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La Baie de San Francisco, paradis des brasseries artisanales

Depuis 12 ans, c’est un évènement incontournable. Le festival « SF Beer Week » célèbre la bière artisanale locale pendant 10 jours. Et ce, à travers toute la baie. L’idée : découvrir la richesse des bières de la région et mettre en valeur son héritage. Car on ne le sait pas toujours, mais l’histoire de la bière ici est aussi vieille que la ville.

San Francisco a inauguré sa première brasserie en 1847 et a été considérée comme le cœur florissant de cette industrie durant tout le XIXème siècle. Si le tremblement de terre de 1906 et la prohibition ont malmené les brasseries locales, certaines ont résisté, et, fortes de leur savoir-faire, elles ont inspiré de jeunes pousses.

Aujourd’hui, San Francisco fait partie des capitales brassicoles très actives et toute la baie suit le mouvement. Avec des touches d’originalité dans les recettes – parfois agrémentées de yerba mate ou de basilic – ou dans les lieux de dégustation, comme le sentier de la bière, à Concord. Voici quelques endroits réputés pour en profiter.

Anchor Brewerey
Dans le quartier de Potrero Hill, c’est l’une des plus vieilles brasseries artisanales des États-Unis. Son histoire remonte à la ruée vers l’or. Et c’est ici que la Steam Beer («bière vapeur » issue d’un procédé de fermentation avec de la levure à haute température), a bâti sa renommée. Les lieux sont à visiter même si l’on n’est pas amateur de mousse. Toutes les infos ici.

Toronado
Direction le quartier hippie d’Haight-Ashbury où se trouve ce temple de la bière. Une fois oublié l’aspect sombre et négligé du bar, on peut apprécier une carte d’exception. Avec sur l’ardoise, un choix varié et rare. À quelques rues, Magnolia Brewing Company concocte des bières en fût dans les sous-sols du pub.

21st Amendment Brewery
Ce bistro-brasserie confortable de SOMA offre des bières inédites, aux parfums tropicaux par exemple. Des plats américains typiques, cuisinés avec des ingrédients locaux, les accompagnent.

Almanac Beer Co.
Du grain au verre, c’est le crédo de cette immense brasserie qui sélectionne tous ses produits en Californie du Nord. Située sur l’île d’Alameda, on peut visiter l’usine et leur jardin accueille les enfants. Un peu plus loin, Faction Brewing, sur l’ancienne base navale, offre une vue imprenable sur SF.

Triple Rock
Ambiance cosmopolite et animée dans cette brasserie historique du centre de Berkeley. Connue pour encore utiliser du matériel d’époque, ses deux créateurs sont vus comme des pères fondateurs des bistrots-bières. Toute proche, Jupiter, nichée dans une ancienne écurie du XIXème , propose de déguster bières et pizzas, au son de musique live dans un jardin chauffé. Charmant.

A Washington DC, un Alsacien veut faire vivre ses traditions

René Vojel est originaire de Elsenheim, un village situé à 15 kilomètres de Strasbourg, la capitale alsacienne. Après avoir fait carrière comme éducateur social dans une prison autour de Strasbourg, puis dans un établissement pour aider les femmes battues, il rencontre son épouse qui travaille dans la diplomatie américaine. Sa vie prend alors un tout autre chemin. Ensemble, ils commencent à voyager, et tous les trois ans, ils changent de pays.

Après le Sri Lanka et le Québec où il a lancé une association d’Alsaciens, il est arrivé à Washington D.C. en juillet dernier. ”Dans l’association Les amis d’Alsace à Québec, il y a maintenant 120 membres”, confie-t-il avec fierté. Après cette belle aventure, René espère renouveler l’expérience avec le lancement d’une association d’Alsaciens à Washington DC.

Alors que l’idée le taraude, René Vojel échange avec le président de l’Union internationale des Alsaciens pour avoir le feu vert et ouvrir une nouvelle association à Washington. “J’ai été très bien accueilli, avec le soutien de Washington Accueil et du Comité tricolore, ainsi que de l’ambassade”, explique le gardien des traditions alsaciennes.

Pour l’instant, René explique que “25 familles alsaciennes sont intéressées par la réunion et la création d’une association”. Selon lui, le but de l’association est “de maintenir la culture et le dialecte alsacien et faire connaître la culture aux autres“. Pour la première rencontre, les membres vont définir ensemble le but de l’organisation et les événements à développer. “La première manifestation culturelle le 1er mai prochain, avec le soutien de Washington Accueil, est un concert de Charlotte Vix, une chanteuse qui a gagné le concours de chant alsacien d’Stimme en 2019“. 

D’autres dates-clefs, des événements importants pour les Alsaciens, seront à l’ordre du jour de la réunion, comme le Fan Day, le dernier week-end de juin pour la promotion de l’Alsace avec une soirée musicale et gastronomique. Mais aussi le 6 décembre pour la Saint-Nicolas, très fêtée en Alsace. “Ce sont des dates fixes qui sont déterminées par l’Union des Alsaciens“. En septembre, René Vojel espère que le long-métrage de Benjamin Steinmann, “In Memoriam”, qui passera par New York, Chicago Boston, sera aussi programmé pour Washington D.C.. “Le film parle des soldats alsaciens forcés à être dans l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale“, explique-t-il. 

René souligne que “bien sûr la gastronomie aura une place importante avec les choucroutes et les tartes flambées“. D’ailleurs, il confie qu'”il a déjà été demandé de faire une soirée choucroute“. Le planning sera selon les envies des membres : “pourquoi pas une dégustation de vins, par exemple, avec la reine des vins d’Alsace”. À Washington D.C., il y a très peu d’associations de région.La seule autre organisation du genre est l’Amicale des Ch’tis“, rappelle l’Alsacien.

Rendez-vous le 7 février à 5.30pm, à la Maison française de l’Ambassade ou contactez René Vojel par email : rcpvogel@gmail.com.

Les clichés hollywoodiens de “Vanity Fair” vous font vivre les Oscars au Annenberg Space for Photography

Alors que la saison des Oscars bat son plein, le centre Annenberg Space for Photography met sous les projecteurs le glamour hollywoodien. Organisée du 8 février au 26 juillet, l’exposition “Vanity Fair: Hollywood Calling” offre un regard nouveau sur les célébrités et les soirées à travers l’objectif du magazine américain.

Près de cent-trente photographies, réalisées par plus de 50 photographes dont Annie Leibovitz, seront affichées. On trouvera notamment des trésors comme un cliché de Quentin Tarantino à l’époque où il écrivait “Pulp Fiction” ou un où Lady Gaga et Mark Ronson trinquent en 2019…

Plus qu’une collection de photos de célébrités, cette exposition vous donne l’impression d’assister à la légendaire soirée post-Oscar du magazine sur papier glacé, avec une entrée sur tapis rouge, une fausse horde de paparazzis… En outre, le public pourra découvrir, en exclusivité, le documentaire d’Alex Horwitz sur la réalisation du numéro Hollywood 2020.

Passez une soirée avec l’acteur Samy Naceri à Los Angeles

Star emblématique des années 2000, notamment grâce à la saga “Taxi”, Samy Naceri est une personnalité populaire que les Français n’ont pas oubliée. Ils auront l’occasion de partager un moment avec lui à l’occasion de l’événement A Night with Samy Naceri, le samedi 15 et dimanche 16 février, à la Promenade Playhouse à Santa Monica.

L’acteur donnera une Master class. Outre “Taxi”, film dans lequel il campait le rôle de Daniel sillonnant Marseille au volant d’un taxi Peugeot 406 blanc trafiqué, il est apparu dans plusieurs longs-métrages comme “Cyprien”, “Astérix au Jeux Olympiques”, “Le Choc des Titans”, “Alibi.com” et “La Crème de la crème”. Après la projection de séquences dans lesquelles on le voit jouer, la soirée mettra en valeur sa carrière, puis il répondra aux questions du public et livrera ses techniques d’acteur. Enfin, les fans de Samy Naceri pourront conclure la soirée en partageant une photo avec leur idole.

Siba Giba, l’historien du hip-hop à Brooklyn

Si vous aimez le hip-hop -ou la musique tout court- et New York, ce cadeau est pour vous. Ce podcast, réalisé par le chanteur et compositeur Hippocampe Fou, Français installé -pour quelques semaines encore- à Brooklyn, part à la rencontre de Siba Giba, artiste franco-américain, batteur, rappeur, producteur et historien du hip-hop. 

Siba a vécu des moments-clés de l’histoire du hip-hop à New-York et Paris. Retour sur son parcours atypique puis balade dans les rues de Brooklyn sur les traces de Biggie Smalls (The Notorious B.I.G.) et Ol’ Dirty Bastard. 

Ces 40 minutes de podcast sont une plongée dans l’histoire du rap et de New York mais aussi une conversation entre deux amoureux du genre, et deux praticiens. Hippocampe Fou a décidé de lancer une série de podcasts, qu’il appelle “L’Apprenti Sourcier”. Ce premier épisode est le numéro zéro, partagé avec vous en avant-première.

Après avoir écouté le podcast, venez retrouver Hippocampe Fou: après un peu plus de deux ans à Brooklyn en famille, il repart prochainement en France et fête son départ avec un concert “familial” samedi 8 février à Brooklyn à Littlefield (à 4 pm). 

Quatre jeunes talents de la musique classique en concert au Consulat

Ils sont jeunes, ils sont talentueux et ils sont à découvrir le 12 février au Consulat de France de New York.

Organisé par l’Entraide Française de New York, le concert réunit quatre jeunes talents pour un programme composé d’oeuvres de Haydn, Tchaikovsky, Poulenc, Bloch. Au violon Virgil Boutellis-Taft est un habitué des concerts de l’Entraide. Il joue régulièrement avec les plus grands orchestres européens et américains et sort ce mois-ci un nouveau CD enregistré avec le Royal Philharmonic Orchestra de Londres.

Au piano, Rieko Tsuchida, est encore une très jeune virtuose, mais elle joue sur les plus grandes scènes mondiales depuis plus de dix ans. Elle a fait ses débuts au Carnegie Hall en 2009 à l’âge de 14 ans. Née au Japon, elle a été formée au conservatoire de San Francisco.

Jeune diplômée du conservatoire de Paris, Elsa Bonnet, pianiste, se produit régulièrement en solo à travers l’Europe. Adam Leites, Français également, au hautbois, complète de quatuor de jeunes talents.

L’Entraide Française est une association qui vient en aide aux Français et Franco-américains en détresse.

Écoles bilingues : ne négligez pas la pensée critique des enfants

(Article partenaire) L’enseignement bilingue immersif a le vent en poupe aux États-Unis. Cependant, l’insertion d’une deuxième langue à l’école peut parfois faire de l’ombre à d’autres enseignements importants.

À New York, l’équipe pédagogique de la Science, Language & Arts International School (SLA), une école d’immersion en français et mandarin, a mis au point une approche unique qui permet non seulement de développer une seconde langue, mais aussi les fonctions exécutives (compétences cognitives qui nous permettent d’agir de façon organisée pour atteindre nos objectifs) et les compétences de pensée critique de l’enfant, caractéristiques essentielles à son bon développement et qui sont trop souvent ignorées dans l’éducation classique.

L’école a ainsi identifié 10 compétences clés permettant de développer la pensée critique des élèves du primaire. Ces compétences sont enseignées aux élèves dans les différentes langues d’immersion en suivant la méthode “en spirale” qui permet de revenir sur un concept afin d’ajouter un niveau de complexité pour le comprendre en profondeur, tout cela en développant le niveau de sophistication du langage.

De même, les fonctions exécutives du cerveau de l’enfant sont développées en français ainsi qu’en anglais en intégrant l’exercice de ces compétences dans l’enseignement de la langue cible. Par exemple, les enseignants du SLA intègrent la pratique de l’arithmétique mentale dans leurs routines quotidiennes. À l’époque des smartphones, le calcul mental est de moins en moins pratiqué : pourtant, la capacité à calculer mentalement est non seulement une compétence computationnelle et relationnelle essentielle, mais elle est également liée à la mémoire de travail (mémoire à court terme permettant d’enregistrer des informations de manière temporaire afin de réaliser une tâche particulière – un raisonnement par exemple) et aux centres de langage du cerveau. Chez SLA, cette compétence est travaillée en français (et pour les élèves qui suivent le programme du mandarin, en mandarin) pour maintenir et développer cet important muscle dans la langue cible.

Photo : Science Language & Arts International School

Le langage n’est pas séparé de la pensée

Concrètement, que faut-il tirer de tout cela ? Que le langage n’est pas séparé de la pensée. Les compétences essentielles de pensée critique et de fonctionnement exécutif doivent être intégrées dans un programme bilingue afin de donner tous les outils à nos enfants pour se développer pleinement.

Science, Language & Arts International School, parmi une poignée d’établissements d’enseignement d’élite, privilégie ces enseignements et le développement de ces compétences extrêmement importantes au cœur de son programme, ce qui est d’autant plus rare pour une école d’immersion. Les enfants de la SLA sont pour ainsi dire tous trilingues : en français, en anglais, et dans la langue toute aussi importante de la pensée critique.

Article de Jennifer Wilkin, linguiste et directrice
de la Science, Language & Arts International School.
Téléphone : 718-636-3836
Email : info@slaschool.org
Site web de l’école

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À Des Moines, des Français au coeur des caucus de l’Iowa

“Il n’y a pas de pression, c’est un honneur de voter en premier”. Linda Sabic fait partie des Franco-américains qui participeront, lundi 3 février, aux caucus démocrates de l’Iowa, première étape dans la désignation de l’adversaire de Donald Trump à la présidentielle de 2020. Agent immobilier installé depuis 2001 à Des Moines, la capitale de cet Etat rural de 3 millions d’habitants au coeur des Etats-Unis, la Française avoue ne pas savoir pour qui elle votera. Mais elle est sûre d’une chose: elle ne prendra pas sa décision à la légère. Après tout, le reste du pays la regarde. “Il y a un sens de responsabilité. Je le prends très au sérieux“.

Même si l’Iowa envoie peu de délégués (49) à la convention de juillet où le candidat du parti démocrate sera officiellement intronisé, l’Etat joue un rôle important dans le processus d’investiture. Une victoire dans l’Iowa, même relative, permet d’engranger un surplus de donations et de crédibilité avant le reste des primaires et des caucus dans les autres Etats américains, à commencer par le New Hampshire dès le 11 février. À noter que les républicains de l’Iowa tiendront leur caucus le même jour, mais leur issue de ne fait guère de doute.

“Saturation”

Depuis des mois, les habitants de Des Moines et des autres villes de l’Etat sont bombardés de SMS, d’appels, de spots publicitaires, de lettres envoyées par les différentes campagnes. Sans compter les visites de volontaires faisant du porte-à-porte. Pour les quatre Français de la ville réunis pour parler des caucus dans les locaux de l’UFE Iowa (Union des Français de l’étranger) à Des Moines, vendredi, par le président de l’association Bruno Eliazord, c’est trop. “C’est comme un disque rayé. On commence à en avoir marre“, lance Corinne Zaragoza, une ancienne chercheuse médicale qui vient de publier des livres de littérature fantastique.

C’est la saturation, ajoute Nicolas Percheron, un Franco-américain qui vit à Des Moines depuis 19 ans. Ça commence à devenir long. Avec l’argent qui va dans les publicités à la télé ou la radio, on en prend une couche. En plus, ce sont des pubs négatives. Les candidats se critiquent les uns et les autres et ne parlent pas de ce qu’ils voudraient faire pour améliorer l’Etat ou le pays“. Ce papa de deux enfants comprend les critiques qui sont faites aux caucus, notamment le caractère public du scrutin. Dans les caucus, les électeurs se répartissent physiquement dans le lieu du vote (un gymnase, une cafet’ ou même dans une maison) en fonction de leurs candidats, sous le regard des autres électeurs. Malgré tout, cet ancien de la restauration reconverti dans l’assurance fera le déplacement. “Pour moi, c’est un droit et un devoir civique. Ceux qui peuvent aller voter doivent y aller. L’Iowa donne une bonne idée de ce qui peut advenir dans quelques mois lors de l’élection générale. Ça donne le ton“.

Nathalie Girod, qui appartient au groupe d’électeurs le plus important de l’Iowa, à savoir les indépendants, n’ira pas aux caucus le 3 février car elle n’arrive pas à faire le tri parmi les candidats qui se présentent. “Tout ce que je sais, c’est que je ne veux plus de Trump. J’irai voter en novembre, pour l’élection présidentielle“, précise cette créatrice française avec trois ans de Des Moines au compteur.

En tout cas, nos Français sont heureux de voir leur ville d’adoption sous le feu des projecteurs, même si cela ne va pas durer. Des Moines, comme ailleurs dans “flyover country” (surnom donné à la zone centrale du pays que les habitants aisés des grandes villes du littoral survolent sans s’y arrêter) connait un boom démographique à la faveur de prix de l’immobilier bas, en particulier ses quartiers ouest (Urbandale, Waukee, West Des Moines…). “Ce n’est plus la ville d’il y a vingt ans. Il y a beaucoup de communautés hispaniques, africaines et européennes maintenant“, estime Linda Sabic. “Il y a beaucoup d’opportunités ici et une bonne qualité de vie. Les habitants de l’Iowa sont gentils, honnêtes. “Iowa Nice” n’est pas une légende“, renchérit Nicolas Percheron.

Même si l’UFE, avec ses images de Paris au mur, sa télé branchée sur France 24 (et ses bouteilles de vin au frais) est l’un des seuls ponts qui leur reste avec la France, nos Français de Des Moines peuvent compter sur les autres habitants de la ville pour leur rappeler d’où ils viennent. Le nom “Des Moines” est le fruit de la rencontre entre des explorateurs français Jacques Marquette et Louis Joliet ayant parcouru la vallée du Mississippi et la tribu locale des Moingona au XVIIe siècle. “On nous demande souvent comment on prononce Des Moines, s’amuse Corinne Zaragoza. Et quand on regarde le drapeau de l’Iowa (un bannière tricolore similaire à la française avec un aigle au milieu, ndr), on a l’impression de voir celui de la France !“.

 

Marc Rochet, président de French Bee: “baisser les prix de 15% sur les vols Paris-New York”

Invité à une conférence sur l’avenir du transport aérien par French Morning le 30 janvier à New York, le président de French Bee Marc Rochet a détaillé sa stratégie pour conquérir New York. La compagnie aérienne française a en effet annoncé en septembre l’ouverture d’un vol quotidien entre les aéroports d’Orly et Newark à partir du 10 juin 2020.

Notre objectif est de réduire de 15%, à service égal, le prix du billet par rapport à une compagnie classique“, explique Marc Rochet. Malgré les faillites de XL Airways, mais aussi de Wow ou Primera Air, ou les difficultés de Norwegian, Marc Rochet croit dur comme fer au low-cost long courrier. “Pour qu’une compagnie réussisse sur ce marché, elle doit choisir des routes qui transportent au minimum un million de passagers par an. Le deuxième critère est la croissance de ce marché, et enfin la fréquence des vols qui doivent être quotidiens pour que la compagnie gagne en visibilité. New York cochait toutes ces cases”.

A l’inverse de La Compagnie, qui ne propose que des sièges en “business” sur son Paris-New York, French Bee cible “une clientèle loisirs et famille“. Les Airbus A350 de l’abeille française ne disposent que d’une classe “Eco”, et d’une “Premium” un peu plus cher avec plus d’espace et des sièges plus confortables. Les repas, bagages, WiFi, et autres services à bord sont proposés à la carte. “Tout est combinable, on voyage à la carte en fonction de ses moyens et besoins”, résume Marc Rochet.

Le modèle “low-cost long-courrier” de French Bee a déjà fait ses preuves sur d’autres destinations comme Paris-La Réunion et plus récemment Paris-San Francisco-Tahiti. Fondée par le groupe Dubreuil en 2016 et dirigée par Marc Rochet, French Bee était déjà rentable l’année suivante et transporte aujourd’hui plus de 500 000 passagers par an. Un succès que Marc Rochet explique aussi par le choix de ses avions. “Nous sommes la seule compagnie au monde qui ne vole qu’en Airbus A350 XWB. Ces modèles sont beaucoup moins bruyants que les précédents, la circulation et le renouvellement de l’air dans la cabine sont bien meilleurs et ils consomment 20 à 30% moins de carburant”.

Si Marc Rochet s’attend à “une grosse bataille avec la concurrence à New York“, French Bee ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise prévoit de renforcer sa présence américaine très bientôt “avec l’ouverture de nouvelles routes sans doute en Amérique du Nord”, annonce Marc Rochet.

NBA: Rudy Gobert (enfin) sélectionné au All-Star Game

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En voilà une bonne nouvelle ! Le pivot français des Utah Jazz a été sélectionné le 30 janvier pour la première fois de sa carrière au All-Star Game, qui aura lieu à Chicago le 16 février. Il sera seulement le troisième français à participer à un tel événement après Tony Parker (San Antonio Spurs), sélectionné six fois entre 2006 et 2014 et Joakim Noah (Chicago Bulls), sélectionné deux fois en 2013 et 2014.

Cette première sélection récompense le Français de 2,16m pour l’ensemble de son oeuvre. Élu meilleur défenseur de la ligue en 2018 et 2019, Rudy Gobert a aidé son équipe à atteindre les playoffs trois fois de suite sur les trois dernières saisons. A titre individuel, il a encore amélioré ses statistiques cette saison avec une moyenne de 15.8 points pour 14.5 rebonds par match, et un pourcentage flatteur de 69.2% au shoot.

Compétiteur et ambitieux, Rudy Gobert avait très mal pris sa non-convocation au All-Star Game l’année dernière, au point de ne pas pouvoir retenir ses larmes face à la presse. Le joueur de 27 ans a payé jusqu’à présent un style de jeu jugé trop défensif et peu impressionnant en comparaison à d’autres joueurs américains.

Le All-Star Game ou match des étoiles a lieu chaque année en février. Il regroupe les 24 meilleurs joueurs de la NBA sélectionnés par les fans, la presse et les entraîneurs. Le match du 16 février regroupera la “team LeBron”, représentée par LeBron James (Lakers) et la “team Giannis”, représentée par le Grec Giannis Antetokounmpo (Bucks). Les deux joueurs choisiront leurs co-équipiers lors d’une “draft” prévue le 6 février.

French Boss, épisode 18. Nicolas Dessaigne: “Les hommes avant l’argent”

L’invité du 18ème épisode de French Boss s’appelle Nicolas Dessaigne et dirige, depuis qu’il l’a co-créée en 2012, la société Algolia. Celle-ci développe et commercialise un moteur de recherche qui s’adresse aux professionnels.

Depuis 2015, Nicolas Dessaigne vit à San Francisco, cette ville qui déroule le tapis rouge aux gens qui ont des idées, et dans laquelle naissent et grandissent des entreprises qui, pour la plupart d’entre elles, ont des ambitions mondiales. Algolia n’échappe pas à cette règle. Née française il y a 8 ans, elle est aujourd’hui américaine. Et son déploiement ne fait que débuter.

(Lire aussi le portrait de Nicolas Dessaigne ici).

Listen to “Episode 18. Nicolas Dessaigne: “Les hommes avant l’argent”” on Spreaker.

5 expositions à aller voir pour le “Black History Month” à Washington

Chaque année au mois de février, les Etats-Unis célèbrent le “Black History Month”. Pendant un mois, la capitale américaine commémore l’histoire et la culture de la communauté afro-américaine à travers des expositions, des concerts ou encore des débats. French Morning a sélectionné 5 expositions à ne pas rater.

“We Return Fighting : The African American Experience in World War I”

Crédits : Eric Long.

S’il y a un musée à visiter sans modération pour comprendre l’Histoire de la communauté afro-américaine aux Etats-Unis, le choix se porte sans hésitation sur le Smithsonian National Museum of African American History and Culture. Le musée rend hommage à tout un pan de l’Histoire américaine en revenant méthodiquement sur le début de l’esclavage pour terminer sur les défis actuels et l’avenir de la communauté afro-américaine.

À l’occasion du Black History Month, le musée organise l’exposition “We Return Fighting : The African American Experience in World War I”. Grâce à de nombreux témoignages, l’exhibition redonne vie aux courageux soldats noirs-américains qui se sont engagés au côté des Etats-Unis pendant la Première Guerre Mondiale, dans l’espoir de revenir en héros. Leur désillusion marquera alors les prémices du Mouvement des Droits Civiques des années 1960. Exposition gratuite, tous les jours entre 10 AM et 5.30 PM, jusqu’en juin 2020. National Museum of African American History and Culture, 1400 Constitution Avenue NW.

“Rosa Parks : In Her Own Words”

Rosa Parks. Crédits : Shawn Miller, Library Of Congress.

Icône des Droits civiques aux Etats-Unis, Rosa Parks est devenue célèbre pour avoir participé à la fin des lois ségrégationnistes, après avoir refusé de laisser son siège à un homme blanc, dans un bus de Montgomery en Alamaba, en 1955. Pourtant, comme le rappelle l’exposition “Rosa Parks : In Her Own Words”, cette militante a apporté bien plus. La Librairie du Congrès met en scène la vie et l’héritage de Rosa Parks à travers des récits historiques, des témoignages et des vidéos rares de celle qui a marqué l’Histoire des Etats-Unis. Exposition gratuite, tous les jours entre 8.30 am et 4.30pm, jusqu’en décembre 2020. Library of Congress, 101 Independence Avenue SE.

La Librairie du Congrès propose également une lecture guidée sur l’histoire de personnalités afro-américaines du XIXe siècle : “African American Passages: Black Lives in 19th Century America”, le vendredi 21 février entre 4pm et 6pm. Admission gratuite, plus d’informations ici.

“One Life : Marian Anderson”

Marian Anderson et Leonard Bernstein. Crédits : Ruth Orkin, National Portrait Gallery.

À l’occasion du Black History Month, le National Portrait Gallery honore la vie et la carrière de la chanteuse afro-américaine Marian Anderson. Grâce à l’exposition “One Life : Marian Anderson”, le visiteur découvre ou redécouvre la carrière fulgurante de cette chanteuse engagée contre le ségrégationnisme des années 1950. Sa performance historique au Lincoln Memorial est restée gravée dans les mémoires des Américains et le National Portrait Gallery propose de plonger dans l’univers de la chanteuse à la voir d’or. Admission gratuite, tous les jours entre 11.30am et 7pm jusqu’au 17 Mai 2020, au National Portrait Gallery, entre 8th et F Streets NW.

Le musée propose également une visite guidée “African American and Black History Art Tour” le lundi 10 février entre 12pm et 2pm. Admission : 10 dollars. Tickets et informations ici.

“Rifs and Relation, African American Artists and the European Modernist Tradition”

Janet Taylor Pickett, And She was Born, 2017. Crédits: The Phillips Collection

Le célèbre musée de peintures Phillips Collection organise l’exposition “Riffs and Relations” entre le samedi 29 février et le dimanche 24 mai 2020. Plusieurs œuvres modernes d’artistes afro-américains du XXè et XXIè siècles sont ainsi présentés, avec d’autres tableaux d’artistes européens, afin d’explorer les connections et les influences entre les différents artistes issus de différentes cultures. À partir du 28 février 2020, entre 10 et 12 dollars par personne. Plus d’informations ici. The Phillips Collection, 1600 21st Street NW. 

“Gun and Powder”

Présentée jusqu’au dimanche 23 février, la comédie musicale “Gun and Powder” raconte l’histoire émouvante de Mary and Martha Clarke, deux jumelles afro-américaines qui se font passer pour des femmes blanches, afin de régler la dette de leur mère. Inspirée d’une histoire vraie, la comédie musicale raconte comment les deux sœurs testent leur loyauté, lorsqu’elles tombent respectivement amoureuses, l’une avec un homme blanc, et la seconde avec un homme noir. “Gun and Powder” est une histoire d’amour avec pour sujet la race, l’identité et la famille. “Gun and Powder” a lieu jusqu’au 23 février, au Signature Theatre, 4200 Campbell Avenue, Arlington. Tickets et informations ici