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La plus grosse soirée française de New York est de retour

“Il m’entraîne”, “Oh Djadja”, “Allez viens, je t’emmène”… Vous étiez plus de 700 au Lot45 en décembre à danser et chanter sur les tubes français jusqu’au bout de la nuit.

Le Bal Français revient pour une nouvelle soirée le samedi 7 mars à partir de 9pm au 3 Dollar Bill, à Williamsburg. “On a visité plus de 20 salles pendant deux mois jusqu’à trouver l’endroit parfait”, explique Valentin Delouis, co-fondateur du Bal Français avec l’auteur de cet article. “Il y a un grand espace bar, un patio fumeur, et surtout un immense dance-floor tout équipé pour un show son et lumière de dingue”.

Le Bal Français reprend les codes des bals de campagne en France en jouant une playlist de classiques comme France Gall, Booba, Johnny Hallyday, Céline Dion, Mylène Farmer ou Patrick Sebastien. Les organisateurs offrent également de nombreux cadeaux pendant la soirée, dont des t-shirts à l’effigie du Bal Français. “Nous voulons réunir la communauté française de New York, et passer un bon moment tous ensemble. Vous êtes les bienvenus, peu importe vôtre âge”, ajoute Valentin Delouis.

Les précédents Bals Français étaient complets plusieurs jours à l’avance. Pour prendre ses places, c’est par ici. 

À Miami, le Lyonnais Fabrice Di Rienzo revisite les classiques de la cuisine française

Ils se lancent dans l’aventure gastronomique aux États-Unis. Fraîchement installés en Floride, le chef français Fabrice Di Rienzo et sa femme Stéphanie viennent d’ouvrir leur restaurant M&V Cafe, qui reprend les initiales des prénoms de leurs enfants Matilda et Valentino, à North Miami.

Diplômé d’une école hôtelière à Grenoble, Fabrice Di Rienzo a depuis son plus jeune âge le goût de la cuisine. Une passion que le Lyonnais doit notamment à sa grand-mère. « Elle était une excellente cuisinière et quand je repense à des souvenirs d’enfance, je me revois à ses côtés en train de lécher la cuillère de la pâte à gâteau », raconte, dans un sourire, le chef français de 42 ans qui a fait ses premières armes aux côtés de grands noms de la gastronomie française comme Pierre Orsi, son maître d’apprentissage, ou encore Paul Bocuse. « Grâce à leur expertise et leurs conseils, je maîtrise aujourd’hui les gestes d’un bon technicien, avoue-t-il. Je suis très minutieux et je fais notamment attention aux assaisonnements et aux techniques de cuisson ».

Après plus de quinze ans passés auprès de grands chefs dans des établissements étoilés, Fabrice Di Rienzo avait choisi de voler de ses propres ailes en ouvrant son premier restaurant dans le Sud de la France. « J’avais besoin de m’émanciper et de me retrouver dans un cadre moins rigoureux et plus familial, explique le chef qui désormais travaille aux côtés de sa femme. Quoiqu’il en soit, même si l’ambiance est plus décontractée, cela ne m’empêche pas d’arborer ma toque et mon tablier ».

Fort de cette expérience, le couple de Français se lance aujourd’hui un nouveau défi en ouvrant un établissement au pays de l’Oncle Sam. Un projet que les deux épicuriens mûrissaient depuis plusieurs années. « J’ai fait mes premiers pas aux États-Unis il y a une vingtaine d’années lors d’un stage dans le restaurant de Daniel Boulud à New York, indique Fabrice Di Rienzo. J’avais ensuite décidé de retourner en France pour continuer à me former car je manquais d’expérience, mais j’avais gardé l’idée d’y revenir dans un coin de la tête et aujourd’hui je me sens prêt ».

À la carte de M&V Cafe, le chef lyonnais propose notamment des quenelles de mahi-mahi ou encore des plats-de-côtes braisés au vin rouge. « Ce sont deux classiques de la cuisine française, les quenelles lyonnaises et le boeuf bourguignon, que je revisite en y apportant une touche américaine et en travaillant des produits locaux », souligne Fabrice Di Rienzo qui confectionne par ailleurs des pâtes fraîches, un clin d’oeil à ses origines italiennes.

« Je souhaite avant tout réussir à donner du plaisir à ma clientèle en leur proposant également des portions généreuses dans l’assiette », ajoute le Français qui semble déjà vivre son rêve américain. « Même s’il faut tout reprendre à zéro, j’ai l’impression qu’aux États-Unis tout est possible et qu’il n’y a pas de limites. C’est pourquoi j’espère faire prospérer mon établissement rapidement et constituer une brigade plus conséquente avec notamment une dizaine de cuisiniers et autant de serveurs ».

Punk Me Tender, l’artiste français qui a conquis l’Amérique (et Kylie Jenner)

Il a mis des papillons sur les murs de Los Angeles, des hôtels à travers le monde ou encore dans les fêtes de la famille Kardashian-Jenner. Venu pour “faire l’escroc” aux Etats-Unis il y a plus de 15 ans, pour reprendre son expression, Punk Me Tender -qui conserve son anonymat- peut désormais se targuer d’être un artiste reconnu.

Rien ne laissait prédestiner une telle carrière. Alors qu’il évolue dans le secteur du dépannage d’urgence -passant de la plomberie à la serrurerie-, son entreprise propose au Français détenteur d’un BEP soudure de s’expatrier pour former les Américains “à être plus embrouilleurs”. Il débarque alors avec un Visa touriste en 2003 “sans argent, ni famille, ni maison, ni ami”. “Mais, dès mon arrivée, je me suis rendu compte que les Américains sont plus carrés et sérieux que les Français, les escroqueries ne fonctionnent pas ici”, assure-t-il. Il abandonne rapidement son travail et vivote pendant 3 mois. Durant cette période de transition, il rencontre celle qui va devenir sa future femme. Et le convaincre de revenir s’installer aux Etats-Unis avec un Visa de travail. “Depuis tout petit, j’ai le rêve américain, celui d’un pays sans limite”, reconnaît le Parisien qui ne se sépare jamais de son attirail chapeau-lunettes de soleil.

Avec Brainwash, ils recouvrent les murs de Los Angeles

A Los Angeles, où il pose ses valises, il rencontre Thierry Guetta -alias Brainwash- et se retrouve à filmer pour lui des personnalités comme Christian Audigier, Shepard Fairey (Obey) ou encore Space Invader. “Il m’a ouvert les yeux sur le street-art, c’était quelque chose d’incroyable à l’époque”, lâche le Parisien, qui va être bouleversé par sa rencontre avec Banksy -connu pour ses graffitis réalisés au pochoir. “Il m’a permis d’explorer de nombreuses techniques “, se souvient le Français de 37 ans qui avoue “ne pas savoir dessiner”.

Armé de bombes de couleurs, il va “défoncer” la ville pendant des années, avec son compère Brainwash. Il se fait repérer (et notamment par les forces de l’ordre) en taguant des “Why” un peu partout, ou en s’acharnant sur panneaux et murs avec des propulsions de peintures agressives. “J’avais envie de me lâcher, de flatter mon ego, retrouver l’adrénaline”, explique cet intuitif. Jusqu’à aller trop loin et manquer de se faire arrêter.

Un électrochoc qui va l’amener à développer sa vision, il y a un près de 3 ans. Très rapidement, il décide de financer -avec l’aide de Brainwash, à hauteur de 70.000 dollars- sa première exposition en solo. Pour cela, il loue un manoir du début du XXe siècle à Koreatown, imaginant une scénographie insolite avec un tapis rouge qui se transforme en robe de soirée, un repas où le plat principal est une femme nue, ainsi qu’une chambre envahie de papillons. Depuis ce début en fanfare, il n’a cessé de travailler, perfectionnant ses oeuvres et son univers. “Il faut une énorme discipline pour réussir.” Un aboutissement qu’il présentera lors d’une exposition de ses oeuvres -vendues entre 20.000 et 30.000 dollars- avec une mise en scène du même acabit à Los Angeles, à une date pas encore fixée, courant 2020.

Un art en constante évolution

Car Punk Me Tender a trouvé son style, qu’il décrit comme de l’art pop-moderne et contemporain: “J’amène de la dimension dans les oeuvres, pour qu’elles interagissent avec les gens. La personne ne se poste pas devant, mais rentre dedans et devient l’oeuvre d’art.” Pour cela, il utilise notamment des photographies personnelles ou des murs, et leur donne de la perspective (avec une guitare ou une chaussure intégrée).

Il a notamment beaucoup travaillé sur les papillons en 3 dimensions, attiré par “le jeu de lumière offert par leurs ailes“. On en retrouve ainsi des dorés au Line Hotel à Los Angeles, tout de rose vêtus sur la façade de l’Astro Rooftop Garden à Miami, dans la piscine du National Hotel à Miami Beach ou encore sur une maison abandonnée dans le désert du Nevada. “Le rôle d’un artiste est de toucher le public. Naturellement, les papillons véhiculent un message qui me correspond, celui de la liberté, de l’ouverture d’esprit et du rassemblement de l’humain”, se réjouit-il. Et le message a pris une dimension virale récemment : après avoir réalisé une oeuvre pour l’anniversaire de la fille de Khloe Kardashian, l’agent de Kylie Jenner a fait appel à ses services pour une fête en l’honneur de sa marque de cosmétique. Même si ce n’était pas son but ultime, l’artiste consent que c’est une exposition inattendue et une opportunité, comme Los Angeles en offre. “Tous les créatifs viennent ici, New York est devenue trop chère et trop froide.”

Même s’il continue à graffer pour le plaisir -et en toute légalité-, il estime que “le street art est mort”. “Il est devenu trop mainstream, se vend comme de la déco. Beaucoup de street-artistes se tournent vers l’art contemporain”, constate Punk Me Tender.

Une direction qu’il prend d’ores et déjà. Prochaine étape : “La mode m’inspire beaucoup, un des mes objectifs est de rentrer dans ce milieu”, concède-t-il. Punk Me Tender se verrait aussi bien créer des plateaux pour des shows, comme les Grammy ou les MTV Music Awards. Et il va continuer à étudier : “il me faut encore 20 ans de travail avant d’arriver au niveau du monochrome.”

Une nuit étoilée pour le gala 2020 de la FIPA à Miami

La French International Program Association (FIPA), l’association des parents d’élèves du programme français enseigné dans cinq écoles publiques de Miami, organise son gala annuel le samedi 14 mars à la Miami Tower à Downtown Miami avec pour thème « Starry Night ».

Créée en 1987, l’association à but non lucratif, gérée par une vingtaine de parents volontaires, permet aux enfants de profiter depuis plus d’une trentaine d’années d’un programme en français grâce au cursus « French International Studies Program » tout en recevant une éducation bilingue. Aujourd’hui, près de 800 enfants sont concernés par ce programme dispensé à Sunset Elementary, Coconut Grove Elementary, George Washington Carver Middle, ISCHS et ISPA.

Comme chaque année, le gala permettra de lever des fonds pour financer les différentes missions de l’association, comme la formation des enseignants, l’achat d’outils pédagogiques ainsi que l’organisation d’événements permettant de promouvoir la culture française.

« Nous avons besoin du soutien des parents d’élèves, de la communauté francophone, ainsi que des entreprises qui veulent bien nous aider de leurs dons afin de consolider la qualité de notre programme bilingue à Miami », souligne Roger Pardo, le président de la FIPA, qui espère réunir près de 250 convives autour d’un repas concocté par le chef français Thierry Isambert lors de cette soirée de gala.

La Roux signe son grand retour à Los Angeles

Grand retour de La Roux sur le devant de la scène musicale, six ans après l’album “Trouble in Paradise”. L’artiste électropop britannique le célébrera au Fonda Theatre à Los Angeles, le mercredi 25 mars. De son vrai nom Elly Jackson, La Roux est revenue en force avec le morceau «International Woman of Leisure», extrait de son troisième album «Supervision», sorti le 7 février.

La chanteuse et claviériste est accompagnée de Ben Langmaid, son co-producteur et co-auteur. Ils se sont fait connaître en 2009, avec leur premier album studio éponyme “La Roux” et des titres tels que «Bulletproof», “It In it for the kill” ou «Sexotheque». En 2011, La Roux a connu la gloire et remporté deux trophées aux Grammy Awards.

Martin Senoville, le nouveau chef français de Georgetown

Avec sa casquette des Yankees sur la tête, Martin Senoville sort tout juste de ses cuisines. Il vient de finir le service de midi et prépare déjà son service du soir. Il y a un an, il arrivait à Washington pour s’installer avec son épouse et son nourrisson. Il ne s’est pas installé dans la capitale par hasard. Depuis des années, il y vient en vacances pour voir la famille de sa femme. “A choisir, j’aurais préféré m’installer dans une ville où il fait plus chaud”, plaisante-t-il, “mais Washington à une bonne scène gastronomique”. 

Le propriétaire du café Bonaparte, Omar Popal, connu pour le restaurant afghan Lapis, a embauché le Français Martin Senoville pour l’aider à réinventer cette crêperie qui existe depuis 16 ans dans le quartier de Georgetown. Depuis décembre 2019, le restaurant affiche un nouveau nom. A Lutèce, les crêpes ne sont peut-être plus tout à fait au menu, mais les plats sont typiquement français. “Le propriétaire m’a dit de faire comme si l’on était dans un bistrot à Paris”, explique-t-il, ajoutant qu’il apprécie la liberté qu’on lui donne. Sur son menu, le chef a pris soin d’écrire, en dessous des noms de plats en anglais, une traduction des plats en français. Il a aussi décidé de la décoration de ce restaurant “cozy” qui peut accueillir jusqu’à 26 personnes assises, et six autres au bar.

Sur la carte, le chef propose ses spécialités préférées, comme le saumon, le homard, ou encore de la bavette, des plats qu’il tire de ses origines normandes. Martin Senoville insiste sur le fait qu’il cuisine comme il le ferait s’il était de retour à Paris ou en Normandie. A seulement 32 ans, Martin Senoville affiche une belle expérience dans le milieu de la restauration : en 14 ans, il a ouvert deux restaurants à Paris. 

Il raconte qu’ “à 23 ans, avec mon frère est un ami, on a décidé de se lancer ensemble pour ouvrir notre propre restaurant, chez Joséphine, dans le Marais” après seulement cinq années d’expérience. Le restaurant est un succès et deux ans plus tard, l’équipe ouvre un restaurant gastronomique cette fois-ci, le Uptown. Le menu de Lutèce s’inspire donc à la fois du bistrot parisien et du restaurant de gastronomie moderne qu’il a ouvert dans la capitale française.

La mauvaise surprise des Etats-Unis, c’est le pain qu’il ne trouve pas comme à la maison. “On a opté pour faire le pain nous-mêmes!“, souligne le chef. Le pain est donc fait maison, tout comme la confiture proposée pour le petit-déjeuner, pour étaler sur la brioche ou le croissant. Pour les gourmands, les desserts sont tout aussi appétissants. Entre la traditionnelle crème brûlée ou la mousse de fruit, on y retrouve l’île flottante ou la mousse au chocolat, que l’on ne trouve pas forcément dans d’autres restaurants français. Le chef a décidé de garder la crêpe pour le dessert avec sa “crêpe suzette“, un hommage au restaurant d’avant.

Le restaurant adoptera également la tradition française des déjeuners à deux plats et des dîners à trois plats avec un prix fixe. Comptez 20 dollars pour une entrée, un plat et un dessert. 

Le French Open démarre en mars à Washington DC

Avis aux amateurs de la raquette! Le French Tennis Open (FTO) organise le French Tennis Open de Washington DC à partir de mars, un tournoi qui sera clôturé par une finale le 6 juin 2020 et une soirée. Les intéressés peuvent s’inscrire dans six catégories avant le 23 février prochain: simple homme ou femme, double homme, femme ou mixte, et parents-ados à partir de 12 ans.

Même si on n’a pas joué depuis longtemps, il n’y a pas de soucis“, explique Caroline Vaguette, membre de l’organisation de cette compétition amicale. Ce French Open existe depuis plus d’une vingtaine d’année selon les organisateurs. En partenariat avec French Heritage, l’événement est “avant-tout pour s’amuser“, lance Caroline, qui en est à sa deuxième édition.

Comme les années précédentes, les joueurs organisent leur rencontre selon leur calendrier respectif. “Nous faisons un tableau des matchs, en donnant des deadlines, et on essaie d’aider à ce que les joueurs se coordonnent“, souligne Caroline. Néanmoins, une petite nouveauté s’est glissée dans le programme. “Cette année, nous avons aussi ajouté le pickball, un sport nouveau“, explique-t-elle, soulignant qu’il y a une multitude de terrains pour ce sport qui se joue sur un terrain plus petit et avec des balles moins rapides.

Contrairement au tournoi d’automne, les rencontres du printemps sont payantes. Comptez 40 dollars par adulte pour participer à plusieurs catégories, 35 dollars pour une catégorie et 20 dollars pour les adolescents de plus de 12 ans.

Le patrimoine en péril: conférence au Lycée Français

Presque un an après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le centre culturel du Lycée Français organise une conférence le 9 mars pour parler de patrimoine avec un panel d’experts français et américains.

La discussion se tiendra en anglais, avec:
-Bénédicte de Montlaur, CEO, World Monuments Fund
-Pierre-Antoine Gatier, Architecte en chef des Monuments Historiques
-Michel Picaud, President de l’association Friends of Notre-Dame de Paris

Elle sera modérée par Victoria Sanger, professeur à Columbia University, spécialiste d’architecture et urbanisme.

Stupeur et solidarité après l’agression d’un touriste français à Harlem

J’ai été très très surpris. Ça fait six ans que j’habite à Harlem. C’est un quartier où l’on se sent en sécurité“. Trois jours après l’agression d’un touriste français dans le quartier, Nicolas Garnier n’en revient toujours pas. Ce décorateur d’intérieur français habite à deux rues où Gabriel Bascou, 27 ans, a été poignardé au cou. L’auteur de l’agression fait l’objet d’un avis de recherche du NYPD, la police new-yorkaise.

Le Français, en visite à New York avec sa petite amie, a été attaqué vendredi 14 février sur Adam Clayton Powell Blvd, près de la 132e rue, sans raison apparente. Une vidéo obtenue par le New York Post le montre agenouillé sur le trottoir, un torchon contre son cou ensanglanté, pris en charge par les secours. Il a été emmené à Harlem Hospital. Ses jours ne sont pas en danger.

Gabriel Bascou, un Montpelliérain basé à Paris et qui a passé son adolescence à La Réunion, se décrit comme un photographe-créateur de contenus sur son profil Instagram. Il y a posté plusieurs messages depuis son hospitalisation pour raconter l’agression et rassurer ses followers. Il explique notamment dans une story que son agresseur est apparu derrière lui et ne lui a rien volé. Il lui a seulement porté “un coup gratuit d’une violence absolue“. Dans un autre message, des amis du Français et de sa petite amie annoncent avoir lancé une cagnotte pour que “son retour soit le plus rapide possible et pour avoir une sécurité sur les frais d’hospitalisation“.

Samedi 15 février, il a posté dans un groupe Facebook avoir fait “une entrée fracassante sur New York“, suscitant une avalanche de témoignages de soutien.

De son côté, le consulat de France a relayé, dimanche, les photos du suspect diffusées par Crime Stoppers et indiqué qu’il était mobilisé pour apporter “l’aide nécessaire” à la victime.

 

 

Les droits douaniers sur les vins français sont maintenus à 25%

Rien ne change. La nouvelle est tombée vendredi soir. Le bureau du représentant américain au commerce a décidé de maintenir les droits de douane de 25% imposés en octobre sur le vin français en guise de représailles contre les subventions européennes à Airbus jugées illégales.

Le monde des importateurs de produits français aux Etats-Unis attendait le 14 février avec inquiétude: c’était la date fixée par l’administration américaine pour une éventuelle révision des sanctions. Finalement, c’est sur Airbus directement que la Maison Blanche a décidé de mettre la pression: les droits douaniers imposés sur les avions importés de l’Union européenne passent de 10% à 15% à partir du 18 mars 2020. A noter, le jus de pruneaux a été supprimé de la liste des articles taxés mais un droit douanier de 25% est apparu sur les couteaux de cuisine français et allemands.

S’ils craignaient le pire (avec des rumeurs de taxes à 100% qui circulaient avec insistance), les importateurs et amoureux de vin français ne sont pas soulagés pour autant. Les 25% pesant sur les vins français commencent à  se faire sentir. “Il y a de grosses difficultés pour les importateurs de vin français en Californie”, explique Gregory Castells, le propriétaire de Martine’s Wine, importateur majeur aux Etats-Unis. “On essaie de lancer un mouvement à Washington DC : une de mes associés était dans la capitale pendant 4 jours, pour aller voir auprès des Démocrates et des Républicains au Congrès”… Et faire pression de leur côté aussi. 

L’entreprise de Grégory Castells est importateur depuis 40 ans en Californie, et ses vins proviennent principalement de Bourgogne et de Savoie, des vins à moins de 14 degrés (seuls les vins de moins de 14° d’alcoolisation sont en effet concernés). L’administration américaine n’a jamais expliqué son choix -pas plus que celui de ne pas imposer de droits sur le champagne et autres vins pétillants par exemple- mais il reprend la distinction traditionnelle de la réglementation américaine entre “table wine” (moins de 14°) et “liquor wine” (plus de 14°). 

L’importateur n’a pas immédiatement augmenté ses prix. “On ne change pas les prix comme ça”, lance-t-il. “On a digéré les 25% payés sur la fin de l’année”, explique-t-il. “25%, c’est énorme sur une année et sur une marge de 30-40%”. Depuis janvier, il a commencé à recalculer ses prix de vente.

A Washington, l’Ambassade de France est sur le qui-vive, et a mis en place un accompagnement par de la veille informative et un dialogue régulier avec des entreprises inquiètes. En 2018, la France avait vendu un milliard d’euros de vins non pétillants aux Etats-Unis. Le ministère français de l’Economie estime que les nouveaux droits de douane pourraient coûter jusqu’à 300 millions d’euros à la filière viticole hexagonale, en année pleine. Certains responsables de la filière sont encore plus alarmistes. Antoine Leccia, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), dit “craindre une baisse des ventes de l’ordre de 50%”.

Du côté américain, selon une étude commandée par Wine & Spirits Wholesalers of America, l’industrie américaine des boissons alcoolisées pourrait perdre près de 36 000 emplois, et plus de 1,6 milliard de dollars de salaires cette année, “coûtant à l’économie américaine plus de 5,3 milliards de dollars”. 

L’administration Trump a annoncé une nouvelle révision des sanctions dans 180 jours. Par ailleurs, l’OMC, qui avait autorisé ces taxes supplémentaires, se prononcera dans les prochains mois sur une plainte équivalent de l’Europe contre les Etats-Unis et Boeing, qui pourrait autoriser l’UE à adopter des sanctions équivalentes, ouvrant la porte à d’éventuelles négocations. En attendant, importateurs, détaillants et consommateurs vont devoir payer la facture.

Casa del toro : le restaurant Le Privé a un petit frère mexicain

Vendredi soir, 10 pm, sur la 10ème avenue entre la 43e et la 44e, deux établissements voisins marchent en duo. Quand certains finissent leurs escargots et magret de canard au restaurant français Le Privé, d’autres franchissent la porte à côté pour siroter un premier ou un dernier verre, à Casa Del Toro, nouveau bar à agave et à tapas mexicain. Le point commun entre ces deux endroits : ils ont été imaginés et créés par Sanjay Laforest, toujours bien entouré par sa bande de toujours, la Famille Laforest.

Comme tous les week-ends, l’aérialiste fait son numéro dans les airs et la contorsionniste est sur le bar enflammé par le mixologiste francophone “Yaz” qui s’improvise cracheur de feu. « Un show », c’est comme ça que le restaurateur organise les soirées au restaurant. «Il faut que ce soit la fête, il faut que ca vive, que les gens s’amusent avant toute chose ».

Si Sanjay Laforest a la fête dans le sang, c’est avant tout un bosseur. Ce consultant en communication a connu pendant plus de 10 ans le rythme effréné de Wall Street. A l’époque, il lançait et développait les restaurants des autres, la plupart français, avec l’idée d’un jour ouvrir le sien.

Après avoir mis son premier projet tricolore sur les rails, le New Yorkais d’origine haïtienne a des envies Mexicaines. « La cuisine française me passionne, c’est fin, c’est raffiné. Mais j’avoue que côté palais, la cuisine mexicaine est une de mes préférées, j’aime ce côté pétillant et festif. J’aime ce mélange de couleurs et de saveurs épicées que ce soit au niveau de la nourriture ou des cocktails. Ces deux cuisines reflètent complètement les deux côtés de ma personnalité ».

A New York, les agaves, la tequila et plus récemment le mezcal ont le vent en poupe. « Le sirop d’agave est un sucrant naturel qui est issu de l’extraction de la sève de cactus. À New York tout le monde est healthy et fait attention à sa ligne donc c’est essentiel de proposer un alcool le plus sain possible » explique Sanjay Laforest.

Pour la déco, il s’est inspiré de ses nombreux voyages au Mexique, notamment à Oaxaca, où il a découvert certains plats traditionnels comme le Tlayuda, qui ont été ajoutés à la carte. Sanjay Laforest a fait les choses en grand. En témoignent les deux années de travaux et le gigantesque taureau de la maison (qui mesure pas moins de 2m) qui trône au milieu du restaurant.

Avec pas moins d’une cinquantaine de tequila et mezcal différentes, le bar à mezcal prend des allures de cave à vin, et se spécialise. « Chaque semaine, les équipes suivent des formations pour mieux connaitre les liqueurs, c’est important que tout le monde soit au mieux informé ». 

Côté menu, des tacos, des tapas, beaucoup à partager. Pour le patron ce soir, une entrée en matière avec le cocktail El Matador, au mezcal hibiscus et à la grenade, servi on the rocks, accompagné des tacos Camaron aux crevettes et Costilla De Res, au porc, crème de piment et carottes.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il envisage pour la suite, l’entrepreneur confie ne pas vouloir s’arrêter là. « J’aimerais créer une franchise, créer des restaurants français et mexicains dans le monde entier ». 

Investir en France depuis les États-Unis : Vincent l’a fait

(Article partenaire) Vincent a quitté la France et vit aux États-Unis avec sa femme et ses deux enfants. Il raconte comment il a acheté ses trois biens locatifs en France sans avoir besoin de rentrer.

Investir sans prendre de risques et sans connaissances, c’est possible ?

Vincent : On ne savait vraiment pas comment cela se passait. Je suis débutant dans le domaine de l’immobilier, et en plus je suis aux Etats-Unis. N’y connaissant pas grand chose, je suis passé par My expat qui m’a énormément informé sur les tenants et aboutissants d’un investissement immobilier.

Aviez-vous une stratégie dans votre investissement immobilier ?

V : L’idée était d’investir dans la pierre en France. En parlant de mes projets à un ami, il m’a conseillé l’investissement locatif et ce principe m’a plu.

Ma stratégie d’investissement était celle des cashflows neutres : tous les frais (frais de gestion, remboursement de l’emprunt…) devraient être couverts par le revenu locatif. J’en ai appris davantage sur la location meublée et j’ai décidé d’investir en LMNP (location meublée non professionnelle). Ce statut permet un certain nombre d’avantages fiscaux.

Dans quelle ville avez-vous investi ?

V : J’ai investi à Paris parce que c’est une ville que je connais. De plus, entre les étudiants et les jeunes professionnels, la demande locative est forte : je savais que mes biens seraient faciles à louer. Paris est également un gage de stabilité quant à la valeur du bien dans la durée.

Avez-vous rencontré des difficultés dans votre projet ?

V : Trouver une banque qui veuille bien me financer en tant qu’expatrié était l’étape la plus compliquée. My expat m’a mis en relation avec un courtier pour m’aider à trouver une banque proposant des taux intéressants. J’ai donc pu financer mes trois investissements auprès de la même banque.

Je ne m’attendais pas à la quantité de documents administratifs qu’il a fallu signer. Le décalage horaire peut également rendre le processus un peu plus compliqué. À part ça, c’était vraiment un succès, je n’ai pas eu à aller sur Paris une seule fois.

Aujourd’hui, quel est le rendement de vos biens immobiliers ?

V : Avec mes trois investissement immobiliers, j’ai un rendement net moyen de 4,7%. Je l’ai calculé par rapport à mon apport personnel après avoir déduit toutes les sources de frais et en incluant les effets de levier. C’est une moyenne : les appartements que j’ai financé à 80% par l’emprunt ont un rendement de 7,5%. Pour celui où je n’ai emprunté que 20%, on est à 3,8%.

Avez-vous pour projet de réinvestir dans l’immobilier ?

V : Je vais faire une petite pause mais il se pourrait bien que j’investisse de nouveau dans ce type de biens. Il y a une vraie demande à Paris, tous mes biens se sont loués en moins d’une semaine.

My expat est la première plateforme française d’investissement locatif. L’inscription est gratuite et sans engagement et vous avez accès aux meilleures opportunités immobilières dans plusieurs villes françaises, sans jamais avoir à rentrer en France. Convaincu·e ? Contactez My expat dès aujourd’hui.

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