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Litt’ jeunesse : un nouveau salon du livre jeunesse francophone

Le premier salon du livre jeunesse francophone du Nord-Ouest Américain se tiendra du 15 au 25 mars 2021. Pandémie oblige, il aura entièrement lieu en ligne. « Nous avions prévu un festival du livre jeunesse en mars afin de célébrer le mois de la Francophonie. Dans le contexte actuel, nous avons décidé d’annuler la salle réservée, mais de le maintenir en virtuel » explique Sylvie Joseph-Julien, directrice et co-fondatrice de Made in France, l’association qui l’organise.

Basée à Seattle, cette association a pour mission de promouvoir la culture francophone et la langue française. Et pour ce faire, elle déploie un éventail d’évènements durant l’année : cours, visites thématiques, ateliers, rencontres avec des personnalités du monde francophone ou encore réalisation d’un magazine (Mag’fr@ncophone). Elle a également proposé une première édition d’un festival de bande dessinée franco-belge en décembre 2020. Une initiative qui a conquis son public.

« Booom a réuni plus de 3000 amateurs pour les vidéoconférences et nous avons eu des connexions depuis 32 pays. Ce succès a aussi motivé l’équipe à lancer notre salon du livre jeunesse malgré les circonstances. Les portes virtuelles s’ouvrent à un plus grand public ! » assure Sylvie Joseph-Julien.

Lectures, dessins et discussions

L’idée majeure du salon : « mettre en valeur le plaisir de lire ». Des lectures à voix hautes sont donc prévues ainsi que des rencontres-ateliers avec des auteurs et des illustrateurs d’ouvrages jeunesse. « On essaie de rendre l’ensemble vivant. Les ateliers durent 45 minutes et se veulent pratiques avec des démonstrations et des échanges comme si on parlait du livre ensemble ! » précise la directrice.

Quasiment tous les genres sont représentés et les enfants, de la maternelle aux jeunes adultes, devraient s’y retrouver. Seize intervenants issus de pays différents (France, Canada, Suisse, Belgique, Cameroun, Congo, Martinique, Haïti…) animeront les ateliers. Parmi eux, certains grands noms de la littérature jeunesse comme Orianne Lallemand (derrière la série « Le Loup qui… ») ou Jean-Claude Mourlevat, auteur de nombreux romans pour ados.

Des spécialistes de la littérature jeunesse, à l’instar du Pr. Daniel Delbrassine de l’Université de Liège interviendront aussi. Enfin, la seconde semaine du festival, du 22 au 25 mars, à l’occasion de la semaine de la presse et des médias à l’École, des journalistes prendront la parole. Tout est gratuit et la programmation détaillée se trouve ici.

Concours de lecture à voix haute

De nombreuses classes ont déjà réservé leurs places, mais le public tout-venant pourra les rejoindre après validation de l’inscription. En parallèle, un concours de lecture à voix haute est organisé pour les enfants des niveaux CM1, CM2 et 6ème en partenariat avec CLE International, maison d’édition spécialisée Français Langue Étrangère. Les jeunes peuvent déposer leurs enregistrements jusqu’au 15 mars. Les gagnants seront annoncés le 19 mars. Avec livres offerts à la clé.

Sylvie Joseph-Julien fait partie du jury et en tant que conteuse professionnelle, elle attend les retours avec impatience : « Je suis conteuse d’histoires pour les adultes et les enfants depuis très longtemps. En France, j’organisais par exemple des visites contées au musée du Louvre ou à la Tour Eiffel ». Elle a même réalisé deux disques d’histoires mises en musique. La co-fondatrice de Made in France avait donc déjà de nombreux contacts d’auteurs jeunesse et s’avoue très enthousiaste par ce nouveau projet qu’elle aimerait bien transformer en rendez-vous annuel.

 

Emmanuelle Rienda, ambassadrice de la mode vegan à Los Angeles

A la Vegan Fashion Library, un showroom niché dans un loft de Los Angeles depuis plusieurs semaines, on trouve une veste argentée en cuir d’ananas, des talons en cuir de pomme, une veste en liège, une combinaison à base de plantes, une robe réalisée avec de la teinture botanique, une autre en soie de bambou… Bref des vêtements de qualité, imaginés par des designers créatifs et engagés dans une démarche vegan. Bien loin des clichés de vêtements pour hippies.

Derrière ce showroom unique, se trouve une Française tout aussi ambitieuse : Emmanuelle Rienda. “J’essaie de rassembler deux mondes : la mode durable et vegan. Notre mission est de changer l’industrie de l’intérieur et d’élever la conversation. Car une remise en question peut commencer par la mode pour aller jusqu’au lifestyle”, défend-t-elle. Le tout sans juger, ni effrayer : “Nous montrons de la beauté au lieu de la violence (contre les animaux).” Et pour cela, elle compte aussi y intégrer des meubles et des produits de beauté sous peu, ainsi qu’organiser des dîners.

Emmanuelle Rienda fait beaucoup plus que présenter des designers vegan. Avec la localisation stratégique du showroom, au coeur du Fashion District, elle veut changer l’industrie et faire en sorte que des créateurs de vêtements vegan se retrouvent dans les grands magasins. “Je suis en train de placer des designers chez Nordstrom”, se réjouit-elle.

Le showroom mise sur des vêtements de luxe vegan et responsables, proposant des prix entre 100 et 3.000 dollars. /Photo DR

L’ouverture de ce showroom n’était pas un objectif pour Emmanuelle Rienda. Mais la pandémie l’a obligée à se renouveler. “La Vegan Fashion Library remplace nos événements, nous permet de communiquer avec les acheteurs et les stylistes, nous donne de la visibilité”, justifie l’Auvergnate.

Elle a débuté sa mission en créant la Vegan Fashion Week à Los Angeles en 2019, lancée à l’occasion de la Nuit des Idées au Musée d’histoire naturelle. Le concept avait alors attiré l’intérêt des médias internationaux. “C’est devenu viral, on s’est retrouvé dans 3.000 magazines”, se réjouit la trentenaire qui se décrit comme “l’inverse d’une extrémiste”. Lors de la deuxième édition, au Ace Hotel, les artistes Moby, Kate Nash, ainsi qu’Emily Deschanel étaient de la partie. Aujourd’hui, des marques comme Louis Vuitton la contacte, et les recherches sur le “vegan fashion” ont explosé sur Internet. Mais la troisième édition, prévue en avril 2020, a dû être reportée en raison des restrictions sanitaires, avant d’être annulée.

Un refus de rester hypocrite

Emmanuelle Rienda revient de loin. En France, en parallèle de son travail (alimentaire) chez Pierre et Vacances, elle vendait du vintage sur Ebay, puis s’amusait à détecter et répertorier les créateurs français émergents sur son site God Bless America. Après avoir tout quitté pour suivre son mari américain à Los Angeles, cette passionnée de mode poursuit sa démarche et crée un showroom rassemblant les designers français, French Lab (installé au California Market Center), qu’elle dirigera de 2008 à 2016. “Je proposais des marques de luxe françaises qui font du “made in China” et ne respectent pas forcément les conditions de travail.”

Outre cet aspect qui l’écoeure, cette végétarienne, amoureuse des animaux et intriguée par le veganisme, s’intéresse au “spécisme”. “Pourquoi considérer que les chiens et chats sont des animaux domestiques et à côté de ça, manger les vaches ?”, interroge-t-elle. Son éthique prend alors le dessus: “aucune marque que je représentais n’était prête à trouver des alternatives à la laine, soie ou au cuir. J’ai décidé de fermer le showroom car je me sentais hypocrite.”

Elle débute alors deux années de recherche sur l’exploitation animale, allant jusqu’à visiter des abattoirs. Et s’engage auprès d’associations de défense des animaux, telles que Direct Action Everywhere et Peta. S’en suivent des déconvenues, les mouvements refusant de s’intéresser à la mode et ayant un discours très agressif. Sans appui, mais animée par ses convictions, elle va alors dénicher à travers le monde des designers avant-gardistes dans leur démarche créative (comprenez responsable pour la planète et vegan) afin de rassembler une communauté.

Une levée de fonds pour s’exporter

Son objectif est alors de révolutionner la base de l’industrie : la conception. Emmanuelle Rienda interpelle L.A Textile (où sont vendues les matières premières) pour accéder à “la source du problème“, proposer des alternatives. Elle met alors le pied à l’étrier en co-organisant une conférence sur la mode vegan en 2018, à laquelle va participer “via Facetime” Kanye West (entre autres). L’artiste va d’ailleurs flasher sur un blouson en matière recyclée et l’acheter.

Seule et sans budget, elle lance la Vegan Fashion Week en 2019 et le Vegan Fashion World, un marché destiné aux professionnels où elle présente de la mode, de la beauté et de la gastronomie vegan. Ainsi elle aspire à “éduquer l’industrie, mais aussi les consommateurs”. “Le mot vegan fait peur, j’essaie de battre les clichés, de montrer que le vegan va de paire avec la compassion, la créativité et l’inclusif”, raconte celle qui fait autant la communication que la direction artistique.

“Los Angeles faisait sens pour monter ces projets, car il n’y a pas de compétition et qu’il y a un climat politique clément avec les lois pour protéger les animaux. Je veux en faire une destination mode éthique mondiale.”

Privée temporairement d’événements, elle ne s’apitoie pas sur son sort et prépare une levée de fonds. “Je veux développer la Vegan Fashion Week à l’international, que ce soit à Paris ou Milan, jusqu’à ce que ça devienne la norme. Mais aussi dupliquer le concept de la Vegan Fashion Library dans d’autres villes.” Pour l’instant, ce sont les designers qui financent le projet.

Sans compter que des investisseurs lui permettraient d’embaucher. Emmanuelle Rienda pourrait alors poursuivre sa mission et proposer du “consulting” aux marques de “fast fashion” qui sont intéressées par les alternatives qu’elle propose. “Post-pandémie, on n’aura plus le choix, nos problèmes viennent de l’exploitation animale, il faut changer nos habitudes”, argue-t-elle. Pour interpeller de manière globale, la Française va notamment monter une troisième édition de la Vegan Fashion Week virtuelle en octobre.

Prendre l’air à Coloma : une escapade entre histoire et nature

Située à une heure de Sacramento et plus de deux heures au Nord-Est de la Baie de San Francisco, Coloma permet de s’évader sans aller trop loin. Au cœur d’une région boisée et traversée par la fameuse American River, cette petite ville du comté d’El Dorado fait voyager dans l’histoire américaine.

C’est ici que James Marshall, un menuisier travaillant pour une scierie au bord de la rivière, découvre la première pépite d’or en 1848. La nouvelle se répand très rapidement grâce au télégraphe et provoque la Ruée vers l’Or (le « Gold Rush »). Des milliers d’aventuriers y débarquent ainsi du monde entier, tous motivés par l’envie de faire fortune.

Vestiges du rêve californien

Aujourd’hui, l’ensemble du site qui a accueilli ces chercheurs d’or – appelés les 49ers – est classé parc historique d’État et site historique national : le Marshall Gold Discovery. Un lieu incontournable du passé californien et de l’immigration américaine. On y découvre de nombreux restes de cette époque.

La balade commence près d’une réplique de la scierie (Sutter’s Sawmill) et évolue entre une vingtaine de bâtiments rénovés. Cabanes de mineurs, ancienne poste, vieille école, église, boutiques chinoises, cimetière de pionniers, prison, demeure de James Marshall, etc. Un sentier mène ensuite jusqu’au monument dédié à ce dernier, une statue à son effigie qui surplombe la rivière.

Pandémie oblige, tout n’est pas accessible. Le musée et certains bâtiments ont fermé, la recherche d’or à la batée n’est plus proposée, mais le “Visitor Center” et quelques échoppes ont réouvert. On peut également réserver des visites à pied avec un guide. Le Gold Discovery Tour raconte les grands moments de Coloma et s’adresse aux groupes d’un même foyer (2 $ par enfant et 3$ par adulte). Un livre d’activité pour les petits apporte par ailleurs une mine d’infos pour passer une belle journée sur place. Gratuit, on le télécharge ici.

© Charlotte Attry

Randonnées et rafting

Autour du site historique, les amoureux de la nature et les sportifs ont de quoi satisfaire leurs envies. La vallée de Coloma tire son nom de celui donné par les Amérindiens à l’époque : Cullumah, qui signifie « belle ». Et les paysages se montrent à la hauteur de l’appellation. Des kilomètres de sentiers entourent les lieux et permettent des expériences diverses : randonnées pédestres, à vélo ou à cheval. Sur des collines, en forêt ou le long de la rivière. Plus de détail ici.

Les pêcheurs peuvent aussi s’en donner à cœur joie, tout comme les amateurs de rafting et de kayak qui apprécient descendre l’American River au printemps, lorsque la fonte des neige anime les remous. Pour ceux qui ne veulent pas se mouiller, l’observation de la faune et de la flore, particulièrement riches dans cette région, constitue une alternative ! Coloma possède donc tous les atouts afin de s’échapper de la Covid-19 tout en profitant de l’histoire et de la géographie locales… À ne pas manquer.

Un ancien de Maison Kayser va ouvrir sa boulangerie à New York

C’est une nouvelle qui va ravir les amoureux de croissant croustillant et de bonne baguette. Yann Ledoux, ancien chef boulanger de Maison Kayser à New York, va ouvrir son propre commerce dans le quartier de Stuyvesant Town situé à deux pas d’East Village. “J’ai signé mon bail le 21 janvier. Le local était en bon état donc il ne reste que quelques retouches à faire avant une ouverture prévue d’ici Pâques (4 avril)”.

Ce Normand de 36 ans avait rejoint Maison Kayser en 2006 comme boulanger, avant de gravir petit à petit les échelons entre Paris, Dubaï puis New York où il était en charge du développement produit et du management des boulangers depuis 2012. Reconnu pour son savoir faire, Yann Ledoux a remporté plusieurs prix avec Maison Kayser dont celui du meilleur pain au chocolat en 2018, et celui de la meilleure baguette en 2019. “On a grandi très vite avec de nombreuses ouvertures de boutiques, mais les frais ont grossi tout aussi vite et ce n’était plus tenable”, confie Yann Ledoux qui explique avoir quitté Maison Kayser avant même le début de la pandémie. “Il y avait déjà des restructurations en interne avant que le Covid arrive. Mon poste allait être supprimé quoiqu’il arrive”. Après avoir fermé toutes ses boulangeries en mars, Maison Kayser USA s’est déclarée en faillite en septembre dernier. Elle a depuis été racheté par Aurify Brands qui va transformer ses enseignes en Le Pain Quotidien, son ancien concurrent.

“J’ai fait pas mal de consulting après mon départ, puis j’ai eu mon premier enfant en avril. C’était le bon moment de prendre du temps pour moi et ma famille”, explique Yann Ledoux qui a muri l’idée de se lancer en août dernier, avant de trouver le local parfait en fin d’année. “Je suis tombé amoureux de la commnunauté de Stuyvesant Town, où j’ai emménagé en décembre. Il y a une vraie vie de quartier, tout le monde connaît ses voisins”, commente-t-il. “J’ai trouvé un local sur 1Ave et 16th St, à la place de Paris Baguette qui venait de fermer. Je me suis dit que c’était l’endroit idéal pour ouvrir une boulangerie pour cette communauté qui a besoin de bon pain”. 

Yann Ledoux promet aux quelques 20 000 habitants de StuyTowndes bons produits locaux de boulangerie comme on les connaît en France avec des prix accessibles“. Concrètement, le boulanger normand proposera du pain dont une baguette à moins de 3$, des viennoiseries et des pâtisseries boulangère, plus précisément des gâteaux qui se conservent à température ambiante comme la tarte aux pommes, le gâteau basque ou le Kouign-amann. L’expérience lui a appris que les New Yorkais ne se sont jamais habitués aux pâtisseries françaises qui sont fragiles et difficilement transportables. “J’ai décidé de m’adapter aux besoins des New-Yorkais qui peuvent parfois passer 30 à 45 minutes dans les transports”. Yann Ledoux préparera aussi des produits accessibles aux enfants comme les chouquettes, madeleines, cookies, et pains au lait car “rien ne rend plus heureux un boulanger que de voir le sourire sur le visage d’un enfant qui apprécie son goûter”.

Le trentenaire est actuellement en train d’embaucher cinq à six personnes pour l’aider, “des gens talentueux qui ont envie de retravailler avec moi”, et compte ouvrir son local de près de 200m2 à raison de 10 à 12h par jour. « Chez Kayser, la production était massive. Ici, je vais pouvoir me concentrer sur une seule boulangerie. Mon but est de prendre du temps pour travailler de bons produits de façon artisanale, dont notamment la partie tourage” (ndlr: la préparation de la pâte feuilletée). Le nom de l’enseigne ainsi que le site internet seront dévoilés dans les tous prochains jours. A terme, l’ex-chef boulanger de Kayser espère bien “gagner à nouveau le prix du meilleur croissant et de la meilleure baguette de la ville”.

[Vidéo] Investir dans les terrains immobiliers à haut rendement aux USA en 2021

Vous cherchez à réaliser un investissement immobilier aux États-Unis ?

C’est en effet le rêve de beaucoup de Français, et nous avons une bonne nouvelle pour vous : ce rêve est tout à fait réalisable avec un bon accompagnement, de préférence de la part d’un conseiller francophone qui connaît très bien le marché immobilier américain.

Des sociétés telles qu’INVEST US existent justement pour cela : vous accompagner de A à Z pour que votre investissement chez l’Oncle Sam se passe dans les meilleures conditions possibles. Au-delà de l’accompagnement, ces sociétés dénichent les opportunités immobilières les plus intéressantes pour vous les proposer. Et vous n’avez plus qu’à vous laisser guider, depuis chez vous !

Ce webinaire datant du 2 mars 2021 vous explique comment fonctionne INVEST US Legacy et comment cela peut vous permettre d’atteindre la liberté financière.

Retrouvez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.
Support de présentation téléchargeable

➡️  Prenez rendez-vous gratuitement avec Thibaut Guéant

? Contactez Thibaut par email : [email protected]

Moi Impat : Une affaire de ville, pas de pays

Partie sans regret, Barbara Seixas n’est pas rentrée sans incertitude. Une nouvelle vie à inventer, une ville à adopter, un nouveau réseau à se constituer, ces obstacles à franchir n’auront pourtant pas entamé son enthousiasme pour le retour.

En quittant sa zone de confort en Angleterre pour s’attaquer à une totale reconversion à Lyon puis Aix en Provence, jonglant entre bonnes et mauvaises surprises, Barbara nous raconte son histoire dans ce 59ème numéro de « Moi Impat».

Listen to “Episode 59: Barbara Seixas” on Spreaker.

Comment Nicolas Princen et Glose ont séduit Medium et la Silicon Valley

En cette ère de levée de fonds à donner le tournis, Glose ne faisait guère causer. La startup de Nicolas Princen, avait levé un maigre 3 millions de dollars et était bien loin des “licornes” qui font rêver les défenseurs de la “startup nation”. Mais voilà: au début de l’année, le fondateur a vendu son entreprise à Medium, une star de la Silicon Valley, fondée par Ev Williams, ancien co-fondateur de Twitter. Depuis, l’histoire de la plateforme de lecture Glose s’écrit comme une success story.

La pandémie a changé bien des choses et notamment ceci: dans ce nouveau monde, pas besoin de traverser l’Atlantique pour faire un deal en dizaines de millions de dollars (le montant exact de la vente de Glose à Medium est confidentiel). Tout s’est fait à distance donc. Mais si Nicolas Princen n’a pas franchi l’Atlantique depuis un an désormais, il connaît très bien les États-Unis, pour y avoir terminé ses études puis vécu et développé Glose, dès 2015.

C’est en effet après un stage à New York, où il a analysé l’impact d’Internet dans les campagnes politiques américaines, que Nicolas Princen est appelé par le candidat Nicolas Sarkozy pour s’occuper de sa campagne numérique. « C’est la première campagne où Internet a eu un rôle important en France, que ce soit avec les débuts de la vidéo en ligne, ou l’émergence des réseaux sociaux et la possibilité pour une campagne de construire son propre média ». Une fois élu, Nicolas Sarkozy le nomme Monsieur Internet de l’Élysée, en charge de surveiller la diffusion d’informations sur le chef de l’État. Il est surnommé le « cyber-espion » du Palais, mais il est en réalité surtout un conseiller sur l’économie numérique, et organise le premier e-G8, un sommet qui emporte un large succès avec la présence de Mark Zuckerberg et Larry Page.  Mais l’entrepreneuriat le rattrape : “j’étais déterminé à construire des choses, des produits qui répondent à des besoins importants, et qui puissent avoir un impact à l’échelle du monde“.

Dès 2010, il commence à réfléchir à ce que la rupture technologique va apporter à l’éducation, et à la révolution du savoir. Après la musique, il réalise que d’autres contenus culturels vont être “disruptés”, notamment le livre. Il imagine un support où le livre serait une véritable expérience, que l’on pourrait partager avec des membres de sa communauté. Le concept est né. Nicolas Princen nomme son entreprise Glose, terme issu de la linguistique (qui signifie annoter, commenter un texte dans la marge pour expliquer un mot rare ou difficile).

Il recrute trois personnes à Paris, qui travaillent sur une application de lecture améliorée depuis son salon. Et pendant ce temps, Nicolas Princen s’envole vers les États-Unis et passe deux ans à New York à pitcher les éditeurs américains. “Il fallait les convaincre de nous confier leur catalogue de livres numériques alors qu’aux Etats-Unis personne ne nous connaissait et que la plateforme était en cours de construction sur la table de mon salon à Paris où travaillent nos développeurs. Mais on savait que si on arrivait à convaincre un des “Big 5” éditeurs mondiaux aux Etats-Unis, on serait regardé autrement et les autres éditeurs suivraient“. Il décroche un premier contrat avec Hachette US, et surtout avec la célèbre maison d’édition Penguin Random House, en 2014.

Glose lance son produit l’année suivante sur iOS : un outil amélioré (comprendre, mieux qu’un Kindle) pour acheter et lire un livre sur tous les supports, mais aussi un réseau social pour connecter les lecteurs entre eux, et créer des conversations entre personnes qui lisent le même livre. Pour atteindre le grand public américain, qui de mieux que Barnes and Noble à l’époque ? La petite start-up française frappe un grand coup en signant un partenariat avec le géant américain de la librairie en 2016, qui intègre Glose dans son outil de lecture Web et lui ouvre la porte à des millions de lecteurs.

Mais Nicolas Princen a une ambition plus large que la lecture, celle de mieux transmettre le savoir. « A l’origine, on voulait un produit pour l’éducation mais à l’époque le secteur Ed-tech était encore inexistant. Donc nous avons d’abord créé un pur produit grand public (B-to-C) en espérant que les professeurs finissent par l’adopter. C’est ce qui s’est passé ». Les éducateurs deviennent même les premiers utilisateurs de la plateforme. Si bien qu’en 2017, le groupe passe à une stratégie multi-produits, et crée Glose Education comme plateforme séparée, qui peut prendre en compte plus de contraintes.

La suite est celle que l’on connaît : début 2021, Glose passe dans le giron de Medium. En réalité, Nicolas Princen était déjà en contact avec Ev Williams, le fondateur de Medium, depuis 2014. « Nous avons le même objectif, mettre le numérique au service de la lecture pour permettre un partage plus large des histoires et savoirs, et faciliter les conversations qui aient du sens ». Glose devient aujourd’hui la filiale livre de Medium. Basé à Paris, Nicolas Princen a une double casquette : il est en train de développer l’offre livre pour le groupe américain, avec une équipe dédiée de journalistes à New York pour enrichir le contenu. Et est aussi vice-president en charge de la zone EMEA de Medium. Avec une audience de près de 200 millions de lecteurs par mois, il peut désormais avoir les moyens de ses ambitions : un futur plus connecté et plus érudit.

Acheter ou louer aux USA : un salon en ligne dédié à l’immobilier aux États-Unis, disponible intégralement en replay

Du 22 au 26 février 2021, French Morning et OFX vous proposaient un salon en ligne dédié à l’immobilier aux États-Unis.

Au travers de conférences organisées tout au long de la semaine, nous avons parcouru avec vous les États-Unis en nous intéressant à différentes grandes villes américaines : Miami, Orlando, New York City et la région du Westchester, Cleveland, Detroit, Baltimore, Los Angeles et San Diego.

Ces conférences en ligne, ayant pour but de vous aider à acquérir ou à louer un bien immobilier dans ces villes grâce à l’intervention et aux conseils de nombreux professionnels experts du domaine, sont d’ores et déjà disponibles en replay.

Avocats, comptables, assureurs, agents immobilier, facilitateurs de transferts de fonds : ils étaient tous là pour vous conseiller et répondre à vos questions en direct. Retrouvez toutes les vidéos de replay ainsi que les coordonnées des intervenants, conférence par conférence :

? Acheter ou louer à New York
Investir à Cleveland
? Acheter ou louer à Miami
? Acheter ou louer dans le Westchester, NY
⭐️ Investir à Detroit
? Investir à Orlando
? Investir à Baltimore
☀️ Acheter ou louer à Los Angeles
? Acheter ou louer à San Diego

?  Le salon Acheter ou Louer aux USA était sponsorisé par OFX, votre solution d’envoi de devises à l’étranger, à moindre frais.

Études supérieures : le choix d’une école française axée sur l’international

[Article partenaire] Nicolas Boutté est un jeune Français expatrié à Boston. Élève au Lycée Français de Boston, il finit son cursus en 2018 et se pose alors une question qui vous sera peut-être familière : devrais-je rentrer en France pour commencer mes études post-bac ? Si oui, dans quelle école ?

Une priorité : la continuité de l’expérience internationale

Après avoir soupesé de nombreuses options, Nicolas décide de continuer ses études à l’EDHEC Business School et de suivre leur programme EDHEC International BBA, parcours Global Business. “ Ma priorité était de trouver une école et un cursus qui me permettent de continuer à évoluer dans un environnement international ”, nous confie Nicolas. “ Cela avait du sens pour moi de choisir une école française, étant un Français éloigné de mon pays depuis quelques temps ”. Le parcours Global Business du BBA et son format “3 ans, 3 pays”, correspondait parfaitement aux attentes du jeune Français, lui permettant de continuer à voyager et à côtoyer des camarades de différentes nationalités, aussi bien au sein de l’EDHEC que sur les différents campus partenaires. “ D’autres écoles françaises proposaient des cursus internationaux, mais je les ai trouvés plus centrés sur l’Europe. De mon côté, j’aimais l’idée de garder une porte ouverte vers l’Amérique, et de découvrir l’Asie.

Nicolas a débuté son cursus à l’EDHEC en septembre 2018, sur le campus de l’école à Nice, sa ville d’origine. Il a ensuite passé sa deuxième année au sein de la prestigieuse université UCLA Extension à Los Angeles, et va entamer sa troisième année à Nanyang Technological University à Singapour.

Une expérience professionnelle intégrée au cursus universitaire

Autre point important pour Nicolas : les stages. “ Selon moi, la meilleure manière d’entrer sur le marché du travail est non seulement avec un diplôme en poche, mais aussi avec de l’expérience terrain acquise pendant différents stages ”, nous explique-t-il. Le programme EDHEC International BBA s’est alors présenté comme une évidence : il s’agit d’un programme de 4 ans, avec 3 ans d’études et 1 an de stage cumulé. Ainsi, Nicolas, en entamant seulement sa troisième année d’études, a déjà réalisé un stage de 2 mois à Paris, au sein de l’entreprise Kerring, et un stage de 5 mois à Boston au sein de l’entreprise IAdvise.

La garantie excellence de l’EDHEC et de ses partenaires

Lorsque nous demandons à Nicolas ce qu’il apprécie le plus à propos de ce bachelor, il nous répond sans hésitation : “la qualité de l’enseignement”, à l’EDHEC et chez leurs partenaires à l’étranger.

Il nous parle de son expérience au sein de UCLA Extension (University of California in Los Angeles), meilleure université publique des États-Unis selon le dernier classement de l’US News, et classée au 17° rang mondial selon le Times Higher Education World University Rankings 2019.

Je sais qu’il me serait financièrement impossible de réaliser un cursus entier dans une telle université. Grâce au programme de l’EDHEC, j’ai eu la chance d’y passer une année, c’est génial ! ” nous explique Nicolas, qui vient de finir son année à UCLA Extension. “ La qualité de l’enseignement y est exceptionnelle. Ma professeure de Marketing était une ancienne vice-présidente marketing chez Coca-Cola ! J’ai adoré l’aspect très professionnalisant de la formation.

En savoir plus sur le programme EDHEC International BBA, parcours Global Business

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

[Vidéo] Immobilier : acheter ou louer à San Diego

Du 22 au 26 février 2021, French Morning et OFX vous proposaient un salon en ligne dédié à l’immobilier aux États-Unis : le salon Acheter ou louer aux USA.

Durant ce salon, neuf conférences en ligne ont regroupé de nombreux experts du domaine de l’immobilier qui se sont intéressés à différentes grandes villes américaines : Miami, Orlando, New York City et la région du Westchester, Cleveland, Detroit, Baltimore, Los Angeles ou encore San Diego. Avocats, comptables, assureurs, agents immobilier, facilitateurs de transferts de fonds : ils étaient tous là pour vous conseiller et répondre à vos questions en direct.

Vendredi 26 février, une conférence en ligne était dédiée à la ville de San Diego, en Californie, avec les experts de PLATINUM CALIFORNIA REALTY, Goose Head Insurance et OFX.

Retrouvez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

Les intervenants

Frederic Rault
Goose Head Insurance
Contact : frederic.rault@goosehead.com

Amélie Deschenes
OFX
Contact : [email protected]

Pour essayer OFX et bénéficier de tarifs préférentiels, rendez-vous ici :

Patrick Belhon
PLATINUM CALIFORNIA REALTY
Contact : patricksellshomes@gmail.com

 

Le salon Acheter ou Louer aux USA était sponsorisé par OFX, votre solution d’envoi de devises à l’étranger, à moindre frais.

MLS : Thierry Henry peut quitter Montréal la tête haute

Le CF Montréal a annoncé la nouvelle ce matin à la surprise générale. Thierry Henry a décidé de renoncer à son poste d’entraîneur du club pour des raisons familiales, évoquant une “séparation trop douloureuse” pour lui et ses enfants.

L’ancien attaquant d’Arsenal et des Bleus avait rejoint le Canada en novembre 2019 où il avait signé pour deux ans avec Montréal. Mais la pandémie avait contraint son équipe à se délocaliser aux États-Unis pendant plusieurs mois et avait empêché l’entraîneur d’effectuer des voyages vers Londres pour voir ses enfants. “La dernière année a été extrêmement difficile pour moi personnellement. (…) Malheureusement, en raison des restrictions en place et le fait que nous devrons à nouveau nous relocaliser aux États-Unis pour quelques mois, la situation ne sera pas différente”, a-t-il expliqué pour justifier son choix.

On ne sait pas de quoi sera fait l’avenir à court terme de Thierry Henry, dont les rumeurs l’envoyaient tout récemment sur le banc de Bournemouth, en deuxième vision anglaise. Le jeune entraîneur quitte en tout cas Montréal par la grande porte. Après une première expérience ratée à Monaco, il avait conquis le coeur des dirigeants et des supporters de Montréal grâce à sa disponibilité, son franc-parler, et des idées de jeu intéressantes. “Je tiens à le remercier, d’abord humainement, car il a montré l’exemple l’année passée en étant loin de sa famille, mais aussi au niveau sportif pour ce que nous avons construit ensemble dès son arrivée”, a déclaré le directeur sportif du CF Montréal, Olivier Renard.

Les résultats sportifs de Thierry Henry ont été mitigés l’année dernière, puisque Montréal a terminé 9ème sur 14 dans la Conférence Est. Mais le club a quand même réussi à se qualifier pour le tour préliminaire des playoffs de la MLS, une première depuis 2016. Très pédagogue, Thierry Henry avait choisi de faire confiance à de nombreux jeunes joueurs dont plusieurs issus de l’académie du club, avec une volonté affirmée de construire du jeu. “Oui, j’aime prendre des risques, construire court, et oui, parfois, ça peut avoir l’air bête quand tu perds le ballon”, exposait-t-il il y a un mois et demi à SoFoot comme pour résumer sa première saison d’entraîneur en MLS.

Critiqué à juste titre pour son arrogance pendant sa carrière de joueur et pour sa première expérience de coach à Monaco, Thierry Henry est retombé sur terre à Montréal dans un championnat moins réputé qu’en Europe où il a du affronter l’adversité mais aussi beaucoup d’imprévus liés à la Covid-19. Il en ressort aujourd’hui grandi et plus mûr. “J’ai beaucoup appris sur le plan humain”, confie-t-il. De quoi entraîner bientôt un cador européen?

[Vidéo] Immobilier : acheter ou louer à Los Angeles

Du 22 au 26 février 2021, French Morning et OFX vous proposaient un salon en ligne dédié à l’immobilier aux États-Unis : le salon Acheter ou louer aux USA.

Durant ce salon, neuf conférences en ligne ont regroupé de nombreux experts du domaine de l’immobilier qui se sont intéressés à différentes grandes villes américaines : Miami, Orlando, New York City et la région du Westchester, Cleveland, Detroit, Baltimore, Los Angeles ou encore San Diego. Avocats, comptables, assureurs, agents immobilier, facilitateurs de transferts de fonds : ils étaient tous là pour vous conseiller et répondre à vos questions en direct.

Jeudi 25 février, une conférence en ligne était dédiée à la ville de Los Angeles, avec les experts Marco de Longeville et Goose Head Insurance.

Retrouvez le replay ci-dessus ou directement sur notre chaîne YouTube.

Les intervenants

Frederic Rault
Goose Head Insurance
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