Le Consulat général de France à Miami a lancé sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2025-2026, avec une nouveauté cette année : le dépôt des dossiers doit se faire obligatoirement en personne, au Consulat, lors d’un entretien avec une personne du service des affaires sociales – seule la présence d’un des deux parents est nécessaire. La date limite pour déposer les dossier est fixée au vendredi 21 février.
L’AEFE a annoncé l’ouverture prochaine, d’ici à mi-janvier, d’une nouvelle plateforme baptisée Scolaide, pour aider les familles dans leurs démarches. Scolaide devrait permettre de déposer les dossiers en ligne. En attendant sa mise en place, il est conseillé de prendre rendez-vous avec le service social dès le 13 janvier et préparer l’entretien. Pour prendre rendez vous, écrire à : [email protected]
Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, au sein de la circonscription consulaire de Miami, les enfants scolarisés dans un établissement relevant de l’AEFE et qui remplissent les critères suivants :
être de nationalité française
résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
fréquenter les cours régulièrement
au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).
Le conseil consulaire des bourses se réunit une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin. Les familles sont ensuite avisées individuellement par courrier de la décision prise par cette commission.
Publié le 8 janvier 2025. Mis à jour le 22 janvier 2025.
Les taux de change font en général les délices des économistes qui consacrent beaucoup de temps à leur impact sur la croissance, les exportations, les importations, les mouvements de capitaux. À HEC au début des années 2000, nous avions déjà en majeure économie un cours spécialisé sur le sujet, en anglais, à forte orientation salle de marchés. Mais pour les expatriés français aux États-Unis et les binationaux, qu’ils aient toujours du patrimoine en France/zone euro ou non, ces taux de change ne sont pas qu’un sujet financier ésotérique. Le taux euro/dollar régit nombre de leurs décisions d’investissement et d’épargne, leur quotidien, celui aussi de leurs vacances en Europe ou même des visites de leur famille aux États Unis.
Alors que récemment, la monnaie européenne touchait un point bas en dix ans à près de 1 euro pour 1,03 dollar, mes parents me faisaient remarquer que lors de leur premier voyage pour me rendre visite aux États Unis, à la fin de l’été 2003, le taux de change était à ce même niveau. En effet, après le lancement de l’euro à un cours inférieur au dollar dans les années 90 durant mes premières années aux États-Unis, jusqu’à la crise financière, nous avions tendance, modulo les frais de transaction, à valoriser un dollar pour un euro dans la vie quotidienne. Il y avait du coup peu d’arbitrages possibles au niveau patrimonial entre les deux pays.
Lors de la crise financière, pendant deux ans, la confiance en l’économie américaine s’est écroulée et, à un certain point, l’euro s’était envolé à 1,60$. Passer Noël en Europe, pour nous expatriés français, devenait onéreux, surtout que beaucoup d’entre-nous perdions nos emplois ou se sentaient menacés, particulièrement dans les secteurs bancaire, financier et immobilier. À l’inverse, nos amis et familles se sentaient subitement pousser des ailes pour venir régulièrement nous rendre visite. Malgré la différence de pouvoir d’achat, de richesse et de salaires entre les deux continents, globalement entre 2008 et 2012, le taux de change compensait tout cela.
Les expériences monétaires de quantitative easing et création monétaire, des deux côtés de l’Atlantique, et encore plus d’hélicoptère monétaire lors du Covid, ont finalement aplati la volatilité du cours de change au cours des dix dernières années. Dans les affaires ou pour les vacances, nous nous sommes habitués, peu ou prou, à un taux d’équilibre de 1 euro pour 1,2 dollar. Assez pratique pour le calcul mental, ce taux a permis à des Français installés aux États-Unis de participer encore, par exemple, au boom immobilier français et, à des entreprises françaises, de recruter et investir aux États-Unis. En tout cas, jamais le taux de change n’a été cité comme obstacle.
Cette situation a changé au cours des dernières années, avec un équilibre rompu en faveur des expatriés français installés sur le sol américain. D’abord, si la poussée inflationniste a fait rage des deux côtés de l’Atlantique en 2022 et 2023, la progression des salaires fut plus importante aux États-Unis. Mais surtout la chute continue de l’euro, sur fond de détérioration économique du continent, a donné aux Américains et aux Français expatriés visitant la France un surcroît de 20% de pouvoir d’achat. L’Europe est devenue une destination peu onéreuse pour les Américains, alors que les États-Unis (devenue une des destinations préférées des Français au cours des 10 dernières années, notamment New York) paraissent hors de portée désormais pour une famille française.
Avoir un patrimoine ou des économies en euros n’est plus un atout important pour faire des affaires ou s’installer aux États-Unis, en tout cas le bas de laine fond beaucoup plus rapidement que lors de la dernière décennie. Alors, peut-on s’attendre à un changement en 2025 ? Je suis loin d’être un spécialiste de la détermination des taux de change (malgré ce vieux cours à HEC !) mais cette année, du fait de la croissance atone de l’Europe, Christine Lagarde va continuer à baisser les taux d’intérêt, ce qui déprécie en théorie la monnaie. Jerome Powell aux États-Unis a prévu d’arrêter rapidement la baisse des taux actuelle, alors que la croissance est attendue à 2,7% (vs 0,9% zone euro). Avec une croissance trois fois plus forte et des capitaux qui rejoignent tous la zone dollar, à moins d’une forte pression de Donald Trump sur la Fed pour baisser les taux, l’année 2025 est clairement en faveur du dollar, qui devrait rapidement, au moins en début d’année, s’approcher de la parité.
(à l’heure où nous publions la tribune de Sébastien Laye, 1€ = 1,04$)
Chaque semaine, French Morning publie la tribune d’une personnalité, extérieure à la rédaction, sur des sujets transatlantiques variés, afin d’alimenter le débat d’idées. La tribune n’étant pas signée par la rédaction, elle ne reflète pas la position de French Morning. Si vous souhaitez contribuer et proposer un texte (600 à 1200 mots), merci de nous contacter à l’adresse suivante : [email protected].
Pour ce quatrième épisode de Divan d’ailleurs consacré à la psychologie en expatriation, Nicolas Cauchy rencontre Marianne Verbuyt (mais vous pouvez l’appeler Yayane), Pedagogical Director, Tutor et fondatrice de MAK, un regroupement de compétences en soutien scolaire.
Ensemble, ils évoquent les expériences des enfants en grande difficulté d’apprentissage, les différences culturelles qui nourrissent l’enseignement des deux côtés de l’Atlantique et leur passion commune pour le français.
Bonne écoute !
[Article partenaire] L’expatriation transforme la vie des familles à bien des égards, notamment sur les plans juridique et patrimonial. Mais qu’advient-il du régime matrimonial des époux lorsqu’ils franchissent les frontières ? Et comment les contrats de mariage sont-ils pris en compte dans un contexte international ?
Reprenons l’histoire de Madame Vénus et Monsieur Mars – évoqué dans un article précédent – qui est un couple de Français marié en France, décident, après deux ans de vie commune, de s’installer à New York pour une opportunité professionnelle. Pendant 15 ans, ils y construisent une nouvelle vie, fondent une famille et accueillent leur fils Sirius. Leur séparation conduit Madame Vénus à retourner en France avec leur enfant, où elle souhaite engager une procédure de divorce.
La répartition des biens : devant le juge français ou le juge new-yorkais ?
En droit français, le tribunal saisi du divorce est compétent pour la liquidation du régime matrimonial – sujet développé dans un article précédent : Divorce et expatriation : compétences et lois applicables décryptées. Si Madame Vénus engage une procédure en France, les juges français auront compétence pour statuer.
Toutefois, la longue résidence aux États-Unis peut compliquer la situation, car les juridictions new-yorkaises pourraient également se déclarer compétentes.
Cette double compétence ouvre pour Madame Vénus et Monsieur Mars la possibilité d’un choix stratégique : saisir un juge français ou américain selon les intérêts des parties. Par exemple :
Pour préserver un contrat de mariage français, que le juge américain pourrait écarter.
Pour rechercher une loi plus favorable, chaque juridiction appliquant ses propres règles internationales.
Pour des raisons de coûts ou de rapidité, les procédures variant selon les pays.
À noter que, selon le principe français de la priorité au premier juge saisi, il est crucial d’agir rapidement.
La répartition des biens sans contrat de mariage : selon quelle loi ?
Si le juge américain est saisi, la loi américaine sera appliquée.
Devant le juge français en revanche, la loi applicable dépendra de la date du mariage et du pays dans lesquels les époux ont vécu :
Mariages avant le 1er septembre 1992 : La loi du premier domicile commun des époux s’applique. Pour les époux VÉNUS-MARS, la loi française prévaudra, quand bien même ils ont ensuite vécu à New York pendant 15 ans.
Mariages entre le 1er septembre 1992 et le 29 janvier 2019 : La loi de la première résidence habituelle commune s’applique, avec une mutabilité automatique après 10 ans dans un autre pays. Dans ce cas, la loi française sera applicable pendant les douze premières années de leur mariage, puis la loi new-yorkaise deviendra applicable.
Mariages depuis le 29 janvier 2019 : La loi de la première résidence habituelle commune reste applicable, même après une longue expatriation. Dans cette dernière hypothèse, la loi française sera applicable et continuera de s’appliquer tout au long du mariage.
Ainsi, si les époux MARS-VENUS avaient immédiatement emménagé à New York après leur mariage, la loi américaine s’appliquerait, quelle que soit la date du mariage.
Loi française ou new-yorkaise : quelles différences ?
Régime légal par défaut
En l’absence de contrat de mariage, le régime matrimonial légal s’applique automatiquement. Toutefois, il n’existe pas de régime matrimonial universel : chaque pays définit ses propres règles.
En France : Le régime par défaut est celui de la communauté réduite aux acquêts. Tous les biens acquis pendant le mariage, ainsi que les revenus des époux, sont considérés comme communs et appartiennent aux deux. Lors de la dissolution du mariage, le juge partage le patrimoine commun en deux parts égales. Les biens acquis avant le mariage, ou reçus par héritage ou donation, restent propres à chaque époux.
Par exemple, si Monsieur Mars hérite d’une maison et que Madame Vénus finance des travaux importants, un calcul sera réalisé pour indemniser Madame Vénus, mais la maison restera un bien propre de Monsieur Mars.
À New York : Le concept de régime matrimonial tel qu’il existe en France n’est pas appliqué. À la place, le principe de l’equitable distribution repose sur une répartition flexible des biens matrimoniaux. Tous les biens acquis pendant le mariage sont présumés matrimoniaux, sauf ceux reçus par héritage, ou donation. Le juge a un pouvoir discrétionnaire important s’agissant de leur répartition et décide selon des critères d’équité, comme la contribution financière et non financière des époux, leurs revenus futurs ou les besoins des enfants. Contrairement à la France, la répartition peut ne pas être égale (par exemple, 75 % à l’épouse et 25 % au mari).
Par exemple, si la maison héritée par Monsieur Mars a été rénovée grâce aux investissements de Madame Vénus et sert de résidence principale à Sirius, le juge pourrait attribuer cette maison à Madame Vénus en raison de l’intérêt supérieur de l’enfant, et l’investissement réalisé par l’épouse.
Contrastes juridiques
Bien que les deux systèmes partagent des principes communs, notamment la prise en compte des contributions des époux, leurs approches diffèrent fondamentalement :
Rigidité vs Flexibilité
En France, la répartition des biens est strictement encadrée par le régime légal, avec peu de marge de manœuvre pour le juge. Chaque époux conserve ses biens propres, et les biens communs sont divisés en deux parts égales.
À New York, le juge dispose d’une flexibilité importante pour adapter la répartition des biens aux circonstances spécifiques, prenant en compte les besoins individuels et ceux des enfants.
Traitement des questions patrimoniales et compensatoires
En France, les questions de prestation compensatoire et de liquidation du régime matrimonial sont traitées séparément.
À New York, ces questions sont abordées conjointement dans le cadre de l’equitable distribution. Cela permet une vue d’ensemble mais peut complexifier les cas internationaux où des lois distinctes régissent le régime matrimonial et la prestation compensatoire (voir notre article précédent : Divorce et expatriation : compétences et lois applicables décryptées).
Poids de l’équité
Le droit français impose des règles strictes et prévisibles, même si la prestation compensatoire peut atténuer les déséquilibres financiers liés au divorce.
Le droit new-yorkais repose sur des critères d’équité plus larges, offrant une plus grande flexibilité mais introduisant davantage d’incertitudes pour les époux.
Contrats de mariage français et américains : reconnus à l’étranger ?
Les contrats de mariage français face au droit américain
Madame Vénus et Monsieur Mars signent un contrat de mariage de séparation de biens en France. Si Monsieur Mars engage une procédure devant un tribunal new-yorkais, ce contrat sera-t-il reconnu ?
Pour être valable à New York, un contrat de mariage français doit respecter des exigences locales, souvent absentes des contrats classiques français :
Exigences de forme à New-York:
Conseils juridiques indépendants : Chaque époux doit avoir son propre avocat lors de la négociation et signature du contrat pour en comprendre les implications juridiques.
Formalités de signature : Les signatures doivent être reconnues devant un officier habilité, similaire aux actes immobiliers (“Acknowledgment”). La signature devant un notaire français peut suffire.
Traduction du contrat en anglais.
Exigences de fond à New-York :
Transparence financière (“financial disclosure”) : Chaque époux doit divulguer l’intégralité de ses biens et revenus.
Équité des clauses (“independant legal advice”) : Les dispositions déséquilibrées ou déraisonnables peuvent être invalidées par un juge new-yorkais, même si elles sont valables en droit français.
Un contrat non conforme sera souvent écarté par le juge new-yorkais au profit du principe d’equitable distribution. Pour Monsieur MARS et Madame VÉNUS, cela pourrait conduire à une répartition des biens très différente d’un régime français de séparation de biens.
Une telle décision de l’État de New York qui écarte un contrat de mariage français de séparation des biens sera reconnue valide en France et produira ses effets. Pour l’empêcher, les époux MARS-VENUS auraient pu inclure dans leur contrat une clause d’élection de compétence désignant les tribunaux français comme compétents.
Les contrats nuptiaux américains en France
Madame Vénus et Monsieur Mars signent cette fois un contrat nuptial à New York. Si leur divorce est prononcé en France, le contrat sera-t-il reconnu ?
En principe, la France reconnaît les conventions matrimoniales étrangères conformes à leur droit local. Cependant, certaines clauses peuvent poser problème et sont susceptibles d’être écartées
Clauses financières : Une renonciation totale à la pension alimentaire pourrait être invalidée si :
Le contrat ne mentionne pas une loi étrangère autorisant cette renonciation.
Les époux résidaient dans un pays interdisant cette pratique au moment de la conclusion du contrat (comme la France).
La clause est manifestement déséquilibrée ou contraire à l’ordre public.
Clauses non financières : Toute disposition portant atteinte aux droits fondamentaux, comme une obligation médicale (ex. : vasectomie), sera écartée.
Un contrat nuptial américain respectant le droit local peut être reconnu en France, mais des clauses contraires à l’ordre public pourraient invalider tout ou partie de l’accord.
Naviguer dans le cadre juridique franco-américain demande une préparation rigoureuse. Que ce soit pour anticiper un contrat de mariage ou pour gérer une séparation, le cabinet CM&A – Chauveau Mulon & Associés et son service EXPATS by CM&A sont à votre disposition pour vous accompagner.
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Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
C’était une semaine avant l’investiture de Donald Trump, mais déjà on ne parlait que de lui. Venus à New York pour le grand raout du commerce, le salon de la National Retail Federation (NRF), les spécialistes français du secteur étaient, comme leurs homologues américains, tiraillés entre des prévisions plutôt roses pour l’économie américaine, et l’imprévisibilité du nouveau président américain. À la Retail Party de French Founders, dimanche 12 janvier, l’ambiance était surtout à l’attentisme : Donald Trump fera-t-il tout ce qu’il a dit ou s’agit-il d’une tactique de négociation ? « Nous devons couvrir nos arrières, explique la présidente d’une belle marque de mode américaine. Personne ne sait pour le moment ce qui va se passer. Si ces hausses des droits de douane se concrétisent, nous réagirons avec prudence, en observant ce que fait le marché. »
L’exceptionnalisme américain…
Une chose est sûre, tous les économistes sont d’accord pour prédire qu’il y aura cette année un « exceptionnalisme américain », avec une croissance beaucoup plus élevée que dans le reste du monde. Comme l’explique Joyce Chang, Global Head of Research chez JP Morgan, « les États-Unis seront le seul pays à revenir à des niveaux de croissance pre-COVID », avec une croissance du PIB attendue entre 2 et 2,5%, en légère baisse par rapport à 2024. L’inflation est en baisse, même si elle reste sticky (essentiellement dans le domaine des services), et le marché du travail est très sain, avec un chômage faible. Gregory Daco se félicite également de la hausse de la productivité, plus forte aux États-Unis qu’ailleurs, et conclut : « Nous avons l’une des économies les plus fortes que nous ayons jamais eue ! ».
Cette croissance exceptionnelle repose avant tout sur le dynamisme d’achat des consommateurs, qui (pour peu qu’ils détiennent des actifs aux États-Unis) se sont sensiblement enrichis depuis le début de la pandémie. Ainsi, la cuvée Black Friday de 2024 a vu des volumes de vente en hausse de 17% par rapport à l’année précédente, avec des pointes à 6000 transactions par seconde. Cette forte propension à consommer contraste avec l’attitude encore très pessimiste des Américains. Pour Gregory Daco, ce pessimisme vient du fait que les consommateurs comparent les prix d’aujourd’hui aux prix pre-covid… en oubliant que depuis le covid, les salaires ont augmenté de près de 22%.
… mais politiques migratoires et commerciales restrictives
Cette croissance au beau fixe ne concerne pas tout le monde aux États-Unis. Joyce Chang rappelle que 35% des Américains ne possèdent pas leur habitation et que près de 40% ne détiennent pas d’actions. Dans ce contexte, et grâce à une disponibilité du crédit élevée, une partie de la population a tendance à s’endetter pour subventionner son mode de vie, via les crédits à la consommation et autres cartes de magasin, provoquant des taux d’impayés à la hausse.
Au-delà de ces inégalités persistantes, les économistes identifient des facteurs de risque pour la croissance nationale. Au premier rang de ces facteurs, une politique restrictive sur l’immigration qui pourrait augmenter les salaires et affecter la productivité. Tous les économistes présents à la NRF sont d’accord pour dire qu’une politique de l’immigration plus restrictive viendrait affecter la croissance à long terme, et causerait des problèmes immédiats dans l’agriculture, l’agroalimentaire et la construction. « 80% des migrants illégaux travaillent », rappelle Gregory Daco, tandis que Sarah Wolfe, économiste senior chez Morgan Stanley, s’inquiète d’une baisse de l’immigration sur la croissance démographique du pays.
Deuxième gros facteur de risque : l’augmentation des droits de douane promise pendant la campagne par le nouveau président américain. « Les États-Unis menacent d’augmenter les droits de douane sur la Chine alors même que la part des États-Unis dans le commerce global a baissé et que les importations américaines de la Chine sont plus élevées aujourd’hui que sous la première présidence Trump. Certes il y a eu des politiques industrielles volontaristes de reshoring, par exemple pour les semi-conducteurs, mais ce reshoring est plus facile à dire qu’à faire dans de nombreux secteurs », explique Joyce Chang, qui s’inquiète des politiques de représailles des partenaires commerciaux lésés, et qui conclut : « les droits de douane, tels qu’ils ont été proposés sur le Mexique, le Canada et la Chine, se traduiraient par une hausse de l’inflation de 1% et une baisse de la croissance de 0.7% ».
Attentisme et précautions chez les commerçants français
Dans ce contexte, comment les commerçants se préparent-ils aux possibles hausses des droits de douane ? Les Français n’ont pas oublié les mesures prises par Donald Trump sous sa première présidence, contre notamment des sacs à main, des vins, des produits de beauté, des confitures… L’inquiétude est palpable, et certains commerçants prennent les devants en augmentant leurs stocks. « Tous nos produits sont importés de France donc nous suivons la situation avec beaucoup d’attention. Nous sommes assez inquiets car c’est difficile de gérer une hausse des droits de douane, surtout pour des produits premium comme les nôtres, déclare un fabricant de produits fins français importés aux États Unis. Nous avons déjà vécu ce type d’actions par le passé donc nous nous préparons. À court terme, nous augmentons nos stocks sur place. Il faut que les diplomaties se parlent ! »
Mais accroître ses stocks est plus facile dans certains secteurs que dans d’autres. Dans la mode par exemple, il est très difficile de prévoir les tendances, et les marques n’ont souvent qu’une saison d’avance. De plus, augmenter ses stocks coûte cher, et ce ne peut être qu’une mesure de court terme.
Sous le premier mandat de Donald Trump, les importateurs américains avaient pris sur leur marge la grosse majorité des hausses de droits de douane. Pourront-ils faire de même cette fois ? Joyce Chang pense que la répercussion de ces augmentations sur les consommateurs sera plus élevée cette fois. Mais un dollar fort pourrait aider les commerçants européens à compenser une partie des droits de douane.
In fine, tout dépendra des produits qui seront visés. Sous Trump 1, les hausses se sont d’abord portées sur les produits de consommation intermédiaire avant de toucher les biens de consommation. Qu’en sera-t-il cette fois-ci ? Devant une inflation pas encore totalement maîtrisée, Gregory Daco veut espérer que Donald Trump protègera peut-être les biens de consommation.
Enfin, la hausse des droits de douane pourrait, chez certains commerçants, précipiter quelques réflexions de reshoring. Ainsi, Jérôme Bermont, directeur financier de la division internationale chez Harper Collins Publishers (Groupe NewsCorp), nous explique : « De nombreux livres HarperCollins sont imprimés en Chine (dont les livres pour enfants et les Bibles) et le papier utilisé par les imprimeurs américains vient en bonne partie du Canada. Dans un marché où les marges sont faibles, deux options s’ouvrent à nous : répercuter les coûts sur les consommateurs – mais la sensibilité au prix est importante sur certaines catégorie de livres – ou réduire l’exposition à l’étranger. Nous avons déjà réduit le volume des impressions en dehors des États-Unis dans le passé. Une augmentation des droits de douane accélérerait probablement certaines décisions déjà à l’étude en interne ».
Mais encore une fois, le reshoring n’est une option que pour certains commerçants. Dans le luxe, changer de fournisseur n’est tout simplement pas une option : « Nos produits sont faits depuis plus de 100 ans avec des produits d’Italie, de Suisse, d’Allemagne… Nous ne changerons pas nos sources d’approvisionnement, droits de douane ou pas ! », nous déclare une belle marque de luxe Made in France. Chez les commerçants français présents aux États-Unis, l’heure est donc au Wait and see – avec l’espoir que, comme souvent en politique, la réalité économique prendra le dessus sur les discours de campagne.
C’est une des traditions préférées des Washingtonians durant l’hiver : profiter des patinoires de la capitale américaine. Elles sont ouvertes encore plusieurs semaines, on chausse les patins !
C’est la plus grande patinoire extérieure de DC. Située dans le quartier de Georgetown, le long du fleuve Potomac, la Washington Harbour Ice Rink est ouverte presque 12 heures d’affilée pendant les vacances, jusqu’à fin février. L’entrée coûte 11$ pour les adultes, 9$ pour les enfants de moins de 12 ans et la location de patins à glace est de 7$. Des tarifs de groupe (10 personnes et plus) sont également disponibles. Rendez-vous au 3000 & 3050 K Street NW.Site.
La patinoire du National Gallery and Sculpture Garden
Ouverte jusqu’à fin mars, cette patinoire en plein air est l’une des plus belles de Washington. Située dans le jardin des sculptures, on peut admirer une œuvre de Miro ou de Calder tout en tournant sur la glace de 11am à 9pm, et jusqu’à 11pm le weekend. La patinoire est très facile d’accès avec l’arrêt de métro National Archives, qui est à quelques pâtés de maison. L’entrée coûte 12$ pour les adultes et 10$ pour les moins de 12 ans et la location de patins est à 6$. Un forfait illimité est également proposé pour 250$ mais n’inclut pas la location de patins. Rendez-vous sur Constitution Avenue entre 3rd et 9th streets, NW.Site
C’est la seule patinoire où l’on peut patiner sur le fleuve ! L’entrée coûte 13$ pour les adultes ou 10$ pour les moins de 12 ans ainsi que 8$ pour la location de patins. Après l’effort, le réconfort : le quartier du Wharf a son armada de restaurants et de bars. Ouverte du mercredi au vendredi de 4pm à 10pm et le samedi et dimanche de 12pm à 10pm. Rendez-vous au Transit Pier, en face de The Anthem; 960 Wharf Street SW.Site.
Ouverte jusqu’à mi-mars, cette patinoire anciennement appelé Pentagone Row, est située à Arlington. L’entrée est de 13$ pour les adultes, 12$ pour les enfants et la location de patins à 6$. Pour les plus frileux, la patinoire possède une belle cheminée en pierre qui réchauffe les bouts de pied gelés. Rendez-vous de 12pm à 10pm la semaine, et à partir de 10am le weekend, au 1201 South Joyce Street; Arlington, VA.Site.
Il y a plus de 400 paires de patins à louer sur cette patinoire extérieure de Silver Spring. La nuit, l’atmosphère est festive avec un arc-en-ciel de lumières éclairant le haut de la patinoire. L’entrée de la patinoire est de 11$ pour les adultes et 10$ pour les moins de 12 ans. Comptez 6$ pour la location de patins. Rendez-vous de 12pm à 10pm la semaine, et à partir de 10am le weekend, au 8523 Fenton Street à Silver Spring, MD. Site.
Publié le 26 octobre 2024, mis à jour le 21 janvier 2025.
🎙️ Dans le discours qu’il a prononcé à l’Apollo Theatre de Harlem le 9 janvier dernier, le maire Eric Adams s’est engagé à créer une ville plus sûre et plus abordable cette année en allouant un budget de 650 millions de dollars à la création, entre autres initiatives, de 900 lits pour héberger des sans abris et soutenir des personnes souffrant de maladies mentales graves. De son côté, la gouverneur Hochul s’est engagée à réduire le prix des gardes d’enfants en construisant ou rénovant des crèches et à faire baisser le coût de l’accès au logement.
🔢 Premier bilan sur l’impact du péage sous la 60e : le trafic aurait diminué de 7,5% sur les axes principaux (soit 43 000 voitures en moins) et les trajets en bus auraient gagné 4 minutes en moyenne. Quelques portraits amusants pris par les caméras au moment de passer le péage. Enfin, des escrocs profitent de la confusion pour envoyer par SMS de fausses factures pour « péages impayés ».
👮♂️ « Je souhaite voir davantage de policiers en uniforme sur les quais, mais surtout dans chaque train, de 9pm à 5am, pendant les six prochains mois, a déclaré Kathy Hochul. Et l’État soutiendra financièrement ces efforts. » Les patrouilles ont commencé depuis lundi.
🐀 Le nombre de plaintes contre les rats a diminué de 25% en moyenne à Manhattan.
🦉 Vous vous souvenez peut-être de Flaco, le hibou « qui voulait rester libre » ? La New York Historical Society ouvrira début février une exposition intitulée « L’année de Flaco » qui rendra hommage à l’animal mort l’année dernière.
🚌 La MTA a acheté 265 nouveaux bus électriques, ce qui réduira les émissions carbone de 90 tonnes par machine et par an.
🏪 Le Trader Joe’s le plus fréquenté de tous les États-Unis se trouve UWS, angle de la 72e et Broadway.
🥌 Pratiquer le curling, c’est déjà très excitant. Mais le faire à une hauteur de 335 mètres, depuis the Edge de Hudson Yards, avec une vue sur tout Manhattan, c’est au-delà de tout qualificatif.
❌ La femme qui avait fait un New York/Paris en avion sans titre de transport (et qui a tenté de fuir au Canada à son retour aux États-Unis) est inculpée. Elle risque jusqu’à 5 ans de prison.
📟 La publicité étonnante pour la sortie de la saison 2 de « Severance » à Grand Central.
🚔 On comptait l’an dernier 2 278 poursuites effectuées avec des voitures de police, dont un quart a entraîné des collisions, dommages matériels ou blessures corporelles. Une nouvelle loi pourrait limiter les poursuites à grandes vitesses aux crimes graves et dangereux, alors que 67% des poursuites actuelles concernent de simples contrôles routiers.
🏢 Voici la liste des quartiers de NYC qui offrent un mois de loyer gratuit aux nouveaux locataires.
📵 Vers une interdiction des téléphones portables dans les écoles publiques ? C’est ce que la gouverneur Hochul devrait annoncer cette semaine.
Ⓜ️ En 2024, la ligne 6 – Bronx/Lower Manhattan – a connu le plus grand nombre de retards : 40 360, soit environ 111 trains retardés chaque jour. Elle transporte environ 140 millions de passagers par an.
🔵 La mairie a dépensé 1,35 milliard de dollars l’année dernière pour couvrir le coût des écoles privées et des programmes destinés aux élèves handicapés qui ne peuvent pas être accueillis dans les écoles publiques.
🎬 La propriétaire de la maison utilisée pour le tournage de « Sex in the City », située 66 Perry Street dans le West Village, va installer une barrière pour empêcher les touristes de pénétrer sans autorisation.
Et si tout plaquer pour vivre en accord avec ses valeurs était le choix le plus courageux à faire ? Dans cet épisode de French Expat, Sandrea, ancienne figure de proue de l’industrie de la beauté sur YouTube, revient sur son parcours audacieux : quitter les projecteurs et une carrière lucrative pour se réinventer autour de principes éthiques et durables.
Sandrea a longtemps été une référence dans le monde des tutoriels make-up et des tendances mode. Pourtant, après des années de succès et de collaborations prestigieuses, elle s’est heurtée à un dilemme profond : ses valeurs personnelles n’étaient plus alignées avec les exigences et l’impact de cette industrie. Cette prise de conscience, amplifiée par son rôle de mère et un climat social en pleine mutation, a marqué un tournant décisif dans sa vie.
Dans cet épisode de notre podcast, Sandrea partage les défis d’une telle transition : de la perte de popularité aux répercussions financières immédiates, en passant par l’impact émotionnel d’une telle décision. Son moteur du changement ? Sa maternité. Un épisode qui est bien plus qu’un simple récit de reconversion : c’est un témoignage inspirant sur la résilience, l’alignement avec soi-même et la capacité de transformer ses défis en opportunités. Pour Sandrea, se réinventer n’a pas seulement été un choix, mais une nécessité pour vivre une vie authentique et durable.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Vivre des expériences uniques aux États-Unis en famille, c’est la thématique d’une nouvelle série sur French Morning. Chaque mois, une spécialiste du voyage aux États-Unis vous propose une immersion au cœur d’une destination et d’expériences uniques à vivre avec vos enfants. À mi-chemin entre le guide touristique et le carnet de voyage, il s’agit bien plus qu’un simple listing de lieux à ne pas manquer. Nous vous invitons à un voyage au cœur de ces lieux magiques qui nous donnent des étoiles dans les yeux et de ces expériences qui nous rappellent notre chance de vivre dans un pays où la famille est toujours (ou presque) accueillie à bras ouverts.
Des conseils pratiques, des idées d’évasion et des immersions dans des sites magiques, dépaysants ou uniques : voilà ce que vous trouverez dans ces nouveaux rendez-vous qui vont accompagner vos voyages en famille.
Moi, c’est Nelly Jacques, je vis en Caroline du Nord depuis des années. Je suis spécialiste du voyage aux États-Unis. Quand je n’écris pas de guides de voyage ou d’articles sur le tourisme (vous avez pu lire ma série sur les parcs nationaux américains), j’organise des séjours sur mesure aux États-Unis et des séjours dans des ranchs américains. Je connais ce pays dans tous ses recoins : des Rocheuses sauvages aux villes de l’Est, de la côte californienne au Sud profond.
Après avoir beaucoup voyagé pour ma carrière, j’ai eu un petit garçon et j’ai réinventé ma façon de me déplacer et d’explorer. J’aimais déjà tellement découvrir ce pays en solo, j’ai appris à l’apprécier encore plus à travers les yeux de mon enfant et toutes ses premières fois.
Mais voyager avec un enfant, soyons lucides, cela apporte son lot de complexité aussi. C’est de cela que nous parlons également dans nos articles « Voyage en famille aux États-Unis ». Voici une petite liste des critères à garder en tête avant de se lancer dans l’aventure, ainsi que des questions à se poser avant de choisir une destination.
Quel format de voyage se prête le mieux à ma destination ?
Si vous prévoyez de passer une semaine à la Nouvelle-Orléans ou d’aller de pueblos en pueblos au Nouveau-Mexique, le voyage ne s’exprimera pas de la même façon. Séjour urbain ou sédentaire, road trip ou mix des deux, pensez à bien prendre en compte ce paramètre et surtout à réfléchir à ce que vous êtes confortables de faire et ce qui est le plus adapté à la personnalité et aux besoins de vos enfants.
Si vous choisissez de prendre la route, que nous développerons bientôt dans un article dédié pour masteriser vos road trips américains :
équilibrez vos temps de visites et de route, c’est la base d’un road trip réussi, surtout avec des enfants
roulez idéalement après le déjeuner, pendant la sieste ou le temps calme
privilégiez les étapes de 2 nuits minimum pour éviter de charger et décharger les affaires chaque jour
pensez aux logements qui permettent de dîner et de prendre le petit-déjeuner sur place ou qui offrent un minimum d’équipement pour préparer un repas rapidement. Cela simplifie le road trip
ne choisissez pas des destinations trop ambitieuses (météorologiques, conditions d’accès et de route, distance entre les étapes…).
Qu’est-ce que ma destination offre à mes enfants ?
Enfants heureux, parents heureux ! Selon votre façon de voyager, l’âge et les centres d’intérêt de vos enfants, étudiez l’attrait de la destination pour vos enfants. Voici quelques expériences qui peuvent vous aiguiller :
musées pour enfants ou autres centres culturels ou naturels. Les Américains sont très forts pour donner vie à des petits paradis pour enfants. Vous avez probablement déjà été dans un musée pour enfants aux États-Unis en imaginant à quel point vous auriez adoré ce genre d’endroit lorsque vous étiez petit(e) ! Il y a des musées pour enfants dans les principales villes américaines, mais aussi de nombreux autres établissements très kid friendly un peu partout aux États-Unis. Des musées des sciences, des aquariums, des musées d’histoire ludiques… Essayez de multiplier ce genre d’expériences.
Des parcs et des morceaux de nature. Pensez à offrir de l’espace et de l’air frais régulièrement, même en ville. Cherchez le playground ou l’endroit où votre enfant peut se dépenser en liberté. Que ce soit pour faire le plein de mélatonine ou se dépenser pour mieux dormir le soir venu, pour canaliser l’énergie ou évacuer les tensions, les sorties en nature sont toujours une bonne idée, et encore plus en voyage. Pour de plus longues balades, selon l’âge de vos enfants, prévoyez un porte-bébé ou un sac à dos adapté pour le portage. S’ils sont assez grands, prévoyez de quoi les occuper durant la randonnée pour entretenir leur intérêt. On vous prépare bientôt tout un article sur le sujet.
Des événements spéciaux : il existe toutes sortes de festivals aux États-Unis, la plupart sont pensés pour les familles, certains ciblent carrément les enfants. Pensez donc à regarder la programmation des destinations où vous vous rendez, suivez la saisonnalité, surtout en automne et autour de Noël. Invasions de pirates, festivals de montgolfières, festivals de danses amérindiennes… Il y a de vraies pépites dans chaque région des États-Unis.
Des parcs d’attractions ou à thème. On est bien d’accord, il faudra prévoir le budget, mais les Américains ont un talent pour voir grand et créer la magie. Il existe toutes sortes de parcs d’attractions, de parcs à thème ou historiques… Au Tennessee, vous pourrez découvrir le parc d’attractions de Dolly Parton, puis grimper dans les Appalaches pour faire les attractions dans la canopée d’Anakeesta ou dévaler les pistes de luge dans la station d’Ober Mountain. Certaines régions comme celle de Gatlinburg et de Pigeon Forge au Tennessee concentrent les parcs d’attractions, d’autres offrent quelques établissements isolés mais non moins attrayants, et d’autres encore font de leur histoire une attraction en soi.
Des hébergements adaptés pour les familles. Une option est de privilégier des établissements spécialement conçus pour les familles. Certains proposent même des pass d’activités à faire sur place, comme la chaîne de resorts aquatiques Great Wolf Lodge.
Pour conclure, un voyage en famille réussi, ça se prépare. La règle numéro 1 reste la flexibilité. On le sait, avec des enfants, rien ne peut se passer comme prévu et il faut savoir s’adapter à tout moment. Mais cela ne doit pas vous empêcher de préparer votre voyage. Anticipez, concevez-le pour qu’il fonctionne bien pour toute la famille, prévoyez les étapes qui vont le rendre unique et magique. Notre série devrait être une bonne ressource pour vous aider à donner vie à vos voyages en famille aux États-Unis.
Ça bouillonne culturellement à San Francisco cet hiver ! Sports, Beatles, Matisse, histoire de l’art, on a l’embarras du choix quant à la prochaine expo à visiter. Nous en avons sélectionné quatre à ne pas rater. Certaines se prolongent jusqu’à la fin de l’année.
Paul McCartney expose ses photos au De Young Museum
1963, début de la Beatlemania. On hurle leurs noms, les fans s’évanouissent à la moindre apparition et leurs disques s’arrachent partout dans le monde. Le 29 août 1966, les Beatles donnent le dernier concert de leur carrière, au Candlestick Park de San Francisco.
Soixante ans plus tard, 250 clichés pris par Paul McCartney, ainsi que des vidéos et des documents d’archives, retracent cette courte période de fin 1963 à février 1964 qui a vu la naissance de la Beatlemania et permet de découvrir ce phénomène de l’intérieur. Le bassiste des Beatles a immortalisé les fans, la presse, et bien sûr, les autres membres du groupe. Ces documents, récemment retrouvés dans les archives de Paul McCartney, seront uniquement visibles en Californie pendant cette exposition.La grande expo très attendue et à ne pas manquer. « Eyes of the Storm », du samedi 1er mars au dimanche 6 juillet. de Young Museum, 50 Hagiwara Tea Garden Drive, San Francisco. Plus d’infos.
Le sport dans tous ses états au SFMOMA
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« Get in the Game » est une exposition pour le moins surprenante sur l’influence du sport dans la culture. On y trouve aussi bien des photos d’exploits sportifs que des œuvres réalisées par des athlètes, ou encore une réinterprétation de peintures célèbres comme « Guernica » recréé avec des maillots de sport par l’artiste Hank Willis Thomas. Le documentaire « Zidane »(2006) permet de zoomer sur la moindre expression du joueur français pendant un match, grâce à 17 caméras positionnées tout autour du terrain. Pas question de rester passif pendant cette exposition : un baby-foot pour 22 personnes et une table de ping pong géante invitent à entrer dans le jeu. « Get in the Game: Sports, Art, Culture », jusqu’au mardi 18 février. 151 Third St, San Francisco. Plus d’infos.
Les pochoirs et papiers découpés de Matisse
Durant la dernière décennie de sa vie, le peintre Henri Matisse se tourna vers l’illustration de livres. Le De Young Museum a récemment acquis Jazz, un livre écrit et illustré par l’artiste en 1947. À travers une vingtaine de pochoirs réalisés à partir de papiers découpés, Matisse s’intéresse aux arts du cirque et au théâtre. L’artiste a lui-même rédigé et recopié à l’encre le texte qui accompagne chaque illustration. On y retrouve Monsieur Loyal, L’avaleur de sabres, mais aussi Le Cowboy ou encore La danseuse dans l’aquarium. « Découper à vif dans la couleur me rappelle la taille directe des sculpteurs. Ce livre a été conçu dans cet esprit », écrit Matisse. « Jazz », du samedi 25 janvier au dimanche 6 juillet. de Young Museum, 50 Hagiwara Tea Garden Drive, San Francisco.Plus d’infos.
Le 11 novembre 1924 ouvrait le premier musée d’art de San Francisco grâce à l’opiniâtreté de sa fondatrice, Alma de Bretteville Spreckels, et de la fortune de son mari, baron de la betterave à sucre. Le Legion of Honor, reproduction de l’hôtel de Salm qui abrite le musée de la Légion d’honneur à Paris, fête son centenaire pendant toute une année ponctuée d’expositions, visites guidées et conférences. Pour mieux comprendre l’histoire du musée, une exposition dédiée à son centenaire permet de découvrir plusieurs des premières œuvres qui ont débuté sa collection : un vase grec antique offert par la reine de Grèce ou un bronze de la collection personnelle de la fondatrice du musée. On peut aussi se replonger dans les premières expositions, dont l’une consacrée à Diego Rivera en 1930. La mise en contexte de l’histoire du musée en relation avec la grande Histoire du XXe et XXIe siècles est particulièrement intéressante. « Celebrating 100 Years at the Legion of Honor », toute l’année jusqu’au 2 novembre. 100 34th Avenue (at Clement Street), San Francisco. Plus d’infos.
Qu’il s’agisse de trouver une nounou pour la semaine, une baby-sitter de dernière minute, un compagnon de balade pour votre chien esseulé ou une personne de confiance pour l’entretien de votre domicile, il n’existe pas vraiment de règle dans la fixation du tarif. Et de nombreux critères peuvent entrer en ligne de compte. Comment savoir quel prix fixer payer ces précieuses aides du quotidien ? Quel est le taux horaire moyen ? Voici quelques éléments à connaître pour fixer le bon tarif.
Une full time nanny
Au service exclusif de votre enfant, la nounou à plein temps travaille entre 35 et 40h par semaine. À New York, le salaire horaire minimum de base légal fixé par le département américain du travail est de 16,50$ depuis janvier 2025. Mais plus important que ce chiffre, pour fixer le bon tarif, il est important de connaître les prix du marché autour de vous. Suivant la tendance du prix des loyers, c’est évidemment à Manhattan que ce type de prise en charge coûte le plus cher. En moyenne, il faut plutôt compter 25-30$ de l’heure. Et plutôt 22-25$ à Brooklyn. Il existe de nombreux sites dédiés à la recherche de ce type de nounou : care.com est certainement le site de référence mais vous devrez éplucher toutes les annonces ou poster votre propre offre avec les critères recherchés. Sans garantie de succès. Egalement tinytreasuresnyc.com, nannycity.com, nanniesbynoa, sittercity. D’autres agences, plus prestigieuses sont spécialisées dans les nounous expérimentées, diplômées ou avec une valeur ajoutée (enseignement de la musique, de la peinture ou d’une langue étrangère) comme bahs.com ou sommetnannies.com.
Après un entretien détaillé, des profils ciblés vous sont proposés. Un service sur-mesure qui a un prix (rien en dessous de 35$ de l’heure pour un taux horaire de base). « Le travail de l’agence pour vérifier les références de la personne, vérifier son casier, qu’elle est sur le territoire américain de façon légale, faire une enquête de satisfaction auprès de ses précédents employeurs puis faire correspondre une nanny avec une famille au même style de vie, tout ce travail se paie », explique Ian Wilson, fondateur de l’agence Chelsea Nanny. À noter que le tarif varie en fonction de certains critères. « Le nombre d’enfants à garder, l’expérience de la nanny, l’éducation et les certifications, les langues étrangères mais aussi les compétences en cuisine par exemple, vont faire augmenter le tarif », justifie Ian Wilson.
Selon le site urbansitter.com, comptez entre 3 et 5$ de plus par heure pour du ménage léger, faire les courses ou cuisiner. Même tarif par enfant supplémentaire à garder. En outre, il faudra envisager de proposer une compensation supplémentaire, comme une indemnité de transport si la nounou doit parcourir une longue distance pour venir à votre domicile. Vous l’avez compris, la facture peut vite grimper !
Avec une agence, en général, on vous réclamera d’abord une somme comprise entre 200 et 500$ pour entamer les démarches de recherche (sans obligation de résultat). Ensuite quand la famille valide la nounou, elle doit payer des “frais de placement”, autour de 15% du salaire annuel brut de la personne engagée. Par exemple, si son salaire annuel de 80 000$, la famille paiera à l’agence entre 12 000$ et 16 000$, selon le pourcentage appliqué. Ces frais sont uniques et doivent être réglés intégralement au moment où la nounou accepte le poste.
Autre solution plus économique : la shared nanny, comprenez la nounou partagée. Une solution privilégiée par Julie, maman de deux enfants qui habite à Fort Greene à Brooklyn. « Elle s’occupe de mon fils, Oscar, 2 ans et demi ainsi que de trois autres enfants entre 8:30am et 5pm tous les jours. Son appartement est à 5 minutes à pied de chez moi et je la paye 550$ par semaine. » Soit environ 15$ de l’heure. « Je suis chanceuse, j’ai trouvé ce plan par le bouche à oreille ». Tentez votre chance sur les groupes Facebook en lien avec votre quartier pour trouver votre bonheur.
Une baby-sitter
On pense plutôt ici à la personne qui récupère les enfants après l’école pour quelques heures ou celle qui dépanne le soir ou pour des rendez-vous de dernière minute. Souvent moins qualifiée qu’une véritable nanny, la rémunération moyenne se situe plutôt autour de 20 à 25$. Bouche à oreille, annonces sur les campus universitaires, ou groupes Facebook (Frenchy Sitter par exemple) sont les meilleurs moyens de trouver un contact sérieux. « Pour mes deux filles de 8 et 12 ans, je fais appel à une lycéenne du Lycée français, je lui donne 20$ de l’heure, c’est très bien ! Moi je gagnais à peine 10€ à 25 ans quand je faisais du babysitting à Paris », témoigne Valérie qui habite Upper East Side.
S’occuper des animaux est un marché florissant. Selon l’American Society for the Prevention of Cruelty to Animals, plus de 23 millions de foyers américains (soit près d’un sur cinq à l’échelle nationale) ont adopté un chien ou un chat pendant la crise sanitaire du covid. Maintenant que de nombreux Américains sont de retour au bureau, quelqu’un doit bien promener tous ces chiots de la pandémie…
Sur le site Rover, référence en la matière, de nombreuses annonces référencent des dog walkers qui facturent de 20 à 35$ la balade quotidienne de 30 minutes. « J’ai trouvé ma dog-walkeuse sur Facebook, explique Lauren, je la paye 35$ la demi-heure mais à ce prix, elle ne balade que mon chien et vient le chercher à ma porte ». Le catsitting qui consiste plus en une visite au domicile est facturé 20$ la visite.
Une femme de ménage
Là aussi, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour déterminer le tarif juste : la surface de l’appartement, s’il s’agit d’un entretien régulier hebdomadaire ou d’un nettoyage profond (après un déménagement par exemple), s’il y a des demandes particulières additionnelles (la lessive, le repassage), si vous fournissez les produits ménagers ou si votre employé apporte son propre matériel… Après quelques recherches sur des sites dédiés et enquête de voisinage, le coût horaire moyen à New York tourne autour de 30$ de l’heure pour un appartement de 2-3 chambres avec 2 salles de bain. Si vous passez par une agence, bookcleany, mrmaidny, orchidhousecleaning, qui vous assure un service professionnel et une plus grande flexibilité dans les horaires (avec possibilité de remplacements), ce tarif monte facilement jusqu’à 60$.
Vous l’aurez compris, fixer un tarif quand il s’agit des services à la personne est une science inexacte. Prenez le temps d’interroger votre voisinage, éplucher les annonces sur les sites dédiés, inscrivez-vous sur des comptes locaux Facebook et ne négligez pas le bouche à oreille. 90% des personnes que nous avons interrogées avaient trouvé la perle rare de cette façon.
En cette période de grand froid, nous avons la nouvelle qui va remonter le moral à tous les Français et Françaises de la Big Apple : le concours du meilleur croissant de New York revient en avril ! La date exacte ainsi que le lieu sont encore tenus secrets, mais vous pouvez donc déjà voter pour désigner les finalistes, via le formulaire en bas de cet article.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore nos concours du meilleur croissant, voici un petit avant goût : le jour de l’événement, les boulangeries que vous avez désignées seront présentes et tiendront des stands pour vous faire goûter leurs meilleurs produits. Vous aurez accès à un buffet de confitures, de charcuterie et de fromage pour accompagner votre dégustation. Un jury de professionnels sera également présent et goûtera les croissants de toutes les boulangeries à l’aveugle, afin de décerner le Grand Prix de Meilleur Croissant de New York !
Photo prise lors de l’édition 2023 du concours du Meilleur Croissant de New York