Presque un an après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le centre culturel du Lycée Français organise une conférence le 9 mars pour parler de patrimoine avec un panel d’experts français et américains.
La discussion se tiendra en anglais, avec:
-Bénédicte de Montlaur, CEO, World Monuments Fund
-Pierre-Antoine Gatier, Architecte en chef des Monuments Historiques
-Michel Picaud, President de l’association Friends of Notre-Dame de Paris
Elle sera modérée par Victoria Sanger, professeur à Columbia University, spécialiste d’architecture et urbanisme.
“J’ai été très très surpris. Ça fait six ans que j’habite à Harlem. C’est un quartier où l’on se sent en sécurité“. Trois jours après l’agression d’un touriste français dans le quartier, Nicolas Garnier n’en revient toujours pas. Ce décorateur d’intérieur français habite à deux rues où Gabriel Bascou, 27 ans, a été poignardé au cou. L’auteur de l’agression fait l’objet d’un avis de recherche du NYPD, la police new-yorkaise.
Le Français, en visite à New York avec sa petite amie, a été attaqué vendredi 14 février sur Adam Clayton Powell Blvd, près de la 132e rue, sans raison apparente. Une vidéo obtenue par le New York Post le montre agenouillé sur le trottoir, un torchon contre son cou ensanglanté, pris en charge par les secours. Il a été emmené à Harlem Hospital. Ses jours ne sont pas en danger.
Gabriel Bascou, un Montpelliérain basé à Paris et qui a passé son adolescence à La Réunion, se décrit comme un photographe-créateur de contenus sur son profil Instagram. Il y a posté plusieurs messages depuis son hospitalisation pour raconter l’agression et rassurer ses followers. Il explique notamment dans une story que son agresseur est apparu derrière lui et ne lui a rien volé. Il lui a seulement porté “un coup gratuit d’une violence absolue“. Dans un autre message, des amis du Français et de sa petite amie annoncent avoir lancé une cagnotte pour que “son retour soit le plus rapide possible et pour avoir une sécurité sur les frais d’hospitalisation“.
Samedi 15 février, il a posté dans un groupe Facebook avoir fait “une entrée fracassante sur New York“, suscitant une avalanche de témoignages de soutien.
De son côté, le consulat de France a relayé, dimanche, les photos du suspect diffusées par Crime Stoppers et indiqué qu’il était mobilisé pour apporter “l’aide nécessaire” à la victime.
Rien ne change. La nouvelle est tombée vendredi soir. Le bureau du représentant américain au commerce a décidé de maintenir les droits de douane de 25% imposés en octobre sur le vin français en guise de représailles contre les subventions européennes à Airbus jugées illégales.
Le monde des importateurs de produits français aux Etats-Unis attendait le 14 février avec inquiétude: c’était la date fixée par l’administration américaine pour une éventuelle révision des sanctions. Finalement, c’est sur Airbus directement que la Maison Blanche a décidé de mettre la pression: les droits douaniers imposés sur les avions importés de l’Union européenne passent de 10% à 15% à partir du 18 mars 2020. A noter, le jus de pruneaux a été supprimé de la liste des articles taxés mais un droit douanier de 25% est apparu sur les couteaux de cuisine français et allemands.
S’ils craignaient le pire (avec des rumeurs de taxes à 100% qui circulaient avec insistance), les importateurs et amoureux de vin français ne sont pas soulagés pour autant. Les 25% pesant sur les vins français commencent à se faire sentir. “Il y a de grosses difficultés pour les importateurs de vin français en Californie”, explique Gregory Castells, le propriétaire de Martine’s Wine, importateur majeur aux Etats-Unis. “On essaie de lancer un mouvement à Washington DC : une de mes associés était dans la capitale pendant 4 jours, pour aller voir auprès des Démocrates et des Républicains au Congrès”… Et faire pression de leur côté aussi.
L’entreprise de Grégory Castells est importateur depuis 40 ans en Californie, et ses vins proviennent principalement de Bourgogne et de Savoie, des vins à moins de 14 degrés (seuls les vins de moins de 14° d’alcoolisation sont en effet concernés). L’administration américaine n’a jamais expliqué son choix -pas plus que celui de ne pas imposer de droits sur le champagne et autres vins pétillants par exemple- mais il reprend la distinction traditionnelle de la réglementation américaine entre “table wine” (moins de 14°) et “liquor wine” (plus de 14°).
L’importateur n’a pas immédiatement augmenté ses prix. “On ne change pas les prix comme ça”, lance-t-il. “On a digéré les 25% payés sur la fin de l’année”, explique-t-il. “25%, c’est énorme sur une année et sur une marge de 30-40%”. Depuis janvier, il a commencé à recalculer ses prix de vente.
A Washington, l’Ambassade de France est sur le qui-vive, et a mis en place un accompagnement par de la veille informative et un dialogue régulier avec des entreprises inquiètes. En 2018, la France avait vendu un milliard d’euros de vins non pétillants aux Etats-Unis. Le ministère français de l’Economie estime que les nouveaux droits de douane pourraient coûter jusqu’à 300 millions d’euros à la filière viticole hexagonale, en année pleine. Certains responsables de la filière sont encore plus alarmistes. Antoine Leccia, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), dit “craindre une baisse des ventes de l’ordre de 50%”.
Du côté américain, selon une étude commandée par Wine & Spirits Wholesalers of America, l’industrie américaine des boissons alcoolisées pourrait perdre près de 36 000 emplois, et plus de 1,6 milliard de dollars de salaires cette année, “coûtant à l’économie américaine plus de 5,3 milliards de dollars”.
L’administration Trump a annoncé une nouvelle révision des sanctions dans 180 jours. Par ailleurs, l’OMC, qui avait autorisé ces taxes supplémentaires, se prononcera dans les prochains mois sur une plainte équivalent de l’Europe contre les Etats-Unis et Boeing, qui pourrait autoriser l’UE à adopter des sanctions équivalentes, ouvrant la porte à d’éventuelles négocations. En attendant, importateurs, détaillants et consommateurs vont devoir payer la facture.
Vendredi soir, 10 pm, sur la 10ème avenue entre la 43e et la 44e, deux établissements voisins marchent en duo. Quand certains finissent leurs escargots et magret de canard au restaurant français Le Privé, d’autres franchissent la porte à côté pour siroter un premier ou un dernier verre, à Casa Del Toro, nouveau bar à agaveet à tapasmexicain. Le point commun entre ces deux endroits : ils ont été imaginés et créés par Sanjay Laforest, toujours bien entouré par sa bande de toujours, la Famille Laforest.
Comme tous les week-ends, l’aérialiste fait son numéro dans les airs et la contorsionniste est sur le bar enflammé par le mixologiste francophone “Yaz” qui s’improvise cracheur de feu. « Un show », c’est comme ça que le restaurateur organise les soirées au restaurant. «Il faut que ce soit la fête, il faut que ca vive, que les gens s’amusent avant toute chose ».
Si Sanjay Laforest a la fête dans le sang, c’est avant tout un bosseur. Ce consultant en communication a connu pendant plus de 10 ans le rythme effréné de Wall Street. A l’époque, il lançait et développait les restaurants des autres, la plupart français, avec l’idée d’un jour ouvrir le sien.
Après avoir mis son premier projet tricolore sur les rails, le New Yorkais d’origine haïtienne a des envies Mexicaines. « La cuisine française me passionne, c’est fin, c’est raffiné. Mais j’avoue que côté palais, la cuisine mexicaine est une de mes préférées, j’aime ce côté pétillant et festif. J’aime ce mélange de couleurs et de saveurs épicées que ce soit au niveau de la nourriture ou des cocktails. Ces deux cuisines reflètent complètement les deux côtés de ma personnalité ».
A New York, les agaves, la tequila et plus récemment le mezcal ont le vent en poupe. « Le sirop d’agave est un sucrant naturel qui est issu de l’extraction de la sève de cactus. À New York tout le monde est healthy et fait attention à sa ligne donc c’est essentiel de proposer un alcool le plus sain possible » explique Sanjay Laforest.
Pour la déco, il s’est inspiré de ses nombreux voyages au Mexique, notamment à Oaxaca, où il a découvert certains plats traditionnels comme le Tlayuda, qui ont été ajoutés à la carte. Sanjay Laforest a fait les choses en grand. En témoignent les deux années de travaux et le gigantesque taureau de la maison (qui mesure pas moins de 2m) qui trône au milieu du restaurant.
Avec pas moins d’une cinquantaine de tequila et mezcal différentes, le bar à mezcal prend des allures de cave à vin, et se spécialise. « Chaque semaine, les équipes suivent des formations pour mieux connaitre les liqueurs, c’est important que tout le monde soit au mieux informé ».
Côté menu, des tacos, des tapas, beaucoup à partager. Pour le patron ce soir, une entrée en matière avec le cocktail El Matador, au mezcal hibiscus et à la grenade, servi on the rocks, accompagné des tacos Camaron aux crevettes et Costilla De Res, au porc, crème de piment et carottes.
Lorsqu’on lui demande ce qu’il envisage pour la suite, l’entrepreneur confie ne pas vouloir s’arrêter là. « J’aimerais créer une franchise, créer des restaurants français et mexicains dans le monde entier ».
(Article partenaire) Vincent a quitté la France et vit aux États-Unis avec sa femme et ses deux enfants. Il raconte comment il a acheté ses trois biens locatifs en France sans avoir besoin de rentrer.
Investir sans prendre de risques et sans connaissances, c’est possible ?
Vincent : On ne savait vraiment pas comment cela se passait. Je suis débutant dans le domaine de l’immobilier, et en plus je suis aux Etats-Unis. N’y connaissant pas grand chose, je suis passé par My expat qui m’a énormément informé sur les tenants et aboutissants d’un investissement immobilier.
Aviez-vous une stratégie dans votre investissement immobilier ?
V : L’idée était d’investir dans la pierre en France. En parlant de mes projets à un ami, il m’a conseillé l’investissement locatif et ce principe m’a plu.
Ma stratégie d’investissement était celle des cashflows neutres : tous les frais (frais de gestion, remboursement de l’emprunt…) devraient être couverts par le revenu locatif. J’en ai appris davantage sur la location meublée et j’ai décidé d’investir en LMNP (location meublée non professionnelle). Ce statut permet un certain nombre d’avantages fiscaux.
Dans quelle ville avez-vous investi ?
V : J’ai investi à Paris parce que c’est une ville que je connais. De plus, entre les étudiants et les jeunes professionnels, la demande locative est forte : je savais que mes biens seraient faciles à louer. Paris est également un gage de stabilité quant à la valeur du bien dans la durée.
Avez-vous rencontré des difficultés dans votre projet ?
V : Trouver une banque qui veuille bien me financer en tant qu’expatrié était l’étape la plus compliquée. My expat m’a mis en relation avec un courtier pour m’aider à trouver une banque proposant des taux intéressants. J’ai donc pu financer mes trois investissements auprès de la même banque.
Je ne m’attendais pas à la quantité de documents administratifs qu’il a fallu signer. Le décalage horaire peut également rendre le processus un peu plus compliqué. À part ça, c’était vraiment un succès, je n’ai pas eu à aller sur Paris une seule fois.
Aujourd’hui, quel est le rendement de vos biens immobiliers ?
V : Avec mes trois investissement immobiliers, j’ai un rendement net moyen de 4,7%. Je l’ai calculé par rapport à mon apport personnel après avoir déduit toutes les sources de frais et en incluant les effets de levier. C’est une moyenne : les appartements que j’ai financé à 80% par l’emprunt ont un rendement de 7,5%. Pour celui où je n’ai emprunté que 20%, on est à 3,8%.
Avez-vous pour projet de réinvestir dans l’immobilier ?
V : Je vais faire une petite pause mais il se pourrait bien que j’investisse de nouveau dans ce type de biens. Il y a une vraie demande à Paris, tous mes biens se sont loués en moins d’une semaine.
My expat est la première plateforme française d’investissement locatif. L’inscription est gratuite et sans engagement et vous avez accès aux meilleures opportunités immobilières dans plusieurs villes françaises, sans jamais avoir à rentrer en France. Convaincu·e ? Contactez My expat dès aujourd’hui.
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
“La NFL est morte, vive la XFL”. C’est en resumé le rêve de Vince McMahon, fondateur de la XFL, une nouvelle ligue de football américain relancée après un premier échec 19 ans plus tôt, et dont la saison nouvelle version a débuté samedi 8 février.
Le milliardaire américain, puissant PDG de la WWE (catch américain), a investi 500 millions de dollars dans la création de ce championnat qui veut “redonner le goût du football à ses fans”, comme il l’annonçait en 2018 sur NBC. “Il y aura plus de ce que vous voulez et moins de ce que vous ne voulez pas : des matchs moins longs, moins d’arrêts de jeu et moins de pauses publicitaires”.
Sur le papier, la promesse a de quoi faire saliver plus d’un supporter de football américain et les amateurs de sport en général, qui se plaignent souvent de la longueur des matchs et de la complexité des règles. Dans les faits, le premier match du 8 février – qui a vu les DC Defenders s’imposer 31-19 face aux Seattle Dragons – a été un succès d’audience avec 3,3 millions de téléspectateurs et un stade rempli à l’Audi Field de Washington (20 000 places). Nous avons regardé ce match qui nous a paru un peu brouillon mais compétitif. Nous n’avons toujours pas compris toutes les règles, mais les joueurs et les arbitres ont également eu l’air de tâtonner par moment. Du coté de la pendule, le match n’a pas tenu ses promesses avec plus de trois heures d’antenne. La XFL promet que les prochains matches tomberont en dessous de 2h45. Let’s see.
Le championnat de XFL regroupe huit équipes, divisées entre l’Ouest et l’Est. La ligue est calée pendant l’intersaison de NFL : elle a débuté une semaine après le Super Bowl, et se terminera le dimanche 26 avril. Vince McMahon n’est pas le seul à croire en ce projet puisque les principales chaînes américaines comme ESPN, ABC et Fox Sports ont choisi de diffuser tous les matchs.
Le championnat 2020 de XFL est la deuxième tentative de Vince McMahon, après un échec retentissant en 2001. Le milliardaire s’était alors associé à la chaîne NBC, en lançant une ligue délibérément “crue et violente”. Plus spectaculaire que compétitive, elle avait été très critiquée pour son côté trash, avec notamment des cheerleaders sexualisées. Le championnat avait été arrêté dès la fin de la première saison.
Mais Vince McMahon promet que la XFL nouvelle version ne fera plus de vagues, quitte à limiter la liberté d’expression des joueurs. Le milliardaire a en effet annoncé ne vouloir “ni agenouillement, ni délinquants”. “Les gens ne veulent pas de polémiques sociales ou politiques quand ils viennent se divertir”, a-t-il ajouté, en référence à Colin Kaepernick. Cet ancien joueur de NFL avait posé un genou à terre pendant l’hymne américain en 2016, pour protester contre les violences policières envers les Noirs aux Etats-Unis. Il avait ensuite été banni du championnat.
La prise de position de Vince McMahon rappelle celle de Donald Trump, les deux hommes étant d’ailleurs amis. Le président américain avait réagi à “l’affaire” Colin Kaepernick pendant un discours en Alabama en septembre 2017, le traitant de “fils de p***“, et ajoutant sur Twitter que les joueurs qui ne se lèveraient pas pendant l’hymne “devraient êtres virés sur le champ”.
Au micro de French Boss cette semaine, Laurence Lim Dally 41 ans, qui a quitté Paris il y a 12 ans pour aller s’installer à Hong Kong, et y créer une société de conseil marketing. Cherry Blossoms Market Research s’efforce de faire connaitre à la population chinoise les produits de luxe français, en augmentant leur visibilité. Aujourd’hui, Laurence s’est installée à New York et pilote donc sa structure chinoise à distance. Mais en conservant en permanence cette manière, différente, qu’elle a de gérer son business. Dans la vie comme dans le travail, Laurence place l’humain au-dessus de tout, et s’appuie sur des valeurs idéologiques auxquelles elle a toujours cru, la diversité, l’égalité des chances. Ces valeurs qui, selon elle, constituent le socle de départ de toute réussite.
La France a influencé la culture américaine au travers de la mode, de la littérature ou du vin. Et vice-versa, l’Amérique ayant marqué la culture française avec le jazz ou les westerns. Des influences interculturelles qui se poursuivent au LA Artcore Brewery Annex qui héberge un programme d’échange entre les deux pays. Résultat, cinq artistes français exposeront leur travail du 6 au 16 février dans l’exposition intitulée “La Musique Américaine”, en référence à la chanson de Claude François.
Organisée par Pranay Reddy, l’exposition mettra en valeur les oeuvres d’Alison Bignon, Olivier Clavel, Patricia Grangier, Marie-Laure Ilie et Tristan Rondet. Pour ce projet, les artistes ont réinterprété les codes de l’art américain – graffiti, couleurs, composition, etc. En octobre 2018, sept artistes de Los Angeles ont exposé leur travail à Paris.
La communauté française est en ébullition : Francis Cabrel débarque aux Etats-Unis pour sa première tournée. Le légendaire auteur-compositeur-interprète donnera un concert le 23 octobre à San Francisco, le 25 octobre à Los Angeles, le 28 octobre à New York et le 30 octobre à Miami (cette dernière étape produite par Silverprod). “La Corrida”, “Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai”, “Encore et encore” ou “L’Encre de tes yeux” devraient être repris à l’unisson par le public.
Originaire du Lot-et-Garonne, Francis Cabrel a débuté dans la musique à l’âge de 19 ans. Il a explosé avec son deuxième album “Les Chemins de traverse” (1979), dans lequel on trouve les morceaux populaires “Je l’aime à Mourir” et “Petite Marie”. Une véritable consécration, car le 45 tours tiré à l’occasion s’écoule à plus de deux millions d’exemplaires. Depuis, ce fan absolu de Bob Dylan reste l’un des chanteurs préférés des Français avec près de 25 millions de disques vendus.
Avec le lancement le jeudi 27 février du Hub de l’INSEAD à San Francisco, la prestigieuse école de commerce fait ses premiers pas aux Etats-Unis. « Il était indispensable que nous nous installions ici », explique Isabelle Finger, la directrice du Hub. « Nos participants bénéficieront ainsi de tout ce qu’il se passe dans la région ».
Innovation et technologie
Les programmes de formation de courte durée pour cadres et dirigeants proposés au Hub seront axés autour de l’innovation et de la transformation numérique. Le cursus s’attardera notamment sur de nouvelles problématiques explique Isabelle Finger : « comment bénéficier des aspects positifs de la technologie tout en considérant les préoccupations du public, notamment en matière de vie privée ? Comment peut-on prendre en compte les impacts sociétaux du monde du business ? ».
L’Institut européen d’administration des affaires, ou INSEAD, a été créé en 1957 avec un premier campus établi à Fontainebleau. L’ambition de ses fondateurs était de rivaliser avec l’université Harvard. Pari réussi. Les programmes de l’institut, et en particulier son MBA (Master of Business Administration), figurent depuis plusieurs années sur le podium des classements mondiaux.
Des campus internationaux
En ouvrant une antenne de taille modeste en Californie, l’institut reste fidèle à son histoire. « C’est notre modèle de développement », explique Isabelle Finger. « Commencer par des infrastructures plutôt restreintes avant de s’étendre ensuite. » C’est de cette façon que l’INSEAD a implanté des campus à Singapour en 2000 puis à Abu Dhabi en 2007.
Le campus de l’INSEAD à Singapour
Un lieu d’échanges
Le Hub de l’INSEAD à San Francisco se trouve dans le quartier branché de SoMa (South of Market) dans un ancien garage reconverti en bâtiment art déco. Cet espace de 1300 mètres carrés propose deux amphithéâtres et plusieurs salles de réunion. Outre un lieu de formation, le Hub constitue aussi un espace de rencontre. Sa mission est de faciliter les échanges entre les participants aux programmes de l’INSEAD et les Alumni de l’institut. Près de 700 de ces anciens étudiants résident dans la région de San Francisco.
Pour Isabelle Finger, « l’INSEAD a la particularité d’être une école vraiment internationale : elle rassemble et connecte des personnes de cultures différentes afin de trouver de nouvelles idées dans le domaine du business ». Elle-même diplômée de l’INSEAD en 2009, la directrice estime devoir beaucoup à l’école et à ses enseignements. Installée depuis six ans en Californie après avoir séjourné dans différents pays, elle est passée par plusieurs changements de carrière. « Mon MBA à l’Insead m’a apporté une véritable confiance en moi : je suis capable de me dire que je pourrai toujours retomber sur mes pattes ». Et d’ajouter : « c’est un sentiment de liberté que j’ai envie de transmettre à d’autres aujourd’hui ».
Dès l’entrée de La Maternelle, le ton est donné. Les visiteurs sont accueillis par une image de la Tour Eiffel et le Serment d’allégeance au drapeau des Etats-Unis traduit en français. Ici, tout est neuf. Et pour cause, la pre-school bilingue de l’Upper West Side vient d’ouvrir ses portes au rez-de-chaussée de l’immeuble Rushmore, sur Riverside Boulevard, à quelques pas du fleuve Hudson. Une “open house” aura lieu le dimanche 23 février (informations en encadré).
L’espace, spacieux, lumineux et coloré, peut accueillir une quarantaine d’enfants répartis en quatre niveaux (moins de 24 mois, 2-3 ans, 3-4 ans, 4-5 ans). Chaque groupe dispose d’une salle de classe. “On veut qu’ils apprennent en s’amusant“, explique Rose Hanson, qui a fondé La Maternelle avec son amie Johanne Emir, une Française arrivée de Suisse il y a quelques années. “A la fin du programme, ils doivent être en mesure de faire des phrases et de les comprendre“.
Les deux mamans-entrepreneures n’en sont pas à leur coup d’essai. Ancienne assistante de direction au sein du réseau d’écoles Bright Horizons, Rose Hanson a créé en 2016 une première pre-school dans l’Upper West Side, Les Petits Sourires. C’est là qu’elle fait la connaissance de Johanne Emir, une ex-employée du distributeur de presse Presstalis (ex-NMPP) qui a scolarisé son enfant de 3 ans aux Petits Sourires à son arrivée à New York. Le duo a ensuite lancé Oui Oui Preschool dans le Westchester en 2019.
Avec “La Maternelle”, elles ont voulu voir plus grand – Les Petits Sourires et Oui Oui Preschool accueillent respectivement 24 et 21 enfants. “On voulait faire quelque chose de plus grand et intégrer les bébés“, précise Rose Hanson. Si les enseignantes bénéficieront d’une grande liberté dans la salle de classe, une chose est sûre: les moins de 24 mois suivront un programme intégralement en français tandis que les autres seront plongés dans les deux langues. “On veut stimuler le cerveau des plus petits avec le français pour faire en sorte que l’accent sorte proprement“, poursuit-elle.
Selon Johanne Emir, La Maternelle peut servir de tremplin à d’autres établissements ou filières bilingues, comme l’école publique PS84 (Upper West Side) ou le Lycée français de New York. “Apprendre la langue est la clef aux bons programmes“.
La crème de la crème du basket. C’est ce qui vous attend dimanche 16 février à 8pm (ET), à l’occasion du All-Star Game 2020, organisé à Chicago. Très marquée par la mort récente de Kobe Bryant dans un accident d’hélicoptère, la ligue a décidé de changer les règles de ce match prestigieux en hommage à l’ancien joueur des Lakers. Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’événement.
La sélection des joueurs
Le All-Star Game regroupe les 24 meilleurs joueurs de la NBA répartis entre l’Est et l’Ouest. Les fans (50% du vote), la presse (25%) et les joueurs (25%) votent pour élire les 5 meilleurs joueurs de chaque conférence qui débuteront le match du 16 février. Les entraîneurs prennent le relais pour élire les 14 joueurs remplaçants (7 à l’Est, 7 à l’Ouest).
Jusqu’en 2018, l’équipe de l’Ouest affrontait l’équipe de l’Est. Désormais, deux capitaines d’équipes élus par les fans choisissent leurs coéquipiers, peu importe leur conférence, lors d’une “draft”. Comme l’année dernière, la star des Lakers LeBron James a été élue pour représenter la “team LeBron”, et le Grec Giannis Antetokounmpo (Bucks) pour la “team Giannis”.
La liste des joueurs
Crédit photo: NBA.com
Le cinq majeur de la “team LeBron” : Lebron James (Lakers), Anthony Davis (Lakers), Kawhi Leonard (Clippers), Luka Doncic (Mavericks), James Harden (Rockets).
Les remplaçants: Damian Lillard (Trail Blazers), Ben Simmons (76ers), Nikola Jokic (Nuggets), Jayson Tatum (Celtics), Chris Paul (Thunder), Russell Westbrook (Rockets) et Domantas Sabonis (Pacers).
Le cinq majeur de la “team Giannis” : Giannis Antetokounmpo (Bucks), Joel Embiid (76ers),Pascal Siakam (Raptors),Kemba Walker (Celtics), Trae Young (Hawks).
Les remplaçants: Khris Middleton (Bucks), Bam Adebayo (Heat), Rudy Gobert (Jazz), Jimmy Butler (Heat), Kyle Lowry (Raptors), Brandon Ingram (Pelicans) et Donovan Mitchell (Jazz).
Le format du match
C’est le gros changement de cette année. La ligue a décidé de faire des trois premiers quart-temps (12min chacun) des mini-matches dont les scores seront remis à 0-0 à chaque fois, avant d’être rétablis lors du quatrième quart-temps. C’est là que l’hommage à Kobe Bryant, qui portait le numéro 24, prend forme : l’équipe gagnante sera celle qui atteindra un score cible, déterminé par le total des points marqués par l’équipe en tête au cours des trois premiers quart-temps, plus 24 points.
Les deux joueurs à suivre
Crédit photo: NBA.com
Les joueurs de ce match d’exhibition représentent ce qu’il se fait de mieux en matière de basket. Mais deux d’entre-eux forcent encore plus le respect : Luka Doncic (Mavericks) et Trae Young (Hawks). Le premier, Slovène de 20 ans, participe seulement à sa deuxième saison en NBA. Après avoir été élu meilleur rookie de la NBA l’année dernière, il impressionne par sa maturité cette saison et explose les compteurs avec 28,8 points par match en moyenne, pour 9,5 rebonds et 8,7 passes. Trae Young, 21 ans, participe également à sa deuxième saison NBA. Le jeune américain, qui mesure seulement 1,85m, se démarque par un jeu fait de shoots longue distance et de passes intelligentes. Il culmine cette saison à 29,7 points et 9,1 passes par match.
Un Français sélectionné
Rudy Gobert, le pivot des Utah Jazz, a été sélectionné le 30 janvier pour la première fois de sa carrière au All-Star Game. Il sera seulement le troisième français à participer à un tel événement après Tony Parker (San Antonio Spurs), sélectionné six fois entre 2006 et 2014 et Joakim Noah (Chicago Bulls), sélectionné deux fois en 2013 et 2014. Cette sélection récompense le Français de 2,16m pour l’ensemble de son oeuvre. Élu meilleur défenseur de la ligue en 2018 et 2019, Rudy Gobert a aidé son équipe à atteindre les playoffs trois fois de suite sur les trois dernières saisons. A titre individuel, il a encore amélioré ses statistiques cette saison avec une moyenne de 15.8 points pour 14.5 rebonds par match, et un pourcentage flatteur de 69.2% au shoot.
Les autres attractions du All-Star Weekend
Dwight Howard lors du concours de dunk en 2008. Crédit photo: NBA.com
Le All-Star Game n’est pas le seul événement organisé pendant le All-Star Weekend. Les festivités commenceront dès le vendredi 14 février à 7pm (ET) par le match des célébrités. Il sera suivi par le “Rising Stars Challenge” à 9pm, un match regroupant les meilleurs jeunes joueurs de la ligue dont la pépite des Pelicans Zion Williamson. Trois concours seront au programme le lendemain (15 février à 8pm) : le concours à trois points dont Trae Young fait partie, le concours de dunk dans lequel Dwight Howard (Lakers) essaiera de remporter son deuxième trophée après 2008, et le “Skills challenge”, où les joueurs doivent enchaîner des dribbles, des passes, et des shoots le plus rapidement possible.
Comment regarder le All-Star Game ?
Le All-Star Game sera retransmis ce dimanche 16 février à 8pm (ET) sur la chaîne TNT. Le match des célébrités sera diffusé sur ESPN vendredi 14 février à 7pm. Le Rising Stars Challenge (14 février à 9pm), le concours à trois points et le concours de dunk (15 février 8pm) seront retransmis sur TNT.