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Visas étudiants : revirement de l’administration Trump

L’administration américaine avait annoncé la semaine dernière que les étudiants étrangers dont les cours universitaires seraient uniquement dispensés en ligne à la rentrée scolaire ne pourraient pas obtenir de visa américain ou se verraient retirer celui dont ils disposaient – et devraient, de fait, quitter le pays. Après des jours de protestations, le gouvernement a finalement changé d’avis : les étudiants visés par cette mesure seront donc autorisés à entrer et rester sur le territoire.

La décision, qui concernait quelques centaines de milliers d’étudiants en visa F-1 et M-1 (plus de 364 000 visas F-1 et 9000 visas M-1 ont été délivrés en 2019), avait immédiatement déclenché des actions en justice de la part de ses détracteurs. L’université de Harvard et le MIT avaient notamment déposé un recours devant le tribunal de Boston. Près de soixante universités américaines s’étaient alors jointes à l’affaire. D’autres coalitions d’établissements d’enseignement supérieur avaient à leur tour intenté des actions dans leur district.

Dans un coup de théâtre, mardi 14 juillet, la juge fédérale Allison Burroughs a annoncé que l’administration Trump était revenue sur sa décision, perçue par beaucoup comme un moyen de pression destiné à obliger les universités à rouvrir prématurément. Pour ces établissements, pour lesquels les étudiants étrangers représentent souvent une source de revenus importante, c’est une victoire de taille. Mais le bras de fer avec l’administration Trump se poursuit : le président américain continue de faire pression sur les écoles et universités américaines pour qu’elles rouvrent normalement à la rentrée.

Covid-19 et politique s’invitent à la reprise de la MLS à Orlando

Jeudi 12 juillet, 8:30am. Les joueurs du Toronto FC et de D.C United s’échauffent sur la pelouse du ESPN Wide World of Sports Complex d’Orlando avant le coup d’envoi de leur match prévu à 9am. Mais quelques minutes plus tard, les deux équipes sont renvoyées au vestiaire à la surprise générale. On apprend qu’un des joueurs de D.C. a été testé positif au coronavirus.

La MLS a choisi de relancer sa saison arrêtée en mars par un grand tournoi à huit-clos du 8 juillet au 11 août sur les terrains de Disney World. Mais la Floride et le comté d’Orange, où ont lieu les matches, sont devenus le nouvel épicentre de la Covid-19. Le “Sunshine State” recensait 15 000 nouveaux cas dans la seule journée du 12 juillet, un triste record aux Etats-Unis. “Je ne me sens pas rassuré”, explique Nicolas Benezet, milieu offensif du Colorado Rapids. “On sait que le virus est ici, quelque part, et qu’on peut l’attraper à tout moment”. Les quelques 1300 joueurs, coaches et membres de staff sont répartis dans deux hôtels du même complexe hôtelier, le Swan and Dolphin Resort. Chaque équipe dispose d’un étage avec les chambres et une salle de jeu commune. “C’est très strict, on ne peut voir personne et on ne peut pas sortir. On se déplace uniquement au rez-de-chaussée pour les repas”, raconte Florian Valot, milieu de terrain des New York Red Bulls.

Nicolas Benezet lors de son premier match face au Real Salt Lake le 12 juillet.

Les joueurs et le personnel des clubs ont dû passer plusieurs tests avant d’arriver à Orlando. Ils ont à nouveau été testés à leur arrivée et continuent à l’être tous les deux jours pendant le tournoi. Insuffisant puisque pas moins de dix joueurs du FC Dallas ont été testés positifs entre le 28 juin et le 6 juillet. Un scénario qui s’est répété trois jours plus tard au sein de l’effectif du Nashville SC, qui comptabilisait neuf joueurs positifs. L’accumulation des cas ont forcé la ligue et son “commissioner” Don Garber à exclure les deux équipes du tournoi. Les joueurs touchés ont été mis en quarantaine dans un autre hôtel. “Je mets un masque et des gants dès que je sors de ma chambre. C’est sûr que ce n’est pas rassurant de voir ce qui s’est passé avec Nashville et Dallas. Mais d’un autre côté on rejoue enfin au football et ça c’est le pied”, nuance Adrien Regattin, l’ailier franco-marocain du FC Cincinnati. “On ne peut pas blâmer la ligue. C’est globalement très bien organisé et on se sent en sécurité”, estime Aurélien Collin. Pour le défenseur de Philadelphie, le départ des contaminations au Nashville SC et au FC Dallas tient surtout à la négligence de quelques joueurs. “Je ne donnerai pas de noms mais je pense que certains d’entre eux sont arrivés à Orlando avec la maladie puisqu’ils ne vivaient plus du tout confinés et sortaient ces derniers temps”.

Le climat chaud et humide d’Orlando n’aide pas non plus les joueurs, dont les matches ont lieu sous des températures caniculaires (30 degrés au moins) malgré des coups d’envois prévus à 9am, 8pm et 10:30pm. Nous avons malgré tout assisté à des matches de bonne facture et avec beaucoup d’engagement lors de la première semaine de compétition. “On avait trop hâte de retrouver les terrains après quatre mois sans jouer”, lâche Paul Marie,  milieu de terrain de 25 ans des San Jose Earthquakes. “Je pense que le format “Coupe du monde” du tournoi aide aussi. On joue d’abord trois matches de poule qui comptent pour la saison régulière, puis des matches à élimination directe. Ça donne des confrontations encore plus intenses et tendues qu’en championnat”. La majorité de la compétition est retransmise sur ESPN. La chaîne américaine a réalisé des bons résultats d’audience avec une moyenne de 489 000 téléspectateurs sur les quatre premiers matches, soit 27% d’augmentation par rapport à l’année dernière à la même période.

Une centaine de joueurs ont manifesté leur soutien à George Floyd et au mouvement Black Lives Matter le 8 juillet. Crédit photo : MLS.

Ce tournoi, intitulé “MLS is Back Tournament”, est également celui de l’engagement. Une centaine de joueurs sont entrés sur la pelouse en préambule du match d’ouverture entre Miami et Orlando le 8 juillet. Vêtus de t-shirts “Silence is Violence”, ils se sont agenouillés en respectant un silence de huit minutes et 46 secondes, soit le temps pendant lequel George Floyd a été maintenu au sol par un policier blanc à Minneapolis le 25 mai, provocant sa mort. D’autres joueur de MLS ont également prévu faire entendre leur voix de manière individuelle à Orlando, comme Jeremy Ebobisse. L’attaquant américain (né à Paris) des Portland Timbers a co-fondé la Black Players Coalition le 19 juin, une association de joueurs de couleur qui vise à lutter contre le racisme et les discriminations au sein de la ligue. “Je pense que nous aurons beaucoup de temps pendant un mois de compétition pour marquer le coup, pour profiter de l’opportunité du tournoi pour se faire entendre et pour étendre la portée de notre organisation, et nous y parviendrons”, expliquait-il le 29 juin. Thierry Henry avait également promis une action à Orlando. Et l’entraîneur de l’Impact Montréal a respecté sa parole en s’agenouillant à son tour sur son banc de touche pendant huit minutes et 46 secondes au début du match contre New England le 9 juillet. “Au-delà de l’hommage, c’était important pour moi de montrer mon soutien au mouvement Black Lives Matter », a-t-il commenté en conférence de presse après la rencontre.

Envoyer de l’argent depuis ou vers la France ne devrait pas vous coûter cher !

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Une alternative plus futée est de faire affaire avec des sociétés spécialisées en taux de change comme OFX, qui vous encouragent à connaître le taux de change réel et qui prennent une marge sur celui-ci beaucoup plus mince. Le destinataire recevra plus d’argent au final que si vous aviez transigé avec votre banque. Mais qu’est-ce donc que le taux de change réel ? 

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Le taux de change réel, aussi connu sous le nom de taux interbancaire, est le taux utilisé par les grands groupes bancaires pour échanger des devises entre eux, et devrait être utilisé comme référence par les consommateurs.

En d’autres mots, tous les fournisseurs de devises étrangères ajoutent une marge au taux de change réel, et votre défi est de conserver cette marge au minimum. Par exemple, pour un transfert de $20.000 USD en EUR avec un taux bancaire standard, vous recevriez environ €17.260. La même transaction avec OFX vous donnerait €17.720, soit €460 de plus*. Non négligeable, n’est-ce pas ?

Alors, que pouvez-vous faire pour éviter les surcharges ?

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*Source : Les taux de change sont basés sur un transfert unique de $20.000 USD en EUR sur le site ofx.com/en-us/exchange-rates en date du 30/06/2020.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les professionnels du déménagement “gants blancs” sont francophones et à votre service aux États-Unis

[Article partenaire] Vous prévoyez un déménagement ? Les experts de Skyroad International sont des professionnels du déménagement “gants blancs” : avec eux, votre mobilier sera transporté avec le plus grand soin, aux États-Unis ou à l’international. De plus, une réduction de 10% est accordée aux lecteur·ices de French Morning !

Un service de qualité, et en français

Lorsqu’on laisse à quelqu’un le soin de manipuler nos effets personnels, on veut être sûr·es de pouvoir lui faire confiance. Avec Skyroad International, vous aurez la tranquillité d’esprit de savoir que votre mobilier est entre de bonnes mains.

“Nos déménageurs sont très attentifs aux produits de nos clients, qui souvent possèdent des meubles de qualité et attendent un service irréprochable pour leur déménagement”, nous explique Georges Kande, fondateur de Skyroad International.

De plus, les membres francophones de l’équipe permettent une plus grande fluidité des échanges, pour un déménagement sans stress.

Une expertise reconnue

En parallèle des déménagements, Skyroad International travaille avec de grandes marques de meubles françaises telles que Roche Bobois et Ligne Roset, pour lesquelles l’entreprise effectue les livraisons et installations de meubles directement chez les clients.

Si vous avez des meubles de marque française, cette expertise peut s’avérer très utile lors de votre déménagement. “L’installation de certains meubles français de qualité demande un outillage spécifique, une connaissance du produit que nous pouvons fournir” ajoute Georges Kande. Sinon, des installateurs particuliers existent, mais “ça coûte plus cher”…

Pour vos déménagements sur la côte est et au-delà

Skyroad International possède deux entrepôts à Washington et à Miami. L’entreprise se charge de vos déménagements dans la zone Washington DMV et dans tout l’État de Floride, mais également sur tous les États-Unis après demande de devis spécifique. Les déménagements internationaux, notamment entre la France et les États-Unis, peuvent également être pris en charge.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

L’ambassadeur Philippe Etienne: sur la fermeture des frontières, “au moment où l’on doit réussir la relance de nos économies, il faut permettre aux gens des exemptions”

C’est ce qui s’appelle une arrivée mouvementée. A peine arrivé en poste, l’été dernier, l’ambassadeur Philippe Etienne a dû s’atteler à des dossiers très lourds. Alors qu’en octobre 2019, les États-Unis annoncent des taxes douanières sur des produits européens, dont le fromage et le vin français, depuis mars 2020, l’ambassade est noyée sous les emails de ressortissants français inquiets pour leur avenir en pleine pandémie de la Covid-19.

Avant d’arriver Outre-Atlantique, ce diplômé de l’ENA fait ses armes en Europe, en commençant par Belgrade, avant d’enfiler le costume d’ambassadeur en Allemagne entre 2014 et 2017. En avril 2017, il est nommé conseiller diplomatique et sherpa du président de la République Emmanuel Macron. Et depuis un an, il a déposé ses valises à Washington DC, succédant au flamboyant ambassadeur Gérard Araud, connu pour ses tweets cinglants.

Un grand pays à découvrir

J’ai le défi de découvrir les États-Unis, un pays que je connais assez mal, c’est donc ma motivation de comprendre ce pays”, confie-t-il. “La poursuite et l’approfondissement de la relation entre l’Europe et les États-Unis, c’est une dimension essentielle de mon travail ici”.

L’ambassadeur part très vite à la conquête de ce nouveau territoire, voyage après voyage, rencontre après rencontre. Il souligne “l’importance des États” qu’il découvre lors d’un séjour en Californie et à New York. “J’ai rencontré des Français et la spécificité des États dans lesquels ils vivent”. Il y a une différence entre “les Français dans la tech à San Francisco ou de la Napa Valley dans le vin”, ou encore, “à Boston, avec la recherche en biotechnologie”. Il aime cette diversité et espère faire fructifier cet avantage américain.

Travailler avec l’administration Trump

La difficulté des Etats-Unis pour un ambassadeur, c’est de travailler avec l’administration américaine. “Il faut savoir entrer en contact avec la Maison Blanche car tout y est rattaché”, explique-t-il. Comme il le rappelle, “les relations transatlantiques, ce sont beaucoup de défis de politiques étrangères et des sujets pas simple, comme la crise syrienne”.

Concernant les droits de douane, ce sont des différents commerciaux”, explique-t-il. Pour l’ambassadeur, il est clair que les États-Unis ne peuvent pas se passer de la France, et vice-versa. “Il faut noter qu’en 2019, la France est le pays le plus attractif en Europe pour les investissements étrangers, sachant que les États-Unis sont numéro 1″. Dans un rapport de l’ambassade, il est souligné que la France a créé 800.000 emplois en étant le 3e investisseur aux Etats-Unis.

La pandémie a ajouté un nouveau défi inédit pour l’ambassadeur. Avec la suspension des visas et des voyages, les services des consulats et de l’ambassade travaillent main dans la main pour faire face aux nombreuses demandes d’aide et questions des Français aux États-Unis. “On plaide auprès des Américains, au moment où l’on doit réussir la relance de nos économies, il faut permettre aux gens des exemptions”, a indiqué Philippe Etienne, un objectif qu’il poursuit avec d’autres États européens. Quid des familles séparées ou d’autres cas individuels? “On essaie de faire valoir tous les cas humanitaires qui peuvent se présenter”, a-t-il souligné.

Les Etats-Unis depuis Washington DC

Avec l’annulation de ses voyages due à la pandémie, l’ambassadeur en profite pour découvrir la capitale. “Washington est une ville très verte”, note-t-il. Il a immédiatement été impressionné par “les ressources culturelles avec les musées” et son “patrimoine vivant”, avec la bibliothèque du Congrès et les Archives.

En octobre dernier, il se souvient encore de la fête d’Halloween de l’ambassade de France, “une vraie découverte”, dit-il en riant. Et pour l’avenir? A 64 ans, il confie que “ça pourrait être mon dernier poste, à deux ans et demi de la retraite”.

Pour ce 14 juillet, Philippe Etienne se dit “fier de la solidarité qui s’est exprimée pendant la pandémie par des actions et des actes qui ont aidé dans la vie quotidienne”, un événement qui a profondément marqué la communauté française aux États-Unis, et a fait fleurir des initiatives inédites.

The Thing About France : le podcast qui ausculte les Américains francophiles

Le francophile américain est un drôle d’animal. Il ou elle en sait souvent plus sur la France que bien des Français ; peut, selon son genre de beauté, citer Montaigne dans le texte ou chanter Gainsbourg comme personne. En bref, sa fascination pour la France nous fascine, nous, Français, qui n’aimons rien tant que nous regarder dans le miroir que nous tendent ces observateurs avertis.

C’est à ces Francophiles que le podcast The Thing About France donne la parole – en anglais. La troisième saison est lancée ce mardi 14 juillet. Produit depuis le début par les services culturels de l’ambassade de France, le podcast a désormais une nouvelle présentatrice – et un nouveau partenariat avec French Morning. Critique littéraire pour le New York Times, enseignante et traductrice, Liesl Schillinger prend la suite de Bénédicte de Montlaur, l’ancienne conseillère culturelle qui inventa ce podcast. Pour cette nouvelle saison, « nous voulions voir ce qu’une conversation sur la France donnerait si elle était cette fois dirigée par une Américaine, dans l’espoir que les auditeurs s’identifient et apprennent encore plus », explique Gaëtan Bruel, le conseiller culturel qui a succédé l’an dernier à Bénédicte de Montlaur.

Si Liesl Schillinger est désormais chargée de confesser ces écrivains, artistes et autres intellectuels américains, ce n’est pas dû au hasard. Elle cultive la francophilie depuis son plus jeune âge. « J’étais tellement amoureuse de la langue française toute petite que mes parents m’avaient inscrite en cours de français à l’université, et m’ont envoyé à l’âge de douze ans passer un été en “échange” dans une ferme de la Nièvre », raconte Liesl Schillinger. Cet été chez M. et Mme Jamme, dans le village de Langeron, puis d’autres qui ont suivi, ont fait de la petite fille de l’Indiana une francophile à vie, qui chante Daniel Balavoine, aime Tintin et devint, entre autres, traductrice d’Alexandre Dumas fils. Avec le titre de Chevalier des Arts et Lettres qui lui a été décerné en 2017, c’était plus qu’il n’en fallait pour être l’une des invitées de la première saison du podcast, aux côtés de francophiles aussi célèbres que Dee Dee Bridgewater, l’écrivain David Sedaris ou le journaliste et essayiste Adam Gopnik.

Liesl Schillinger a enregistré les épisodes de la saison 3 via Zoom, COVID-19 oblige (Liesl Schillinger)

Désormais dans le siège de l’intervieweuse, elle veut, dit-elle, interroger ces Américains francophiles sur « la façon dont leur expérience française a transformé leur identité ». Par la force des choses, cette troisième saison a été enregistrée sur fond de COVID-19. Le biographe William Middleton, qui a contracté la maladie à Paris, parle longuement  des différences des systèmes de santé français et américains – mais aussi « du plaisir infini de retrouver les terrasses parisiennes à la fin du confinement ». Graydon Carter, le légendaire rédacteur en chef de Vanity Fair, dont l’interview sera diffusée dans le cinquième épisode de cette saison, a lui raconté son confinement sur la Côte d’Azur où, depuis qu’il a quitté le célèbre magazine, il passe la plus grande partie de son temps. « Il m’a simplement raconté son bonheur de vivre là, son poissonnier qui le livre à domicile et ce genre de choses […]. C’est ce qui est merveilleux sur ce sujet: nos invités ne peuvent pas s’arrêter de parler de “leur” France, comme d’un amoureux – ou d’un gâteau au chocolat sublime ! »

Les interviews n’évitent pas les sujets les plus brûlants du moment, notamment Black Lives Matter, avec l’essayiste Thomas Chatterton Williams, auteur de « Self-Portrait in Black and White ». Marié à une française, il vit à Paris d’où il mène « le même type de mission intellectuelle que James Baldwin en son temps », note Liesl Schillinger.

L’invité du premier épisode de cette saison 3 est John von Sothen, journaliste américain basé à Paris depuis 2002. Il est l’auteur de mémoires hilarants, « Monsieur Médiocre: un Américain apprend l’art d’être un Français normal ». Il parle avec Leisl Schillinger de sa vie de parisien d’adoption, du Xème arrondissement où il est installé avec sa femme française et leurs deux enfants, et bien sûr du confinement, qu’il a passé à la campagne avec sa famille qui chaque soir à 20h allait frapper sur des casseroles au milieu des champs pour se joindre à l’hommage aux soignants.

Chaque épisode de la série sera ensuite diffusé toutes les deux semaines et disponible sur Apple Podcasts, Spotify, SoundCloud, le site du podcast The Thing About France, ainsi que sur French Morning, partenaire média.

[Webinaire] Investir dans l’immobilier locatif aux États-Unis : pourquoi les Français choisissent Cleveland

 Retrouvez le webinaire en replay ici

Investir dans l’immobilier aux États-Unis, c’est possible, et ce même pour les francophones.

Thibaut Guéant est le fondateur d’Invest US, une société qui accompagne les francophones de A à Z dans la réalisation de leur projet immobilier aux États-Unis.

Lors de notre webinaire du 17 juillet, il nous parlera :

– Des avantages d’un investissement immobilier aux États-Unis, et en particulier à Cleveland dans l’Ohio
– De la meilleure manière de sélectionner des biens immobiliers pour un investissement locatif
– Du service clé en main proposé par Invest US

Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group, sera à ses côtés pour répondre à vos questions.

[Inscription ici]

Vous pouvez envoyer vos questions en amont du webinaire à notre présentateur Romain Poirot à l’adresse suivante : [email protected]
Vous aurez également l’occasion de prendre la parole en direct pendant le webinaire.

Un Bastille Day pour les familles: chasse au trésor dans New York

Cet été, plus que jamais, les parents ont besoin d’idées originales! Parce que l’été new-yorkais ne faisait pas nécessairement partie des plans pré-Covid, parce que la majorité des camps d’été ont été annulés la question: “que faire avec les enfants” se pose plus que jamais. Maman de 3 enfants, Raphaëlle Grelier se creuse la tête depuis le début de l’été. Sauf qu’elle est une pro de l’affaire. Avant même le confinement, elle a publié un guide de voyage en famille à New York, Family Way.

A l’occasion de Bastille Day, elle s’est associée à New York Flânerie, organisateur de visites guidées, pour proposer une chasse au trésor dans New York pour partir sur les traces de l’héritage français de la ville. Du street art  à la sculpture, vous découvrirez que les traces laissées par les frenchies dans la ville sont nombreuses.

Comment jouer ?

À destination de tous les publics et en particulier des familles, ce jeu peut être une belle occasion de vous balader dans New York et de (re)découvrir la ville (en gardant vos distances). Pour jouer, il vous suffit de vous inscrire sur le lien suivant : https://www.family-way.com/united-for-bastille-day. 

Vous pourrez du même coup participer au tirage au sort pour gagner des cadeaux, dont une oeuvre de  Sacha Mallet, une artiste qui réimagine des images iconiques de New York sur des Unes du New York Times.

 

 

Acteur à New York, il a profité du confinement pour devenir boulanger

Vous avez notamment pu le voir au cinéma dans “Les brigades du tigre” en 2006, et à la télévision dans “Joséphine ange gardien” en 2007. Parti tenter sa chance à New York dans le cinéma et la production en 2010, Richaud Valls emprunte aujourd’hui une reconversion pour le moins originale.

“Je me suis retrouvé au chômage du jour au lendemain en mars quand les plateaux de tournage ont fermé à cause du Covid-19”, explique le Français de 49 ans qui a grandi à Nîmes. “Avec mon loyer exorbitant à West Village, il fallait que je retrouve vite du travail, alors j’ai commencé à faire des livraisons pour Caviar (une application de livraison de plats à domicile)”. Richaud Valls explique avoir toujours pris l’habitude de cuisiner à la maison. Il profite alors de son temps libre début avril pour se réessayer à la préparation d’une baguette, après une première tentative non fructueuse deux ans plus tôt. “C’est dur de trouver une bonne baguette à Manhattan. Je voulais arriver à un produit qui me rappelle celui de mon enfance, avec un pain bien croustillant sur l’extérieur mais léger et aéré à l’intérieur”.

Très fier du résultat, Richaud Valls fait goûter son produit à quelques amis qui le convainquent de se lancer. L’ancien acteur commence par demander une certification de “home processor” fin avril auprès du Département de l’agriculture de l’État de New York, qui lui permet légalement de vendre de la nourriture préparée chez lui. Il propose ensuite ses baguettes en livraison sur l’application Nextdoor, un réseau social entre voisins. Le succès est immédiat. “Je faisais une vingtaine de baguettes par jour dans mon petit four, puis je prenais mon vélo pour aller les livrer encore toutes chaudes en tablier dans le voisinage”, explique le presque quinquagénaire. “Il y a eu beaucoup de bouche-à-oreille. Les gens ont commencé à me reconnaître et à me donner le surnom de “bread-man””, s’amuse Richaud Valls.

L’acteur en reconversion crée alors une page Instagram, richaud_valls, et un groupe WhatsApp (+1 347 335 5400), sur lequel les New Yorkais peuvent passer leur commande. Les demandes arrivent désormais de l’Upper West Side et de Brooklyn. Coup de chance, Richaud Valls a rencontré quelques semaines plus tôt William Jousset, un autre acteur au chômage qui fait lui aussi des livraisons pour Caviar. “Il venait juste de tourner dans la série FBI où il avait un bon rôle, mais l’épisode a été annulé. On a discuté et je sais qu’il a un super vélo électrique. On a décidé que je m’occuperai des livraisons dans le quartier, et que lui ferait les plus longues distances”.

Les deux compères font face à une augmentation de la demande, mais Richaud Valls ne peut pas suivre en cuisine, car son petit four ne peut cuire que deux ou trois baguettes à la fois. “Je racontais cette histoire à des amis début juin à la terrasse du Turks & Frogs à West Village, quand le patron du bar est venu me voir. Il m’a dit qu’il m’avait écouté et qu’il avait un four professionnel à me proposer. Le lendemain il me donnait les clés de son local”. L’ancien acteur, sans aucune expérience en boulangerie, se retrouve alors aux commandes d’une cuisine professionnelle. Il doit sourcer des distributeurs, apprendre à travailler avec de nouvelles matières premières et gérer une production florissante. “Je produis maintenant une centaine de baguettes par jour que je vends au tarif de 12$ les deux, livraison incluse”, explique Richaud Valls. “Je reverse aussi un pourcentage de mes ventes au bar, et je paie William”.

La success-story originale du Français a attiré l’oeil de la presse américaine. Forbes lui a consacré un article le 11 juin qui a encore plus fait décoller ses ventes. Et puisque les bonnes nouvelles s’enchaînent, l’ancien acteur a annoncé le 1er juillet une collaboration avec le restaurant Benoît d’Alain Ducasse. “C’est grâce à Antoine Gournac-Poli, le directeur des opérations internationales de Ducasse, qui m’a contacté après avoir vu l’article”, raconte Richaud Valls. “J’ai ensuite fait des tests de baguette avec la chef de Benoît, Laëtitia Rouabah, avant d’obtenir le feu vert du grand Alain Ducasse pour fournir mes baguettes au restaurant!”.

De son aventure folle, Richaud Valls retient les rencontres et les liens qu’il a tissés dans cette période difficile. “Le confinement a été compliqué à vivre pour tout le monde. J’ai senti que les gens qui commandaient avaient besoin de discuter, de pouvoir échanger. J’ai d’ailleurs fait des rencontres qui vont aujourd’hui au delà de la simple livraison de pain”. Grâce au buzz qu’il a suscité sur internet, le nouveau spécialiste de la baguette avoue avoir été contacté par de nombreux entrepreneurs opportunistes. “J’ai refusé toutes les propositions qui voulaient surfer sur mon nom et sur mon histoire. Je ne veux pas prendre les gens pour des cons”, lâche Richaud Valls, qui étudie la possibilité d’ouvrir un café de quartier qui proposerait des sandwiches en plus des baguettes. “L’objectif ce n’est pas le course au pognon, c’est de créer quelque chose de local qui créé du lien et avec des produits sains”.

[Replay] Les bienfaits, connus et moins connus, d’une éducation bilingue

Lundi 6 juillet, Frenchly organisait un webinaire en anglais traitant des bienfaits, connus et moins connus, d’une éducation multilingue.

Vous pouvez retrouver l’intégralité du webinaire en replay ci-dessus, ou directement sur la page YouTube de Frenchly, notre média dédié aux francophiles anglophones.

Contacter nos expert·es

Tom Faure
Doyen et professeur d’anglais à FASNY, the French American School of New York

Retrouvez ici les sources auxquelles Tom fait référence pendant la présentation.

Contacter Tom pour continuer la discussion sur les effets du bilinguisme : tfaure@fasny.org
Contacter FASNY directement pour en savoir plus sur l’école en elle-même : [email protected]

Mireille Rabaté
Directrice du Lycée International Winston Churchill à Londres

Contacter Mireille : [email protected]
Contacter le Lycée International Winston Churchill pour avoir des informations sur les admissions : [email protected]

Maaike Kaandorp
IBDP Coordinator et professeure d’Histoire et de Theory of Knowledge au Lycée International Winston Churchill à Londres

Email direct : [email protected]

doubleYou! Kids : des assistants virtuels éducatifs qui encouragent vos enfants à réviser oralement

[Article partenaire]

Les enfants encore devant les écrans ? Pas forcément, et c’est pour la bonne cause !

Accompagnez vos enfants dans leur apprentissage des nouvelles technologies en leur montrant qu’elles peuvent être utilisées de façon utile pour eux en soutien scolaire. Spécialiste des EdTech, doubleYou! Kids est une entreprise française qui propose des applications d’éducation qui amènent les enfants à s’exprimer oralement, comme s’ils le faisaient avec un professeur. Le premier de leurs personnages virtuels est un voyageur de l’espace, Léon, avec lequel vos enfants s’amuseront pour devenir fans de maths !

Deux applications sont disponibles sur l’AppStore pour Mac, iPhone et iPad :

Maths 8 : Parle Maths avec Léon : Les enfants de 7 à 10 ans voyageront sur Terre pour assimiler des dizaines de leçons et des centaines d’exercices (plusieurs milliers de questions).

Table 8 : Révise tes tables avec Léon : Ils visiteront la planète de Léon pour devenir experts des tables de multiplication.

Léon est un personnage affectueux qui réagit à ce que dit ou fait l’enfant en montrant ses émotions. Il ne juge jamais et encourage toujours ! En cas d’erreurs lors des exercices, Léon donnera des indices pour que ce soit l’enfant qui trouve lui-même les bonnes réponses. Les enfants peuvent jouer à faire des Maths en réalité virtuelle et augmentée en contrôlant le vaisseau de Léon. Ils peuvent aussi utiliser les applications entièrement en vocal, sans avoir à regarder l’écran.

Confidentialité
Aucune information d’identité numérique n’est demandée pour utiliser les applications (mail, identification Facebook, …). Les seules informations stockées par les applications concernent le déroulement du scénario et restent en local sur l’appareil. La reconnaissance vocale n’est activée que lorsque Léon pose une question ou que l’enfant prend l’initiative de parler à Léon.

Bonne nouvelle pour les expatriés : Léon est bilingue français/anglais !

Les programmes de Maths intégrés dans Math 8 ont été élaborés par des Professeurs des Écoles et sont conformes à ceux de l’Education Nationale. Pour la version US, ils ont été adaptés aux vues des recommandations du Common Core State Standards.

Modes de fonctionnement
VOCAL : Léon parle et l’enfant lui répond oralement (nécessite l’accès à Internet).
CLAVIER : Léon parle et l’enfant lui répond via un clavier tactile (fonctionnement entièrement en local).
SILENCIEUX : Léon parle dans une bulle et l’enfant lui répond via le clavier tactile.

Un système de progression adapté à chaque enfant

Un système de progression intelligent est intégré à Math 8, prenant en compte les lacunes et les points forts de chaque enfant. En fonction des résultats des exercices, Léon propose à l’enfant de réviser ou de progresser dans les matières les plus pertinentes, pour qu’il puisse atteindre les objectifs de chaque niveau (3 défis disponibles : Bronze, Argent, Or). L’enfant peut également, de lui-même, demander oralement à Léon de jouer les sujets et les exercices dont il a le plus envie : calcul mental, problèmes, mesures, etc. mais aussi des exercices sous l’eau, sur la banquise, ou chez soi en réalité augmentée.

Suivre les progressions de l’enfant avec iMessage
Math 8 et Table 8 permettent aux parents ou aux enseignants d’envoyer des leçons et des exercices aux enfants dans leur fil de conversation iMessage, qui seront exécutés avec l’enfant soit dans leur propre fil de conversation, soit dans leur application iMessage. Léon répondra aux parents en vocal en leur donnant les résultats des exercices directement dans leur fil de conversation.

 

Math 8 est téléchargeable gratuitement avec un ensemble de contenus freemium.

Les programmes complets de Math 8 sont disponibles soit par un abonnement de $2.49 à $18.49 selon la formule, soit par l’achat d’un pack éducatif à $8.99 (Bronze, Argent, Or). Le passage Français/Anglais en cours de scénario est activable par un in app purchase de $3.99.

Table 8 est une application FR/US payante à $1.99.

Math 8 et Table 8 sont en cours d’adaptation pour android. D’autres applications sont en cours de développement, comme un assistant vocal dédié aux enfants déficients visuels, et un autre assistant virtuel pour l’apprentissage de l’anglais et du français.

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Voyage dans les villes fantômes autour de Las Vegas

Las Vegas est avant tout la ville des casinos, des spectacles et en général de la démesure. Mais “Sin City” possède aussi d’autres trésors : les villes fantômes ou ghost towns. Le Nevada n’a pas échappé à la ruée vers l’or et des villes sont sorties de terre au rythme de la découverte de mines et de filons. A moins de trois heures de route de Las Vegas, on peut se plonger dans une ambiance unique.

Nelson, la plus proche des Ghost Towns

A 45 minutes de Las Vegas sur la route 165, en direction de Boulder, dans Eldorado Canyon, Nelson est la plus proche des ghost towns. Créée par les Espagnols en 1775, la ville s’est développée autour d’une mine d’or active jusqu’en 1940, date à laquelle ses habitants sont partis. Après des décennies d’abandon, la ville a été rachetée en 1994 par Tony and Bobbie Werly. Les deux frères ont reconstruit des bâtiments pour en faire une attraction touristique. Ils ont même restauré la mine de Techatticup et proposent une visite qui vaut le détour.

Dans la ville de Nelson, les propriétaires ont rénové plusieurs bâtiments dont cette vieille grange.

Et pour ceux qui aiment frissonner, Nelson avait la réputation d’être une ville violente en raison de l’exploitation de la mine et du passage de déserteurs durant la Guerre Civile. Nelson a également été le fief de Queho, un hors-la-loi natif américain dont le corps a été retrouvé dans une grotte près de la ville. En 2001, le site a également accueilli le tournage du film “3000 Miles to Graceland” avec Kurt Russel et Kevin Costner.

En plus des vieux bâtiments, la particularité de Nelson est de montrer toutes sortes d’objets anciens racontant l’histoire de l’Ouest américain.
A Nelson, deux carcasses d’avions côtoient de nombreuses voitures de différentes périodes comme de vieilles Chevrolet des années 40.

Rhyolite sombre avec la panique financière

Pour atteindre la ville de Rhyolite, il faudra rouler un peu plus longtemps au nord ouest de Las Vegas. Située à proximité de la 95 aux portes de la Death Valley, cette ville fantôme a compté jusqu’à 5 000 habitants dans sa période la plus prospère. “La faillite des banques en 1907 a précipité la fin de la ville”, explique Richard Stephens, en charge du musée à l’entrée de la ville. En 1916, l’électricité sera coupée marquant définitivement son abandon.

La gare de Rhyolite et son style architectural hispanique. Le dernier train est passé en juillet 1914.

Aujourd’hui, Rhyolite est l’une des villes fantômes les plus visitées de la région grâce aux œuvres d’artistes comme le Belge Albert Szukalski qui, en 1984, a réalisé des sculptures de fantômes accueillant les visiteurs. Surtout, la ville est plutôt bien conservée. On se croirait revenu plus de cent ans en arrière avec la banque, l’école, la gare et son architecture hispanique, les magasins ou encore la prison. A ne pas rater non plus, la maison de Tom T. Kelly construite avec 50 000 bouteilles de bière et de liqueur.

A l’entrée de Rhyolite, les visiteurs peuvent passer par le musée de la ville. Tout autour, on peut y voir les sculptures de fantômes réalisées en 1984 par l’artiste belge Albert Szukalski.
Gold Point et la ruée vers l’or

Dernière étape : Gold Point. Depuis Las Vegas, il faut compter environ 3h de route au nord ouest en passant par la 95 avant de bifurquer sur la route 266. Ancienne ville minière rachetée par Herb Robbins, Gold Point promet de vivre l’expérience de l’Ouest américain avec ses vieilles mines. Les touristes peuvent découvrir la ville et ses nombreux bâtiments rénovés et visiter le musée.

Une vue de la ville fantôme de Gold Point à 3h de route de Las Vegas. Cerise sur le gâteau, il est même possible de séjourner dans des cabines de mineurs restaurées (à partir de 160 dollars la nuit). Les camping-cars et les tentes sont aussi les bienvenus. Grâce à son emplacement au beau milieu des montagnes et du désert, Gold Point offre aussi de très beaux sentiers de randonnée. 

Une cabine de mineur restaurée à Gold Point. Les visiteurs peuvent y passer la nuit. Crédit photo : Vivaverdi