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Retour en France : faut-il ramener votre véhicule dans vos valises ?

[Article partenaire] Vous vivez actuellement aux États-Unis et souhaitez déménager en France pour des raisons professionnelles ou personnelles ? Vos biens immobiliers seront vendus sur place, mais que faire de votre voiture ?

Tous les véhicules peuvent-ils être importés et homologués ?

Si certains véhicules tels qu’une Ford Mustang ou un Dodge RAM sont, dans la plupart des cas, intéressants à ramener en France, ce n’est pas forcément le cas pour toutes les voitures. Les modifications pour rendre le véhicule français peuvent engager des coûts importants et ce dernier ne sera plus forcément intéressant à revendre. Il sera donc parfois préférable de le vendre sur place avant de partir.

Quelles sont les démarches à effectuer ?

Chaque véhicule a ses spécificités et il est conseillé de s’en soucier avant de le ramener afin d’éviter toute surprise désagréable.

Lors de la préparation de votre déménagement, contactez un professionnel de l’importation et de l’homologation en France qui sera à même de vous expliquer les possibilités en fonction du véhicule et toutes les étapes. Ces démarches sont bien spécifiques et l’homologateur saura s’entourer de partenaires fiables pour mener à bien votre projet.

Le coût est-il élevé ?

Le coût va varier en fonction de ce que vous souhaitez déléguer pour votre projet. Vous trouverez aussi bien des formules clés en main qu’à la carte. Concernant la mise aux normes françaises, les prix varieront en fonction de la configuration d’origine (ou non) de votre voiture.

Pour résumer : rapporter un bout du rêve américain en France, c’est possible ! Le tout est de bien se renseigner au préalable et de s’entourer de professionnels dont c’est le métier !

American Dreams France s’occupe de tout

Profitez de l’expérience d’American Dreams France dans l’importation de véhicules américains !

Depuis 1999, Patrice et son équipe vous proposent de vous aider dans vos démarches. Vous avez des questions relatives au rapatriement de votre véhicule ? N’hésitez pas à les appeler au +33 (0)6 68 48 87 88 ou leur écrire ici, ils se feront un plaisir de vous épauler afin de vous éviter des tracas aux coûts inutiles.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

45 000 euros pour aider les entrepreneurs français à New York

« Je serais ravie d’avoir 40 ou 400 dossiers », explique Katharine Bride, présidente de BZH New York, l’association des Bretons de la ville. Avec l’Union Alsacienne (UA) et le Consulat de France à New York, elle a annoncé, mercredi 26 janvier, la création d’un fonds de 45 000 euros pour venir en aide à tout entrepreneur français dont l’activité a été affectée par la Covid.

Les dossiers sont à déposer entre le mardi 1er février et le dimanche 27 mars (remplir le formulaire ici). « C’est une enveloppe relativement petite, mais si l’on en croit les personnes qui nous ont contactés, cela fait une vraie différence », observe Andréa Markson, la présidente de l’UA, qui rassemble les Alsaciens et les amis de l’Alsace dans la Grosse Pomme depuis plus de 150 ans.

Le fonds découle d’une initiative similaire lancée par BZH à l’été 2020 pour aider les restaurateurs français de la ville. Dans le cadre de sa campagne #BZHNYTogether, l’association avait ventilé près de 5 880 dollars entre différents professionnels de ce secteur très affecté par la crise sanitaire. Cette somme a été rassemblée au moyen d’une campagne de crowdfunding et de la ré-affectation partielle d’une aide accordée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dans le cadre du dispositif STAFE de soutien au tissu associatif français dans le monde.

Les 45 000 euros du nouveau fonds proviennent d’un autre programme du Quai d’Orsay qui vise, lui, à subventionner spécifiquement les associations venant en aide aux Français de l’étranger – appelées « Organismes locaux d’entraide et de solidarité » (OLES) dans le jargon administratif. Ces derniers sont complémentaires de l’action des consulats.

Les aides seront réparties entre trente entrepreneurs du Tri State Area (New York, New Jersey, Connecticut) sans condition de secteur d’activité. Pour postuler, il faut avoir la nationalité française, détenir au moins la moitié du business et pouvoir justifier d’une perte de revenus d’au moins 20% entre 2019 et 2020. Priorité sera donnée aux plus fragiles. Les subventions arriveront dans le compte en banque des bénéficiaires en mai. « L’argent peut aider à couvrir une facture d’assurance ou d’électricité, garder un employé, résume Katharine Bride. C’est un tracas en moins dans l’esprit de l’entrepreneur. »

Où trouver de bons plats d’hiver à DC

Il fait bien froid à DC, un temps à dévorer un bon plat familial d’hiver. Fondue, raclette, bœuf bourguignon, cassoulet… notre sélection de restaurants pour vous dorloter, à la française.

Une fondue à La Jambe (Shaw)

Le restaurant français du quartier de Shaw lance sa 5e édition de « Voyagez dans les Alpes françaises ». C’est partie pour se mettre en mode « après-ski » à La Jambe. Un menu spécial est proposé avec des plats alpins de saison, dont la fondue (59 dollars), proposée pour les groupes de 3 à 6 sur réservation. En plus d’une bonne fondue, on peut commander un verre de vin chaud, ou un bouteille de vin de Savoie ou du Jura. Des cocktails spéciaux inspirés de l’après-ski seront également à la carte. Cette année, le restaurant met en arrière-plan le coup d’envoi des Jeux olympiques d’hiver. L’événement dure deux semaines, jusqu’au 6 février. Les réservations sont disponibles sur leur site. Adresse : 1550 7th street NW.

Une raclette Chez Stable (H Street)

Chez Stable, les natifs suisses David Fritsche et Silvan Kraemer préparent des raclettes (35 dollars par personne), servies avec une machine électrique traditionnelle qui permet aux convives de faire fondre le fromage de montagne et de le verser sur des pommes de terre et des cornichons. En bonus : l’aménagement de « chalets » dans la salle à manger et des murs en pin pour la distanciation sociale. Les fromages à raclette sont également disponibles à la vente. Le restaurant a mis en location leurs matériels pour organiser des raclettes chez soi ! Réservation sur leur site. Adresse : 1324 H St., NE.

Une soupe à l’oignon au Diplomate (14th Street )

La soupe à l’oignon française (14 dollars) proposée par le restaurant français ne lésine pas sur le fromage, qui est empilé sur des tranches grillées de la délicieuse baguette maison de la brasserie. Les morceaux d’oignon ne sont pas visibles quand le plat arrive car ils se cachent sous une bonne couche de fromage fondu. Réservation sur leur site. Adresse : 1601 14th St., NW.

Un bœuf bourguignon à Convivial (Shaw)

Si le fromage, ce n’est vraiment pas votre truc, alors il y a toujours le bœuf bourguignon pour se réchauffer les papilles. Celui du chef français Cédric Maupillier se présente évidemment avec champignons, lardons et vin rouge (34 dollars). Réservation sur leur site. Adresse : 801 O Street NW.

Un cassoulet au Bistrot du coin (Dupont Circle)

C’est la recette traditionnelle du cassoulet que propose de déguster le Bistrot du coin. Le ragoût de haricots blancs est accompagné de morceaux de saucisse, de porc, d’agneau et de confit de canard (26,95 dollars). Les propriétaires Yannis Felix et Michel Verdon ont à cœur de partager les plats français authentiques, avec d’autres recettes typiques comme la blanquette de veau ou les ravioles de Royan. Réservation sur leur site. Adresse : 1738 Connecticut Avenue NW.

Un canard rôti à l’orange à La Piquette (Cleveland Park)

Le chef Francis Layrle a de nombreuses recettes qui font saliver, et son canard rôti en fait partie (34 dollars). Accompagné de pommes de terre, d’échalotes, et de kale, le plat est joliment coloré grâce aux oranges, de quoi se réchauffer le cœur en ce plein froid d’hiver. Pour ceux qui préfèrent leur canard confit, vous ne serez pas déçu puisque la recette est également au menu ! Réservation sur leur site. Adresse : 3714 Macomb St NW.

Faustine Hornok, la Française qui sublime les célébrités d’Hollywood

Maquilleuse et coiffeuse des stars à Los Angeles, Faustine Hornok compte à son tableau de chasse quelques noms très prestigieux. Paula Abdul, Teri Hatcher, Paris Jackson. Un carnet d’adresses que la Française entretient depuis sept années et qui fait d’elle l’une des références du milieu.

Son parcours de rêve commence en Normandie, à Rouen. « C’est là que je suis née, et où j’ai grandi, raconte Faustine Hornok, avant de filer à Paris, où, une fois diplômée, j’ai commencé mes premiers apprentissages en salon de coiffure. Mais c’est la mode et les shows qui me passionnaient. Rapidement, j’ai participé aux compétitions et concours et intégré l’équipe de France de coiffure, remporté le titre de meilleure apprentie avant de devenir championne de France. Des récompenses qui m’aideront plus tard à obtenir mon Visa. »

« LA donne sa chance à tout le monde »

Repérée par le photographe de mode Frédéric Meylan, elle l’accompagne en Thaïlande pour la réalisation de son premier lookbook de mode. Essai transformé, elle signe à son retour avec l’agence Backstage Agency et enchaîne les prestations en free-lance. « Pendant un an, je me suis battue pour construire mon réseau, gagner mes premiers cachets comme maquilleuse et coiffeuse sur des séries mode, des campagnes publicitaires et commerciales, et de façon presque naturelle, les choses ont fonctionné. »

En 2014, changement de vie. Faustine Hornok suit son amoureux de l’époque et emménage à Los Angeles. « L’amour m’a donné des ailes, et je suis rapidement tombée amoureuse de LA. Une ville magnétique, où il fait toujours beau, où le sentiment que tout est possible vous submerge, où l’énergie est merveilleuse. Une ville qui donne sa chance à tout le monde. Quel que soit son âge, son passé, son diplôme… ici, c’est le talent qui compte. »

Coiffeuse et maquilleuse de Paula Abdul

Grâce à un concours de circonstance, elle est présentée à la chanteuse Paula Abdul. La star américaine aux 20 millions d’albums vendus, aussi connue pour avoir fait partie du jury de l’émission « American Idol » pendant huit saisons, est à la recherche d’une nouvelle coiffeuse et maquilleuse. « J’ai été là au bon moment, explique Faustine. La connexion a été immédiate. Un vrai coup de foudre professionnel et amical. En trois semaines, j’obtenais, grâce à son sponsor, mon visa pour l’Amérique. »

Depuis huit ans, Faustine suit la star dans tous ses déplacements, des tournées de chant à Las Vegas aux plateaux de télévision et invitations privées, elle voyage aux quatre coins du pays. Reconnue pour son double talent de coiffeuse et maquilleuse, et pour son style effortless – « une manière de faire ressortir la beauté naturelle », explique-t-elle -, elle convainc l’actrice Teri Hatcher (« Desperate Housewives ») de collaborer avec elle, et travaille à diverses occasions pour Paris Jackson et l’actrice Mischa Barton.

Jouer la French touch

« À Los Angeles, la persévérance paie comme le relationnel, capital pour se faire un bon carnet d’adresses, ajoute Faustine. Bien sûr, le milieu exige de devoir gérer des demandes parfois particulières, mais avec de la confiance en soi et une bonne énergie, on y arrive. » Quant à la French touch’, Faustine confirme ce que tout le monde pense : « oui, cela aide évidemment. Nous sommes français, et vus comme les représentants de l’élégance, de la culture, de la mode, du glamour. Cela attire l’œil des Californiens. À nous de savoir en jouer. »

Prête à tous les défis, y compris celui d’être maman, Faustine s’imagine dans dix ans, sous le soleil de LA, la ville qui l’a révélée. « J’espère continuer à faire ce beau métier, à faire de nouvelles rencontres, et qui sait, lancer un jour, une marque sous mon nom. »

Le DJ français Worakls en concert à San Francisco

Le phénomène Worakls sera de passage à San Francisco le samedi 5 février prochain. Ce musicien et DJ français, de son vrai nom Kevin Rodrigues, est bien connu des fans de musique électro pour son talent de compositeur et son originalité. Pianiste depuis l’âge de trois ans, Worakls compose sa musique en intégrant des instruments classiques, et joue souvent accompagné d’un orchestre. Ce ne sera pas le cas lors de son passage à San Francisco : il se produira seul sur la scène d’Audio, un club de SoMa. Le public pourra néanmoins apprécier la diversité de son talent, qui traduit des influences aussi bien jazz que bossa nova.

Rendu populaire grâce à une vidéo YouTube qui utilisait le morceau « Trauma » en bande sonore, Worakls a lancé en 2013 son label Hungry Music avec Joachim Pasto et N’to, puis le label Sonate en 2020. Son dernier album, « Sur le front des animaux menacés » est sorti en 2020.

https://www.instagram.com/p/CZM5BoAJKg6/

Fraîche lance ses frigos connectés à New York

Pour accueillir des employés qui reviennent – enfin – au bureau après de longs mois de remote work, quoi de mieux que de leur offrir les repas frais, bons et sains, et qu’ils n’auront plus à cuisiner chez eux ? C’est la mission de Fraîche, la startup new-yorkaise fondée par deux Français et qui vient de lever un tour d’amorçage de 2 millions de dollars en décembre dernier.

La jeune pousse a attiré de grands noms français de l’agroalimentaire à son capital : Pascal Rigo (fondateur de la chaîne de boulangeries La Boulange), Jean Moueix (héritier de Château Petrus), la famille Caron (propriétaire des marques Daunat, La Boulangère et Whaou) ou encore Romain Afflelou (fils d’Alain Afflelou et fondateur du groupe de mobilité Cosmo Connected). Ce qui porte à 3 millions de dollars les fonds levés par Fraîche depuis sa création en 2019.

Un ticket restaurant digital

La startup a mis au point et installe dans les entreprises des réfrigérateurs connectés, remplis de repas et d’en-cas sains avec des commerçants partenaires (Le Botaniste, Egg Shop, yaourts La Fermière etc) et réapprovisionnés par ses soins. Les entreprises choisissent de subventionner un montant quotidien pour chaque employé (ou bien 100 % de ce qui est consommé), et ces derniers peuvent utiliser l’application mobile de Fraîche pour dépenser cette somme et voir l’offre disponible. « C’est une sorte de ticket restaurant innovant et digital », explique Tximista Lizarazu. Une fois n’est pas coutume, l’entrepreneur a décidé d’exporter aux États-Unis un concept qui fonctionne déjà très bien dans l’Hexagone : la startup Foodles, qui commercialise des frigos connectés, a levé 31 millions d’euros en septembre dernier.

Tximista Lizarazu connaît bien le monde agroalimentaire, puisqu’il est arrivé à New York il y a cinq ans pour travailler avec le PDG actionnaire du Pain Quotidien, Vincent Herbert, sur de nouveaux projets d’investissements. « L’idée était de trouver des alternatives aux boutiques traditionnelles où les entreprises sont asphyxiées par le loyer et les salaires. Nous avons lancé une vingtaine de food carts Pain Quotidien avec des menus restreints ».

Deux ans plus tard, le Bordelais d’origine a l’idée d’aller plus loin et de monter une entreprise basée sur la transparence et un approvisionnement fiable à New York. « Le nouveau McDo à New York, c’est Sweetgreens. Nous voulons contribuer à cette demande de produits frais et sains des gens actifs et pressés dans la ville. » Il convainc son ami Paul Bernier, qui fait du M&A mais a envie de passer à autre chose, de le rejoindre à New York pour se lancer dans l’aventure comme cofondateur. Le duo lève 1 million de dollars fin 2019 et envisage de passer un an à peaufiner son proof of concept.

Une incentive pour revenir dans les bureaux

Trois mois plus tard, l’éclatement de la pandémie contrarie leurs plans. Les entrepreneurs décident alors de passer plusieurs mois à développer leur propre plateforme technologique sur les frigos et une application mobile. Après un pilote en octobre 2020, la startup a déployé cinq versions de sa technologie pour améliorer l’expérience. Avec le retour progressif au bureau, Fraîche est désormais en pleine phase de lancement opérationnel, avec sept emplacements et dix dans les prochaines semaines. L’objectif est d’installer 30 frigos dans les neuf prochains mois. « Nous avons de la visibilité à moyen et long terme. Les entreprises ont besoin de flexibilité pour convaincre les gens de revenir, ils investissent pour que la vie au bureau devienne plus attractive et l’alimentation fait partie de ces ‘incentives’ », explique Tximista Lizarazu.

L’entrepreneur assure que la demande est enthousiaste, et cela même si tous les employés ne sont pas encore revenus au bureau. Il suffit qu’une partie du personnel – 30 à 40 personnes – soit présente. Grâce à cet argent frais, Fraîche peut aujourd’hui accélérer son expansion dans la Grosse Pomme : la startup est en train de recruter trois commerciaux. « C’est difficile de recruter en ce moment. Nous voulons surtout construire une famille de gens très motivés et investis dans notre mission. » L’année 2022 sera celle de la montée en puissance pour Fraîche. De quoi lui donner les meilleurs arguments pour lever un nouveau tour de table à la fin de l’année.

[Vidéo] L’Assurance Vie américaine : un actif incontournable ?

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Mercredi 26 janvier 2022, Alexandre Quantin, Wealth Management Advisor et Partenaire chez USAFrance Financials nous proposait un webinaire dédié à l’Assurance Vie américaine.

Parmi les sujets traités :
– Comment protéger votre famille de manière optimale en cas de décès ?
– Quels sont les différents types d’Assurance Vie disponibles aux Etats-Unis ?
– L’Assurance Vie américaine permet-elle de démultiplier sa stratégie patrimoniale ?
– Comment compléter ses revenus de retraite ?

Visionnez le replay sur YouTube

Pour aller plus loin, contactez Alexandre Quantin
? [email protected]
? 610-996-8933

Accès direct au calendrier en ligne d’Alexandre pour réserver un rendez-vous gratuit :

À Brooklyn, des Français transforment une laverie en incubateur culinaire

Depuis la rue, les passants devinent des bouteilles de vin et des verres derrière le mot Laundry, écrit sur la vitrine. Bienvenue à Fulgurances, Laundromat, un restaurant venu de France qui a ouvert ses portes dans une ancienne laverie de Greenpoint, à Brooklyn. « On ne pouvait pas changer la devanture car nous sommes dans un bâtiment historique. Cela nous aurait coûté 20 000 dollars », explique Hugo Hivernat, l’un des fondateurs.

Heureusement, le nom se marie plutôt bien avec le concept du restaurant, un programme de résidence culinaire où les chefs « tournent », tel le linge dans le tambour. Pendant leur séjour de trois à six mois dans cet endroit d’une trentaine de places assises, ils ont ainsi la possibilité de laisser libre court à leur imagination et de se frotter à la gestion d’un restaurant. Jusqu’en mars, c’est la cheffe franco-britannique de 26 ans, Alexia Duchêne, révélation de l’émission Top Chef sur M6 en 2019, qui sera aux fourneaux de cet incubateur spécial. « J’ai une grosse affection pour New York et les États-Unis. Cette résidence est un bon premier pas. Elle me permet de travailler avec des équipes locales, d’explorer ma créativité pour m’adapter aux palais américains », explique-t-elle lors d’une courte pause lors de la préparation du menu du soir.

Faire connaître des chefs de l’ombre

Elle est quatrième résidente de Fulgurances, Laundromat depuis l’ouverture des lieux en mai 2021 – le restaurant devait voir le jour avant, mais la pandémie en a décidé autrement. Derrière le concept, deux amis qui voulaient mettre à l’honneur des chefs de talent mais peu connus. En 2010, Hugo Hivernat, un ancien de l’événementiel, et son amie Sophie, journaliste, ont décidé de monter des soirées culinaires à Paris, « Les seconds sont les premiers », pour mettre en lumière les sous-chefs de restaurants prestigieux. Le coup d’envoi a été donné avec celui de Noma, le fameux restaurant de Copenhague. « À l’époque, les chefs commençaient à être médiatisés et ils étaient moins en cuisine. Ils se reposaient sur des seconds dont personne ne parlait ! », précise Hugo Hivernat.

Après une cinquantaine d’événements, l’équipe décide de franchir une nouvelle étape. En 2015, elle ouvre son premier restaurant – Fulgurances, L’adresse – pour accueillir des chefs en résidence. Le profil : des professionnels de la cuisine prometteurs, qui ont envie de se perfectionner dans leur art. « On voulait leur fournir un cadre où ils n’avaient pas besoin de s’occuper de l’organisation, de la comptabilité… On leur met à disposition des équipes fixes solides et un cahier des charges, mais ils ont beaucoup de liberté pour faire la cuisine qu’ils veulent ». La formule fait le bonheur des foodies. Grâce à sa programmation exigeante et de qualité, Fulgurances s’étend et ouvre un bar un vin puis un second restaurant, situé dans les locaux de l’Entrepôt, le cinéma indépendant du XIVe arrondissement de Paris. « Quand nous avons démarré, les mots ‘chefs’ et ‘résidence’ n’allaient pas ensemble. Depuis, ça a bien changé ! », observe Hugo Hivernat.

Une laverie pour un loyer moins cher

Et le lancement à New York dans tout ça ? « C’était plus une question d’envie personnelle que de stratégie», admet-il. Désireux de vivre une expérience à l’étranger, il s’installe dans la Grosse Pomme en 2019 avec l’un des associés, Pierre Buffet, pour démarrer Fulgurances en terre new-yorkaise. Face aux loyers prohibitifs de Manhattan, ils jettent leur dévolu sur une ancienne laverie de Franklin Street, le deuxième local qu’ils ont visité. « Il y avait encore des machines à l’intérieur, se souvient Hugo Hivernat. Au début, nous avons vu débarquer deux personnes avec leur linge sale ! »

Après quelques péripéties – dont la crise sanitaire -, le ruban est finalement coupé, avec la résidence de la cheffe chiléenne Victoria Blamey (Mena). Elle sera suivie de la Mexicaine Mariana Villegas (Contramar, Cosme…) et de l’Américain Aaron Rosenthal (ADAR, Clamato…). Le résident vient seul. Il est accueilli par une équipe fixe de quatre personnes, payée « en salaires et non à l’heure » par Fulgurances, pour l’épauler dans son travail. « Ce qui nous intéresse, c’est l’évolution de la créativité du chef pendant la résidence », poursuit le Français.

Certains jours, le chef cède les manettes aux membres de l’équipe pour permettre de mettre en valeur leur travail auprès des clients. « Tout le monde est content », se félicite Alexia Duchêne, qui a commencé son séjour à la mi-janvier. Passée par les cuisines de grands chefs, elle aimerait ouvrir son propre restaurant à New York. L’histoire se souviendra peut-être qu’elle a commencé son aventure américaine dans une ancienne laverie.

Photo et crédit : Fulgurances, Laundromat

Corentin Canesson s’expose à Austin

Le Visual Art Center à Austin s’apprête à ouvrir ses portes à l’exposition « Sleep Spaces/Les espaces du sommeil » par l’artiste breton Corentin Canesson. Cette rétrospective, qui aura lieu du vendredi 28 janvier au samedi 12 mars, est un mélange de tableaux entre figuration et abstraction, avec des choix animaliers d’apparence humaine. Le nom de l’exposition vient d’un poème écrit entre 1919 et 1929 par l’influent surréaliste Robert Desnos, combinant les sons et les images du rêve, avec le refrain omniprésent « tu es là… tu es là ». Car certaines peintures, pleines d’esprit et d’ironie, sont accompagnées d’une bande-son faisant ainsi entrer le spectateur dans un monde imaginaire où lui seul peut interpréter l’ambiance créée par ce jeune artiste.

À travers cette série de tableaux, le visiteur s’embarque dans la nuit, au fond des rêves, flotte dans l’espace intemporel et saisit les couleurs et les contrastes du soir. Les formes rondes de ces animaux, leurs tenues et leurs expressions nous renvoient à nos attitudes face au crépuscule. D’autant que ces figures/personnages remplissent le tableau et le transforment en une photographie du visiteur. Cette exposition nous invite à une réflexion sur nous-même et sur notre manière d’interpréter les œuvres d’art.

Photo : Courtesy of the artist and Galerie Sator, Paris.

Où fêter la Chandeleur à Miami ?

Le compte à rebours est lancé pour les amateurs de crêpes party : la Chandeleur aura lieu le mercredi 2 février. À l’approche de ce rendez-vous incontournable des gourmands, French Morning a établi une sélection d’établissements où déguster de savoureuses créations à Miami et sa région.

Parmi les petits nouveaux, Stephanie’s Crèpes a élu domicile en plein cœur de Coral Gables. Créé par Stephanie Cheung, diplômée de l’Institute of Culinary Education de New York, cet établissement décline les crêpes en une multitude de saveurs toutes plus alléchantes les unes que les autres. Côté salé, vous trouverez des créations au saumon et à l’avocat ou encore au poulet mariné dans de la sauce teriyaki; et côté sucré, les crêpes à la mangue et au yuzu ou à la banane et à la célèbre pâte à tartiner au chocolat s’affichent fièrement sur la carte. Les prix varient de 9 à 12,75 dollars. 2423 Galiano St, Coral Gables – (786) 636-8939

Stationné près du quartier de Wynwood, le camion-restaurant The Crepes and Waffles Bar fera le bonheur des becs sucrés. Cette enseigne concocte différentes recettes, allant de la traditionnelle crêpe au sucre à celle à la banane et au chocolat, en passant par une création garnie d’une généreuse couche de confiture de lait. Prévoyez de 8,95 à 10,95 dollars la crêpe. 153 NE 26th St, Miami – (786) 553-3562

À Miami Beach, A La Folie Cafe Francais ne dérogera pas à la règle de la Chandeleur. Nichée sur Española Way, cette enseigne française propose un large éventail de crêpes salées et sucrées. Parmi elles, la « Fromagère » à base de brie, de fromage de chèvre et de gruyère, ou encore l’« Impériale », la signature de la maison, une crêpe aux champignons et à l’huile de truffe, agrémentée d’une cuisse de canard confit. Comptez de 6,50 à 19,50 dollars pour une crêpe salée et de 5,50 à 10,50 dollars pour une version sucrée. 516 Española Way, Miami Beach – (305) 538-4484

Les crêpes sucrées s’arrachent également comme des petits pains à La Croquantine à Doral. Le Français Matthieu Cartron, qui est à la tête de cette boulangerie-bistrot, réalise différentes recettes : au beurre, au sucre, à la confiture ou encore au chocolat. Chaque création est facturée 9 dollars. 7930 NW 36th St, Doral – (786) 899-0509

À Wilton Manors, près de Fort Lauderdale, la Bretonne Sylvie Le Nouail fait sauter les crêpes dans la pure tradition de sa région natale. La carte de sa crêperie Voo La Voo Cafe affiche une quinzaine de recettes différentes. Le choix s’annonce cornélien. Commandez par exemple celle au poulet et aux épinards, agrémentée de sauce béchamel, ou optez pour la « Printanière » à base de fromage de chèvre, poires, fraises, avocat et noix caramélisées, le tout nappé d’une sauce moutarde au miel. Prévoyez de 8 à 15 dollars selon la recette. 2430 NE 13th Ave, Wilton Manors – (754) 200-5285

Vous céderez par ailleurs pleinement à la gourmandise des créations de La Bonne Crepe à Fort Lauderdale. Implantée sur Las Olas Boulevard, cette enseigne exécute des recettes traditionnelles comme la complète au jambon, fromage et oeuf, mais aussi des crêpes revisitées façon hamburger comme « The American » avec de la viande hachée, du cheddar, des tomates et des cornichons. Les prix varient de 8 à 24 dollars. 815 E Las Olas Blvd, Fort Lauderdale – (954) 761-1515

Bien connue de la communauté francophone de Boca Raton, la boulangerie-pâtisserie Cote France met aussi la main à la pâte à crêpe. Salées comme sucrées, les créations cette enseigne satisferont toutes les envies. Comptez de 7,25 à 17,85 dollars selon la recette. 100 Plaza Real S, Boca Raton – (561) 955-6021

CatchLight : le photojournalisme à la conquête des déserts d’images

En octobre dernier, l’organisation à but non lucratif CatchLight a ouvert un nouveau desk d’information visuelle en Californie. Son but ? Promouvoir le travail de photojournalistes en aidant leur intégration dans des rédactions locales. « L’image est un excellent véhicule d’information qui crée une connexion émotionnelle forte entre son sujet et son public »,  explique Elodie Mailliet Storm, PDG de Catchlight.io. « Nous voulons capitaliser sur le pouvoir de la photo et de la vidéo pour apporter des informations vitales à des communautés qui n’y auraient pas accès autrement.  »

Une embauche à la fin du programme

Concrètement, CatchLight finance avec des partenaires le travail de cinq à six journalistes par an, dans le cadre d’un programme baptisé “CatchLight Local” qui devrait durer jusqu’en 2023. Un premier pilote avait été lancé à San Francisco en 2019 et avait permis à des photojournalistes de rejoindre les rédactions de médias à Salinas, Oakland et San Francisco. « À Salinas, le photographe David Rodriguez a suivi les ouvriers agricoles pendant la pandémie, documentant les conséquences sur leur vie. Ce reportage a généré beaucoup de dons pour ces familles et les structures qui les aident. »

https://www.instagram.com/p/CWXDiJFrgrD/

Les journalistes sont souvent issus des communautés qu’ils chroniquent : la mère de David Rodriguez par exemple, est une ouvrière agricole. Une autre journaliste, Yesica Prado, a fait un reportage sur les personnes qui vivent dans leur voiture, une situation dont elle fait elle-même l’expérience au quotidien. « Pendant le confinement de 2020, elle a lancé un campagne d’informations afin de mettre en lumière la difficulté d’accès à de nombreuses ressources pour ces gens qui vivent dans leurs voitures quand tout est fermé : plus d’accès à Internet dans les bibliothèques municipales, plus de douches dans les YMCA, moins d’accès au repas. Autorisée par son métier à se déplacer, elle a joué le rôle de messager, rapportant les informations qui manquaient à cette communauté de sans abri. »

La presse locale partout en déclin

La Californie s’est imposée comme un choix logique pour ce nouveau projet de desk visuel. En effet, avec un déclin de 24% du nombre de journaux, c’est l’État le plus durement touché par le déclin des rédactions locales. Coût de la vie et géographie très étendue sont deux des principaux facteurs qui peuvent l’expliquer, mais cette tendance dépasse les frontières de la Californie. « On assiste à un déclin du photojournalisme, lié aux politiques économiques des rédactions : les personnes qui décident des budgets ont souvent peu de connaissance du photojournalisme, à l’exception de publications comme le New York Times ou National Geographic. Les coupes budgétaires ont accentué les déserts d’images. »

Dans les quinze dernières années, les rédactions américaines ont perdu plus de 50% de leur staff visuel. Un constat sans appel, et qui s’explique aussi par un fonctionnement des fils d’images fondé sur la consommation de masse : « Getty, AP, l’AFP ont pour but de couvrir les news qui vont toucher le plus grand nombre. Peu de photographes sont basés en dehors des grandes métropoles, et par conséquent, il y a peu de visuels pour traiter du contenu local. »

Le desk vient d’ouvrir trois postes à pourvoir à Riverside, Stockton et Berkeley. Les rédactions locales sont enthousiastes à l’idée d’intégrer des photojournalistes dans leurs équipes, et de bénéficier du support d’editing et de narration que CatchLight met à disposition de ses fellows. Au delà du programme sponsorisé par CatchLight, le but est que ces derniers soient engagés à temps plein après la fin du programme pilote. De nombreuses rédactions aimeraient participer à ce programme, et les demandes affluent du Colorado, Texas, ou de Washington. « On veut d’abord tester la durabilité de ce programme en Californie. On espère que cela débouchera sur de nouvelles manières de travailler dans les medias, et la réduction des déserts d’images et d’information. »

À noter que CatchLight organise un Visual Storytelling Summit les 18-20 avril prochains, durant lequel les CatchLight Fellows des différents programmes présenteront leur travail. Plus d’infos.

Photo: Frédéric Neema fnphoto.com

Gabi Hartmann et Jesse Harris au Birdland Jazz Club

Le Birdland Jazz Club présentera, le dimanche 6 février 2022, la chanteuse de jazz Gabi Hartmann aux côtés de Jesse Harris, célèbre auteur compositeur et producteur new-yorkais.

Chanteuse parisienne à la voix feutrée, Gabi Hartamnn aime allier les genres musicaux. Du jazz, à la musique brésilienne et africaine, la chanteuse propose ses compositions au style bien singulier. Epaulée par le producteur américain Jesse Harris, elle sort son premier EP « Always seem to Get things Wrong » en octobre 2021. Après avoir beaucoup voyagé, entre le Brésil, l’Afrique du Sud et la Guinée, la Française pose finalement ses valises à New York où elle rencontrera celui qui la guidera dans son évolution artistique.

Jesse Harris est un maître auteur-compositeur, chanteur, guitariste et également producteur d’artistes tels Melody Gardot, Madeleine Peyroux ou encore Norah Jones. Il composa pour cette dernière « Don’t know why », extrait de son premier album « Come Away With Me » vendu à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde et qui lui a valu un Grammy Award en 2003. Il est l’auteur de dix-sept albums interprétés par des voix célèbres, de Smokey Robinson, George Benson à Pat Metheny et Kandace Springs.

Dimanche 6 février 2022, le duo donnera deux représentations au Birdland Theater. Il est possible de réserver une place au bar (20$) ou à une table (30$) et de consommer nourriture et boisson (+ 20$ minimum).