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Interdiction de voyages Europe-US: Qui peut entrer, qui ne peut pas ?

L’annonce de Donald Trump mercredi soir, faite sans consultation ou avertissement aux Européens, a pris tout le monde par surprise, et à commencer par les voyageurs. Que faire si vous prévoyez un voyage aux Etats-Unis ou en France ? Qui peut entrer sur le territoire et comment ? Le point sur les nouvelles règles qui entrent en vigueur vendredi soir à minuit.

A qui s’applique l’interdiction ?

La “proclamation présidentielle” qui fixe les nouvelles règles ne s’applique pas aux citoyens américains ni aux résidents permanents, c’est-à-dire les titulaires de cartes vertes. Bénéficient également d’une exception les membres proches de la famille d’un citoyen ou résident permanent: époux, enfant non marié de moins de 21 ans, frère ou soeur également non marié de moins de 21 ans et parent. Si vous êtes aux Etats-Unis sous visa mais marié à un citoyen américain, vous pourrez donc entrer.

Par ailleurs, les diplomates et employés des organisations internationales (visas A et G notamment) sont également exemptés.

Tous les autres (Visa, Esta) sont concernés par l’interdiction, quelle que soit leur nationalité. Que vous soyez touriste ou que vous habitiez aux Etats-Unis sous visa, vous ne pourrez pas entrer sur le territoire.

Historique de voyage

Mais attention: le critère n’est pas celui de la nationalité, mais de la présence pendant les 14 jours précédant l’entrée sur le territoire américain dans un pays de l’espace Schengen. Le Royaume-Uni et l’Irlande sont exclus de la liste. Un Français en provenance de Londres sera donc autorisé à entrer, à condition qu’il ne soit pas allé en France dans les 14 jours précédents. A l’inverse, un ressortissant canadien qui serait allé en France dans les deux semaines précédentes serait interdit d’entrée aux Etats-Unis. Les pays concernés: Autriche, Belgique, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède et la Suisse.

Si vous envisagez de passer par un pays tiers (Canada par exemple), oubliez: votre itinéraire aérien peut facilement être consulté par la police aux frontières et vous seriez refoulé du pays.

Par ailleurs, l’interdiction entre en vigueur à partir de minuit vendredi soir. Cela signifie que toutes les personnes à bord d’un vol qui aurait décollé de son point de départ avant minuit heure de New York (donc 5h heure de Paris samedi matin) seront autorisées à entrer.

Entrées limitées pour les citoyens

Les citoyens et autres personnes autorisées à entrer sur le territoire ne pourront cependant pas le faire n’importe où. L’administration Trump a annoncé que seul un nombre limité d’aéroports pourront les accueillir. Il s’agit d’aéroports suffisamment équipés pour pouvoir exercer les contrôles nécessaires et éventuellement les mises en quarantaine requises. Cette liste n’a pour le moment pas été publiée, mais elle sera probablement la même que celle qui concerne les vols en provenance de Chine:

  1. John F. Kennedy International Airport (JFK), New York
  2. Chicago O’Hare International Airport (ORD), Illinois
  3. San Francisco International Airport (SFO), California
  4. Seattle-Tacoma International Airport (SEA), Washington
  5. Daniel K. Inouye International Airport (HNL), Hawaii
  6. Los Angeles International Airport (LAX), California
  7. Hartsfield-Jackson Atlanta International Airport (ATL), Georgia
  8. Washington Dulles International Airport (IAD), Virginia
  9. Newark Liberty International Airport (EWR), New Jersey
  10. Dallas/Fort Worth International Airport (DFW), Texas
  11. Detroit Metropolitan Wayne County Airport (DTW), Michigan

La petite boutique des douceurs

Quand on tombe sur ce genre de magasins, on a immédiatement envie de partager.

Cette semaine, une fois n’est pas coutume, Expérience NY vous emmène faire du lèche-vitrines. Enfin, plutôt explorer 3 mini boutiques one of a kind dans Brooklyn en plein Boerum Hill. Rendez-vous chez Collier West, sur Atlantic Avenue au rez-de-chaussée d’immeubles dignes de Soho. (On aurait aimé les déplacer d’un ou deux blocs, d’ailleurs. Cette avenue est vraiment moche. Tant pis, on fait abstraction.)

Trois vitrines anciennes, trois ambiances, avec un même fil rouge. Le monde des cabinets de curiosités. Un assortiment pointu sélectionné avec un goût d’enfer. C’est typiquement les petites boutiques dont on rêve quand on vient à New York. Ici, on est dans l’anti Bed Bath and Beyond et ça fait du bien.

Dès l’entrée, on reçoit des bonnes ondes en foulant le paillasson « Hello Gorgeous ». Ça file la pêche, même si ce jour-là, on est dans un bad hair day.

Le premier magasin est plus proche d’une galerie. Avec un assortiment de livres, de photos et quelques beaux objets. Régulièrement sont organisées des expos temporaires de qualité. Ça vaut le coup de demander la liste complète des artistes qui ont exposé si vous cherchez une photo pour votre salon. Demandez leur biographie dans le catalogue. Il y a vraiment des pépites.

La boutique du milieu vend des tissus, tapis, poufs et autres coussins qui vous donnent envie de changer immédiatement la déco chez nous. Ou d’apporter la petite touche vintage ou bohème qui vous manquait.

La troisième est un bazar très organisé. Une caverne d’Ali Baba remplie de verres, de boîtes d’allumettes, de bijoux, de livres, d’affiches poétiques, de planches imprimées sur des papiers vintage, de vide-poches John Derian, de bougies, de vases et d’objets non identifiés… Le tout exposé sur des meubles de métier qu’on aimerait bien rafler au passage.

Ouvrez les yeux, vous y trouverez forcément des trésors.

ADRESSE

COLLIER WEST

377A Atlantic Ave, Brooklyn

www.collierwest.com

ET APRÈS, ON FAIT QUOI ?

On va chez INVISIBLE DOG, bien sûr, c’est si près. (51 Bergen St, Brooklyn)

On a déjà parlé 10 fois de ce centre d’art hors du commun, mais on ne s’en lasse pas. Surtout qu’une nouvelle expo envahit les murs de cette ancienne fabrique de bijoux (et de laisses pour les fameux invisible dogs des années 90) le 7 mars, avec les installations de la chilienne Paz Corona. À ne pas manquer. On ne dit rien, on vous laisse la surprise.

Vous pourrez passer chez COBBLESTONE (220 Atlantic Ave) sur le chemin, pour attraper un paquet de chips faites maison dont vous donnerez des nouvelles.

 

Les écoles françaises du Texas face au Coronavirus

A Houston, les écoles françaises ont redoublé de vigilance face à l’épidémie de coronavirus. L’école privée « La Maternelle French Academy » suit les directives du gouvernement local et des différents organismes de santé de la ville. « Depuis le 5 mars, la situation au Texas et à Houston a un peu évolué mais pour le moment, pas d’alerte. Nous appliquons les recommandations de la ville, du Harris County et du CDC. Sans tomber dans la psychose, nous communiquons régulièrement avec les parents », déclare Karen Hallenbeck directrice de l’établissement.

Tout enfant arrivant avec de la fièvre est immédiatement renvoyé chez lui avec la consigne d’y rester. L’élève peut revenir si ce dernier a passé 24 heures sans fièvre et sans aucune aide médicamenteuse (Tylénol, Mucinex….) avec un mot du médecin traitant. L’école a également demandé aux parents de renforcer les mesures essentielles d’hygiène et d’apprendre à leurs enfants des rituels journaliers à savoir tousser correctement dans le coude ou se laver les mains trois fois par jour minimum. L’école a quant à elle renforcé la désinfection des lieux sanitaires. Elle observe les règles de base à savoir ne plus se serrer la main et plus de contact physique. «Nous avons également envoyé un courriel aux parents sur comment parler aux enfants du covid-19. C’est un support pour qu’ils puissent discuter avec leurs enfants », renchérit cette dernière. L’exposition réservée aux parents prévue en mars est en pourparlers pour le moment, la décision sera prise la semaine prochaine.

L’école Awty International de Houston suit elle aussi de près les rapports concernant l’épidémie via les divers organes étatiques. Elle reçoit aussi des mises à jour et des recommandations de trois associations scolaires professionnelles et continue à publier toutes les semaines auprès des parents. Les enseignants rappellent aux élèves les mesures de prévention qu’ils peuvent prendre. L’administration pour sa part, a augmenté les désinfections et procède à des nettoyages supplémentaires à base de produits plus puissants que les outils de ménage réguliers. L’école a annulé un voyage scolaire en Chine et réfléchit aux options qui s’offrent pour les voyages concernant les classes de 2nde et 1ère. Elle se réserve le droit, en raison de la situation, de changer un itinéraire de voyage et d’avoir un plan alternatif sur le campus ou aux alentours de Houston. « Nous nous préparons également au pire, les enseignants travaillent, comme ils le font à l’approche d’un ouragan, pour voir par quel moyens ils peuvent maintenir l’instruction, en particuliers pour les élèves de Terminale au cas où Awty serait obligé de fermer ses portes pour plusieurs semaines », explique l’un des dirigeants de l’établissement.

A Austin, l’école Jean-Jacques Rousseau a depuis 2012 mis en place un protocole de désinfection très intense à cause des grippes, des infections et des maladies infectieuses. « Le coronavirus n’a rien changé pour nous. Nous continuons avec le même règlement intérieur qui est implacable sur la santé. Nous envoyons les courriels de l’État pour mettre aux courant les parents d’élèves. L’établissement a aussi écrit début janvier, pour prévenir les parents du coronavirus et de les diriger vers les centres d’informations adéquates et plus fiables. Les enseignants apprennent annuellement les méthodes de désinfection trois fois par jour au début de l’année jusqu’à la fin du mois d’avril. La direction l’impose obligatoirement. Nous avons dans nos équipes des personnes âgées qui enseignent et les risques sont donc assez élevés. Nous prenons donc toutes dispositions », déclare Louali Hind, directrice de l’école.

Elle demande aux parents de déclarer tout voyage à l’étranger pendant les vacances scolaires et de garder leurs enfants pendant 14 jours s’ils reviennent d’un des sept pays listés par l’agence sanitaire.  Aucune panique mais un renforcement des règles de l’hygiène auprès des enfants. La fête de l’école qui aura au mois d’avril devrait être maintenue et aucune visite externe n’est prévue. Les sorties scolaires sont quant à elles, mise en attente avec un risque d’annulation important. Les prochaines semaines seront donc décisives. Mais la directrice a noté une certaine panique venant des parents et déplore l’affolement dans la ville. «Nous n’arrivons plus à nous réapprovisionner pour notre nettoyage quotidien », déplore t-elle.

 

 

 

 

Coronavirus: Trump annonce la suspension des voyages depuis l’Europe pour 30 jours

Après avoir minimisé la crise pendant des semaines, contre toute évidence scientifique, Donald Trump a pris le risque d’ajouter le chaos à la crise en annonçant la suspension de tous les voyages depuis l’Europe continentale vers les Etats-Unis pour 30 jours. Avant d’être partiellement contredit par sa propre administration.

Dans un rare discours depuis le bureau oval, le président américain a annoncé une série de mesures, dont la plus spectaculaire est cette annonce de la suspension de tous les vols depuis l’Europe à partir de vendredi. Sans en expliquer la raison, il a précisé que le Royaume-Uni n’était pas concerné par cette interdiction, alors que le nombre de cas déclarés (environ 400) y est le même que dans plusieurs pays concernés, Suède ou Pays-Bas par exemple.

Mais dans la foulée de la déclaration présidentielle, le Department of Homeland Security (DHS) a “précisé” les propos de Donald Trump, les contredisant en partie. En réalité, l’interdiction de voyager ne s’applique pas aux citoyens et résidents permanents. Sur le site de DHS, une “communiqué” précise que l’entrée des Etats-Unis sera interdite à partir de vendredi à tous les étrangers qui auraient voyagé dans les 14 jours précédant leur arrivée aux Etats-Unis dans un des pays de l’espace Shengen: Autriche, Belgique, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède et la Suisse.

Outre les citoyens américains, une exception est également faite pour les résidents permanents légaux et “la plupart des membres de la famille immédiate de citoyens américains”.

Lors de son discours, Donald Trump a également annoncé que les restrictions s’appliqueraient également aux biens en provenance d’Europe… avant de dire exactement le contraire dans un tweet un heure plus tard: “les restrictions arrêtent les gens, pas les biens”.

Deux classes maternelles bilingues publiques ouvrent dans l’Upper East Side

La mobilisation sonnée par le Franco-Américain Stéphane Lautner pour la création d’un programme français-anglais dans le public a payé. Deux classes bilingues français-anglais de Pre-K verront le jour dans l’Upper East Side à la rentrée 2020-2021, premier pas vers un possible programme bilingue jusqu’au middle school. Le site retenu est le centre Pre K du District 2, situé au 355 East 76th Street. Les inscriptions sont en cours jusqu’au 16 mars sur le site du Département de l’Education (référence de l’école: 02Z128) pour les enfants nés en 2016.

Le programme est ouvert à tous les enfants de la ville. “C’est une victoire au nom de tous les parents qui ont participé à ce projet et partagé ce rêve avec moi. Cela a représenté deux ans de travail. C’est vraiment incroyable“, a réagi Stéphane Lautner.

Les deux classes prévues comprendront 20 élèves chacune. Deux classes supplémentaires pourraient voir le jour en fonction du recrutement des enseignants. Stéphane Lautner rappelle que ces ouvertures ne sont qu’une première étape. Les nombreux parents qui ont rejoint son effort pour lancer un programme d’immersion bilingue dans le District 2, qui recouvre presque tout Manhattan sous la 96eme rue (à l’exception de l’Upper West Side et du Lower East Side), doivent rester mobilisés pour étendre les classes jusqu’au 5th Grade. “Je veux que le programme soit agrandi. Pour moi l’enseignement des langues est primordial”, poursuit-il. Selon lui, l’extension du programme a de “bonnes chances d’aboutir“.

Stéphane Lautner avait participé au lancement d’un afterschool en français de l’association EFNY (Education française New York) dans l’école de son aînée, PS 527. Le 13 décembre, par un soir pluvieux, il avait organisé une réunion publique dans l’Upper East Side en présence de l’élu local Ben Kallos et d’une représentante du Department of Education (DoE) notamment pour montrer l’intérêt des parents pour ce genre de programme d’immersion. Ces derniers étaient venus en masse apporter leur soutien. Outre Ben Kallos, Stéphane Lautner a reçu le soutien de Fabrice Jaumont, attaché éducatif aux Services culturels de l’Ambassade de France, et de la consule de France Anne-Claire Legendre.

Plusieurs initiatives menées par des parents français avaient été lancées dans le passé au sein de ce vaste district scolaire (à Battery Park City, TriBeCa et Midtown), mais aucune n’avait abouti. “Beaucoup de parents s’étaient découragés dans le passé faute d’avoir pu créer un programme pour leurs enfants”, rappelle Stéphane Lautner. Les siens sont trop âgés pour s’inscrire aux nouvelles classes. “Cette initiative va pouvoir profiter à un grand nombre de petits New-Yorkais, quel que soit leur langue ou milieu socio-économique“.

Un concours photo pour mettre les droits des femmes à l’honneur

A l’occasion de la journée internationale de la femme, le consulat de France à Los Angeles organise un concours photo pour illustrer un thème : l’égalité.

Chaque participant devra envoyer avant le 15 mars une photo qui illustre le slogan de cette année : « Je suis de la génération égalité : levez-vous pour le droit des femmes ».  Le but est d’ouvrir les yeux du public sur les stéréotypes liés au genre, de défaire les préjugés ou de mettre en avant des femmes connues ou non.

Les règles du jeu sont simples, envoyez votre meilleur cliché (format JPEG) qui illustre le thème à : [email protected]Tous les types de clichés sont autorisés du smartphone au polaroïd. Les photographies reçues seront transmises à un jury qui sélectionnera les trois meilleures. Les finalistes verront leurs clichés mis en ligne sur le site du consulat et sur les réseaux sociaux pour les départager. Le vainqueur du concours sera annoncé le 23 mars. Il se verra offrir un dîner pour trois personnes à la résidence de France à Los Angeles.

Le concours est gratuit et ouvert à toute personne de plus de 12 ans, résidant dans la circonscription consulaire (Californie du sud, Nevada du sud, Arizona, Colorado, Nouveau Mexique).

Il est autorisé de retoucher le recadrage, le traitement noir et blanc, les modifications de certains paramètres (saturation, contraste, netteté́, température des couleurs, balance des blancs et des couleurs) ainsi que le renforcement de la netteté́, la retouche localisée et l’élimination des bruits, pour autant qu’ils n’altèrent pas le message de l’image.

Tous les détails du concours ici 

Coronavirus : la Floride en état d’urgence mais les écoles restent ouvertes

Après la Californie et New York, la Floride déclare l’état d’urgence pour tenter d’endiguer la progression du COVID-19. Cette décision, prise lundi 9 mars par Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, devrait permettre à l’État de recevoir 27 millions de dollars du gouvernement fédéral pour lutter de manière efficace contre le coronavirus.

Actuellement, selon les chiffres communiqués par le Florida Department of Health, deux décès ont été recensés dans le Sunshine State, 21 personnes sont contaminées par le virus et plus de 300 ont été mises sous surveillance.

Ron Desantis, qui a rappelé que la situation doit être prise au sérieux sans pour autant céder à la panique, incite les résidents de Floride les plus âgés ainsi que ceux ayant des antécédents médicaux à suivre les recommandations de prévention des Centers for Disease Control and Prevention en évitant notamment les lieux de foule et en se lavant régulièrement les mains.

De son côté, le Florida Department of Health demande à toutes les personnes qui se sont rendues dans des pays à haut risque comme la Chine, la Corée du Sud, l’Italie ou encore l’Iran, de rester à l’isolement pendant 14 jours dès leur retour dans l’espoir de réduire la propagation du COVID-19.

Plusieurs mesures sont également prises par les différentes institutions de l’État dont notamment les districts scolaires qui encouragent les familles à reporter leurs voyages initialement prévus durant la période de Spring Break.

Pour l’heure, même si les écoles publiques de Floride restent ouvertes, le district scolaire de Miami-Dade se prépare à une éventuelle fermeture de ses 400 établissements : un questionnaire en direction des familles a été mis en place afin de connaître leurs besoins en équipement informatique afin que les 350.000 élèves concernés puissent poursuivre leurs études en ligne.

Summer School d’HEC à Paris : les inscriptions sont ouvertes

(Article partenaire) Les vacances d’été peuvent être une belle opportunité pour les étudiants qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur un thème précis, notamment avec les différents programmes proposés par la Summer School d’HEC Paris.

L’école a ainsi annoncé l’ouverture des inscriptions de sa Summer School pour 2020 : en plus du large éventail de programmes de deux semaines proposés pour les étudiants et les jeunes professionnels sur des thèmes variés (business, géopolitique, changement climatique, marketing numérique, entrepreneuriat, finance, social business, management du luxe, mode, business du vin…), l’école renouvelle également sa semaine Youth Leadership Initiative suite au succès des deux dernières éditions.

La Youth Leadership Initiative est un programme immersif en anglais pour les lycéens du monde entier souhaitant développer leur potentiel et devenir les leaders de demain. Cette formation innovante est ouverte à tout jeune, de 15 à 18 ans, quelle que soit son origine géographique, montrant une appétence pour la découverte de soi et le développement personnel, et désireux de développer ses aptitudes de leader.

Stevenson Miller, l’un des participants de 2019, témoigne de son expérience :     
“L’efficacité et le soutien des encadrants qui m’ont accompagné tout au long du parcours m’ont littéralement bluffé ainsi que les moyens qui ont été mis à ma disposition pour que je puisse venir à bout de ce challenge. J’ai suivi des cours de géopolitique, d’expression orale et de gestion de conflits.”

Le programme Youth Leadership Initiative vise à former la future génération de leaders capables de s’approprier les compétences requises pour relever les défis du XXIème siècle : l’accent y est mis sur le travail en équipe, la négociation, la communication interculturelle ou encore la prise de parole en public.

Quel que soit le programme choisi, les participants vivront une expérience internationale, en construisant leur propre réseau, tout cela au sein d’HEC Paris, École de Commerce leader en France, sur son campus de 138 hectares.

Je me suis constitué un réseau qui va me permettre d’avancer beaucoup plus vite maintenant, j’ai des contacts dans le monde entier, c’est fantastique !”, ajoute Stevenson.

Ses conseils aux futurs participants : “On peut choisir d’être acteur ou victime du changement, pour ma part j’ai choisi, et je prends pour exemple la divise de HEC : Osez !”

Retrouvez toutes les informations sur la Summer School d’HEC Paris et sur l’initiative Youth Leadership en 2020 ici. Des questions ? Contactez Elyse Michaels-Berger, Directrice de la Summer School : [email protected].

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Miami Open 2020 : « Le tournoi se déroulera comme prévu »

Face à l’épidémie de coronavirus qui entraîne l’annulation de nombreux événements dont le tournoi d’Indian Wells en Californie, les organisateurs du Miami Open se montrent rassurants et indiquent que le tournoi de tennis se déroulera comme prévu du lundi 23 mars au dimanche 5 avril au Hard Rock Stadium.

« La sécurité est une priorité absolue et nous surveillons la situation du COVID-19 en étroite collaboration avec les autorités ainsi que les organismes de santé à l’approche du tournoi, ont déclaré lundi 9 mars les organisateurs du Miami Open sur leurs réseaux sociaux. De plus, nous suivons de près les directives des Centers for Disease Control and Prevention afin d’offrir un environnement sûr aux fans, aux joueurs ainsi qu’au personnel ».

Si le tournoi de Miami reste au calendrier, il se jouera malgré tout sans Roger Federer, le tenant du titre. Le tennisman suisse est actuellement écarté des terrains en dur après son opération du genou en février.

Les amateurs de la petite balle jaune pourront cependant encourager des joueurs d’une quarantaine de pays comme le Serbe Novak Djokovic, qui est toujours invaincu en 2020, et l’Espagnol Rafael Nadal chez les hommes, ou encore l’Américaine Serena Williams, 23 fois championne du Grand Chelem, qui tentera de décrocher son neuvième titre à Miami, sans oublier l’Australienne Ashleigh Barty qui a remporté la précédente édition.

Une ribambelle de Français sont également en lice. Vous retrouverez Richard Gasquet, Gilles Simon, Gaël Monfils, Benoît Paire, Jérémy Chardy, Adrian Mannarino, Ugo Humbert, Lucas Pouille ainsi que Jo-Wilfried Tsonga, qui effectue une timide remontée au classement depuis son retour de blessure, ou encore la star montante Corentin Moutet.

Les représentantes tricolores Alizé Cornet, Kristina Mladenovic, Fiona Ferro et Caroline Garcia seront aussi de la partie.

Coronavirus : les écoles françaises de la Baie de San Francisco sur le pied de guerre

Mis à jour le 12 Mars

L’International School of the Peninsula, à Palo Alto, est la première école Française de la Baie à annoncer sa fermeture pour des raisons préventives. Aucun cas de coronavirus n’a été reporté dans la communauté, mais pour éviter toute propagation de la maladie, les portes resteront closes du 12 au 27 mars. Réouverture prévue le 30 mars. D’ici là, des plans d’enseignement à distance permettront d’assurer l’apprentissage.

Il faut dire que la panique gagne du terrain dans la Baie de San Francisco, où se trouve plus de la moitié des cas de COVID-19 recensés en Californie. Certains établissements américains avaient déjà fermé leurs portes suite à la contamination de membres issus des familles ou du personnel, comme le lycée Lowell à San Francisco ou Aspire Monarch Academy à Oakland. Les prestigieuses université de Stanford à Palo Alto ou de UC Berkeley ont annulé les cours en présentiel, ainsi que tous les voyages envisagés par leurs professeurs. Pas de Covid-19 recensé pour le moment, juste des mesures de prévention.

Devant ce constat, les écoles françaises de la région restent bien sûr sur le qui-vive. « On suit de très très près les recommandations venant des différentes autorités de santé, Françaises ou du District. On espère vraiment ne pas fermer, mais nous suivons un protocole très strict. Et en cas de coronavirus dans la communauté, la fermeture sera immédiate » explique Sébastien Robert, directeur de l’école primaire de l’Ecole Bilingue de Berkeley.

Une position qui fait l’unanimité. « Il y a quatre niveaux d’urgence et nous sommes au stade 2 (cas déclarés dans la région, mais pas dans la communauté scolaire). Au niveau d’après, on nous impose de fermer. Le problème, c’est qu’on ne sait pas quand on rouvrirait. Il faut donc mettre en place des plans d’enseignement transitoires » précisait Philippe Dietz proviseur de l’International School of the Peninsula, à Palo Alto, deux jours avant que son campus ne ferme ses portes.

Conserver du lien social

Les écoles ont ainsi monté des « cellules de crise » pour définir des stratégies d’enseignement à distance. « Il y a beaucoup de préparation en amont pour assurer la continuité au niveau pédagogique, technique et social. On fait ça par campus et de manière journalière. On a décidé d’utiliser notre site Web et on y rajoutera des fonctions, avec Zoom par exemple pour permettre aux élèves de se parler et de communiquer avec leurs professeurs » détaille Agnès Hogan, directrice de la communication et du marketing du Lycée Français de San Francisco.

Le contact humain reste en effet au cœur des préoccupations et les écoles affinent ainsi le choix des outils qu’ils pensent utiliser. « Le défi, c’est de parvenir à continuer l’apprentissage tout en gardant du lien au sein des groupes, que les élèves ne décrochent pas sans pour autant passer trop de temps devant un écran… Tout est une question d’équilibre et d’alternance entre les plateformes, entre l’asynchrone et le synchro » affirme Sébastien Robert de l’Ecole Bilingue.

Suite Google, Hangout, Zearn, Reading A to Z, CNED, Khan Academy… Il s’agit de mixer les formules, les tâches en ligne et hors-ligne afin de s’adapter à des niveaux et besoins différents. « Pour les petits en maternelle, on enverra davantage de vidéos et de livres lus. Pour les collégiens, on essaiera de se caler sur les modèles de la journée scolaire avec plus de synchro et des outils Google » affirme Philippe Dietz d’ISTP. Et d’ajouter : « on a créé un plan fluide pour qu’il s’ajuste aux résultats. »

Communication et prévention

Accès au matériel, à Internet, maîtrise de la langue, retours individualisés, maintien d’une routine, investissement des parents, formation des professeurs… les challenges à relever  sont grands. Autant de points qu’il faut anticiper. « On essaie de penser à tout, de ne pas paniquer et de gérer de manière sereine. Ça évolue tous les jours alors on communique très régulièrement et de manière transparente sur le sujet avec notre communauté. Jusqu’à maintenant personne n’a cédé à l’angoisse » explique Agnès Hogan du Lycée Français de San Francisco.

Questionnaires auprès des parents, mise à dispositions de ressources fiables sur le coronavirus, FAQ, la communication des établissements est un maillon essentiel de la gestion de cette crise unique en son genre. « On reste réaliste et rationnel » confie Philippe Dietz dont l’établissement annoncé sa fermeture hier soir

Tous restent également attentifs à l’évolution de la situation. En attendant d’éventuels développements, ils suivent à la lettre les recommandations et prennent un maximum de précautions préventives. Pratiques d’hygiène renforcées, nettoyage approfondi, annulation de sorties ou de voyages scolaires. « Comme pour un shooting ou un tremblement de terre, c’est une nouvelle préparation. On a envisagé des centaines de scénarios et si on devait fermer on est prêts ! » conclut Sébastien Robert. De quoi rassurer les parents inquiets par le contexte ambiant et les fermetures potentielles.

Coronavirus : les écoles françaises de Los Angeles face à l’épidémie

Le coronavirus continue de s’étendre aux Etats-Unis. A Los Angeles, les écoles internationales se préparent à gérer la crise.

Recevant des consignes de Paris et de l’ambassade à Washington, le Lycée International de Los Angeles (LILA) a annulé le voyage annuel à Paris de ses élèves de CM2, qui devait avoir lieu la semaine prochaine. Les précautions ne s’arrêtent pas là : « Des lingettes sont installées dans l’établissement. Nos équipes de nettoyage désinfectent toutes les heures les poignées de porte et les endroits sensibles » explique Juliette Lange, directrice des admissions. Le directeur Michael Maniska explique préparer un « plan d’urgence dans l’hypothèse d’une fermeture. » Cette option est à prévoir dans deux cas de figure, soit par une directive de la ville de Los Angeles ou un cas de coronavirus détecté dans un des cinq campus du groupe scolaire. “Des cours et des exercices en ligne seront mis en place” ajoute le directeur, en s’appuyant sur les outils du CNED (Centre National d’Éducation à Distance). Mauvaise nouvelle pour les cancres: pas question d’annuler les cours.

Des protocoles de confinement à respecter

Dans la crèche Alouette, la directrice Olivia Dupré prend elle aussi des mesures pour limiter les risques : « On a prévenu les parents d’être encore plus vigilants à l’hygiène de leur enfant. De plus, les enfants ou parents ayant voyagé dans des pays à risques doivent respecter le temps de la quarantaine. Une famille est revenue du Japon la semaine dernière et l’enfant ne peut que revenir que dans 10 jours pour respecter le protocole. Nous ne voulons prendre aucun risque avec le coronavirus. » A la petite School House, les élèves malades ne peuvent revenir à l’école sans l’avis d’un médecin. La directrice Maritza Ramirez ne prend pas le problème à la légère : « Les classes sont nettoyées toutes les nuits pour réduire au maximum les chances de tomber malade. »

A l’école Phoenix Global Green School, la directrice Céline Chouteaus a pris une décision radicale : « On a demandé aux parents d’éviter au maximum de rentrer dans l’enceinte de l’établissement. On sait que ceux sont souvent les adultes qui propagent le virus donc cela éviter qu’ils contaminent l’intérieur de l’école. » Comme dans la crèche Alouette, Céline Chouteaus a établi une liste de pays à risques dans lesquels il est déconseillé de voyager.

Communiquer pour mieux se protéger

D’autres écoles de Los Angeles comme L’Héritage Français décident aussi d’intensifier le nettoyage de l’école. « On lave et désinfecte les classes et les espaces communs tous les soirs par mesure de sécurité. On utilise des désinfectants encore plus puissants pour limiter les risques » affirme Rob Lanthier, le vice-principal. L’école insiste sur le lavage des mains mais surtout sur le dialogue : « On en parle parce que c’est essentiel mais personne ne panique, c’est le plus important ». La Word Speak School a aussi misé sur le dialogue : « Tous les jours, on a des réunions avec les jeunes pour parler du virus. On essaie d’être au maximum présent pour les parents » explique Angelika Putintseva, la directrice de l’école.

Suivre les directives du Département à l’Éducation

Les parents aussi doivent se sentir concernés par la position de l’école. « On essaie d’agir comme d’habitude et d’être disponibles pour les parents. On leur explique clairement ce qu’on fait dans l’établissement et on leur fait suivre les mails et les directives du Département de l’Éducation de Californie » explique Janet Daley, la directrice de Language Garden.

De son côté, le Département à l’Éducation de Californie encourage les groupes scolaires à prévoir des solutions en cas de fermeture des écoles. Il incite aussi à communiquer avec les familles. Dans un communiqué, il est rappelé aux écoles de faire confiance aux institutions pour gérer ce problème. Le Département demande à tous ceux qui auraient les symptômes du coronavirus de ne pas s’approcher des écoles ou des lieux fréquentés.

Power to The People! donne de la voix à Cécile McLorin Salvant

Le vibrato subtil de Cécile McLorin Salvant va à nouveau retentir dans le Walt Disney Concert Hall. Sous la direction de Darcy James Argue, la vocaliste revient le dimanche 15 mars avec son projet le plus ambitieux à ce jour, dans le cadre du festival Power to the People!. Avec le conte de fées Ogresse, la chanteuse franco-américaine combine jazz et bluegrass en racontant l’histoire d’un monstre mangeur d’hommes qui vit dans les bois.

Native de Miami d’un père haïtien et d’une mère guadeloupéenne, Cecile McLorin-Salvant a remporté en 2010 le concours international de jazz vocal Thelonious Monk. Révélée au grand public avec l’album “WomanChild” en 2013, la chanteuse s’est produite dans le monde entier.

La consécration internationale viendra en 2016, au moment où son deuxième album “For One To Love” a été récompensé par un Grammy Award – dans la catégorie meilleur album de jazz vocal. Un prix qu’elle remportera encore en 2018 et 2019.