Les New Yorkais peuvent enfin de se remettre au sport collectif depuis le 6 juillet et l’entrée en vigueur de la phase 3 de la réouverture. Ça tombe bien, car la ville dispose de nombreux courts de volley les pieds dans le sable dont certains avec des vues magnifiques sur la ville. Voici une liste d’endroits où travailler votre toucher de balle.
Pier25
C’est sans doute l’un des meilleurs spots de la ville. Situé sur les bords de l’Hudson à Tribeca, le Pier25 propose trois terrains de beach-volley face au World Trade Center. Si les lieux sont ouverts de 10am à 10pm tous les jours, il faut payer et réserver son terrain sur le site de Manhattan Youth. Comptez entre 30$ et 100$ de l’heure selon l’horaire, jusqu’à 12 joueurs.
Central Park Volleyball Courts
Les joueurs(ses) les plus compétitifs se donnent rendez-vous à Central Park (Central Park West, au niveau de 67th St). Premiers arrivés, premiers servis sur ces deux terrains en sable où l’attente peut parfois être longue avant de jouer, puisque l’équipe gagnante continue à jouer tant qu’elle gagne. Gratuit et ouvert toute l’année de 6am à 1am.
Riverside Park
Si vous êtes dans le Nord de Manhattan, direction Riverside Park dans l’Upper East Side (entrée sur 105th Street & Riverside). Les quatre terrains sur place accueillent en général des ligues, mais à la date de l’écriture de cet article (16 juillet), elles sont toutes arrêtées en raison de la Covid-19. De quoi jouer gratuitement entre ami.e.s.
Pier6, Brooklyn Bridge Park
Une autre endroit assez incroyable, les pieds dans le sable au bord de l’eau face à la skyline de Downtown Manhattan. Pier6 dispose de trois terrains accessibles sur la base du premier arrivé, premier servi. Des ligues sont également organisées sur place toute l’année, sauf en ce moment à cause de la Covid-19. Le rooftop de la pizzeria Fornino situé juste à côté vaut également le coup d’oeil. Ouvert de 6am à 1am tous les jours sauf le dimanche (12am).
Domino Park
Le parc de Williamsburg vient de fêter ses deux ans. Son terrain de beach-volley profite d’une localisation exceptionnelle en bord d’East River devant le Manhattan Bridge. Eclairé la nuit, le terrain est accessible à tout le monde. Vous pouvez également le réserver pour une heure en ligne, gratuitement. Horaires : 6am à 1am.
Investir dans l’immobilier aux États-Unis, c’est possible, même pour les francophones.
Vendredi 17 juillet, nous invitions deux experts à nous expliquer comment se lancer pour devenir propriétaire aux États-Unis, et plus particulièrement à Cleveland, dans l’Ohio.
Si vous voulez du dépaysement et un road trip original, la Highway 395 est faite pour vous. De Lone Pine jusqu’au lac Tahoe, elle recèle de trésors naturels – dont les montagnes de la Sierra Nevada, des lacs majestueux et des “tufas” -, mais aussi historiques avec une ville fantôme et un ancien camp d’internement datant de la Seconde Guerre Mondiale.
Si vous aimez les paysages enneigés, il faudra vous y rendre entre novembre et mars (pensez à faire escale à Mammoth Lake pour le ski). L’automne est davantage plébiscité pour ses couleurs, quand le printemps et l’été sont propices aux randonnées. French Morning vous embarque pour trois jours de découvertes à 60 miles à l’heure, au départ de Los Angeles (possibilité de le faire en sens inverse, au départ de San Francisco). Attention, programme chargé !
JOUR 1 : Los Angeles > Lone Pine (210 miles, 3 heures) > Big Pine (42 miles seulement, 40 minutes)
Vue des Alabama Hills à Lone Pine. /Photo S.C.
Le périple débute avec un arrêt dans la petite ville de Lone Pine – qui tient son nom d’un pin solitaire qui aurait pris racine à l’embouchure du Lone Pine Canyon -, située dans le comté d’Inyo en Californie. Encastrée entre le massif montagneux de la Sierra Nevada, elle est célèbre pour son décor de Far West, entrevu dans nombre de films hollywoodiens depuis près d’un siècle. Vous retrouverez notamment des lieux de tournage (de «Iron Man» de Jon Favreau à «Django Unchained» de Quentin Tarantino) dans les Alabama Hills, un ensemble de formations rocheuses à explorer à travers le tour Picture Rocks Circle (informations auprès de la Chambre de commerce locale, qui vous fera don d’une carte).
Puis, place à la collation. Pour un déjeuner qui vous tient au corps, l’Alabama Hills Café est parfait (vente à emporter pour l’instant).
La journée prendra une tournure plus sportive, avec une randonnée au Mont Whitney (permis nécéssaire). Les plus aventureux choisiront d’atteindre le sommet en marchant durant une journée (aller-retour de 22 milles, départ au niveau du Whitney Portal Pinic Area), quand les autres pourront juste arpenter le chemin jusqu’à en avoir assez. Et ce sera déjà une belle prouesse – et une magnifique vue sur le plus haut sommet des Etats-Unis (en dehors de l’Alaska).
Une fois vos jambes dégourdies, il sera temps de remonter dans la voiture direction le nord. Là, un arrêt s’impose au Manzanar National Historic Site (le “visitor center” est fermé, mais la visite se fait en voiture), qui a abrité un camp d’internement où 10.000 Américains d’origine japonaise ont été emprisonnés pendant la Seconde Guerre Mondiale, après l’attaque de Pearl Harbor. Après toutes ces émotions, vous pourrez vous reposer à Big Pine.
JOUR 2 : Big Pine > Lee Vining (80 miles, 1 h 20 au total)
Près de Mammoth, le Hot Creek Geological Site sous la neige, en janvier. /Photo S.C.
Dans chaque road trip, il faut faire des choix. A Big Pine, on fera celui de profiter pleinement de la nature, via le North Fork Trail (permis obligatoire). Sur le papier, il est effrayant avec ses 13 miles aller/retour jusqu’au troisième lac. Mais il vaut le détour, vous permettant de traverser la Sierra pour atteindre des lacs aux eaux turquoises, de quoi vous faire tourner la tête.
Après l’effort, le réconfort avec une pause déjeuner chez Copper Top BBQ (fermeture à 19 heures, tables sur place), une référence en matière de ribs et de pulled pork à Big Pine. Mention spéciale pour leur mac & cheese.
Il sera alors temps de parcourir quelques kilomètres supplémentaires, direction le nord. Pour atténuer l’effet de la route, faites une pause aux sources chaudes Wild Willy’s Hot Springs (attention, elles peuvent attirer les foules le week-end). Et un peu plus loin, vous trouverez le Hot Creek Geological Site, que l’on surnomme le mini Yellowstone. Même si la baignade vous tente, abstenez vous : outre les geysers imprévisibles, l’eau des piscines naturelles dépasse les 200 degrés, chauffée par le magma.
Après ces vapeurs, il sera temps de faire quelques kilomètres supplémentaires pour passer la nuit dans la ville paisible de Lee Vining.
JOUR 3: Lee Vining > Lake Tahoe (111 miles, 2 heures)
La ville de Bodie fut définitivement abandonnée en 1942. /Photo S.C.
Profitez dès le matin d’une merveille locale : le Mono Lake et ses tufas (formations calcaires), le côté sud propose une balade d’un mile accessible à tous. Vous y observerez une ribambelle d’oiseaux, mais surtout, n’hésitez pas à vous baigner. Vous pourrez ainsi littéralement flotter dans l’eau, puisque le lac possède l’une des plus grosses concentrations de sel (trois fois plus que l’océan). Il sera ensuite temps de vous restaurer chez Whoa Nellie Deli, qui se trouve dans une station service.
Quelques kilomètres supplémentaires (30 miles plus exactement) seront nécessaires pour atteindre un autre lieu historique du road-trip : Bodie, une ville fantôme très bien préservée (entrée : 8 dollars). Une manière de revenir sur les traces des chercheurs d’or qui, au XIXe siècle, ont bravé des conditions climatiques extrêmes pour suivre d’infimes filons du précieux métal.
Pas le temps de trop traîner puisqu’il sera déjà l’heure de filer vers le lac Tahoe, à cheval entre la Californie et le Nevada. En hiver, vous pourrez y skier. Et le reste du temps, vous pourrez admirer la vue depuis Emeral Bay, crapahuter le long du lac pour rejoindre la plage de Secret Cove ou faire du stand-up paddle à Sand Harbor. Pour en profiter au maximum, on vous conseillera de prolonger votre séjour au lac Tahoe d’une journée supplémentaire.
Le lobbying a payé. Trois semaines après l’entrée en vigueur de la suspension de la délivrance de visas de travail, l’administration américaine fait une concession en annonçant que certains visas J-1 seraient de nouveau accordés. La nouvelle est venue de Louisiane, le Bureau des Affaires consulaires américain ayant signalé aux autorités de l’Etat son intention de reprendre la délivrance des visas J-1 nécessaires pour permettre aux enseignants étrangers de venir travailler dans les programmes et écoles bilingues de l’Etat. Le bureau du lieutenant-gouverneur Billy Nungesser et le CODOFIL, l’agence chargée de promouvoir la francophonie en Louisiane, en ont fait l’annonce mercredi 15 juillet.
D’après Peggy Feehan, directrice du CODOFIL (Conseil pour le développement du français en Louisiane), cette décision s’appliquerait aussi aux enseignants en dehors de l’Etat, tant que leur venue s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération existant au 22 juin. “Le CODOFIL est infiniment reconnaissant à toute l’équipe qui a travaillé sans relâche depuis le 11 juin pour avoir cette exception pour les enseignants. Nous avons fait ce travail pour nous-mêmes mais aussi pour les autres États qui jouissent également d’enseignants J-1 qui seront exemptés de la proclamation. Nous voudrions remercier, particulièrement, l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis Philippe Étienne pour ses efforts diplomatiques“, a-t-elle réagi dans un e-mail à French Morning.
Elle indique que la délivrance des visas pour les enseignants français reprendra le 27 juillet et qu’ils seront autorisés à rentrer aux Etats-Unis malgré le “travel ban”. Cette interdiction de voyage, distincte de la décision de suspendre la délivrance de visas, a été décrétée en mars par le président américain.
« Dans le cadre d’une exemption à la Proclamation Présidentielle du 22 juin au titre de “l’intérêt national des Etats-Unis”, la reprise de l’étude des visas J-1 par les autorités consulaires américaines en France concerne bien l’ensemble des J-1 enseignants intervenant dans le cadre de partenariats académiques franco-américains ou dans le cadre de l’enseignement français homologué aux Etats-Unis. Chaque dossier fera l’objet d’un examen individuel », confirme de son côté l’Ambassade de France aux Etats-Unis.
Donald Trump avait annoncé la suspension de la délivrance des visas J-1 par proclamation présidentielle le 22 juin, de manière à protéger l’emploi des Américains dans un contexte de fort chômage. La décision avait plongé dans l’incertitude la rentrée des nombreux programmes et écoles d’immersion française en Louisiane et ailleurs dans le pays. Quelque 200 enseignants français, dont quarante pour ce seul Etat, se sont ainsi retrouvés bloqués en France.
L’Ambassade de France aux Etats-Unis, les autorités de Louisiane et d’autres acteurs de la francophonie s’étaient mobilisés depuis plusieurs semaines pour alerter Washington sur le danger que faisait planer cette situation sur l’avenir de l’enseignement bilingue en Louisiane et ailleurs.
Sans confirmer le contenu des échanges avec la Louisiane, le Bureau des Affaires consulaires a indiqué que “certains investisseurs, voyageurs pour motifs professionnels, individus issus du monde académique, élèves pouvaient être éligibles pour des Exceptions d’Intérêt National“. Ces exemptions ont pour objectif de “soutenir la reprise économique et renforcer les composantes clés de la relation transatlantique“. Il faut croire que les enseignants français participent de l’intérêt national américain.
Pour ce nouvel épisode de Révolution Bilingue, nous partons dans les coulisses du pouvoir, à la rencontre d’un lobbyiste qui défend à Washington les langues et les intérêts de nombreuses organisations professionnelles, d’associations d’enseignants et de traducteurs auprès des législateurs américains, Bill Rivers.
Aux Etats-Unis Les langues sont un enjeu stratégique dans les domaines de la défense, du commerce, de la diplomatie, cependant elles ne sont pas toujours très bien mises en valeur. Le lobbyisme pour les langues au niveau fédéral va de pair avec le militantisme des parents et enseignant localement qui souhaitent maintenir leur héritage linguistique ou sortir les enfants d’un monolinguisme qui restreint leurs opportunités. Le rôle que joue Bill Rivers est crucial et permet de réduire le déficit linguistique des Etats-Unis et de rendre nos amis américains plus ouverts aux langues.
[Article partenaire] À seulement une heure de Manhattan en train, découvrez le Westchester, un havre de paix à quelques pas de l’océan.
France Tucker, agente immobilière franco-américaine, connaît la région comme sa poche : elle vit dans le Westchester depuis que ses parents français expatriés y ont emménagé, en 1966. Elle nous présente trois magnifiques maisons actuellement sur le marché.
Une maison de style Tudor près de la plage à Larchmont
Située à quelques pas de la Chatsworth School, Bradleys, Turtle Park et la gare de Larchmont, cette maison rénovée vous invite à venir vous réchauffer près de sa cheminée, à recevoir dans son magnifique salon, à concocter de bons petits plats dans sa cuisine équipée, ou encore à vous détendre sur son patio et dans son jardin aménagé. La plage est à proximité, facilement accessible en vélo.
Une maison victorienne à couper le souffle au bord de l’eau
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Cette maison est un véritable monument connu à Larchmont sous le nom de “Gingerbread House”. Elle est l’une des six maisons construites par la Larchmont Manor Company en 1872.
Son style victorien lui donne un charme incroyable. Elle est située sur la côte du Manor Park, profitant ainsi d’un cadre et d’une vue exceptionnels. Le jardin ravissant a été élégamment entretenu, tout comme l’intérieur de la maison, où les éléments d’époque ont été conservés et rénovés à la perfection.
La vie à la campagne à 5 minutes du centre de Mamaroneck
Cette grande maison de type colonial est l’endroit parfait pour se ressourcer et recevoir dans un cadre naturel exceptionnel. Passez des moment inoubliables sur sa large terrasse et dans son grand jardin. En voiture, vous êtes situés à 5 minutes du centre de Mamaroneck, où vous trouverez de nombreux restaurants ainsi que l’Emelin Theatre, l’une des meilleures adresses culturelles à l’extérieur de Manhattan.
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Si on ne peut toujours pas aller faire la tournée des bars à New York, il est désormais possible d’aller chiner la perle rare en friperie depuis leur réouverture le 22 juin. Voici six adresses à ne pas manquer.
Housing Works Thrift Shop
Les chaînes de magasin de fripes sont nombreuses à Manhattan, et parmi elles Housing Works. Les revenus de cette enseigne à but non lucratif viennent en aide aux personnes soufrant du sida et de mal logement. On vous conseille leur boutique de Chelsea qui présente une petite sélection de vêtements et de chaussures abordables pour hommes et pour femmes. Housing Works propose également des bijoux, des meubles, des livres et de la décoration. Dix magasins à travers New York. 143 W 17th St, (718) 838-5050.
L train vintage
L train vintage est comme son nom l’indique une valeur sûre pour trouver de beaux vêtements d’un autre temps. On aime particulièrement la boutique d’East Village, qui dispose d’un bon choix de vestes de sport et de maillots de basket rétros. Large sélection d’articles pour hommes et pour femmes. Cinq adresses à Brooklyn. 204 1st Avenue, (212) 228-5201.
Beacon’s Closet
Une autre chaîne qui dispose de quatre boutiques entre Manhattan et Brooklyn. Pour avoir le plus de choix, direction leur grand magasin de Greenpoint, une institution à Brooklyn ouvert depuis 1997. Ici, la sélection des vêtements est plus fine qu’ailleurs et les prix en conséquence plus élevés. Comptez 25-30$ la chemise de marque par exemple. Il est possible de vendre vos vêtements sur place. Autre adresse à Bushwick avec une sélection encore plus fine (23 Bogart St). 74 Guernsey St, (718) 486-0816.
Urban Jungle
C’est notre coup de coeur de la liste. Impossible de ne pas trouver son bonheur à Urban Jungle tant ce magasin de Bushwick est immense (plus de 1000 mètres carrés). Que vous cherchiez la chemise à fleur idéale pour cet été, le meilleur pantalon de randonnée ou la plus belle robe de soirée, vous la trouverez sur place et à un prix imbattable. Large choix de chaussures également. Foncez ! 118 Knickerbocker Ave, (718) 381-8510.
Le Point Value Thrift
Le Point Value est situé à deux pas d’Urban Jungle. Ce petit magasin est plutôt destiné aux familles avec peu de moyens. On y trouve de tout mais en cherchant bien, on peut dénicher la perle rare. La boutique idéale des chineurs. Prix très bas. La chaîne Le Point Value dispose de cinq adresses à Brooklyn et trois dans le Bronx. 1081 Flushing Avenue, 347.240.3288.
Brooklyn brickhouse vintage
Ce tout nouveau magasin de Williamsburg a l’air plutôt rudimentaire vu de l’extérieur -le nom de l’enseigne est écrit à la main sur la devanture. Mais passé la porte, vous y trouverez une sélection d’articles de marques et autres vêtements triés sur le volet. Leur point fort est la sélection, l’état comme neuf des vêtements et les prix abordables. Comptez 10-15$ la chemise.
Journaliste depuis 12 ans, Loïc Hecht vient de publier un premier roman qui s’attaque à l’emprise du numérique sur nos vies. Et pour ce faire, quel meilleur décor que la Baie de San Francisco ? « J’aurais pu développer ce sujet partout ailleurs, mais à SF, ça s’incarne physiquement. Le contrecoup économique et la gentrification liés à la présence des plus grosses boîtes high-tech ont de lourdes conséquences pour la population » explique l’auteur. Et d’ajouter : « c’est un endroit où le capitalisme est lâché à son maximum et crée des inégalités puissance 1000… »
L’idée de Loïc Hecht : raconter l’impact de l’industrie tech via les récits croisés de personnages évoluant dans différentes strates de la société locale. Comment ? Grâce à une fiction qui s’inspire de faits réels. Marc, un entrepreneur Français débarque à Palo Alto, en plein cœur de la Silicon Valley (où se trouvent les sièges d’entreprises comme Facebook, Google ou Apple). Il y développe sa start-up, des rêves de monde meilleur pleins la tête. Après avoir validé toutes les étapes du parcours classique, de l’incubateur à la levée de fonds, il se fait destituer. Écœuré, il cherche alors à se venger du système et se radicalise.
Autour de lui gravitent une étudiante renvoyée de l’université de Berkeley, influenceuse et animatrice d’un show coquin, ainsi qu’un journaliste qui suit les affres de l’actualité de la Silicon Valley. Trois héros désabusés qui permettent de vadrouiller dans l’ensemble de l’écosystème de la Baie, entre les bureaux de Soma, le quartier de Mission, Palo Alto ou Oakland.
Pour écrire ce roman Loïc Hecht, 36 ans, a réalisé une enquête de terrain approfondie. Il s’est ainsi immergé plusieurs semaines sur place. « Je suis venu deux fois un mois, à quatre ans d’intervalle. Pourcomprendre la géographie de la région, rencontrer les personnes du milieu et voir l’évolution. Pour les start-uppers et des gens de la tech, c’était facile. Il a été plus compliqué de discuter avec les activistes qui avaient engagé des actions intimidantes contre les grosses boîtes de la région» précise-t-il.
Le journaliste fait ici référence au groupuscule « The Counterforce», médiatisé en 2014 pour avoir stoppé des bus affrétés par les géants de la Silicon Valley ou manifesté devant les maisons de salariés connus. Leur motivation ? Briser le capitalisme et la prison digitale dans laquelle le numérique nous enferme. « Après plusieurs prises de contacts, j’ai obtenu un rendez-vous avec eux » raconte t-il. « Je leur ai parlé honnêtement de mon projet et la confiance s’est installée. Ceux qui ont participé aux actions subissent de plein fouet la gentrification et j’ai pu m’en inspirer pour “Virus”, le groupuscule de mon roman. »
Car derrière la fiction et le thème des relations ambivalentes à la technologie, Loïc Hecht développe une réflexion plus large sur la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui, notamment sur le fossé des inégalités qui se creuse. « Même les gens bien payés ont aujourd’hui du mal à vivre à SF. Il y a des Tesla partout mais la misère devant… Et le problème se décale autour.» L’auteur explore donc avec ce premier ouvrage les marges de notre monde et le ton parfois moqueur révèle une tension prête à exploser.
L’administration américaine avait annoncé la semaine dernière que les étudiants étrangers dont les cours universitaires seraient uniquement dispensés en ligne à la rentrée scolaire ne pourraient pas obtenir de visa américain ou se verraient retirer celui dont ils disposaient – et devraient, de fait, quitter le pays. Après des jours de protestations, le gouvernement a finalement changé d’avis : les étudiants visés par cette mesure seront donc autorisés à entrer et rester sur le territoire.
La décision, qui concernait quelques centaines de milliers d’étudiants en visa F-1 et M-1 (plus de 364 000 visas F-1 et 9000 visas M-1 ont été délivrés en 2019), avait immédiatement déclenché des actions en justice de la part de ses détracteurs. L’université de Harvard et le MIT avaient notamment déposé un recours devant le tribunal de Boston. Près de soixante universités américaines s’étaient alors jointes à l’affaire. D’autres coalitions d’établissements d’enseignement supérieur avaient à leur tour intenté des actions dans leur district.
Dans un coup de théâtre, mardi 14 juillet, la juge fédérale Allison Burroughs a annoncé que l’administration Trump était revenue sur sa décision, perçue par beaucoup comme un moyen de pression destiné à obliger les universités à rouvrir prématurément. Pour ces établissements, pour lesquels les étudiants étrangers représentent souvent une source de revenus importante, c’est une victoire de taille. Mais le bras de fer avec l’administration Trump se poursuit : le président américain continue de faire pression sur les écoles et universités américaines pour qu’elles rouvrent normalement à la rentrée.
Jeudi 12 juillet, 8:30am. Les joueurs du Toronto FC et de D.C United s’échauffent sur la pelouse du ESPN Wide World of Sports Complex d’Orlando avant le coup d’envoi de leur match prévu à 9am. Mais quelques minutes plus tard, les deux équipes sont renvoyées au vestiaire à la surprise générale. On apprend qu’un des joueurs de D.C. a été testé positif au coronavirus.
La MLS a choisi de relancer sa saison arrêtée en mars par un grand tournoi à huit-clos du 8 juillet au 11 août sur les terrains de Disney World. Mais la Floride et le comté d’Orange, où ont lieu les matches, sont devenus le nouvel épicentre de la Covid-19. Le “Sunshine State” recensait 15 000 nouveaux cas dans la seule journée du 12 juillet, un triste record aux Etats-Unis. “Je ne me sens pas rassuré”, explique Nicolas Benezet, milieu offensif du Colorado Rapids. “On sait que le virus est ici, quelque part, et qu’on peut l’attraper à tout moment”. Les quelques 1300 joueurs, coaches et membres de staff sont répartis dans deux hôtels du même complexe hôtelier, le Swan and Dolphin Resort. Chaque équipe dispose d’un étage avec les chambres et une salle de jeu commune. “C’est très strict, on ne peut voir personne et on ne peut pas sortir. On se déplace uniquement au rez-de-chaussée pour les repas”, raconte Florian Valot, milieu de terrain des New York Red Bulls.
Nicolas Benezet lors de son premier match face au Real Salt Lake le 12 juillet.
Les joueurs et le personnel des clubs ont dû passer plusieurs tests avant d’arriver à Orlando. Ils ont à nouveau été testés à leur arrivée et continuent à l’être tous les deux jours pendant le tournoi. Insuffisant puisque pas moins de dix joueurs du FC Dallas ont été testés positifs entre le 28 juin et le 6 juillet. Un scénario qui s’est répété trois jours plus tard au sein de l’effectif du Nashville SC, qui comptabilisait neuf joueurs positifs. L’accumulation des cas ont forcé la ligue et son “commissioner” Don Garber à exclure les deux équipes du tournoi. Les joueurs touchés ont été mis en quarantaine dans un autre hôtel. “Je mets un masque et des gants dès que je sors de ma chambre. C’est sûr que ce n’est pas rassurant de voir ce qui s’est passé avec Nashville et Dallas. Mais d’un autre côté on rejoue enfin au football et ça c’est le pied”, nuance Adrien Regattin, l’ailier franco-marocain du FC Cincinnati. “On ne peut pas blâmer la ligue. C’est globalement très bien organisé et on se sent en sécurité”, estime Aurélien Collin. Pour le défenseur de Philadelphie, le départ des contaminations au Nashville SC et au FC Dallas tient surtout à la négligence de quelques joueurs. “Je ne donnerai pas de noms mais je pense que certains d’entre eux sont arrivés à Orlando avec la maladie puisqu’ils ne vivaient plus du tout confinés et sortaient ces derniers temps”.
Le climat chaud et humide d’Orlando n’aide pas non plus les joueurs, dont les matches ont lieu sous des températures caniculaires (30 degrés au moins) malgré des coups d’envois prévus à 9am, 8pm et 10:30pm. Nous avons malgré tout assisté à des matches de bonne facture et avec beaucoup d’engagement lors de la première semaine de compétition. “On avait trop hâte de retrouver les terrains après quatre mois sans jouer”, lâche Paul Marie, milieu de terrain de 25 ans des San Jose Earthquakes. “Je pense que le format “Coupe du monde” du tournoi aide aussi. On joue d’abord trois matches de poule qui comptent pour la saison régulière, puis des matches à élimination directe. Ça donne des confrontations encore plus intenses et tendues qu’en championnat”. La majorité de la compétition est retransmise sur ESPN. La chaîne américaine a réalisé des bons résultats d’audience avec une moyenne de 489 000 téléspectateurs sur les quatre premiers matches, soit 27% d’augmentation par rapport à l’année dernière à la même période.
Une centaine de joueurs ont manifesté leur soutien à George Floyd et au mouvement Black Lives Matter le 8 juillet. Crédit photo : MLS.
Ce tournoi, intitulé “MLS is Back Tournament”, est également celui de l’engagement. Une centaine de joueurs sont entrés sur la pelouse en préambule du match d’ouverture entre Miami et Orlando le 8 juillet. Vêtus de t-shirts “Silence is Violence”, ils se sont agenouillés en respectant un silence de huit minutes et 46 secondes, soit le temps pendant lequel George Floyd a été maintenu au sol par un policier blanc à Minneapolis le 25 mai, provocant sa mort. D’autres joueur de MLS ont également prévu faire entendre leur voix de manière individuelle à Orlando, comme Jeremy Ebobisse. L’attaquant américain (né à Paris) des Portland Timbers a co-fondé la Black Players Coalition le 19 juin, une association de joueurs de couleur qui vise à lutter contre le racisme et les discriminations au sein de la ligue. “Je pense que nous aurons beaucoup de temps pendant un mois de compétition pour marquer le coup, pour profiter de l’opportunité du tournoi pour se faire entendre et pour étendre la portée de notre organisation, et nous y parviendrons”, expliquait-il le 29 juin. Thierry Henry avait également promis une action à Orlando. Et l’entraîneur de l’Impact Montréal a respecté sa parole en s’agenouillant à son tour sur son banc de touche pendant huit minutes et 46 secondes au début du match contre New England le 9 juillet. “Au-delà de l’hommage, c’était important pour moi de montrer mon soutien au mouvement Black Lives Matter », a-t-il commenté en conférence de presse après la rencontre.
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