La Chambre de Commerce Franco-Américaine de Houston devient la Chambre de Commerce du Texas, intégrant les communautés d’affaires francophones d’Austin, Dallas et San Antonio en plus de celle de Houston.
Ces deux dernières années, le Chambre de Houston a vu son chiffre d’affaires doubler (2018-2019) et une forte croissance s’accélérer, grâce au développement de nouveaux services aux entreprises. La structure qui compte actuellement 200 entreprises membres, a élargi son panel de secteurs en accueillant des PME mais aussi des startups spécialisées dans l’énergie, la technologie, l’aérospatiale, l’agroalimentaire et le commerce. « Notre empreinte géographique s’est élargie, facilitée par la digitalisation de nos évènements, constate Constance Bost, directrice exécutive de la Chambre de Commerce. Avec cette nouvelle dénomination, nous prévoyons de recruter des équipes dans les différentes villes afin que notre réseau soit représenté et couvre les besoins des industries diverses. Nous travaillons avec nos équipes à l’élargissement de nos domaines pour accompagner nos membres dans leur développement ». L’objectif est d’atteindre la masse critique pour développer davantage de services et de consolider les liens commerciaux.
Echanges franco-texans en hausse
La France est désormais le 3ème employeur étranger au Texas (64 400 emplois en 2020) avec un taux de croissance de 83%. Les exportations vers la France s’élèvent à 4,7 milliards dollars et les importations atteignent 3,3 milliards de dollars. « La FACC rencontre un vif succès depuis près de 40 ans et le Texas devient de plus en plus attractif. Tout est grand au Texas, tout comme notre ambition pour notre communauté. Nous entendons promouvoir l’expertise et la technologie française et faire en sorte que la France renforce sa position d’acteur majeur au Texas », confie Franck Avice, président de la Chambre de Commerce qui souligne que le PIB de l’État est au 9e rang du classement mondial. L’arrivée des géants de la tech (Oracle, Hewlett Packard et Tesla) met aussi en lumière l’écosystème texan et profite aux entreprises françaises dans de nouveaux secteurs. Cet essor a par ailleurs permis la naissance ces dernières années des communautés « French Tech » à Austin et à Houston, signe du nombre croissant de start-ups françaises installées dans ces deux villes.
Ghislain d’Humières n’en est pas à son coup d’essai. Après avoir été successivement directeur du Fred Jones Jr. Museum of Art en Oklahoma puis du Speed Art Museum dans le Kentucky, le conservateur de 52 ans se hisse désormais à la tête du Norton Museum of Art à West Palm Beach. Enthousiaste, le Français a la ferme intention de donner une nouvelle impulsion à cette institution qui s’apprête à célébrer ses 80 ans.
Avant de s’imposer dans le paysage muséal américain, Ghislain d’Humières a fait ses premières armes il y a une trentaine d’années dans les prestigieuses maisons de ventes aux enchères internationales Sotheby’s et Christie’s en tant que spécialiste de la haute joaillerie ainsi que du mobilier datant du XVIIIème siècle. Après y avoir passé plus d’une décennie, le Français, titulaire d’un master d’histoire et d’une licence d’histoire de l’art, a souhaité changer d’air en s’envolant pour le Guatemala. Un break salutaire qui a donné un second souffle à sa carrière. « J’ai eu un véritable déclic en prenant conscience de l’importance de donner notamment aux jeunes les outils nécessaires afin de stimuler leur créativité et leur permettre de réussir dans la vie. J’ai alors décidé de me consacrer pleinement aux organismes à but non lucratif », confie Ghislain d’Humières qui a par ailleurs créé Alix Donation Fund, un fonds de dotation dont l’objectif est de venir en aide aux enfants guatémaltèques défavorisés.
Au cours de sa longue expérience dans les musées aux États-Unis, Ghislain d’Humières, qui a notamment piloté avec succès la réouverture du De Young Museum à San Francisco, a considérablement renforcé les programmes communautaires au sein des institutions qu’il a fréquentées. Ce sera également l’une des ses priorités pour le Norton Museum of Art. « Je souhaite notamment mettre en place des formations de guide pour les adolescents afin qu’ils proposent eux-mêmes des visites aux jeunes de leurs communautés, indique le Français qui espère ainsi changer l’image du musée auprès de la jeunesse. Ils adopteront un vocabulaire différent de ce que nous entendons habituellement dans ces établissements et ceci permettra de faire passer plus facilement le message ».
Depuis son arrivée en Floride, Ghislain d’Humières ne chôme pas. Le Français doit notamment gérer au quotidien le plan de réouverture progressif de cette institution muséale qui est restée portes closes pendant près de huit mois en raison de la pandémie. « C’est un vrai challenge car nous devons réussir à nous reconnecter avec la population de la région », précise le Français qui se réjouit par ailleurs d’avoir pu maintenir l’emploi des 110 salariés de l’institution.
Bon nombre d’activités en plein air tels des ateliers de dessin, de peinture ou encore de couture permettant aux plus jeunes de développer leur imagination sont notamment prévus pour ces prochains mois. Une exposition sur Frida Kahlo et Diego Rivera devrait également avoir lieu à l’automne au sein de cet établissement qui renferme une riche collection d’art américain, européen, contemporain et chinois, ainsi que de nombreuses photographies. On y trouve notamment des oeuvres de Gustave Courbet, Claude Monet et Paul Gauguin. « Nous ne sommes pas un musée encyclopédique car nous privilégions la qualité au volume, mais c’est certainement l’un des meilleurs établissements floridiens », se targue Ghislain d’Humières qui estime que ce sera sûrement sa dernière prise de fonction tellement les projets s’annoncent nombreux et passionnants au Norton Museum of Art.
[Article partenaire] Au cœur du 15ème arrondissement de Paris et à la lisière du square du Clos Feuquières, Les Petits Crayons – Bilingual Preschool bénéficie d’un environnement de choix pour accueillir des enfants dès 2 ans à l’école.
Une école bilingue, de 2 à 6 ans
Dans une atmosphère sereine et bienveillante, les plus petits et les plus grands (jusqu’à 6 ans), profitent d’un programme 50% en anglais et 50% en français, avec un taux d’encadrement exceptionnel.
Un accueil complet et adapté à chaque enfant
L’école a souhaité faciliter la vie des parents, en proposant une formule d’accueil à horaires larges entre 8h et 18h30 tous les jours. Elle est ouverte 5 jours par semaine toute l’année, sauf au mois d’août et une semaine lors des vacances de Noël. Temps scolaire, Mercredi bilingue et stages de vacances alternent ainsi en respectant le calendrier scolaire de l’Education nationale, pour un accueil complet de chaque enfant.
Le développement de l’enfant comme priorité
Parce qu’apprendre et vivre sont indissociables, les enfants développent chez les Petits Crayons des compétences individuelles mais aussi des liens d’amitié forts avec leurs pairs. L’école met aussi l’accent sur la confiance en soi, primordiale dans les premiers pas à l’école que sont les 3 ou 4 premières années de maternelle en France.
Les enfants accueillis dès 2 ans en Toute Petite Section bilingue sont encadrés par des professionnels de l’éducation et de la petite enfance. Les enfants entrant en Petite, Moyenne ou Grande Section suivent le programme complet de l’Education nationale française, ainsi que le projet pédagogique innovant de l’école :
? Accueillir et accompagner les enfants, ainsi que leur famille, de façon chaleureuse et bienveillante dans ces moments clé que sont le retour/l’arrivée en France, ou la première expérience de l’école ;
? Bouger en toute liberté au quotidien et acquérir le goût du sport et des activités d’extérieur ;
? Permettre à l’enfant de développer sa créativité à travers les arts plastiques et les arts du vivant dans toute leur diversité ;
? Respecter l’identité de chacun, construire sa confiance en soi et dans les autres ;
? Ancrer les apprentissages dans la nature et l’ouverture au monde en anglais et en français, par l’observation des saisons et des cycles naturels dans le parc voisin, ou encore des coutumes et célébrations dans le monde.
Des valeurs fortes
Les vastes salles de classes fraîchement rénovées sont à l’image des valeurs de l’école. En effet, dans cette structure, les directrices Anne et Clémence ont souhaité offrir une scolarité douce et joyeuse, faite sur mesure pour chaque enfant et dans un cadre international.
Elles ont fondé l’école ensemble et se sont entourées d’une équipe pédagogique de professionnels de la petite enfance et de l’éducation. Une équipe anglophone et francophone, animée des mêmes valeurs de respect de l’enfant, de joie de vivre et du bonheur d’apprendre.
Les inscriptions sont ouvertes aux enfants âgés de 2 ans à 6 ans.
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Mardi 23 mars 2021, durantun webinaire dédié, plusieurs experts vous ont présenté des exemples d’implantations d’entreprises aux USA qui étaient de très bonnes idées sur le papier, mais qui se sont révélées catastrophiques pour l’entrepreneur.
Comment ces entreprises auraient-elles pu être sauvées ?
Severine Gianèse-Pittman, avocate aux Barreaux de Paris et de Floride, spécialisée en droit des affaires, Stéphane Deneux, CEO de DNX Consulting – Franchises for E-2 Visa, et Paul Monson, directeur de Joorney Business Plans, ont tâché de répondre à cette question en direct.
Franchises, études de marché et conseils légaux : ils ont partagé avec vous les bonnes pratiques des entreprises à succès et vous ont dévoilé comment faire les meilleurs choix pour réussir en Amérique.
Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre chaîne YouTube. Téléchargez le support de présentation ici.
Pour aller plus loin
? Contactez Stéphane Deneux, CEO de DNX Consulting – Franchises for E-2 Visa : [email protected]
? Contactez Severine Gianèse-Pittman, avocate aux Barreaux de Paris et de Floride, spécialisée en droit des affaires : [email protected] – 305 722 5986
Quand son oncle Lucien, acteur et producteur de cinéma, passe sa « Première étoile » de ski, (comédie qui attirera plus d’un million et demi de spectateurs en France en 2009), Ingrid n’est pas encore entrepreneuse. Elle est – un peu – journaliste, et se contente d’espérer un jour faire ce métier à la télévision ; elle est – beaucoup – actrice et peut envisager de faire une vraie carrière dans le cinéma. Elle est aussi mannequin, mais n’adore pas cela.
En fait cette jeune parisienne qui a passé son enfance dans l’Eurostar entre Paris et Londres est le croisement quasi parfait entre deux parents qui, tous deux, ont côtoyé les métiers d’image. Son univers est écrit dans sa tête, Ingrid vivra dans la lumière. La lumière américaine, la seule vraie lumière. Quelques années plus tard survient l’effroyable, un accident qui brise son corps, mais agit comme le révélateur de nouvelles envies.
Depuis 2012, Ingrid Jean Baptiste est l’âme du Chelsea Film Festival à New York, qu’elle a elle-même créé et qu’elle ne cesse de faire grandir. Entrepreneuse donc, mais toujours artiste puisqu’elle figure au casting de la série “The Blacklist” actuellement diffusée sur les écrans américains. En cohérence avec une feuille de route imaginée alors qu’elle n’était qu’une jeune fille.
“Il n’y a plus de pains aux raisins ?!? Tout a été vendu ? Mais qu’est ce que je vais faire ?” Dans la grande salle du salon de thé Maison Danel, le désespoir de cette cliente résonne comme un cri du coeur, et témoigne de la place que cette enseigne française a su se faire malgré la pandémie.
Danel de Betelu et son mari David ont lancé Maison Danel le 17 février 2020. Un mois plus tard, le premier confinement les forçait à fermer leurs portes pour plusieurs mois. “Quand on a fermé, ce sont 350 réservations pour le salon de thé que nous avons dû annuler. Nous étions complets pour deux mois…”, rappelle non sans une certaine amertume Danel de Betelu. “Fermer Maison Danel? Mais c’était impensable, on venait à peine d’ouvrir…”
L’idée de ce salon de thé a germé dans l’esprit de Danel de Betelu et de son mari David il y a sept ans: “Nous adorons les salons de thé parisiens comme Angelina ou Ladurée, ou ceux de Vienne. San Francisco compte de très bonnes pâtisseries, mais il manque souvent le service qu’on attendrait dans ce genre d’endroit: on doit trouver sa table seul, se relever pour se servir un verre d’eau, débarrasser quand on a fini. Nous voulions offrir autre chose.” Le ton est donné dès qu’on pousse la porte de Maison Danel: un lustre digne de Versailles, des fauteuils recouverts de velours gris perle et des murs en briques apparentes. A la tête du restaurant français Baker Street Bistro dans Cow Hollow pendant des années, Danel et David de Betelu ont mis du temps à trouver l’endroit adéquat: “Je connais tous les locaux vides de San Francisco!“, plaisante le chef originaire de Biarritz. “En passant dans le quartier par hasard, j’ai découvert ce bâtiment. Le rez-de-chaussée était occupé par un marchand de cigarettes, un sex-shop et un pressing. Nous avons tout refait: électricité, eau, mise aux normes, installation de sanitaires, installer des sols. Maintenant, je vous construis une maison en trois coups de main!” Pour la décoration, Danel et David de Betelu ont pioché dans leur propre maison: leurs lampes de chevet trônent désormais dans le salon de thé, des gravures représentant leur mariage ornent les murs, et la mosaïque à l’entrée avec deux D entrelacés reprend le motif de leur faire-part. Un luxe qui tranche avec un quartier où les indigents sont légion: “J’espère participer au renouveau du quartier. J’ai passé dix ans à New York, et cet endroit me rappelle beaucoup Hell’s Kitchen avant que ça ne devienne un endroit branché.”
En cuisine et en salle, on peut presque parler d’une affaire de famille: Adrien Chabot, le chef pâtissier de Maison Danel, ancien élève chez Escoffier, est un ami de longue date des deux fondateurs: “Cela faisait des années qu’on parlait de ce projet“, explique Danel de Betelu. “Adrien nous a dit qu’il était prêt à tenter l’aventure, alors nous avons sponsorisé une carte verte pour lui et sa famille.” La femme d’Adrien Chabot règne sur la salle, et accueille les clients avec le sourire.
Face à la fermeture des restaurants moins d’un mois après le lancement du salon de thé, Maison Danel n’a d’autre choix que de se lancer dans la vente à emporter. “Nous sommes connus pour notre high tea, avec son assortiment de douceurs salées et sucrées. Je ne me voyais pas le proposer à emporter, c’est peut-être mon côté français qui ressort..”, plaisante Danel de Betelu. “Mon mari David m’a convaincu de mettre nos sandwiches et mini viennoiseries en boîte, et ça a fait un carton !” Le packaging y est pour beaucoup : des couleurs pastels, des boîtes qui s’ouvrent sur d’autres boîtes, façon poupées russes, avec le plaisir de découvrir ici des petits fours et là des petits sandwiches aux goûts variés, joliment disposés sur des dentelles…Les high tea à la maison ou dans un parc ont vite été adoptés par les clients. Pour Noël, ce sont plus de 200 high teas qui ont été commandés, ainsi que 250 bûches. “On a dû pousser les meubles pour avoir assez de place pour toutes ces boîtes ! Autant dire que nous avons passé de très bonnes fêtes, même si on ne s’est pas reposé un seul instant.”
Aujourd’hui, Maison Danel peut se vanter d’avoir survécu à une pandémie, mais non sans sacrifices : après douze ans à la tête de Baker street bistro dans la Marina, Danel de Betelu a définitivement tourné la page de ce restaurant pour se consacrer à son salon de thé. Le personnel en salle au salon de thé a été réduit, mais les clients ont le plaisir de discuter avec le chef plus souvent.“Le soutien des clients, voir les réguliers venir chaque jour, voir de nouveaux clients devenir au fil du temps des habitués, ça donne vraiment envie de continuer.” Après l’installation d’un “parklet” dans la ruelle adjacente et de quelques tables en terrasse devant l’établissement, le créateur de Maison Danel a repris goût à son entreprise : “Depuis deux mois, j’ouvre chaque matin avec le sourire. Nous avons triplé notre production de chaussons aux pommes, et nos clients ont fait du Paris-San Francisco et de la tarte au citron nos patisseries les plus demandées : le Paris San Francisco est une réinterprétation du Paris-Brest, tout en délicatesse avec une mousse noisette sur un biscuit au lieu de la traditionnelle pâte à choux.Je fourmille à nouveau d’idées pour proposer des nouveautés : on va sortir une gamme de chocolats, ainsi que des nouveaux gâteaux, comme les éclairs ou des financiers.” De quoi régaler les gourmands en quête d’un authentique salon de thé à la française en plein coeur de San Francisco.
[Agenda partenaire] Jusqu’au 31 mars 2021, célébrez le mois de la francophonie avec le Centre de la francophonie des Amériques. Profitez des nouveautés ainsi que des événements exclusivement en ligne et gratuits.
Des contenus exclusifs
Ce mois de la francophonie sera l’occasion de découvrir les exclusivités du Centre de la francophonie des Amériques. Parmi elles : 6 épisodes d’une série de podcasts captivants, “On est 33 millions”, animés par Alexandra Diaz. Ces podcasts mettent en vedette des passionnés, des artistes, des enseignants, des entrepreneurs et des leaders de leur communauté qui s’engagent en français partout en Amérique.
Par ailleurs, vous pourrez retrouver des vidéos intitulées les “Récits historiques des Amériques”, racontées par Alexandre Belliard. Ces dernières mettent en lumière une vingtaine de personnages ayant contribué à la présence et/ou à l’essor du fait francophone sur le continent.
Enfin, vous aurez accès aux “Contes des Amériques”, en format audio, lus par 11 auteurs de différentes régions des Amériques. Bonheur garanti pour les jeunes enfants !
Des événements en ligne
De plus, assistez aux événements du Centre : – La nuit de la poésie le 18 mars ;
– Le concert Voyage en francophonie le 20 mars ;
– Le spectacle Blizzard de Flip Fabrique le 20 mars ;
– Le panel Francophones au pays de l’oncle Sam le 24 mars.
Pour finir, surprise ! Si vous visitez le site internet du Centre d’ici au 31 mars, vous pouvez participer à un concours et tenter de gagner un iPad et un stylo numérique.
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Vestiges du siècle dernier, les diners américains fascinent toujours grâce à leur atmosphère rétro, leur décoration minimaliste et leur carte à rallonge. French Morning vous a préparé une liste de quatre institutions new-yorkaises où aller bruncher.
Hector’s Cafe Diner
C’était le point de rendez-vous des fêtards du Meatpacking District à 4h du matin avant la fermeture des boîtes de nuit. L’endroit a un cachet fou de par sa localisation, sous la High Line, et grâce à son enseigne jaune et ses briques rouges. Le saut dans le temps continue à l’intérieur, avec un comptoir typique où les clients peuvent observer les cuisiniers préparer leur omelette et leur bacon. Le menu est immense et les prix sont abordables. Comptez par exemple 9,95$ l’omelette au fromage avec toast et frites. A noter que Hector’s Cafe Diner n’est pour l’instant ouvert que la semaine. 44 Little W 12th St, (212) 206-7592.
Kellogg’s Diner
C’est une autre institution, à Brooklyn cette fois, ouverte depuis les années 1940 au croisement entre Metropolitan et Union Ave. Toutes les classes sociales s’y mélangent avec un service offert 24h/24 et 7j/7 au bar et dans son immense salle à manger. La nuit, les néons de la façade donnent encore plus de charme à l’établissement, qui propose des spécialités américaines et grecques. Leur cheeseburger deluxe (14,95$), servi avec une salade coleslaw, ne déçoit jamais. 518 Metropolitan Ave, (718) 782-4502.
Court Square Diner
“Donnez-nous votre numéro de fax pour recevoir nos spécialités du jour” indique le menu de ce diner iconique de Queens ouvert depuis 1946. Situé au pied du métro Court Square à Long Island City (G,7), l’établissement brille de mille feux de l’extérieur avec son acier inoxydable et ses carreaux transparents. A l’intérieur, on donne sur un bar où quelques clients mangent directement au comptoir face à une vitrine réfrigérée pleine de pâtisseries. Installez-vous dans la salle à manger au fond à gauche pour plus de tranquillité. Ici aussi la nourriture est bonne mais bourrative et le choix cornélien. Profitez d’être dans le quartier pour aller visiter le MoMa PS1 ensuite, situé à un bloc. 45-30 23rd St, (718) 392-1222.
New York Diner
Celui-là est encore plus loin mais encore plus dépaysant. Construit au milieu de nulle part entre un parking et une station service du quartier de Woodside à Queens (Arrêt 46 St sur la 7), New York Diner vous accueille dans un petit préfabriqué en acier inoxydable d’une vingtaine de places. A l’intérieur, la décoration est minimaliste avec du carrelage et des tons bleus. Un diner mal éclairé et fumant qui vous offrira un voyage dans le temps garanti. Carte de plats américains, grecs, et quelques options mexicaines. 49-09 Northern Blvd, (201) 482-7635.
Les amoureux des livres ont rendez-vous du lundi 22 au vendredi 26 mars pour le Festival des Cinq Continents, une série de rendez-vous littéraires organisés par La Maison Française de New York University et l’Organisation internationale de la Francophonie. Pandémie oblige, cette troisième édition intitulée « Rencontres » se déroulera entièrement en ligne.
Une vingtaine d’écrivains francophones ont répondu présent. Parmi eux, Beata Umubyeyi Mairesse, lauréate du Prix des cinq continents de la francophonie 2020. L’auteure franco-rwandaise présentera son roman Tous tes enfants dispersés qui raconte le parcours d’une Rwandaise ayant fui le génocide des Tutsi en 1994 (lundi 22 mars à 10am).
L’écrivaine et journaliste franco-tunisienne Fawzia Zouari, quant à elle, expliquera son rapport à la langue française, à l’écriture, et évoquera son dernier récit sur son enfance, écrit pendant le confinement (vendredi 26 mars à 10am).
De son côté, le professeur de littérature à la City University of New York et écrivain francophone Thomas Spear reviendra sur son travail sur Île en île, une riche base documentaire valorisant la littérature et la culture du monde insulaire francophone (jeudi 25 mars à 10am).
L’évènement littéraire proposera également des rencontres interactives durant lesquelles vous pourrez notamment poser vos questions à la femme de lettres mauricienne Ananda Devi (lundi 22 mars à 1pm) ainsi qu’à l’écrivaine roumaine, qui écrit en français, Liliana Lazar (jeudi 25 mars à 1pm).
Le Festival des Cinq Continents prévoit par ailleurs une dizaine de capsules littéraires – de courts épisodes permettant de découvrir différentes écrivaines francophones – animées par la Française Sandrine Mehrez Kukurudz qui a fondé « Rencontre des Auteurs Francophones », un réseau visant à faciliter l’accès aux ouvrages de langue française pour les milliers de lecteurs francophones et francophiles installés aux États-Unis.
Chic et tout sourire, Lilo de la Passadière a soufflé sa 100ème bougie le 2 mars dans un restaurant de Midtown en compagnie de ses amis et du Consul général de France à New York Jérémie Robert. “Chère Lilo, votre beauté et votre talent vous ont menée du théâtre du Châtelet à [Broadway]; vous avez brillé en Amérique et êtes devenue une new-yorkaise. Aujourd’hui vous avez de nombreux amis qui vous adorent et ensemble ont organisé pour vous cette fête d’anniversaire”, a souligné le Consul pendant son discours en hommage à la centenaire.
Il faut dire que l’histoire de Lilo de la Passardière mérite d’être célébrée. Née à Paris en 1921, la Française débute comme ballerine au théâtre du Châtelet, poussée par une mère obstinée “qui voulait que je devienne quelqu’un de connu dans le monde du théâtre”. Elle est ensuite engagée à seulement 16 ans comme présentatrice au Théâtre de l’ABC, où elle va contribuer au développement du music-hall à Paris aux côtés des plus grands comme Edith Piaf et Charles Trenet. C’est en chantant et dansant dans une opérette sur la scène de Bobino qu’elle va ensuite faire la rencontre du marquis Guy Jourdan de la Passardière, qui deviendra son mari en 1947. “Je me souviens qu’il était venu avec sa petite amie de l’époque ce soir-là. Mais quand nous a présentés, nous sommes tombés fou amoureux l’un de l’autre”, se souvient Lilo de la Passardière. “Les coups de foudre existent encore. Notre amour aura duré jusqu’à sa mort”.
Guy Jourdan de la Passardière va aider Lilo à développer sa carrière. Il fait d’elle une célébrité à Londres comme meneuse de revue aux Folies Bergères. Mais c’est à son retour à Paris au théâtre du Châtelet, en jouant dans l’opérette de son ami Luis Mariano “Le Chanteur de Mexico” qu’elle va connaître la popularité en France… avant d’attirer l’oeil des producteurs américains. “Je crois que c’était en 1951 ou 1953. Un Américain est rentré par la porte d’entrée des artistes un soir au Châtelet et a demandé à me parler. Je ne comprenais rien car je ne parlais pas un mot d’anglais”, se rappelle Lilo dans un sourire. “Il m’a demandé si j’aimerais partir faire un essai à Broadway à New York. Il s’agissait en fait du célèbre compositeur Cole Porter”.
Très heureuse à Paris, Lilo de la Passardière accepte finalement la proposition de Cole Porter car “le dollar était une monnaie affectueuse à l’époque“. Elle est engagée en 1953 pour être la star de la nouvelle comédie musicale “Can-Can” à New York. Un tournant dans sa carrière puisque la Française ne quittera plus jamais la Big Apple, participant au succès du genre des comédies musicales aux Etats-Unis. Celle qui a gagné au fil des années le surnom de “marquise de Broadway” se sera produite plus de 900 fois sur une scène de Broadway dans sa carrière. “Je garde de nombreux souvenirs mais il y en a un qui m’a particulièrement marqué”, explique Lilo. “C’était le soir de la première de “Can-Can” à New York. Une Française s’est fait arrêter pour avoir envoyé un bouquet de fleurs sur scène en pleine représentation. C’était quelque chose qui se faisait à Paris, mais pas ici. On avait dû arrêter le spectacle en plein milieu”.
Impressionnante d’énergie et de bonne humeur, Lilo de la Passardière n’a pas apprécié la fermeture des théâtres il y a un an, en raison de la Covid-19. “Il n’y a plus rien pour s’amuser. Je trouve ça très triste, il faut qu’ils rouvrent très vite”, évoque celle qui continuait à aller voir des spectacles sur Broadway avant la pandémie. En un siècle, la comédienne a traversé nombre de guerres et crises, alors la Covid-19 ne va pas entamer son moral. “Le secret, c’est de bien choisir ses amis. Je ne m’entoure que de gens qui me font rire”, lâche la centenaire avant d’ajouter, hilare : “mon autre secret c’est d’être Française, d’embêter les gens autour de moi”.
Vous connaissez sûrement Avis Vérifiés, standard mondial de la collecte d’avis clients. Cette entreprise française, en se rapprochant de deux autres pépites tricolores, a récemment donné naissance à un beau bébé : le groupe SKEEPERS. Avec cette opération d’envergure, le groupe s’étend désormais sur toute la chaîne de valeur de l’expérience client et s’engage dans “l’économie de la confiance”.
En 2021, SKEEPERS renforce sa présence aux États-Unis pour engager la communauté française autour de votre marque ou votre produit
En permettant à votre communauté de produire des “reviews” fiables en quelques clics, SKEEPERS, déjà présent aux États-Unis via le site Verified Reviews, peut vous aider à faire décoller votre business aux États-Unis. Entre les avis vérifiés “classiques”, les avis vidéo innovants avec Teester ou encore les cagnottes virtuelles avec Surprise, SKEEPERS vous offre un éventail d’options vous permettant d’engager votre audience de manière ludique, et bénéfique pour votre marque.
Dans le replay du webinaire ci-dessus, Sarah-Diane Eck, Christophe Pilcher et Pascal Lannoo du groupe SKEEPERS nous présentent les différentes options proposées par le groupe et nous permettent de mieux comprendre ce qu’est l’industrie de l’expérience client et de la collecte d’avis, et surtout comment cela peut aider une entreprise à se démarquer.
Ce webinaire vous a intéressé·e, et vous aimeriez continuer la discussion avec nos experts ? ? Contactez Pascal Lannoo de Skeepers : pascal.lannoo@skeepers.io ? Contactez Sarah-Diane Eck de Surprise : sd@surprise.io ? Contactez Christophe Pilcher de Teester : [email protected]
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[Agenda partenaire] Richard Frerejean Taittinger nous parle de sa nouvelle exposition choc Narrative Figuration 60s-70s, première exposition sur la figuration narrative à New York, à l’occasion des 6 ans de la Richard Taittinger Gallery située au 154 Ludlow dans le Lower East Side à New York.
Cette exposition historique montre le travail de 9 artistes internationaux associés au grand mouvement parisien des années 60-70 : Valerio Adami, Eduardo Arroyo, Erró, Gérard Fromanger, Jacques Monory, Bernard Rancillac, Peter Saul, Hervé Télémaque et Cybèle Varela.
Richard, vous êtes fondateur de la Richard Taittinger Gallery et curateur de l’exposition Narrative Figuration 60s-70s en collaboration avec Yoyo Maeght ; comment est née l’idée de cette exposition?
Suite au succès de l’exposition Jacques Monory, la première exposition solo show de Monory aux Etats-Unis que nous avions organisée en janvier 2018 à la galerie ; nous avons réalisé à quel point le mouvement de la Figuration Narrative était peu connu, voir inconnu, aux Etats-Unis. En tant que galeriste, j’ai décidé de m’engager à soutenir le travail de ces artistes français et internationaux formidables, qui ont travaillé à Paris pendant les années 60-70, associés à la Figuration Narrative. L’artiste Monory la décrivait lui-même comme une critique narrative de la société, à l’opposé du mouvement Pop Art américain, qui faisait l’apogée du consumérisme.
Parlez-nous un peu de la figuration narrative et des artistes impliqués dans l’exposition.
Tout commence en juin 1964, avec la victoire surprise de l’américain Robert Rauschenberg à la 32ème biennale de Venise. Ce dernier reçoit le Grand Prix international de peinture. C’est la consécration du Pop Art américain sur la scène internationale et de New York, en tant que nouvelle capitale mondiale au détriment de Paris.
En guise de réponse, le critique d’art français Gérald Gassiot-Talabot organise, en collaboration avec deux jeunes peintres engagés – Bernard Rancillac et Hervé Télémaque – l’exposition “Mythologies Quotidiennes” au Musée d’Art Moderne de Paris. 34 autres artistes y participent, dont Valerio Adami, Eduardo Arroyo, Jacques Monory, et Peter Saul. Cette exposition deviendra de fait le point de départ du mouvement de la Figuration Narrative.
Erró, Gérard Fromanger et Cybèle Varela rejoindront le mouvement à la fin des années 1960. Nous sommes très heureux de commencer à représenter aux États-Unis le travail de la grande artiste brésilienne Cybèle Varela, qui fut une pionnière féministe au Brésil et qui est aujourd’hui la seule femme encore vivante associée au mouvement.
Fromanger-Printemps ou la vie à l’endroit-1972
Pouvez-vous nous parler d’un tableau en particulier de l’exposition ?
J’ai choisi Au printemps ou la vie à l’endroit (1972) de Gérard Fromanger. Ce tableau majeur illustre parfaitement l’esprit de la Figuration Narrative. C’est un mouvement contestataire, critique de la société de consommation et qui s’intéresse à l’humain. La scène se passe sur des champs Élysées imagés en 1972, on aperçoit au deuxième plan les drapeaux ainsi que les vitrines sans couleur et au premier plan : des hommes et des femmes de toutes les couleurs sont célébrés. Rejetant à la fois le Nationalisme et le Capitalisme, Fromanger joua un rôle important durant les évènements de Mai 68 en cofondant l’Atelier Populaire de l’école des Beaux-Arts.
Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.