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4 idées de cadeaux pour la fête des mères à DC

Le mouvement du “Buy local” (Acheter local) n’aura jamais été aussi essentiel cette année. Pour être sûr d’avoir une jolie surprise pour la fêtes de mères, French Morning a trouvé quatre idées de cadeaux frenchy, disponibles dans la région de Washington.

Commandez un repas de famille

Dès le début du confinement, le chef de Convivial Cédric Maupillier a commencé à créer des menus fixes. Une commande spéciale “famille” à 49 dollars est proposée chaque jour. Les commandes sont disponibles à la livraison ou à emporter le mercredi, jeudi et dimanche, de 11:30am à 8pm, et jusqu’à 9pm le vendredi et le samedi soir. 801 O Street NW. 202-525-2870. Infos ici. A quelques pâtés de maisons de Convivial, Unconventional Diner continue également de servir des plats familiaux. Comptez 40 dollars pour un menu familial de deux à trois personnes. Pour être livré, appelez au 202-847-0122 de midi à 8:30pm, tous les jours de la semaine, et à emporter, de 2pm à 8:30pm. 1207 9th St NW. Infos ici.

Pour plus d’options, lisez notre article sur les restaurants ouverts à DC pendant la quarantaine.

Des viennoiseries savoureuses 

Fresh Baguette continue de cuire ses baguettes et ses croissants. Sur le site de la boulangerie française, choisissez entre la livraison ou le “pick-up” et passez votre commande! De même, la Boulangerie Christophe offre ces deux options également depuis son site en ligne. Si votre maman est plutôt truffes et surprises chocolatées, The Chocolate House de Dupont Circle prend des commandes en ligne et les envoie par USPS. Vous pouvez également vous rendre sur place pour récupérer les commandes, du lundi au samedi, de 12pm à 5pm.

Des cosmétiques naturels et personnalisés

La Française Elodie Cally a lancé Elodie’s Naturals en novembre dernier. Elle proposait des cours personnalisés pour apprendre à faire ses produits de beauté. En mars, dans le contexte de crise, elle décide de lancer son idée en ligne. Sur son site internet, elle propose de commander des produits de beauté adaptés à la peau de votre maman. Si vous n’êtes pas sûr de son type de peau, des “gift certificates” sont aussi disponibles à la vente.

Un nouveau livre, en français 

Sur son nouveau site en ligne, Bonjour Books DC propose une belle sélection de livres recommandés par Jennifer Fulton, la férue de lecture derrière cette librairie de Kensington (Maryland) très appréciée dans la communauté française de Washington. Elle a fermé les portes de son local dès le début de la crise, mais envoie les livres par voie postale. Comptez une semaine pour recevoir le colis.

Géopolitique de la COVID-19: une conférence de Gérard Araud avec le FIAF

Ancien ambassadeur de France à l’ONU et à Washington, Gérard Araud participe vendredi 24 avril à une conférence en ligne du FIAF sur les conséquences de la COVID-19 et son impact sur le nouvel ordre mondial.

De la crise financière aux fermetures de frontières, la pandémie secoue l’ordre géopolitique et remet en question la mondialisation. Le diplomate donnera son analyse sur ces questions et répondra aux questions en direct sur Zoom.

Vendredi 24 avril sur Zoom et Facebook. Conférence en anglais.

Les Français du pétrole au Texas au bord du gouffre

Alors que les analystes financiers prévoyaient la sortie du tunnel pour le secteur pétrolier, la pandémie du virus Covid 19 l’a heurté de plein fouet, menaçant de faillites la plupart des parapétroliers. Plusieurs groupes et sociétés françaises sont en première ligne.

A peine remise de la crise pétrolière de 2014, ces entreprises inconnues du grand public mais centrales pour l’industrie, devront faire face à une crise profonde. Avec la chute vertigineuse du prix du baril qui se situe actuellement en-dessous des 15 dollars, les grands groupes comme Total ont annoncé la forte réduction de leurs investissements, notamment pour les nouveaux projets jugés trop chers. Les entreprises qui fournissent des services et des équipements divers- études sismiques, bateau, construction de plateformes, forages- sont dépendantes de ces géants pétroliers et gaziers. A plus court terme, ces entreprises « sont déjà impactées par les perturbations des circuits d’approvisionnement. On constate une rupture dans certains domaines précis de la chaîne de fabrication, avec des produits qui étaient confectionnés en Chine, en Corée et en Italie » renchérit Jean Cahuzac, président d’Evolen, l’organisation professionnelle du secteur en France.

A plus long terme, la question est de savoir combien de temps ces entreprises pourront tenir. Au Texas, foyer mondial de l’industrie pétrolière, les effets se font déjà sentir. Technip FMC, l’ex-fleuron français des plates-formes pétrolières, a annoncé une série d’économies comprenant une diminution de 30% de ses investissements, à 300 millions de dollars. Le pôle « Surface Technologies», en première ligne en raison de sa forte présence aux États-Unis les réduira de 100 millions de dollars. Pas de chance non plus pour CGG (Compagnie Générale de Géophysique), spécialisée dans l’exploration du sous-sol, dont les efforts de restructuration commençaient à porter leurs fruits, se voit de nouveau frappée de plein fouet  par cette crise du coronavirus et ses conséquences incertaines qui jettent un voile supplémentaire sur la poursuite de l’activité. « Nous restons vigilants sur l’évolution de la situation sur nos activités et sur une révision possible par nos clients des plans E&P, exploration et production, compte-tenu de la volatilité du prix du pétrole », indique un porte-parole.

Le colosse texan Schlumberger, dirigé par le français Olivier Le Peuch prévoit pour sa part de réduire jusqu’à 30% de son budget, à 1,2 milliards de dollars pour l’année. «La destruction de la demande de pétrole entraîne un déséquilibre offre-demande sans précédent de l’ordre de 20 à 30 millions de barils par jour. Cela se traduit par des incertitudes à court terme dans les prévisions d’activité et de budget », a déclaré Olivier Le Peuch soulignant que Schlumberger s’attend à ce que les sociétés d’exploration et de production diminuent leurs dépenses en capital d’environ 20% dans le monde cette année. L’Amérique du Nord devrait être la plus touchée avec une baisse de 45%. D’autres mesures ont été prises, notamment la baisse des salaires de 20% pour les cadres et dirigeants à partir du 1er avril. La société accélère aussi la restructuration de ses activités terrestre en Amérique du Nord avec la fermeture de certaines installations si nécessaire, la mise en disponibilité du personnel et de nombreux licenciement  aux États-Unis sur plusieurs sites.

Pour le fabricant français de tuyaux de gisement de pétrole Vallourec, l’effet est dévastateur, mettant le groupe en péril. En réponse à la chute vertigineuse et brutale de son activité en Amérique du Nord, le groupe a été contraint de licencier plus de 900 personnes, répartis sur différents sites, représentant un tiers des effectifs de l’entreprise dans cette région du monde. Quatre installations à Houston sont ainsi concernées en plus de son siège social américain. Pour le nouveau président du directoire, Édouard Guinotte, qui a pris ses fonctions le 15 mars dernier, il est impossible de calculer l’impact sur l’ensemble de l’année 2020. Aussi l’homme fort du groupe a annoncé un nouveau plan d’économies de 200 millions d’euros supplémentaires sur les années 2021 et 2022 qui s’ajoutent aux 200 millions en cours sur l’année 2019-2020. Vallourec ne versera pas de dividende au titre de cet exercice et a différé son projet d’augmentation de capital de 800 millions d’euros pour soulager son endettement abyssal. «Vallourec est un funambule qui se déplace sur une corde raide. Et la corde est en train de céder », résume un boursier spécialiste du pétrole chez EdwardJones. Pour lui, ces entreprises et leur secteur d’activité vont subir une refonte drastique et changer de manière irréversible le paysage pétrolier texan.

Suspension de l’immigration: ce qui change vraiment

Donald Trump a signé mercredi soir le décret visant à “suspendre l’immigration”. Et comme prévu, on est très loin de la promesse initiale du président américain.

Le décret annonce que la délivrance de cartes vertes sera suspendue à partir de ce 24 avril pour une période de deux mois. Mais cela ne s’applique qu’aux personnes actuellement hors du territoire, et exclut tous ceux qui sont déjà aux Etats-Unis sous visa et cherchent à changer leur statut. Sont également exclus de ce décret les demandeurs de carte verte en tant qu’époux ou enfant (de moins de 21 ans) de citoyen américain. Les personnels de santé, ou susceptibles de participer à la lutte contre la COVID-19 sont également exemptés.

“En réalité, l’impact sera quasi nul par rapport à la situation actuelle, car les consulats américains à l’étranger sont de toute façon fermés en ce moment, donc aucun visa n’est actuellement délivré de toute façon, note Sophie Raven, avocate spécialisée en immigration à New York. C’est surtout l’incertitude qui font régner ces déclarations qui est ennuyeuse”. Car le jour même où il signait ce décret, Donald Trump disait aussi qu’une autre décision pourrait être prise pour d’autres visas. La période de 60 jours pour cette suspension pourrait aussi être étendue a-t-il prévenu.

Liste limitée

Sont également épargnés tous les visas de travail (“non permanent”): H1B, L, J1, etc. Au final, la liste des personnes concernées par cette suspension sera limitée: il s’agit principalement des conjoints ou enfants de résidents permanents qui se trouvent encore à l’étranger, et les demandeurs de carte verte sponsorisés par une entreprise et qui ne sont pas sur le territoire américain. Mais ce dernier cas est là aussi minoritaire: 80% des cartes vertes “employment based” accordées aux Etats-Unis le sont à des personnes déjà présentes sur le territoire, généralement sous visa de travail. Ceux-là ne sont donc pas touchés par le décret. “Les choses tournent au ralenti, mais il est toujours possible de lancer ces procédures aujourd’hui”, constate Laurent Vonderweidt , avocat à Los Angeles. “On voit même en ce moment que les services d’immigration sont plutôt plus conciliants face à la crise pour les personnes qui sont en difficulté. Les règles et délais notamment sont assouplies”. 

Selon le Migration Policy Institute, le décret pourrait concerner quelque 20.000 candidats à la carte verte par mois, sur un total de 80 à 90.000 accordées chaque mois en temps ordinaire.

Les personnes qui sont déjà titulaires de carte verte et se trouveraient à l’étranger sont toujours autorisées à rentrer aux Etats-Unis. Mais les restrictions mises en place en mars pour interdire l’entrée sur le territoire américain demeurent en place: les titulaires de visa ou ESTA notamment ne peuvent entrer en ce moment sur le territoire s’ils viennent d’Europe.

Retour en France précipité : peut-on rompre son bail d’appartement ?

Certains propriétaires sont arrangeants en cette période difficile de coronavirus, d’autres beaucoup moins. Alors que faire quand on doit partir mais que le bail est loin de son échéance ?

“J’aimerai bien arrêter de payer 1300$ par mois pour un appartement où je ne vis plus” , explique Guillaume Michel, étudiant à Colombia depuis septembre 2019. Arrivé il y a sept mois à New York, l’étudiant est rentré chez lui près de Toulouse, fin mars, afin de se confiner auprès de sa famille. “Mes cours ont été suspendus et au vu de l’évolution de l’épidémie, c’était plus raisonnable de rentrer en France le temps que la situation se calme”. Nombreux sont les expatriés français à rencontrer une situation similaire : devoir quitter le pays, mais être coincé par la signature d’un bail immobilier. A New York, comme dans la plupart des Etats, le contrat est roi et la loi prévoit peu de choses en matière de rupture de bail. Maître Nathaniel Muller, installé à Manhattan depuis une vingtaine d’années, résume : En théorie, rien n’autorise un locataire à arrêter de payer son loyer, ou un propriétaire à autoriser un locataire à ne pas régler son loyer”. Le meilleur moyen de trouver une solution qui satisfasse les deux partis est d’en discuter et de se mettre d’accord avec le propriétaire, mais rien ne l’y oblige.

Savoir négocier avec son bailleur 

“Je n’ai pas essayé de négocier car je pensais être de retour rapidement. Je n’avais pas imaginé une telle situation” continue Guillaume Michel. Parti précipitamment, l’étudiant n’imaginait pas être bloqué en France pendant des mois, au risque de ne peut être même pas pouvoir être rentré à temps pour sa rentrée à Columbia, maintenue en septembre 2020. “Mon colocataire est toujours dans l’appartement et j’espère l’y rejoindre rapidement. C’était un endroit agréable où il faisait bon vivre avec ses potes”. Négocier son départ, c’est ce qu’a fait Lea Ohana, débarquée dans la Big Apple depuis avril 2019, où elle devait résider au moins trois ans. “Ma boîte a fermé ses bureaux il y a quelques semaines, et je ne suis désormais payée qu’à 60% de mon salaire”, tout juste de quoi payer son loyer qui vient d’augmenter. La nouvelle est tombée au moment du renouvellement de son bail. “J’ai expliqué à mes bailleurs que j’allais sûrement devoir rentrer en France dans les semaines à venir. J’ai négocié avec eux une extension de mon bail de deux mois afin de me donner le temps de m’organiser et de prendre ma décision”. Elle avait trouvé son appartement très rapidement, après une mésaventure dès son arrivée : “J’avais loué un Airbnb pour un mois afin de me donner le temps de trouver un appartement. Mais lorsque je suis arrivée, l’endroit était infecté de cafards. Je suis partie dès le lendemain et ait commencé mes recherches”. La jeune femme visite une vingtaine d’appartements et signe son bail d’un an la semaine suivante, pour un petit appartement non meublé dans l’Upper East Side.

Au coeur de l’appartement de Léa Ohana

“J’ai tout de suite été attirée par le charme de l’espace et j’ai adoré le mur de pierres blanches. Je me sentais chez moi, avec ma décoration, mes meubles. Une nouvelle vie commençait”. Un nouveau départ écourté par l’épidémie. A la fin du mois de mai Lea Ohana devra décider si elle rentre ou si elle prolonge son bail de dix mois. Dans le cas où elle se réengagerait et voudrait finalement rompre le bail, il lui faudra payer deux mois de loyers en panalité  sauf, si elle l’annonce 60 jours à l’avance et dans ce cas, un seul loyer en pénalité serait à débourser.

 

Se trouver un remplaçant

“Malgré les conditions imprécises de mon bail, mon propriétaire insiste sur le fait qu’il ne peut être rompu” raconte Alexis Danau, en stage à New York depuis septembre 2019. Il a dû quitter l’appartement en co-location qu’il avait trouvé sur Craigslist pour rentrer en France, fin mars après que son employeur ait suspendu son stage. “Je regrette presque d’être parti. Je continu de payer mon loyer et mes amis restés sur place ont l’air de mieux se porter que moi confiné à Paris”, plaisante-t-il. Alors qu’il a réglé son loyer d’avril et avait payé deux mois de loyer en dépôt de garantie, le jeune homme pourrait être remboursé d’une partie de ses investissements à seule condition que son propriétaire lui trouve un remplaçant. Pour le moment il n’en est rien. “J’ai essayé de négocier avec mon bailleur, mais rien n’y a fait. En y réfléchissant je comprends que ce soit compliqué pour lui de me rembourser. Cette situation n’est évidente pour personne”.

Si plusieurs Etats ont mis en place des moratoires interdisant d’expulser les locataires qui ne pourraient pas payer les loyers, ceux-ci restent dûs, et rien n’est prévu pour permettre de sortir de baux existants. “Des projet de loi sont discutés, notamment sur le fait de pardonner le paiement du loyer, dans des situations exceptionnelles,” note Nathaniel Muller. Mais la mise en place d’un tel projet de rupture de baux pourrait, à terme, mettre en péril les bailleurs en enclenchant un effet domino : les propriétaires n’auront plus les fonds nécessaires pour entretenir les appartements, les locataires finiront par vivre dans des taudis, les propriétaires seront dans l’incapacité de payer leur hypothèque et feront défaut aux banques … “En cette période, on remarque que chacun essaie d’y mettre du sien et de trouver des compromis”, remarque Maître Nathaniel Muller, “et c’est la meilleure chose à faire”.

Marc Lévy parle crise et créativité à la French American Foundation

La French American Foundation accueille Marc Lévy pour son webinar de la semaine.

L’écrivain français abordera le thème de  “la créativité en cette période de crise”. Pour s’inscrire à l’événement cliquez ici. Le webinar se déroulera sur la plateforme Zoom.

Le projet d’Hervé Tullet pour mettre de la couleur dans le confinement

Dessinateur et auteur de livres pour enfants, super-star des petits et de leurs parents, Hervé Tullet n’aime rien tant que de faire créer les autres. La crise actuelle lui donne une occasion rêvée. Il propose ce samedi un “atelier virtuel” géant, pour permettre à tous de dessiner ensemble et avec lui, via Zoom et Facebook live.

L’opération, nommée “Art à ma fenêtre” est née de la collaboration entre Hervé Tullet, qui habite à Harlem depuis pus de 4 ans, et La Petite Ecole, une école maternelle privée. “Quand il a fallu fermer l’école brutalement, et pendant qu’on préparait la suite du programme en ligne, je me suis dit : ‘on va dessiner tous ensemble pendant toute une semaine'”, raconte Virgil de Voldère, le directeur de l’écoleFort de sa collaboration régulière avec Hervé Tullet, il a organisé cette semaine de dessin autour de ce que l’auteur appelle “L’exposition idéale”, un concept destiné à encourager chacun -écoles, schools, familles, individus- à créer sa propre exposition inspirée de son processus créatif et de ses techniques.

“Cela nous a permis d’avoir une première semaine extraordinaire, raconte Virgil de Voldère. Là où tout le monde était angoissé, inquiet, nos enfants et leurs familles étaient hyper contents, c’était la fête”. Cette bonne humeur a donné à tous l’envie de reproduire l’expérience en plus grand. Et samedi 25 avril, à 11:30am EST (8:30am PST), Hervé Tullet sera en direct depuis son atelier de Harlem pour dessiner et faire dessiner des fleurs que chacun sera ensuite encouragé à afficher aux fenêtres.

Pendant toute la séance, Virgil de Voldère fera “le DJ”, en animant la séance et faisant pour l’audience des aller-retours entre les dessins des enfants partagés devant leur écran et le travail d’Hervé Tullet. “L’objectif c’est de faire un évènement plein de vie et plein de joie” dit-il.

Pour participer, il suffit de se connecter -tout est gratuit- et de préparer :

  • du papier: installer une grande feuille, sur le sol ou sur un mur, ou un paquet de feuilles à utiliser tout au long de l’atelier.
  • de la peinture, des feutres ou des marqueurs. Hervé Tullet est connu pour sa passion pour son utilisation du bleu, rouge et jaune, mais les enfants peuvent choisir leurs couleurs favorites.

Les instructions en couleur:

L’évènement est soutenu par les services culturels de l’ambassade de France, l’évènement sera aussi repris par le site Bayam, des édition Bayard.

Aides aux entreprises aux US : retrouvez l’intégralité de notre webinaire

Ce mercredi 22 avril, nous invitions trois experts à faire le point sur les aides attribuées aux entreprises aux États-Unis et à répondre à vos questions.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessous.

Retrouvez les slides de la présentation ici.

Contactez nos experts

Cédric SAGE
CEO & FounderUSAFrance Financials®
Adrien EYRAUD
Vice President Of Business Development – USAFrance Financials®
Andrew MASSAT
Associé du cabinet d’expertise comptable Massat Consulting Group

OFALycée, le premier lycée franco-américain en ligne

[Article partenaire] Debout à la brasserie d’un hôtel de Porter Square à Cambridge, à 5 min de Harvard, Géraldine Guillermin accueille les représentants de la communauté française de Boston. Elle se prépare à inaugurer OFALycée, et elle a le sourire. En effet, cette Française originaire d’un petit village de la Loire, parente éloignée de Bernard Pivot, est en train de réaliser son rêve : créer le premier établissement franco-américain en ligne, avec succès.

PLUS QU’UNE ÉDUCATION PAR INTERNET, UNE EMPREINTE DURABLE SUR LE MONDE 

Et pour en arriver là, il lui a fallu faire preuve d’une détermination à toute épreuve et d’une intuition visionnaire. Avant de se lancer dans cette aventure, elle a fait appel à quatre anciens collègues enseignants (du temps où elle était directrice de Lycée) – qui, pour elle et le projet, ont abandonné leurs 15 ans de métier au Lycée International de Boston. « Sa garde rapprochée » suivant l’expression de certains, ceux avec qui « on parvenait à 100% de réussite au baccalauréat, jusqu’à 90% de mentions et 40% de mentions Très bien… ». Et elle ajoute : « …et qui sont capables de faire deux fois les « 35 heures » en une semaine ». 

LES ETUDIANTS EN HIGH SCHOOLS AUX US PEUVENT PASSER LE BACCALAUREAT 

L’idée n’est pas née hier. Le temps de la réflexion et maturation était nécessaire à la création de cette Edtech innovante du Greater Boston. « Nous en parlons depuis 2014. En tant qu’acteurs de l’éducation française aux USA, les forces et les faiblesses du système actuel nous sautaient aux yeux. Un élève français dans un lycée français aux Etats-Unis, structure certes élitiste, c’est comme un rendez-vous manqué. » Rendez-vous manqué entre deux cultures hors du commun, entre deux magnifiques manières de penser l’éducation, entre deux mindsets. « Ce sont des élèves qui préparent le baccalauréat avant tout. L’ouverture sur l’autre culture existe, mais elle est incomplète. » renchérit l’entrepreneuse franco-américaine. Il fallait donc innover, et proposer un parcours éducatif qui n’existait pas encore : un parcours qui s’appuie sur deux systèmes simultanément. Car, en 2020, un système éducatif ne prend sa véritable valeur que s’il est renforcé par un autre! ». 

Pour ce faire, au lieu de créer une énième école française, Madame Guillermin a pensé « out of the box ». « Nous avons pris le problème à l’envers ». Pourquoi ne pas se servir des écoles publiques américaines, où le curriculum est bien souvent de très bon niveau? Pourquoi ne pas potentialiser l’expérience de l’immersion d’un élève français dans le système américain grâce aux outils de demain, à la technologie? Pourquoi ne pas transformer en force ce qui était vu souvent par bien des parents comme une faiblesse. Pour Thomas Renault, directeur académique en mathématiques, « le niveau de  technique algébrique est souvent bien plus élevé aux US qu’en France! Mais je pourrais aussi vous parler des Arts où nos amis d’Outre-atlantique nous donnent de belles leçons d’humanisme ». Et Géraldine Guillermin de renchérir : « À OFALycée, nous nous servons de la puissance de l’éducation américaine et nous apportons ce que les établissements publiques n’offrent pas : le français, la géographie, la philosophie, etc… En somme, nous offrons un véritable programme bi-culturel, bilingue, bi-civilisationnel. Nos élèves sont américains par l’école et français par la famille et OFALycée! ».

D’autre part, tient à souligner Valérie Burnick, directrice des finances : « avec ces deux diplômes, nous offrons à nos élèves des choix post-bac exceptionnels, la possibilité d’aller faire des études supérieures dans le monde entier. Du Japon à l’Australie en passant par l’Espagne, le Royaume-Uni, la France et les Amériques. Avec un bac ET un high school diploma, toutes les universités du monde vous ouvrent leurs portes. Et il y en a pour toutes les bourses! Du gratuit à toutes les gammes du payant ». 

CONSEILS EN ORIENTATION AUSSI BIEN EN FRANCE, USA, CANADA, ROYAUME UNI, AUSTRALIE OU JAPON  

Mais, à OFALycée, on ne laisse pas les élèves et leurs parents face à cette boîte de Pandore. Dès leur entrée à OFALycée, les élèves sont accompagnés, conseillés, aiguillés dans ces décisions qui forgeront leur destin. « Ce n’est pas tout de pouvoir dire ‘je peux étudier dans le monde’, il faut savoir où l’on va. Et pour savoir où l’on va, il faut savoir ce qui existe. Et c’est là où nous intervenons. Nous avons même des élèves américains qui viennent chercher nos conseils d’orientation pour aller étudier en Europe » ajoute Olivier Saint-Vincent, l’un des fondateurs. « D’autre part, nous sommes la première école en ligne à proposer un suivi socio-émotionnel gratuit! Car pour nous la réussite d’un élève passe par son bien-être : savez-vous que l’intelligence émotionnelle est la soft skill la plus recherchée sur internet? ». 

Cette EdTech bostonienne n’a pas laissé indifférent des pointures du Business ou de l’Éducation. A l’instar de Jocelyn Vigreux – business angel, fort d’une expérience de 15 ans comme CEO TomTom USA – Président du Conseil Consultatif ou de Fabrice Jaumont – auteur à succès de La Révolution Bilingue – board member également, les acteurs qui font le monde d’aujourd’hui ne s’y sont pas trompé : OFALycée, c’est aller plus loin dans l’excellence.

Contacter OFALycée
contact@ofalycee.org
Bureau des admissions : [email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

C’est le moment d’investir dans l’immobilier en Floride

(Article partenaire) En temps de crise, la valeur des biens immobiliers a tendance à baisser : cela peut être l’opportunité parfaite pour acquérir un bien convoité.

La Floride est depuis longtemps déjà un état propice à l’investissement immobilier, en particulier pour les étrangers et expatriés. C’est d’ailleurs pour cela que les acteurs du marché y utilisent des méthodes modernes pour vendre et acheter à distance. Les acheteurs peuvent par exemple visiter les propriétés virtuellement, et les actes de vente peuvent être authentifiés digitalement sur des plateformes agrémentées. 

Si vous souhaitez profiter du contexte actuel pour réaliser un investissement immobilier en Floride, nous vous invitons à vous poser la question cruciale de la structure juridique à utiliser pour réaliser votre investissement avant d’ “appuyer sur le bouton”. Alexandre Ballerini, avocat francophone en immobilier, sociétés et fiscalité internationale basé en Floride, et Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet d’expertise comptable Massat Consulting Group, nous proposent une explication complète des différentes options, exemples à l’appui.

Alexandre Ballerini et Jean-Philippe Saurat vous conseillent pour vos investissements immobiliers aux États-Unis.

Quelles sont les structures juridiques qu’il faut retenir et celles à éviter par les ressortissants étrangers lors de l’achat d’un bien immobilier en Floride ?

Lorsqu’un résident fiscal étranger investi en Floride, plusieurs points sont à étudier pour déterminer les modalités les plus opportunes d’acquisition: 

– Les différents effets sur les échanges 1031
– L’impact du FIRPTA
– L’imposition
– L’impact sur les droits de succession

Qu’est ce qu’un échange 1031 et quel est l’impact d’une retenue à la source sous les règles du FIRPTA ?

Un échange 1031 est une loi fiscale qui permet à un investisseur immobilier de vendre une propriété et de différer l’imposition de la plus-value ​​réalisée sur la vente, à condition qu’il investisse le produit de la vente dans une nouvelle propriété de type «semblable» (“Like Kind”) et se conforme aux règles de la section 1031 de l’Internal Revenue Code.

Les non-résidents fiscaux sont soumis à la réglementation FIRPTA lors de la vente de bien immobilier. Elle prévoit une retenue à la source de 15% du prix de vente brut. Avance sur impôts, elle viendra minimiser l’impôt réellement dû sur la plus-value réalisée sur la vente. S’il y a sur-retenue, le contribuable sera alors remboursé du trop payé après avoir soumis sa déclaration de revenus US. Il est cependant possible d’éviter cette retenue via l’acquisition par des structures juridiques reconnues comme personnes morales américaines.

Nous ne nous traiterons pas des ramifications de l’impôt sur le revenu et sur le capital pour chaque structure. Nous nous concentrerons sur le FIRPTA, lorsque vous prévoyez de faire un échange 1031 en tant que non-résident.e fiscal.e, et sur les structures qui exposeraient un étranger à l’impôt successoral américain.

Vous trouverez également dans cet article l’exemple d’un cas où une LLC à un seul associé a vendu une maison de 8.700.000 dollars, a fait un échange 1031 et a fait l’objet d’une retenue FIRPTA de 15%, soumettant le client à une réduction de 1.300.000 dollars des fonds échangés en 1031, ou à 1.300.000 dollars de réduction des flux de trésorerie. Comment avons-nous évité le FIRPTA dans ce dossier et comment aurions-nous pu l’éviter dès le départ avec une structure juridique appropriée ?

Cet article comprend également l’étude des problèmes successoraux aux États-Unis dans le cas d’un non-résident qui y possédait une propriété de 1.000.000 dollars.

Quelles structures juridiques peuvent être mises en place pour l’achat d’une propriété immobilière en Floride ?

Il existe plusieurs possibilités :

  1. Tenancies
  2. Corporations  
  3. Partenariats, y compris les Limited Liability Companies (LLC)
  4. Trusts
  5. Acquisitions en nom propre

Les Tenancies

Les Tenancies ne sont pas recommandées pour les non-résidents car elles ne les exemptent pas de droits de succession en cas décès. Elles sont, par contre, un outil substitutif au testament. En anglais on les appelle des « Will substitutes ». 

L’avantage des Tenancies est qu’elles constituent une solution inter-vivos qui permet d’éviter les procédures d’homologation et les successions sans testament.

Les C-corp

Les C-corp, semblables à des sociétés par actions françaises, ont l’inconvénient de la double imposition et de l’absence de traitement fiscal particulier des plus-values: la société va payer un impôt sur la plus-value réalisée, traitée comme un revenu ordinaire, et les actionnaires en paieront un à leur tour sur les dividendes versés. En revanche, elles limitent la responsabilité des actionnaires et, étant des personnes morales américaines, abrogent l’obligation de retenue à la source de 15% sur le prix brut de vente selon le FIRPTA au moment de la vente.

Selon le montant investi et la stratégie commerciale, une corporation peut être un bon choix pour les ressortissants étrangers souhaitant acheter un bien immobilier. L’analyse se fera en termes de conséquences fiscales par rapport à un partenariat ou une LLC. Un partenariat étant fiscalement une entité transparente, les partenaires/membres sont imposés au niveau personnel.

Partenariats et LLC

Dans cet article, nous concentrerons notre attention sur les LLC. Nous n’aborderons pas les General Partnerships, les Limited Partnerships, les LLP, les Family Partnerships et les Private Equity structures. Ces structures sont le plus souvent utilisées dans des contextes d’investissement touchant au Private Equity où l’associé commandité est une entité différente de l’associé commanditaire. Ici, les objectifs sont différents. 

Bien que structures juridiques à part entière, les LLC sont fiscalement considérées comme des partenariats: le résultat fiscal de la société est imposé dans les mains des bénéficiaires qui le retranscrivent sur leurs propres déclarations de revenus, elles sont fiscalement transparentes.

Étant la structure juridique la plus polyvalente, elle est l’outil d’acquisition le plus courant pour des biens immobiliers en Floride.

En revanche, conséquence de la transparence fiscale, les membres non-résidents fiscaux devront déposer aux Etats-Unis une déclaration de revenus de non-résidents et s’y retrouveront imposé sur la part du résultat de la société leur revenant. Ils devront généralement aussi déclarer ces revenus dans leur pays de résidence fiscale et s’y retrouverons imposés. La double imposition pourra être évitée dans la majorité des cas, par le biais des conventions fiscales, mais le risque est bien présent avec des pays qui ne reconnaissent pas les LLC, le Canada notamment. Pour parer à cette problématique, une LLC peut choisir le statut fiscal de C-corp. et être imposée comme telle. 

L’avantage d’une LLC par rapport à une Corporation réside dans des obligation de gouvernance d’entreprise beaucoup allégées. Les membres ont un contrôle plus direct de la gestion quotidienne. En somme, quand il s’agit du choix entre un partenariat et une C-corp., vous devez mesurer les conséquences fiscales de ce choix pour chaque investissement. Selon le revenu projeté par rapport à la plus-value envisagée, un traitement fiscal sera mieux adapté qu’un autre.

Les LLC ont également la possibilité de choisir le statut de S-corp.  Cependant, les ressortissants étrangers n’y ayant pas accès, nous ne les couvrirons pas dans cet article.

Une distinction est à faire entre une LLC à un seul associé et une à plusieurs associés. 

Lorsqu’elle n’a qu’un seul membre, la LLC est considérée “comme disregarded”, elle n’est pas reconnue d’un point de vue juridique. Ainsi, le membre est soumis à la retenue FIRPTA de 15%, ce qui peut devenir problématique lorsque vous envisagez de faire un échange 1031 en tant que vendeur.

Personnes morales américaines, les LLC à plusieurs associés ne sont pas soumises au FIRPTA et ne sont donc pas soumises à retenues à la source.

Les Trusts

Nous déconseillons fortement aux étrangers les Trusts basés aux États-Unis pour la protection de leurs actifs et pour des raisons fiscales. Ici, nous aurions besoin d’analyser les distinctions entre les Trusts révocables et les Trusts irrévocables et leurs ramifications fiscales respectives. Ce sont des structures adaptées aux résidents permanents.

Acquisition en nom propre

Nous déconseillons aux étrangers de détenir un bien immobilier en nom propre pour des raisons de protection des actifs et d’impôt sur la succession.

Ils ne peuvent prétendre à la protection d’une propriété familiale ni au niveau fédéral en termes de succession, ni au niveau de l’État en termes de protection des créanciers et des avantages fiscaux ad valorem. 

En termes de planification de la succession des ressortissants étrangers :

Les ressortissants étrangers ne bénéficient pas de l’abattement de 11.580.000 de dollars sur la succession. Les droits successoraux sont calculés et dûs sur les successions dépassant ce seuil. L’abattement correspondant pour les non-résidents est plafonné à 60,000 USD. Au-delà, leur succession s’expose à des droits allant jusqu’à à 40% de sa valeur. Ils ne bénéficient pas non plus de l’exemption conjugale. 

Donc, la propriété en nom propre n’a aucun avantage pour un étranger. 

En conclusion

Comme vous l’aurez compris, le choix de la structure à envisager dépendra de nombreux facteurs.

Cependant, tant d’un point de vue fiscal que successoral ou encore de limitation de responsabilité, il n’est pas idéal pour les non-résidents de posséder des biens immobiliers aux États-Unis en nom propre ou via une LLC à un seul associé qui n’aurait pas pris d’option C-Corp., cela revient au même.

Les Tenancies ne sont pas non plus le véhicule le plus approprié en raison de l’exposition à l’impôt successoral. La clé étant d’éviter à la fois l’impôt successoral américain et les procédures américaines d’homologation.

Les impacts fiscaux et successoraux pouvant être considérables, le choix de la structure, C-Corp. ou LLC à plusieurs membres, devra être analysé avec minutie en relation avec avec votre avocat et votre CPA afin d’atteindre nos trois objectifs : éviter l’homologation, éviter les impôts successoraux américains, éviter la retenue à la source FIRTPA.

Contactez nos experts pour une consultation :

– Alexandre Ballerini, avocat francophone en immobilier, sociétés et fiscalité internationale basé en Floride.
Miami Beach : + 1305507 9699
Manhattan : + 1212401 7883
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– Jean-Philippe Saurat, associé fondateur du cabinet d’expertise comptable Massat Saurat + Guimond Lavallée.
Miami : 305 420 5935
New York: 212 588 8852
Email : [email protected]

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Retrouvez ci-dessous quelques études de cas :

Étude de cas 1 – FIRPTA & 1031

Un de nos clients a acquis une propriété résidentielle avec une LLC à un seul associé. Il a vendu cette première propriété et en a acheté une nouvelle. Afin de reporter l’impôt sur la plus-values réalisée lors du premier achat, le client a effectué un échange 1031 avec le produit de la vente. Il était soumis à la retenue FIRPTA car sa société était considérée comme disregarded. La vente était de 1.000.000 de dollars. La retenue était de 150.000 dollars. Le client a décidé d’injecter 150.000 dollars afin de bénéficier de l’échange 1031 et d’éviter que la plus-value réalisée ne soit imposée, ce qui, autrement, serait allé à l’encontre de l’objectif de l’échange 1031. Par la suite, le client a acheté une maison valorisée 7.000.000 de dollars. Quelques années plus tard, le client l’a revendue pour 8.700.000 dollars. Il a de nouveau fait l’objet d’une retenue de 15%. Ici près de 1.500.000 dollars. Cette fois, le client ne voulait pas injecter 1.500.000 dollars supplémentaires dans la transaction d’échange 1031. Nous avons pu, via une acquisition cumulative, obtenir un certificat d’exemption avant la clôture, mais cela a nécessité de longues négociations avec les vendeurs. Une LLC à plusieurs membres n’aurait pas été soumise au FIRPTA, ce qui aurait facilité l’échange 1031 et l’ensemble de la transaction.

Étude de cas 2 – Droits de succession

La succession d’un ressortissant étranger qui détiendrait un bien immobilier, personnellement ou au moyen d’une LLC à un seul associé, pourrait, au moment de son décès, payer plusieurs centaines de milliers de dollars en droits successoraux sur une propriété de 1.000.000 de dollars.  Sans compter les frais de la procédure d’homologation et les frais légaux.

S’il était ab-intestat, c’est-à-dire sans testament, sans location ou sans propriété familiale, l’actif pourrait également revenir à une personne non prévue.

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French Boss spécial coronavirus. “Rebondir”, épisode n° 2

Demain sera un autre jour… Pour le monde entier et peut-être plus encore pour ces entrepreneurs-voyageurs français, dont la société, créée à l’étranger, est le plus souvent encore en phase de croissance. Dans ce numéro 2 de «Rebondir», le podcast spécial coronavirus, nous donnons la parole pour la deuxième fois à quelques-uns des French Boss rencontrés au cours des dix-huit derniers mois, avant la pandémie de Covid 19.

Ils évoquent la manière dont ils espèrent rebondir au terme d’une crise qui a laissé les moins costauds d’entre eux pratiquement exsangues. Optimisme et pessimisme vont se succéder dans les mots de Laurence Lim, de Guillaume Depoix et de Marine Vincent… Ils sont restaurateurs, conseils dans le luxe ou pharmaciens… Ils vivent à New York ou à Londres… Et leurs histoires ne sont que des échantillons de ce que vivent actuellement les entrepreneurs du monde entier. Deux femmes, un homme… Mais surtout 3 caractères, différents, et qui sont autant d’armes pour traverser la crise.

Listen to “French Boss spécial coronavirus. “Rebondir”, épisode n° 2″ on Spreaker.

Donald Trump suspend les cartes vertes mais épargne les visas

Le tweet frappait fort; comme souvent, la réalité sera beaucoup plus nuancée.

En annonçant tard lundi soir, la “suspension de l’immigration”, le président américain avait suggéré un brutal coup d’arrêt à toute immigration aux Etats-Unis. Il a fait marche arrière dès mardi soir, en annonçant lors de sa conférence de presse quotidienne que la délivrance de cartes vertes serait suspendue pour 60 jours, mais que les visas de travail ne seraient eux pas concernés.

Les conséquences concrètes de cette décision seront donc limitées. Chaque année, les Etats-Unis accordent environ un million de cartes vertes, soit quelque 80.000 par mois. Sur la base de ces chiffres, la suspension concernerait donc moins de 160.000 personnes -et en réalité beaucoup moins car une large part sont attribuées à des personnes déjà présentes aux Etats-Unis. “En suspendant l’immigration, nous aiderons les Américains sans emploi à retrouver du travail les premiers lorsque l’Amérique rouvre” a assuré Donald Trump lors de sa conférence de presse. Seulement ces quelque 160.000 emplois prétendument libérés par la suspension des cartes vertes pèsent bien peu face aux quelque 22 millions d’Américains mis au chômage depuis le début de la crise. Une preuve de plus que le but du tweet présidentiel était avant tout d’envoyer un message à sa base anti-immigration.

En réalité, alors que le président faisait cette annonce, son gouvernement assouplissait en fait les conditions d’immigration pour certains titulaires de visa, le H-2A, destiné aux travailleurs saisonniers. Lundi, l’administration a publié un décret levant la limite de 3 ans qui s’appliquait auparavant à ces travailleurs.

Le décret présidentiel pourrait être signé par Donald Trump dès mercredi.