tokyo, où il a décroché trois étoiles pendant onze années consécutives. « La gastronomie japonaise, dans laquelle le respect du produit et de la saisonnalité prime, m’a véritablement montré la voie. »

Ayant la ferme intention de confirmer et de maintenir ses étoiles au célèbre guide rouge, Alain Verzeroli vise même le Graal suprême : les trois macarons Michelin. « C’est déjà un incroyable sentiment d’accomplissement, mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, souligne-t-il. Monsieur Robuchon m’a appris que nous pouvons toujours mieux faire, alors nous allons redoubler d’efforts afin de continuer d’aller de l’avant. »

© L’Atelier de Joël Robuchon

Une célébration en fanfare pour les 40 ans de la Fête de la musique

Organisée pour la première fois sous son nom actuel en 1982, la Fête de la musique revient chaque 21 juin, en France et à l’international. Aux Etats-Unis, on chante le solstice d’été depuis quinze ans : la première édition de la Fête de la musique a eu lieu en 2007 à New York, sous le nom de Make Music Day. Cette année, plusieurs milliers d’évènements auront lieu sur tout le territoire. Au total, plus d’une centaine de villes prendront part aux festivités, parmi lesquelles les néophytes Atlanta (en Géorgie), Fargo-Moorhead (dans le Dakota du Nord), ou encore Columbia (dans le Missouri). A New York, officiels français et américains se retrouveront à Battery Park pour une représentation du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, composé en 1886, année où la Statue de la Liberté a été inaugurée.

Faites de la musique

Aaron Friedman, créateur de Make Music Day New York et aujourd’hui directeur de l’Alliance Make Music, s’est inspiré de la Fête de la musique telle qu’elle existe en France. « Après avoir obtenu mon diplôme universitaire, j’ai passé une année à enseigner l’anglais dans un lycée à Bordeaux », raconte-t-il. « Je jouais aussi dans un groupe, que j’ai quitté mi-juin au moment de mon retour aux Etats-Unis. Tout le monde parlait de la Fête de la musique », se souvient-il, « mais je n’ai pas pu en faire l’expérience ».

Quelques années plus tard, alors qu’il compose un morceau pour sa nièce, pianiste en herbe, il se prend à rêver d’un grand évènement musical. Fort d’une expérience de chef d’équipe sur une campagne électorale, il décide de mettre ses compétences professionnelles – « gérer des bénévoles, inciter les citoyens à se déplacer pour aller voter » – à profit de ce nouveau projet. Il se rend donc à Paris à l’été 2006, et, le 21 juin, est « impressionné de voir que l’on joue de la musique partout ». Il passe l’année suivante à travailler sur un concept similaire, et Make Music New York voit le jour en 2007, avec 560 concerts « de Carnegie Hall aux parcs de la ville », se remémore-t-il fièrement. Il s’émerveille de voir se rassembler « un très large éventail d’amateurs et de professionnels, de différentes cultures, dans différentes parties de la ville ».

« Les gens ont rapidement découvert ce que nous faisions à New York et nous ont contactés pour créer Make Music Miami, Make Music Seattle… », poursuit Aaron Friedman, flatté. « Quand la fondation NAMM (la fondation de l’Association nationale des marchands de musique, ndlr) m’a dit qu’elle souhaitait s’associer au projet pour que Make Music Day devienne une célébration nationale, comme en France, j’ai lancé l’Alliance Make Music. » Opérationnelle dès 2015, l’association compte désormais 110 chapitres aux Etats-Unis. « Le concept fonctionne dans les grandes villes comme New York, mais aussi dans les petites villes ou les villes universitaires de taille moyenne », note Aaron Friedman. « A Land O’ Lakes, dans le Wisconsin, l’organisateur connaît tout le monde. A son échelle, il n’a même pas besoin du logiciel que nous mettons à disposition des autres membres de l’alliance. »

En été comme en hiver

Aaron Friedman a « entendu beaucoup d’histoires sur l’origine de la Fête de la musique, et lu des interviews de Jack Lang et Maurice Fleuret. Tout le monde semble vouloir s’en attribuer le mérite », constate-t-il. « Peut-être qu’il s’agit en fait d’une idée évidente, qui continue d’être redécouverte au fil du temps. Charlie Morrow avait par exemple organisé une célébration du solstice d’été aux Etats-Unis dans les années 1970. » Le musicien américain Joel Cohen, que certains considèrent comme le père de la Fête de la musique, aurait proposé dès 1976 des saturnales de la musique semestrielles.

« L’édition d’hiver de Make Music New York a débuté en 2011, notamment pour permettre aux bénévoles, partenaires et musiciens de garder un esprit d’équipe en attendant l’été », explique Aaron Friedman. « Un peu comme le défilé BoomBox de Phil Kline en décembre, au cours duquel des mélomanes se rassemblent avec leur radiocassette sur Washington Square Park à New York, et jouent différentes bandes sonores qui s’harmonisent. Nous avons organisé des concerts de guitare dans les ascenseurs, des performances où les percussionnistes jouent sur les bancs publics et les lampadaires, et collaboré avec l’application The Gaits qui transformait les pas des promeneurs en musique sur la High Line de New York », énumère-t-il. « Nous voulions réunir les gens malgré le froid. Make Music Winter n’est pas un événement à grande échelle, mais nombreux sont ceux qui souhaitent assister à des évènements culturels hivernaux qui ne soient pas des performances standards de Casse-Noisette et qui sortent du répertoire classique des fêtes. » Rendez-vous donc le 21 juin, puis le 21 décembre.

French bee offre 2 billets aller-retour à votre famille pour qu’ils vous rendent visite à la rentrée

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Nouvel expat, vous venez (ou allez) vous installer à New York ou en Californie ?

French bee, LA compagnie qui réunit la  France et les USA, vous fait gagner des billets d’avion aller-retour, à offrir à non pas un, mais deux membres de votre famille, pour qu’ils viennent voir votre nouveau “chez vous” ?

Pour tenter de remporter ces billets, remplissez le formulaire pour participer au grand tirage au sort qui aura lieu le 12 juillet, et qui fera quatre heureux gagnants !

Bonne chance à tous !

[JE PARTICIPE]

Conference Call, un podcast de Paradiso, dans la sélection du Tribeca Festival

Grande nouvelle pour Paradiso Media, le studio français de podcasts : Conference Call, l’adaptation américaine de son podcast Conf Call sorti en France sur Deezer, fait partie de la sélection officielle du festival de Tribeca qui se tient en ce moment à New York.

Fondé par des habitants célèbres du quartier du même nom (Robert de Niro, Jane Rosenthal et Craig Hatkoff), l’ambition initiale du festival était de revitaliser l’économie du Sud de Manhattan après les attaques du 11 septembre 2001. Vingt-et-un ans plus tard, le festival s’est développé et se déroule désormais dans les cinq boroughs. Ce rendez-vous new-yorkais, initialement consacré uniquement au cinéma indépendant, a su incorporer d’autres formes d’expression artistiques au fil des ans. Ainsi en 2022, pour la toute première fois, la catégorie audio storytelling fait son entrée dans la programmation. Celle-ci se concentre cette année sur l’audio scénarisé et l’excellence de l’écriture.

Paradiso Media est un studio français de création de podcasts originaux fondé en 2019 par Lorenzo Benedetti (ex-Canal+), Louis Daboussy (ex-Konbini) et Benoit Dunaigre (ex-Havas). Ses fondateurs ne se sont jamais cachés de leurs ambitions de développement outre-Atlantique. C’est en 2020 que le groupe nomme Emi Norris Directrice générale de Paradiso US, et c’est la même année que le studio produit Love under lockdown (une série immersive qui suit plusieurs histoires d’amour affectées par les confinements au début de la pandémie de Covid). Cette création sera d’ailleurs nominée aux prestigieux Webby Awards dans la catégorie best documentary podcast.

Le premier épisode de Conference Call a été diffusé en avant-première mondiale le 9 juin au début festival de Tribeca. Cette adaptation est entière et semble tout autant déjantée que l’original Conf Call. Le résultat se garde bien d’être une simple traduction du projet initialement imaginé par deux des cofondateurs du studio et l’adaptation culturelle est particulièrement réussie. Un casting de haut vol complète un scénario savoureux. On y retrouve ainsi Elizabeth Henstridge (Marvel) ainsi que Emma Roberts (Holidate, Scream 4). La sortie du reste de la fiction est prévue à l’automne 2022.

La Box Frenchly revient pour la fête des pères

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La fête des pères approche !

French Wink et Frenchly ont réuni le meilleur de la France dans un coffret pour fêter les Papas en ce jour si particulier :

  • Une boîte de chocolats “Pompon de Brest”, de délicieux caramels au beurre salé enrobés de chocolat noir ?
  • Un gel douche Petit Marseillais Minéraux & Bois de Cèdre
  • Une lotion après-rasage au citron fabriquée par Le Talonneur, la marque de Vincent Moscato
  • Une bougie naturelle “Papa” fabriquée à la main à Brooklyn, parfum pomme épicée, inspiré de la ville de New York

Chaque coffret cadeau sera envoyé dans une jolie boîte Frenchly !

[Je commande ma box]

Merci de commander avant le 13 juin si vous êtes basé·e sur la côte Ouest, et avant le 16 juin si vous êtes basé·e sur la côte Est, afin de vous assurer de recevoir le paquet à temps pour la fête des pères 🙂

Miami célèbre les 40 ans de la Fête de la musique

C’est une tradition française qui perdure depuis 1982. Lors du solstice d’été, la Fête de la musique, qui s’est exportée aux quatre coins du globe, propose des concerts gratuits dans plus de 1 000 villes, et Miami n’y échappe pas. Voici les rendez-vous musicaux du Make Music Miami qui investira différents quartiers de la ville le mardi 21 juin.

Organisée par l’association Buskerfest Miami en partenariat avec l’agence artistique The Rhythm Foundation et la Villa Albertine, cette grand-messe musicale débutera en milieu de matinée et il y en aura pour tous les goûts. Plusieurs artistes et groupes locaux aux styles musicaux variés se relaieront de 10am à 2pm sur la scène de l’Underline à Brickell (SW 1st Ave & SW 8th St), la nouvelle promenade végétale de Miami.

Les notes de musiques résonneront également du côté du Margaret Pace Park à Downtown Miami de 10am à 3pm grâce notamment à Blue Talisman, un duo d’artistes cubains composé de Julio Lopez-Martin et Yesler De La Cruz.

Pour le plus grand bonheur des mélomanes, Crystal Swayer, connue sous le sobriquet « Lady of Harp », offrira quelques morceaux à la harpe dès 11am au Dunns Josephine Hotel (1028 NW 3rd Ave), un établissement niché en plein coeur d’Overtown.

Un vent musical soufflera aussi sur Miami Beach où l’auteure, compositrice et interprète Lilly Blanco proposera un savant mélange de jazz, de folk et de funk à partir de 11am au Lummus Park (1001 Ocean Dr). 

Deux scènes musicales seront par ailleurs installées sur Lincoln Road : l’Euclid Circle (1623 Euclid Ave) et le 1111 Stage (1111 Lincoln Rd). S’y succéderont de 4pm à 9pm de nombreux artistes aux styles musicaux différents comme le chanteur argentin Simon Benegas, le groupe de rock Purpleberry Jam, ou encore Raúl Morel qui vous fera vous déhancher sur des rythmes latinos.

Les festivités se dérouleront également dès 8pm sur la Normandy Fountain Plaza (7802 Rue Vendome) à Normandy Isles en compagnie d’Alexa Lash, une multi-instrumentiste originaire de Miami dont le répertoire est inspiré par de la pop, du rock, mais aussi de la soul.

Point d’orgue de cette Fête de la musique, la prestation de Delgres, un trio de blues créole engagé, nommé d’après un héros de la lutte anti-esclavagiste en Guadeloupe, qui fera vibrer, chanter et danser son public à partir de 7pm au North Beach Bandshell (7275 Collins Ave) de Miami Beach.

5 particularités de DC que seuls les résidents connaissent

On dit souvent que New York n’est pas représentatif de ce qu’est l’Amérique, mais c’est également vrai pour Washington DC. Jonglant entre son statut de capitale, de district et de lieu de travail du président américain, cette ville a des règles bien à elle. Voici 5 spécificités que seuls les résidents de DC connaissent. 

Les jours fériés fédéraux sont sacrés

Les Washingtonians qui travaillent pour une agence fédérale, internationale ou locale ont le droit à tous les jours fériés que les États-Unis autorisent. Quand vos amis français parlent fièrement de leurs 11 jours fériés, et bien les employés de Washington DC n’ont rien à leur envier, car ils arrivent maintenant à 11 jours avec President’s Day, Columbus’s Day (aussi appelé Indigenous People’s Day), Martin Luther King Day, Veteran’s Day ou le tout nouveau Junetheeth’s Day. On n’oublie pas que la plupart des jours fériés ont été aménagés de façon à ne pas tomber un week-end, ou bien quand ils tombent un samedi ou un dimanche, le lundi suivant est férié. Un gros bonus donc…

Voies inversées pendant les heures de pointe

Pendant les heures de pointe, il est impossible de sortir le matin ou de rentrer le soir en empruntant les routes de Rock Creek Park : les 2 x 2 voies sont transformées en 4 voies pour aider à désencombrer la ville en début et à la fin de la journée. Cinq grandes avenues, (Independence Avenue, 16th Street NW, Connecticut Ave pour le Maryland, et 17th street NW et Canal Road NW pour la Virginie) sont organisées de cette manière entre 6:30am et 9am, puis entre 3:30pm et 6pm. Alors comment ne pas se tromper ? Méfiez-vous à ces horaires et regardez s’il y a des panneaux qui barrent les routes. Heureusement, la ville commence à installer des panneaux de signalisation électronique, une grande avancée depuis que ce système a été mis en place pour la Saint-Valentin de 1938 !

C’est la journée du patrimoine toute l’année

Les musées qui font partie du réseau Smithsonian sont tous gratuits, 365 jours par an. Pour la petite histoire, la Smithsonian Institution, c’est aussi un centre de recherche scientifique, créée sous l’administration américaine en 1846 et qui est donc payée par nos impôts, d’où la gratuité. Près de 17 musées et galeries d’art sont installés dans la capitale, et cela inclut également le zoo. Le musée de l’Art et des Industries, qui vient de rouvrir après 18 ans de fermeture, est définitivement à mettre dans le haut de la liste.

Débats politiques à la télé ? Direction le bar !

Que ce soit un débat de primaire, d’élection ou pour le State of the Union, les bars de Washington arrêtent les matchs et zappent sur CSpan. Si on n’avait pas encore de preuve tangible que la capitale était une ville de political nerds, cette tradition enlève le doute. Pendant le mandat de Trump, certains bars avaient même des cocktails avec des noms qui faisaient référence à la politique. Le bar Green Zone à Adams Morgan a nommé l’un de leurs cocktails les plus populaires Fuck Trump, difficile de faire plus clair. 

Rien ni personne ne dépasse 40 mètres

Une autre des particularités de la capitale par rapport à d’autres villes comme New York, c’est que l’on peut voir le ciel ! Pourquoi n’y-a-t-il pas de gratte-ciel à Washington ? Une loi limite tout simplement la hauteur des bâtiments construits dans le district de Columbia. Après plusieurs révisions de la hauteur limite par le Congrès, il a été établi qu’aucune construction ne dépasserait 40 mètres.

Une conversation avec Hakim El Karoui sur les législatives françaises

Quels sont les enseignements du premier tour des élections législatives ? Quels sont les enjeux du second ? Quel est l’état du paysage politique français depuis la disparition des deux grandes formations politiques traditionnelles ?

L’essayiste Hakim El Karoui, conseiller spéciale de l’Institut Montaigne, co-auteur du rapport « L’avenir se joue dans les quartiers pauvres » et senior partner chez Brunswick à Paris, discutera des élections françaises le jeudi 16 juin à 12pm lors d’un webinaire avec Alexis Buisson, correspondant aux États-Unis du quotidien La Croix et journaliste à French Morning.

Un évènement en ligne organisé par la French-American Foundation et l’Alliance Program de l’Université de Columbia. S’inscrire au webinaire afin d’obtenir le lien zoom.