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Bilingual Education Fair 2020 : au Texas, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, au Texas ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Au programme au Texas :

Les écoles françaises à Houston – 13 Novembre 2020, 9:00 am (CDT) / 4:00 pm (Heure Française)
Avec : Lycée international de Houston, The Awty International School, Education Française Greater Houston

Les écoles françaises à Austin et San Antonio – 19 Novembre 2020, 8:00 am (CDT) / 3:00 pm (Heure Française)
Avec : Austin International School, EDUCATION FRANÇAISE AUSTIN, International School of San Antonio

L’accès au salon est entièrement gratuit.

Bilingual Education Fair 2020 : en Californie, quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, en Californie ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, la Bilingual Fair 2020 aura lieu en ligne et permettra à des milliers de parents de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Au programme en Californie :

? L’enseignement bilingue dans la Silicon Valley – 12 Novembre 2020,
11:00 am (PST) / 8:00 pm (Heure Française)
Avec : Education Française Bay Area, Silicon Valley International School, French American School of Silicon Valley, Palo Alto French Education Association

? L’éducation française en Californie du Sud – 19 Novembre 2020,
9:00 am (PST) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : Lycée International de Los Angeles, WorldSpeak School, San Diego French-American School, La Petite Ecole Française

? L’éducation française à San Francisco and East Bay – 20 Novembre 2020,
9:00 am (PST) / 6:00 pm (Heure Française)
Avec : Lycée Français de San Francisco, French American International School, Ecole bilingue de Berkeley, Bay Language Academy, Education Française Bay Area, ABS French Preschool

L’accès au salon est entièrement gratuit.

Elodie Vidal : « J’aimerais remettre l’art au cœur de nos sociétés »

Les Ateliers de l’Art avec Elodie Vidal donnent des couleurs à l’Alliance Française de la Silicon Valley. À partir du samedi 7 novembre, l’historienne d’art diplômée de l’École du Louvre de Paris, propose des e-conférences d’une heure pour aborder des sujets inédits avec des jeunes de 8 à 15 ans. Au programme : les chefs d’œuvres grecs dans leurs couleurs originelles (non, ils n’aimaient pas le blanc), les chaussures à semelles rouges, de Louis XIV à Christian Louboutin, ou encore le sourire (pourquoi se montrer si sérieux dans les portraits ?).

Les parents sont eux-aussi invités à assister à ces sessions. L’objectif : susciter la curiosité et développer un regard réfléchi sur les œuvres et leurs contextes historico-culturels. « Je veux que le public comprenne que l’art des époques précédentes n’a rien de poussiéreux, ni de dépassé. L’art ancien a été actuel et contemporain, il ne faut pas l’oublier ! Aujourd’hui par exemple, ce que l’on appelle une superstition était à l’époque un savoir… » explique l’historienne d’art en toute humilité.

Transmission de la connaissance

Voilà l’état d’esprit avec lequel Elodie Vidal remet l’histoire au goût du jour. Elle démontre que l’on n’invente rien, ou si peu. Que l’on recrée sans cesse et que les best-sellers évoluent avec le temps. Pour ce faire, elle ramène des œuvres anciennes dans notre proximité et les rend familières grâce à des associations percutantes. « Les gens retiennent les anecdotes alors j’en utilise souvent. Par exemple, j’explique qu’un recueil de médecine d’époque équivaut aujourd’hui à une chaîne Youtube. Ça marche bien !» raconte l’experte.

Cette historienne d’art de 37 ans, spécialiste en iconographie se destinait au départ à réhabiliter des monuments historiques. Puis elle s’est passionnée pour l’étude des motifs, concepts et symboles dans les œuvres d’art. Elle en a fait le fil rouge de sa carrière et décrypte aujourd’hui par ce biais les croyances, systèmes politiques et us et coutumes des sociétés. « Ce que j’aime vraiment, c’est prendre des motifs banals et retracer leurs constructions sociales grâce à un travail d’observation et d’enquête » précise t-elle.

Le cycle de conférences précédent organisé par l’Alliance Française de la Silicon Valley abordait par exemple le bain et la toilette, avec une perspective remontant à plus de 200 ans. Et parmi les autres thèmes qu’Elodie Vidal explore, il y a la pomme, la folie, l’étrange ou le scandale. Des sujets qu’elle a travaillés au fil de ses voyages et expatriations. « J’ai voulu questionner mon bagage et élargir le prisme de culture patrimoniale dont je disposais. Alors j’ai quitté la France » confie l’historienne.

France-US : une vision de l’art différente

Guidée par sa curiosité, Elodie Vidal s’installe d’abord à Copenhague où elle passe sept années et apprécie l’audace qui s’exprime dans les milieux de l’art et de l’architecture. Puis elle enchaîne par une année à Bangkok avant de suivre son mari à San Francisco en 2018. « Je ne connaissais rien de la culture américaine, c’était la chance de découvrir son point de vue sur l’Europe » explique-t-elle.

Mais ce que la Française découvre rapidement, c’est avant tout une autre vision de l’art. « Le rapport à l’espace et au temps est différent ici » assure-t-elle avant de souligner une autre différence majeure : celui du financement de l’Art. Elle précise : « en France, l’État subventionne l’art et il s’expose sur scène ou en galeries. Ici, pas de ministre de la culture ni fonds publics ! On se place dans le domaine de la rentabilité. Et dans les musées, il s’agit d’ailleurs la plupart du temps de collections appartenant à des fonds privés… ».

Selon l’historienne, fascinée par la gestion de l’art aux États-Unis, il s’agit d’un secteur polarisé : « On se place soit dans le champ du divertissement, avec grand public et exigence à la baisse, soit dans le très exclusif et confidentiel, peu accessible… ». Afin d’offrir une alternative à ce schéma et amener l’art en terrain public, Elodie Vidal co-fonde alors un collectif artistique. Et six mois après son arrivée, elle lance Loud Spring avec l’idée d’œuvrer pour la justice sociale et environnementale.

Engagée sur tous les fronts

Le collectif a déjà organisé divers évènements, tables rondes et performances autour de projets participatifs comme lors de la Nuit des Idées. « Avec le collectif, j’ai envie de montrer comment l’art est révélateur des modes de pensées de notre société et comment l’artiste en est un artisan » détaille la spécialiste. Fin novembre, Loud Spring organisera en partenariat avec la Saint Joseph’s Arts Society un évènement autour de cette question : comment convoque-t-on la justice sociale et l’environnement dans le débat politique ?

Curieuse insatiable et agitatrice d’idées, Elodie Vidal travaille également à la French American Culture Society, notamment pour la Villa San Francisco, inaugurée en 2020. Elle y promeut les résidences d’artistes. Ainsi présente sur de nombreux fronts, elle peut défendre sa vision de l’art comme tribune. « L’art peut sauver le monde et j’aimerais vraiment aider à le remettre au cœur de la société ” lance t-elle. Avec une actualité qui s’annonce tout aussi chargée en 2021 qu’en cette fin d’année, l’historienne d’art remplit sa mission avec brio.

 

100€ d’économies à chaque séjour en France : comment font-ils ?

[Article partenaire] Et si on vous disait qu’à chacun de vos passages en France, vous manquiez une occasion d’économiser 100 précieux euros ? Vous nous demanderiez sûrement…

Comment ça se fait ?

Produits du terroir, matériel électronique, cosmétiques, produits de luxe, vêtements pour toute la famille, articles de pharmacie, produits pour bébés, livres et jeux de société en français… On attend tous impatiemment le retour en France pour faire le plein !

Ce qu’on ne sait pas toujours, c’est que la TVA est remboursable sur chacun de ces articles, à  condition que vous résidiez hors de l’Union Européenne  et que vous emportiez lesdits articles dans vos bagages. C’est ce qu’on appelle la détaxe

Des services de détaxe “classiques” existaient déjà depuis plusieurs années, mais ils ne convenaient pas toujours aux besoins d’un voyageur moderne. Heureusement, il existe aujourd’hui l’application gratuite ZappTax !

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3 occasions à ne pas rater pour utiliser ZappTax

1/ Les achats de produits électroniques 

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2/ Les cosmétiques et produits de beauté 

La France est la référence dans le domaine, avec des marques plébiscitées mondialement, et nous avons parfois du mal à trouver en expatriation les équivalents de nos produits cosmétiques français préférés : nombreux sont les expats qui choisissent donc d’attendre de revenir en France afin d’acheter en grosse quantité. 

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À noter que certains produits de pharmacie peuvent également bénéficier de la détaxe.

3/ Les produits de luxe 

Vous souhaitez vous faire plaisir avec une petite folie ? Un sac Chanel ? Des chaussures Louboutin ? Une veste Louis Vuitton ? Un carré Hermès ? 

C’est là LE genre d’achat qu’il faut détaxer.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

La Bilingual Education Fair 2020 : le rendez-vous de l’éducation française aux États-Unis

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Rendez-vous sur le site pour découvrir le programme complet, couvrant les régions de New York, Boston, Washington DC, Seattle, le Texas, la Californie et la Floride.

L’accès au salon virtuel est entièrement gratuit.

L’édition 2020 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

“Le manoir”: Maurin Picard enquête sur 200 ans de secrets de la Maison Blanche

Peu de bâtiments au monde alimentent autant d’intérêt, voire de fantasmes. Pourtant l’histoire de la Maison Blanche est encore largement méconnue. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la Maison Blanche : c’est l’objet du livre Le Manoir, que Maurin Picard, journaliste basé à New York, correspondant du Figaro et du Soir, vient de publier aux éditions Perrin.

Il y raconte la construction du bâtiment de 1600 Pennsylvania Avenue à Washington, par des esclaves noirs entre 1792 et 1800, auxquels Michelle Obama rendra hommage deux siècles plus tard en tant que Première Dame. A l’époque les murs ne sont pas blancs, mais ils le deviendront quinze ans plus tard, lorsque l’endroit est brûlé par les Anglais lors de la guerre de 1812-1815 et qu’il doit être repeint en urgence. La Maison Blanche devient la résidence principale, choisie ou subie, des chefs d’État, où se produisent de multiples événements dont le grand public ne sait rien. L’auteur nous emmène dans les coulisses de cette impressionnante bâtisse à colonnades, et nous conte les histoires méconnues des Présidents au sein de ces quatre murs.

Des locataires qui ont entrepris de la moderniser : en 1877, Rutherford Hayes y introduit le premier téléphone – inventé par Bell l’année précédente – et en 1878 l’un des tout premiers phonographes. En 1905, Teddy Roosevelt inaugure le Bureau ovale et crée le Secret Service, qui assure la protection des Présidents 24h sur 24. En pleine Deuxième Guerre Mondiale en 1942, Teddy Roosevelt y fait construire un bunker dans le sous-sol et John Kennedy réclame la « situation room » en pleine guerre froide, après le scandale de la Baie des Cochons en 1961.

Certains l’ont détesté, comme Harry Truman qui la surnommait « la grande prison blanche » et rêvait de s’en échapper. Mais la Maison Blanche, ce sont aussi des histoires de famille, des secrets et des drames : trois présidents y ont poussé leur dernier soupir à tour de rôle au XIXème siècle, en raison de la mauvaise qualité de l’eau dans cette région marécageuse. Deux Premières Dames y ont perdu leur enfant, Jackie Kennedy y a vécu un enfer conjugal, et le fantôme d’Abraham Lincoln continuerait à se promener dans les couloirs. Une chose est sûre : quelle que soit l’identité du prochain Président américain mardi prochain, il y pénétrera dans un lieu chargé d’Histoire.

Le Manoir, de Maurin Picard, édition Perrin:

C’est ça l’Amérique, épisode 9: les nouvelles résistances de l’ère Trump

Année électorale, tensions raciales, militantisme : 2020 a tout de 1968 aux États-Unis. Dans l’avant-dernier épisode de C’est ça l’Amérique, nous revenons sur la vague de militantisme qui a accompagné l’élection de Donald Trump, des Marches des femmes au lendemain de son investiture, aux manifestations antiracistes Black Lives Matter, deux mouvements inédits dans l’histoire américaine par leur ampleur.

Qui sont ces nouveaux engagés de l’ère Trump ? Qu’est-ce qui les motive ? Voit-on le même réveil à droite ? Charlotte Thomas-Hebert, enseignante à Paris I Panthéon-Sorbonne et spécialiste de la désobéissance civile aux États-Unis, répond à nos questions. Elle a participé au programme Alliance-Columbia University.

Journées portes ouvertes virtuelles à Rochambeau The French International School (Washington DC)

[Agenda partenaire] Devenir totalement bilingue, c’est-à-dire lire, écrire, parler et comprendre les nuances culturelles en deux langues ou plus, est une chance exceptionnelle ! Choisir Rochambeau The French International School, c’est offrir à vos enfants la possibilité de le devenir.

En combinant un volet américain au curriculum français renommé pour sa rigueur et sa culture générale, les élèves de la Maternelle à la Terminale à Rochambeau bénéficent d’un cadre d’apprentissage unique pour devenir des penseurs critiques confiants, ouverts d’esprit et attentifs à autrui. À partir de 2021, les élèves auront également la possibilité de choisir entre le baccalauréat français et le baccalauréat international.

Venez en apprendre davantage sur Rochambeau The French International School et sur la manière dont l’école a su s’adapter aux challenges de la Covid-19 lors des journées portes ouvertes virtuelles qui auront lieu le samedi 7 novembre à 10am pour la maternelle et le mercredi 11 novembre à 5:30pm pour l’école élémentaire. Les inscriptions ont lieu sur le site de l’école.

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Moi Impat : Un retour mouvementé aux accents japonais

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Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi Impat”, French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Avec son passeport qui ressemble à une carte du monde, Stéphanie Chassagne incarne magnifiquement ce 51ème numéro de « Moi Impat ». Et comme rien ne l’arrête, même pas l’effondrement de l’immeuble parisien censé l’accueillir à son retour, c’est finalement son passé d’expat qui la guidera dans son actualité d’entrepreneuse dans le domaine du sandwich japonais (Nanigiri). Une affaire à suivre.

Listen to “Episode 51: Stéphanie Chassagne” on Spreaker.

Florence Leroy protège les planches de surf et la planète

Florence Leroy quitte Lille pour San Francisco en 2018 dans le cadre de la mutation professionnelle de son mari. Négociatrice dans l’immobilier pendant 5 ans, la jeune Française de 29 ans n’a pas l’autorisation de travailler à son arrivée. Loin de se décourager, elle décide de mettre son temps libre à profit et parmi d’autres passe-temps, s’initie à la couture et au surf.

Ces deux dernières découvertes sont pour elle des révélations. Vivant dans le quartier du Sunset, le long de l’Océan Pacifique, elle profite de la proximité des plages pour aller surfer aussi souvent que possible avec son conjoint. « C’est comme ça que tout a commencé ! J’ai eu envie de lui offrir une housse pour protéger sa planche et je voulais qu’elle soit à la fois originale et éco-responsable.».

Car autre changement de taille dans le quotidien de Florence Leroy depuis son installation à San Francisco : elle change sa manière de consommer. « Ici, j’ai eu une prise de conscience environnementale. Je me suis beaucoup documentée sur le sujet, j’ai fait plus attention aux marques que j’achetais, aux provenances, aux compositions et j’ai commencé à réduire mes déchets » raconte-t-elle. Ce mode de vie plus “éthique“, couplé à sa nouvelle passion pour la couture et son plaisir du surf, la mènent à se lancer un défi : entreprendre avec une démarche en phase avec ses valeurs.

Tissus de récup’ et huile de coude

« N’ayant pas trouvé de chaussette de surf qui ne ne soit pas pleine de plastique, j’ai donc décidé d’en fabriquer une moi-même ! Ça a beaucoup plu à mon conjoint et peu à peu, j’ai commencé à avoir d’autres commandes » s’amuse-t-elle. Côte Ouest est ainsi née, une marque dont le nom s’est imposé tout de suite : « parce que j’habite San Francisco bien sûr, mais aussi parce que les spots de surf en France se trouvent sur la Côte Ouest. Quand je rentrerai, je compte bien importer la marque sur la côte basque. »

Pour réaliser ses housses, Florence Leroy s’approvisionne en tissus chez SCRAP, un lieu de dépôt de matériaux à but non lucratif situé entre les quartiers du Dogpatch et Portola. « Chaque année des tonnes de tissu sont jetées et détruites. La production textile est d’ailleurs la 2ème industrie la plus polluante au monde. Acheter ces tissus de récupération évite d’encombrer les décharges » précise l’entrepreneuse. Et d’ajouter : « c’est une manière de lutter contre le gaspillage à mon niveau ».

Sa devise : “protège tes planches et la planète”

Ensuite, il faut compter au moins trois heures pour les confectionner et quelque 100 dollars pour s’en offrir une. Avec les chutes restantes ou des échantillons récupérés dans des livres de décoration d’intérieur, Florence Leroy confectionne également d’autres accessoires utiles aux amoureux des vagues : étuis à lunettes ou chouchous pour s’attacher les cheveux par exemple. Et elle travaille en ce moment sur des prototypes, comme des sacs de plages et des ponchos afin que les surfers puissent se changer facilement.

Si la marque n’en est qu’à son démarrage, elle a déjà reçu un bel accueil de la communauté des surfers. « J’ai été extrêmement surprise par le nombre de réactions positives quand j’ai lancé la boutique en ligne et c’est très agréable de recevoir des photos de planches couvertes par mes housses ! » confie la Française. Elle espère aujourd’hui que sa devise “protège tes planches et la planète” fera des émules et prendra de l’ampleur. Son objectif : pouvoir embaucher afin de créer davantage.

LVMH et Tiffany font la paix des braves

C’est l’épilogue d’une saga qui aura duré quasiment un an. Mercredi, LVMH et Tiffany ont annoncé s’être mis d’accord sur le prix de leur union : le leader mondial du luxe va racheter la marque iconique américaine pour 15,7 milliards de dollars, soit la plus grosse acquisition de son histoire, après avoir menacé le mois dernier d’abandonner le deal purement et simplement.

Petit retour en arrière : il y a presque un an, LVMH annonçait son intention de reprendre le joaillier américain Tiffany, coté à la Bourse de New York, pour 16,2 milliards de dollars. Le groupe de Bernard Arnault, qui détient déjà les joailliers Bulgari, Chaumet et Fred, comptait reprendre la marque connue pour ses écrins bleu-vert et rendue célèbre par Audrey Hepburn dans “Breakfast at Tiffany’s”, pour la moderniser et bien sûr étendre encore son propre empire aux États-Unis.

Mais la pandémie est passée par là, qui a entraîné une fermeture des magasins de joaillerie dans quasiment tous les pays du monde. Pendant cette période, les achats de bijoux deviennent logiquement moins urgents : les revenus de Tiffany chutent de près de 30 % au deuxième trimestre, mais le groupe compense par l’essor de ses ventes en lignes et bénéficie de sa forte présence en Chine et en Asie, qui repartent bien plus tôt qu’en Occident. Malgré cela, les valorisations boursières du secteur ont largement chuté, et LVMH décide de faire marche arrière pendant l’été. Début septembre, le groupe annonce qu’il renonce à son intention de racheter Tiffany, et qu’il doit le faire à la demande du gouvernement français. Ainsi, le ministre des Affaires Étrangères, Jean-Yves le Drian, aurait envoyé un courrier au groupe en l’invitant à reporter la finalisation de cette opération à l’an prochain. Pour quelles raisons ? Faire pression sur les fameuses taxes douanières que l’administration Trump menace d’imposer sur des produits français, comme les produits cosmétiques ou la maroquinerie, à partir du 1er janvier 2021.

Ingérence du gouvernement français dans une opération privée, ou excuse brandie par LVMH pour sortir du deal ? Toujours est-il que Tiffany n’apprécie pas la pirouette, et lance une procédure judiciaire pour forcer son partenaire à aller au bout de cet accord. De son côté, LVMH accuse sa cible d’avoir pris de mauvaises mesures de gestion pendant cette crise, et estime que c’est un cas de force majeure qui l’autorise à abandonner l’opération.

Les deux parties devaient s’affronter lors d’un procès devant la Cour du Delaware, fixé au 5 janvier 2021. Mais le juge les avait déjà invitées à trouver un compromis : « S’agissant de deux sociétés si bien associées aux fêtes de fin d’année, il y aura peut-être des discussions productives afin d’éviter un procès ». C’est bien ce qui s’est passé : LVMH a obtenu un rabais de 420 millions de dollars et évite un procès incertain outre-Atlantique, tandis que Tiffany intègre le leader mondial du luxe, et va pouvoir bénéficier de sa force de frappe. Car finalement, même pour les plus beaux diamants du monde, tout n’est qu’une question de prix.

Le marathon annulé, ils courent quand même pour la bonne cause à New York

Il réunit généralement plus de 50 000 coureurs du monde entier le premier dimanche de novembre. Cette année, le célèbre marathon de New York a logiquement été annulé en raison de l’épidémie de la Covid-19, mais de nombreux Français ont malgré tout décidé d’enfiler leurs baskets.

C’est le cas de Marie de Foucaud, Agathe Louvet et Alain Bernard. Les trois amis ont déjà couru le marathon de New York par le passé au profit de The Bowery Mission. L’association, qui existe depuis 140 ans, offre une assistance et un accompagnement à la réinsertion des personnes sans domicile fixe. “C’est Alain Bernard qui a découvert l’association. Ça fait plusieurs années que je suis bénévole avec plusieurs autres Français”, explique Marie de Foucaud, cadre dans une entreprise de consulting. “Ils ont eu de gros besoins pendant le confinement avec un manque d’effectif et de nouvelles personnes à aider. J’allais deux fois par semaine servir des repas, mais ça ne suffit pas. Avec l’annulation du marathon, l’association a plus que jamais besoin de fonds en ce moment”. Face à cette situation, les trois amis ont décidé de courir ensemble dimanche 1er novembre et de lever 50 000$. “On va se retrouver devant le centre historique de The Bowery Mission, dans le Lower East Side. On commencera par du volontariat en servant des petits-déjeuners, et ensuite on sera une 20aine de coureurs pour un semi-marathon jusqu’à Central Park”, détaille Marie de Foucaud. A ce jour, le groupe a déjà réussi à lever plus de 60 000$. Il est toujours possible de contribuer sur ce lien.

Une partie des bénévoles français de The Bowery Mission.

Annabella Espina aurait dû courir son huitième marathon new-yorkais cette année. Cette Franco-vénézuélienne de 42 ans fait partie de l’association New York Road Runners (NYRR) depuis 2012, qui lève des fonds en faveur des jeunes les plus démunis à travers le programme “Team for Kids”. Mais la coureuse a quand même pris part à une course “virtuelle” le samedi 24 octobre avec des amis français. “Nous avions du 17 octobre au 1er novembre pour lever 500$ par personne et pour aller courir seule ou en petit groupe un marathon complet”, raconte-t-elle. “Ensuite, on devait envoyer nos résultats sur l’application de course Strava qui dispose de nos coordonnées GPS”. Grâce à l’organisation de ce marathon “virtuel”, NYRR a réussi à lever 112 000$. Chaque participant s’est également vu promettre une place pour le marathon de New York de 2021 ou 2022, en fonction des disponibilités. “C’est un fonctionnement gagnant-gagnant qui nous permet de faire une bonne oeuvre et de pouvoir nous assurer une place aux prochaines courses en même temps”, résume Annabella Espina.

Annabella Espina a déjà couru 19 marathons à travers le monde.

Dans la même idée, l’association Achilles International, qui organise des entraînements et des courses pour les personnes handicapées dans plusieurs pays et villes du monde, organise cette année “The Achilles Cup” du 24 septembre au 16 novembre. “Chaque participant valide court avec un handicapé en binôme, ou la personne handicapée peut courir seule si elle le peut. Elle rentre ensuite ses coordonnées GPS sur le site, qui sont comptabilisées et ajoutées à un classement par ville”, explique Charles-Edouard Catherine, coureur français non-voyant et membre du club à New York. L’Australie domine pour l’instant ce classement amical devant Houston et Philadelphie. New York arrive en huitième position, mais l’essentiel est bien ailleurs. “C’est une population vulnérable, dont beaucoup ont perdu leur emploi à cause de la Covid”, raconte Charles-Edouard Catherine. “Ce sont aussi des gens qui dépendent souvent de services à la personne, qui ont manqué pendant le confinementAvec ce type d’initiatives, Achilles fait tout pour essayer de maintenir ce lien social”. 

Charles-Édouard Catherine, à gauche, lors du marathon de New York en 2015.