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Jérémie Robert, consul de France à New York: “Aider la communauté française à rebondir est la priorité”.

Le toit-terrasse du consulat de New York n’a certes pas les dorures des salons -ni la vue sur Central Park, mais il offre le grand air si recherché en ces temps de Covid-19. Jérémie Robert y tient donc désormais certains de ses rendez-vous. C’est un des ces petits changements, au milieu d’autres nettement plus conséquents, qui rend si particulière la prise de fonction du tout nouveau consul général de France à New York.

Après deux ans passés en cabinet ministériel, comme conseiller “Afrique et affaires globales” du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, le diplomate de 43 ans aurait pu espérer un atterrissage plus en douceur pour son nouveau poste. La semaine passée aurait dû être celle de l’assemblée générale des Nations-Unies, marquée en principe par un ballet de visites diplomatiques qui occupent d’ordinaire le consul. Les débats de l’ONU ayant été tous organisés en ligne, point de visite cette année. “C’est un peu frustrant, mais c’est exaltant aussi d’arriver à un moment où il y a tant à faire, c’est une grande responsabilité”. La priorité, dit-il est de “continuer à aider la communauté française à traverser la crise”. Chaque jour, le consulat reçoit de 70 à 100 appels de ressortissants qui veulent entre autres savoir si et comment ils peuvent voyager.

Les demandes de passeport en forte augmentation

L’opération “Love is not tourism” a notamment beaucoup mobilisé les services du consulat ces dernières semaines. Lancée par le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne, elle doit permettre aux couples non mariés séparés par la pandémie de se retrouver. A New York, 83 dossiers ont été transmis à Paris. “Les trois premiers accords viennent d’arriver”, se réjouit le consul. Mais au-delà, c’est tout le fonctionnement du consulat qui a été affecté. Les personnels travaillent par exemple en deux équipes parallèles, qui ne se rencontrent jamais physiquement, de manière à limiter les risques de contamination généralisée. Et certains ont changé de fonction, notamment pour venir renforcer le service de délivrance des passeports: le nombre de demandes a très fortement augmenté, notamment de la part de bi-nationaux qui se contentaient auparavant d’un passeport américain et ont désormais besoin d’un français pour entrer en France. “Les délais ont explosé mais c’est en train de revenir dans l’ordre, notamment grâce à ces renforts”, note le consul.

Installé en famille -son épouse et leurs deux enfants de 13 ans et six mois-, le nouveau consul découvre plus intimement une ville qu’il ne connaissait que professionnellement. Sa carrière l’avait jusqu’alors principalement mené en Afrique (Kenya, Somalie, Cameroun), avec également un passage en Inde. Au cabinet de Jean-Yves Le Drian, il a donc suivi l’Afrique, mais aussi les dossiers du changement climatique et de la santé mondiale. Et c’est bien sûr ce dernier avec la crise de la Covid 19 qui l’ a principalement occupé ces derniers mois, travaillant notamment avec les autres pays à la réponse globale face à la pandémie. A New York, il sera confronté à l’étape suivante, “cruciale”, celle du rebond. “Nous allons continuer les actions menées par le passé comme le pilotage de la French Tech, secteur crucial ici”. Mais il veut aussi manifester la solidarité française envers les secteurs les plus touchés. “Dans la gastronomie notamment; je vais rencontrer les chefs français de New York, les écouter et voir comment on peut aider. C’est une vitrine considérable pour la France, il faut voir comment on peut se mobiliser en tant que communauté. 

Autre secteur important pour la France, celui du tourisme: “il faut se préparer dès maintenant à la réouverture des frontières. Les Etats-Unis envoient chaque année 4,5 millions de touristes en France; les professionnels se préparent à leur retour et nous ferons tout ce qui est possible pour que cea se fasse le plus vite possible”.

French Bridge, un média participatif pour les adolescents francophones

La rentrée, les élections présidentielles, l’alimentation, le confinement…Les sujets à la Une de French Bridge reflètent les préoccupations du moment, avec la particularité d’être traités par une équipe éditoriale uniquement composée d’adolescents francophones vivant aux Etats-Unis. Ce nouveau media participatif est né pendant la pandémie : “Au départ, l’association San Francisco Bay Accueil a créé un groupe de discussion pour occuper les adolescents”, explique Emilie Nolf, vice-présidente de SFBA. “Nous proposions beaucoup d’activités pour les petits ou pour les adultes, mais rien pour les adolescents.” Le groupe “En français s’il vous plaît” naît de cette idée : au fil des conversations, un des adolescents suggère de relater leur expérience du confinement par écrit, en créant un journal. “Nous avons décidé de créer un site internet: French Bridge donne à ces ados le cadre pour écrire ce qui les intéresse et avoir des lecteurs.

Si quelques adultes, dont Emilie Nolf, s’occupent des considérations administratives et légales liées au fonctionnement du site, le comité éditorial est quasi exclusivement composé de collégiens et de lycéens. “Toutes les deux semaines, le groupe, qui comporte 8 ados et 1 adulte, décide des thèmes à couvrir, et s’assure que les articles sont prêts à être publiés. Une quinzaine de participants ont produit du contenu depuis le lancement du site.

French Bridge aimerait attirer plus de contributeurs. Pour rejoindre le groupe, il faut être francophone, mais sans être obligé d’écrire dans la langue de Molière : dessins humoristiques, podcasts, vidéos sont aussi les bienvenus. “Le but est vraiment de permettre à ces jeunes de s’exprimer en français grâce au media avec lequel ils sont le plus à l’aise“, explique Emilie Nolf. “Certains contributeurs étudient le français à l’école, d’autres non, certains sont nés aux Etats-Unis, d’autres ailleurs, et c’est intéressant d’observer les différences de perspectives par rapport à la situation que l’on vit actuellement.

Parallèlement au site, French Bridge propose des ateliers mensuels gratuits autour du journalisme : comment écrire un article, créer son podcast ou faire une interview sont les sujets précédemment abordés. Les prochains seront annoncés sur la page Facebook de French Bridge.

Né dans la Baie de San Francisco, French Bridge espère s’ouvrir aux ados francophones de toute l’Amérique du Nord, en particulier grâce à des partenariats avec les écoles françaises. Avec des contacts déjà établis à New York, Seattle, Philadelphie, en Louisiane, Emilie Nolf croit au développement de French Bridge. “Nous sommes ouverts à toute personne qui est intéressée par le projet, qu’il s’agisse de parents, ou d’enseignants. Nous n’avons rien à vendre, ni à perdre, mais tout à gagner avec ce projet qui est vraiment porté par les ados qui y participent.

 

Programmes bilingues: après l’Upper East Side, ces parents voient plus grand

Ils sont en quelque sorte les quatre mousquetaires de l’éducation bilingue à New York. Catherine Remy, Stéphane Lautner, Nadia Levy et Amélie Derrieux-Sable sont les parents derrière l’ouverture de classes bilingues français-anglais de Pre-K dans l’Upper East Side, point de départ, espèrent-ils, d’un programme bilingue public qui s’étendra jusqu’aux 5th ou 8th Grade.

Les deux classes, lancées au sein d’un centre du Département de l’Éducation new-yorkais sur East 76th Street, seront officiellement inaugurées lors d’une cérémonie d’inauguration le vendredi 2 octobre. “On est sur tous les fronts ! On sait qu’il y a beaucoup de demandes pour le français et d’autres langues de la part des parents, s’exclame Catherine Remy. Je suis très fière de ce programme“.

Le petit groupe s’est formé l’an dernier, lors des discussions pour ouvrir un programme bilingue au sein du District 2, un vaste territoire qui recouvre une grande partie de Manhattan sous la 96ème rue. Face à l’absence de programme public français-anglais, le Franco-Américain Stéphane Lautner avait pris son bâton de pèlerin et fait du lobbying auprès des autorités scolaires locales et du conseiller municipal de l’Upper East Side Ben Kallos. Une réunion en présence de dizaines de parents en décembre avait permis de montrer l’intérêt pour un tel programme (et à certains de nos mousquetaires de se rencontrer). En mars, la bonne nouvelle tombait: deux classes de pre-K seraient ouvertes à la rentrée 2020-2021.

Les parents ont répondu “présent”: 110 enfants sont sur liste d’attente. Pour l’heure, quarante élèves sont scolarisés dans les classes de Pre-K, avec l’objectif d’en accueillir quarante autres dans deux autres. “La demande vient de partout dans Manhattan. On a des parents de Battery Park City et d’East Harlem. On nous demande déjà pour les années supérieures“, précise Stéphane Lautner.

Pour ce dernier et le reste de la petite équipe, les classes de Pre-K ne sont qu’un début. Des recherches sont d’ores-et-déjà en cours pour identifier un site au sein du District pouvant accueillir les niveaux supérieurs jusqu’au 8th Grade.

Les départs de familles françaises liés à la Covid-19 n’ont pas entamé le besoin pour un tel programme. “On avait une liste d’attente importante“, rappelle Nadia Levy, qui est Montréalaise. Les programmes bilingues sont traditionnellement constitués pour moitié de locuteurs francophones et d’anglophones natifs pour l’autre moitié.

Stéphane Lautner indique que la crise sanitaire pourrait même faciliter l’identification d’un futur site pour le développement du programme. “La Covid n’a pas ralenti nos démarches, explique-t-il. Traditionnellement, les écoles du District 2 n’ont pas de problèmes de sous-inscriptions. Mais les désinscriptions actuelles créent une ouverture. Il y a des écoles qui cherchent des élèves“.

En plus de partir à la chasse aux écoles, les quatre parents se mobilisent pour faciliter le recrutement d’enseignants qualifiés, le nerf de la guerre pour la création et la croissance de tout programme bilingue. Or, l’embauche d’enseignants provenant de l’international est gelée et le processus local de certification pour enseigner dans un contexte bilingue est coûteux et long. “On essaie d’établir des liens avec les programmes bilingues russes, italiens, japonais et français et de travailler avec l’Ambassade de France pour changer cela“, précise Stéphane Lautner. Il n’y a pas que pour les enfants que la rentrée est chargée.

French Boss, Mathilde Pignol : « Pour monter une start-up, mieux vaut être deux ».

A 40 ans, notre invitée de la semaine dans French Boss n’est pas encore une « serial entrepreneuse », mais elle en prend le chemin. En 13 ans, Mathilde a monté deux sociétés dans la Silicon Valley, toutes les deux avec son mari, et elle a réalisé deux levées de fonds pour un total de 5 millions de dollars. Tout ceci en restant dans le même univers, celui du jeu vidéo en ligne.

Au départ de tout cela il s’agissait, pour la jeune dessinatrice qu’elle était, de « créer une interaction, par le jeu, entre l’homme et l’ordinateur ». Aujourd’hui son quotidien est celui, habituel, d’une entrepreneuse. Le stress du résultat prend bien souvent le pas sur le plaisir de créer. Et pour affronter ce quotidien, Mathilde se félicite tous les jours de s’être, depuis le début, associée avec son mari. Leurs sociétés sont nées de leurs compétences additionnées, la technologie pour lui, le design pour elle. Et cet attelage marche toujours aujourd’hui de la même façon. La seule méthode selon elle pour aboutir au succès.

Listen to “Episode 28: Mathilde Pignol” on Spreaker.

Visitez San Francisco en 3 jours, et en français

[Article partenaire] “San Francisco est une ville vibrante qui se renouvelle sans cesse! Nous suivons son rythme et ses changements en présentant sans cesse de nouvelles expériencesnous explique Sylvie Julie Walters, fondatrice de de L’Esprit San Francisco, une agence de tourisme locale et indépendante. Après de nombreuses années à explorer l’Ouest Américain, cette franco-américaine a fini par poser ses valises à San Francisco en 2009. En 2019, l’agence accueillait plus de 1.000 voyageurs francophones du monde entier. Pourquoi pas vous ? 

Que faire en 3 jours à San Francisco ?

Jour 1 :
Océan & Baie

La ville est entourée par l’eau sur 3 côtés. Avec ses îles célèbres comme Alcatraz, la Baie de San Francisco est, dit-on l’une des plus belles du monde. L’Esprit San Francisco vous propose de la découvrir en vélo avec une nouvelle visite, particulièrement recommandée en famille : Maître Yoda & Porte D’or.

La façade Océan Pacifique de San Francisco est surprenante par son côté sauvage. Une section de sa plage est un espace protégé pour les oiseaux comme le Western Snowy Plover. En famille, en couple ou en solitaire, profitez-en par vous-même avec toutes les informations offertes par l’Esprit San Francisco: Ocean Beach à pied ou Ocean Beach en fauteuil roulant.

Plage à San Francisco, visite à pied ou en fauteuil. Océan Pacifique.
San Francisco, côté Océan Pacifique.

Vous pouvez également faire une croisière avec des commentaires en français, une excursion en voilier ou simplement prendre un ferry. N’hésitez pas à contacter l’agence pour plus d’informations.

Côté baignade à San Francisco et sa région : c’est par ici
Pour les visites en famille, vous pouvez compter sur cette liste de sites pour les enfants et ados francophones  

Jour 2 :
Parcs & Collines

Comme dans la chanson, les maisons de San Francisco sont « accrochées à la colline », et les parcs aussi ! Loin des hôtels, des bureaux et des centres commerciaux, entrez dans l’univers bucolique des plus belles collines de la ville avec une succession de points de vue inoubliables, grâce à 2 visites choisies : Coit Tower & Lombard Street et Twin Peaks À Pied

Randonnée à San Francisco. Twin Peaks à pied et en français, exclusif. Guide professionnel(le).
Loin du Downtown, randonnée dans les collines de San Francisco.

Visitez aussi par vous-même et avec toutes les informations fournies par l’agence, le plus populaire des parcs de San Francisco : Golden Gate Park.

Jour 3 :
Ville et monuments

Pour ce troisième jour, partez à la découverte du San Francisco local. Au cœur des collines, nichés dans les vallées, loin des sites touristiques, les quartiers résidentiels à l’ambiance à la fois cool et branchée sont comme des villages dans la ville. L’équipe de l’Esprit San Francisco vous présente  aussi les différentes facettes de San Francisco, foyer d’innovation, de contre-culture et sa vibrante scène artistique, grâce à 2 visites choisies : Hippies & Victoriennes et Mission & Castro – Murals & LGBT

Quartiers de San Francisco en français. Mission et Castro, street art et histoire LGBT. Guide professionnel(le).
Demande en mariage de l’artist Deb dans le quartier du Castro à San Francisco

Vous recherchez un hôtel de charme, vous pensez à une escapade amoureuse à San Francisco ? Découvrez ces 9 adresses très exclusives

L’Esprit San Francisco, 100% Nature-Sécurité-Plaisir *

*Les visites guidées privatives en français de L’Esprit San Francisco sont adaptées et suivent les consignes des services de santé publique de la Ville de San Francisco. Les visites évoluent dans leur forme et tarif selon les directives de ces services. 

Après la crise sanitaire, découvrez aussi le Campus de Stanford et les Rooftops du Downtown 2 visites exclusives, mais aussi l’histoire des Français pendant la Ruée vers L’Or  avec la visite “Quartier Latin, créé en 2016 pour le Consulat Français. 

Enfin vous pourrez profiter de visites guidées en très petits groupe avec 8 personnes maximum et sortir le soir dans les quartiers résidentiels pour boire un verre et découvrir la scène musicale californienne.

Rue Lombard, visite à pied en français dans les collines de San Francisco. Points de vue et sites de charme, Russian Hill, Telegraph Hill.
Les hortensias de la célèbre rue Lombard sont en fleur du printemps à l’automne.

L’Esprit San Francisco, c’est une équipe de guides professionnel(le)s, spécialistes de l’accueil des francophones. Américains pour la plupart et tous investis dans la vie américaine depuis longtemps, les guides ont à coeur de personnaliser l’expérience de chacun, afin de vous offrir des souvenirs inoubliables. Leur sens aigu du service et leur connaissance intime de la ville et de la région vous garantissent une expérience réussie.

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L’Esprit San Francisco, membre de l’Office du Tourisme USA, est recommandé par le Guide Du Routard depuis 2016, Le Guide Du Petit Futé depuis 2017 et a été classé « Travellers’ Choice 2020 » par Tripadvisor.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le succès de La Tourangelle, huilerie au savoir-faire français

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Présente dans plus de 25.000 supermarchés aux États-Unis, La Tourangelle, entreprise familiale française a su séduire les américains. Son credo ? Des huiles de fruits secs – noix, amandes, pistaches…- produites de manière artisanale. Un positionnement de niche qui a conquis le palais des consommateurs. « On toaste les fruits dans des poêlettes en fonte et le pressage reste artisanal. C’est un processus à l’ancienne authentique qui permet de conserver le goût du fruit » explique Matthieu Kohlmeyer, président et CEO de la société.

Fondée en France en 1867, entre Saumur et Tours (d’où son nom), l’entreprise entre dans le giron familial en 1992. Depuis, elle ne cesse de s’épanouir. « Quand mon père a repris La Tourangelle, il y avait quatre salariés et il l’a fait grandir localement peu à peu. En 10 ans, ils étaient une douzaine et ça fonctionnait bien » raconte Matthieu Kohlmeyer. Et de se rappeler : « aux États-Unis à cette époque, c’était la révolution alimentaire. Le marché des huiles était en pleine expansion avec de plus en plus d’enseignes naturelles. On s’est dit que ce serait bien d’aller voir ! »

 Rentabilité atteinte en deux ans  

Diplôme d’école de commerce en poche, Matthieu Kohlmeyer profite de l’opportunité pour lancer son projet entrepreneurial. Un voyage à travers les US et une étude de marché plus tard, il crée en 2003 la branche américaine de La Tourangelle. Il implante les usines entre Sacramento et San Francisco, en Californie, un état réputé pour être le grenier du pays. De quoi s’approvisionner localement en pistaches, amandes et noix.

Pour s’y développer, le jeune homme d’affaire n’hésite pas à importer du matériel made-in France, comme de vieilles presses, et il fait tout installer sur mesure. Des ouvriers français viennent également former les ouvriers américains. « Certains ne parlaient même pas anglais ! C’était émouvant de voir la passation de savoir-faire entre eux » précise le CEO. Il réinvente aussi tout le packaging et met le paquet sur le marketing. « On voulait que notre produit soit bon dans un packaging qui soit beau et à des prix corrects » affirme Matthieu Kohlmeyer.

Si à l’époque, on ne trouve leurs bouteilles d’huile en métal que dans des magasins naturels, la marque s’étend rapidement au grand public. Et en deux ans, elle devient rentable. « Nous avons commencé à faire des bénéfices lorsque l’huile a été distribuée dans des enseignes plus larges. Après Safeway, on a atteint la rentabilité » explique le président.

Au service de la planète

Aujourd’hui, La Tourangelle compte 120 employés et réalise un chiffre d’affaire de quelque 55 millions de dollars. “On représente 2,3 % du marché des huiles et on continue de grandir ” détaille le CEO. La gamme des produits s’est en outre étoffée (huiles végétales – coco, sésame ou tournesol – importées auprès de fournisseurs méticuleusement sélectionnés, vinaigrettes ou sprays), les innovations concoctées dans leur laboratoire se sont multipliées (beurre d’amande ou sauce béarnaise en test) et la distribution s’est déployée à l’international (Canada, Australie, Chine, Japon, Hollande, Angleterre, etc.).

Dernière nouveauté en rayon : une huile végétale sans OGM dans une bouteille en plastique 100% recyclé. Un produit qui traduit l’engagement de l’entreprise pour aider la planète. « Au début, c’est un rêve de se développer aux US. Tu veux réussir. Puis tu deviens un acteur du marché, tu as un rôle à jouer et tu te demandes comment mettre ce succès au service de solutions citoyennes » confie Matthieu Kohlmeyer avant d’ajouter : « L’enjeu a donc évolué. Notre volonté aujourd’hui, c’est d’être source de croissance tout en ayant un impact positif. ».

L’objectif affiché par le CEO : doubler la taille de l’entreprise d’ici trois à quatre ans et atteindre un chiffre d’affaire de 85 millions de dollars. Mais pas « à tout prix ». « On veut le faire en aidant la planète. Faire partie des solutions et non pas du problème, notamment sur la question du réchauffement climatique » assure le président.

Valeurs vertueuses et modèles alternatifs

Concrètement, Matthieu Kohlmeyer applique au quotidien « la règle des 3 P » : People, Planet, Profit. Au sein de l’entreprise d’abord, avec une politique sociale avantageuse. Puis, dans la conception des produits. L’équipe a par exemple développé des vinaigrettes avec peu de sodium « parce que c’est bien meilleur pour la santé. ». Sur le plan des emballages, les bouteilles en plastique recyclé s’inscrivent dans cette démarche. Enfin, La Tourangelle développe une agriculture raisonnée et régénératrice, c’est-à-dire basée sur l’amélioration de la qualité des sols.

« Il existe des alternatives au tout bio qui revient très cher. Notre idée : faire le lien entre la qualité des sols, la santé du consommateur et la planète ». La Tourangelle lance ainsi des plantations pilotes (de tournesol) autour de leurs usines californiennes. L’entreprise compte bien rester à la pointe. Et innover pour faire entendre sa voix de plus en plus fort.

 

Carreau Club: deux Américains ouvrent un “bar à pétanque” à Brooklyln

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C’est un endroit qui fleure bon le sud de la France. Cachée entre la 34ème et la 35ème rue entre deux immeubles d’Industry City à Brooklyn, une terrasse arborée vous attend avec son kiosque et ses quatre terrains de pétanques tout neufs. C’est ici que deux Américains, Aaron Weeks et Dana Bunker, ont ouvert The Carreau Club le 28 août, le premier bar à pétanque de New York.

“J’ai travaillé pendant longtemps pour un restaurant d’inspiration française appelé M.Wells, à Long Island, dont le chef cuisiner et patron, Hugue Dufour, est Québécois”, raconte Aaron Weeks, 39 ans. “Je n’avais jamais entendu parler de pétanque avant. Je l’ai aidé il y a sept ans à organiser des petits tournois dans la cours du MoMA PS1 les dimanches, qui ont rapidement attiré du monde et les meilleurs joueurs de la ville”, se souvient le créateur du Carreau Club. Parmi eux, une association vieille de 52 ans, la Boule New Yorkaise, dont les joueurs ont leurs habitudes à Bryant Park. “On est devenu très amis avec Hugue, et de plus en plus obsédés par la pétanque. C’est le sport idéal pour les gens qui travaillent en restauration, qui ont besoin de relâcher la pression après leur service”.

Crédit photo : Maxime Aubin

Face à cette passion grandissante, Aaron Weeks se décide à lancer son propre établissement, dédié à 100% à la pétanque. “Je me suis dit qu’il faudrait créer un endroit avec un intérieur et un extérieur pour pouvoir jouer toute l’année, et qui puisse accueillir autant des passants qui ne connaissent pas ce sport que des ligues pour joueurs aguerris”. Pour l’instant, seule la partie extérieure du Carreau Club est ouverte au public mais l’ambiance est déjà au rendez-vous. Lors de notre visite récente, on pouvait voir Aaron Weeks, pédagogue, expliquer les règles et finesses de la pétanque aux passants et curieux et les convaincre de se lancer dans une partie. Les terrains ne désempliront pas de la soirée. “La pétanque pour moi est l’équivalent du bowling pour les Américains. L’idée est de leur apporter quelque chose de nouveau mais dans le même style”. 

Aaron Weeks a également tenu a nous faire visiter ce qui deviendra aussi bientôt un immense complexe indoor de près de 600m2. “On a dû retarder le projet en raison de la Covid-19. A la fin des travaux, nous aurons six terrains à gauche, un bar-restaurant à droite dont la carte sera préparée par Hugue, le tout séparé au milieu par un espace lounge pour s’asseoir et boire un verre”, commente Aaron Weeks. “On espère ouvrir au printemps/ été 2021”.

Crédit photo : Maxime Aubin

D’ici là, l’entrepreneur américain compte lancer une ligue en extérieur le mois prochain puisque ses terrains sont éclairés. “On espère aussi avoir des lampes chauffantes bientôt“, ajoute-t-il. A terme, Aaron Weeks rêve d’organiser un “New York Open”, un grand tournoi qui regroupe les meilleurs joueurs du pays. “C’est un sport de niche mais il y a environ 4000 joueurs compétitifs aux Etats-Unis qui s’affrontent chaque année dans un grand tournoi en Floride. On pourrait faire la même chose ici”.

Le Carreau Club est ouvert en semaine de 3pm à 9pm et les weekends de 12pm à 9pm. Comptez seulement 20$/h la réservation d’un terrain par équipe de trois joueurs (7$ par personne). Pas de pastis à la carte, mais un grand choix de bières locales, de sandwiches et snacks.

“C’est ça l’Amérique”, épisode 4: La “doctrine” Trump en politique internationale

“America First”. Cette expression, qui se traduit par “l’Amérique d’abord” ou “l’Amérique en premier”, est le nom donné à la politique étrangère de Donald Trump. Entre guerres commerciales, déplacement de l’Ambassade américaine à Jérusalem, remise en question du fonctionnement de l’OTAN et de plusieurs accords internationaux, les quatre années de présidence Trump ont été marquées par de nombreuses ruptures. Y-a-t-il une doctrine Trump en politique internationale ? Sa politique étrangère peut-elle avoir des effets positifs ?
Pour ce nouvel épisode de “C’est ça l’Amérique”, nous recevons Roger Cohen, éditorialiste de renom au New York Times et spécialiste des questions de politique étrangère. Ce baroudeur né en Angleterre et naturalisé américain fut correspondant dans plusieurs pays (Croatie, France, Italie…) avant de devenir le responsable par intérim de la rubrique internationale du quotidien américain le 11 septembre 2001. Il a été nommé de manière permanente six mois plus tard. Il vit actuellement à Paris.

Le Toulousain Rubix lance ses nez électroniques aux Etats-Unis

Jean-Christophe Mifsud est l’archétype de l’excellence scientifique française. Après un diplôme d’ingénieur en chimie, d’école de commerce à l’Essec, il est venu approfondir ses connaissances avec un post-doctorat de neurochimie aux États-Unis, à Princeton. Trente ans plus tard, il traverse à nouveau l’Atlantique pour y implanter la filiale de son groupe Rubix.

Le Toulousain est un entrepreneur dans l’âme : après avoir créé sa première société dans l’instrumentation pour la chirurgie au début des années 90, il a dirigé et développé Alpha MOS, spécialisé dans la mesure des sens humains, pendant 23 ans. Le groupe commercialise des langues et nez électroniques capables d’analyser la fraîcheur des poissons, le goût des médicaments pour l’industrie pharmaceutique ou encore l’odeur d’une crème pour la cosmétique. La société est introduite en Bourse à la fin des années 90, et en 2015, Jean-Christophe Mifsud décide de poursuivre dans cette voie avec sa nouvelle aventure entrepreneuriale : Rubix, également basé à Toulouse.

« Je voulais sortir du laboratoire et offrir cette capacité d’analyse pour chaque moment de notre vie, comme citoyen, employé ou encore comme client,» raconte-t-il. Rubix commercialise ainsi des objets connectés qui mesurent les nuisances sensorielles en temps réel et les identifient, qu’il s’agisse de gaz, d’odeurs, d’allergènes ou encore de bruits. Sa banque de données compte plus de 200 odeurs et 15.000 sons. En début d’année, le groupe a levé 7 millions d’euros, notamment auprès d’Airbus Ventures et ADP, portant sa collecte à 12 millions d’euros depuis sa création. Et ouvre aujourd’hui un bureau américain à New York, dirigé par Horacio Werner et qui va recruter rapidement des commerciaux.

« Nous sommes très présents dans les environnements intérieurs, comme les centres commerciaux, bureaux, hôtels et restaurants, où la mesure de la qualité de l’air et du bruit devient primordiale ». Le groupe ne vend pas en direct ses produits mais a développé des partenariats avec de grands groupes, comme Cisco pour les smart cities, Veolia pour les eaux usées, Bouygues dans la construction et bien sûr ADP, avec sa filiale HubOne. Pour Rubix, la crise de la Covid-19 a été un formidable accélérateur puisque ses produits peuvent suivre la salubrité des environnements, détecter la présence de détergents. Le groupe a ainsi suivi la désinfection du tristement célèbre Diamond Princess, ce bateau de croisière qui a connu une vague d’infections au coronavirus et a dû être placé en quarantaine au Japon. Rubix en a supervisé la désinfection.

Jean-Christophe Mifsud nourrit les meilleurs espoirs pour son développement outre-Atlantique, qui devrait rapidement dépasser la France. Après avoir enregistré 1,2 million d’euros de prises de commandes en 2019, il anticipe un triplement de l’activité cette année. L’objectif est bien sûr d’enrichir constamment ses banques de données, mais aussi d’appliquer sa technologie à de nouveaux objets connectés. Lors du CES à Las Vegas l’an dernier, Rubix avait par exemple présenté une « smart watch » qui analyse la sueur et l’haleine d’un individu.

[Webinaire] La nue-propriété temporaire : l’investissement immobilier anti-crise ?

Retrouvez le webinaire en replay ici

L’investissement immobilier en nue-propriété est l’un des placements les plus sécurisés et performants du marché, notamment en comparaison à l’investissement locatif ou à l’assurance vie.

Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Pourquoi est-ce si avantageux ?
Comment en profiter ?

Lors de ce webinaire dédié, trois experts vous expliqueront la nue-propriété et aborderont les aspects juridiques, financiers et fiscaux de cet investissement, notamment avec l’appui du Cabinet CMS Francis Lefebvre, qui est la référence du conseil en droit fiscal en France et à l’international.

Rendez-vous mardi 29 septembre à 12pm ET, 11am CT, 9am PT, 5pm à Londres, 18h à Paris.

[Inscription au webinaire]

Nos experts

Nadir BENABED

Directeur et fondateur – CATELLA Patrimoine

Nadir a plus de 17 ans d’expérience dans le secteur immobilier français, dont 10 ans sur le schéma de démembrement de propriété. Il est spécialisé dans le montage et la conception des produits d’investissement en nue-propriété.

Baptiste AURINE

Directeur commercial – CATELLA Patrimoine

Diplômé en droit des affaires, gestion de patrimoine et en droit notarial, il est spécialisé dans la distribution de l’investissement en nue-propriété et l’accompagnement des clients dans leur financement. Baptiste entretien des liens étroits avec le monde de la gestion de patrimoine.

Philippe GOSSET

Avocat fiscaliste – Cabinet Francis Lefebvre Avocats

Philippe assiste les banques privées, compagnies d’assurance, sociétés d’investissement et particuliers (entrepreneurs et grandes fortunes) dans le cadre de problématiques patrimoniales (Dutreil, apport-cession, donation-cession, PEA, financement de l’immobilier professionnel, IFI, fiscalité de l’assurance-vie…).
En parallèle de son activité d’avocat, Philippe assure des enseignements à HEC, Dauphine et la Sorbonne, et intervient annuellement dans le cadre de conférences.

Rentrée: les pré-schools françaises de New York s’adaptent en partant au vert

Face à leur fermeture en mars en raison de l’épidémie de la Covid-19, une partie des quelques 3000 preschools de New York avaient d’abord passé leurs programmes en ligne, avant d’obtenir le feu vert de la ville pour une réouverture sous condition en juillet. Elles retrouvent aujourd’hui une forme de normalité avec le retour de la majorité des enfants dans leurs locaux en cette rentrée de septembre.

“A part un nouvel atelier dédié à la décoration de masques, le programme n’a pas changé chez nous”, plaisante le directeur de La Petite Ecole, Virgil de Voldère, dont les deux établissements à Greenwich Village et l’Upper West Side ont rouvert le 9 septembre. “Nous accueillons de nouveau à plein temps et toute la semaine dans nos locaux des enfants de deux ans et demi à cinq ans“. Comme la Petite Ecole porte bien son nom, elle n’accueille que 25 enfants répartis sur deux classes à Greenwich Village, et une seule classe de 12 enfants dans l’Upper West Side. Un avantage pour l’enseignement et le respect de la distanciation sociale et des gestes barrière. “On a au moins deux professeurs et une aide en appui par classe. Ça fait un ratio d’un adulte pour quatre enfants”, précise Virgil de Voldère.

Même chose à la preschool du FIAF, située dans le quartier de Lenox Hill à Manhattan, qui limite ses classes de petite section (nursery) et moyenne section (pre-k) à 12 enfants. “Nous avons rouvert dès le 1er septembre, en proposant aux élèves une immersion progressive pour qu’ils puissent s’habituer ou se réhabituer tranquillement à l’école”, explique sa directrice adjointe à l’éducation Edith Boncompain.

La Petite Colline dispense un enseignement bilingue français-anglais dans le quartier de Fort Green à Brooklyn. Ouverte en 2017 par un couple suisse, cette preschool accueille des tout petits dès 18 mois et des plus grands jusqu’à six ans. L’école a pu rouvrir dès le mois de juin pour les enfants des personnes considérées comme “essential workers”. “Nous avons trois mois de recul qui nous ont permis de travailler à un vrai retour, même si les règles restes strictes sur le nombre maximum d’enfants que l’on peut accueillir et sur le fait que les parents n’ont plus le droit d’entrer dans l’école. Ce contact avec les familles nous manque”, explique sa directrice de la communication Ava Chinelli.

Si la pédagogie n’a pas changé, les preschools ont dû évidement s’adapter aux règles d’hygiène et de sécurité. A la preschool du FIAF, où l’enseignement se fait à 100% en français, le port du masque est obligatoire pour le personnel et tous les enfants âgés de plus de deux ans. “Ils doivent l’avoir à l’arrivée à l’école et pendant la classe. Ils l’enlèvent bien sûr au moment de la sieste et des repas”, indique Edith Boncompain. Pour elle et contrairement à ce qu’on peut penser, “un enfant s’habitue encore plus vite et plus facilement qu’un adulte au port du masque”. Du côté de La Petite Colline, le personnel est également masqué, et les enfants le sont aussi à l’extérieur. Prisca Bommeli, sa directrice, explique que l’école “suit les règles du DOH (Department of Health) qui indique que le port du masque pour les enfants de moins de cinq ans n’est pas obligatoire, en laissant l’appréciation aux parents”. “Mais nous pensons que ces règles sont trop légères c’est pourquoi nous avons investi dans des systèmes très coûteux de filtration et purification de l’air. Nous utilisons aussi beaucoup de précautions comme une distanciation sociale stricte entre les enfants en leur faisant faire notamment l’exercice des bras d’avions (distance de bras tendus entre chaque élève), et nous faisons beaucoup d’activités en extérieur où le masque est obligatoire”, ajoute-t-elle.

L’extérieur privilégié

L’été indien à New York et ses températures clémentes permet de favoriser les activités en extérieur en cette rentré scolaire. La preschool du FIAF, qui est située à deux blocs de Central Park, organise des sorties régulières dans la nature. La Petite Colline, elle, dispose de son propre jardin japonais où des classes et des sorties plus récréatives sont organisées deux fois par jour pour les enfants. “On se veut une école moderne et progressiste où la nature est un professeur important”, résume Prisca Bommeli. The Language and Laughter Studio, preschool de Boerum Hill à Brooklyn, a décidé d’aller encore plus loin en déplaçant la moitié de son programme en extérieur à Fort Greene Park. “Nous sommes au parc chaque matin et rentrons après le déjeuner. Après six mois de perturbations sociales, j’étais consciente de leur fragilité émotionnelle. J’ai souhaité répondre à cette carence en privilégiant leur relation avec la nature. C’est un énorme succès”, raconte sa directrice Pascale Setbon, qui accueille des enfants de deux ans et demi à quatre ans et demi. “Les enfants sont invités à être des chercheurs. Ils expriment, tâtonnent avant de s’approprier des savoirs. Nos journées sont de captivantes aventures qui donnent du sens et rendent le savoir concrets”. 

Très satisfaites de pouvoir accueillir de nouveau des enfants à plein temps, les preschools de New York n’en oublient pas l’enseignement en ligne si une deuxième vague ou une épidémie de cas de Covid-19 venaient à se déclarer dans leur établissement. “On prend toutes les mesures pour ne pas que ça arrive, mais si ça devait être le cas, on s’adapterait comme on l’a fait en mars”, commente Edith Boncompain. “C’est impossible avec des tout petits de faire du plein temps devant un écran, mais avec l’aide des parents et en faisant du progressif, on peut les intéresser quand même”. 

Faites-vous tirer le portrait par Cécile Vaccaro, photographe des Français de New York (offre spéciale French Morning)

[Article partenaire] Fille de photographe, Cécile Vaccaro a grandi dans l’entreprise familiale à Marseille, entourée de photographies. Le studio de prises de vues, le laboratoire de tirages et l’atelier d’encadrement étaient ses terrains de jeux. Très vite, Cécile s’est vu pousser un appareil photo entre les mains. 

“Depuis le début, les portraits ont été les images les plus inspirantes pour moi. J’aime les gens et je souhaite leur donner quelque chose d’unique, une image d’eux qu’ils apprécient et reconnaissent.” Ainsi, Cecile porte plus son attention sur la personne, que sur les détails extérieurs tels que l’emplacement ou les accessoires. “Quand un client me demande de réaliser son portrait, professionnel ou personnel, son image devient, pour moi, aussi importante que pour lui.” 

Arrivée à New York il y a 10 ans, Cécile offre aujourd’hui à ses clients un portrait soigné et réaliste, sans fioritures, tout en laissant apparaitre leur personnalité et état d’esprit. Un portrait positif, qui affirmera le professionnalisme des clients qui recherchent un portrait pour LinkedIn, par exemple. Cécile offre également des suggestions pour les vêtements, les couleurs à porter, et vous guide sur les poses tout au long de la séance, pour créer des images élégantes et à votre image. De plus, parler la même langue que son photographe est un atout majeur et apporte une fluidité dans l’échange, avec de surcroît le partage des mêmes codes et de la même culture.

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