Accueil Blog Page 272

Matthias Matthijs : «Trump et le Brexit étaient plus probables qu’une victoire de Marine Le Pen»

Il faut le reconnaître, la présidentielle française ne passionne pas les Américains. Si les résultats du premier tour du scrutin sont « tout sauf réconfortants, montrant une extrême droite aux portes du pouvoir », écrit l’ancien correspondant du Washington Post à Paris James McAuley, l’enjeu du second tour ne fait pas la Une des médias aux États-Unis. « La réaction est en général au soulagement, estime Matthias Matthijs, senior fellow pour l’Europe au Council on Foreign Relations à Washington et Professeur associé à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies, pour résumer le sentiment des Américains. Une opinion rassurée par des sondages d’entre-deux-tours se stabilisant autour des 55% en moyenne en faveur d’Emmanuel Macron et 45% pour Marine Le Pen. « Ça les intéresseraient bien davantage si c’était 50-50 ou 51-49 », précise l’expert pour expliquer le peu d’intérêt outre-Atlantique pour le scrutin de dimanche.

À la Maison Blanche, la campagne a été suivie de beaucoup plus près, non sans inquiétude de voir le président français sortant face « à des sympathisants de la Russie » avec, sur sa droite, Marine Le Pen, une candidate « aux liens étroits avec Vladimir Poutine » et, sur sa gauche, Jean-Luc Mélenchon, « vu comme la combinaison de Bernie Sanders, Jeremy Corbyn et Hugo Chavez », souligne Matthias Matthijs. L’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen changerait évidemment la dynamique, aux yeux de l’administration Biden, au sein de l’OTAN, du camp occidental et de l’Union européenneelle aurait des conséquences quant à la prise en commun de sanctions contre Moscou ou encore à l’attitude à adopter vis-à-vis de Pékin. « Le ciel ne s’écroulerait pas mais – et c’est ce qui inquiète la Maison Blanche -, ça créerait une réelle paralysie de l’Occident ». 

L’image ternie du réformateur

Lorsqu’il est arrivé à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron fascinait les Américains. Le président de 39 ans avait tout pour leur plaire : jeune, réformateur et pro-business. Donald Trump s’enthousiasmait de la « large victoire » (« big win ») du candidat sans parti officiel face à, déjà, Marine Le Pen, « qui avait sous-performé le jour du scrutin, avec moins de 34% des suffrages contre 66% pour Emmanuel Macron, alors que les sondages d’avant premier tour donnaient 39-61 », se souvient Matthias Matthijs. Mais l’image séduisante du jeune réformateur s’est ternie aux États-Unis, « il a perdu de son éclat », reconnaît Roger Cohen dans le New York Times. « Les Américains constatent qu’il revient déjà sur l’une de ses promesses, celle de repousser l’âge du départ à la retraite. Aux États-Unis, cet âge est officiellement de 65 ans, mais il est en réalité de 67 voire 70 ans. Donc l’idée, qu’en France, repousser cet âge à 64 ans puisse encore faire polémique, ça fait tiquer. »

Une déception réciproque. « Emmanuel Macron est probablement, de tous les leaders européens, le moins pro-Américain, préoccupé qu’un nouveau Trump puisse arriver à la Maison Blanche en 2024. Une crainte que ne semble pas partager l’Allemagne, plusieurs pays d’Europe de l’Est et les pays scandinaves, observe Matthias Matthijs. En France, on pense plutôt “et que ce passerait-il si les Américains nous abandonnaient, que ferions nous par nous-mêmes ?” Emmanuel Macron est conscient que la réthorique de Biden est certes très différente de celle de Trump mais que sa politique économique est, en fait, trumpienne, ça reste America First ».

Si l’issue du second tour ne semble pas faire de doute pour les Américains, peu se questionnent sur l’après, au grand étonnement de Matthias Matthijs. « Emmanuel Macron aura-t-il un Premier ministre issu de sa majorité ? » se demande-t-il, comme beaucoup en France. C’est tout l’enjeu des élections législatives du mois de juin (les samedi 4 et 18 juin pour les électeurs français d’Amérique du Nord). « Avec qui va-t-il gouverner ? Il n’a même pas vraiment de parti, le mouvement La République En Marche, construit uniquement sur sa personne, pourra-t-il seulement survivre au-delà du second tour ? », s’interroge l’analyste politique. À la Maison Blanche, l’administration se dit : “Ok, nous pouvons travailler avec Macron mais s’il n’a pas de majorité, qu’arrivera-t-il s’il finit avec un Premier ministre qui n’est pas de son parti et qui est lié au Rassemblement national ? ” C’est là que réside la réelle incertitude. »

L’inconnu pour 2027

Les Américains s’inquiètent surtout du fait que « plus de 40% des électeurs français se sentent à l’aise de voter pour quelqu’un comme Marine Le Pen », relève encore Matthias Matthijs. L’effondrement des partis traditionnels en France fait écho aux États-Unis. « Les Américains sont aujourd’hui pleinement conscients de l’importance du système électoral. Il est extrêmement difficile de créer un nouveau parti ici mais prendre un parti de l’intérieur est possible – ce qu’a réussi à faire Donald Trump avec le parti républicain mais ce que n’a pas réussi à réaliser Bernie Sanders avec le parti démocrate. » Le GOP a pris un tournant ultra conservateur, tandis que la droite modérée américaine a disparu. « Les alternatives à Emmanuel Macron sont des extrêmes. Et ça, c’est observé de près par les Américains. Car la France, puissance nucléaire et détentrice du droit véto aux Nations Unies, reste malgré tout un allié important pour les États-Unis. »

Pour Matthias Matthijs, le second tour de la présidentielle n’offrira pas de surprise, « je ne vois pas 50% des électeurs français » voter pour la candidate du Rassemblement national. « Trump et le Brexit avaient plus de chance d’arriver qu’une victoire de Marine Le Pen », résume-il, persuadé qu’Emmanuel Macron sera le premier président français réélu depuis 20 ans. « Mais que se passera-t-il en 2027 quand il ne pourra plus briguer l’Elysée, quand la course présidentielle sera complètement ouverte ? »

Rochambeau : un nouveau campus pour la rentrée

Hélène Legal-Fabre ne cache pas sa joie. « J’imagine déjà les courses d’orientation et les activités extérieures que nous allons pouvoir organiser », se réjouit la directrice exécutive de Rochambeau, The French International School. Après plusieurs années d’attente, l’école internationale spécialisée dans l’apprentissage du français et de l’anglais, de la petite section à la terminale, va s’agrandir et accueillir un nouveau campus pour les élèves de maternelle et d’élémentaire en août 2022.

Situé sur Rockville Pike à Bethesda, le nouveau bâtiment se situe à quelques minutes seulement en voiture de Forest Road, le campus actuel. Au total, l’établissement accrédité par le ministère français de l’Éducation nationale, pourra accueillir 700 élèves en plus de sa capacité d’accueil initiale (environ 1100 élèves à la rentrée 2022), 37 nouvelles classes, un laboratoire scientifique, une salle de musique, ainsi qu’un Nouveau Centre de transport.

Rochambeau ouvre un nouveau campus en août 2022

Deux gymnases et un terrain extérieur

L’école était à la recherche d’une propriété depuis au moins vingt ans, afin de mettre tous les étudiants au même endroit, sans s’éloigner du campus original situé à Bethesda, un quartier devenu résolument francophone. Le nouveau campus de 4,45 hectares permettra notamment de supprimer les difficultés logistiques et de pouvoir organiser des activités que le site actuel ne permet pas.

Comme le terrain est boisé, il y aura plus d’activités extérieures. « Nous allons avoir deux gymnases et un terrain en extérieur, ce qui va nous permettre de proposer plus d’heures physiques aux enfants », affirme Hélène Legal-Fabre. L’établissement multiculturel souhaite également se concentrer sur les activités en groupe. « Nous allons renouveler le mobilier pour faciliter le travail en groupe », poursuit la directrice. L’objectif : créer de nouvelles dynamiques au sein des classes. « Je pense que ce nouveau campus va être une opportunité pour les élèves et les enseignants. »

Rochambeau a également mis l’accent sur les espaces liés aux plus jeunes. « Pour nos maternelles, nous avons désormais une cuisine dimensionnée pour les touts petits. Nous allons aussi avoir un immense centre de documentation et il y aura aussi un espace dédié à la maternelle. C’était important pour nous que les plus petits puissent aller à la bibliothèque. Comme nous sommes en train de sortir du Covid, nous allons aussi pouvoir accueillir des auteurs. Ce centre de documentation va donner un nouveau souffle à l’école », affirme Hélène Legal-Fabre.

Un projet de 60 millions de dollars

Comme la plupart des établissements internationaux, l’école de Rochambeau a été touchée en 2020 et 2021 par la baisse des inscriptions liées a la pandémie du Covid-19. Un coup d’arrêt dû notamment au fait que la plupart des inscrits sont des expatriés francophones ou internationaux. « La pandémie nous a frappés sur l’année 2020-2021 : on a perdu une centaine d’élèves au cours de l’été 2020 car les contrats de travail des expatrié.es étaient annulés », explique Hélène Legal-Fabre. Pourtant, les inscriptions sont reparties à la hausse et le site accueille actuellement 1.100 élèves, issus de 80 nationalités différentes. Environ la moitié des inscrits sont francophones, ce qui fait de Rochambeau une école internationale prisée autant par les Francophones que par les familles internationales.

Le coût total de la construction du campus est de 60 millions de dollars. Le bâtiment a été massivement financé par l’école, même si elle a reçu une aide de 1 million de dollars de la part de l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger). Les inscriptions pour la rentrée scolaire 2022-2023 sont ouvertes depuis février et il reste des places. Il est possible de s’inscrire, même la veille de la rentrée scolaire. Les frais d’inscription sont de 23.640$/an pour la maternelle et l’élémentaire, 24.410$/an pour le collège et 28.580$/an pour le lycée.

ORCOM US devient le numéro 1 de l’accompagnement des entreprises françaises et particuliers aux USA

[Article partenaire] Le rapprochement avec le Cabinet EXCO US qui a eu lieu en novembre dernier, place ORCOM US au premier rang des cabinets conseils de la communauté française aux Etats-Unis.

Aline et Cyril Darmouni rejoignent ORCOM

Déjà présent depuis vingt ans à New York, Boston et San Francisco avec les équipes d’ORCOM KVB, ORCOM a récemment intégré le cabinet américain d’Aline et Cyril Darmouni implanté à Miami, Los Angeles et Atlanta, des villes des plus actives sur le plan économique. L’acquisition s’est concrétisée le 5 novembre 2021 et renforce la présence d’ORCOM aux Etats-Unis. ORCOM US devient ainsi le cabinet leader de l’accompagnement des entreprises françaises et européennes ainsi que de la fiscalité des particuliers s’implantant en Amérique du Nord, avec ses soixante-dix collaborateurs et plus de mille clients.

Pour Frédéric Victor Blanchard, associé co-fondateur d’ORCOM US à New York « Nous sommes heureux et satisfaits d’être désormais présents dans six villes à l’attractivité économique majeure aux Etats-Unis, car cette couverture multi-sites nous permet d’offrir un accueil de proximité aux entreprises européennes et françaises, et c’est essentiel quand on s’implante dans un pays que l’on connaît mal ».

Les mêmes exigences de qualité et de proximité

Entourés d’une équipe d’une quinzaine de personnes, Aline et Cyril voulaient poursuivre leur impulsion de croissance sur le territoire et se sont rapprochés d’ORCOM KVB (cinquante-cinq consultants), et de ses dirigeants Frédéric Victor Blanchard et Salomon Kapetas avec lesquels ils partagent la même exigence de qualité et la même vision du conseil.

Aline Darmouni en témoigne : « Afin de donner une nouvelle dimension à notre cabinet et d’envisager avec dynamisme l’évolution technologique et la mutation du métier, il nous semblait important de nous rapprocher d’un groupe reconnu avec des implantations complémentaires sur New York, Boston et San Francisco. Nous avons immédiatement adhéré aux valeurs d’ORCOM, nos approches du métier sont identiques et nous avons les mêmes priorités axées sur l’humain et la proximité avec nos clients. Cette nouvelle aventure va nous ouvrir de nouvelles communautés d’affaires et c’est passionnant ».

ORCOM US, une nouvelle marque en Amérique du Nord

Ce rapprochement a été l’occasion d’une réflexion plus large sur la plateforme de la marque aux Etats-Unis. ORCOM KVB devient ORCOM US, qui comprend désormais six associés, soixante-dix consultants sur six sites aux USA.

« ORCOM et l’international, c’est d’abord une vision de l’accompagnement de nos clients à l’étranger qui passe par le choix de s’implanter au cœur même des marchés à l’étranger. Pour garantir à nos clients un service et une relation d’excellence, avec des équipes qui se connaissent, qui communiquent dans un éco-système d’expertises partagé » rappelle Xavier Poulet-Goffard, directeur général délégué ORCOM et responsable du pôle international. « Cette vision stratégique se construit au travers de nos marques qui, avec ORCOM US, convergent vers une marque américaine unique et fédératrice, porteuse de notre développement. ».

Services proposés par ORCOM US

ORCOM US est spécialisé dans l’aide à la création d’entreprises et au développement de filiales françaises aux USA ainsi que la gestion de la fiscalité des particuliers.

La mission du cabinet : jouer le rôle d’interface entre les maisons mères et leurs filiales à l’étranger.

En tant qu’experts-comptables et certified public accountant (CPA), l’équipe d’ORCOM US offre davantage à ses clients qu’une pure compétence technique : elle assortit ses expertises d’une sécurité et d’une transparence dont le respect des devoirs professionnels est, précisément, le gage premier.

L’équipe de spécialistes d’ORCOM US, composée d’experts internationaux en fiscalité américaine, offre des services de conseil, de planification et d’établissement de déclarations fiscales aux particuliers et aux entreprises, soumis au système fiscal américain – où qu’ils soient installés.

Les services d’ORCOM US sont uniques :

  • Un cabinet d’experts-comptables spécialisés en fiscalité américaine et française.
  • Leurs services sont axés sur le conseil et la conformité en matière de fiscalité américaine.
  • Leurs experts sont issus de cabinets d’expertise comptable.
  • Leurs experts traitent quotidiennement des questions internationales complexes.
  • Le cabinet a plus de vingt ans d’expérience dans ce domaine.
  • ORCOM US dispose de plusieurs bureaux internationaux et offre ses services en plusieurs langues.

ORCOM US vous propose des solutions d’accompagnement opérationnel des services financiers, comptables, fiscaux et de paie tout au long de votre développement tout en bénéficiant des dernières avancées digitales et collaboratives.

Pour en savoir plus sur les services offerts par ORCOM US, rendez-vous sur le site internet du cabinet.

—————-
Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Elodie Introia, une cheffe française à la télévision californienne

Elodie Introia est une amoureuse de Los Angeles. Depuis 17 ans, elle y a construit sa carrière de cheffe privée, et s’est taillée une sacrée réputation, cuisinant pour les stars d’Hollywood et de Beverly Hills. Un talent qui l’emmène aujourd’hui à la télévision où elle livre ses recettes de cuisine dans l’émission Accesso Total sur Telemundo 52, l’une des chaînes les plus populaires de la communauté hispanique en Californie.

Repérée par le chef Ludo Lefebvre

Originaire de Colmar, Elodie Introia vit son rêve américain en débarquant à New-York il y a 20 ans. Étudiante en sciences politiques internationales, elle décroche un cursus à l’Université de Princeton, et enchaîne par une formation à l’Université de Californie à Santa Barbara. « Une fois mis les pieds aux États-Unis, j’ai tout de suite compris que je devais y rester. J’ai atterri en Californie presque par hasard avec quelques clichés en tête : la série télé Santa Barbara, le culte des surfeurs… et suis tombée amoureuse de la région. »

Forcée de retourner en France, elle revient quelques années plus tard en Californie et fait parler ses talents en cuisine. « J’ai toujours cuisiné en parallèle de mes études. Sicilienne du côté de mon père, franco-marocaine du côté de ma mère, la cuisine est innée chez moi. Si mes parents m’ont toujours déconseillé de me lancer en cuisine, c’est comme cela que je suis revenue aux États-Unis. »

Sautant sur une opportunité en or – un entrepreneur de Montecito cherchait alors une chef privée au sein de sa résidence -, elle décroche un Visa, et file à Los Angeles où son nom circule dans les riches familles de Malibu. « La suite de mon histoire, je la dois au chef charismatique Ludo Lefebvre, qui après avoir signé la carte du restaurant Lavo, annonçait alors son retour à Los Angeles avec son concept de « pop-up restaurant » LudoBites. Le courant est passé, je suis rentrée comme apprentie et suis devenue en quelques mois son bras droit. »

Pendant trois ans, Elodie, Ludo et leur comparse Elliott, enchaînent les événements. « 120 couverts tous les soirs pendant les jours de pop-up, et une expérience inoubliable, s’enthousiasme Elodie. Ludo a été comme un frère, sa discipline et sa créativité en cuisine m’ont fait grandir trois fois plus vite. Le succès a été immédiat et en parallèle des pop-up, nous réalisions des événements privés pour Barbara Streisand, Rob Lowe ou le musicien Kenny G. Des souvenirs gravés à jamais. »

En espagnol sur Telemundo 52

La suite de la carrière d’Elodie sera plus personnelle. Galvanisée par ses années auprès du chef Ludo, elle se lance en solo, collabore pour des galeries d’art de Los Angeles et quelques clients privés. « J’aime la cuisine méditerranéenne, les bons plats d’Italie, du Maroc, d’Israël, la cuisine aux épices et je reste amoureuse des saveurs françaises. Une bonne escalope à la crème, une bouchée à la reine, tout cela est dans mes cordes. » Avec le soutien d’un investisseur, elle fomente même son premier projet de restaurant dans le quartier de Los Feliz. « 2020 s’annonçait comme une année magique, et puis le COVID est arrivé, siphonnant en quelques mois le projet d’une vie. »

Conjointe, un temps, d’un boxeur professionnel d’origine panaméenne, la cheffe rebondit et se fait repérer à Panama, après quelques collaborations avec des chefs locaux, par la chaîne de télévision Telemundo 52. « Ayant vécu petite en Amérique du Sud, je parlais l’espagnol couramment et j’ai accepté d’enregistrer ma première émission de cuisine, une capsule de 3 minutes sur un format type Télé Matin. J’essaie de transmettre mon amour pour la cuisine, les valeurs de bien-être et de nutrition, le style de vie à l’européenne, je guide les ménagères sur les bonnes façons de faire leur marché, sur les bons légumes à cuisiner. »

Suivie par près de 10.000 abonnés sur Instagram et invitée régulière de Telemundo 52, Elodie Introia a fait sa place dans les médias. Une formation en nutrition a affiné son style. En parallèle des tournages, elle conseille aujourd’hui les athlètes et sportifs sur les meilleurs régimes alimentaires à adopter et s’intéresse de plus en plus à l’Amérique Latine, au Salvador mais aussi en Colombie, où elle imagine ses futurs projets.

Dadju en tournée nord-américaine en mai et juin

Le chanteur Dadju, bien connu pour ses succès « Reine », « Lionne », ou « Jaloux » se produira dans plusieurs villes aux États-Unis et au Canada dans le cadre de la tournée P.O.A Miel tour. Les initiales P.O.A font référence au titre du deuxième album de l’artiste, « Poison ou Antidote », sorti en 2019.

Covid oblige, Dadju avait dû reporter sa tournée. On pourra enfin le retrouver sur scène en mai et juin prochains. Le petit frère de Gims se produira à San Francisco le vendredi 20 mai, Dallas le samedi 21, Fort Lauderdale le jeudi 26, Atlanta le vendredi 27, Silver Spring le dimanche 29, New York le lundi 30, Chicago le mercredi 1er juin, et Laval au Québec le vendredi 3 juin.

Consacré Artiste masculin de l’année aux NRJ Music Awards de 2021, Dadju a vendu plus d’1,5 million d’albums. Il a sorti deux nouveaux singles cette année : « King » et « Picsou », et un nouvel album intitulé « Cullinan » sera disponible le vendredi 13 mai.

https://www.instagram.com/p/Ca5AleXlOVF/

 

 

Vestiaire Collective se renforce aux États-Unis avec Tradesy

En octobre 2021, en pleine effervescence des licornes de la French Tech, French Morning relayait la levée de fonds de 210 millions de dollars de Vestiaire Collective, le site français spécialiste de la vente de vêtements et accessoires de luxe de seconde main. Moins de six mois plus tard, la jeune pousse a trouvé une cible idéale pour déployer cet argent frais : elle vient d’annoncer sa première acquisition avec la reprise de l’américain Tradesy, pionnier de la mode de luxe circulaire fondé en 2009 et exclusivement présent aux États-Unis.

Si les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés, cette acquisition permet à Vestiaire Collective de grossir massivement aux États-Unis : le nouveau groupe représente une communauté de 23 millions de membres, un catalogue de 5 millions d’articles de mode et un volume d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars.

Tradesy, pur modèle peer-to-peer américain

« Nous avons suivi Tradesy de longue date et étions en contact. L’acquisition de ce pur modèle peer-to-peer nous permet d’atteindre une taille critique aux États-Unis, qui étaient déjà notre premier marché », explique Bernard Osta, directeur de la stratégie chez Vestiaire Collective. En effet, Tradesy est uniquement une place de marché qui met en contact des acheteurs et des vendeurs, mais ne stocke pas les produits. À l’inverse, le leader américain du marché, TheRealReal, est un modèle de consigne puisqu’il décide le prix et garde le produit jusqu’à sa vente finale.

De son côté, Vestiaire Collective propose à la fois un modèle peer-to-peer, mais aussi un service d’authentification, réalisé avant l’expédition, qui est même automatique pour les articles à plus de 1 000 euros. Le groupe compte quatre centres d’authentification à ce jour : Tourcoing, New York, Londres et Hong Kong. Grâce à l’intégration de Tradesy, il compte ouvrir un nouveau centre d’authentification à Los Angeles d’ici la fin de l’année.

Près de 100 % de croissance sur un an

Par ailleurs, Tradesy apporte une expertise technologique précieuse au groupe français. « Nous allons créer un pôle technologique et nous appuyer sur l’équipe de 50 personnes que compte déjà Tradesy sur place, c’est très précieux », ajoute Bernard Osta. La startup, qui est aussi une B Corp agréée et investie dans la cause environnementale, poursuit son objectif de réduire son impact carbone. Dans ce sens, « nous allons profiter de cette nouvelle envergure aux États-Unis pour optimiser les transactions locales, via des algorithmes favorisant ce type de transactions présentant une empreinte environnementale plus faible ».

Avec cette opération, les États-Unis sont plus que jamais le premier marché du groupe cofondé et présidé par Fanny Moizant, avec une croissance proche de 100 % sur un an – contre environ 75 % pour l’ensemble du groupe. Vestiaire Collective peut compter sur l’appui d’actionnaires prestigieux : début 2021, le groupe avait déjà levé 210 millions de dollars auprès de Kering. Puis il avait convaincu le plus prestigieux des investisseurs, Softbank, propriétaire de Vision Fund, le plus gros fonds d’investissement tech au monde, et par ailleurs actionnaire de Sorare et Contentsquare. Des licornes françaises qui déploient en ce moment toutes leurs ambitions outre-Atlantique.

Présidentielle 2022 : deux rendez-vous politiques à NY avant le 2nd tour

Les Français de New York se voient proposer deux rencontres politiques, l’une virtuelle et l’autre en personne, avant de retourner aux urnes pour le 2nd tour de l’élection présidentielle, samedi 23 avril.

Une réunion par zoom est organisée par LREM : Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord, proposera d’échanger en visioconférence sur le programme d’Emmanuel Macron et sur ses propositions « pour la France, pour l’Europe et pour les Français de l’étranger ». Ce zoom, ouvert à tous les électeurs du Nord-Est des États-Unis, est prévu ce mardi 19 avril à 7pm. Pour s’inscrire : ici.

Au même moment, ce mardi 19 avril, le sénateur des Français de l’étranger Yan Chantrel (PS) organisera une rencontre publique dans Chelsea de 6pm à 8pm. Deux heures de discussion avec la communauté française de New York à l’occasion de son déplacement aux États-Unis et en présence de la conseillère Annie Michel. Lieu : Gypsy Rose Bistro, 125 W 26th Street. Inscription obligatoire en raison du nombre de places limité : ici.

Moi Impat : La double culture (franco-japonaise) et le retour en France

0

Avec Guillaume Sakuma, notre 88e invité, c’est un peu du Japon qui s’invite en France. La quarantaine à peine dépassée et déjà presque vingt ans d’expérience au Japon dans le secteur bancaire. Avant de regagner l’Hexagone, Guillaume Sakuma s’est longuement interrogé. Avait-il vraiment envie de vivre en France ? Ses enfants allaient-ils s’adapter facilement à cette nouvelle vie française ?

Malgré la crise sanitaire, Guillaume Sakuma a su jouer de sa double culture pour démarrer un autre chemin professionnel. Il s’agit certes d’un défi supplémentaire, mais dont le dénominateur commun est et demeure plus que jamais le Japon. Son seul regret, ne pas avoir fait le grand saut plus tôt.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_65

Le vote par procuration, une procédure peu adaptée au territoire des Etats-Unis ?

Il est possible, pour les Français d’outre-Atlantique qui ne peuvent pas se rendre aux urnes le jour du scrutin (samedi 23 avril pour le second tour de l’élection présidentielle, les 4 et 18 juin pour les législatives), d’établir une procuration. Une procédure simple a priori (voir le mode d’emploi à la fin de cet article), mais qui semble peu adaptée à l’immensité du territoire des Etats-Unis. Car si la demande peut s’effectuer en ligne ou sur papier, elle doit, dans les deux cas, être validée en personne auprès du consulat dont l’électeur dépend. Cette année, « sur 135 000 inscrits sur l’ensemble des circonscriptions consulaires, environ 40 000 Français ont voté », rapporte Pascal Confavreux, conseiller presse de l’ambassade de France aux Etats-Unis. « 10% d’entre eux l’ont fait par procuration », ajoute-t-il.

Une communication tardive

Julie, installée dans le Tennessee, est rattachée à la circonscription d’Atlanta. « J’ai appris la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de bureau de vote dans mon Etat », déplore-t-elle. Elle avait pourtant « interpellé le consulat en amont, faute d’informations disponibles ». Pascal Confavreux rappelle « l’évidente impossibilité de mailler un territoire comme les Etats-Unis de la même façon qu’en métropole. Le choix de la localisation des bureaux de vote essaie de répondre au mieux à la réalité de l’implantation des communautés françaises », poursuit-il, reconnaissant « qu’il existe des cas lointains, que les autorités entendent bien ».

De nombreux Français semblent avoir découvert sur le tard que le bureau de vote auquel ils devaient se présenter était particulièrement éloigné de leur domicile. Pourtant, « les adresses des bureaux de vote, définies par l’arrêté du 23 mars 2022, n’ont pas été communiquées plus tard qu’en France », souligne Pascal Confavreux. « L’information est disponible sur les sites internet et réseaux sociaux des consulats généraux depuis cette date et a été transmise avec les convocations. » Certains consulats ont en effet publié lesdites adresses dès la fin du mois de mars, mais, dans l’ensemble, les convocations envoyées par mail (reçues en moyenne début avril) et par courrier (souvent reçues, selon de nombreux témoignages, après le premier tour du scrutin) ont pris du retard. Depuis le Wisconsin, Fanny a été appelée à voter au consulat de Chicago, « à peu près à trois heures de route », et n’a reçu les informations « que le dimanche qui précédait l’élection ». Au départ, elle envisageait une procuration en ligne, mais a abandonné en découvrant qu’il fallait tout de même se déplacer pour la faire valider. « Trop compliqué », estime-t-elle, « d’autant plus qu’il fallait prendre rendez-vous. »

« Dans chaque circonscription, plusieurs tournées consulaires ont été organisées », se défend Pascal Confavreux. « Certains consulats, par exemple ceux de New York, San Francisco et Los Angeles, tiennent également des permanences pendant lesquelles les électeurs peuvent se présenter sans rendez-vous. Dans les autres, de nombreux créneaux sont encore disponibles. » Les procurations pouvant être établies jusqu’à la veille du scrutin, il mentionne « un effort particulier sur les derniers jours, durant lesquels les consulats font tout leur possible pour enregistrer les demandes jusqu’au dernier moment ». Les consuls honoraires de nationalité française peuvent également les valider (uniquement en version papier, pas celles effectuées en ligne), auquel cas celles-ci doivent être déposées le plus tôt possible, pour tenir compte des délais d’acheminement par la poste au consulat général, puis des délais de traitement.

Dans le New Jersey, Estelle s’estime chanceuse. Pour sa première élection présidentielle à l’étranger, elle a « voté en personne au premier tour, et fait une procuration pour le second. La demande en ligne a pris moins d’une minute », témoigne-t-elle. Elle s’est ensuite déplacée jusqu’au consulat général à New York, où elle a bien « été reçue sans rendez-vous, mais dans une plage horaire définie ». Mais même en se présentant à l’ouverture, « il a fallu compter plus d’une heure d’attente ».

Le cruel manque du vote par correspondance

Julie et Fanny, qui n’ont pas voté au premier tour, ne pourront probablement pas participer au second non plus. « Il faudrait se déplacer en semaine, quand le consulat est ouvert, chose impossible pour quelqu’un qui travaille à plein temps », remarque Julie. Fanny « regrette d’avoir été comptée comme abstentionniste », et pose la question : « pourquoi, en 2022, le vote en ligne ou par correspondance n’est-il pas autorisé ? » Deux options mises en place pour les législatives, mais pas pour la présidentielle. Les éléments de réponse relèvent de la législation française, explique Pascal Confavreux. « Il s’agit d’une décision souveraine du législateur, qui a choisi, pour l’élection présidentielle française, un vote à l’urne ou par procuration. Cela a pu varier par le passé », précise-t-il. « Ce système de vote, qui inclut les citoyens tout au long du processus (les bulletins sont comptés à la main et les scrutateurs recrutés parmi les électeurs), permet notamment l’annonce de résultats rapides et fiables. »

Pour Julie – qui estime qu’au sein de sa communauté, « nombreux sont ceux qui veulent voter » –, le taux d’abstention de près de 80% dans la circonscription consulaire d’Atlanta ne surprend pas, avec seulement trois bureaux ouverts pour six Etats. Même chose à Chicago, où le taux de participation a été inférieur à 30%, avec six bureaux de vote pour treize Etats. « Les électeurs sont rattachés à un bureau de vote en fonction de leur adresse », indique Pascal Confavreux, conscient des difficultés qui existent et qui « font l’objet d’un traitement individuel ». Il évoque à la fois « une dimension de continuité », avec des bureaux de vote qui restent les mêmes d’une élection à l’autre, et « une dimension d’évolution », pour laquelle il invite les Français à se rapprocher de leur consulat. Il rappelle toutefois que, pour ouvrir de nouveaux bureaux, « il faut un certain flux d’électeurs et une équipe ».

Informations pratiques

Pour faire procuration (en ligne sur maprocuration.gouv.fr ou sur papier en imprimant le formulaire CERFA 14952*03), le mandant doit disposer de son numéro d’électeur (NNE) ainsi que de celui de son mandataire. Ce numéro est indiqué sur la carte électorale des personnes ayant été inscrites en France par le passé, mais aussi sur la carte consulaire, le relevé intégral ou le certificat d’inscription au registre des Français établis hors de France. Il est également possible de le consulter en ligne, en interrogeant sa situation électorale. Si la demande de procuration est faite en ligne, les noms, prénoms et date de naissance du mandataire suffisent. La présentation d’une pièce d’identité française (carte d’identité, passeport, permis de conduire ou carte consulaire avec photo) est obligatoire pour faire valider une procuration – une démarche à effectuer en personne. Enfin, le mandataire devra se déplacer dans le bureau de vote du mandant pour voter au nom de celui-ci. La procuration est, au choix, valable pour un seul ou pour plusieurs scrutins, avec une validité de trois ans maximum.

Pour l’Atelier du Chocolat, une renaissance au cœur de Jersey City

Les amateurs de chocolat sont en fête. Le chocolatier Eric Girerd a ouvert une nouvelle boutique sur Newark Avenue, l’artère commerçante de Jersey City (New Jersey). Juste à temps pour Pâques et vingt ans presque jour pour jour après l’ouverture de son premier Atelier du Chocolat.

Ce petit dernier a des allures de nouveau départ pour l’artisan sacré par le New York Times parmi les meilleurs chocolatiers des États-Unis – et dont les caramels avaient aussi tapé dans l’œil du quotidien en 2013. La boutique remplace l’adresse – dans le complexe résidentiel Grove Pointe – que le chef a dû fermer pendant la pandémie à la suite d’une augmentation de loyer. En janvier 2021, il avait lancé une campagne de crowdfunding pour l’aider à financer son déménagement. L’initiative avait permis de lever 5 000 dollars.

Tour du monde des étoilés

Avant d’arriver dans le New Jersey, le chef Girerd a fait le tour du monde. Fils et petit-fils de chocolatiers, il a fait ses armes à Lyon avant de passer quatorze ans (1972-1986) à l’Auberge du Père Bise, le fameux trois étoiles de Talloires (Haute-Savoie), en tant que chef chocolatier et responsable des desserts. « Comme l’Auberge était fermée pendant une partie de l’année, Monsieur François Bise m’a demandé de l’accompagner, lui et d’autres, pour ouvrir des restaurants. À l’époque, plusieurs chefs poussaient la gastronomie française – Paul Bocuse, Roger Vergé, Alain Chapel. J’étais toujours avec eux en hiver ». Il travaille notamment au Maroc, en Asie, au Vénézuela et dans des étoilés français, comme la Pyramide Vienne, où il régale notamment Robert Doisneau, Gabe Galloway et Charles Aznavour.

En 1994, il arrive aux États-Unis sur un coup du sort. « Je devais aller au Japon, mais au bout de plusieurs mois, je n’avais toujours pas de visa. Un ancien collègue m’a appelé en me disant: ‘Si tu ne l’obtiens pas dans les quinze jours, viens à New York. Tu trouveras du boulot’. Je suis arrivé quinze jours plus tard », se souvient-il. Il prête son savoir-faire à plusieurs tables prestigieuses, dont le mythique Tavern on the Green à Central Park.

Après Brooklyn, le New Jersey

Après un détour de quatre ans par la Corée du Sud, il revient aux États-Unis et ouvre le 18 mars 2002 L’Atelier du Chocolat, un projet personnel qu’il nourrissait depuis longtemps. « En août 2001, nous avions acheté tout le matériel pour démarrer. Puis nous avons vu les tours s’écrouler. Ma femme était en pleurs. Elle m’a demandé ce que nous allions faire. J’ai dit : on y va ! ».

Après Greenpoint, où il démarre son business, il jète son dévolu sur Jersey City. « J’ai toujours pensé que cette ville représentait l’avenir ». Tout en approvisionnant plusieurs grands hôtels (Sofitel, Ritz Carlton…), il ouvre aussi une petite boutique à Flatiron (fermée depuis 2018).

Dans le nouvel Atelier de Newark Avenue, il propose les chocolats originaux (ylang-ylang, rose-framboise, gingembre-fraise…) et les pâtisseries qui ont fait son succès (mille-feuilles, Paris-Brest, mousses, éclairs, pavlovas, boudoirs à base de pâte de macaron…), agrémentés de créations véganes pour plaire à l’importante communauté indienne du coin. « Ça fait toujours quelque chose d’ouvrir une nouvelle boutique. On est toujours là au bout de vingt ans !, se félicite-t-il. Je remercie les clients de m’avoir accordé leur confiance pendant tout ce temps. Ce n’est pas évident tous les jours, mais c’est une passion. Autrement, je ferais autre chose. »

Vente en ligne aux États-Unis : quels sont les aspects juridiques à respecter ?

0

[Article partenaire] La vente en ligne de produits ou services aux États-Unis suppose quelques étapes préalables, réalisées en coopération avec divers professionnels, dont un avocat et un expert-comptable : constitution d’une société américaine, mise en place d’un site web, protection éventuelle d’une marque aux États-Unis, préparation de termes de vente et obtention de licences ou autorisations si nécessaire.

Il est également primordial d’établir les textes des différents documents qui apparaissent tout en bas des sites web, comme par exemple les Terms of Use, Conditions of sales, Privacy Policy, ou encore Disclaimer (Conditions d’usage, Conditions de ventes, politique de Confidentialité, Mentions Légales).

Pascale Longuet, avocate francophone à New York, revient sur ces différents documents.

1. Termes et conditions d’usage

Doivent y figurer les conditions d’utilisation du site internet ainsi que les conditions de vente des services et produits concernés. Les deux documents peuvent être regroupés dans une seule et même rubrique.

Les principales dispositions des Termes et Conditions d’usage

Ce document régit la relation contractuelle entre le fournisseur d’un service ou le vendeur d’un produit et un utilisateur ou acheteur. Il indique les règles auxquelles un utilisateur consent pour utiliser un site internet. Les conditions d’usage peuvent donc concerner des situations d’abus par des utilisateurs (situations d’envois de virus ou de publications à caractère diffamatoire, par exemple).

Le document établit par ailleurs les droits de propriété intellectuelle du titulaire du site et fixe les modalités de la suspension d’un compte client par le titulaire du site.

Si les termes d’usage comprennent les termes de ventes, on y trouvera les modes de livraisons des produits, les dispositions concernant le paiement (par exemple y stipuler qu’une carte de crédit enregistrée ne soit débitée qu’au moment de l’envoi de produits), les conditions de retours (attention, aux États-Unis on observe généralement une clientèle volatile qui change plus facilement d’avis après un achat qu’en France), de remboursement et/ou les échanges, ainsi que des garanties.

Enfin les termes d’usage déterminent le droit applicable et les modes de résolution des litiges.

En pratique, les sites web affichent souvent un message qui oblige les consommateurs à accepter les conditions avant utilisation par un simple clic. Cependant, certains sites web n’offrent pas cette possibilité et s’appuient sur l’achat du consommateur comme preuve d’acceptation des conditions d’utilisation.

2. Politique de Confidentialité (« Privacy policy »)

La politique de confidentialité des données est un document juridique détaillant toutes les manières dont les données personnelles des visiteurs d’un site web peuvent être utilisées. Le document, au minimum, doit expliquer comment le site web collecte des données, quelles données et informations personnelles sont collectées, comment ces informations sont stockées et protégées, comment l’information est utilisée, et enfin, comment les utilisateurs du site peuvent accéder à ces informations. Cette rubrique est légalement impérative et doit faire apparaître deux aspects indispensables :

  • La loi sur la protection de la vie privée en ligne des enfants stipule que les sites web ou les services en ligne qui collectent sciemment des données sur des enfants de moins de 13 ans doivent avoir une politique de confidentialité claire et complète détaillant la manière dont les données et informations personnelles sont collectées en ligne auprès des enfants.
  • Par ailleurs la loi Gramm-Leach-Bliley exige que les institutions « engagées de manière significative » dans des activités financières fournissent des « déclarations claires, visibles et précises » de leurs pratiques de partage d’informations. Elles sont tenues de spécifier quelles informations sont collectées sur leurs consommateurs, comment celles-ci sont utilisées, partagées et leurs méthodes de protection de ces informations.

La politique de confidentialité des données doit être facilement accessible aux visiteurs du site web à partir de n’importe quelle page du site. Elle se trouve donc le plus souvent au bas de page de chaque page d’un site Web.

3. Le disclaimer

Il s’agit d’une décharge de responsabilité destinée à dégager la responsabilité du titulaire du site web. C’est un avertissement visible par les utilisateurs qui visitent un site internet. Il avertit les lecteurs que les conseils fournis, produits ou services rendus, peuvent avoir des effets nuisibles, mais que le titulaire du site n’en sera pas tenu responsable.

Il est vivement suggéré qu’un avocat rédige les documents précités. Pour toute question ou pour mettre en place votre activité de vente en ligne, n’hésitez pas à contacter Pascale Longuet, avocate francophone à New York, par mail à l’adresse : [email protected].

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Miami, Austin, Las Vegas : la Formule 1 accélère aux États-Unis

Les passionnés de sport automobile sont dans les starting-blocks. Les États-Unis accueilleront une troisième étape du championnat du monde de Formule 1 dès l’année prochaine à Las Vegas, en novembre 2023. La date n’est pas encore fixée mais les organisateurs ont d’ores et déjà annoncé que le Grand Prix aura lieu un samedi. C’est une première depuis plus de quarante ans, car la ville du Nevada avait déjà accueilli deux manches au cours des saisons 1981 et 1982. À l’époque, le Caesars Palace Grand Prix s’était tenu sur le parking du célèbre casino.

Course de nuit sur le Strip

Pour 2023, le Las Vegas Grand Prix sera assurément l’une des attractions de la saison de Formule 1. Il se tiendra de nuit, comme celui de Singapour, sur un tracé avec le Strip comme principale attraction. Les pilotes passeront ainsi devant les casinos Venetian, Caesars Palace, Paris, Bellagio et bien d’autres avant d’entamer une longue séquence de conduite derrière le Las Vegas Boulevard, les amenant près de la future MSG Sphere, un tout nouveau complexe qui devrait être achevé l’année prochaine.

Au total, la piste affichera une longueur de 6,12 km avec 14 virages et 3 lignes droites. Les pilotes parcourront 50 tours avec une vitesse de pointe maximum de 342 km/h. « Il n’y a pas de meilleur endroit pour courir en Formule 1 que dans la capitale mondiale du divertissement. Nous avons hâte d’être ici l’année prochaine », a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

Des étapes à Miami et Austin

En attendant, le Grand Prix des États-Unis fera étape sur le sol américain le mois prochain à Miami. Organisée pour la première fois dans la métropole floridienne, la course aura lieu le dimanche 8 mai, à l’issue de deux journées d’essais et de qualifications. Le paddock et les écuries ont été installés près du Hard Rock Stadium de Miami Gardens, l’antre des Miami Dolphins. Les monoplaces s’affronteront sur un circuit long de près de 5,5 km, comportant 19 virages et 3 lignes droites, avec des vitesses de pointe estimées à plus de 320 km/h, selon les organisateurs.

Le championnat du Monde de Formule 1 se disputera également cette année à Austin. Plusieurs centaines de milliers de visiteurs sont attendus le dimanche 23 octobre dans la capitale texane, qui accueille des épreuves depuis 2012. (Photo Formula 1)

Avec Grégory Durieu à Miami