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[Vidéo] Tout comprendre sur l’assurance santé aux USA

Pour les expatriés, le choix d’une solution d’assurance santé peut être un vrai casse-tête.

AgoraExpat est un courtier en assurances indépendant, installé aux États-Unis depuis plus de 20 ans, avec une équipe francophone spécialisée dans le conseil et l’accompagnement des expatriés.

Lors d’un webinaire dédié organisé le 9 mars 2021, Eric Thoby et Noémie Vermandel d’AgoraExpat nous ont expliqué les caractéristiques et spécificités du marché de la santé aux USA, et nous ont éclairé sur les différentes solutions d’assurance santé possibles et leurs coûts.

Retrouvez le replay du webinaire ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.
Slides téléchargeables ici

Pour en savoir plus, contactez les experts d’AgoraExpat à cette adresse email et/ou ce numéro : [email protected] / Tel : 1-917-684-3599

Time for the Planet arrive aux Etats-Unis pour « sauver la planète tous ensemble »

Le 11 mars prochain, Time for the Planet vous invite à découvrir comment l’entrepreneuriat peut aider dans la lutte contre le réchauffement climatique. La société à but non lucratif française y présentera son plan d’action et le but de sa récente implantation en Amérique du Nord.

Créée fin 2019, Time for the Planet est une société à but non lucratif lancée par six entrepreneurs français souhaitant se consacrer à la lutte contre le réchauffement climatique. Leur idée ? Rassembler des actionnaires à travers le monde pour soutenir et créer une centaine d’entreprises créées pour lutter contre le dérèglement climatique.

Pour devenir actionnaire, c’est assez simple, 1€ équivaut à une action. L’argent récolté sert directement à financer et à bâtir les innovations luttant contre le réchauffement climatique. Aujourd’hui, Time for the Planet compte près de 16 000 associés, dont une grande majorité en France, et a récolté plus de 2,5 millions d’euros.

Pour aller plus loin, la société souhaite s’implanter ailleurs et créer d’autres « planètes », soit d’autres communautés d’actionnaires et bénévoles comme c’est le cas en ce moment aux États-Unis et au Québec. C’est ce dont se chargent les deux étudiants en foresterie Marie Soula et Clément Blanquet Du Chayla, impliqués récemment dans le projet. « On souhaite vraiment personnaliser ce mouvement au Québec pour que les Québécois s’approprient le projet », exprime Clément. « Avec Time for the Planet, on peut vraiment faire bouger les choses », ajoute Marie.

Depuis sa création, Time for the Planet a reçu plus de 330 projets d’innovations. Ils doivent respecter le cahier des charges proposé par Time for the Planet et avoir de grands impacts sur l’environnement. Suite à cette présélection, le comité scientifique détermine les innovations à plus fort potentiel. Les trois premières entreprises dans lesquelles Time for the Planet investira seront dévoilées d’ici la fin Mars.

Une particularité importante de ces innovations, c’est qu’elles doivent être « open source ». Autrement dit, leur modèle d’affaires ou leur technologie devront être en libre-service. Toutes personnes ou entreprises qui souhaitent copier, améliorer et commercialiser l’innovation en auront entièrement le droit. « Le but, conclut Clément, c’est de sauver la planète tous ensemble ».

Time for the Planet : Utiliser l’entrepreneuriat dans la lutte contre le dérèglement climatique!

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À Miami, Elles Project veut prendre soin du coeur des femmes

Quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires pour les femmes ? Comment prévenir ces maladies plutôt que les guérir ? C’est pour répondre à toutes ces questions que l’organisation à but non lucratif Elles Project, fondée à Miami, organise ce jeudi 11 mars un webinaire en partenariat avec le fonds de dotation français Agir pour le Coeur des Femmes.

« Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès des femmes dans le monde. Une meilleure prévention permettrait de les aider à prendre en main leur santé », souligne Laurence Verriez, co-fondatrice de Elles Project, dont la mission est de mettre en réseau et fédérer les femmes entrepreneuses de la communauté francophone de Miami.

Organisé dans le cadre du Women’s History Month, qui vise notamment à mettre en exergue les questions qui touchent les femmes, ce webinaire sera mené par Claire Mounier-Vehier, co-fondatrice de Agir pour le Coeur des femmes, dont l’objectif est de les sensibiliser aux troubles affectant le coeur et les vaisseaux sanguins. Cette cardiologue travaille activement en France avec les autorités et les professionnels de santé sur un projet de dépistage organisé du risque cardiovasculaire des femmes au moment de la ménopause. 

« Nous souhaitons qu’elle prenne la parole non pas pour faire peur mais bien pour aider toutes ces femmes à prendre soin d’elles, insiste Laurence Verriez. Il est également important d’informer les hommes sur ces maladies cardiovasculaires qui peuvent toucher leurs femmes, soeurs, mères, filles, ou encore voisines. La bienveillance est primordiale ».

Baisse du nombre officiel de Français aux États-Unis en 2020

Sans surprise, le nombre d’inscrits au Registre des Français établis hors de France est en recul en Amérique du Nord sur fond de Covid-19. Entre 2019 et 2020, il a accusé une baisse de 6,03 points aux États-Unis, passant de 158 002 à 148 468 inscrits. Au Canada, la baisse est beaucoup plus faible, de 0,4 point (99 289 inscrits en 2019 contre 98 894 en 2020).

Au total, la première circonscription législative des Français de l’étranger, qui regroupe les deux pays, compte 247 202 inscrits au Registre, selon les chiffres publiés au Journal Officiel (JO) en janvier. Les Amériques représentent 20,1% de la population français hors de France.

Ces baisses suivent la tendance générale. Au 1er janvier 2021, le nombre d’inscrits dans le monde atteignait 1 685 638, soit un recul de 90 000 personnes (- 5%) par rapport au 1er janvier 2020. Les chiffres ont diminué dans 135 pays, y compris dans des endroits avec une forte présence française, comme l’Algérie (-12%), le Royaume-Uni (-2,3%) ou l’Allemagne (-7,6%).

Ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. L’inscription au Registre des Français hors de France, qui mesure la population officielle des Français à l’étranger, n’est pas obligatoire et ceux qui se désinscrivent ou ne renouvellent pas leur inscription ne sont pas tenus de justifier leur décision. Les statistiques permettent toutefois d’avoir une bonne idée des tendances.

Dans son analyse de ces données, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) impute cette diminution aux interruptions d’expatriations et la “baisse des séjours étudiants à l’étranger” liées à la crise sanitaire, mais pas uniquement. “Cette évolution peut également s’expliquer par l’évolution des dispositifs d’immigration professionnelle et des conditions de séjour dans certains pays, qui ont pu conduire un certain nombre d’expatriés à modifier leurs projets“, note le MEAE. Aux États-Unis, comme au Canada, le nombre d’inscrits était déjà en baisse en 2018-2019 (-3,97 % et -1,06 % respectivement).

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°2 : conjoint expatrié, comment allez-vous ?

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois ! Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

Pour ce deuxième mois d’enquête, le baromètre s’intéresse au conjoint expatrié, c’est à dire celui ou celle qui n’est pas le déclencheur de l’expatriation dans le couple, mais qui accompagne son conjoint qui a un emploi ou un projet dans le pays d’expatriation.

 

Le court formulaire qui vous est proposé ce mois-ci aborde trois aspects de la place du conjoint expatrié : la carrière, la famille, et l’intégration. Vous pouvez remplir le formulaire jusqu’au 31 mars 2021.

Women in business : des ministres et des CEO parlent d’égalité au travail

Seulement 8% des CEO des plus grandes entreprises américaines (S&P 500) sont des femmes, mais elles seront en force ce jeudi 11 mars, lors d’un évènement en ligne organisé par les consulats généraux de France et du Canada et l’Economic Club de New York. La toute récente dirigeante de Citigroup, Jane Faser, ou celle de General Motors, Mary Barra, seront parmi les intervenantes.

Ce forum d’une demi-journée a pour but d’ “adresser les barrières  que les femmes continuent à affronter, et les challenges qui menacent de renverser les progrès réalisés dans les dernières décennies“. Mais aussi d’identifier le rôle que le secteur privé et public peuvent jouer pour accélérer l’égalité des sexes dans le lieu de travail, promouvoir et garantir le leadership féminin et encourager des économies inclusives.

Dans le détail, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno pour la France, ouvrira le bal aux côtés de la ministre canadienne des petites entreprises, Mary Ng. Elles seront interrogées par la chairwoman de l’Economic Club of New York, Mary-Josee Kravis.

C’est ensuite Chiara Corazza, la managing director du Women’s Forum, qui évoquera l’appel de son organisation auprès des pays du G7 pour accélérer sur des thématiques clés comme l’inclusion, des recommandations pour promouvoir l’égalité des sexes et donner plus de pouvoir aux femmes dans leur travail, communauté. Ensuite aura lieu un panel entre Sophie Bellon, la présidente de Sodexo, Deborah Orida, senior managing director du fonds de pension canadien CPP Investments (qui gère 375 milliards de dollars), et Thai Lee, la milliardaire et cofondatrice de SHI, le plus grand groupe américain détenu par une femme. Enfin, cet événement se clôturera par une discussion au sommet entre Jane Fraser, qui vient d’arriver comme CEO de la banque Citigroup, et Mary Barra, la PDG de General Motors. Elles sont parmi les seules femmes CEO du S&P 500 à l’heure actuelle.

S’inscrire et participer à cet événement ici.

French Boss, Stéphane Benoist : « A Singapour, le ticket d’entrée est moins cher qu’ailleurs ».

Pas le moindre signe de lassitude, bien au contraire. Au fil des 27 années qu’il vient de passer à Singapour (série en cours), Stéphane Benoist, 52 ans, est devenu le meilleur ambassadeur de ce « confetti » de 700 kilomètres carrés, situé à l’extrême sud-est de l’Asie et que l’on surnomme la « ville-jardin » pour la densité et la multiplicité de ses espaces verts.

Singapour possède aussi un autre surnom, la Suisse d’Asie, pour être, depuis 1965, année de son indépendance, une des places financières les plus actives au monde. Stéphane Benoist a donc élu domicile à Singapour en 1993, il y a créé plusieurs entreprises qui ont connu des fortunes diverses. Mais jamais il n’a pensé quitter Singapour, bien au contraire, il se donne aujourd’hui pour mission d’attirer là-bas de jeunes entrepreneurs français. En filigrane, de son histoire personnelle, c’est l’essence même d’une aventure entrepreneuriale que nous raconte aujourd’hui notre French Boss. Une aventure qui n’aurait pu se dérouler de la même manière nulle part ailleurs.

Listen to “Episode 39: Stéphane Benoist” on Spreaker.

4 endroits où faire un bowling (en toute sécurité) à New York

Rouverts depuis plusieurs mois, les bowlings de New York accueillent de nouveau de nombreux clients dans la limite de 10 personnes par groupe et de six personnes par piste, avec règles de distanciation sociale et port du masque obligatoire pendant le jeu. De quoi s’amuser quand même entre ami(e)s. Voici nos quatre bowlings préférés.

Frames 

Lumière tamisée, néons, coin lounge… Ce n’est pas le dernier nightclub en vue, mais bien le bowling Frames, à Hell’s Kitchen. Avec sa déco recherchée, Frames ne ressemble en rien aux bowlings old-school que l’on peut trouver en ville. Du côté du jeu, l’établissement offre la bagatelle de 18 pistes de bowling, ainsi que des tables de ping-pong et de billards. Pour plus d’intimité, il est même possible de louer une piste VIP pour votre groupe, moyennant un prix plus élevé. Frames propose des tarifs à l’heure ou des prix de groupe avec nourriture et boisson comprise. Comptez par exemple 184$ les deux heures de jeu pour quatre, chaussures incluses (46$ par personne). 550 9th Ave (corner of 40th Street), (212) 268-6909. 

The Gutter LES

Il faut se diriger vers le sous-sol d’un immeuble neuf du Lower East Side pour arriver dans cet immense bowling aux airs de “sports bar”, avec son bar central et ses nombreux écrans. The Gutter LES dispose de deux espaces de six pistes de bowling et également d’une pizzeria. L’ambiance y est festive, l’endroit idéal pour les groupes. Comptez 70$ l’heure de jeu pour 6 personnes maximum, chaussures incluses. 242 Broome Street, (212) 598-1044.

Bowlmor Chelsea Piers

A la croisée de Frames et The Gutter, Bowlmor Chelsea Piers est un espace moderne tout en un avec bowling, lounge, jeux d’arcade et “sports bar”. Situé sur les bords de l’Hudson à Chelsea, l’établissement offre plus de 30 pistes de bowling et une large carte de cocktails et de plats américains. Un endroit également idéal pour les groupes. Comptez 230$ pour deux heures de jeu (jusqu’à six joueurs), chaussures incluses. 60 Chelsea Piers, (212) 835-2695.

The Gutter Williamsburg

Traversez le pont de Williamsburg pour une version plus intimiste et vintage de The Gutter LES. L’endroit semble tout droit sorti des années 1950, avec ses huit pistes en bois vieilli et ses écrans très basiques affichant les scores. On rentre par le bar, vintage lui aussi, où l’on peut commencer par une bonne bière en observant les autres jouer à travers une vitre en attendant son tour. Paiement en espèce uniquement. Recommandé pour les petits groupes. Comptez environ 60$ par heure de jeu, chaussures incluses. The Gutter, 200 N 14th St, (718) 387-3585.

Le jour où un groupe d’Américaines est venu au secours des recherches de Marie Curie

L’histoire est méconnue. En 1921, le président américain Warren Harding a remis à Marie Curie un beau cadeau: un gramme de radium. Selon Agnès Hubert, directrice des relations donateurs à l’Institut Curie, l’Américaine Marie Meloney, l’une des femmes journalistes les plus connues à l’époque, avait demandé à la Française lors d’une interview quelques mois plus tôt ce dont elle manquait pour avancer sur ses recherches. La scientifique lui a répondu: un “gramme de radium”, très cher à l’époque.

De retour aux États-Unis, la journaliste a mobilisé un groupe d’Américaines pour lever des fonds afin d’obtenir le précieux sésame. Cent mille dollars (1,2 million de dollars d’aujourd’hui) ont ainsi été récoltés. En mai 1921, Marie Curie traversait l’Atlantique pour remercier les donatrices et recevoir le radium à la Maison-Blanche. “Ce geste a permis de franchir un pas dans ses recherches pour Marie Curie. Il a contribué à donner naissance à la radio-thérapie que l’on connait aujourd’hui. Le radium a été au fondement des découvertes de Marie Curie“, précise Agnès Hubert.

Le président Harding avec Marie Curie – source: Library of Congress

Un siècle plus tard, l’Institut Curie compte s’appuyer sur cette histoire d’amitié franco-américaine pour séduire les philanthropes américains dans le cadre d’une nouvelle initiative: la “Marie Curie Legacy Initiative”. Objectif: lever des fonds pour lancer, en France, un nouveau centre de recherche qui ambitionne d’éradiquer les métastases, responsables de “90% des décès par cancers“, souligne Agnès Hubert.

L’Institut organisera deux événements pour faire connaître l’initiative. À commencer par une conférence virtuelle le jeudi 11 mars avec l’arrière petit-fils de Marie Curie et Elizabeth Blackburn, Prix Nobel 2009 de Physiologie et de médecine, entre autres. Le second sera un gala au Harvard Club de New York le 9 novembre 2021. “Nous voulons remercier les Américains qui ont contribué à ce que nous sommes aujourd’hui et renouer des liens avec la générosité américaine pour ce nouveau projet, qui est notre gramme de radium d’aujourd’hui dans la lutte contre le cancer“, reprend Agnès Hubert.

Le centre de recherche explorera une nouvelle discipline: la chimie-biologie. En utilisant ce champ de recherche qui rassemble biologistes et chimistes, un chercheur de l’Institut Curie a récemment découvert une molécule à base de fer qui “asphyxie” les cellules tumorales, empêchant ainsi leur migration et le développement de cancers. “C’est une vraie révolution dans la lutte contre le cancer“, précise Agnès Hubert. Les fonds récoltés permettront de recruter l’équipe de ce centre unique au monde et d’accélérer la recherche dans ce domaine prometteur.

Selon la responsable, les contacts avec les philanthropes américains n’en sont qu’à leur début, mais sont “encourageants“. “Les philanthropes à nos côtés veulent aussi porter l’histoire de Marie Curie et la place des femmes dans les sciences”, observe-t-elle. Avec le coup de pouce supplémentaire de l’essor de la philanthropie sanitaire sur fond de Covid-19, l’Institut Curie espère faire beaucoup mieux que Marie Meloney en 1921. Son but: récolter 8 millions de dollars pour le nouveau centre. “Avec notre initiative aux États-Unis, nous souhaitons écrire avec la générosité des Américains une dernière page de l’histoire de la cancérologie, en tout cas une grande page“.

Vestiaire Collective séduit le fonds américain Tiger et affiche ses ambitions aux Etats-Unis

Et de 11 ! Avec l’annonce de la dernière levée de fonds de Vestiaire Collective, la plateforme de vente de vêtements de luxe d’occasion, la France vient de faire émerger sa onzième licorne tech, c’est-à-dire une société privée valorisée au moins 1 milliard d’euros. Cette semaine, la jeune entreprise a indiqué avoir bouclé une huitième levée de fonds particulièrement ambitieuse, à 176 millions d’euros. Les actionnaires historiques comme son PDG Maximilien Bittner, bpifrance ert Eurazeo, réinvestissent mais ce sont surtout les noms de ses deux nouveaux actionnaires qui ont créé la surprise.

Le géant du luxe Kering, propriétaire des maisons de luxe Gucci, Saint-Laurent et Balenciaga entre autres, prend 5 % du capital. Pour une raison simple : l’occasion est en pleine expansion. « Le luxe de seconde main est désormais une tendance réelle et profonde, en particulier parmi les jeunes consommateurs. Plutôt que de l’ignorer, nous voulons au contraire saisir cette opportunité », a ainsi déclaré le milliardaire François-Henri Pinault, PDG de Kering.

L’autre nouvel actionnaire est un fonds de capital risque américain, Tiger Global Management. La firme new yorkaise, qui est à l’origine un hedge fund et s’est ensuite diversifié, a le vent en poupe : elle a été classée comme l’investisseur le plus performant en 2020, après avoir rapporté 10,4 milliards de dollars à ses clients en 2020. L’an passé, elle a bouclé un fonds de venture (capital risque) de 3,75 milliards de dollars et pourrait annoncer le closing d’un autre de la même taille dès ce mois-ci. Tiger Global investit  pour la première fois dans une jeune pousse française, afin de miser sur un secteur en plein essor aux États-Unis. « Nous sommes excités de soutenir les plans d’expansion mondiale de Vestiaire Collective, qui consistent à saisir le momentum d’une croissance spectaculaire aux États-Unis et en Asie Pacifique. En janvier 2021, les vendeurs locaux ont augmenté leurs ventes de 250 % sur un an ».

Créé en 2009, Vestiaire Collective reste très discret sur les chiffres, le groupe ne dévoile pas ses revenus mais sa fondatrice Fanny Moizant a indiqué qu’elle serait rentable très prochainement. La plateforme, qui prélève une commission moyenne de 20 % sur les ventes, compte notamment accélérer aux États-Unis, où elle a déjà un bureau à New York. Une priorité en raison de la taille de son marché du vêtement – 379 milliards de dollars en 2019 – mais aussi sa très forte croissance. Selon le dernier rapport de Thredup, le marché de la seconde main a augmenté 21 fois plus vite que le retail classique en 2019, à 28 milliards de dollars. Il projette que ce marché devrait tripler dans les dix prochaines années, à 80 milliards de dollars.

Enfin, la société qui compte 11 millions de membres vendeurs ou acheteurs, a pris des engagements en faveur d’une économie circulaire du vêtement. « Notre objectif est d’allonger la durée de vie d’un vêtement, et ainsi de réduire son impact sur la planète », indique Fanny Moizant. Elle compte atteindre un bilan carbone neutre d’ici 2026 et obtenir la certification B-Corp, qui implique des standards de performance environnementale et sociale.

Air France revient à Houston

C’est officiel, Air France reprend ses vols en direction de Houston à partir du mois d’avril. Après un arrêt total des liaisons avec la France, la compagnie aérienne reprend ses vols vers Paris Charles de Gaulle (CDG) dès le 1er avril à raison de trois fois par semaine, le mardi, le jeudi et le samedi.

Par la suite, les rotations devraient s’accélérer à partir du 31 mai en passant à un vol quotidien et ce jusqu’au 30 octobre. La compagnie française semble ainsi miser sur une réouverture au moins partielle des frontières  au printemps, au moins pour les Français vivant à l’étranger qui ne peuvent pour l’heure se rendre en France sauf exceptions, affectant. Pour l’heure, le gouvernement n’a annoncé aucune date pour la fin de cette mesure.

Le groupe Air France-KLM a annoncé le mois dernier un effondrement de son chiffre d’affaires de 59% en 2020 par rapport à 2019 et une perte abyssale de 7,1 milliards d’euros. L’entreprise, qui a diminué ses effectifs de 10% dans le même temps, a prévenu que le premier trimestre 2021 ne serait guère meilleur. Elle est donc impatiente de relancer ses vols partout dans le monde.

 

Tout savoir sur la réouverture des salles de cinéma à New York

C’est enfin une bonne nouvelle pour la culture. Le gouverneur de New York a annoncé la réouverture partielle des salles de cinéma dans la Big Apple à compter du 5 mars. Voilà tout ce qu’il faut savoir sur cette décision.

Les conditions de réouverture

Les cinémas new-yorkais vont pouvoir rouvrir à partir du 5 mars à 25% de taux de remplissage. Les projections seront limitées à 50 personnes avec siège attitré, distanciation sociale et port du masque obligatoire. Les établissements devront également offrir des systèmes de ventilation et de purification de l’air aux normes mises en place par la ville. Enfin, la vente de snacks et de boissons sera possible au cas par cas. Renseignez-vous auprès de votre cinéma.

Les cinémas qui rouvrent dès le 5 mars

Le groupe AMC indique que l’intégralité de ses 13 cinémas à New York va rouvrir dès le 5 mars. C’est également le cas des célèbres IFC Center et Angelika Film Center de Greenwich Village, et du Nitehawk qui dispose de deux établissements à Prospect Park et Williamsburg à Brooklyn.

Les autres 

Beaucoup de cinémas indépendants ont été pris de court par l’annonce soudaine du gouverneur (le 22 février), et n’auront pas le temps de mettre en place toute la logistique anti-covid d’ici au 5 mars. C’est le cas du Williamsburg Cinemas qui va rouvrir le 12 mars, du Cinema Village de Greenwich Village et de l’Alpine Cinema de Bay Ridge, qui annoncent une réouverture le 1er avril, ou du Film Forum le 2 avril. Les cinémas de la chaîne Regal n’ont pas encore donné de date de réouverture, idem pour Film at Lincoln Center (Upper West), Metrograph (Lower East), Alamo (Downtown Manhattan et Downtown Brooklyn) et Quad Cinema (Union Square). Les plus petits cinémas, qui disposent souvent de petites salles, estiment qu’ouvrir ne sera pas rentable et vont donc rester fermés jusqu’à nouvel ordre.

Les films à ne pas manquer

L’un des meilleurs films du moment est sans aucun doute “Judas and the Black Messiah”, un drame biographique sur un ex-malfrat reconverti en agent de la FBI qui infiltre le mouvement Black Panther dans les années 1960. Dans autre style, “Nomadland”, qui vient de décrocher le Golden Globe du meilleur film, suit le personnage d’une sexagénaire américaine qui décide de quitter sa vie sédentaire après avoir tout perdu, pour parcourir l’Ouest américain en camionnette. Pour jouer au chat et à la souris en famille, on vous conseille l’adaptation de la célèbre série Tom & Jerry, sortie en film et réalisée par Tim Story.