Sa vie est digne d’un roman à rebondissements. Née à Varsovie en 1894, morte au Mexique en 1980, exilée à Paris, puis aux États-Unis, Tamara de Lempicka a marqué de son nom la peinture Art déco. Rare femme dans un milieu artistique dominé à l’époque par les hommes, elle impose son style reconnaissable entre tous avec des portraits d’aristocrates et des nus inspirés par la vie parisienne flamboyante de l’entre-deux-guerres. Ouvertement bisexuelle et cocaïnomane, elle fréquente André Gide, Colette ou encore Suzy Solidor, chanteuse et romancière qui va populariser la figure de la garçonne dans les Années folles.
Tamara de Lempicka, « La belle Rafaëla », 1927. © Courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco
Après San Francisco, Houston accueille, du dimanche 9 mars au lundi 26 juillet, la première rétrospective américaine consacrée à l'artiste peintre polonaise, plus de 90 œuvres exposées au Museum of Fine Arts qui retraceront la carrière de Tamara de Lempicka, de ses débuts à Paris à la décennie passée à New York et à Los Angeles dans les années 1940.
Pourquoi Houston ? C'est dans la ville texane que Tamara de Lempicka, qui s'était retirée du monde de l'art dans les années 1950, ...
Les avantages de l’immersion linguistique précoce à The International School of San Francisco
[Article partenaire] Dans une salle de maternelle à The International School of San Francisco, un enfant de quatre ans réalise avec application une expérience scientifique, et cela, entièrement en français. Il s’agit d’un accomplissement assez remarquable, surtout lorsqu’on sait que cet élève n’a été initié à cette langue qu’il y a quelques mois.
Le pouvoir de l’immersion linguistique précoce
Ces scènes, observées quotidiennement dans les classes de l’école, illustrent le pouvoir transformateur de l’immersion linguistique dès la petite enfance. Au sein de l’établissement international le plus ancien et le plus fréquenté de San Francisco, les enfants débutent dès l’âge de deux ans un cursus bilingue qui façonne leur parcours scolaire et leur ouvre les portes d’un avenir riche en opportunités.
Depuis 1962, l’école accueille des élèves en maternelle dans un environnement linguistique immersif, sans exigence préalable de connaissance du français ou de l’anglais. « Le cerveau est fait pour le bilinguisme » explique Melinda Bihn, proviseure de l’établissement. « Nous exploitons simplement les capacités naturelles des élèves au bon moment. »
Ce principe est au cœur de l’approche soigneusement élaborée de l’école pour l’apprentissage précoce des langues. En maternelle, les élèves passent 80 à 90 % de leur journée immergés dans un environnement francophone, avec des résultats impressionnants. « Nos élèves passent d’un niveau de français inexistant à la compréhension et à la communication en l’espace de quelques mois à un an seulement », explique Mme Bihn.
En classes de CP et CE1, les élèves continuent à développer et à acquérir des compétences fondamentales. Ils poursuivent leur apprentissage en français à 80 % avant de passer à une répartition équilibrée de 50 % entre les deux langues en CE2.

Un processus de pensée plus approfondi
Si la maîtrise précoce d’une seconde langue est impressionnante, elle n’est qu’un des nombreux bienfaits de l’apprentissage bilingue. Des études montrent que l’exposition dès le plus jeune âge à une deuxième langue façonne et renforce le processus de pensée des enfants. « L’apprentissage bilingue favorise une réflexion critique plus approfondie », explique Mme Bihn. « Les personnes bilingues sont plus adaptables, et mieux préparées à résoudre des problèmes complexes. Elles bénéficient également d’avantages indéniables dans leur parcours professionnel et dans leur recherche d’un établissement d’enseignement supérieur où ces compétences sont reconnues et appréciées par les universités. »

Dès leurs premiers jours à l’école, les élèves commencent à poser les bases d’une citoyenneté mondiale. « Nos familles viennent de partout », explique Mme Bihn. « Les élèves sont en classe avec des camarades issus de toute la baie et de familles du monde entier, évoluant ainsi dans une diversité culturelle au quotidien. » Cet environnement multiculturel enrichit leur apprentissage précoce en les exposant à une variété de traditions, de fêtes et de perspectives, tout en favorisant la création de liens authentiques.
Un accompagnement complet
L’établissement accueille de nouveaux élèves en maternelle tout au long de l’année scolaire. Lors des visites du campus et des rencontres avec les parents d’élèves, les familles peuvent découvrir par elles-mêmes les nombreux avantages de cette approche éducative unique. L’équipe des admissions accompagne chaque famille à chaque étape du processus, de la demande initiale aux démarches d’aide financière, afin de faciliter leur intégration dans cette communauté internationale dynamique. Ici, l’éducation bilingue précoce ouvre des portes qui restent ouvertes toute la vie.
Pour en savoir plus et rejoindre la plus ancienne communauté scolaire internationale de San Francisco, contactez le bureau des admissions pour planifier une visite du campus et observer ces jeunes citoyens du monde en action. Consultez InternationalSF.org pour commencer !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Bruno Dufourmantelle se dévoile chez Amélie du Chalard jusqu’au 22 février
La Maison d’Art d’Amélie du Chalard expose, jusqu’au samedi 22 février, les œuvres de Bruno Dufourmantelle. Des tableaux et dessins de grand et petit formats qui viennent servir un concept de galerie ici réinventé. L’appartement spacieux voit se côtoyer un ensemble d’objets, de sculptures, de pièces de mobiliers choisis, éclairés, orientés avec une quête d’harmonie élégante qui bénéficient beaucoup au travail du peintre français puisque, sorte d’embuches magnifiques, ils ralentissent le chemin vers l’œuvre.

Les tableaux de Dufourmantelle s’imposent d’eux-mêmes. Surface vibrante, majoritairement dans les teintes de bleu, violet, terre et vert, ils apparaissent, de prime abord, presqu’abstraits. Le peintre se réclame d’ailleurs de cette première intention. Mais, il explique : « Il n’y a pas de préparation en amont d’un tableau ou même d’un dessin : je ne sais jamais où je vais au départ. […] La peinture, pour moi, est un cheminement, mais également une façon de vivre. » Donc, puisqu’aucun croquis – ou même idée – ne préfigure son travail, c’est le geste qui, finalement, guide l’œuvre vers sa destination figurative. Lorsqu’on s’approche, on voit apparaître des traces, une surface, une matière poudrée d’où jaillissent l’idée de la nature. Des fleurs flétries succèdent aux nuages, des arbres surgissent d’un brouillard de graphite.

On comprend d’où procède la rencontre entre la galeriste et le peintre. Ces œuvres trouvent, dans la Maison d’Art, un espace qui leur donne le temps de se découvrir au visiteur. Il convient de ne pas précipiter sa visite et de procéder par étapes, d’un point de vue à un autre. Observer de loin, peut-être debout, le tableau qui est encore abstrait, puis, s’approcher de quelques pas, au rythme des variations de la lumière. S’assoir sur le canapé et saisir, dans la brume vibrante du pigment, le geste qui se dessine pour enfin venir dans l’intimité de l’œuvre, comme dans la mécanique d’un objet, accéder à la forme figurative, à la lumière, à l’espace, peut-être au monde, comme l’artiste en fait le vœu.
« Diane von Furstenberg : Woman Before Fashion » au Skirball Cultural Center
« Diane von Furstenberg : Woman Before Fashion » au Skirball Cultural CenterC’est l’exposition fashion à voir à Los Angeles. La créatrice de mode Diane von Furstenberg, d’origine belge et installée à New York, invite, après Anvers et New York, son exposition itinérante à Los Angeles au musée Skirball Cultural Center. Inaugurée en octobre autour d’un parterre de stars – de Cindy Crawford à Jessica Alba en passant par Lauren Sanchez -, l’exposition présente 75 pièces issues des archives de la marque.
Incontournable de l’expo, la robe portefeuille inventée en 1974, se décline sous toutes les coutures, et nombreux imprimés inspirés par la nature, l’art et la liberté avec quelques modèles phares zébrés ou en hommage au peintre Jackson Pollock et à Andy Warhol. Se découvrent aussi des souvenirs personnels de la créatrice, de son immigration aux États-Unis à ses unes de magazines jusqu’à ses nombreux travaux de philanthropie. D’astucieux miroirs et un escalier final où prendre la pose de star concluent une exposition prévue pour durer jusqu’au 31 août 2025. Au Skirball cultural center, 2701 N. Sepulveda Blvd.
Déborah Laurent (vidéo) : Comment se créer un réseau à Los Angeles ?
Pour rencontrer rapidement d’autres Français et francophones à Los Angeles, il faut connaître les bons réseaux. Soirées apéro après le boulot, panel de discussions, karaoké pour rigoler… les évènements ne manquent. Déborah Laurent vous fait découvrir quelques-unes de ces associations qui permettent de se créer un réseau professionnel connecté ou un cercle d’amis élargi.
Les associations citées :
- @aperofrancophone : le prochain apéro se tiendra ce vendredi 21 février chez Loulou à Santa Monica
- @frenchcluster et @theellescollective s’associent pour une soirée « Women in Tech » le 6 mars (notre agenda ici)
- La Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise @belwestus
- L’Alliance française de LA @aflosangeles qui organise un atelier pour découvrir la Belgique (dont ses bières et ses gaufres !) le 27 mars
Un panel sur les femmes dans la tech avec French Cluster et les Elles Collective à Los Angeles
« Women in Tech », c’est l’affiche du très beau panel organisé jeudi 6 mars à West Hollywood par French Cluster et les Elles Collective, consacré à « l’innovation par et pour les femmes ». C’est la première fois que ces deux associations francophones actives (notamment) à Los Angeles s’associent pour une soirée, qui mettra à l’honneur les startups dédiées à la santé des femmes. Ouverte à tous, Français comme Américain, hommes ou femmes, la discussion aura lieu au Sunset Marquis Hotel, à West Hollywood, à partir de 6pm (en anglais) et sera suivie d’un cocktail décontracté pour networker autour d’un verre. Les inscriptions sont ouvertes ici.
Quatre experts -trois femmes et un homme- prendront la parole lors de cet échange modéré par la coach de startups Isabelle Bart : Ikram Guerd, general manager US d’Aspivix (qui a développé une technologie réduisant les douleurs et saignements lors de procédures gynécologiques); Coralie Gallis, CTO de SM24 à Las Vegas (qui élabore un patch non-invasif capable de surveiller en continu plusieurs biomarqueurs); Claire Chabaud, CEO de sa startup Braave (qui utilise les technologies 3D pour créer des soutiens-gorges sur-mesure) et Santosh Devati, un angel investor « très engagé sur l’inclusion, la diversité et les femmes » se réjouit Ikram Guerd.
« Un de nos gros challenges, comme entrepreneures, c’est de lever des fonds, rappelle-t-elle. Ce sera très intéressant d’entendre la perspective de Santosh Devati sur le sujet, alors que d’autres hommes ne voient pas le potentiel énorme du marché de la santé des femmes. Cela inclut la contraception, la fertilité, les maladies cardiovasculaires, l’endométriose, la ménopause… » énumère-t-elle. Avec Aspivix –lauréat en 2024 d’un French American Entrepreneurship Award- l’entrepreneure se bat pour lever les biais qui freinent encore le financement et l’innovation de ce secteur, qui concerne 51% de la population mondiale. Les échanges s’annoncent captivants.
À Miami, le Français Billy Tartour inaugure sa première galerie d’art contemporain avec de jeunes talents
S’il y en a un qui est convaincu que Miami est une ville attractive en matière d’art contemporain, c’est bien Billy Tartour. Ce trentenaire originaire de Paris vient d’inaugurer, jeudi 13 février, sa toute première galerie, nommée Opa Projects, au sein du bâtiment IronSide à Little River. « Je veux promouvoir de nouveaux artistes, alors cela me paraissait logique d’ouvrir un espace dans un quartier émergent. Et puis nous sommes entourés de cabinets de designers d’intérieur et d’architectes, c’est idéal » affirme celui qui a travaillé pour une maison de ventes aux enchères après avoir étudié l’histoire de l’art à Paris.
Billy Tartour a débarqué à Magic City il y a deux ans et a découvert une ville vibrante. « Miami offre un énorme potentiel en matière d’art, et cela va bien au-delà d’Art Basel. À l’intérieur de la ville, il y a un écosystème entre les collectionneurs et les artistes qui permet de faire grandir ce monde-là. À travers cette galerie, j’aimerais participer au développement de l’art contemporain ici » précise-t-il avec enthousiasme.

Pour son inauguration, la galerie Opa Projects met en lumière trois types d’artistes. Les émergents; ceux plus installés dans le milieu, comme le sculpteur Ryan Schneider; et les noms que l’on ne présente plus, comme Alexander Calder. Tous « dialoguent » et se font écho pour former une exposition intitulée « Transfigurations of Reality ». « L’idée, c’est de présenter des œuvres figuratives qui montrent la façon unique de chaque artiste de voir la réalité. On a une œuvre très réaliste, qui ressemble même à une photo, qui répond à un paysage surréaliste par ses couleurs et ses formes » exlique Billy Tartour.

Deux Français parmi les artistes de l’exposition inaugurale
Parmi les artistes en devenir, on trouve deux jeunes Français. Pauline Guerrier et Fabien Conti, tous les deux nés dans les années 1990. La première est multidisciplinaire et travaille entre Paris et Lisbonne. Elle utilise la marqueterie de paille, une technique ancestrale et trouve son inspiration dans la spiritualité. Le second, passé par les Beaux-Arts, est originaire de Paris et explore le pouvoir destructeur mais aussi la beauté mystérieuse de la nature à travers des paysages comme la fonte des glaces.

Avec ses jeunes artistes, Opa Projects entend bien devenir un acteur majeur dans la communauté artistique de Miami. Le directeur de L’Insitute of Contemporary Art (ICA) de la ville ainsi que plusieurs de ses membres étaient présents à l’inauguration de la galerie. « Notre but est d’encourager et de soutenir toutes les initiatives qui mettent en avant le milieu de l’art à Miami » indique Alex Gartenfeld, le directeur de l’institut. Kathleen, une de ses fidèles, en est convaincue : « Cela va prendre du temps, mais Miami va devenir une place importante pour l’art, tout comme le sont Los Angeles ou New York. Tout change rapidement. »

« Transfigurations of Reality » se tient jusqu’en avril. Billy Tartour veut continuer de promouvoir les group shows, ces expositions à plusieurs artistes. La thématique du prochain vernissage n’est pas encore connue, mais une chose est sûre, les jeunes talents internationaux y auront toute leur place.

Été 2025 : Les Summer camps en français à Los Angeles
Les inscriptions aux camps d’été ouvrent à Los Angeles et dans la région. Art, cuisine, jeux, sport, activités en bord de mer… Et, bien sûr, français ! French Morning fait le tour des propositions pour occuper les enfants durant la période estivale, en immersion dans la langue de Molière. Stay tuned, d’autres écoles doivent ouvrir leurs inscriptions dans les jours qui viennent. Nous les ajouterons à cet article.
À la plage avec l’École Claire Fontaine
A quelques encablures de l’Océan Pacifique, à Venice Beach, l’École Claire Fontaine propose un Summer by the Sea, du lundi 14 juillet au vendredi 15 août, sur le campus d’Abbot Kinney ou sur le Fontaine Campus. Des journées bien remplies attendent les enfants de 2 à 6 ans : art, cuisine, réparation de vélos, échecs, chorale, escalade, français, jardinage, méditation… Sans oublier le sport et les sorties à la plage. Les activités se déroulent en français, anglais et espagnol. Breakfasts, lunchs et snacks bios sont inclus dans les tarifs et préparés sur place avec des produits frais. On peut inscrire son enfant à la demi-journée (le matin ou l’après-midi) ou choisir trois, quatre ou cinq journées complètes. Comptez 1030$ pour une semaine complète, de 8:30am à 6pm ( 5pm le vendredi ) ; 937$ pour 4 jours, et 762$ pour trois journées. Rajoutez 110$ de frais d’inscription. École Claire Fontaine 352 Westminster Ave Venice, California 90291 – (310) 314-9976. Contact : [email protected]
Cuisine, mode et théâtre à Irvine avec Delphine Pilarski
C’est dans sa maison, à Irvine (Orange County), que Delphine Pilarski accueillera les enfants en juin et en juillet, pour cinq semaines en français placées sous le signe de la créativité. Du lundi 9 au vendredi 13 juin, un camp d’architecture est prévu pour les 8-12 ans. Place à la mode du lundi 16 au vendredi 20 juin, avec un « Paris Fashion Show » destiné aux 7-12 ans. Au programme : dessin, couture, crochet, et préparation du défilé de mode. Du lundi 23 au vendredi 27 juillet, Delphine Pilarski partagera aux 7-12 ans une autre de ses passions, avec un atelier théâtre autour d’Azur et Asmar, inspiré du film d’animation de Michel Ocelot. Une deuxième semaine de théâtre aura lieu du lundi 7 au vendredi 11 juillet, cette fois sur les légendes grecques, pour les 10-15 ans. L’été se terminera par une semaine dédiée à la cuisine française, pour les 7-12 ans, du lundi 14 au vendredi 18 juillet. Les journées, de 9:30am à 2pm, incluent des jeux d’extérieur dans son grand jardin. Comptez 480$ par semaine. Les inscriptions sont ouvertes ici. Contact : [email protected]
L’École du Soleil au Lycée international de LA
Cet été encore, le campus de Los Feliz du Lycée international de Los Angeles (Lila) vibrera au rythme de l’École du soleil. Ses cinq semaines de camp, du lundi 23 juin au vendredi 25 juillet, de 8 am à 5 pm, mixent loisirs et classes de français pour débutants ou confirmés. La « petite école » accueille les petits qui entrent en preschool ou en pre-Kindergarten tandis que la « grande école » s’adresse aux enfants du Kindergarten au 5th grade. Comptez 500$ par semaine. Campus de Los Feliz du Lila, 4155 Russell Avenue Los Angeles, CA 90027
Ninou Preschool, un nouveau camp en français à West Adams
Cette année, pas de summer camps à LA French Academy, et pour cause : sa directrice, Christelle Cenatiempo-Jorda, est en train d’ouvrir une nouvelle école, Ninou preschool, qui devrait commencer à accueillir les enfants en avril dans le quartier dynamique de West Adams. Et cet été, c’est Ninou Preschool qui proposera un summer camp aux petits, de 2 à 5 ans, dans ses locaux tout neufs. Plus d’informations à venir bientôt.
Publié le 18 mars 2024. Mis à jour le 19 février 2025.
Ouverture de la billetterie pour le concours du meilleur croissant de New York
Nous vous l’annoncions il y a un mois: le concours du meilleur croissant revient à New York en 2025 !
Vous aviez été plus de 500 à répondre à l’appel lors de notre dernière édition en 2023. Pour cette troisième édition, nous vous donnons à nouveau rendez-vous à 5th & Mad (Manhattan), samedi 5 avril de 11h30 à 13h30.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore nos concours du meilleur croissant, voici un petit avant goût : le jour de l’événement, les boulangeries finalistes (désignées par vos votes) seront présentes et tiendront des stands pour vous faire goûter leurs meilleurs produits. Vous aurez accès à un buffet de confitures, de charcuterie et de fromage pour accompagner votre dégustation. Une fois les croissants dûment savourés, vous aurez la possibilité de voter pour celui que vous avez préféré, afin d’aider à décerner le Prix du Public. Un jury de professionnels sera également présent et goûtera les croissants de toutes les boulangeries à l’aveugle, afin de décerner le Grand Prix de Meilleur Croissant de New York.
Vous avez l’eau à la bouche ? Cela tombe bien, la billetterie vient d’ouvrir, alors n’attendez pas: la dernière édition était sold out un mois avant l’événement, avec plus de 1500 personnes sur liste d’attente… réservez vos places dès maintenant!
👉 Je réserve mes places
Bénéficiez de 30% de réduction sur vos places en prenant un abonnement French Morning (code envoyé dans l’email de confirmation)
Les membres du jury ainsi que les boulangeries finalistes seront bientôt annoncés: suivez-vous via notre newsletter et via Instagram pour être les premiers informés.
À bientôt !
[Vidéo] Expatriation et droit de la famille et du patrimoine: quels enjeux, quels risques?
Lors de ce webinaire, nous avons abordé les conséquences juridiques de l’expatriation en droit de la famille et du patrimoine : mariage, contrat de mariage, divorce, enfants, succession, donation ou testament.
De l’anticipation au contentieux, nous avons aussi abordé ce qu’il faut savoir quand on est un(e) Français(e) qui réside à l’étranger.
Avec deux avocates au Barreau de Paris et associées du Cabinet CM&A – CHAUVEAU MULON & ASSOCIES, spécialisées en droit de la famille interne et international :
🎙️ Me Romane Lemaitre – 📩 [email protected]
🎙️ Me Morghân Peltier – 📩 [email protected]
Retrouvez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube
Face aux feux, la communauté du Lycée International de Los Angeles en action
[Article partenaire] Début janvier, vingt-trois familles du Lycée international de Los Angeles ont perdu leur maison, leurs affaires, certains souvenirs dans le terrible Eaton Fire, à Altadena, dans l’Est de la mégalopole californienne. Née de la douleur des siens, l’entraide de la communauté du LILA a réalisé des prouesses et a rappelé la force collective de cet établissement qui fête ses 47 ans en 2025.
Un lieu de bonheur décimé
Pour les membres du Lycée international de Los Angeles, Eaton avait toujours été synonyme de randonnées, de points de vue majestueux et de faunes et flores sauvages quasi intactes. Cette zone située au nord d’Altadena et de Pasadena, à flanc de montagne, permettait aussi, via son canyon, d’atteindre une magnifique chute d’eau, après une marche rythmée par les traversées amusantes d’un ruisseau. Un lieu de bonheur connu de la communauté du LILA, proche des domiciles des familles.
Le 7 janvier, le Eaton Fire a décimé Altadena, et a causé la mort d’au moins 17 personnes, brûlé 5674 hectares, 9418 structures, dont 23 domiciles de la communauté LILA. Un choc, inouï, qui répondait à l’autre incendie, celui de Pacific Palisades, à l’Ouest de la ville.
Alors que l’effroi était toujours intact, le Lycée international s’est mobilisé en quelques heures : « Les parents se sont réunis, un d’eux a proposé de mettre à disposition son studio de cinéma, l’autre a mis en place les donations. Nous, à la direction, on a facilité tout cela, on a créé une plateforme numérique. J’étais impressionné par la rapidité des solutions trouvées par la communauté du LILA » confie Mathieu Mondange, directeur du campus du LILA à Burbank.
Un studio de cinéma transformé
Juste au nord du stade des Dodgers, près de Downtown. Le parking du centre d’aide est plein, les membres du LILA s’affairent pour aider à décharger les véhicules. Des packs d’eau, des vêtements, des meubles, des produits ménagers, remplissent les étales du studio de cinéma.
Des enfants jouent avec un ballon, gardent leur âme innocente, rient, pendant que leurs parents, sinistrés, renseignent aux bénévoles leurs tailles de chaussures et de pantalon. Un décalage beau mais déchirant. Les journalistes du monde entier affluent, constatent avec stupéfaction l’efficacité du LILA, et la bienveillance, le sourire, de chacun dans un moment si difficile. « C’est une fourmilière, tout le monde sait quoi faire, c’était très bien organisé. L’accueil était vrai, authentique, sans fioritures. Quand une famille sinistrée vient dans le centre, elle ressort en ayant reçu toute l’aide nécessaire » affirme le directeur.

Un retour en classe en douceur
Sur le bureau de Mathieu Mondange, directeur du campus de Burbank qui abrite le collège et le Lycée du LILA, l’ordinateur s’affaire. L’écran affiche à chaque seconde de nouveaux participants à une réunion virtuelle importante : préparer le retour dans l’établissement pour 400 élèves, après trois jours de fermeture.
La décision de repousser la fin du semestre – et ses examens – de deux semaines est prise. Une cellule psychologique est mise en place. Les étudiants touchés par le Eaton Fire reviennent dans l’établissement jours après jours, à leur rythme. Et certaines conséquences interviennent : « J’étais en train de jouer au football. Et j’ai commencé à quitter le match dans ma tête. Atteint par la perte de mes repères, je commençais à déborder émotionnellement sur le terrain. Je me suis rapproché du banc et j’ai dit à mes entraîneurs que je pensais à ma maison disparue, que je devais sortir. J’ai compris que cette parenthèse sportive est importante, mais n’est pas totalement étanche. » a dévoilé un lycéen du LILA.
Joseph Dennis, directeur du département athlétique du LILA souligne l’importance du sport, du collectif : « C’est très important de retrouver ses coéquipiers, de prendre du plaisir, de penser à soi avant de revenir dans la réalité difficile. Le sport crée une bulle pour retrouver de l’espoir et entrevoir la suite, il permet de tenter de s’évader ».
Le chemin sera long pour panser toutes les plaies des sinistrés, entre relogements et souvenirs déchirants, mais la communauté du Lycée International de Los Angeles est prête à les accompagner, telle une famille.
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