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Sofiane Djeffal, footballeur nantais de 22 ans, rejoint DC United

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« Et en 36ème position, le club de DC United sélectionne : Sofiane Djeffal de l’université d’Oregon ! » La Draft MLS, organisée cette année sur internet le 11 janvier en raison du Covid, n’attire pas autant l’attention qu’en NBA. Mais peu importe pour ces jeunes sportifs qui réalisent enfin leur rêve de rejoindre un club professionnel. « Je le vis comme une belle étape de franchie, même si les choses les plus importantes restent encore devant moi », réagit Sofiane Djeffal. Après trois ans et demi à l’université américaine, le milieu de terrain français de 22 ans a rejoint DC le 16 janvier pour son premier entraînement avec son équipe. Une deuxième chance pour un joueur au parcours frustrant en France.

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12 ans avec les jeunes du FC Nantes

Sofiane Djeffal a commencé le football à 5 ans au FC Nantes. En douze ans au club, il a atteint le meilleur niveau national en catégorie U17, mais n’a finalement pas été gardé l’année suivante, comme beaucoup d’autres adolescents en centre de formation en France. « J’ai vu la déception dans les yeux de mes parents. Ça a été extrêmement dur à vivre », confie le milieu de terrain. « J’ai ensuite fait des essais à Nice, Lille et Strasbourg, mais ça n’a pas marché non plus». L’académie de Brest, dont l’équipe première évolue aujourd’hui en Ligue 1, fait finalement appel à lui en octobre 2017, mais Sofiane Djeffal se luxe l’épaule dix jours avant d’effectuer son essai. S’en suit une longue période de remise en question. « À ce moment-là, toutes les portes semblaient se fermer. J’ai vraiment pensé que je n’y allais pas y arriver ». 

Une détection américaine à Clairefontaine 

Le coup de pouce du destin va finalement venir des États-Unis, ou plutôt de Clairefontaine, le célèbre centre d’entraînement de l’Équipe de France où Sofiane Djeffal effectue une détection en avril 2018 devant des entraîneurs d’université américaine. « J’étais stressé donc je n’ai pas très bien joué ce jour-là, mais plusieurs universités ont demandé des vidéos sur moi. J’ai été recruté par l’université d’Oregon deux mois plus tard », explique Sofiane Djeffal. L’agence Elite Athletes, fondée par le Français Jérome Meary, permet chaque année à plusieurs dizaines de joueurs en situation d’échec en France de tenter l’aventure américaine en rejoignant une université pour à la fois étudier et jouer au football. Un double bagage intéressant couplé à une maîtrise de la langue anglaise. « J’ai quitté ma famille en pleurs en août pour rejoindre le bout du monde. Ça a été difficile au début mais j’ai appris à gagner en indépendance. J’ai l’impression d’être devenu un adulte aux US », résume le jeune homme.

« Encore loin de mes objectifs de carrière »

En quatre saisons avec les Beavers d’Oregon State, Sofiane Djeffal a marqué les esprits avec 12 buts et 13 passes décisives en 43 matches. Il a remporté le championnat du Pacific-12 (Ouest des États-Unis) en 2021, et a été élu, à plusieurs reprises, parmi l’équipe type de l’année. « Je me suis fait un petit nom grâce à mes prestations, j’ai voulu tenter ma chance à la draft l’année dernière, mais j’étais trop jeune pour m’inscrire », raconte le milieu de terrain offensif. L’année 2021 aura finalement été la bonne puisque Sofiane Djeffal a été sélectionné au deuxième tour de la draft par D.C. United. « J’espère rester dans l’équipe première. Tout va dépendre de ce que je vais proposer sur le terrain pendant cette pré-saison. Le plus dur commence maintenant, je suis encore loin de mes objectifs de carrière. »

Sophie Taeuber-Arp au MoMA : l’abstraction en toutes choses

Elle disait que le beau était une nécessité et que nous avons depuis toujours une envie profonde, presque primitive, de rendre les choses que l’on possède esthétiquement jouissives. L’artiste suisse Sophie Taeuber-Arp (1889-1943) a construit son œuvre à travers deux guerres et trois pays dont la France. L’actuelle rétrospective du MoMA à son nom, « Sophie Taeuber-Arp : Living Abstraction », fait la démonstration d’un talent resté constant au sein d’une impressionnante diversité de disciplines artistiques, et récuse la séparation artificielle entre l’art et l’artisanat.

L’abstraction dans les objets

L’exposition du MoMA rentre immédiatement dans le vif. Sophie Taeuber-Arp voulait créer des objets pratiques, pas seulement des œuvres à regarder sur un mur. Elle débute sa carrière à Zurich par le travail du textile et des objets courants. Comme en témoignent, de façon surprenante, ses œuvres encadrées de grilles quadrillées aux couleurs vives et aux lignes ondulantes dont, au second regard, elles apparaissent non pas peintes mais tissées de laine, de coton et souvent de perles.

De petites bourses brodées de perles acidulées saisissent la lumière dans des motifs toujours abstraits mais qui évoquent le mouvement et la nature. Enfin, il y a aussi une série de marionnettes dansantes réalisées pour le théâtre Dada. Des figurines de bois multicolores fantasques et gracieuses, avec de fines fleurs de mousseline et de dentelles en collerette ou des plumes en guise de bras. Partout la minutie, tant dans la facture que dans la géométrie des motifs, est remarquable et émouvante.

Courtesy of the MoMA.

Les années françaises

La fin des années 1920 signe le déménagement de  Sophie Taeuber-Arp pour la France. Elle et son mari, Jean Arp, travaillent d’abord à Strasbourg sur un projet de design pour L’Aubette, un centre de loisirs plus tard renommé « La Chapelle Sixtine de l’art abstrait » par les historiens de l’art. On retrouve les dessins préparatoires de l’artiste qui agrandit son habituel quadrillage pour recouvrir les murs, plafonds et parterres de grand pans de couleur juxtaposés, de tapisserie argentée et de meubles et objets décoratifs sortis de son imagination.

Après son arrivée à Paris en 1929 et son entrée dans les cercles de l’avant-garde, Sophie Taeuber-Arp explore enfin la peinture sur toile. Ses œuvres abstraites, mathématiques et épurées donnent un sentiment d’équilibre et de paix contrastant avec la tension montante en Europe. En 1940, face à la pénurie généralisée de la guerre et ayant fui Paris et les Allemands pour rejoindre Grasse, elle se tourne, faute de matériel, vers le dessin sur papier, l’illustration de magazines et de recueils de poèmes. Elle produit des œuvres lyriques et colorées, là encore comme pour signifier que, même dans les pires circonstances, la beauté sauve.

L’exposition au MoMA dévoile un talent d’artiste comme une boule à facettes : à travers le textile, le théâtre, l’architecture, les meubles et objets, les vitraux, la peinture et le dessin. Sophie Taeuber-Arp émeut et redéfinit l’art moderne comme une approche pluridisciplinaire, et de fait, comme un mode de vie.

John Carreyrou, le journaliste qui a fait tomber Elizabeth Holmes

Sept ans plus tard, c’est (enfin) l’épilogue de la saga Theranos pour John Carreyrou. Après plus de trois mois de procès sensationnel, Elizabeth Holmes, la fondatrice de la startup Theranos, a été reconnue coupable, début janvier en Californie, de quatre des onze chefs d’accusation de fraude, et notamment d’avoir escroqué ses partenaires et investisseurs lorsqu’elle a promis que sa technologie parvenait à détecter des milliers de maladies en prélevant seulement quelques gouttes de sang sur un doigt. La sentence finale, incluant une éventuelle peine de prison, sera prononcée dans plusieurs mois.

C’est un sentiment de satisfaction pour l’ancien journaliste du Wall Street Journal. John Carreyrou a été le premier à enquêter sur Theranos, et a réussi à sortir ce scandale envers et contre toutes les pressions. Le Franco-Américain n’est autre que le fils du journaliste français Gérard Carreyrou – ancien de TF1 et d’Europe 1 – mais il n’a, malgré ces racines, pas eu cette vocation depuis le plus jeune âge. Après sa scolarité en France, il part faire ses études à l’université Duke. « Je n’étais pas sûr de vouloir être journaliste, je voulais me laisser toutes les portes ouvertes, explique-t-il. À la fin de mes études, je me suis rendu compte que j’aimais écrire et le livre ‘All the President’s men’ de Bob Woodward, m’a beaucoup inspiré. »

Une enquête sous pression maximale

Il travaille pendant plusieurs années à Paris et Bruxelles pour Dow Jones, puis revient à New York et se spécialise dans les sujets médicaux au sein du Wall Street Journal. Au cours de ces années d’investigation, il gagne deux prestigieux Prix Pulitzer, dont le deuxième en 2015 pour l’enquête qu’il dirige sur les abus de Medicare, l’assurance santé pour les seniors.

C’est à ce moment là qu’il se lance sur le sujet Theranos et Elizabeth Holmes. « J’avais lu son portrait dans le New Yorker, qui m’avait rendu perplexe. Comment une jeune femme, qui avait fait 18 mois d’université et n’avait aucune éducation scientifique, pouvait avoir inventé un nouveau test sanguin ? J’ai compris qu’elle devenait une star de la Silicon Valley ». La société est très secrète et ne fait aucune publication, mais le journaliste obtient sa première source : l’ancien directeur du laboratoire, qui est terrifié mais accepte de lui parler sous couvert d’anonymat.

Le journaliste poursuit ses investigations et arrive à démontrer que Theranos surestime largement les capacités de test de ses machines, qui ont été déployées dans des pharmacies Walgreens, et que ses diagnostics sont même inexacts la plupart du temps. Il contacte la société pour exposer ses découvertes, mais Theranos et ses dirigeants contre-attaquent en force. Ils engagent une armada d’avocats et menacent le journal de les attaquer pour divulgation d’informations brevetées si l’article est publié. La pression légale est maximale sur le journal et le journaliste. « Les cinq mois avant la publication de l’article ont été très stressants. J’ai compris qu’ils avaient engagé des détectives privés et je me demandais si j’étais suivi. »

Le procès plusieurs fois repoussé

En octobre 2015, l’article du Wall Street Journal sur Theranos sort enfin et il fait l’effet d’une bombe puisqu’il démontre que la start-up, qui compte de grands noms à son board comme les anciens secrétaires d’Etat Henry Kissinger et George Schultz, a commercialisé une technologie défaillante, et qui donne des résultats inexacts. Les autorités fédérales et la SEC, le gendarme boursier américain, ouvrent leur propre enquête sur Theranos et sur les mensonges de sa fondatrice, Elizabeth Holmes. Elles finissent par l’inculper. À la grande surprise du journaliste. « À la sortie de l’article, je n’étais pas du tout sûr que la société finirait par être dissoute grâce à mon enquête. Cette affaire a mis beaucoup de temps à se dénouer ». Il faudra trois ans pour que Theranos soit liquidé. Puis s’engage le procès d’Elizabeth Holmes pour fraude envers ses patients et ses investisseurs, repoussé de plus d’un an à cause de la pandémie, puis en raison de sa grossesse.

Pendant ce temps, John Carreyrou publie le livre « Bad blood » sur cette saga, en 2018, qui devient un véritable best-seller vendu à plus d’un million d’exemplaires. Ce dernier a ensuite suivi de près le procès d’Elizabeth Holmes en fin d’année dernière, et a lancé simultanément le podcast « Bad Blood – the final Chapter », téléchargé à plus de six millions d’exemplaires.

Lors de ce procès retentissant, le journaliste a été marqué, en particulier, par le témoignage d’Elizabeth Holmes. Elle a utilisé la défense dite « de Svengali », expliquant qu’elle avait été la victime de Sunny Balwani, président et COO de Theranos et son ancien compagnon. « Elizabeth Holmes a pleuré, elle était émouvante et crédible. J’ai bien vu que les jurés étaient captivés. Je me suis demandé ce jour-là si elle allait être acquittée. Mais l’accusation a fait un bon contre-interrogatoire et surtout de très bonnes conclusions à la fin du procès ».

Un message à la Silicon Valley

Elizabeth Holmes a été, en revanche, acquittée des autres chefs d’accusation de fraude envers ses patients, trop difficile à prouver car la fondatrice de la start-up n’était pas en contact direct avec eux, explique le journaliste. Ce dernier estime qu’Elizabeth Holmes, qui risque 20 ans de prison pour chacun des chef d’accusation dont elle a été reconnue coupable, devrait écoper de cinq ans d’emprisonnement au moins. Sa sentence sera prononcée par le juge en septembre prochain. Pour lui, cette condamnation est, en tout cas, un message important à l’égard de la Silicon Valley, adepte du « fake it until you make it ». « Les entrepreneurs doivent y réfléchir à deux fois avant d’aller trop loin dans les exagérations et les promesses. »

Si John Carreyrou est satisfait de ce verdict, il est surtout prêt à passer à autre chose. « Cette affaire a avalé sept ans de ma vie, même si elle m’a permis d’écrire un best-seller. Je n’ai pas de projet précis, je vais prendre le temps de réfléchir à la suite ». Il avoue avoir envie d’écrire un autre livre. En attendant, il travaille sur un projet encore plus glamour : l’adaptation de son livre « Bad Blood » en film, par le réalisateur Adam McKay (le réalisateur de « Don’t Look Up »), où le rôle d’Elizabeth Holmes, avec sa voix grave et ses cols roulés empruntés à Steve Jobs, sera interprété par Jennifer Lawrence.

Decathlon ferme ses magasins aux États-Unis

Quatre ans après l’ouverture de sa première enseigne à San Francisco, les magasins Decathlon de San Francisco et d’Emeryville vont très prochainement fermer leurs portes. Ils emploient une trentaine de personnes. Christian Ollier, directeur général de Decathlon USA depuis juin 2021 , a annoncé ces fermetures sur le site de la marque, le 14 janvier dernier : « Nous procédons à un changement de business model pour nous adapter aux conditions actuelles du marché et pour mieux répondre aux besoins de nos clients. Nos produits sont clairement plébiscités sur le marché américain, et nous avons enregistré une croissance record ces dernières années. Cependant, pour grandir comme il se doit, il nous faut nous adapter et ouvrir la voie au Decathlon du futur. »

Changement de stratégie

Ce n’est donc pas un adieu au marché américain, mais un changement de stratégie : « Nous restons aux États-Unis » , confirme Jennifer Tetrick, directrice de la communication de Decathlon USA. « Nous opérons un changement de stratégie pour nous concentrer sur la vente en ligne, ainsi que dans des enseignes partenaires comme Walmart ou Target. » En effet, on peut désormais trouver une sélection de produits de la marque dans ces enseignes de la grande distribution présentes partout aux États-Unis, tandis que le site Decathlon.com offre un catalogue beaucoup plus étoffé d’environ 10 000 produits. Des discussions sont en cours avec d’autres enseignes pour diffuser la marque.

Si la pandémie a accéléré le déclin du commerce traditionnel au profit de la vente en ligne, Decathlon espère continuer à positionner sa marque comme un gage de produits de qualité à prix abordables : « Notre engagement à rendre le sport et le plein air plus accessibles grâce à nos produits qualitatifs et abordables reste entier. Ce basculement permettra d’accroître encore davantage l’accessibilité de nos produits dans l’ensemble du pays », explique Christian Ollier.

Reconquête manquée

Dans la région de San Francisco, la communauté européenne avait chaudement accueilli le retour de la marque au États-Unis, avec l’implantation d’un premier magasin sur Market street à San Francisco en 2017 (fermé au début de la pandémie), puis un second à Emeryville en avril 2019, et enfin un troisième en novembre de la même année, dans le Potrero Center à San Francisco. Après un faux départ au début des années 2000 dans la banlieue de Boston suite au rachat des magasins MVP Sports, Decathlon misait beaucoup sur cette deuxième aventure américaine. Reste à voir si la nouvelle stratégie du tout en ligne et de la vente par les enseignes tiers se révélera payante à plus long terme.

Crédit photo: Frédéric Neema fnphoto.com

Le DJ Sébastien Léger à San Francisco pour sa tournée «Modular»

Avec 20 ans de carrière derrière lui, le DJ et producteur français Sébastien Léger jouit d’une réputation qui le précède. Considéré comme pionnier et maître de la house mélodique, son sens du groove n’a pas d’égal. San Francisco aura la chance de découvrir le maestro à l’œuvre le vendredi 28 janvier 2022 au 1015 Folsom dans le cadre de sa tournée « Modular Live Tour ».

L’artiste, inspiré dans les années 90 par Daft Punk ou Laurent Garnier, a su adapter son style à l’évolution des mouvements techno. Aujourd’hui, toujours à la pointe, sa signature sonore se façonne par l’utilisation de séquenceurs et de synthétiseurs modulaires. Des outils qui lui permettent de faire passer ses émotions à travers des sons originaux et des vibes pleines de mystère. 

@ Le Cercle

En deux décennies, Sébastien Léger a multiplié les collaborations avec des labels de prestige. Il a, en outre, sorti quatre albums studio et de très nombreux EP. Sans compter une centaine de productions et des remixes avec les plus grands, de Justin Timberlake à Kylie Minogue. Quant à ses performances, il maîtrise l’art du buzz. Son mix en live streaming au pied des grandes pyramides de Gizeh en Egypte (pour le média culturel Cercle), a, par exemple, cumulé 2,7 millions de vues en 2020. 

À la tête de son propre label, Lost Miracle Recordings, il anime par ailleurs une émission de radio mensuelle : « Lost Miracle ». Si vous souhaitez découvrir son univers avant-gardiste avant le concert, c’est par ici. Et vous l’aurez compris, la soirée au 1015 s’annonce dépaysante. Pour couronner le tout, le groupe de la DJ française Amandine Aman (Subjacent) sera en première partie. Tout comme les artistes Agents of  Time, Lost Desert et Grudi.

Crédit photo : @ framekillah_

À Miami, La Vie en Juice fait le plein de vitamines

Afin de retrouver du tonus, certains se délectent d’un jus d’orange fraîchement pressé. D’autres s’offrent une injection de vitamines directement dans le sang par intraveineuse. Une thérapie controversée car elle ne serait pas sans danger, selon certains médecins, mais elle fait malgré tout de plus en plus d’adeptes, notamment aux États-Unis, et pas seulement chez les célébrités. Avec son enseigne La Vie en Juice, qui a récemment ouvert à Miami Beach, Loïc Rebelo fait d’une pierre deux coups : d’un côté, un bar à jus, et de l’autre, un salon pour des vitamines perfusées.

Un traitement pour les 18-75 ans

« C’est un traitement naturel qui permet de lutter contre la fatigue et contribue à protéger nos cellules tout en renforçant les défenses immunitaires afin de prévenir les infections bactériennes », assure cet infirmier dijonnais de 34 ans, qui a exercé comme libéral pendant près d’une décennie en France avant de venir s’installer aux États-Unis. « Grâce aux perfusions, les nutriments et les vitamines arrivent directement dans le sang, ce qui est plus efficace que d’en prendre par voie orale, permettant ainsi d’éviter les carences pour les personnes qui, comme moi, souffrent d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin ».

Administrés le temps d’une séance de relaxation qui dure une quarantaine de minutes, ces cocktails de vitamines, entièrement personnalisables, seraient énergisants, détoxifiants, hydratants, et apporteraient même de la brillance aux cheveux ou faciliteraient la perte de poids, le tout sans prescription médicale. « Il faut toutefois avoir entre 18 et 75 ans et nous nous assurons également que les personnes n’ont pas d’antécédents médicaux, insiste Loïc Rebelo. Chaque protocole est ensuite validé par un médecin avant que la perfusion ne soit posée par un infirmier ». Attention, toutefois, au miroir aux alouettes, car rien ne prouve que ces injections de vitamines sont bénéfiques pour la santé.

Version sans piqûre

Que ceux souffrant de bélonéphobie, la peur panique des aiguilles, se rassurent : La Vie en Juice propose par ailleurs de faire le plein de vitamines sans piqûre, grâce à des jus de fruits et légumes frais. « Nous utilisons un extracteur de jus qui exerce une pression à froid permettant ainsi de conserver tous les nutriments, minéraux et vitamines », indique Laura Mouly Dubois, la manager de l’enseigne. « J’en bois chaque matin depuis plusieurs mois et ma vie a littéralement changé : mes règles sont moins douloureuses, je dors mieux et j’ai beaucoup plus d’énergie. »

Concoctés avec des fruits et légumes certifiés biologiques et autant que possible locaux, les breuvages des deux amis promettent là encore de nombreux bienfaits pour la santé : un assemblage céleri, concombre, chou kale et épinard pour un jus détox, une concoction énergisante à base d’ananas, orange, gingembre, piment de Cayenne et curcuma, ou encore une boisson agrémentée de kava pour ses vertus apaisantes. « Tous nos jus sont servis dans des bouteilles recyclables afin d’être également en harmonie avec la nature », précise Loïc Rebelo qui espère développer son concept dans d’autres villes américaines.

[Vidéo] Immobilier : pourquoi et comment acheter à Miami en 2022

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Que ce soit dans le cadre d’un investissement locatif ou pour vous y installer, Miami regorge de nombreuses opportunités.

Lors d’un webinaire dédié organisé le 18 janvier 2022, 3 experts ont notamment abordé les aspects suivants :
– Miami : grand gagnant de la crise du covid aux USA ?
– Quelles sont les tendances du marché ?
– Présentation de différents types de produits disponibles
– Processus d’acquisition
– Gestion locative
– Processus de financement de vos acquisitions
– Fiscalité

Visionnez le replay sur notre page YouTube

Pour aller plus loin, contactez les intervenants :
? Michael Wiesenfeld : [email protected]
? Jean-Philippe Saurat : [email protected]
? Betty Benzakein : betty.x.benzakein@us.hsbc.com

Autotests gratuits aux Etats-Unis : comment ça marche ?

(Publié le 11 janvier et actualisé le 18 janvier avec le lancement du site de la Maison Blanche.)

Depuis ce samedi 15 janvier, il est possible d’obtenir gratuitement des autotests de dépistage de la Covid-19 ou de se les faire rembourser par son assurance maladie. Jusqu’à 8 tests par personne et par mois, soit 32 pour une famille de quatre. 

Un réseau de pharmacies proposé par l’assureur

Selon la nouvelle directive publiée lundi 10 janvier par l’administration Biden, les compagnies d’assurance maladie doivent proposer à leurs assurés une liste de pharmacies et de commerçants avec lesquelles elles ont signé un accord de remboursement des tests à domicile. Il suffira de consulter cette liste sur le site de son assureur, de repérer la pharmacie la plus proche de chez soi et d’aller y chercher un ou des tests avec sa carte ou son numéro d’assuré. Rien à débourser, les pharmacies se feront rembourser directement par les compagnies d’assurance, comme les laboratoires et les hôpitaux se font aujourd’hui rembourser les tests rapides et PCR qu’ils réalisent.  

Rien n’empêche de se procurer un autotest de dépistage en dehors de ce réseau. Dans ce cas, l’achat est au frais de l’assuré qui pourra se faire rembourser par sa compagnie d’assurance à hauteur de 12 dollars par test. La directive indique – vœu pieux ? – que les assureurs peuvent « offrir un remboursement plus conséquent » si le test acheté est plus coûteux, comme le test de détection moléculaire (type PCR) à faire chez soi – celui de la marque Detect par exemple coûte 75 dollars.

Peu probable toutefois qu’un assureur accepte de rembourser au delà des 12 dollars si une pharmacie de son réseau se situe près du domicile de l’assuré. En revanche, la question se posera si le réseau de l’assurance ne couvre pas le lieu de résidence de l’assuré, contraint éventuellement d’acheter un test plus cher.

Tous les tests ne sont d’ailleurs pas remboursés car seuls les kits approuvés par l’agence américaine de santé publique (CDC) et par l’agence américaine du médicament (FDA) devraient être utilisés, précisent les autorités américaines (voir encadré). Selon le New York Times, chaque autotest coûte entre 14 et 34 dollars aujourd’hui en pharmacie.

Tests gratuits du gouvernement

Toujours selon la directive de l’administration américaine, si un médecin demande à un patient de faire chez lui un test PCR ou antigénique, ce test doit être remboursé par la compagnie d’assurance sans être compté dans la limite des huit autotests remboursables mensuellement. Il reviendra donc aux compagnies d’assurance maladie de faire elles-mêmes le décompte.

Par ailleurs, la Maison Blanche commence la distribution des 500 millions d’autotests antigéniques gratuits qu’elle a promis le mois dernier. Il suffit d’en faire la demande en ligne sur le site COVIDtests.gov, lancé ce mardi 18 janvier, en indiquant ses prénom, nom et adresse (aux États-Unis). Chaque foyer peut recevoir jusqu’à 4 autotests. Livraison entre 7 à 12 jours, indique le site.

Les Etats-Unis enregistrent près de 800.000 nouveaux cas de Covid par jour en moyenne, un nombre en deçà de la réalité estiment les experts, en raison justement des millions de tests réalisés à domicile et dont les résultats ne sont pas enregistrés par les autorités sanitaires.

French Expat : Célénie S. (Mexico) : l’amour avant tout

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Hola ! On vous souhaite à tous un excellent mardi depuis le Mexique, la destination de l’épisode du jour.
Pas une seule destination d’ailleurs, plutôt un tour d’Amérique Latine que propose notre invitée Célénie. Partie pour un stage au Pérou, elle va poursuivre son séjour en Équateur puis dans le Sud du Mexique, avant d’explorer, avec son sac à dos, ce continent qui la fascine. Pour cet épisode, Célénie nous parle depuis la ville de Mexico, là où elle vit avec son mari, Alejandro, le frère d’une de ses premières amies au Mexique. Mais chut ! Personne n’est encore au courant qu’ils sont… mariés.
Si vous souhaitez faire un tour du côté du Machu Pichu, ne manquez pas l’épisode bonus : sensations garanties. Allez, attachez vos ceintures, départ imminent pour Mexico City.
Et pour continuer à se plonger dans la ville de Mexico, nous avons demandé à Célénie de nous décrire les choses à voir, à goûter ou à ramener de son pays d’adoption.
Quelque chose à voir à Mexico : le centre ville historique, tout proche de la place centrale avec la résidence du Président du Mexique (appelée Zócalo ou place de la Constitution), bruyant, plein de vie, de bars, de restaurants incroyables mais aussi de bâtiments à l’architecture impressionnante, mélange d’Europe et d’Amérique Latine. Elle mentionne notamment la rue piétonne Calle Francisco Madero, le palais des beaux Arts (Bellas artes), les musées… Laissez-vous enivrer aussi par les odeurs typiques, à tous les coins de rue, des différents puestos, ces charriots aménagés avec des bouteilles de gaz pour cuisiner de nombreux plats délicieux.
Et en parlant de plat, le truc à goûter absolument au Mexique ce sont les tacos al pastor, à la viande de porc et à l’ananas cuit au barbecue. À commander con todo (avec tout) ou pas, car les tacos peuvent être servis avec une sauce qui pique. Attention aux papilles !
Pour finir, Célénie nous parle des petites choses à ramener lors de votre prochaine visite au Mexique : artisanats, tissus brodés, portefeuilles, chapeaux, poupées… Le pays regorge d’artisans qui vivent des ventes quotidiennes de ces objets en tissu, en cuir ou en bois.
Production :

Partir skier depuis le Texas

Pour vous remettre en jambe après les fêtes de fin d’année, rien de tel qu’un séjour à la montagne. Voici une liste de stations de sports d’hiver non loin du Texas pour vous adonner aux sports de glisse tels que le ski alpin et celui de randonnée, le snowboard, la raquette, la luge, le tubing et plus encore.

Nouveau-Mexique

Taos Ski Valley, (2841 -3804 m) ouvert jusqu’au 7 avril 2024. 

Taos Ski Valley, réputée pour ses 300 jours d’ensoleillement par an, se hisse dans le top des stations familiales aux États-Unis. Situé à 50 miles (80 km) au sud de la frontière du Colorado,  le domaine offre aux skieurs et snowboarders plus de 110 km de pistes dont la moitié classées noires. Le West Basin Ridge est bien adapté aux joies de la luge tandis que le versant East-Kachina Peak concentre les pentes abruptes.

Ses petits chalets façon village suisse se fondent aux pieds des pistes, et l’ambiance après-ski plaît aux familles. L’école de ski, l’une des plus populaires aux États-Unis, offre des programmes de ski et de snowboard jusqu’au 10 avril, date de fermeture de la station. Ce resort est accessible en avion, vol direct, depuis Austin et Dallas. Par route, il faut compter 13 heures de voiture en moyenne.

Angel Fire (2620 – 3255 m) ouvert jusqu’au 24 mars 2024.

Cette station, non loin de Taos (25 km), est idéale pour perfectionner sa technique de ski. Sur les 81 pistes de ce domaine, 56% sont consacrées au niveau intermédiaire contre 21% pour les débutants et 23% pour les accrocs de la montagne. C’est aussi la station de montagne dédiée au ski nordique avec 12 km de balades offrant une vue sur Wheeler Peak, le point culminant du Nouveau-Mexique. La raquette est aussi permise sur ces sentiers.

Vous pourrez également skier ou faire du snowboard sous les étoiles en famille ou profiter des nombreux loisirs hivernaux qu’offre cette station familiale. Les prix du forfait journalier s’élèvent à 74$ pour les enfants de 7 à 12 ans, à 84$ pour les adolescents (13-17 ans) et à 94$ pour chaque adulte. Les logements sont nombreux et les prix aussi, renseignez-vous et comparez, cela va du simple au double. Il vous faudra compter entre 10 h et 13 heures de route en moyenne, selon votre point de départ mais il vous reste aussi la possibilité de prendre l’avion jusqu’à Taos, depuis Austin et Dallas. Pour les jeunes adolescents, c’est la liberté enfin retrouvée.

Red River (2700 – 3155 m) ouvert jusqu’au 24 mars 2024. 

Les jeunes familles apprécieront cette station de montagne, entourée par les Rocheuses du Sud du Nouveau Mexique, le long du célèbre Enchanted Circle – près du Texas, d’Albuquerque, de Taos et de Santa Fe. Authentiquement chaleureux avec un soupçon de sauvagerie, comme l’était l’Ouest, Red River vous laisse choisir votre rythme de ski. Pas de foule ici mais une poudreuse constamment fraîche, des pistes ensoleillées et d’innombrables passages dans les sapins rendant le ski aventureux. Vous avez aussi la possibilité de louer un snowcat (genre de dameuse géante qui emmène un groupe de skieurs), pour profiter du hors-piste.

Pour les amateurs de ski de fond, la station compte aussi un parcours de 8 km. Les aventuriers auront tout le loisir de réaliser, en motoneige, la montée spectaculaire à travers Sawmill Canyon jusqu’au Greenie Peak (3 430 mètres). Vous pourrez ainsi explorer l’ancienne mine utilisée à l’origine par les conquistadors espagnols du XVIe siècle et découvrir de vastes prairies aux alentours. Pendant la saison hivernale, vous pourrez assister tous les samedis à la descente aux flambeaux et au feu d’artifice. Construite par des mineurs, cette ville, qui ressemble à un décor de film, offre une grande diversité d’hébergements à des prix raisonnables. Les lodges sont très prisés ainsi que les adobe très larges et très spacieuses.

Colorado

Steamboat, (2103- 3221 m) ouvert jusqu’au 14 avril 2024. 

C’est une destination de premier plan, célèbre pour sa poudreuse appelée « Champagne ». Fondée en 1963, la station de ski est située sur sept sommets montagneux qui surplombent la vallée de Yampa. La région a un riche héritage occidental et une ambiance de cow-boy célébrée lors de nombreux évènements annuels organisés sur la montagne et en ville dont le Cowboy Downhill et le Steamboat Winter Carnival. Avec près de 170 pistes au total, Steamboat, dénomée aussi Ski Town, offre un domaine accessible à tous et pour tous les niveaux sur 12 km2. Parmi celles-ci, 14% sont classées au niveau débutant, 42% intermédiaire et 44% avancé.

Le parcours le plus long, le « Why Not » (« Pourquoi Pas »), atteint 5 km de long. Pour les fous de glisse, le télésiège à grande vitesse Christie Peak Express vous emmène au sommet de Christie Peak pour vous lancer dans une aventure nocturne à travers cinq sentiers balisés. L’après ski regorge d’activités : patinoire, balade en motoneige ou en traîneau à chiens, randonnée à ski, luge, snow tubing et montagnes russes sont aussi très prisés. Pour s’y rendre, plusieurs compagnies aériennes offre un vol quotidien depuis Dallas et Houston pendant la saison hivernale.

Purgatory Resort (2680 – 3300 m) ouvert jusqu’au 30 avril 2024. 

Il vous faudra entre 13h et 17h de route avant d’atteindre cette station de ski, seule Dallas offre une liaison aérienne directe. Localisée dans les San Juan Mountains dans le sud du Colorado, elle offre 105 pistes dont 22% réservés aux débutants, 35% aux intermédiaires et 43% pour les plus avancés. La station compte également 20 km de sentiers forestiers pittoresques, damés pour le ski de fond classique et le pas de patin, ainsi que 6 km de sentiers de raquette. Réputé pour être très familial, le domaine regorge d’activités diverses d’après ski tel le motocross sur neige, la luge ou tubing.

Non loin, à 40 km, la ville de Durango vous permettra de prendre un bain dans ses sources chaudes ou de faire une excursion dans le parc national de Mesa Verde qui abrite de fascinantes habitations de falaises amérindiennes datant de plus de 800 ans. Sculpté par les glaciers il y a des milliers d’années, le site est connu pour sa poudreuse constante et sèche procurant ainsi un bon ski polyvalent. Vous n’y trouverez peut-être pas le glamour et les célébrités comme dans les grandes stations de ski du Colorado, mais vous y éviterez les foules massives et les prix élevés. Les enfants de 12 ans ou moins skient gratuitement avec le forfait Power Kids. Le prix adulte pour la journée est d’environ 85$.

Wyoming

Jackson Hole, Teton Village (1924 – 3185 m) ouvert jusqu’au 14 avril 2024.

C’est l’une des destinations les plus prisées des Texans. Cette station est surtout connue pour son statut emblématique de « The Big One » en raison de son élévation verticale et de son terrain accidenté. C’est aussi la plus longue de tous les domaines skiables aux États-Unis. Elle s’élève à 1 261 mètres du fond de la vallée jusqu’au sommet de Rendezvous Mountain (3 187 m). Un régal pour les fous de la glisse. Le domaine compte 130 pistes, dont 50% d’experts, 40% d’intermédiaires et 10% de débutants. La montagne dispose de 13 remontées mécaniques, dont Bridger Gondola et Big Red, surnommés les tramways aériens, qui vous permettront d’explorer les 2 500 acres de pistes. Le forfait journalier est d’environ 170 à 188$ par personne et ce, jusqu’au 10 avril, date de la fermeture de la station.

Pour les skieurs chevronnés, le camp intensif de 3 jours « Steep & Deep », permet d’acquérir la meilleure technique tout en explorant les conditions de terrain extrême. Ce camp est aussi valable pour les snowboarders. Il existe également du ski hors-piste guidé qui vous permettra de découvrir des terrains non tracés en toute sécurité. La station de ski se trouve à seulement 25 km de l’aéroport Jackson Hole et du parc national de Grand Teton. Les liaisons aériennes non stop sont multiples au départ des grandes villes du Texas. Pour se loger, la sélection est variée allant des hôtels standard aux complexes haut de gamme. Envie d’un cadre naturel et d’un séjour au calme ? Essayez une retraite au bord du lac dans le parc national de Grand Teton. Vous voulez vivre comme un cow-boy ? Essayez l’un des ranchs de la région et régalez-vous de barbecues. Quel que soit le cadre que vous choisissez, votre séjour sera inoubliable.

Pourquoi les «French doors» sont-elles «françaises» aux Etats-Unis ?

Elles équipent de nombreuses maisons de ville aux États-Unis. À vrai dire, elles sont aussi bien présentes dans les villas de bord de mer que dans les constructions récentes. Bref, les French doors (portes-fenêtres à deux pans) sont plébiscitées par les Américains, pour leur esthétique et surtout pour leur apport de lumière naturelle. Mais pourquoi s’appellent-t-elles « portes françaises » ? La France est elle vraiment à l’origine des portes-fenêtres ? C’est la question bête de la semaine.

Laisser pénétrer la lumière

L’origine des French doors remonte à la Renaissance en France. Au XVIIe siècle, la mode est à l’ouverture vers l’extérieur après la période gothique. « Au départ, ce qu’on appelle des French doors vient remplacer les petites ouvertures vers l’extérieur pour pouvoir se rendre sur les balcons », explique Dan Hedman, un passionné d’histoire qui travaille pour un fabricant de portes-fenêtres à Austin. « L’architecture accordait alors beaucoup d’importance à la symétrie, aux proportions, à la géométrie et à la régularité. la problématique de la lumière était également très importante ».

Les fenêtres à deux battants étaient le plus souvent équipées de croisillons. Ces portes en verre ont ensuite remplacées les portes en bois entre deux pièces ou ont été percées dans les cloisons, laissant pénétrer la lumière dans les intérieurs.

Un nom qui vend bien

Comme beaucoup d’éléments d’architecture de la Renaissance, les portes-fenêtres à la française se sont propagées d’abord en Grande-Bretagne puis aux États-Unis, et notamment à New York dans les maisons bourgeoises. Ce sont ces mêmes riches propriétaires qui, au début du XXe siècle, vont transformer leurs French doors classiques en vitraux colorés aux motifs végétaux ou animaliers, très recherchés aujourd’hui.

« Les French doors sont toujours utilisées dans les appartements ou les maisons pour que la lumière naturelle puisse circuler, explique Joseph Kaelbel, architecte à Brooklyn. Ce nom est aussi utilisé pour des portes d’extérieur vitrées ou encore pour les portes menant à des petits balcons qu’on surnomme ‘balcon Roméo et Juliette’. » Pour Elizabeth Maletz, qui dirige un cabinet d’architecture et qui a participé à la rénovation de nombreux brownstones à New York, « les Américains continuent d’appeler les portes-fenêtres French doors par snobisme, parce que le terme français fait bien. C’est du vocabulaire d’agent immobilier ».

Et si vous voulez tout savoir, n’importe quelle fenêtre équipée de deux panneaux et s’ouvrant vers l’extérieur peut en fait s’appeler French doors. Même pas besoin d’habiter une somptueuse villa pour se la raconter.

Cette Question bête a été publiée une première fois le 7 octobre 2017.

Lette Macarons cherche une seconde naissance

En pleine pandémie, l’enseigne star des macarons fondée à Los Angeles par Paulette Koumetz et le pâtissier français Christophe Michalak fermait ses 12 boutiques. Reprise il y a quelques jours par Vincent Benoliel, l’entrepreneur à la tête de Michelina et Pasta Corner à l’Original Farmers Market, Lette Macarons veut ressusciter.

Tout commence au milieu des années 2000, époque à laquelle la femme d’affaires Paulette Koumetz découvre les talents de Christophe Michalak, le chef pâtissier du palace parisien le Plaza Athénée. Séduite par le style et les recettes du Français, l’Américaine imagine avec lui la marque Lette Macarons, et le duo ouvre en septembre 2007 leur première boutique à Beverly Hills.

12 boutiques fermées par la Covid

Les macarons, emblème du Paris gourmand, connaissent alors un immense succès. Bien accordé, le duo multiplie les parfums. Plus d’une cinquantaine au total, passant de l’abricot aux saveurs cheesecake, chocolat banane, noix de coco, amande et fleur d’oranger, matcha… Le gâteau, à l’allure chic, proposé dans un carton élégant, séduit les Angelenos et ne tarde pas à faire d’autres adeptes. 12 adresses suivent, dans le quartier de Little Tokyo, à Koreatown à Los Angeles, mais aussi à San Francisco, au Texas jusqu’en Alabama.

Sorti de l’affaire en 2012, Christophe Michalak laisse Paulette Koumetz aux commandes de Lette Macarons qui décide, en pleine pandémie de Covid, de fermer l’ensemble de ses établissements. « Paulette est venue me rencontrer et m’a proposé de reprendre l’affaire, explique Vincent Benoliel, déjà à la tête de Michelina et alors en pleine préparation de sa nouvelle ouverture de Pasta Corner. J’ai hésité et me suis lancé. »

Après la Californie, le Texas et la Floride

Fort de son expérience avec Chez Vincent, une entreprise de commerce de gros (qu’il dirigea pendant 17 ans) implantée à Los Angeles, riche de 120 salariés, et avec laquelle il distribuait déjà plus de 2 millions de macarons à l’année, Vincent Benoliel accepte le nouveau challenge. « Les recettes de Lette Macarons sont, avec Pierre Hermé, les meilleurs macarons du monde, estime-t-il. L’entreprise a toujours bien fonctionné et réalisait plus de 8 millions de dollars de chiffre d’affaires avant la crise mondiale, ajoute-t-il. L’offre packagée est parfaite, la distribution en ligne est un succès, reste à rationaliser les achats, à communiquer davantage, notamment avec les réseaux sociaux et à convaincre de nouveaux acteurs à prendre les rênes de nouvelles boutiques. »

Outre la Californie, l’entrepreneur cible le Texas, État où Lette Macarons avait trouvé son public, avec Dallas et Austin comme points de chute, mais aussi la Floride et Orlando. « Les macarons se vendent partout aux États-Unis, c’est une recette qui plaît. Même à l’Original Farmers Market, au sein de l’enseigne Michelina, j’en vends plus de 1500 par semaine. L’investissement pour les futurs franchisés est raisonnable, les loyers accessibles, et le système fonctionne sur le « licensing », un contrat qui impose l’achat des macarons chez Lette Macarons sans perception de commission ou royalties de notre part. »

Ouvert aux entrepreneurs américains et français – « nous proposons des visas pour les profils français qui souhaitent venir s’installer aux Etats-Unis » -, Vincent Benoliel croit dur comme fer à la relance de l’enseigne. « Nous n’avons aucune limite, notre objectif est d’ouvrir partout où nous le pouvons ! »