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Vendre des produits aux USA : préparez votre projet lors d’une conférence en ligne dédiée

Vous souhaitez entreprendre aux États-Unis, y importer des produits, y implanter votre plateforme de e-commerce ?

L’import de produits sur le sol américain, que ce soit pour alimenter votre boutique ou via votre plateforme e-commerce, implique de se renseigner sur les règles à connaître et respecter, mais aussi sur les différentes opportunités à explorer (partenariats commerciaux, choix du canal idéal, etc.)

C’est pour vous aider dans la mise en place de votre projet que French Morning organise une conférence en ligne le 25 mai 2021 à 12pm ET, dans le cadre d’un Business Camp en ligne dédié à l’entrepreneuriat aux États-Unis.

Au programme :

3 experts

Sébastien Villon, dirigeant de Brand & Business Incubator LLC.
Avec plus de 20 ans d’expérience aux USA, Sébastien a travaillé à Hong Kong et dans différentes régions des États-Unis. Cette expérience de terrain peut aider votre entreprise dans sa stratégie américaine.

Olivier Havette, président-directeur général chez Lenet Technology.
Guru de l’informatique et expert en sécurité des réseaux, Olivier et son équipe Lenet mettent en place des solutions sur mesure pour répondre aux besoins informatiques de ses clients — des solutions qui sont centrées sur la cybersécurité, la protection des données, l’informatique dématérialisée et la transformation numérique.

Andrew Massat, partenaire chez Massat Consulting Group.
Après un double diplôme d’ingénieur à McGill University (Canada) et d’ingénieur aéronautique à SUPAERO (France), et plusieurs années au sein du groupe Airbus en France, Andrew a rejoint Massat Consulting Group en 2013 et a pris la direction du bureau de New York en 2016.

3 thèmes

1/ L’impact du e-commerce sur la vente multicanale aux États-Unis

Que votre projet soit de lancer une plateforme de e-commerce ou d’ouvrir une boutique, il est important de prendre en compte l’impact de la vente en ligne sur le marché américain dans sa globalité. Délais de livraison de plus en plus courts, entrée du secteur BtoB dans le e-commerce : ses transformations en cours ont des conséquences à prendre en compte pour votre projet. Sébastien Villon vous aide à mettre en place une stratégie locale et efficace.

2/ La technologie au service de votre entreprise

Quels sont les principaux canaux disponibles pour vendre vos produits aux États-Unis ? Partenaires commerciaux, boutique, e-commerce, partenaires BtoB, call centers… Olivier Havette vous aidera à y voir plus clair et à choisir le meilleur canal pour votre projet. Nous parlerons également des différents types d’organisation pour votre chaîne d’approvisionnement, et des manières de l’automatiser au maximum.

3/ Fiscalité : la Sales Tax et vous

Pour tout projet d’entreprise impliquant l’importation de produits aux États-Unis, il convient de se poser la question de la Sales Tax et de ses répercussions. Mais qu’est-ce que la Sales Tax ? À qui est-elle due ? Comment le taux en est-il déterminé ? Andrew Massat répondra à ces questions et vous aidera à construire votre projet en prenant en compte cet élément crucial. Nous parlerons également plus en détails de la collecte de la Sales Tax, de la notion de “nexus” physique ou économique, des procédures administratives à lancer dans les États concernés, ainsi que des risques en cas d’infraction.

La réservation d’un billet pour le Business Camp est obligatoire pour pouvoir assister à cette présentation. Bénéficiez de 20% de réduction en tant que lecteur/ice de French Morning, avec le code Frenchmorning20.

En cas de questions, contactez-nous à : jfelix@frenchmorning.com

À quoi ça sert un “conseiller des Français de l’étranger” ?

En mai, les Français de l’étranger sont appelés à élire des conseillers des Français de l’étranger au sein de chaque circonscription consulaire. Mais à quoi servent-ils au juste ?

Créés par une réforme de 2013 sur la représentation des Français de l’étranger, ils ont deux fonctions principales: servir d’élus de proximité pour la communauté française de la circonscription consulaire et agir comme grands électeurs pour les douze sénateurs des Français de l’étranger (six de ces sièges seront en jeu lors des sénatoriales de septembre). Avec la réforme de 2013, le gouvernement voulait notamment élargir le collège électoral de ces sénateurs afin d’éviter les risques de clientélisme. Les premières élections consulaires ont eu lieu en 2014. À l’époque, ces élus, 442 dans le monde, choisis par scrutin de liste, portaient le nom de “conseillers consulaires“, mais celui-ci a été abandonné au profit de “conseillers des Français de l’étranger” pour marquer leur indépendance par rapport aux consulats.

Gérard Epelbaum, conseiller sortant qui brigue un nouveau mandat en 2021 dans la circonscription de New York (États de New York, du New Jersey, Connecticut et les Bermudes), a pris l’habitude de comparer son rôle à celui d’un conseiller municipal en France. « Ça serait bien d’avoir nous aussi une écharpe tricolore pour rappeler le fait que nous sommes des élus de la République, dit-il. Comme ce n’est pas une fonction que les Français de l’étranger connaissent, la comparaison avec les conseillers municipaux est une bonne manière de faire un rapprochement. Comme les conseillers municipaux, nous sommes des élus de proximité. Eux se réunissent à la mairie, nous au consulat. Comme eux, nous sommes les grands électeurs de sénateurs, mais il est vrai que nous n’avons pas tout à fait les mêmes compétences », reconnait-il tout de même.

En effet, alors que les conseillers municipaux adoptent le budget de la municipalité et votent sur divers aspects de la gestion de la commune (services publics, patrimoine, travaux publics…), les conseillers des Français de l’étranger ne déterminent pas les finances du consulat et encore mois la politique du Quai d’Orsay. Ils participent cependant à plusieurs “conseils consulaires” (sur l’attribution des bourses, sécurité, de financements pour les associations..), mais leur rôle est avant tout consultatif. Un rapport de 2018 de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), organe consultatif qui se réunit à Paris, les décrits comme des « élus de simple témoignage (car) la loi (les) a maintenu(s) dans un rôle purement consultatif ». « À la différence des élus à l’AFE, les conseillers des Français de l’étranger n’ont même pas d’e-mail », regrette Richard Ortoli, conseiller consulaire sortant qui se représente à New York.

Il n’empêche que les conseillers, avec leurs longs mandats (six ans renouvelables), remplissent des missions d’information et de relais non-négligeables au moment où les moyens des consulats se réduisent. Selon Richard Ortoli, ils servent de “mémoire de la communauté française” auprès des autorités consulaires. “Quand un nouveau consul arrive, il ne connaît parfois rien à la circonscription. Peut-être n’a-t-il jamais été aux États-Unis auparavant. Le personnel consulaire aussi change. Les conseillers ont la connaissance du terrain. Mais pour le reste, c’est l’auberge espagnole. On nous donne un titre, une fonction, c’est à nous de l’inventer avec le peu de moyens qu’on nous donne”, raconte-t-il.

Selon lui, le principal atout de la fonction est l’accès que donne le titre d’élu local au sein d’une administration parfois opaque ou injoignable. « Le titre donne un poids, poursuit-il. Cela me permet d’avoir de l’influence dans les ministères, aux services culturels et auprès d’élus locaux américains pour démêler des situations compliquées », dit-il. « Quand les gens ont besoin d’aide, ils viennent nous voir car nous sommes des élus. Ils savent que nous aurons une oreille attentive », ajoute Gérard Epelbaum. Pendant son mandat, ce dernier a été interpellé pèle-mêle sur des problèmes d’obtention de la carte vitale, d’accès à la retraite, de fiscalité… « On essaie de trouver des solutions de secours à des situations parfois dramatiques en intervenant à tous les niveaux: administratifs, consulaires et politiques… Nous touchons toutes les problématiques ».

Selon Annie Michel, élue sortante à la tête d’une liste de gauche à New York, ce rôle de dépanneur tout terrain est particulièrement important en temps de crise, que ce soit lors d’une catastrophe naturelle ou une pandémie. Pendant la crise sanitaire, elle et les quatre autres conseillers de la circonscription ont reçu une avalanche de messages de la part de Français inquiets. Son travail a alors consisté à leur trouver des réponses ou à les mettre en relation avec les bons interlocuteurs. « J’ai déjà reçu 1 400 e-mails cette année, raconte-t-elle. Pendant la pandémie, nous recevions beaucoup d’appels de la part de gens qui n’arrivaient pas à joindre le consulat, des personnes coincées ou qui ne parvenaient pas à trouver de médecin pour un test PCR, des étudiants qui n’avaient plus d’argent…, dit-elle. Nous travaillons en sous-marin pour résoudre des dossiers très différents. Ce sont autant de puzzles à solutionner ».

Pour elle, un conseiller des Français de l’étranger est efficace quand il a un carnet d’adresses bien fourni au sein de la galaxie administrative, utile pour débloquer un dossier de retraite perdu dans les méandres du système ou faire avancer une demande urgente de carte vitale. Ces élus de terrain font aussi remonter les éventuels problèmes d’application d’un texte voté à Paris. Parmi eux, certains sont en outre élus (par leurs pairs) pour siéger au sein de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Ils ont ainsi la possibilité d’interpeller publiquement le Secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger et d’autres représentants du gouvernement lors des réunions de cette assemblée à Paris.

Pouvoir politique

L’accès au pouvoir, c’est l’un des arguments mis en avant par Pascale Richard. Tête-de-liste de la République en Marche dans la circonscription de New York, elle est aussi la suppléante de Roland Lescure, député des Français d’Amérique du Nord, et entretient une “relation privilégiée avec la majorité présidentielle“. C’est la première fois que le parti, qui n’existait pas en 2014, présente des candidats aux élections consulaires. En ligne de mire: les sénatoriales de septembre. En plus des six sièges de députés des Français de l’étranger qu’elle occupe aujourd’hui, LREM espère accroitre sa présence au sénat, où le parti d’Emmanuel Macron ne dispose que d’un élu parmi les douze représentants des Français hors de France à la chambre haute: le sénateur Richard Yung. “Le sénat est pour nous un enjeu très fort pour continuer à avoir une force politique capable de faire des propositions dans le jeu démocratique“, a souligné, fin mars, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors du lancement de la campagne sur Zoom en présence des têtes-de-listes du parti aux États-Unis.

Pascale Richard ne trouve “pas honnête” que certaines listes, qui se présentent comme indépendantes, n’affichent pas leur couleur politique en vue de ces sénatoriales, un “enjeu énorme pour la France“. Les deux candidats visés, Richard Ortoli et Gérard Epelbaum, qui ont organisé des conférences virtuelles avec des sénateurs Les Républicains (LR) des Français de l’étranger, défendent leur positionnement. Le premier indique que ses “affinités politiques” le pousseraient “à voter pour un sénateur de droite“, mais qu’il n’excluait pas non plus de voter pour un candidat LREM si ses idées correspondaient aux siennes. “Je ne suis pas inféodé !“, lance-t-il. Pour sa part, Gérard Epelbaum précise que les “problématiques des Français de la circonscription vont au-delà des clivages politiques. Nous avons tous les mêmes préoccupations, mais il est de notre responsabilité d’élus d’être efficaces. Et si on veut être efficace auprès des politiques, on veut disposer de relais aussi larges que possible et aller au-delà des étiquettes“.

Au-delà des enjeux politiques, Pascale Richard espère “valoriser” cette fonction méconnue. Elle met en avant la loi “Engagement et proximité” de décembre 2019 qui prévoit, entre autres nouvelles prérogatives, que les conseils consulaires soient désormais présidés par l’un des élus, et non plus par l’ambassadeur ou le consul. Une mesure purement symbolique qui rappelle toutefois l’indépendance de ces élus par rapport au consulat. Le programme en “sept ambitions” de sa liste comprend des mesures comme la reconnaissance mutuelle du permis de conduire entre la France et les États de la circonscription, l’instauration d’un indicateur annuel sur l’égalité hommes-femmes dans les entreprises françaises locales ou encore le suivi du projet de création d’une “forêt des Français d’Amérique du Nord en France afin de créer des puits de carbone pour compenser” les voyages transatlantiques. “En plus du rôle très important d’assistance aux personnes dans le besoin, confrontées à des problèmes de retraite notamment, il faut aussi s’adresser aux autres Français, comme les entrepreneurs, les parents, les jeunes…“, souligne Pascale Richard.

Le parti macroniste n’est pas le seul petit nouveau de ces élections consulaires: la France Insoumise dispose également d’une liste à New York. Pour sa cheffe-de-file, Christine Tuaillon, ce ne sont pas les sénatoriales qui motivent sa liste. “La France Insoumise est un parti important en France. Il nous paraissait dommage de ne pas avoir de présence dans cette élection consulaire“, justifie-t-elle. Elle veut utiliser la fonction pour toucher des populations “qui ne se sont pas proches du consulat“. “Pour certains Français qui habitent ici depuis longtemps, le consulat parait très éloigné. Beaucoup n’y vont que pour renouveler leur passeport. Il faut davantage de liens administratifs, faire connaitre les aides, comme les bourses scolaires ou les subventions STAFE pour les associations“, explique cette Française qui travaille dans une université située dans le comté républicain de Nassau (Long Island). Elle veut aussi que les conseillers des Français de l’étranger travaillent davantage avec des élus américains locaux ou des administrations et associations locales, comme le département des parcs new-yorkais, autour de projets citoyens.

Tous les candidats s’accordent sur un point: la peur d’une élection “entre amis”. Lors du scrutin de 2014, la participation avait atteint 16% seulement dans le monde entier. Les listes comptent sur le vote par Internet pour augmenter ces chiffres. “C’est une fonction qui est de plus en plus appréciée, assure Gérard Epelbaum. Y a-t-il un gros travail de communication à faire ? Oui. Plus la participation sera forte, plus nous aurons de poids quand il faudra contacter l’administration française ou un parlementaire pour résoudre les problèmes“.

En manque de produits français ? Rendez-vous au café virtuel Simply Gourmand pour en parler ce samedi 22 mai !

[Agenda partenaire] Avec plus de 400 produits français en stock, l’épicerie en ligne Simply Gourmand est approvisionnée pour répondre à vos besoins et à vos envies. Mais il est toujours possible de faire mieux en restant à votre écoute !

Quel produit français vous manque le plus ?

Participez au café virtuel organisé par Simply Gourmand ce samedi 22 mai après-midi pour parler des produits qui vous manquent avec d’autres gourmands francophones et avec Marianne Prébet, la fondatrice de l’épicerie. Marianne vous écoutera, répondra à vos questions et expliquera comment Simply Gourmand part en chasse des produits qui lui sont demandés.

Cliquez ici pour recevoir les détails de connexion au café Simply Gourmand.

Pas disponible ce samedi ? Vous pouvez tout de même partager vos envies gourmandes en cliquant ici. Simply Gourmand vous répondra sans tarder.

L’une des épiceries en ligne préférées des Français aux US

Fondé il y a 12 ans, Simply Gourmand est devenu un des leaders de l’épicerie française aux Etats-Unis grâce à sa large sélection de produits, son exécution soigneuse des commandes et son attention continue aux attentes de ses clients.

Expédition rapide depuis New York sur tous les Etats-Unis – gratuite à partir de $75.

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Frédéric Descamps, le ch’ti qui réinvente les jeux vidéo dans la Silicon Valley

Si la dernière année de pandémie a été favorable à une industrie du divertissement, c’est bien celle des jeux vidéo. Et Manticore Games, une startup co-fondée par le Français Frédéric Descamps dans la Silicon Valley, a décidé de tirer parti de cet emballement : le mois dernier, elle a annoncé une levée de fonds de série C de 100 millions de dollars. L’objectif est d’accélérer le développement de cette plateforme, qui permet à n’importe quelle personne de créer gratuitement son jeu vidéo en ligne et de le partager avec des milliers de joueurs.

Pour Frédéric Descamps, les jeux vidéo sont une passion dès le plus jeune âge. « C’est selon moi une des meilleures formes de divertissement et l’une des plus avancées, car ils mixent à la fois graphiques, son, aventure et de l’interactivité avec d’autres joueurs en ligne ». Cet originaire d’Armentières dans le Nord rêvait très tôt de la Californie, et de cet environnement de BMX, surf, palmiers, tech et entrepreneuriat. « Je suis fier de mes racines du Nord de la France mais je suis aussi très attiré par la mentalité californienne ouverte et innovatrice ». C’est après un MBA à Stanford qu’il cimente son envie d’entreprendre dans les jeux vidéo. A sa sortie, il candidate dans une startup (Ultimate Arena devenue ensuite Xfire) mais les fondateurs le trouvent surdiplômé. Il accepte de commencer par un rôle au service client, payé à 10 dollars de l’heure, pour mériter sa place. Très vite il devient directeur du marketing de l’entreprise qui deux ans plus tard sera revendue à MTV pour 100 millions de dollars.

Fort de cette première sortie réussie, Frédéric Descamps co-fonde la société A Bit Lucky, qui crée des jeux sur Facebook, en 2009. Celle-ci est rachetée par Zynga moins de trois ans plus tard. Après quelques temps chez Zynga, il décide de prendre 9 mois de break avant de se relancer dans l’aventure entrepreneuriale avec son associé, Jordan Maynard. Le break ne durera que quelques semaines, l’excitation l’emporte. « Au début de Manticore, l’idée était secondaire pour Jordan et moi. L’important était de démarrer à deux et de construire quelque chose de révolutionnaire et différent. Ensemble, nous avons cette complémentarité, une envie d’innover et de gagner mais aussi une grande camaraderie et confiance l’un envers l’autre ».

Les deux hommes se lancent un défi encore plus ambitieux, celui des MMO (jeux en ligne massivement multi-joueurs). « J’aime me confronter à des choses difficiles, et assembler les gens autour d’un projet et d’une mission ». Manticore Games est une plateforme pour créer son jeu en quelques minutes et le partager, ou alors jouer avec une communauté en ligne. « Le produit a une envergure énorme puisqu’il faut intégrer les créateurs des jeux, les services et les joueurs. C’est un univers techniquement difficile et compétitif ». Le business model est aussi innovant : on peut jouer gratuitement mais il est possible d’acheter des avatars. Et les créateurs des jeux peuvent les monétiser à leur souhait. La plateforme partage 50 % des profits avec eux, soit au moins deux fois plus que son concurrent Roblox, beaucoup utilisé par les enfants.

Après un an de beta testing et un lancement en avant-première sur la plateforme d’Epic Games (créateur de Fortnite) le mois dernier, Frédéric Descamps se réjouit d‘avoir attiré 1 million de joueurs actifs, et peut rêver très grand. « Des investisseurs qui donnent une centaine de millions de dollars à un gars du Nord qui veut créer des jeux vidéo, ça ne se voit nulle part ailleurs ». Un American Dream qui est devenu pour lui une réalité.

Plan de naissance : ce qu’il faut savoir pour bien préparer votre accouchement aux États-Unis

[Article partenaire] Durant le cours de votre grossesse, vous entendrez sûrement quelqu’un mentionner un “plan de naissance” (birth plan, en anglais). Un plan de naissance est un document préparé à l’intention des professionnels qui vous accompagneront pendant l‘accouchement. Ce plan servira à orienter l’équipe médicale, lui permettre de mieux vous connaître et savoir quelles sont vos préférences, vos souhaits.

Le plan de naissance

Bien que vous puissiez rédiger le plan à tout moment de la grossesse, il est conseillé de le faire entre la 28ème et la 32ème semaine, idéalement après avoir suivi un cours de préparation à la naissance. Quand il sera complété, présentez-le à votre médecin ou sage-femme. Rappelez-vous toutefois qu’un accouchement est imprévisible. Votre plan de naissance n’est donc pas une liste d’exigences, mais plutôt une description de ce qui est important pour vous et de ce que vous aimeriez voir respecté si possible. Il doit être flexible et refléter votre désir de collaboration.

Les différentes étapes du plan

Un plan de naissance est un document personnel et propre à chacune, mais voici ce qu’il peut contenir :

Vos informations essentielles

Votre nom / celui du conjoint (ou de la conjointe, s’il y a lieu), nom de votre médecin traitant, nom de votre accompagnante de naissance/doula (s’il y a lieu), problématique de santé.

Durant le travail à l’hôpital: quelles sont vos préférences?

Voici une liste des désirs souvent exprimés par les patientes 

– Désirez-vous venir à l’hôpital ou rester chez vous durant la partie initiale du travail ?
A noter : dans certains contextes, il est préférable de venir à l’hôpital dès le début.  

– Souhaitez-vous boire des liquides et/ou manger légèrement durant le travail ?

– Voulez-vous pouvoir vous déplacer, marcher, si votre condition et celle du bébé le permettent ?
A noter: ce n’est pas possible après une péridurale.

– Une ambiance la plus calme possible et de la musique de votre choix dans la chambre des naissances.

– Un ballon d’exercice (pour s’accroupir durant les contractions)

– Un miroir pour voir votre bébé sortir.
Le concept peut sembler bizarre, mais cela motive beaucoup de femmes durant les poussées !   

– Limiter au maximum les examens vaginaux (seulement à votre demande ou celle du médecin).

– Eviter une stimulation du travail avec l’oxytocine ou seulement s’il y a une justification médicale.

– Monitoring fœtal : une méthode de monitoring fœtal qui n’empêchera pas de bouger/marcher.
Pendant l’accouchement, il faut contrôler l’état du bébé. Cette surveillance se fait traditionnellement en écoutant les battements de son cœur. Certain hôpitaux offrent un système sans fil (“Bluetooth”) ce qui permet une plus grande liberté de mouvement. 

– Durant le travail, se plonger sous la douche ou dans un bain peut réduire la perception de la douleur des contractions et diminuer le besoin d’analgésiques. Votre hôpital offre-t-il ces options ?

– Rupture de la poche des eaux : en général, la poche des eaux qui entoure le bébé se rompt spontanément mais il existe des situations cliniques dans lesquelles un rupture est indiquée. La rupture de la poche peut accélérer le travail sans avoir recours à l’oxytocine.   Discutez avec votre médecin des “pours” et des “contres”.

Gestion de la douleur

L’expérience de la douleur varie sensiblement pendant le travail. Certaines ne ressentent quasiment aucune douleur, alors que pour d’autres c’est extrêmement pénible. Plusieurs facteurs peuvent influencer la perception de la douleur comme la mobilité, la peur, l’anxiété et (surtout) le niveau de préparation. Plusieurs interventions médicamenteuses et non médicamenteuses sont disponibles.

– Si vous désirez une péridurale : la préférez-vous tôt après votre admission à la maternité, ou attendre le plus longtemps possible?

– Votre hôpital offre-t-il des narcotiques intraveineux ou de l’oxyde nitreux?

– Aurez-vous recours à des méthodes alternatives comme l’acupuncture ou l’hypnothérapie?

Durant l’accouchement

– Quelles positions souhaitez-vous essayer pendant la sortie du bébé : sur le dos, couchée sur le côté, accroupie, à quatre pattes ?

La coupée du cordon ombilical

– Voulez-vous que votre conjoint (ou accompagnante) coupe le cordon?

– Voulez-vous qu’il soit coupé seulement quand les battements du cœur ne seront plus perceptibles ?

– Voulez-vous que le sang du cordon soit préservé pour une “banque privée”, ou faire un don à une banque publique de sang du cordon (si votre hôpital offre ce service) ?

– Voulez-vous que le bébé soit placé immédiatement sur votre ventre dès sa sortie, pour le “peau-à-peau”, qu’il soit remis à votre conjoint(e) ou confié à l’infirmière/pédiatre ?

– L’épisiotomie :  il s’agit d’une coupure réalisée au niveau du périnée (vagin et vulve) pour faciliter la sortie du bébé dans certaines situations. Il n’est pas coutume de la réaliser systématiquement, mais certains médecins y ont recours plus souvent. A discuter avec votre médecin.

Après l’accouchement

Certaines mamans ont des préférences pour les étapes qui suivent l’accouchement.   

– Faire le “peau-à-peau”, avec vous/conjoint/les deux

– Attendre au moins deux heures avant que le bébé reçoive les soins (comme l’administration de la vitamine K et l’onguent ophthalmique)

– Examens du nouveau-né en présence d’un ou des deux parents.

– Allaitement au sein exclusivement / partiel / boissons lactées seulement

– Eviter les boissons lactées ou toute tétine.

– Le premier bain du bébé : la pratique d’attendre quelques heures avant le premier bain offre certains avantages au niveau immunitaire et contrôle de la température. Quelle est votre préférence ?

Durée du séjour

Dans la plupart des maternités aux Etats-Unis, après une naissance sans complications, la mère et le bébé partagent toujours la même chambre. La durée du séjour dépendra de l’état de santé de la mère et du nouveau-né. En général, le séjour postpartum est de deux jours après un accouchement par voie basse et trois ou quatre jours après une césarienne.  Certaines femmes préfèrent rester sous les bons soins des infirmières alors que d’autres préfèrent dormir dans leur lit dès que c’est possible. Que préférez-vous ?

Les imprévus

– En cas d’urgence médicale, êtes-vous préparée à la possibilité que votre bébé naisse par césarienne non-planifiée ?  Par qui souhaitez-vous être accompagnée pendant la césarienne ?

– Voulez-vous faire le peau-à-peau durant une césarienne ? Allaiter ? Oui, c’est possible! Certains médecine offrent une “césarienne douce”.

En résumé

La rédaction de ce plan est une bonne occasion de réfléchir avec votre partenaire (s’il y a lieu) aux divers choix qui s’offrent à vous, notamment au sujet de vos préférences vis-à-vis du déclenchement du travail, le choix de vos accompagnants, la césarienne, l’allaitement, vaccins, etc…

Ce plan vous permettra de vous sentir plus en contrôle de votre accouchement. Ainsi, en plein travail, vous n’aurez pas à discuter de vos choix et pourrez vous concentrer sur l’épopée qui se vit en vous.

Bon accouchement !

Georges Sylvestre, MD
Assistant Professor of Clinical Obstetrics and Gynecology

Maternal-Fetal Medicine
Director of OB Integration
New York Presbyterian Hospital

Weill Cornell Medicine
Obstetrics and Gynecology
525 East 68th Street, Suite J-130
New York NY
10065
Office phone number: 212-746-7844
Fax: 212-746-8717

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le docteur Sylvestre par mail :  [email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Débat pour l’élection consulaire 2021 à Washington

Les élections consulaires ont lieu par internet à partir du 21 mai (et le 29 mai en personne). French Morning organise un débat public, en ligne, entre les 5 têtes de listes en présence pour la circonscription consulaire de Washington DC, pour vous aider à comprendre les enjeux de cette élection locale. C’est le 17 mai à 6pm, en direct ici et sur Facebook et YouTube.

Pendant 1h30, ils répondront aux questions des journalistes de French Morning et aux vôtres. Vous pouvez d’ores et déjà les poser par email ici.  Vous pourrez également les poser par écrit pendant le débat.

Les participants au débat sont:

Stéphanie Kamarruzzaman, liste Français d’Ici.

Monique Curioni, liste Rassemblement ecologiste et social.

Olivier Piton, liste Olivier PITON et l’Union des Français d’Amérique Washington DC, Delaware, Maryland, Pennsylvanie, Virginie, Virginie Occidentale.

-Béatrice Leydier, liste En marche avec les Françaises et les Français de l’étranger

Alexandre Cournol, Union de la droite et du centre pour les Français(e)s d’Amérique.

Inscription gratuite pour recevoir le lien ici.

La Ligue 1 investit les centres SoFive de la côte Est du 17 au 23 mai

La Ligue 1 est de retour aux États-Unis deux ans après les EA Ligue 1 Games, une compétition organisée à Washington D.C. en juillet 2019 et remportée par l’Olympique de Marseille face à l’AS Saint-Étienne.

Mise en place par la LFP (Ligue de Football Professionnelle), la “Ligue 1 Uber Eats Rivalry Week” aura lieu du 17 au 23 mai dans les cinq centres de foot indoor SoFive de la côte Est : Brooklyn (NY), Meadowlands (NJ), Elkins Park (PA), Rockville (MD), et Columbia (MD). Au programme, une semaine de foot dans des centres habillés aux couleurs des équipes de Ligue 1, des jeux, des cadeaux (ballons, maillots, écharpes), et une “watch party” dimanche 23 mai à 3pm à l’occasion de la dernière journée du championnat. L’événement est gratuit mais nécessite de réserver sa place gratuitement au préalable ici.

“La Ligue 1 est plus indécise que jamais cette année. On espère qu’il y aura encore un fort enjeu pour la dernière journée”, commente Yoann Godin, directeur du développement international à la LFP. “J’ai rencontré l’équipe de SoFive il y a quelques mois lors d’un voyage aux États-Unis. On a décidé de mettre en place cet événement malgré les contraintes liées à la pandémie. On leur fait une totale confiance pour bien nous représenter sur place”. La LFP a fait du développement international de la Ligue 1 une priorité. Elle souhaite développer sa “fan base” en Chine, en Afrique, au Moyen-orient et aux Etats-Unis. La première édition des EA Ligue 1 Games de Washington en 2019 aurait dû déboucher sur deux nouveaux tournois du même genre l’année dernière et cette année, mais la pandémie en a décidé autrement. “On était sur le point d’annoncer notre retour à Washington D.C. début 2020, sur un modèle différent avec notamment l’intégration d’équipes américaines (Ndlr: la première édition ne comptait que des équipes de Ligue 1 : Montpellier, Bordeaux, Saint-Étienne et Marseille), mais on a dû tout annuler. Et c’était également trop juste pour relancer le tournoi cette année”, explique Yoann Godin.

La LFP a donc réfléchi à la mise en place d’autres événements internationaux, et a lancé il y a moins d’un an “Ligue 1 Touch”, un programme visant à aller à la rencontre des fans de football du monde entier. “J’aime ce terme, “touch”, car il représente bien ce qu’on veut faire : toucher les fans de foot là où ils sont, et jouer sur le côté “French touch” en faisant la promotion des équipes de Ligue 1 mais aussi des villes de France”, résume Godin. La LFP a investi Douala au Cameroun le 28 février dernier, à l’occasion du match Olympique de Marseille / Olympique Lyonnais, en projetant le match dans une fan zone prévue pour l’occasion, et a organisé un événement semblable cinq mois plus tôt à Shenzhen en Chine.

En séduisant de nouveaux passionnés de foot aux États-Unis, la Ligue 1 espère également renégocier le montant de ses droits TV locaux à la hausse, dont l’échéance (avec la chaîne BeIN Sports USA) arrive en 2024 .”Nos concurrents sont plutôt sur une tendance à la baisse de leurs droits TV à l’international, alors que la Ligue 1 a gagné 30% de téléspectateurs aux US. Ça ne va jamais aussi vite qu’on aimerait, mais c’est encourageant”, estime Godin. “Mais le marché américain reste très concurrentiel. On y va à petites doses, en prenant notre temps et avec les moyens que nous avons. Avec en tête l’échéance 2026” (Ndlr: date de la Coupe du monde organisée entre les Etats-Unis, le Mexique et le Canada).

Maman fait des petits à New York

Notre dernière rencontre datait de juillet 2017, à l’occasion de l’ouverture de “Marché Maman”, un espace retail attenant au café/boulangerie français de SoHo. Depuis, le marché a fermé, le Covid-19 a pointé le bout de son nez, mais ces mauvaises nouvelles n’ont pas freiné les grands projets de Benjamin Sormonte et sa femme Elisa Marshall.

Le couple, déjà à la tête de sept établissements à New York, annonce l’ouverture de deux nouveaux “Maman” dans l’Upper East Side le 1er juin et à Cobble Hill à Brooklyn en septembre. “On a essayé de survivre pendant la pandémie en fournissant notamment des petits-déjeuners aux hôpitaux, en développant le e-commerce et en faisant beaucoup de livraisons”, explique Benjamin Sormonte. “Des opportunités se sont rouvertes depuis, avec des loyers intéressants grâce à la situation socio-économique actuelle”. 

L’aventure Maman a commencé en 2014 à New York, lorsque Benjamin, Elisa et un troisième associé ont repris un ancienne boutique de posters à SoHo pour la transformer en restaurant décoré comme une maison de famille provençale. “Cette idée est venue d’un ras-le-bol de mal manger le midi, et l’envie de proposer une nourriture saine, à manger sur le pouce”, raconte Benjamin Sormonte. A l’époque, pas de service en salle, on commande au comptoir pour emporter ou pour s’installer sur de larges tables en bois, dans une salle meublée avec des chaises rustiques et un vieux buffet venu de France. “On a gardé cet esprit familial aujourd’hui, même si le concept a un peu évolué avec un service à table le weekend pour les brunches. Mais la qualité, elle, ne change pas”, promet le Montpelliérain.

Situé sur 3rd Avenue au niveau de 81st St, Le nouveau café/boulangerie Maman de l’Upper East Side pourra accueillir 60 convives assis dans un bel espace en brique avec une terrasse. Les rénovations de l’établissement de Cobble Hill (154 Court St) n’ont pas encore commencé. “Continuer à investir à New York? Il faut y croire, c’est un pari. Mais la situation est déjà meilleure aujourd’hui qu’il y a six mois”, estime Benjamin Sormonte. “On réalise en ce moment un meilleur chiffre qu’avant la pandémie. Les New Yorkais ont vraiment envie de rependre une vie normale”. 

Maman, qui s’est initialement développé à SoHo, Nolita, puis Brooklyn et Greenpoint, veut “monter” dans de nouveaux quartiers de Manhattan à l’avenir. Un dixième établissement verra le jour en fin d’année à Midtown, dans le prestigieux Helmsley building qui enjambe Park Avenue au numéro 230. Avant un développement possible dans des villes périphériques comme Greenwich (CT) et Princetown (NJ). “Nos seuls investisseurs sont la famille et les amis. On se développe organiquement en gardant un total contrôle sur notre activité”, commente Benjamin Sormonte. “On essaye d’être authentique, et j’espère que ça se ressent dans le design, dans la nourriture et chez notre personnel. On a la chance d’être très bien entourés depuis le début, avec des gens qui ont une très bonne idée de ce qu’on fait”. 

SOS French in Texas : une association d’aide pour les Français dans le besoin

C’était devenue une nécessité, voire même un besoin vital. Depuis sa création en octobre dernier, l’association SOS French in Texas s’active à résoudre les cas de Français en situation critique, qu’ils soient aux prises avec la dépression, des problèmes financiers ou  dans des situations de violences conjugales.

Née en pleine pandémie sous l’impulsion du Consul de France Alexis Andrès et du conseiller consulaire Jean-François Bonneté, cette organisation apolitique et laïque a été fondée car la cartographie de la communauté française a bien changé depuis ces cinq dernières années. Certaines grandes entreprises sur place ont réduit la voilure, et reclassés des généreux contrats de travail d’expatriés (avec tous les avantages qu’ils comprennent) en contrats locaux. Des changements qui ont pu provoquer un séisme structurel dans les familles. « C’est une réponse aux besoin de cette communauté qui a subit à répétition les attaques extérieures comme la crise du pétrole, la crise économique, l’augmentation de la fréquence des ouragans, les intempéries hivernales et bien sûr la crise sanitaire », explique Jean-François Bonneté conscient de remplir pleinement son rôle d’élu.

Son utilité a même conduit le gouvernement français a dotée cette nouvelle structure d’une subvention de départ (10 000 euros) pour les victimes du Covid 19. L’association présidée par Fabrice Buron et ses 12 volontaires, couvre tout le Texas avec des représentations à Austin et à Dallas. Mais son champ d’action va au-delà des frontières de l’État car elle prend en charge les cas en Oklahoma, en Louisiane et en Arkansas, s’appuyant sur le maillage consulaire.

Récemment son implication a permis de régler un cas critique en Oklahoma. « Il y a une accélération de la libération de la parole. Nos bénévoles ont une grande écoute et assistent les personnes au plus près, 24 heures sur 24. Chaque situation est unique et l’approche est très personnalisée. On essaye de trouver la bonne réponse », déclare Émilie Roux, responsable de la communication.

Sur six mois, une vingtaine de cas se sont présentés, 15 ont été résolus et six sont en cours de traitement. Ce qui donne de la force à l’équipe pour remonter au front et continuer le combat. Deux cas de détresse assez grave et un de violences conjugales ont trouvé une issue avec l’aide d’experts, d’avocats, de médecins sur lesquels se repose l’association. L’assistance peut-être aussi juridique, financière ou administrative. Cela va de l’entraide pour faire valoir des droits à un soutien ou une aide psychologique. « Certaines situations sont dignes d’un thriller. On pare au plus pressé. L’apparition de la Covid 19 a engendré une escalade de problèmes plus graves mettant en péril certains de nos concitoyens », renchérit François Buron qui accueille toutes les bonnes volontés pour faire grandir son réseau.

Lucide sur la difficulté à le développer, il compte aussi sur l’appui d’intervenants professionnels à titre gracieux, sur des dons privés mais aussi songe à faire appel aux grands groupes par le biais d’une levée de fond. Une démarche charitable qui permettra de palier au dénuement et à la souffrance de certain(e)s.

Energy Observer: la révolution du transport à l’hydrogène en escale à San Francisco

Depuis quatre ans, le catamaran Energy Observer sillonne les mers du globe avec l’ambition de prouver que la décarbonation du secteur maritime est possible, en fonctionnant uniquement aux énergies renouvelables : solaire, éolienne, hydrolienne, et hydrogène. Après une première escale américaine à Long Beach en avril, le bateau est venu poser ses voiles à San Francisco du 6 au 13 mai. “C’est particulièrement important pour nous de venir ici, afin de rencontrer les acteurs des changements que nous préconisons : la Californie a une politique volontariste d’utilisation des énergies renouvelables, il existe d’ailleurs une autoroute de l’hydrogène, avec de nombreuses stations le long de la côte“, souligne Lorène Blottière, chargée de communications du bateau. La Californie est le seul Etat américain à posséder un réseau de plus de 40 stations de recharge en hydrogène réparties principalement entre San Diego et San Francisco, et même jusqu’au lac Tahoe, avec pour objectif d’atteindre les 200 stations en 2022.

L’Energy Observer est né de l’imagination du marin Victorien Erussard, officier dans la marine marchande et participant à des courses nautiques de renom. Son but est de réduire les émissions de carbone du transport maritime en mettant en avant l’utilisation d’énergies renouvelables. Il transforme à cet effet un ancien bateau de course construit sous la supervision du skipper Mike Birch, et qui a  remporté le Trophée Jules-Verne en 1994 avec l’équipage barré par Peter Blake, en un bateau “vertueux”. Nicolas Hulot parraine le projet et le bateau est mis à l’eau à Saint -Malo en 2017.

Crédit : Frédéric Neema, https://www.fnphoto.com

Il a déjà parcouru la Méditerranée, l’Atlantique et s’attaque désormais au Pacifique, le tout sans polluer ni faire de bruit.   “Energy Observer compte 202 mètres-carrés de panneaux solaires, que nous avons améliorés au fur et à mesure des navigations“, explique Lorène Blottière. “La plupart sont maintenant anti-dérapants, ce qui rend les déplacements sur le bateau beaucoup plus faciles, et nous avons également des panneaux bi-faces entre les flotteurs et la cabine pour capter les rayonnements solaires qui se reflètent sur la mer.” L’Energy Observer peut également compter sur la force du vent qui met en action des “ocean wings”, des ailes de propulsion verticales situées sur les côtés du bateau, ainsi que l’énergie. Enfin, l’électrolyse de l’eau de mer permet de générer de l’hydrogène, qui est ensuite compressé pour être stocké et utilisé en renfort des énergies solaire et éolienne. “En général, on utilise 40% de solaire, 40% d’éolien et seulement 20% d’hydrogène“, souligne Marin Jarry, commandant en second du bateau. Un des avantages de l’hydrogène est sa légèreté, qui permet de réduire le poids total du bateau de 14 tonnes, et par conséquent sa consommation d’énergie.

George Conti, maître d’équipage sur l’Energy Observer descend près de la pile à combustible du bateau. Crédit : Frédéric Neema, https://www.fnphoto.com

La pandémie de COVID a modifié les plans de navigation du bateau mais il n’était pas question d’abandonner la mission de l’Energy Observer en cours de route : “Nous sommes partis quelques jours avant le début du confinement. Comme nous ne pouvions plus nous arrêter dans les ports qui devaient nous servir d’escales, notre traversée transatlantique s’est transformée en une odyssée de 47 jours de mer, et tout cela en autonomie“, relate Marin Jarry.

Chaque traversée est l’occasion d’enrichir les discussions autour des énergies renouvelables, de nouer de nouveaux partenariats et de tester les limites du bateau : “Nous ne le ménageons pas : le matériel est soumis à la corrosion de l’eau de mer et des conditions extrêmes, comme naviguer jusqu’au cercle polaire arctique…” La prochaine étape pour l’Energy Observer sera Hawaii, avant de mettre le cap sur le Japon pour les Jeux Olympiques. Le bateau bouclera son tour du monde dans trois ans, après avoir visité une cinquantaine de pays et espère bien accélérer la transition énergétique dans les transports : “On imagine déjà des applications des techniques expérimentées avec Energy Explorer, par exemple en anticipant les normes futures dans des milieux protégés où il est important de pouvoir se déplacer tout en respectant l’environnement. Depuis la définition des 17 objectifs de développement durable adoptés par les membres de l’ONU en 2015, nous avons vu de grands progrès, en particulier, l’allocation, fin 2020, d’une enveloppe de 7 milliards d’euros pour permettre à la France de devenir un acteur mondial de l’hydrogène à l’horizon 2030.

Entrepreneuriat : le M&A, voie royale pour s’implanter aux USA ?

Les entreprises françaises, et notamment les PME, ont souvent plus de mal à briller en dehors de leurs frontières que leurs concurrentes européennes. Mais les success stories existent bel et bien, à l’image du groupe Chargeurs, porté par Michaël Fribourg. Et s’il n’y a bien sûr pas de recette secrète, un des ingrédients de la réussite pourrait tout de même s’appeler “M&A”.

Comment appréhender une opération de Merge & Acquisition aux États-Unis ?

French Morning organise une conférence dédiée à ce sujet mercredi 26 mai à 9am ET, dans le cadre de notre Business Camp en ligne dédié à l’entrepreneuriat aux États-Unis.

Au programme :

– M&A matchmaking : comment trouver l’entreprise américaine à racheter entièrement ou partiellement ?

– La stratégie du visa d’investissement : une avance modeste pour un visa long terme

– Le “venture capital” (capital-risque) : comment ça marche ?

– Bottom Up or Top bottom : quelle approche adopter ?

–  L’art du leverage, ou comment utiliser de l’argent de fonds privés ou publics pour mener à bien votre M&A, et quelles en sont les principales sources ?

– Négocier à l’américaine : différentes méthodes de négociation à appliquer dans votre projet

Nos experts

Eliot Norman, fondateur et président de TRANSATLANTIC Partners LLC. Sa spécialité : identifier les secteurs cibles qui transforment l’économie américaine et conseiller sur l’impact des initiatives du President Biden qui influencent les opérations M&A.

Olivier Attia, Directeur Général de Gershon Consulting, société de conseil qui a déjà aidé plus de 250 entreprises à développer leurs activités européennes aux États-Unis.

Valérie Demont, avocate en droit des affaires américain. Spécialiste des opérations de fusion/acquisitions, dispositions, financement par les marchés de capitaux et développements aux US.

La réservation d’un billet pour le Business Camp est obligatoire pour pouvoir assister à cette présentation. Bénéficiez de 20% de réduction en tant que lecteur/ice de French Morning, avec le code Frenchmorning20.

En cas de questions, contactez-nous à : [email protected]

Entrepreneuriat : construire son équipe aux États-Unis, ce qu’il faut savoir

Tout créateur d’entreprise connaît l’importance de s’entourer des bonnes personnes pour mener à bien un projet entrepreneurial. Mais lorsque ce projet a pour cadre un pays étranger, l’enjeu est double, et les embûches partout…

De nombreuses raisons à cela : les différences culturelles ne sont pas les moins importantes. Trouver un bon employé avec qui établir une relation de confiance devient alors un casse-tête ; et lorsqu’on l’a trouvé, comment le fidéliser ?

C’est pour répondre à ces questions que French Morning organise une conférence en ligne le 25 mai 2021 à 9am ET, dans le cadre de notre Business Camp en ligne dédié à l’entrepreneuriat aux États-Unis.

Au programme :

3 experts

  • Olivier Dirdarian, fondateur de Talent Within Reach, conseiller du Commerce Extérieur de la France (CCEF)
  • Armelle Petiau-Levy, directrice du pôle Entreprise chez USAFrance Financials, membre du conseil d’administration et responsable de la communauté de French Tech Los Angeles
  • Eric Thoby, président et fondateur d’AgoraExpat, solutions d’assurance santé pour les expatriés, implanté aux États-Unis depuis plus de 20 ans

3 thèmes

1/ Le marché du travail aux États-Unis : quelles différences avec la France ?

Nous parlerons ici des différences culturelles qui jouent un rôle plus important que l’on pourrait le croire depuis l’Hexagone. Olivier Dirdarian prodiguera ses conseils pour recruter les meilleurs éléments pour votre équipe afin de lancer ou donner un coup de fouet à votre projet entrepreneurial. Nous parlerons également des outils à utiliser pour optimiser vos démarches et construire votre équipe de la manière la plus efficace possible.

2/ Attirer les talents, c’est bien; les garder, c’est mieux

Retraite, santé : pour un salarié français, les couvertures de base et certains filet de sécurité sont considérés comme acquis, et n’entrent pas forcément dans la balance au moment d’accepter une offre d’emploi. Aux États-Unis, un employé compte sur son entreprise pour lui fournir ces assistances. Dès lors, la couverture santé que vous proposerez à vos employés, ainsi que le système d’aide à la préparation de la retraite que vous mettrez en place pour eux peuvent jouer un rôle considérable dans l’attrait et la rétention de talents pour votre entreprise. Armelle Petiau-Levy listera pour nous les différents avantages salariaux à prendre en compte, nous expliquera le système de partage des coûts d’assurance parrainés par l’employeur, et fera un focus sur les différents plans de retraite. Nous traiterons également de l’assurance vie et de l’assurance accident, ainsi que la notion d’“Executive Benefits” (Executive Bonus Plan, Split Dollar life insurance plan, Salary Deferral Plan, couverture additionnelle du revenu en cas d’invalidité).

3/ Focus sur l’assurance santé pour vos employés

Le système d’assurance santé aux États-Unis est si différent de ce que l’on peut connaitre en France, que ce sujet mérite un arrêt sur image. Dans cette partie dédiée, Eric Thoby nous expliquera donc plus en détails les spécificités de l’assurance santé aux USA ainsi que la fameuse réforme “Obamacare”. Nous aborderons ensuite les obligations de l’employeur, ainsi que des questions plus organisationnelles : comment intégrer le coût de l’assurance santé dans son business plan ? Quel est le coût moyen de l’assurance santé aux USA ? Le tout au travers d’exemples concrets.

La réservation d’un billet pour le Business Camp est obligatoire pour pouvoir assister à cette présentation. Bénéficiez de 20% de réduction en tant que lecteur/ice de French Morning, avec le code Frenchmorning20.

En cas de questions, contactez-nous à : [email protected]