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Cheffe Emilie (Tennessee) : De l’optique à la boulangerie, tout quitter pour le Sud américain

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Changer de pays, changer de métier, changer de vie. C’est le triple défi qu’a relevé celle que l’on appelle « Cheffe Émilie » (Emilie Frances-Foote de son vrai nom), une Française installée dans la campagne du Tennessee, qui a troqué l’optique pour la boulangerie artisanale. Dans cet épisode de French Expat, elle revient sur son parcours semé d’embûches et de découvertes, un chemin de vie qui illustre à merveille la force de la résilience et l’importance de suivre son intuition.

En 2013, alors qu’elle vient d’apprendre le divorce de ses parents, Émilie enchaîne les surprises. Sa mère lui annonce son envie de partir vivre aux États-Unis. À ce moment-là, la jeune femme n’est pas très épanouie dans son travail d’opticienne et décide de suivre sa maman. Sans plan précis, les deux Françaises s’installent d’abord en Arizona auprès de cousins expatriés. Là-bas, mère et fille découvrent une culture bien différente et un mode de vie auquel elles doivent s’adapter. Et ce sont des rencontres qui vont changer leur destinée au pays de l’Oncle Sam.

Chemin faisant, la maman d’Emilie rencontre celui qui deviendra son mari, Emilie quant à elle s’associe avec un restaurateur local et ouvre un deli franco-italien, un projet qui lui tient à cœur mais qui va aussi mettre sa résistance à rude épreuve. Entre longues journées de travail, gestion du stress et exigences du monde de la restauration, elle finit par frôler le burn-out. Quelques années plus tard, Emilie revend son affaire et alors que la pandémie de Covid sévit dans le monde, elle prend une décision radicale : quitter l’Arizona pour s’installer dans la campagne du Tennessee. Ce changement de décor marque un tournant décisif dans sa vie. Loin de l’agitation des grandes villes, Émilie découvre le plaisir de faire du pain, une activité qu’elle développe d’abord pour elle-même avant de réaliser qu’elle pourrait en faire un véritable métier.

Le parcours d’Émilie n’est pas seulement professionnel, il est aussi profondément personnel. Son aventure aux États-Unis lui a permis de mieux se connaître, de s’éloigner des relations toxiques et d’accepter son hypersensibilité comme une force. « J’ai appris à écouter les signes et à faire confiance à mon instinct », confie-t-elle dans l’épisode. Un certain lâcher-prise qui lui a permis de créer une entreprise qui lui ressemble, au sein de laquelle elle peut exprimer sa créativité tout en conservant un équilibre de vie. Aujourd’hui, sa boulangerie artisanale est un succès. Ses pains faits maison sont appréciés pour leur qualité et leur authenticité, et elle a trouvé un rythme qui lui permet de s’épanouir à la fois personnellement et professionnellement.

Pour découvrir son parcours en détail, écoutez l’épisode de French Expat dès maintenant ! 🎧

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Contribuables américains: faisons le point sur les obligations fiscales à respecter

Ce webinaire gratuit d’une heure a pour but d’aider toute personne expatriée aux États-Unis, ou projetant de s’y expatrier, à comprendre le système de taxes américain, en répondant notamment aux questions suivantes :

– Qui est un contribuable américain ?
– Quelles sont mes responsabilités fiscales en tant que contribuable américain ?
– Quelles sont les formulaires clés à remplir ?
– Quelles sont les erreurs déclaratives les plus fréquentes commises par les Français·es devenus contribuables américains ?
– Contribuables délinquants, quelles sont les pénalités encourues, et comment régulariser ma situation fiscale ?
– Quelle est la prescription de droit a l’IRS de vérifier ma situation fiscale ?
– Qu’est-ce que la loi FATCA ? Pourquoi ma banque me demande-t-elle de certifier mon statut de résident Américain (Formulaire W-8Ben ou W-9) ? Quelles sont les conséquences liées à cette demande ?
– Pourquoi contacter le duo avocat fiscaliste/expert-comptable ?
– À quoi s’attendre avec l’administration Trump ?

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page Linkedin

Avec:
🎙 Me Michael Vandormael – Carlton Fields, P.A. (avocat fiscaliste). Contact: [email protected]
🎙 Jean-Philippe Saurat, expert-comptable et diplômé de CPA américain, exerçant au sein de Massat Consulting Group. Prendre rendez-vous: https://calendly.com/jean-philippe-s/consulting-30-min

Chandeleur 2025 : Notre sélection des meilleures crêperies de New York

Chaque année fêtée le 2 février, la Chandeleur marque la fin du solstice d’hiver et l’arrivée du printemps. La crêpe représenterait le soleil après un long hiver. Une friandise qui nous apporte le printemps, pourquoi s’en priver ? Fines, souples, croustillantes sur les bords, au sucre pour les puristes, Nutella pour les kids, camembert et pommes de terre pour les aventuriers… Pas besoin de se crêper le chignon, tous les gourmands y trouveront leur compte ! French Morning vous donne quelques bonnes adresses pour vous aider à observer la tradition comme il se doit.

Café Triskell (Astoria)

La crêpe saumon fumé de Triskell. © Triskell

Fondée par le chef Philippe Fallait en 2007, cette adresse intimiste d’Astoria, terre bretonne du Queens, offre aussi une sélection alléchante de crêpes salées et sucrées. Entre 8$ (la beurre-sucre) et 15$ (la tiramisu) pour les crêpes sucrées, 12$ (la jambon-fromage) et 18$ (la saumon-crème fraiche) pour les spécialités salées. Ouvert du mercredi au dimanche de 5 à 10 pm, samedi et dimanche de 11 am à 11 pm. 33-04 36th Avenue, Queens 718-472-0612

Délice & Sarrasin (SoHo)

Crêpe Suzette. © Delice Sarrazin

Dans cette crêperie française ouverte par la chaleureuse famille Caron-Soriano, la sélection de galettes au sarrasin est intégralement végane. Les galettes salées coûtent 18 et 19 dollars. La « viande » et le fromage qui composent certaines d’entre elles sont faits à partir de légumes, de plantes ou encore de noix de cajou. Pour les sucrées, comptez 14 à 15 dollars. 178 West Houston Street (212) 243-7200.

Bar Suzette (Chelsea)

Une crêperie dans un décor plutôt chic parisien que taverne bretonne située dans le Chelsea Market. Bar Suzette propose une offre salée traditionnelle avec quelques versions plus originales (jambon-fromage à 15$, poulet-pesto à 17$, mozza truffée à 12$, poire-noix-chèvre à 15$) et une offre sucrée plus classique (sucre-citron à 10$, nutella à 12$, dulce de leche à 12$). Également au menu, d’autres incontournables de la cuisine bistrotière française : croque-madame, sandwich jambon-beurre, soupe à l’oignon et gaufres. 425 W 15th St. Chelsea Market. New York, NY 10011 · (917) 727-2169

Vive la Crêpe ! (UWS et UES)

Un nom de restaurant en forme de déclaration d’amour à l’une des spécialités françaises les plus versatiles, on s’y précipite. Chez Vive La Crêpe ! il y en a pour tous les goûts et elles ne dépassent pas les 15$. Parfait pour un déjeuner sur le pouce (sur place ou à emporter) ou un goûter après l’école. Trois adresses : 958B Lexington Avenue. 532 Columbus Avenue. 189 Columbus Avenue

Crêperie NYC (West Village)

L’une de nos adresses préférées et un shop iconique du quartier depuis 2001. L’accent est ici mis sur la qualité de la pâte, réalisée chaque matin. Les crêpes sont épaisses et moelleuses. Parmi les 50 options, on vous conseille les sucrées comme la pomme-caramel-noix ou la « chocolate lover » (brownie, sauce chocolat, banane, glace et chantilly) à 16$. Gros point fort de Crêperie NYC : ils sont ouverts tous les jours et une partie de la nuit jusqu’à 3 am et 24/24 les vendredis. 112 MacDougal St

Benoit (Midtown)

Pour une option Chandeleur gastronomique, Benoit, l’un des meilleurs bistrots français de Manhattan, proposera des crêpes Suzette en dessert au déjeuner et au dîner le 2 février. 60 W 55th St, New York, NY 10019 

Brooklyn French Bakers  (Brooklyn)

Les 1er et 2 février, célébrez la Chandeleur en vous faisant livrer 6 délicieuses crêpes. Au choix : confiture de fraise ou chocolat à tartiner. Commandez en ligne ici. La gourmandise sans la corvée de cuisiner ! Également en vente dans leurs deux boutiques. 273 Columbia Street et 510 2nd street

Village Crêperie (East Village et UWS)

Un petit café sans prétention mais très chaleureux où se régaler pour le déjeuner et le goûter avec des classiques de brunch (burrito, sandwichs, croissants salés…) que l’on fera suivre de délicieuses crêpes sucrées : banane-nutella (13$), fraise-banane-caramel (12$) ou plus simplement à la confiture (8$). Village Crêperie, 933 Amsterdam Avenue et 445 East 9th st.

Uptown Crepes (Washington Heights)

Pour une crêpe craving même à 3h du matin, c’est le spot des noctambules gourmands puisque cette échoppe spécialisée dans les crêpes, gaufres et brochettes de fruits est ouverte 24/24 ! 3878 Broadway Ave

Et parce que les crêpes ne sont pas l’apanage des Français…

Smør

Les « pancakes » danois de café Smor. © Geraldine Bordere

Smør qui confectionne des crêpes à la mode danoise hautement addictives. Recouvertes de crème fouettée et d’une confiture de myrtilles maison avec du zest de citron (12$), elles ne rentrent certainement pas dans la catégorie classique mais elles sont délicieuses.

T-Swirl Crêpe

Les crêpes en cornet de T-Swirl. ©TSwirl

T-Swirl Crêpe (plusieurs établissements à Manhattan, Astoria et Brooklyn) pour une option originale, twistée avec sa présentation instagramable en cône fourré, on ne peut pas oublier cette chaîne qui propose des crêpes « japonaises », à savoir fines et croustillantes grâce à l’utilisation de farine de riz.  Les puristes ne s’y retrouveront peut-être pas mais à 10,5$ en moyenne, on valide ! Pour les 25 adresses, voir sur leur site Internet.

Crêpes et Dosas

Crêpes & Dosas au Tin Building, entre tradition française et twist indien © crepes&dosas

Crêpes et Dosas, situé dans le Tin Building, comme son nom l’indique, est spécialisé dans les galettes indiennes. Mais leur version sucrée n’a pas grand-chose à envier aux meilleures crêperies bretonnes. Réalisées dans les règles de l’art sur une crêpière billig, elles sont moelleuses et gourmandes à souhait. Options végétarienne et gluten-free disponibles. Du dimanche au samedi de 10 am à 5 pm. Tin Building, 96 South St.

Géraldine Bordère avec Alexis Buisson.

Vie d’Expat : L’expatriation, oui, mais alors sans la solitude

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.

Cette semaine, découvrons l’histoire de Clara, dont l’expatriation s’accompagne de beaucoup de solitude.

« Je m’appelle Clara, j’ai 30 ans et je vis en Californie depuis six ans. Avant cela, j’avais vécu à Melbourne, puis à Hong Kong. Des expériences marquantes, enrichissantes, mais qui m’ont aussi fait comprendre une vérité difficile à accepter : la solitude fait souvent partie de cette vie d’expatriée que j’ai choisie. Aujourd’hui, j’ai envie de partager mon histoire, non pas pour me plaindre, mais pour poser des mots sur ce sentiment qui, je crois, touche plus d’entre nous qu’on ne le pense.

Quand j’ai quitté la France, à 24 ans, c’était avec l’envie de découvrir le monde, de me dépasser. Et, à bien des égards, j’ai réussi. J’aime cette vie faite de changements, de nouveaux horizons. J’aime la sensation de repartir de zéro, de réinventer mon quotidien. Mais ce mode de vie a un prix, plus subtil, plus profond : l’absence de véritables attaches.

À force de bouger, on apprend à ne plus trop s’investir émotionnellement. J’ai vu des amis partir. J’ai moi-même souvent laissé des amitiés derrière moi. Aujourd’hui, je m’entoure surtout de la communauté francophone, parce qu’elle me rappelle un peu ces racines que je n’ai plus ici. Mais même là, tout reste en surface. C’est comme si chacun portait cette même pudeur, ce même détachement, par peur de trop s’attacher dans une vie qui reste souvent temporaire. Du coup, je fréquente souvent des étudiants. Mais je suis un peu vieille pour ça. 

Je vis seule, sans conjoint, sans enfant. Libre ! C’est un choix. Enfin, c’est ce que je dis. Je construis une carrière plutôt sympa, mais le soir, je fais du babysitting. Pas pour l’argent. Pour rencontrer du monde. En y réfléchissant, je crois que la raison principale de mon isolement est intérieure. Je suis quelqu’un de discret, réserve, même si je reste profondément attachée aux liens humains. J’aime écouter, être présente pour les autres. Pourtant, ces dernières années, je me suis fermée. Après plusieurs déceptions, après avoir vu des amitiés s’effacer avec la distance, j’ai fini par me protéger. Pourquoi s’investir si c’est pour, tôt ou tard, devoir se dire au revoir ? Ce détachement est devenu une carapace. Plus sécurisant, mais plus lourd à porter aussi.

En début d’année, j’ai pris une résolution : écrire mon histoire. Non pas pour me plaindre, mais pour rappeler que la solitude n’est pas une fatalité, même dans une vie que l’on a choisie et que l’on aime. Derrière les photos de voyage, derrière les apparences de liberté et d’aventure, il y a aussi des moments de doute, des silences pesants, des soirées où l’on se demande si l’on compte vraiment pour quelqu’un ici.

Aujourd’hui, j’essaie d’apprendre à m’ouvrir de nouveau. À accepter que les liens, même éphémères, valent la peine d’être tissés. Et peut-être qu’en partageant ces mots, je commencerai enfin à briser cette solitude. »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Clara. Dans un article très complet, Marie-Noëlle Schurmans, docteure en sociologie, passe en revue non pas la solitude, mais les solitudes. Voici le résumé de ce qu’elle écrit sur la solitude du « retrait volontaire ».

« Les solitudes dites “ initiatiques ” sont souvent décrites comme des expériences personnelles profondes, marquées par le fait de quitter son environnement familier, que ce soit par un voyage réel ou symbolique. Ce type d’expérience est associé à une forme de mise à l’épreuve de soi, une manière de se dépouiller de ses repères habituels et de ” se désapproprier des habitudes “, permettant un retour à l’essentiel. Ce processus implique de ” balayer son vernis culturel ” et de se confronter à un nouvel environnement, souvent ressenti comme déstabilisant, mais aussi propice à la réflexion intérieure.

Le déplacement géographique devient ainsi une métaphore d’un cheminement intérieur, favorisant l’introspection et la découverte de soi. Cette désorientation contrôlée permet d’explorer des territoires inconnus, qu’ils soient extérieurs ou liés à sa propre intériorité. L’objectif est de tester ses limites, de mesurer ses forces et, par là, d’acquérir une meilleure compréhension de soi.

Ces expériences initiatiques conduisent progressivement vers des formes de solitude plus maîtrisées. Elles enseignent la capacité à entrer volontairement dans des moments de retrait, non pas subis, mais choisis, servant de source de ressourcement personnel. Elles aident également à mieux gérer les ” solitudes du rejet “, lorsque l’on fait face à des pertes ou des ruptures. En s’appuyant sur ce vécu introspectif, l’individu peut affronter la souffrance sans s’y laisser submerger totalement.

Finalement, ces solitudes initiatiques se révèlent précieuses sur le plan symbolique. Elles constituent une ressource intérieure, un ensemble d’expériences vécues et de repères émotionnels, mobilisables même dans des situations non intentionnelles de solitude. Elles apportent donc une richesse personnelle durable, favorisant la résilience face aux épreuves de la vie. »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Où déguster des crêpes pour la Chandeleur en Floride ?

Que vous soyez un puriste des traditionnelles crêpes au sucre ou un épicurien en quête de nouvelles saveurs, la Floride ne manque pas d’adresses pour célébrer la Chandeleur comme il se doit. Une tradition bien française qui a su conquérir les papilles outre-Atlantique. Voici une sélection non exhaustive d’endroits où déguster de savoureuses créations à Miami et aux quatre coins de l’État. Et que ça saute !

Miami

En plein cœur de Downtown, Yannick et Anthony Simantob, les deux frères derrière l’enseigne La Petite Cuisine, ne dérogeront pas à la règle de la Chandeleur. Disposant d’un stand au sein du food hall Julia & Henry’s, ces Français concoctent des galettes salées et des crêpes sucrées qui sauront combler toutes les envies. Pourquoi ne pas essayer la « Becky », au bacon et aux oignons caramélisés, ou la « Caramel Lover », garnie de pommes rôties, noix de pécan hachées et caramel au beurre salé ? Comptez entre 14 et 18 dollars pour une galette salée, et de 12,50 à 17,50 dollars pour une crêpe sucrée. 200 E Flagler St, Miami – (786) 247-1381

Stationné près de Wynwood, le camion-restaurant The Crepes & Waffles Bar fera le bonheur des becs sucrés. Au menu : des recettes classiques comme la crêpe au chocolat, mais aussi des créations gourmandes, à l’image de celle garnie de sirop d’érable et fruits rouges, ou encore de confiture de lait généreusement étalée. Avec des prix variant entre 5,95 et 10,95 dollars selon vos envies. 144 NE 27th St, Miami – (786) 553-3562

Les crêpes s’arrachent aussi comme des petits pains chez Bonjour Bakery. À la tête de cette enseigne, qui compte quatre points de vente dans l’aire métropolitaine de Miami, le Rochelais Éric Buffenoir propose des recettes variées : jambon et fromage, poulet, champignons sautés et maïs, ainsi que confiture de lait ou pâte à tartiner pour les amateurs de douceurs sucrées. Les prix s’échelonnent entre 8,99 et 13,99 dollars. 16650 SW 88th St, Miami ; 1435 N Park Dr, Weston ; 10800 Pines Blvd, Pembroke Pines – (786) 534-8141 ; 997 N Greenway Dr, Coral Gables – (305) 733-2898

Miami Beach

En matière de crêpes, À la Folie Café, à Miami Beach, ne fait pas dans la dentelle. Installé sur Española Way, l’établissement propose un bel éventail de créations salées et sucrées. On se laisse charmer par la « Ratatouille », garnie de légumes mijotés, relevée d’un soupçon d’herbes de Provence, idéale pour une parenthèse gourmande méditerranéenne, avant de vous laisser séduire par la « Bananina », au chocolat noir et à la banane, un duo intemporel. Prévoyez entre 8,50 et 22 dollars pour une galette salée, et de 6,50 à 12 dollars pour une version sucrée. 516 Española Way, Miami Beach – (305) 538-4484

Avec des points de vente à South Beach, Coral Gables et Fort Lauderdale, l’enseigne Stephanie’s Crépes, fondée par Stephanie Cheung, diplômée de l’Institute of Culinary Education de New York, séduit avec des créations 100 % sans gluten. Côté salé, vous pourrez opter pour des associations comme saumon fumé-avocat ou poulet-pesto, sans oublier les options végétariennes. Côté sucré, les saveurs mangue-yuzu ou banane-lychee promettent une belle découverte. Comptez entre 10,99 et 17,99 dollars. 2423 Galiano St, Coral Gables – (786) 636-8939

Après avoir savouré de bons petits plats bien de chez nous, vous pourrez aussi fêter la Chandeleur au Semilla, qui propose en dessert la reine des crêpes françaises : la « Suzette », flambée au Grand Marnier et délicatement parfumée aux zestes d’orange (1330 Alton Rd, Miami Beach – (305) 674-6522). Pour une touche plus exotique, rendez-vous chez Oliver’s Bistro, avec une crêpe généreusement garnie de confiture de lait et de fruits rouges. 959 West Ave, Miami Beach – (305) 535-3050)

Boca Raton

Nul besoin de passeport pour une escapade bretonne. Bien connue de la communauté francophone de Boca Raton, la boulangerie-pâtisserie Côte France met aussi la main à la pâte à crêpe. Salées ou sucrées, les créations de cette enseigne satisferont toutes les envies. Comptez entre 7,80 et 17,80 dollars selon votre choix. 100 Plaza Real S, Boca Raton – (561) 955-6021

Orlando

À Orlando, l’enseigne Le Café de Paris, tenue par Claude Wolff et sa femme Chantal, vous invite à céder à la gourmandise. La carte regorge d’ingrédients pour composer la crêpe de ses rêves : poivrons rouges rôtis, champignons, épinards, tomates, avocat, une palette de fromages tels que cheddar, brie, chèvre ou mozzarella, et des protéines comme le prosciutto, le saumon fumé, la dinde ou le bacon. Une expérience culinaire sur mesure, avec des prix allant de 10 à 17 dollars. 5170 Dr Phillips Blvd, Orlando – (407) 293-2326

New Smyrna Beach

Après avoir régalé Fort Lauderdale pendant des années, la Bretonne Sylvie Le Nouail a récemment installé ses Billigs à New Smyrna Beach, au sud de Daytona Beach. Dans sa crêperie Voo La Voo Café, elle perpétue la tradition de sa région natale avec une quinzaine de recettes. Parmi elles, la « Printanière », à base de fromage de chèvre, poires, fraises, avocat et noix caramélisées, nappée d’une sauce moutarde au miel, ou la « Red Velvet », une douceur au chocolat, fraises, amandes, glace vanille et coulis de framboise. Comptez entre 11 et 19 dollars. 829 Canal St, New Smyrna Beach – (954) 310-7293

Tampa

La Française Fabienne Mortera vous accueille Chez Faby, un bistrot plein de charme niché au cœur de Downtown Tampa. Cet établissement sert une cuisine française authentique et une belle sélection de crêpes salées et sucrées. Parmi les incontournables : la « Versailles », avec de la viande de bœuf, oignons, poivrons et mozzarella, la « Strasbourg », composée de bacon, champignons, oignons et crème, ou encore la « Paris », alliant jambon, oignons, champignons, mozzarella et œuf. Les prix oscillent entre 15,90 et 17,90 dollars. 500 N Tampa St, Tampa – (813) 450-3536

Sarasota

Installés depuis plus d’un quart de siècle à Sarasota, le boulanger-pâtissier autodidacte Christophe Coutelle et sa femme Géraldine régalent les gourmands dans leur enseigne C’est La Vie. Avec une quinzaine de recettes de crêpes au menu, difficile de faire son choix. Laissez-vous séduire par la « Poularde », garnie de poulet et champignons dans une sauce crème, la « Landaise », mêlant épinards, chèvre, tomate et noix dans une sauce crème, ou la « Le Mans », au pâté et cornichons. Prévoyez entre 12 et 18 dollars selon la garniture. 1553 Main St, Sarasota – (941) 906-9575

Une chorale pour les jeunes de 7 à 12 ans s’ouvre à Washington

La chorale francophone French Choir of Washington a décidé d’ouvrir une séance spécifiquement pour les enfants de 7 à 12 ans de la région de Washington DC. L’activité aura lieu les lundis après l’école, de 5:30pm à 7pm à Bethesda, à la Cedar Lane Unitarian Universalist Congregation, 9601 Cedar Lane Bethesda, MD 20814.

Pas d’inquiétude pour ceux qui n’ont jamais fait de chant, aucune formation musicale ou expérience préalable n’est nécessaire. Il faut seulement avoir quelques bases de la langue de Molière. La première séance avec audition est prévue le lundi 3 février prochain (de 5:30pm à 7pm à Bethesda).

Une participation aux frais de fonctionnement de la chorale est demandée à chaque choriste, après son audition et à l’issue de sa première répétition, payable d’avance pour le reste de l’année scolaire. Le montant de la participation est de 200 dollars par choriste pour la période du lundi 3 février au lundi 12 mai. Il est possible d’avoir un tarif réduit pour les fratries (150 dollars par enfant) ou les personnes ayant des revenus modestes.

Pour plus d’information, lire le formulaire d’inscription ou écrire ici.

[Vidéo] Comment financer et gérer son investissement en France depuis l’étranger

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 11 février 2025 pour un webinaire dédié aux expatriés souhaitant investir dans l’immobilier en France, depuis leur pays d’expatriation.

Au programme :

Introduction – Bien investir

– Les 3 aspects de l’immobilier rentable (financement, rénovation, fiscalité)
– Les spécificités de l’investissement depuis les États-Unis

Focus sur le financement

– Qui peut emprunter, quoi & comment ?
– Comment choisir la bonne banque pour votre profil ?
– À distance, comment ça se passe ?

Focus sur la rénovation

– Comment doubler la valeur d’un bien ?
– Où sont les bonnes affaires ?
– La bonne séquence pour réussir

Focus sur la fiscalité

– L’imposition française
– Les régimes les plus intéressants

Avec:
🎙 Jeevanthy Nivert, 15 ans d’expérience en Private Equities (PE) en France et en Thaïlande, fondatrice de Société2Courtage – 📩 [email protected]
🎙 Manuel Ravier, co-fondateur de la société Investissement Locatif – 📩 [email protected]

Retrouvez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube

Prix des billets d’avion transatlantiques : quelle tendance en 2025 ?

L’année vient à peine de commencer et beaucoup d’entre-vous pensez déjà aux vacances. Si vous faites partie de ceux qui profitent de l’été pour rentrer en France, vous avez sans doute déjà jeté un œil sur les billets d’avion et constaté l’impact de la flambée des prix. Avant la pandémie, un aller-retour New York/Paris coûtait en moyenne entre 450 et 600$. Aujourd’hui, ce même trajet dépasse fréquemment les 700$. Même son de cloches à Washington, San Francisco ou Denver : l’été dernier, il fallait en moyenne compter entre 800 et 1200$ pour rentrer dans l’Hexagone. Cette augmentation s’inscrit dans une tendance qui s’est accélérée ces dernières années, avec des tarifs aériens en constante hausse. Après cette envolée, peut-on encore espérer un répit ou même une baisse des prix ?

Un trafic aérien toujours plus dense

L’année 2025 s’annonce comme une année record pour le trafic aérien mondial. Selon l’International Air Transport Association (IATA), le nombre de passagers transportés à travers le globe devrait franchir pour la première fois la barre symbolique des 5 milliards. Côté tarif, le comparateur de voyages en ligne Hopper, dans son rapport annuel rédigé par l’économiste Hayley Berg, souligne une tendance déjà notable : « Le marché aérien mondial débute l’année avec une hausse des prix d’environ 12% par rapport à janvier 2024 ».

La France continue de séduire les Américains. Un effet Emily in Paris ? Dans un courriel daté du 17 janvier 2025, United Airlines confirme que « les réservations entre les États-Unis et la France sont actuellement en hausse de 7% sur la période de février à juin, par rapport à l’année précédente ».

Pour autant, cette affluence ne se traduit pas forcément par une montée des prix. Hayley Berg note au contraire une tendance à la baisse sur certains trajets longue distance : « Le prix des billets d’avion pour les voyages internationaux est en baisse vers l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Océanie en ce début d’année. En 2025, les voyages aller-retour vers l’Europe coûtent en moyenne 754 dollars, soit une diminution de 6% par rapport à l’année dernière. ».

Une tendance que nous avons pu constater : un aller-retour Washington/Paris sur Air France se trouve facilement aux alentours de 600$ pour ce mois de février et un New York/Paris à 500$. Des prix aussi compétitifs que ceux pratiqués par les compagnies low cost comme Play qui aux mêmes dates, proposent des voyages similaires aux environs de 465$, mais avec escale en Islande.

Principale explication, l’augmentation de la capacité des compagnies aériennes dans ces régions et la baisse du prix du carburant. Comme pointé par l’experte de chez Hopper : « Les prix du carburant pour les avions atteignent en moyenne 2,19$ par gallon en ce mois de janvier, soit une baisse de 11% par rapport à la même période l’an dernier. Ces dernières semaines, les prix sont revenus à leur niveau le plus bas depuis la flambée des prix du carburant provoquée par la pandémie au début de 2022 et sont légèrement supérieurs à ceux d’avant la pandémie ».

Graphique établi par Hopper utilisé avec leur autorisation

Autre facteur pointé par Hayley Berg, « la montée en puissance de la demande pour des destinations européennes moins connues et hors des sentiers battus, avec une variété de lieux uniques qui gagnent en popularité pour les voyages en 2025 ». Des destinations alternatives comme le Portugal ou la Roumanie, qui ont le vent en poupe, au détriment des grandes capitales européennes et donc, de leurs aéroports.

Surveiller le marché et anticiper

Cette baisse actuelle des prix vers l’Europe se prolongera-t-elle jusqu’à l’été, la haute saison touristique ? Rien n’est moins sûr. United Airlines prévoit déjà « une saison estivale 2025 plus chargée que celle de 2024 entre les États-Unis et la France ». Actuellement, un aller-retour New York/Paris en juillet 2025 s’affiche déjà à plus de 800$ sur une compagnie classique comme Air France ou Delta Airlines et autour de 650$ pour les compagnies low cost comme French Bee. Des prix assez similaires à ceux de 2024. Depuis Los Angeles ou San Francisco, les tarifs dépassent déjà allègrement les 1100$. À Washington, il faut déjà compter plus de 1200$ avec Air France pour les vols en juillet/août, en hausse par rapport à l’année dernière.

Difficile donc de voir une amélioration pour le consommateur… Les tarifs étant toujours bien plus élevés que ceux qui avaient cours avant la pandémie et, toujours en hausse suivant les aéroports. L’anticipation reste donc la clé. Pour les voyages à destination de Paris, le comparateur Hopper conseille de « commencer à surveiller les prix 7 à 8 mois avant le départ » et de réserver son billet « entre 3 et 6 mois à l’avance » pour bénéficier des meilleures offres.

Si vous prévoyez de rentrer en France cet été, c’est donc le moment idéal pour agir et, éviter de dépenser tout votre budget vacances dans l’achat de vos billets, ou pire encore, de renoncer à votre voyage.

Laurent Vernhes, chercheur de pépites, du boutique hôtel aux meilleurs vins européens

Laurent Vernhes donne rendez-vous dans un bar à vins de Brooklyn – logique pour un œnophile qui vient de lancer un abonnement à une sélection de vins de petits producteurs européens. L’entrepreneur français a fait de la sélection et de l’éditorialisation de produits de qualité son métier. Car avant de se lancer dans le vin avec sa startup MVA.wine, il a monté Tablethotels.com, un site mondial de recommandations de boutique hôtels racheté par Michelin en 2018.

De l’empire Murdoch à l’entrepreneuriat

Laurent Vernhes commence sa carrière en Asie, chez News Corp, groupe de la famille Murdoch. Sa mission : repérer les startup « pépites » que le magnat australien des médias pourra engloutir. « Je côtoie des gens exceptionnels, des entrepreneurs chinois experts en négociation avec un contrôle incroyable sur leurs opérations, qui ne perdent pas leur temps et leur énergie à négocier des contrats interminables, mais qui savent exactement où est le pouvoir, et surtout que tout est renégociable » se souvient-il. Assez vite, il décide que c’est ça qu’il veut faire, plutôt que de se battre dans « les tranchées » de News Corp. Après un passage rapide dans une agence du web où il apprend comment fonctionne Internet, il débauche l’un des directeurs artistiques de l’agence, lève de l’argent auprès de business angels et démarre Tablethotels.com… juste avant que n’éclate la bulle Internet, en 2000.

Au cœur de la crise, impossible de lever de l’argent car les venture-capital companies sont plus frileuses que jamais. « Je refuse une offre à la casse et licencie toute l’équipe, y compris les fondateurs, poursuit Laurent Vernhes. Toujours pas rémunéré, je continue à travailler de chez moi, avec le support, quand ils en ont le temps, de mon co-fondateur et d’un ingénieur. Mes économies d’expat fondent comme neige au soleil. » Tablet Hotels passe en mode survie. L’objectif pour l’entrepreneur : durer grâce à ses revenus, puisque les financements extérieurs sont impossibles. Pendant deux ans, l’entreprise reconvertit sa technologie, conçue pour vendre des chambres d’hôtel directement aux particuliers en outil de réservation utilisé en interne par les boutique hôtels.

Google avant Google

En 2002, Tablet Hotels tente à nouveau l’aventure B2C. « Nous avions trouvé le moyen d’offrir en temps réel des chambres à nos clients dans les hôtels de notre sélection sans demander aux hôtels leur autorisation préalable. Les hôtels ne savaient pas vraiment d’où venaient les réservations, mais ils étaient bien contents de les recevoir. Notre challenge principal était de nous faire payer nos commissions ! » relate Laurent Vernhes. Reste à acquérir des clients. Tablet Hotels sera l’un des tout premiers à faire du keyword bidding (achat de mots-clés sur les moteurs de recherche). À l’époque, Google n’a pas encore découvert le potentiel de cette nouvelle forme de publicité, et c’est Goto.com, renommé ensuite Overture, qui est le leader du marché. Overture sera racheté par Yahoo en 2003, date à laquelle Google se lance à son tour dans l’aventure, avec le succès qu’on connaît. « Nous sommes l’un des premiers clients d’Adwords et l’un des plus gros clients de Google pendant quelques mois – et ça marche : notre croissance explose. »

Mais la concurrence est sévère dans le marché des moteurs de réservation d’hôtels : il se consolide et la poignée d’acteurs restés en lice se fait une concurrence impitoyable sur les prix. « C’est à qui aura la meilleure technologie pour offrir le meilleur prix à un instant donné à telle ou telle niche d’audience, à l’insu de ses concurrents. Les investissements en technologie sont très importants, et ceux qui ne tiennent pas la route s’effondrent. » Dans cet univers de guerre des prix infernale, à laquelle son entreprise doit dédier 90% de ses investissements en tech, il devient de plus en plus difficile d’innover. Deux solutions s’offrent alors : lever du growth capital pour investir massivement dans leur technologie, ou s’adosser à un grand groupe aux reins solides. C’est la deuxième solution qui aura gain de cause, et Tablet rejoint en 2018 le groupe Michelin. Laurent Vernhes y restera deux ans.

Une sélection de vins « complexes et élégants »

L’aventure Tablet Hotels derrière lui, l’entrepreneur décide de se lancer dans l’œnologie, hommage peut-être à son grand-père aveyronnais, ancien vigneron. Il commence par lancer un champagne sous son label Maison Vernhes, puis décide de lancer MVA.wine, un abonnement à des sélections de bouteilles triées sur le volet chez des petits producteurs européens. « Les petits producteurs viticoles sont de véritables artistes, et comme chez les artistes, il y en a des bons et des moins bons. Mais dans tous les cas, ce qu’ils produisent n’a rien à voir avec les productions industrielles, bourrées d’additifs qui dénaturent complètement le vin », se félicite Laurent Vernhes.

Ses collections de six vins, sélectionnés tous les trois mois dans sa belle demeure toscane par une fine équipe de connaisseurs (vignerons, lauréats des sélections précédentes, chefs), s’adressent à des gens « curieux qui aiment les vins complexes et élégants », sensiblement différents des standards de goût américains. « Une majorité d’Américains aiment les rouges très fruités et très tanniques, véritables “fruit bombs”, et les Chardonnays tellement boisés qu’on a l’impression de boire du chêne, donc les importateurs américains importent surtout des vins qui s’en rapprochent », constate-t-il.

Après avoir sélectionné les plus beaux boutique hôtels de par le monde, Laurent Vernhes s’est donné pour mission de dénicher les meilleurs vins. Des vins de petits producteurs, français et italiens pour commencer, et bientôt hongrois, autrichiens, portugais, voire peut-être argentins. Une nouvelle aventure pour ce globe-trotteur dénicheur de pépites.

Chandeleur 2025 : Les meilleures crêperies de Washington

La Chandeleur, célébrée ce dimanche 2 février, est l’occasion de se lâcher sur une variété de délices à déguster, que l’on soit plutôt crêpes sucrées ou salées. À Washington et dans ses environs, plusieurs crêperies et restaurants invitent à savourer leurs versions de la Chandeleur. 

Les crêperies de la région

Pour les amateurs de diverses saveurs, Crepes A-Go-Go est l’adresse idéale. Située à 40 minutes de la capitale, cette grande crêperie propose un menu impressionnant avec pas moins de 70 saveurs différentes. Alliant subtilement les saveurs françaises et américaines, vous pouvez goûter des créations telles que la « peanut butter and jelly », une crêpe au beurre de cacahuète et confiture de framboise. Les prix varient de 8,50$ pour une crêpe au sucre à 9,95$ pour les créations composées salées ou sucrées. Rendez-vous à The Kentlands, 514 Main Street, Gaithersburg dans le Maryland, pour cette expérience gourmande.

Toujours dans le Maryland mais plus proche, à Silver Spring, un couple éthiopien passionné de la France et de Paris a ouvert la crêperie Fenton Café en 2011. La décoration du café est composée de plusieurs photos de monsieur et madame lors de leur voyage en France et des photographies de la Tour Eiffel. Le menu a de quoi satisfaire toutes les envies avec plus de 15 crêpes salées et plus de 30 sortes de crêpes sucrées, entre 8,55$ pour une simple crêpe au sucre à 11,25$ pour une crêpe au Nutella et à la banane. Rendez-vous au 8313 Fenton St, Silver Spring.

Les recettes gastronomiques

Une crêpe aux marrons glacés, la spécialité de la maison. Facebook/Le Chat Noir

Le Chat Noir, connu pour sa gastronomie française, propose également une sélection de crêpes salées et sucrées. En plus des classiques, le chef compose des créations uniques telles que la crêpe aux marrons glacés ou encore la « Shishi » à base de fruits rouges. Vous pourrez même déguster la fameuse crêpe Suzette flambée au Grand Marnier. Les prix oscillent entre 9,95$ et 15,95$. Rendez-vous au 4907 Wisconsin Ave NW dans le quartier de Friendship Heights. Plus d’informations ici.

Pour les petites faims

Une petite sélection à Coffy Cafe.

Pour les petites faims, le Coffy Cafe dans le quartier de Columbia Heights a acquis une belle réputation. Bien que le menu ne soit pas très long, il propose d’excellents cafés et une petite sélection de crêpes délicieuses. « The Coffy Super Fruits Crepe », avec Nutella, coulis de framboise, bananes, myrtilles, crème fouettée et coulis de chocolat, est à 9,75$. Rendez-vous au 3310 14th St NW pour une pause gourmande.

Célébration à Hillwood

Hillwood propose une visite de la propriété, des activités autour de la culture française et des crêpes pour la Chandeleur. Facebook/Hillwood

Ce musée privé consacré à la vie de son ancienne propriétaire, Marjorie Merriweather Post, décrite comme une très grande francophile, va fêter la Chandeleur le samedi 1er et le dimanche 2 février à 10am. Hillwood propose de fêter cette tradition française en dégustant des crêpes sucrées et en écoutant des contes inspirés des fables de La Fontaine. Comptez 18$ par adulte et 5$ par enfant (entre 3 ans et 18 ans). Réserver son billet ici.

Publié le 23 janvier 2024. Mis à jour le 28 janvier 2025.

Brèves new-yorkaises : Sortez en culotte pour la Cupid’s Undie Run

🌸 Elle sent épouvantablement mauvais et fleurit en moyenne tous les 5 ans : c’est l’ « Amorphophallus gigas » du Brooklyn Botanic Garden, qui intrigue les visiteurs depuis sa floraison vendredi dernier, le 24 janvier.

Ⓜ️ En 2024, vingt-six personnes ont été poussées sur les rails du métro par des déséquilibrés. La plupart n’ont pas survécu. Le New York Times raconte l’histoire de Joseph Lynskey qui a eu la chance de survivre.

🚇 La moitié des crimes violents se sont produits dans 30 des 472 stations de métro de la ville, qui sont aussi celles les plus fréquentées. La station la plus dangereuse serait celle la 125e (lignes 4, 5, 6).

📱La gouverneure Kathy Hochul revoit son projet d’interdiction des téléphones portables dans les écoles publiques en autorisant les appareils non connectés à Internet (s’il en reste encore). Ils restent considérés comme essentiels en situation d’urgence. 

🚮 Le service d’assainissement de la ville de New York envisage de faire appel à des drones pour lutter contre les dépôts d’ordures sauvages. 

💉 Un esthéticien a été arrêté pour avoir injecté du faux botox, acheté en Chine, à ses clients, sans licence appropriée. Il risque jusqu’à 20 de prison. 

🏃‍♀️ La Cupid’s Undie Run, qui consiste à courir en sous-vêtements pour collecter des fonds à destination des maladies rares, prendra place dans le Lower East Side samedi 8 février prochain, de 11:30am to 3:30pm. Rendez-vous au DL nightclub, 95 Delancey St. L’initiative caritative, née en 2010 à Washington DC, se déroule aujourd’hui dans 33 autres villes des États-Unis.

❌ Le jeune influenceur Alec Celestin a lancé une campagne publicitaire à Times Square et sur des taxis pour collecter des fonds pour les incendies de Los Angeles, mais il semblerait que les dons aillent directement à son entreprise privée, selon les soupçons de l’attorney general, Laetitia James.

🎶 Rough Trade, un disquaire indépendant spécialisé dans la vente de disques vinyles, a annoncé l’inauguration d’un second point de vente au Rockefeller Center, au printemps 2025.

❌ Voici la liste des pires propriétaires de New York, selon le classement annuel du Public Advocate’s Office, dont le rôle est de défendre les habitants de New York. En tête de liste, Barry Singer a accumulé plus de 1800 infractions. 

❗️L’administration Trump a annulé un plan visant à limiter les rejets de PFAS (surnommés « produits chimiques éternels » ) dans l’eau potable. Les PFAS sont des composés chimiques nocifs présents dans de nombreux produits de consommation. 

🔵 Les décès par overdose dans l’État de New York ont diminué de plus de 20%, principalement en raison de la baisse des overdoses liées aux opioïdes synthétiques, comme le fentanyl. 

Ⓜ️ Les résultats du péage sur la 60e sont encore très mitigés, selon un article du New York Times. Les embouteillages semblent surtout s’être déplacés. L’administration Trump souhaite  mettre un terme au péage, mais en a-t-elle le droit ? Par ailleurs, les conducteurs venant de Queens et empruntant le niveau inférieur du Queensboro Bridge payent le péage, la plupart du temps sans le savoir, alors que ceux l’empruntant au niveau supérieur en sont exemptés. La Metropolitan Transportation Authority (MTA), qui pilote la mise en place du péage, a déclaré vouloir « réexaminer la signalisation ».  

✈️ La compagnie Spirit Airlines s’autorise désormais à refuser à son bord des passagers dont les tenues vestimentaires ou les tatouages seraient considérés comme « obscènes » ou « indécents ».

❄️ Une vague de froid extrême à New York a partiellement gelé le fleuve Hudson. 

💰 Les allègements fiscaux sur les lingots d’or, les jets privés et d’autres exemptions fiscales controversées coûtent à l’État de New York environ 3 milliards de dollars par an, selon un rapport du sénateur démocrate Andrew Gounardes. 

🎿 Le procès de Gwyneth Paltrow de 2023 (après un accident de ski), a inspiré une comédie musicale intitulée « Gwyneth Goes Skiing ». La production a rencontré un grand succès, surtout auprès d’un public jeune et queer, à Londres, Édimbourg avant de se produire à New York. Le show était joué au SoHo Playhouse du 20 au 26 janvier.

Bonne semaine !

La Virginie en famille, de Washington aux Appalaches en passant par le Triangle Historique

Je suis Nelly Jacques, spécialiste du voyage aux États-Unis, immigrée en Caroline du Nord. J’explore cette région depuis des années, d’abord en solo ou en duo, et maintenant en famille. Je vous propose, pour débuter notre série sur le voyage en famille aux États-Unis, une première immersion dans un État que j’aime beaucoup pour sa diversité d’expériences : la Virginie.

Bienvenue dans le Sud !

Le Sud, c’est la Bible Belt, les vestiges de la Guerre de Sécession, la terre des plantations, ancien royaume de l’esclavage. Un territoire encore très marqué par son passé et son ancrage conservateur. Concrètement, le Sud, ça rime avec Amérique profonde. Mais ce n’est pas qu’une vieille région poussiéreuse pour autant, c’est un territoire qui ne cesse de se réinventer, avec des paysages incroyables, une cuisine qui tord le cou aux clichés sur la malbouffe américaine, et c’est aussi un super terrain de jeux pour les familles. Si je ne peux vous parler de tous ces parcs hors des sentiers battus, de toutes ces petites villes historiques typiques, de tous ces établissements qui émerveillent petits et grands, je peux vous proposer quelques carnets de voyage sur des destinations qui se prêtent parfaitement au tourisme en famille.

Que connaît-on de la Virginie ?

La Virginie a une identité complexe. Pour beaucoup, c’est l’État où commencent les grandes villes de l’est puisqu’elle borde la capitale du pays, Washington (qui, rappelons-le, est indépendante avec son propre district, District of Columbia). La dernière étape avant le déroulé des grandes villes américaines qui jouent des coudes le long de la côte est : Washington, Baltimore, Philadelphie, New York, Boston…

La Virginie, on la connaît aussi pour être le point de départ de tout, puisque c’est l’une des 13 colonies qui ont fondé ce pays et que c’est la patrie de Jamestown, la première colonie permanente des futurs États-Unis. Un patrimoine historique unique que l’on ne trouve nulle part ailleurs aux États-Unis. Mais si, d’un côté, la Virginie s’inscrit dans la culture de la côte est et de son passé colonial, c’est avant tout le Sud. C’est un État agricole, rural et assez conservateur, qui marquait jadis la frontière entre le Nord et le Sud confédéré et qui donne encore aujourd’hui le départ de la région Sud. Pas toujours simple de s’y retrouver, et encore plus quand on parle de visite en Virginie en famille.

Carte Virginie

Que peut-on visiter en Virginie en famille ?

Vous avez peut-être, comme moi avant d’arriver aux États-Unis et de faire ce métier, des images assez vagues de la Virginie. Voilà donc un petit aperçu de ce que vous pouvez trouver dans cet État.

Vous trouverez dans cet article de nombreuses idées de sorties nature pour petits et grands. © Nelly Jacques

Les villes de Virginie

La Virginie, c’est déjà quelques grandes villes, et j’inclus volontairement Washington (bien que n’appartenant pas à la Virginie) car c’est un peu une étape incontournable d’un séjour dans la région. Les villes de Virginie sont aussi polymorphes que son identité.

Dans la prolongation de Washington se trouve Alexandria, une ville historique avec ses maisons traditionnelles du XVIIIe siècle, ses rues pavées, son centre animé et son ouverture sur le fleuve Potomac. Plus bas, Richmond est la capitale de l’État (et ancienne capitale de la Confédération), une ville à taille humaine agréable, avec quelques quartiers artistiques et un centre tourné autour de l’histoire de la ville et de la Guerre de Sécession.

Puis, viennent les villes proches de l’océan : Norfolk, Chesapeake Bay, Newport News, Virginia Beach, qui sont à mi-chemin entre une architecture de grande ville et une ambiance balnéaire aux multiples facettes.

Enfin, sur les contreforts des Appalaches, on retrouve les villes des « montagnes » : Charlottesville, Roanoke, Blacksburg… De grandes villes avec les Appalaches en fond et de charmants centres historiques. Chacune de ces villes offre un échantillonnage d’établissements pour les enfants, des aquariums, des musées pour enfants, mais aussi des attractions extérieures, de belles fresques murales, des pontons et des jetées donnant, pour beaucoup, sur la belle Baie de Chesapeake…

Bien que plus ou moins grandes, on s’y déplace généralement en voiture pour découvrir les différents quartiers qui peuvent être assez éclatés. Oubliez les centres-villes tentaculaires où l’on se déplace facilement en métro ou via d’autres systèmes de transport en public et bienvenue dans l’Amérique de la voiture partout et tout le temps !

Washington D.C au printemps. © Nelly Jacques

Le Triangle Historique

C’est peut-être ce qui caractérise le plus la Virginie et affirme la singularité de son patrimoine. Ces trois villages à l’histoire unique : Jamestown, la première colonie permanente des États-Unis, Williamsburg, la première capitale de la Virginie, Yorktown, la ville portuaire, épicentre du commerce de la colonie de Virginie, qui a joué un grand rôle dans le développement du pays.

Chacune de ces villes est un théâtre historique à ciel ouvert qu’il faut visiter au moins une fois dans sa vie. C’est aussi un décor très attractif pour les enfants qui se régalent à remonter le temps, à découvrir les démonstrations des métiers d’autrefois, à embarquer dans les navires des premiers colons ou encore à crapahuter dans les huttes des natifs…

Et si vous êtes passionné(e)s d’Histoire et voulez revivre les temps forts de la Guerre de Sécession, vous aurez de nombreux sites à visiter à travers la Virginie. À commencer par l’American Civil War Museum et la White House of the Confederacy dans le centre de Richmond. Vous pourrez vous rendre sur plusieurs champs de bataille, dont celui de la très sanglante Bataille de Fredericksburg, ou encore visiter l’immense cimetière d’Arlington.

La ville de Jamestown fait partie du Triangle Historique où sont arrivés les premiers colons. © Nelly Jacques

La côte

Tantôt sauvage, tantôt balnéaire et urbanisée, la côte se découvre au gré des arrêts, depuis Washington. Elle peut prendre la forme de state parks isolés, de longues promenades attenantes aux villes urbanisées et même de quelques marécages sauvages, et s’incorpore si facilement aux visites des villes comme à un séjour dans le Triangle Historique.

La plage de First landing, où les Anglais ont débarqué pour la première fois avant de rejoindre Jamestown. © Nelly Jacques

Les Appalaches

Bien plus en retrait que les trois régions précédentes, qui forment le puzzle touristique de la Virginie le plus connu, la région des Appalaches mérite qu’on s’enfonce plus à l’ouest dans l’Amérique rurale. Elle s’articule autour de la chaîne de montagnes des Appalaches, avec le très allongé Parc national de Shenandoah, autour duquel gravitent de jolies villes historiques et des paysages vallonnés de champs et de prairies. Il ne faut pas négliger le temps dont vous aurez besoin et la saisonnalité, mais si les étoiles s’alignent, c’est une visite aussi photogénique que kid-friendly.

À 75 miles de Washington, le parc de Shenandoah est connu pour ses cascades, ses points de vue sur la vallée et ses sentiers dans la forêt. © Nelly Jacques

Une sélection d’itinéraires kid-friendly

Voilà quelques itinéraires kid-friendly à faire séparément ou combinés.

De Washington à Alexandria

Que vous arriviez en train de New York, en voiture d’une autre grande ville américaine ou en avion, prévoyez au moins un ou deux jours dans la capitale américaine. Ce n’est pas forcément en famille que vous aurez l’occasion d’écumer les pubs branchés d’Adams Morgan ou les galeries de Logan Circle, mais il y a fort à parier que toute la famille devrait aimer son passage dans cette capitale très aérée où les buildings sont proscrits et les musées gratuits se surpassent en superlatifs !

Les familles pressées se regrouperont autour du National Mall et de ses musées gratuits. Le Musée d’Histoire naturelle, le Musée de l’Espace et le Musée des Amérindiens sont particulièrement ludiques et adaptés aux familles. Sans oublier le Jardin botanique juste à côté pour une visite plus verte. Petit conseil : anticipez vos visites et vérifiez les conditions d’accès des musées (certains se réservent à l’avance comme le Musée de l’Espace, d’autres sont sans réservation mais exigent de patienter, comme le Musée d’Histoire naturelle).

Pour manger, soit vous jouez la facilité et déjeunez dans l’un des restaurants des musées, soit vous poussez jusqu’au quartier de Penn Quarter, ou encore mieux, jusqu’à Chinatown. Les petites échoppes ne sont pas toujours kid-friendly, mais il existe des restaurants plus aérés et faciles d’accès pour les familles.

Une fois les appétits rassasiés, vous serez prêts à reprendre la visite. Les enfants adorent généralement faire un tour dans la majestueuse gare d’Union Station. Le Musée National de la Poste à côté peut aussi bien plaire aux plus grands. Non loin de là, une autre visite des plus sympas pour les enfants est le Musée National des Enfants. De l’autre côté du Mall, en semaine, vous pourrez aussi aller voir l’impression de billets au Department Of The Treasury Bureau of Engraving and Printing.

Une nuit dans Capitol Hill est quand même bien pratique pour les courts séjours, et soyons honnêtes, le cadre de ce quartier juste derrière le Mall et le fameux Capitole (que vous pourrez visiter en journée) est vraiment unique. Ambiance House of Cards sur fond de rues résidentielles proprettes, c’est vraiment l’un des quartiers qui exprime le mieux l’ambiance très particulière de cette capitale fédérale étonnamment paisible.

Il peut y avoir de belles options en Airbnb, notamment autour d’Eastern Market. C’est l’un de mes quartiers préférés avec ses jolies maisons tellement washingtoniennes, son marché un peu à l’européenne, et ses boutiques dont l’incontournable petite librairie de Capitol Hill Books et un Trader Joe’s en plein cœur du quartier.

Si vous avez plusieurs jours sur place, pourquoi ne pas pousser jusqu’au zoo, qui, comme la plupart des musées de la capitale, est aussi géré par le réseau du Smithsonian. Son accès est gratuit et il abrite l’une des plus grandes collections animales au monde. Les familles avec des enfants plus âgés pourront même louer des vélos de ville et s’y rendre en remontant l’une des pistes cyclables très agréables qui connectent le Mall et la partie plus haute de la ville.

Autre option ou pour un autre jour : prendre le métro et rejoindre Alexandria. La ligne jaune vous emmènera dans la jolie ville historique de Virginie. Prévoyez une journée pour rayonner dans le centre-ville autour de King Street, rejoindre le Potomac et aller visiter l’ancienne usine reconvertie en centre d’art, le Torpedo Factory Art Center. Si vous avez un peu plus de temps, vous pourrez prendre un pass pour visiter les établissements historiques de la ville, notamment Gadsby’s Tavern Museum et le Musée de l’apothicaire Stabler-Leadbeater. Et si vous n’avez jamais mangé éthiopien, ça peut être une bonne occasion de tester.

Enfin, même s’il est impossible de faire une liste exhaustive de tout ce qu’il y a à voir ou à faire à Washington, le quartier historique de Georgetown est une visite agréable en famille. Notamment à la fin de votre séjour, car vous pouvez y faire des sauts de puce en voiture pour découvrir les jolis quartiers résidentiels, faire la balade au bord du Potomac, une promenade dans l’Université, aller voir les escaliers du film « L’Exorciste », sans oublier l’animée rue de M Street.

Le centre-ville d’Alexandria, avec ses maisons traditionnelles du XVIIIe siècle et ses rues pavées. © Nelly Jacques

De la côte sauvage à l’ambiance balnéaire

Les plages de Virginie ne sont pas monotones, vous vous en rendrez vite compte. Si vous avez le temps de faire la route, en dessous du Delaware, se trouve une péninsule qui, bien que non connectée à la partie continentale de l’État, appartient à la Virginie. Elle accueille la jolie ville de Cape Charles, entre plages, promenades en bois et petit centre insulaire tranquille. Un peu plus bas, le parc sauvage de Kiptopeke State Park déroule des paysages de sable fin qui entourent la Baie de Chesapeake. Si vous ne cherchez pas à tout voir de la Virginie et voulez privilégier une escapade nature, loin de l’agitation des villes, prévoyez quelques jours ici, mais ne faites pas la route pour faire simplement l’aller-retour. Plus haut sur la péninsule, se trouve l’île d’Assateague avec le Chincoteague National Wildlife Refuge, connu pour ses chevaux sauvages que l’on trouve un peu plus facilement en Caroline du Nord et dans cette partie de la Virginie.

À environ 1h30 de Washington, Colonial Beach est une étape agréable. On en fait vite le tour, mais passer la nuit dans une maison traditionnelle de pêcheurs, marcher jusqu’à la plage, la jolie marina ou encore jusqu’à l’un des restaurants et bars de la ville sont un luxe qu’on aime bien s’offrir aux États-Unis, surtout en famille. Mon conseil : posez-vous et prenez juste le temps de profiter, sans oublier un petit passage devant le très rétro hôtel The Riverview Inn.

Plus au Sud, la route est ponctuée de détours vers une côte sauvage parfois marécageuse. On peut y faire une balade dans les marais de Mason Neck State Park, qui longe la Baie de Chesapeake.

Maisons de pêcheurs, plage, marina et restaurants… Colonial Beach est une étape reposante, à environ 1h30 de Washington. © Nelly Jacques


Last but not least, la portion de côte autour de Virginia Beach, qui est étonnamment la plus grande ville de l’État. Côté plage, vous arriverez dans ce genre de ville balnéaire démesurée, typique des États-Unis. Faites l’effort de sortir de l’immense avenue d’Atlantic Avenue. Poussez la porte d’un des magasins à touristes ou allez faire quelques tours de roues si le cœur vous en dit, mais surtout, prenez les rues de traverse. Remontez le quartier du street art, c’est étrange, on se demande un peu ce qu’on fait ici, surtout à pied, mais il y a quand même quelques œuvres à voir et des petits cafés originaux.

Après avoir contenu vos chérubins entre les grandes routes passantes, lâchez-les sur l’immense promenade de bord de mer. Ils s’arrêteront rapidement à l’un des playgrounds ou seront tentés de grimper sur la jetée. Avant de partir vers d’autres contrées, ne manquez pas le parc de First Landing au Nord de Virginia Beach. Après un premier arrêt obligatoire au Visitor Center, faites la petite boucle qui s’enfonce dans le marais. La promenade est très facile à pied ou en poussette. Puis rejoignez la plage : c’est là où les Anglais ont débarqué pour la première fois avant de rejoindre Jamestown.

Petit tip pour les séjours à la mer qui marchent partout dans le pays :
Qui dit côte, dit poissons et fruits de mer. Aidez-vous de Google Maps pour dénicher une de ces poissonneries bien locales qui ferment souvent très tôt. Parfois, c’est carrément dans le hangar de l’entreprise de pêche, souvent c’est une petite échoppe qui ne paye pas de mine. Crevettes, crabes, poissons, si vous êtes en appartement ou en Airbnb, voire même en camping, allez chercher la spécialité de saison. Et sinon, arrêtez-vous juste pour le fun, il y a généralement un petit rayon de produits déjà préparés parfaits pour un snack ou pour l’apéritif.

La promenade de Virginia Beach, la plus grande ville de l’État. © Nelly Jacques

Trois jours dans le Triangle Historique

Cette étape est, pour moi, la plus importante d’un séjour en Virginie. Un bon équilibre serait de consacrer trois jours aux visites des trois villes, soit un jour par ville. Si vous ne devez choisir qu’une ou deux villes, je vous conseillerais de privilégier Jamestown et Williamsburg. Voici quelques conseils pour organiser vos visites des villes historiques.

Tout d’abord, choisissez un lieu pour dormir et rayonner à partir de là. Ma préférence irait à la jolie ville de Williamsburg. Un hôtel que j’aime bien pour son rapport qualité-prix, sa piscine et ses belles parties communes est l’Hôtel Fort Magruder Historic Williamsburg. Autre conseil : prévoyez votre budget. Les visites historiques ne sont pas forcément bon marché, et vous devrez peut-être faire des choix.

À Williamsburg, une bonne option est de se garer au visitor center et de rejoindre le centre à pied (la marche est assez courte et facile, même avec une poussette) ou en navette. Si vous avez pris le pass, vous pourrez entrer dans les musées et établissements de la ville (pensez à vérifier le programme des animations et les heures d’ouverture). Williamsburg, c’est un peu le Walt Disney des villages historiques : c’est beau, c’est propre, il y a des choses à voir partout, le tout ponctué par le passage d’un soldat à cheval ou d’une calèche et des rencontres avec des personnes en tenues d’époque. Une journée permet de tout voir, sans se presser.

À Jamestown, vous devrez peut-être faire des choix ou prévoir une journée sur place. Il vous faudra une demi-journée pour prendre le temps de découvrir Jamestown Settlement, la reconstitution de la première colonie de Virginie. Commencez par le musée, ultra ludique. Vous aurez peut-être envie d’y rester des heures, mais il faudra penser à la suite. Dehors, vous atterrirez sur l’esplanade de la colonie, où les colons en tenue traditionnelle vous montreront leur métier et vous ouvriront les portes des bâtiments d’époque. Surveillez votre montre pour ne pas manquer la démonstration de tirs, à moins que vous ne soyez déjà en train de vous faufiler dans les huttes traditionnelles du village amérindien juste à côté. Mais ce qui plaît en général le plus aux enfants, c’est de monter sur les immenses navires, deux reconstitutions des embarcations des premiers colons arrivés à Jamestown en 1607. Une visite qui devrait plaire à toute la famille.

À quelques miles de là, dans une ambiance plus calme et moins touristique, vous trouverez les vestiges de la colonie originale, à Historic Jamestown. C’est moins ludique et moins spectaculaire, mais c’est historiquement assez incroyable et émouvant de se retrouver là où sont arrivés les premiers colons, face à l’église originale ou au cimetière, dans un décor naturel et sauvage.

Yorktown intéressera peut-être les enfants plus âgés, avec ses sites historiques, dont le champ de bataille de Yorktown Battlefield, qui se concentre sur la guerre et la victoire des États-Unis face aux Anglais. Un passage dans le petit centre-ville est aussi agréable, mais plutôt en saison estivale. Les journées pluvieuses et froides de la mi-saison y sont tristounettes, et nombre d’établissements peuvent être fermés.

A Jamestown, les enfants adoreront monter sur les immenses navires, deux reconstitutions des embarcations des premiers colons arrivés ici en 1607. © Nelly Jacques

Virée nature à Shenandoah

Le Parc national de Shenandoah, c’est probablement ce qui vous poussera à venir dans cette région. Un conseil : privilégiez la période du milieu du printemps à l’automne. Le parc en hiver est tristounet, avec ses forêts déplumées à perte de vue. Le reste de l’année, prenez le temps de découvrir les cascades, les points de vue sur la vallée et les sentiers dans la forêt. Il y a des randonnées adaptées pour les familles. Vous traverserez probablement le parc du sud au nord ou vice versa. Si vous en avez la possibilité (disponibilité et budget…), séjournez au Skyland Resort, qui propose des chambres et des cabines en plein cœur du parc. Cela vous permettra de répartir votre visite sur deux jours et de dormir dans un décor grandiose.

Au-delà de Shenandoah, prenez le temps de découvrir la région. Chaque entrée offre son lot d’attractions. Au sud, Staunton est une petite bourgade historique et artistique avec un petit centre vivant. À l’ouest du parc, Luray est connue pour ses grottes. Au nord, Front Royal est une autre ville typique des Appalaches, avec un centre historique, une petite place dotée d’un joli gazébo (pavillon d’extérieur) et ses commerces en enfilade.

Un peu plus loin, une de mes étapes préférées dans la région est Winchester. J’aime son centre-ville animé et son ambiance spéciale. Ce ne sont pas les musées qui manquent pour une ville de cette taille : on peut y visiter l’ancien bureau et la maison de George Washington, ainsi que le Museum of the Shenandoah Valley. Et si vous avez le mal du pays, allez dormir à l’Auberge Provençale. Ce n’est pas particulièrement abordable ni kid-friendly, mais pour une nuit, cela reste largement faisable en famille, peut-être moins pour le dîner gastronomique.

Le parc de Shenandoah offre de belles randonnées en famille. © Nelly Jacques

Best of Experiences des visites de la Virginie en famille

Vous avez déjà pas mal de conseils pour prévoir un voyage familial en Virginie, mais si vous souhaitez ajouter quelques pépites spécialement conçues pour les enfants, voici quelques incontournables :

Les musées


Ponctuez vos visites de musées pour enfants. Selon vos destinations, voici quelques établissements à considérer :

Ne manquez pas le Musée de l’Espace à Washington DC © Nelly Jacques

Les parcs à thèmes

Les parcs les plus originaux en Virginie restent, pour moi, les parcs historiques du triangle colonial. Mais si vous cherchez des sensations fortes, voici quelques parcs à envisager : le parc d’attractions le plus connu est Busch Gardens à Williamsburg. Au-dessus de Richmond, le parc Kings Dominion comporte toute une section pour les plus jeunes et une partie aquatique. En version mini, vous trouverez aussi un petit parc à Virginia Beach. Enfin, en version plus nature, le petit parc Lake Arrowhead à Front Royal est une alternative plus simple et plus tranquille.

Expériences

Voici un top 3 des expériences qui devraient plaire à vos enfants :

• Une promenade en bateau sur la James River au départ de Richmond.

• Un safari au Virginia Safari Park à Natural Bridge.

• Une balade en train historique dans la Vallée de Shenandoah avec le Virginia Scenic Railway, au départ de Staunton. Renseignez-vous, il existe d’autres trains historiques dans la région.

Plusieurs circuits en train historique sont proposés en Virginie, comme le Train Front Royal. © Nelly Jacques

Les pépites de Virginie qui vont mettre des étoiles dans les yeux de vos enfants

Il existe de nombreuses pépites moins connues en Virginie, en voici deux que j’aime beaucoup :

  • Great Falls : À 30 minutes de Washington, ces impressionnantes cascades constituent un arrêt nature parfait pour se dégourdir les jambes ou pique-niquer.
  • Great Dismal Swamp : Un immense parc de marécages tout au sud de la Virginie, à cheval avec la Caroline du Nord. Cet immense marais offre de belles balades nature et un aperçu de la végétation marécageuse du sud des États-Unis. Pas d’alligators ici, mais tout le reste y est : eau opaque, végétation luxuriante, ambiance mystérieuse. On y observe facilement des biches, des aigles et, plus rarement, des ours noirs.
Great Falls, un arrêt nature à 30 minutes de Washington. © Nelly Jacques

Le bon plan kid-friendly

Séjourner dans une cabine est une option très pratique en famille pour allier les charmes du camping (les repas dehors, le feu de fin de soirée…) avec le confort des logements en dur. Toutes les cabines ne sont pas équipées de la même façon (cela va des cabines rustiques à celles avec plusieurs chambres, salle de bain, cheminée, électricité, draps…). Certains États offrent un réseau de cabines dans leurs parcs, c’est le cas de la Virginie. En général, il faut apporter ses propres draps et le séjour est de 2 nuits minimum. Plus d’informations par ici.

Vous avez à présent assez de contenu pour préparer votre voyage en famille en Virginie, selon vos envies, vos dates et votre budget. Enjoy et à bientôt pour le prochain article voyage en famille aux États-Unis !

Paysages urbains en Virginie. © Nelly Jacques

Les FAQ de la visite de la Virginie en famille

Le centre-ville de Front Royal, une ville typique des Appalaches. © Nelly Jacques