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French Boss, ép. 20: Laurence Lim Dally, “Mon métier, productrice de jus de crâne”

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Au micro de French Boss cette semaine, Laurence Lim Dally 41 ans, qui a quitté Paris il y a 12 ans pour aller s’installer à Hong Kong, et y créer une société de conseil marketing. Cherry Blossoms Market Research s’efforce de faire connaitre à la population chinoise les produits de luxe français, en augmentant leur visibilité. Aujourd’hui, Laurence s’est installée à New York et pilote donc sa structure chinoise à distance. Mais en conservant en permanence cette manière, différente, qu’elle a de gérer son business. Dans la vie comme dans le travail, Laurence place l’humain au-dessus de tout, et s’appuie sur des valeurs idéologiques auxquelles elle a toujours cru, la diversité, l’égalité des chances. Ces valeurs qui, selon elle, constituent le socle de départ de toute réussite.

Listen to “Episode 20: Laurence Lim Dally” on Spreaker.

Cinq artistes français présentent leur version de “La Musique Américaine” au LA Artcore

La France a influencé la culture américaine au travers de la mode, de la littérature ou du vin. Et vice-versa, l’Amérique ayant marqué la culture française avec le jazz ou les westerns. Des influences interculturelles qui se poursuivent au LA Artcore Brewery Annex qui héberge un programme d’échange entre les deux pays. Résultat, cinq artistes français exposeront leur travail du 6 au 16 février dans l’exposition intitulée “La Musique Américaine”, en référence à la chanson de Claude François.

Organisée par Pranay Reddy, l’exposition mettra en valeur les oeuvres d’Alison Bignon, Olivier Clavel, Patricia Grangier, Marie-Laure Ilie et Tristan Rondet. Pour ce projet, les artistes ont réinterprété les codes de l’art américain – graffiti, couleurs, composition, etc. En octobre 2018, sept artistes de Los Angeles ont exposé leur travail à Paris.

Francis Cabrel en tournée aux Etats-Unis en octobre 2020

La communauté française est en ébullition : Francis Cabrel débarque aux Etats-Unis pour sa première tournée. Le légendaire auteur-compositeur-interprète donnera un concert le 23 octobre à San Francisco, le 25 octobre à Los Angeles, le 28 octobre à New York et le 30 octobre à Miami (cette dernière étape produite par Silverprod). “La Corrida”, “Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai”, “Encore et encore” ou “L’Encre de tes yeux” devraient être repris à l’unisson par le public.

Originaire du Lot-et-Garonne, Francis Cabrel a débuté dans la musique à l’âge de 19 ans. Il a explosé avec son deuxième album “Les Chemins de traverse” (1979), dans lequel on trouve les morceaux populaires “Je l’aime à Mourir” et “Petite Marie”. Une véritable consécration, car le 45 tours tiré à l’occasion s’écoule à plus de deux millions d’exemplaires. Depuis, ce fan absolu de Bob Dylan reste l’un des chanteurs préférés des Français avec près de 25 millions de disques vendus.

L’INSEAD s’installe à San Francisco

Avec le lancement le jeudi 27 février du Hub de l’INSEAD à San Francisco, la prestigieuse école de commerce fait ses premiers pas aux Etats-Unis. « Il était indispensable que nous nous installions ici », explique Isabelle Finger, la directrice du Hub. « Nos participants bénéficieront ainsi de tout ce qu’il se passe dans la région »

Innovation et technologie
Les programmes de formation de courte durée pour cadres et dirigeants proposés au Hub seront axés autour de l’innovation et de la transformation numérique. Le cursus s’attardera notamment sur de nouvelles problématiques explique Isabelle Finger :
« comment bénéficier des aspects positifs de la technologie tout en considérant les préoccupations du public, notamment en matière de vie privée ? Comment peut-on prendre en compte les impacts sociétaux du monde du business ? ».

L’Institut européen d’administration des affaires, ou INSEAD, a été créé en 1957 avec un premier campus établi à Fontainebleau. L’ambition de ses fondateurs était de rivaliser avec l’université Harvard. Pari réussi. Les programmes de l’institut, et en particulier son MBA (Master of Business Administration), figurent depuis plusieurs années sur le podium des classements mondiaux. 

Des campus internationaux
En ouvrant une antenne de taille modeste en Californie, l’institut reste fidèle à son histoire.
« C’est notre modèle de développement », explique Isabelle Finger. « Commencer par des infrastructures plutôt restreintes avant de s’étendre ensuite. » C’est de cette façon que l’INSEAD a implanté des campus à Singapour en 2000 puis à Abu Dhabi en 2007.

Le campus de l’INSEAD à Singapour

Un lieu d’échanges
Le Hub de l’INSEAD à San Francisco se trouve dans le quartier branché de SoMa (South of Market) dans un ancien garage reconverti en bâtiment art déco. Cet espace de 1300 mètres carrés propose deux amphithéâtres et plusieurs salles de réunion. Outre un lieu de formation, le Hub constitue aussi un espace de rencontre. Sa mission est de faciliter les échanges entre les participants aux programmes de l’INSEAD et les Alumni de l’institut. Près de 700 de ces anciens étudiants résident dans la région de San Francisco. 

Pour Isabelle Finger, « l’INSEAD a la particularité d’être une école vraiment internationale : elle rassemble et connecte des personnes de cultures différentes afin de trouver de nouvelles idées dans le domaine du business »Elle-même diplômée de l’INSEAD en 2009, la directrice estime devoir beaucoup à l’école et à ses enseignements. Installée depuis six ans en Californie après avoir séjourné dans différents pays, elle est passée par plusieurs changements de carrière. « Mon MBA à l’Insead m’a apporté une véritable confiance en moi : je suis capable de me dire que je pourrai toujours retomber sur mes pattes ». Et d’ajouter : « c’est un sentiment de liberté que j’ai envie de transmettre à d’autres aujourd’hui ».   

À “La Maternelle”, deux amies et plein de futurs bilingues

Dès l’entrée de La Maternelle, le ton est donné. Les visiteurs sont accueillis par une image de la Tour Eiffel et le Serment d’allégeance au drapeau des Etats-Unis traduit en français. Ici, tout est neuf. Et pour cause, la pre-school bilingue de l’Upper West Side vient d’ouvrir ses portes au rez-de-chaussée de l’immeuble Rushmore, sur Riverside Boulevard, à quelques pas du fleuve Hudson. Une “open house” aura lieu le dimanche 23 février (informations en encadré).

L’espace, spacieux, lumineux et coloré, peut accueillir une quarantaine d’enfants répartis en quatre niveaux (moins de 24 mois, 2-3 ans, 3-4 ans, 4-5 ans). Chaque groupe dispose d’une salle de classe. “On veut qu’ils apprennent en s’amusant“, explique Rose Hanson, qui a fondé La Maternelle avec son amie Johanne Emir, une Française arrivée de Suisse il y a quelques années. “A la fin du programme, ils doivent être en mesure de faire des phrases et de les comprendre“.

Les deux mamans-entrepreneures n’en sont pas à leur coup d’essai. Ancienne assistante de direction au sein du réseau d’écoles Bright Horizons, Rose Hanson a créé en 2016 une première pre-school dans l’Upper West Side, Les Petits Sourires. C’est là qu’elle fait la connaissance de Johanne Emir, une ex-employée du distributeur de presse Presstalis (ex-NMPP) qui a scolarisé son enfant de 3 ans aux Petits Sourires à son arrivée à New York. Le duo a ensuite lancé Oui Oui Preschool dans le Westchester en 2019.

Avec “La Maternelle”, elles ont voulu voir plus grand – Les Petits Sourires et Oui Oui Preschool accueillent respectivement 24 et 21 enfants. “On voulait faire quelque chose de plus grand et intégrer les bébés“, précise Rose Hanson. Si les enseignantes bénéficieront d’une grande liberté dans la salle de classe, une chose est sûre: les moins de 24 mois suivront un programme intégralement en français tandis que les autres seront plongés dans les deux langues. “On veut stimuler le cerveau des plus petits avec le français pour faire en sorte que l’accent sorte proprement“, poursuit-elle.

Selon Johanne Emir, La Maternelle peut servir de tremplin à d’autres établissements ou filières bilingues, comme l’école publique PS84 (Upper West Side) ou le Lycée français de New York. “Apprendre la langue est la clef aux bons programmes“.

NBA : tout ce qu’il faut savoir sur le All-Star Game 2020

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La crème de la crème du basket. C’est ce qui vous attend dimanche 16 février à 8pm (ET), à l’occasion du All-Star Game 2020, organisé à Chicago. Très marquée par la mort récente de Kobe Bryant dans un accident d’hélicoptère, la ligue a décidé de changer les règles de ce match prestigieux en hommage à l’ancien joueur des Lakers. Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’événement.

La sélection des joueurs

Le All-Star Game regroupe les 24 meilleurs joueurs de la NBA répartis entre l’Est et l’Ouest. Les fans (50% du vote), la presse (25%) et les joueurs (25%) votent pour élire les 5 meilleurs joueurs de chaque conférence qui débuteront le match du 16 février. Les entraîneurs prennent le relais pour élire les 14 joueurs remplaçants (7 à l’Est, 7 à l’Ouest).

Jusqu’en 2018, l’équipe de l’Ouest affrontait l’équipe de l’Est. Désormais, deux capitaines d’équipes élus par les fans choisissent leurs coéquipiers, peu importe leur conférence, lors d’une “draft”. Comme l’année dernière, la star des Lakers LeBron James a été élue pour représenter la “team LeBron”, et le Grec Giannis Antetokounmpo (Bucks) pour la “team Giannis”.

La liste des joueurs

Crédit photo: NBA.com

Le cinq majeur de la “team LeBron” : Lebron James (Lakers), Anthony Davis (Lakers), Kawhi Leonard (Clippers), Luka Doncic (Mavericks), James Harden (Rockets).

Les remplaçants: Damian Lillard (Trail Blazers), Ben Simmons (76ers), Nikola Jokic (Nuggets), Jayson Tatum (Celtics), Chris Paul (Thunder), Russell Westbrook (Rockets) et Domantas Sabonis (Pacers).

Le cinq majeur de la “team Giannis” : Giannis Antetokounmpo (Bucks), Joel Embiid (76ers), Pascal Siakam (Raptors), Kemba Walker (Celtics), Trae Young (Hawks).

Les remplaçants: Khris Middleton (Bucks), Bam Adebayo (Heat), Rudy Gobert (Jazz), Jimmy Butler (Heat), Kyle Lowry (Raptors), Brandon Ingram (Pelicans) et Donovan Mitchell (Jazz).

Le format du match

C’est le gros changement de cette année. La ligue a décidé de faire des trois premiers quart-temps (12min chacun) des mini-matches dont les scores seront remis à 0-0 à chaque fois, avant d’être rétablis lors du quatrième quart-temps. C’est là que l’hommage à Kobe Bryant, qui portait le numéro 24, prend forme : l’équipe gagnante sera celle qui atteindra un score cible, déterminé par le total des points marqués par l’équipe en tête au cours des trois premiers quart-temps, plus 24 points.

Les deux joueurs à suivre

Crédit photo: NBA.com

Les joueurs de ce match d’exhibition représentent ce qu’il se fait de mieux en matière de basket. Mais deux d’entre-eux forcent encore plus le respect : Luka Doncic (Mavericks) et Trae Young (Hawks). Le premier, Slovène de 20 ans, participe seulement à sa deuxième saison en NBA. Après avoir été élu meilleur rookie de la NBA l’année dernière, il impressionne par sa maturité cette saison et explose les compteurs avec 28,8 points par match en moyenne, pour 9,5 rebonds et 8,7 passes. Trae Young, 21 ans, participe également à sa deuxième saison NBA. Le jeune américain, qui mesure seulement 1,85m, se démarque par un jeu fait de shoots longue distance et de passes intelligentes. Il culmine cette saison à 29,7 points et 9,1 passes par match.

Un Français sélectionné

Rudy Gobert, le pivot des Utah Jazz, a été sélectionné le 30 janvier pour la première fois de sa carrière au All-Star Game. Il sera seulement le troisième français à participer à un tel événement après Tony Parker (San Antonio Spurs), sélectionné six fois entre 2006 et 2014 et Joakim Noah (Chicago Bulls), sélectionné deux fois en 2013 et 2014. Cette sélection récompense le Français de 2,16m pour l’ensemble de son oeuvre. Élu meilleur défenseur de la ligue en 2018 et 2019, Rudy Gobert a aidé son équipe à atteindre les playoffs trois fois de suite sur les trois dernières saisons. A titre individuel, il a encore amélioré ses statistiques cette saison avec une moyenne de 15.8 points pour 14.5 rebonds par match, et un pourcentage flatteur de 69.2% au shoot.

Les autres attractions du All-Star Weekend

Dwight Howard lors du concours de dunk en 2008. Crédit photo: NBA.com

Le All-Star Game n’est pas le seul événement organisé pendant le All-Star Weekend. Les festivités commenceront dès le vendredi 14 février à 7pm (ET) par le match des célébrités. Il sera suivi par le “Rising Stars Challenge” à 9pm, un match regroupant les meilleurs jeunes joueurs de la ligue dont la pépite des Pelicans Zion Williamson. Trois concours seront au programme le lendemain (15 février à 8pm) : le concours à trois points dont Trae Young fait partie, le concours de dunk dans lequel Dwight Howard (Lakers) essaiera de remporter son deuxième trophée après 2008, et le “Skills challenge”, où les joueurs doivent enchaîner des dribbles, des passes, et des shoots le plus rapidement possible.

Comment regarder le All-Star Game ? 

Le All-Star Game sera retransmis ce dimanche 16 février à 8pm (ET) sur la chaîne TNT. Le match des célébrités sera diffusé sur ESPN vendredi 14 février à 7pm. Le Rising Stars Challenge (14 février à 9pm), le concours à trois points et le concours de dunk (15 février 8pm) seront retransmis sur TNT.

5 défilés et événements à suivre pour President Day autour de Washington DC

Chaque année, les Américains célèbrent President Day’s. Également connue comme étant “George Washington Birthday” (son anniversaire est le 22 février), cette journée permet d’  honorer les président américains. Lundi 17 février, plusieurs défilés, parades et discours sont organisés en l’honneur des chefs d’Etats américains qui ont marqué le pays. French Morning en a sélectionné quelques-uns à Washington et dans les environs.

President’s Day Parade, à Alexandria 

Chaque année, la ville historique d’Alexandria décore ses rues pour President’s Day Parade. La ville n’a pas oublié qu’elle a été fondée par George Washington lui-même et honore le premier président américain en organisant une parade. Chars, discours, stands de nourriture… L’événement attire de nombreuses personnes, notamment ceux qui souhaitent avoir une discussion en tête-à-tête avec George Washington lui-même. La parade commence sur Fairfax Street et s’étend jusqu’à King Street. C’est également l’occasion de visiter les jolies rues de la ville. President’s Day Parade commence à 10am et se termine à 2pm. Gratuit. Plus d’informations ici.

George Washington Birthday Celebration au Mount Vernon 

La résidence du premier président américain organise des défilés et des événements le jour de President’s Day, ainsi qu’à l’occasion de l’anniversaire de George Washington, le samedi 22 février. Pour l’occasion, l’entrée de Mount Vernon est gratuite et de nombreuses activités sont proposées pour les familles : visite de la maison de la famille Washington, démonstrations militaires, visites guidées, etc. Plus d’informations ici.

Cérémonie au Lincoln Memorial 

Visiter Lincoln Memorial lors de President’s Day est symbolique et de nombreux Américains aiment se recueillir devant la statue du président américain qui a abolit l’esclavage. Lundi 17 février, une cérémonie se tiendra sur l’esplanade du Lincoln Memorial. Elle sera suivie de la lecture du discours de Gettysburg, prononcé en 1863 par Abraham Lincoln et considéré par de nombreux Américains comme le plus célèbre discours d’un président américain. Plus d’informations ici.

President’s day weekend à Williamsburg

Située à environ deux heures de la capitale, la colonie historique de Williamsburg est au cœur des cérémonies de President’s day. La ville-musée propose des activités entre le samedi 15 et le lundi 17 février. En plus de rencontrer les Pères fondateurs de l’Amérique, les visiteurs peuvent assister à de nombreux défilés, dont celui du “Fire and drums corp”, qui a lieu plusieurs fois au cours du weekend. Plus d’informations ici.

Fort Ward Museum

Lors de President’s weekend, Fort Ward Museum revit la Révolution américaine en temps réel. Le temps d’une journée, plus de 200 acteurs font revivre une des plus fortes batailles de la révolution américaine contre les Anglais. Tout est fait pour vous replonger au cœur de ce moment historique. Des défilés militaires sont également prévus. Les activités commencent le dimanche 16 février à 10 AM et c’est gratuit. Plus d’informations ici.

Stéphanie Brillant présente son “Guide du cerveau pour parents éclairé” à l’Alliance française

Après le documentaire «Brainious» qui décrypte le cerveau des enfants, Stéphanie Brillant continue de pousser la réflexion dans le livre “Guide du cerveau pour parents éclairé”, publié en septembre dernier. Pour le découvrir, un Café des sciences Healthy Brains Happy Children se déroulera le mercredi 4 mars dans les locaux de l’Alliance française de Los Angeles.

En amont d’une dédicace (livre en vente sur place), une conférence sur les neurosciences sera organisée par le département scientifique du Consulat de France de L.A. La soirée se conclura par une dégustation de vins et fromages.

Dans son livre paru chez Actes sud, la journaliste rapporte les dernières découvertes en neurosciences sur la structuration du cerveau des tout petits, afin qu’ils développent au maximum leurs capacités. Outre ses connaissances en la matière, elle livrera aussi des exercices pratiques quotidiens, comme des pistes de réflexion originales pour comprendre le fonctionnement du cerveau des enfants.

Le cinéma français s’invite au Miami Film Festival 2020

Le Miami Film Festival lève le voile sur la programmation 2020. Événement incontournable des cinéphiles de Miami, la 37ème édition se tiendra du vendredi 6 au dimanche 15 mars dans plusieurs cinémas de la ville. Dix jours de festivités durant lesquels seront projetés plus de 125 films indépendants, en provenance d’une trentaine de pays, dont quelques productions françaises.

Les adeptes du septième art français pourront ainsi apprécier « Un divan à Tunis » (vendredi 6 mars à 7:35pm et dimanche 8 mars à 9:45pm), le premier long-métrage de la réalisatrice franco-tunisienne Manele Labidi. Cette comédie dramatique, qui met en scène l’actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani sous les traits d’une psychologue parisienne souhaitant installer son cabinet en banlieue de Tunis, met en lumière un pays partagé entre traditions et modernité.

Avec deux nominations aux César, « Seules les bêtes » est aussi à l’affiche de cet événement cinématographique (vendredi 6 mars à 10pm et dimanche 15 mars à 10pm). Adapté du roman éponyme de Colin Niel, ce long-métrage de Dominik Moll, réalisateur de « Harry, un ami qui vous veut du bien », explore la solitude des êtres à l’heure de la mondialisation sur fond de meurtre mystérieux.

L’actrice française Eva Green, de son côté, donne la réplique à l’Américain Matt Dillon dans « Proxima » (samedi 7 mars à 5:15pm et dimanche 15 mars à 9:45pm). Ce drame, réalisé par la Parisienne Alice Winocour, dresse le portrait d’une astronaute qui s’apprête à partir pour une mission de longue durée dans l’espace entraînant ainsi une séparation avec sa fille de neuf ans.

Le Miami Film Festival présentera également le court-métrage d’animation « Sororelle » (samedi 7 mars à 7pm et mardi 12 mars à 10pm) de Frédéric Even et Louise Mercadier qui raconte l’histoire de trois sœurs devant affronter un cataclysme.

Enfin, les cinéphiles de Miami pourront par ailleurs découvrir en avant-première « Resistance » (dimanche 8 mars à 7pm), un film biographique de Jonathan Jakubowicz sur le célèbre mime français Marcel Marceau, qui a incarné durant plusieurs décennies le clown mélancolique Bip, après avoir fait partie de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

8 bons plans pour le week-end de Presidents Day 2020 à Miami

Le troisième lundi de février, les Américains célèbrent Presidents Day. Voici quelques activités pour s’occuper durant ce week-end prolongé à Miami.

Rendez-vous incontournable des passionnés de la mer et du bateau, le Miami International Boat Show fait escale du jeudi 13 au lundi 17 février au Miami Marine Stadium Park & Basin. Plus de 1.400 embarcations s’offrent au regard des visiteurs qui peuvent aussi découvrir les nouvelles tendances ainsi que les nouveaux équipements. 3501 Rickenbacker Causeway, Miami – Infos ici

Les amateurs de nautisme apprécieront également le Miami Yacht Show qui jette l’ancre du jeudi 13 au lundi 17 février au One Herald Plaza à Downtown Miami. Du yacht de luxe au kayak en passant par le catamaran, chacun pourra ainsi dénicher la perle rare parmi les centaines de modèles présentés. NE 14th Street & Biscayne Bay, Miami – Infos ici

Les férus d’art, quant à eux, pourront contempler les oeuvres de près de 200 artistes modernes et contemporains lors de la foire Art Wynwood qui se déroule du jeudi 13 au lundi 17 février au Art Wynwood Pavilion. Une cinquantaine de galeristes venus du monde entier font partie du voyage artistique comme le Parisien Frédéric Got ou encore la Française Lelia Mordoch dont la galerie est implantée à Wynwood, le quartier du street art de Miami. NE 14th Street & Biscayne Bay, Miami – Infos ici 

Collectionneurs aguerris et curieux invétérés pourront par ailleurs se rendre au Coconut Grove Arts Festival qui se tient du samedi 15 au lundi 17 février au Regatta Park. Au programme : une exposition présentant les travaux de plus de 360 artistes, allant de la sculpture à la peinture en passant par la photographie, des activités pour enfants, des food-trucks ainsi que de la musique live avec notamment le concert d’Emily Estefan, fille de la chanteuse cubaine Gloria Estefan. 2700 S Bayshore Dr, Miami – Infos ici

Les sonorités résonneront également du côté du Semilla French Bistro & Wine Bar à Miami Beach où Frédéric Joulin, le chef de l’établissement, organise samedi 15 février à 8pm un concert de Mano et Lito, un duo français qui fait vivre la musique inspirée des Gipsy Kings. 1330 Alton Rd, Miami Beach – (305) 674-6522 – Infos ici

Un vent musical soufflera aussi sur le North Beach Bandshell de Miami Beach lors du Ground Up Festival qui fait son grand retour du vendredi 14 au dimanche 16 février. Trois jours de festivités durant lesquels de nombreux artistes se succéderont sur scène dont la chanteuse franco-américaine de jazz Cécile McLorin Salvant (samedi 15 février à 12pm et dimanche 16 février à 4:45pm) qui reprendra plusieurs titres de son dernier album « The Window ». 7275 Collins Ave, Miami Beach – Infos ici

Les cinéphiles se presseront au Bill Cosford Cinema de Coral Gables qui propose du vendredi 14 au dimanche 23 février « The Curious Cinema of Agnès Varda », un hommage à la cinéaste française décédée en 2019. Huit des plus grands chefs-d’oeuvre de la réalisatrice seront ainsi projetés dont « La Pointe Courte », « Vagabond », « Mur Murs » ou encore son ultime documentaire « Varda par Agnès ». 5030 Brunson Dr, Coral Gables – (305) 284-4861 – Infos ici

Enfin, le Cirque du Soleil offre une relecture moderne et contemporaine de son spectacle emblématique « Alegría » à Miami. 25 ans après la première représentation, cette nouvelle mouture est présentée jusqu’au lundi 17 février sous le Grand Chapiteau à côté du Hard Rock Stadium. 347 Don Shula Dr, Miami Garden – Info ici

Le Petit Paris 75, un bar parisien dans le Pigalle san franciscain

A peine poussée la porte du 515 Broadway, on se trouve transporté à des milliers de kilomètres de San Francisco: la voix de Jean Ferrat nous rappelle que la montagne est belle, puis celle de Gainsbourg nous emmène dans son “comic strip”. Sur les murs, des photos et des gravure de Paris, et derrière le bar, Kam Halliche, propriétaire des lieux depuis novembre dernier.

Le quartier compte déjà de nombreux bars. Avec le Petit Paris 75, je voulais offrir quelque chose de différent, un vrai bar parisien avec vins, bières et charcuterie et cocktails”, raconte le propriétaire. Le choix du lieu est aussi stratégique: “C’est populaire, c’est touristique, entre les quartiers italien, chinois et le Financial District. Avec tous les clubs sur Broadway, on se croirait à Pigalle.
L’ouverture du Petit Paris 75 est le fruit de plusieurs années de dur labeur, et d’argent judicieusement économisé: “J’ai obtenu ma carte verte à la loterie il y a trois ans. Je me suis installé à Emeryville, et j’ai enchaîné les petits boulots“, explique l’ex-étudiant en informatique. “Je voulais poursuivre mes études, mais le coût était trop élevé. A la place, j’ai travaillé 90 heures par semaine, pour économiser un maximum.” Un de ces petits boulots amène Kam Halliche à travailler chez Rosenblum Cellars, qui propose des dégustations de vins à Oakland: “Du nettoyage de table, je suis devenu serveur, puis manager de l’endroit. Cela m’a donné envie d’ouvrir mon propre bar.” Une opportunité trouvée sur Craigslist permet à Kam Halliche de concrétiser son rêve.

Le jeune homme, qui ne parlait quasiment pas anglais avant son expatriation, se montre très à l’aise avec les clients du Petit Paris 75. “La semaine, je reçois plutôt des locaux, et le week-end, ce sont plutôt des touristes qui s’arrêtent boire un verre. J’essaie d’attirer les deux types de clientèle.” Kam Halliche a également fait le choix de conserver le plafond étoilé, hérité du propriétaire précédent des lieux, afin de garder la clientèle qui fréquentait le bar avant son rachat.
Sur les quelques écrans qui éclairent l’ambiance feutrée du Petit Paris 75, des classiques en noir et blanc attirent le regard: “Je voulais ajouter une touche vintage et originale: on déguste son verre de vin en regardant de vieux films, au lieu des rencontres sportives que l’on trouve habituellement dans les bars.” Pour ajouter à l’ambiance lounge, des concerts acoustiques sont programmés les mercredi et jeudi, tandis que le week-end fait place au RnB, à la pop et à la dance.

Adepte du marketing sur les réseaux sociaux, Kam Halliche espère s’établir rapidement sur la scène des bars de San Francisco: “Je sais que la première année sera la plus dure. J’espère que dans un an, j’aurai gagné en popularité et fidélisé ma clientèle. Je suis confiant: il y a beaucoup de Français à San Francisco, et les Américains aiment Paris. Mon but est vraiment de réunir les deux communautés dans ce bar.

Les labyrinthes du dating à l’américaine

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Les “Four bases”, confirmation des rendez-vous jusqu’à la dernière minute, manque de spontanéité, l’exclusivité… Entre choc culturel et incompréhension mutuelle, les règles de l’amour peuvent dérouter les célibataires francophones qui viennent d’arriver fraîchement aux Etats-Unis. 

Par amour pour un Américain, Servane a débarqué en Californie (San Francisco) il y a onze ans. Mais après huit ans de relation, le couple se sépare et la Française se retrouve à nouveau sur le marché du célibat. Elle a l’impression que les rencontres qu’elle fait sont beaucoup moins spontanées aux Etats-Unis qu’en France. Elle estime que “les Américains sont plus puritains et il y a très peu de drague dans les cafés, les transports ou au resto”.

Dans le lot de ses dates, elle fait de chouettes rencontres et d’autres qu’elle préférerait oublier. “Le mec qui te parle de software 2h30 d’affilée sans se rendre compte que tu regardes la télé du bar, celui qui a le téléphone qui sonne toutes les cinq minutes parce que sa vie est régie par les alarmes, celui qui te donne plus de nouvelles ou ceux qui, passés les échanges par mails, disparaissent, sûrement mariés… “.

Exclusif ou pas, telle est la question

Pour Marine, une jeune Française 21 ans basée à Sterling (Virginie), ce qui l’a le plus troublée, c’est cette question d’exclusivité. “Quand j’étais au-pair, j’ai essayé Tinder et je suis sortie en date avec des garçons”, jusqu’à qu’elle rencontre son futur mari Daniel, avec qui elle a eu la conversation. “Il voyait une autre fille, mais au bout d’un mois, il m’a fait une demande officielle d’exclusivité”, se souvient-elle.

Fatiguée du dating à l’américaine comme Servane, Valérie-Anne Demulier, une Belge de 32 ans, a créé un concept de dating entre Français à New York, R&S pour Robert et Simone, en mai 2019. “J’ai eu l’idée quand j’étais encore célibataire, et j’observais que plein de francophones autour de moi n’aimaient pas dater sur les apps, et que certaines copines avaient des sordides histoires de date sur cette question de l’exclusivité”.

La créatrice de l’application est arrivée à New York en 2015 en couple avec un Européen. “On s’est séparé peu de temps après. J’ai fait du dating sur les apps, c’était fructueux, j’ai fait pas mal de rencontres,  mais le côté relation ‘non-exclusive’ était curieux pour moi, chez nous on est en couple où on ne l’est pas”

Un mois après le lancement de R&S, Valérie-Anne Demulier a rencontré Sean, un Américain de 37 ans originaire de SF. “J’étais surprise car je pensais que ce serait plus facile avec des francophones”, explique-t-elle. “Au bout d’une semaine, on a eu un ‘talk’, je lui ai dit que je ne voulais pas sortir avec d’autres personnes.” Sa réponse a été positive, puis deux jours plus tard, il a demandé à Valérie-Anne : ‘si on est exclusifs, ça veut dire qu’on est officiellement boyfriend and girlfriend?’  “J’ai trouvé ça très mignon”, se souvient-elle.

L’entretien d’embauche

Le système de “talk” et d’exclusivité n’est pas la seule chose qui chagrine Marine quand elle commence à “dater”. Elle a l’impression que ce système est une sorte de “période d’essai”. Pour Alexandra, Française expatriée à San Francisco et divorcée d’un Américain, les hommes rencontrés étaient “dans le pragmatisme” et viennent à une soirée “comme ils cherchent un job”. “Ils te posent des questions et les réponses doivent cocher les bonnes cases : mariage, plan d’une nuit, une ‘connection’. En fait, ils définissent le produit et après ce n’est ni plus ni moins que du management de projet !”, analyse-t-elle.

Une impression que partage Catherine, 35 ans, professeure de français dans des community colleges de Los Angeles. “Pendant un rendez-vous, il faut agir comme dans un entretien professionnel, dérouler son CV et ses qualités”. Elle cite notamment l’exemple d’un “date” qu’elle nomme volontiers “le polyglotte” qui, après avoir baragouiné quelques mots en français, avait lâché : “je ne vais pas te mentir, je parle cinq langues”. Lors de ce genre de “recrutements de la femme parfaite”, on lui demande toujours ses passions, et une question plus déconcertante revient parfois : “pourquoi es-tu célibataire ?”. Atterrée, elle préfère utiliser le second degré français pour y répondre, au risque de dérouter le mâle américain. Cet interrogatoire est destiné à vérifier si elle peut pourvoir au rôle de “femme idéale pour la photo de famille”.

Alexandra dénonce également le protocole qu’il y a derrière le dating à la sauce américaine, tous “ces codes non-dits qui règlent chaque rendez-vous.” “Il faut toujours reconfirmer le rendez-vous quelques heures avant, sinon ils ne viennent pas”, cite ainsi Catherine, qui a compris cette règle quand un de ses soupirants virtuels lui a “posé un lapin”. 

Mais Catherine a également été surprise par l’honnêteté de certaines de ses dates : “un homme m’a dit qu’il cherchait une femme sophistiquée, et qu’en tant que Française, je pouvais correspondre. Il cherchait ainsi à confirmer son statut social”. A contrario, elle a déjà eu l’anti candidat en face d’elle : un prétendant lui a avoué, au détour d’une conversation, être un grand consommateur de films pornographiques et avoir une addiction à la cocaïne. “Une bonne soirée sans pression”, s’amuse Catherine.

Si beaucoup finissent tout de même par trouver sinon l’âme soeur, en tout cas des relations satisfaisantes, pour d’autres le choc culturel est insurmontable. Alexandra a ainsi décidé  “de ne plus dater d’Américains […]. Il y a une incompatibilité irréconciliable, une philosophie de la vie fondamentalement différente”. Ce qu’elle recherche :  “davantage de naturel, ce côté latin d’aller à l’aventure, de se draguer, de se laisser vivre”. Et pour son plus grand plaisir, elle vient juste de rencontrer… un Allemand !   

Avec Jeanne Moulin (San Francisco), Sandra Cazenave (Los Angeles), Nastasia Peteuil (Washington DC) et Maxime Aubin (New York).