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Tourisme : Vivez l’expérience New York en 5 jours

(Article partenaire) Vous venez séjourner dans la Big Apple pendant une petite semaine et êtes déterminé·e à profiter au maximum de votre séjour ? Ou vous habitez New York accueillez des amis ou de la famille pour une courte période de temps : comment leur faire vivre la meilleure expérience possible dans cette ville où faire un choix entre les innombrables activités proposées peut vite devenir un casse-tête?

Hellotickets, une plateforme en ligne listant les meilleures activités et événements de plusieurs grandes villes du monde, vous propose sa sélection pour vivre l’ ”expérience New York” quand vous n’avez que quelques jours. Make the best out of it !

Jour 1 – Faites une visite guidée à pied

Visiter les principaux points forts de la ville avec un guide professionnel est une excellente manière de débuter votre séjour, surtout si c’est votre première fois à New York. Vous pourrez visiter les endroits les plus populaires de la ville tout en en apprenant plus sur son histoire.

Jour 2 – Envolez-vous en hélicoptère

Admirez les célèbres points incontournables de New York vus du ciel, au cours d’un exaltant vol en hélicoptère. Retrouvez-vous face à face avec la Statue de la Liberté, survolez l’Hudson, admirez l’emblématique Empire State Building, le métal argenté Art déco du Chrysler Building ou encore l’étendue verte verdoyante de Central Park. Un must pour tout visiteur à New York !

Jour 3 – Rendez-vous sur le toit du monde

Visiter l’un des gratte-ciels les plus connus du monde est un passage obligatoire. Du haut du “rocher”, vous pourrez voir l’Empire State, le Chrysler Building et toute la ligne d’horizon incroyable du quartier financier ainsi que Central Park. Nous vous recommandons de monter au coucher du soleil pour profiter de la lumière du jour et de l’un des meilleurs couchers de soleil de la ville.

Jour 4 – Approchez la Statue de la Liberté

Embarquez dans un ferry qui vous emmènera au sud de Manhattan sur l’une des îles les plus célèbres du monde, Liberty Island. Sa résidente phare est la Statue de la Liberté, symbole de l’amitié franco-américaine puisqu’elle fut offerte par la France pour le centenaire de l’indépendance des États-Unis (la charpente métallique intérieure est l’oeuvre de Gustave Eiffel).

Faites le tour de la gigantesque statue avant de vous diriger vers l’intérieur du piédestal pour profiter d’un autre point de vue depuis les points d’observation. Un deuxième bateau vous emmènera à Ellis Island où vous en apprendrez plus sur les millions de personnes qui y ont débarqué entre 1892 et 1954, dans l’espoir de vivre le rêve américain. 

Jour 5 – Hors de la ville : faites une excursion d’une journée aux chutes du Niagara

Après plusieurs journées passés au coeur de l’effervescence new-yorkaise, vous aurez certainement envie d’un bol d’air frais et d’un peu plus de calme. Direction les chutes du Niagara pour une journée que vous n’oublierez pas de si tôt.

Apprenez-en plus sur l’histoire intéressante de ces eaux puissantes et profitez d’une vue spectaculaire sur les chutes depuis différents points de vue. Explorez le magnifique parc national de Niagara Falls, et profitez d’une croisière en bateau.

Découvrez toutes les activités proposées par Hellotickets à New York! Vous pouvez réserver ici.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

“La peur” de Stefan Zweig sur scène avec la Compagnie Carmina

Après le succès rencontré par la pièce de Yasmina Reza “Le Dieu du Carnage” en octobre dernier, la Compagnie Carmina présente l’adaptation théâtrale de “La Peur”, nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig parue en 1920.

Dans le Vienne du début du 20e siècle, Irène et son mari Fritz mènent une vie bourgeoise bien rangée. Mais l’ombre du soupçon menace cet équilibre de façade: pourquoi Irène disparaît-elle chaque soir sous des prétextes douteux? Peut-elle faire confiance à son avocat de mari qui défend les pires criminels sans aucun état d’âme? Qui est cette femme mystérieuse qui fait chanter Irène et menace de révéler sa double vie?

Adaptée pour la scène par Élodie Menant, “La Peur” a d’abord été présentée au Festival d’Avignon en 2014, avant d’être jouée au Théâtre Michel à Paris de 2016 à 2018 et dans toute l’Europe en 2019. Ce thriller psychologique, bien que centenaire, aborde des sujets intemporels, et les spectateurs sont rapidement emportés par le suspense et la tension qui montent au fil des scènes, jusqu’au rebondissement final.
“La Peur”, mise en scène par Pascale Couderc, sera jouée en français avec des surtitres en anglais par Emmanuelle Lambert, Benoît Monin et Courtney Walsh.

Le cidre arrive au Texas

Avec l’ouverture de City Orchard, le cidre revient à la mode et s’installe à Houston. Les trois fondateurs de cet établissement, Patrick Kwiatkowski, Mathew Smith et Clay Watson, prévoient de prendre d’assaut le marché local et se donnent deux ans pour réussir à convaincre le public.

L’assouplissement des lois dans les États et la popularité de la bière artisanale sont à l’origine de cette nouvelle mode selon les trois associés. Mathew Smith, originaire de l’état de New York où il a grandit à l’ombre des pommiers en fleurs dans les vergers de la famille, rêvait d’exporter son savoir-faire dans le sud des États-Unis, tout comme Patrick Kwiatkowski, natif du Michigan. « Nous nous sommes rencontrés par un heureux hasard et à ce moment là nous avons décidé de mettre en commun nos projets, nos passions et nos objectifs. L’aboutissement a été la création de cette entreprise où chacun à sa place », explique cet ancien ingénieur chimiste qui a vécu plusieurs années en France et notamment en Normandie où il a appris toutes les techniques de fabrication du cidre (hard cider en anglais).  « Les pommes que nous utilisons pour réaliser nos cidres proviennent de la région des Grands Lacs, principalement de la ferme familiale Smith. Nous exploitons pas moins de 38 sortes de pommes dont des européennes comme les françaises Noel des Champs, Vilberie et Médaille d’or ou les anglaises Yarlington Mill, Brown Snout, Chisel Jersey parmi d’autres. Actuellement, City Orchard produit 21 000 litres par trimestre. Nous croisons nos cultures stratégiquement pour obtenir le meilleur cidre possible. La qualité du fruit est très importante pour arriver à différentes variables. A ce jour nous possédons 4 sortes de cidres brut, sec et demi-sec. Notre objectif est d’en atteindre une douzaine en fût d’en quelques mois et d’établir notre . Nous travaillons aussi à agrémenter les goûts en mariant le cidre avec d’autres fruits comme les prunes, les peaux de raisin, le miel  », explique Patrick Kwiatkowski.

Dans un espace de 1000 mètres carrés, la moitié est consacrée à la production tandis que le reste a été aménagé en bar de dégustation qui leur permettra d’implanter leur marque. « Notre cidre se décline en trois gammes: la série Apple Tree, la série Fresca infusion aux fruits et la série Orchard Blend. L’entreprise offre également plusieurs bières artisanales confectionnées par Clay Watson, troisième partenaire, texan et brasseur de son état », commente ce dernier. A terme, leur objectif est de vendre leurs canettes aux enseignes de supermarchés (HEB, Kroger, Central Market), aux restaurants (déjà une vingtaine) et dans les épiceries fines.

Le labyrinthe inspiré par la cathédrale de Bayeux (Calvados), hommage aux racines normandes du cidre. (DR)

« Nous sommes déjà présents dans les bars de Whole Food Markets et nous envisageons de nous établir à Dallas, San Antonio dès l’année prochaine », nous assure t-il dans un français parfait. La stratégie des trois partenaires est de s’étendre dans les autres États du Sud comme le Mississipi, l’Alabama ou la Louisiane à partir de leur centre de distribution de Houston. Patrick Kwiatkowski a voulu témoigner son respect envers la France en reproduisant dans les jardins de la cidrerie, le labyrinthe de la cathédrale de Bayeux, située dans le Calvados, région mythique des vergers de France. «Je voulais faire la connexion avec la Normandie, pays du savoir-faire et plus grande région productrice de cidre au monde.  Nous envisageons même une collaboration avec un partenaire normand. », résume t-il. C’est un fait, pour lui, le cidre est un vieux produit qui s’offre une nouvelle jeunesse.

Élections consulaires 2020: le nouveau-venu LREM se lance à New York

Les élections consulaires ne déplacent pas les foules, mais cela ne décourage pas Pascale Richard, tête de la liste de La République en Marche ! (LREM) pour cet obscur scrutin qui se déroulera le 16 mai en Amérique du Nord (le 17 dans le reste du monde). “En 2014, pour le précédent vote, il y a eu 11% de participation à New York. On va essayer de faire mieux“, dit-elle.

L’antenne new-yorkaise de LREM présentait, mardi 28 janvier à Manhattan, ses candidats pour cette élection mise en place en 2014 pour élire des “conseillers consulaires” dans le monde entier. Aujourd’hui appelés “conseillers des Français de l’étranger”, ces élus de proximité rattachés à chaque consulat ou ambassade représentent les Français de leur circonscription consulaire et participent à l’élaboration des politiques locales pour les Français de l’étranger dans les domaines des aides sociales, de l’enseignement et de la sécurité notamment. Ils ont un rôle purement consultatif, à la différence des conseillers municipaux en France.

Cinq conseillers (Julie Ducourneau, Gérard Epelbaum, Annie Michel, Richard Ortoli, Patrick Pagni) siègent actuellement au conseil consulaire dans la circonscription de New York, qui comprend l’Etat de New York, le New Jersey, le Connecticut et les Bermudes. Fondée en 2016, LREM n’avait pas participé au premier scrutin en 2014, mais n’a pas l’intention de jouer les figurants en 2020. “C’est un scrutin local, mais on est le parti de la majorité, observe Pascale Richard, qui est également la suppléante du député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure. On a un accès plus direct aux personnes qui peuvent nous aider. C’est important“.

En 2014, les élections consulaires avaient été couplées aux élections européennes de manière à accroitre la participation. Cette année, ce couplage n’existera pas, ce qui présage d’une très faible participation, malgré la possibilité de voter par internet (8 au 13 mai). Les scrutins qui attirent peu privilégient les candidats avec le meilleur réseau. Les conseillers actuels, qui se représentent tous en 2020, sont bien implantés dans la communauté française en raison de leurs engagements associatifs et politiques de longue date. “Nous sommes les nouveaux de cette élection. On n’a pas la structure des autres candidats qui sont déjà conseillers consulaires, reconnait Pascale Richard. Mais nous voulons être à l’écoute. On va parler de sujets comme les retraites et les impôts. On a aussi la possibilité d’expliquer certaines lois votées ou en cours d’examen à Paris“.

Le vrai enjeu des consulaires: le Sénat

Au-delà de sélectionner des élus de proximité, le véritable enjeu des élections consulaires est l’élection de six des douze sénateurs des Français de l’étranger en septembre. En effet, les 443 conseillers des Français de l’étranger qui sortiront des urnes en mai représenteront l’essentiel du collège électoral chargé de choisir les sénateurs des Français hors de France. Pour le moment, un seul d’entre eux appartient à LREM (Richard Yung, un ex-socialiste qui a rejoint le parti de Macron en 2017). “Il en faut plus“, a lancé Pascale Richard devant les près de 70 personnes réunies pour assister au lancement de sa campagne autour d’une galette des rois.

La liste LREM à New York compte douze personnes au total. Le numéro 2 de la liste est l’entrepreneur Pascal Royer. Y figurent aussi Renaud Deraison (co-fondateur de la société de cybersécurité Tenable), Isabelle Bonneau (fondatrice de l’école trilingue Tessa dans le New Jersey) ou encore Charles-Edouard Catherine (tri-athlète non-voyant qui travaille au lobby National Organization on Disability). Le dépôt des listes doit intervenir avant le 7 mars pour le continent américain.

Les primaires américaines, mode d’emploi

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Le 3 novembre 2020, les citoyens américains vont élire les Grands électeurs pour désigner le prochain président américain. Bien avant cela, dès le 3 février, les membres du Parti démocrate vont désigner le candidat qui fera face à Donald Trump. 

Depuis janvier, on entend le mot “caucus” de l’Iowa car c’est la première journée de vote. L’Iowa est, depuis le cycle d’élections de 1976, l’État qui se prononce le premier sur les candidats à la présidentielle américaine et donne le ton pour la suite des primaires, même si une victoire dans cet État est loin de garantir un succès final. Tout comme pour la présidentielle, c’est une élection indirecte: au lieu de sélectionner directement le candidat que l’on veut soutenir, le vote détermine le nombre de délégués pour le congrès national. Ces délégués choisissent ensuite à leur tour le candidat à la présidence de leur parti. 

Pourquoi parle-t-on de caucus, et aussi des primaires?  Les gouvernements étatiques et locaux organisent les élections primaires, tandis que les caucus sont des événements privés qui sont directement gérés par les partis politiques eux-mêmes. Pour les primaires, le vote peut être “ouvert” ou fermé”. Les Etats qui organisent des votes “ouverts” laissent la liberté aux électeurs de voter pour les démocrates ou les républicains, peu importe le parti dans lequel il est enregistré. Pour les votes “fermés”, c’est l’inverse, on doit voter dans le parti que l’on soutient officiellement. 

Les caucus sont historiques et peuvent paraître un peu désuets. Pour choisir un candidat, les personnes inscrites sur une liste se rendent à la réunion du comité électoral. Les électeurs doivent se tenir dans un coin de la salle de réunion pour être comptabilisés pour l’un des candidats qu’ils soutiennent. Lors de ce vote physique, des représentants sont choisis, et à leur tour, ceux-ci voteront pour les représentants de comté, qui voteront pour les délégués. Moins d’une dizaine d’Etats utilisent encore ce type de vote, comme l’Alaska ou le Nebraska. 

Après le fameux caucus de l’Iowa, les primaires démocrates sont prévues dans trois États : le New Hampshire le 11 février, le Nevada le 22 février et la Caroline du Sud le 29 février. Ensuite, le “Super Tuesday”, le mot-clef de cette campagne, est organisé le 3 mars dans 15 États et un territoire, dont les deux États les plus peuplés du pays : la Californie et le Texas. Après plusieurs Etats importants comme le Michigan ou l’Ohio, qui votent le 10 mars, l’Arizona, la Floride et l’Illinois sont appelés aux urnes le 17 mars. Les candidats qui remporteront ces États-clés pourront faire facilement pression sur leurs adversaires.

Ce serait trop facile si tous les Etats s’organisaient de la même manière. En plus des différents modes de vote, selon si c’est une primaire ou un caucus, certains Etats sont plus restrictifs que d’autres et par exemple en Floride, seul les membres du parti peuvent voter, alors qu’en Iowa, les sympathisants sont invités à participer en s’inscrivant le jour J. Le nombre d’électeurs par candidat n’est pas forcément proportionnel. En Floride encore, “the winner takes it all”. Si un candidat obtient 55%, alors tous les représentants devront voter pour le candidat en questions.

La convention démocrate aura lieu du 13 au 16 juillet à Milwaukee, dans le Wisconsin, lors de laquelle les ‎3,979 délégués choisis vont départager les candidats. En général, il y a très peu de suspense et les démocrates commencent déjà le nom de l’heureux élu. Chez les républicains, la convention pour désigner officiellement Donald Trump aura lieu du 24 au 27 août 2020 à Charlotte, en Caroline du Nord. D’ores et déjà, l’Alaska, l’Arizona, Hawaii, le Kansas, le Nevada, la Caroline du Sud et la Virginie ont annulé leurs primaires et soutiennent le président Trump.

Six Nations: où regarder le match France-Angleterre à New York?

Vous reprendrez bien une tranche de rosbif? Les Bleus de Fabien Galthié affronteront l’Angleterre dimanche 2 février à 10am (ET) dans le cadre du tournoi des Six Nations. Voici où suivre le match à New York.

Bars et restaurants français

Le District: pour suivre le match comme à la maison, rendez-vous au District à Battery Park City. Le “food-hall” français a prévu un écran géant dans son espace “Wine Bar”. Le match sera également diffusé dans l’espace “Le Bar” sur deux télévisions avec une réduction de 10% sur les plats et les boissons pendant le match. Le District offrira également une coupe de vin pétillant à tout le monde en cas de victoire de la France. Allez les Bleus! Le District, 225 Liberty St, (212) 981-8588.

Félix: Le restaurant français situé à SoHo diffusera également le match dimanche. Le meilleur endroit pour rester déjeuner ensuite avec un bon verre de vin. Félix, 340 W Broadway, (212) 431-0021. 

Bar anglais

Baker Street Pub: Pour une ambiance “so British”, rendez-vous à Baker Street Pub dans l’Upper East Side. Le bar diffusera tous les matches de la compétition. Baker Street Pub, 1152 1st Avenue, (212) 688-9663.

Autre

Smithfield Hall: L’habituel repaire des supporters de l’OM se mettra aux couleurs du rugby dimanche. Le “sports bar” américain de Chelsea diffusera le match sur l’un de ses nombreux écrans. Smithfield Hall, 138 W 25th St, (212) 929-9677. 

Où regarder le Super Bowl LIV à San Francisco et environs?

Dimanche 2 février, les San Francisco Forty-Niners affronteront les Kansas City Chiefs en finale du championnat de la ligue de football américain (NFL). Pour l’équipe de San Francisco, c’est peut-être la fin d’une longue traversée du désert, sa dernière victoire au Super Bowl datant de 1994. La finale se joue à Miami, mais les fans des Niners ne manqueront pas de se retrouver dans la Bay Area pour suivre le match en direct. Coup d’envoi à 3:30pm.

Les meilleurs sports bars à San Francisco
Parmi nos sports bars préférés, on recommande Greens (2239 Polk St, San Francisco, CA 94109) dans Russian Hill, The Bus Stop (1901 Union St, San Francisco, CA 94123), ouvert depuis 1901 dans Cow Hollow, et le Kezar Pub (900 Cole St, San Francisco, CA 94117) dans Haight-Ashbury. Chacun baignant dans son jus, avec sols collants de bière et les décibels à fond, ces bars offrent tous de nombreux écrans pour suivre le Super Bowl, et l’assurance de se retrouver en compagnie de fans survoltés. Boules Quiès recommandées…

Les “Watch party” organisées par les Niners, à San José et San Francisco
On attendait une diffusion du match au Levi’s Stadium, le stade des Niners, mais les gradins resteront vides, le dimanche 2 février. A la place, l’équipe sponsorise deux événements: à San José, le SP2 Communal Bar (72 N Almaden Ave, San Jose, CA 95110) accueillera les fans rouge et or ce dimanche, tandis qu’à San Francisco, ils se retrouveront à Spin (690 Folsom St #100, San Francisco, CA 94107), le temple du tennis de table dans SOMA. Ecrans géants, et marée rouge et or en prévision.

Salle de concerts et cinémas
A événement exceptionnel, salle exceptionnelle. The Chapel, une ancienne chapelle du quartier de Mission convertie en salle de spectacle, retransmet le match en direct sur grand écran, avec entrée libre et menu spécial Super Bowl (chicken wings, burgers et cocktails maison). Si vous préférez le confort d’une salle de cinéma, et une ambiance un peu plus intimiste, le Vine Theater à Livermore (1722 1st Street Livermore, CA) accueillera 200 personnes dans sa salle équipée de fauteuils inclinables, avec possibilité de boire bières et cocktails. A San Francisco, c’est le Balboa theatre (3630 Balboa Street, San Francisco, CA) qui accueillera les fans des Niners gratuitement dans sa salle datant de 1928!

Tailgate à Pacifica
Pour se payer une tranche typique d’Americana, rendez-vous au Longboard Margarita Bar de Pacifica, le long du Pacifique. Une bière à la main, assis sur une chaise longue du patio, on pourra suivre les Niners contre les Chiefs sur l’écran géant installé à l’extérieur du bar. Tacos et quesadillas seront au menu, et jeux et tombola ponctueront l’après-midi. 180 Eureka Dr, Pacifica, CA 94044.

Avec sa tournée, Kev Adams veut réunir les expatriés français, “souvent oubliés par les artistes”

La semaine dernière, Kev Adams dévalait les pistes de Big Bear (Californie) à toutes allures, avant de s’envoler pour le froid de Chicago. Contrairement à ce que les photographies laissent penser, l’humoriste de 28 ans ne prend pas des vacances aux Etats-Unis, il est en pleine tournée. Une tournée qu’il a organisée seul. “C’est très agréable, même si on ne peut compter que sur soi”, lâche-t-il, ne cachant pas la pression qu’il ressent. Et s’il s’est autant investi, c’est parce qu’il voulait présenter à l’international son troisième spectacle en solo “Sois 10 ans”.

Sur la scène du Laugh Factory à Los Angeles, “la Mecque du comedy club”, il est revenu lundi 27 janvier sur ses dix années de carrière, de ses débuts dans “On n’demande qu’à en rire” avec Laurent Ruquier au film “Les Nouvelles aventures d’Aladin” dans lequel il tient la vedette, en passant par ses tribulations personnelles (évoquant notamment sa relation avec Miss Univers). “Je fais le point sur tout ce qu’il s’est passé pour moi, c’est très personnel”, assure ce bout-en-train qui ne rate pas une occasion de tourner la discussion en dérision. Pour satisfaire son public d’expatriés français, il a ajouté quelques références sur les villes américaines où il joue, moquant leurs différences avec l’hexagone.

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J’ai aucune idée de ce que je raconte ?

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En présentant ce one-man-show – 130 dates en France et une trentaine dans le monde, dont Miami et New York en juin 2020 -, il avait à coeur de “réunir la diaspora française”. “C’est une communauté souvent oubliée par les artistes. J’adore voyager et réunir les Français, donc cette tournée réunit tout ce que j’aime.”

Des projets de cinéma et de plantation de cannabis

Même s’il mise gros avec “Sois 10 ans”, Kev Adams n’est pas un novice des scènes américaines. Depuis 2014, il se produit dans des comedy clubs, jouant des sketchs d’une dizaine de minutes en anglais. Une prise de risque qui n’est pas sans rappeler celle de son mentor, Gad Elmaleh qui a décidé de faire carrière outre-Atlantique. C’est d’ailleurs ce dernier qui a poussé le jeune humoriste sur le devant de la scène, en lui proposant de faire sa première partie au El Rey Theatre (nom qu’il prononce avec son plus bel accent américain) à Los Angeles en 2015. Son humour, qu’il qualifie volontiers d’“intergénérationnel” et “international”, convainc. A tel point que l’humoriste signe avec l’agence américaine «CAA» (Creative Artists Agency).

Durant cette tournée très personnelle, il n’oublie pas le stand-up à l’américaine, profitant de ses soirées libres pour aller tester ses derniers sketchs. “J’ai envie de jouer ici, de faire ce métier en anglais”, assure celui qui a travaillé son accent pour réussir à décrocher des éclats de rire aux Américains. “Ils aiment qu’on se moque de soi, d’eux gentiment… Bref la sincérité, mais aussi le changement de rythme. Aux Etats-Unis, le stand-up ressemble à une conversation avec une personne dépressive ! Les Français font, eux, beaucoup de gestes et de mimiques”, compare-t-il. L’exemple de Gad Elmaleh, une fois encore, est précieux pour le jeune comédien. “Il a beaucoup souffert de sa tournée, m’a prévenu des difficultés à jouer pour un public anglo-saxon”, fait-il remarquer, précisant que “c’est un travail de longue haleine” pour percer.

Une obstination dont ne manque pas celui qui avait posé, temporairement, ses valises à Los Angeles en 2017. “J’adore la vibe de cette ville, la météo, mais aussi l’ambiance où tout le monde parle de cinéma, de théâtre, d’art”, plaide celui qui s’amuse à raconter qu’il ambitionne d’ouvrir une plantation de cannabis en Californie. Quand Kev Adams y vient -en vacances ou pour s’exercer-, il avoue satisfaire sa passion pour les restaurants -recommandant notamment les burgers du Carrey’s Sunset Strip et le Urth Café sur Melrose avenue-, et passer du temps à Venice Beach, “un endroit hors du temps”.

Mais à moyen terme, le héros de la série “Soda” ne prévoit pas de revenir outre-Atlantique développer son green business. Il faut d’ailleurs s’attendre à le voir davantage sur grand écran que sur les planches. “Je vais défendre ma place au cinéma.”

Chandeleur 2020 : où manger de bonnes crêpes à Miami ?

Le dimanche 2 février n’est pas seulement synonyme de Super Bowl. Pendant que certains regarderont le match, d’autres dégusteront de bonnes crêpes à l’occasion de la Chandeleur. Voici une sélection non-exhaustive d’adresses où vous régaler à Miami et autour.

Parmi les petits nouveaux, Matthieu Cartron, qui a récemment ouvert la boulangerie-bistrot La Croquantine à Doral, réalise différentes crêpes salées et sucrées. Optez pour la « Campagnarde » au poulet, mozzarella et champignons, avant de vous laisser séduire par une crêpe sucrée au chocolat noir ou à la confiture. Prévoyez de 8 à 13,50 dollars selon la recette. 7930 NW 36th St #30, Doral – (786) 899-0509

Les crêpes sucrées concoctées par Blue Paris Bakery & Bistro à Miami Beach devraient également ravir les papilles des plus gourmands. L’enseigne qui a ouvert ses portes en octobre dernier près de Lincoln Road propose les traditionnelles crêpes au sucre et à la confiture ainsi qu’une création aux myrtilles et cotija, un fromage mexicain, le tout surmonté de sirop d’érable. 1629 Collins Ave, Miami Beach – (786) 536-7255

À l’occasion de la Chandeleur, A La Folie Cafe Francais met aussi la main à la pâte à crêpe. Cet établissement de Miami Beach, installé sur Española Way, offre un large choix de galettes salées à la farine de sarrasin. Cédez à la tentation face à l’« Impériale », la signature de la maison, aux champignons et à l’huile de truffe agrémentée d’une cuisse de canard confite. S’il vous reste encore un peu de place, succombez à une crêpe à la crème de marron, au miel ou encore aux poires caramélisées. Comptez de 5 à 18 dollars selon la création. 516 Española Way, Miami Beach – (305) 538-4484

À Crepe Connection Café à Miami, vous pourrez déguster des recettes traditionnelles bretonnes, mais aussi remises au goût du jour comme la « Tropical Chicken » au poulet grillé, oignons sautés, champignons et ananas ou encore la « The Cuban » au steak grillé, poivron et champignons, le tout relevé d’une sauce à l’oignon. Côté sucré, la « Fruity Monkey » à la banane et aux fraises arrosées de chocolat fait également saliver. Les prix varient de 5,50 à 13 dollars. 14264 SW 8th St, Miami – (305) 485-0085

À Wilton Manors, près de Fort Lauderdale, la Bretonne Sylvie Le Nouail fait sauter les galettes à base de farine de sarrasin dans la pure tradition de sa région natale. À la carte de son établissement Voo La Voo Cafe figurent des recettes classiques comme l’incontournable complète au jambon, fromage et oeuf, mais aussi des créations plus originales comme « La Printanière » au fromage de chèvre, poires, fraises, noix caramélisées et avocat, sans oublier plusieurs recettes sucrées. Prévoyez de 8 à 14 dollars la crêpe. 2430 NE 13th Ave, Wilton Manors – (754) 200-5285

Salées comme sucrées, les créations de La Bonne Crêpe à Fort Lauderdale satisferont toutes les envies. L’enseigne, installée sur Las Olas Boulevard, ne fait pas dans la dentelle et propose notamment une longue liste de galettes à la sauce américaine comme la « The American » avec de la viande hachée, du cheddar, des tomates, des oignons caramélisés ainsi que des cornichons ou encore la « Ocean » au saumon et aux brocolis arrosés d’une bisque de crabe. La galette est facturée de 7 à 26 dollars selon la recette. 815 E Las Olas Blvd, Fort Lauderdale – (954) 761-1515

Comme il n’est jamais trop tard pour fêter la Chandeleur, Bucks, fermé le dimanche 2 février, accueillera ses clients dès le lendemain. Cet établissement, qui a récemment pris ses quartiers dans le food hall Central Fare à la gare ferroviaire Virgin MiamiCentral, propose des galettes et des crêpes sous une forme rectangulaire. Au menu : la traditionnelle complète mais aussi des recettes plus originales et locales. Comptez de 5 à 12 dollars la crêpe. 600 NW 1st Ave, Miami – (833) 327-3737

Enfin, vous pourrez également fêter la Chandeleur après l’heure chez Mirabelle, l’enseigne du meilleur ouvrier de France Georges Berger implantée à Downtown Miami, ou encore au Semilla à Miami Beach, puisque les deux établissements concoctent différentes recettes dont la reine des crêpes françaises : la « Suzette », flambée au Grand Marnier et aromatisée aux zestes d’orange.

Emilien Crespo capture “The Soul of Los Angeles” au travers de 30 expériences

“Quand les gens critiquent Los Angeles, c’est généralement qu’ils ont peur d’explorer et ont probablement trop l’habitude de villes où ils n’ont pas à creuser pour trouver de belles choses” : le Français Emilien Crespo reprend cette citation du chanteur Moby comme un mantra, et l’incipit de son guide Soul of Los Angeles : guide des 30 meilleures expériences, paru aux éditions Jonglez. Disponible en anglais aux Etats-Unis depuis mi-décembre et à compter du 7 février dans sa version française, ce livre “loin des clichés” offre une version condensée ce qu’il faut vivre dans la cité des anges. Le Français va jusqu’à parler d’“une lettre d’amour à la ville”.

“L.A. est un terrain de jeu extraordinaire, elle doit se prendre comme une chasse aux trésors, où il ne faut pas avoir peur de faire des kilomètres supplémentaires”, plaide l’entrepreneur aux airs de dandy, qui explore Los Angeles depuis son expatriation en 2009. Pour se faire, il s’est notamment inspiré de son idole, le feu Jonathan Gold, critique de restaurants du Los Angeles Times et célèbre pour sa liste des 101 meilleurs restaurants de la ville. Une liste qu’il compare à “une boussole”. “J’ai appréhendé L.A. de la même façon pour le retail, le stand-up, les plages, les randonnées…”, décrit celui qui avoue avoir testé 1700 lieux en une décennie.

Sur 123 pages, il livre un condensé sélectif de ses explorations incessantes, “ce qui fait l’âme de L.A”, dont une toile au cinéma de Quentin Tarantino, l’avocado toast si particulier de Squirl, une plage secrète de Malibu, le menu secret du fast-food californien In-N-Out, ainsi que des lieux exclusifs – et jamais cités. “Le guide s’adresse aux locaux, comme aux touristes pour qui L.A. est une ville difficile d’accès”, assure l’entrepreneur qui livre sa demi-journée parfaite à Los Angeles, composée d’une visite de la Stahl House, d’un repas à Night+Market, suivi d’un verre à Jumbo’s Clown room.

Des expériences, parfois assorties d’interviews (dont une de Jonathan Gold), et illustrées par les dessins et photographies colorées d’expatriées comme lui, la photographe espagnole Pia Riverola et l’illustratrice bretonne Clara Mari.

Une vie professionnelle frénétique

La concrétisation de ce projet est dû à la réputation -et au charisme- d’Emilien Crespo. Mais aussi à sa rencontre avec Fanny Pechiodat, la co-fondatrice de My Little Paris qui a créé cette collection de guides. Captivée par la personnalité “folle, vibrante et excessive” de cet expatrié, comme elle l’écrit dans la préface, elle lui a demandé de participer à l’aventure, il y a un an et demi.

Un nouveau challenge qui emballe directement cet entrepreneur, débarqué il y a dix ans sur la côte ouest. A l’époque, il est responsable de stratégie culturelle pour le groupe Apple. Une mission qui lui sied et qu’il assurera jusqu’en 2017, moment où Emilien Crespo décide de laisser s’exprimer sa fibre entrepreneuriale. Il crée notamment la société Ordinary Flame, qui a vocation à vendre des éditions limitées d’artistes contemporains au profit d’oeuvres de charité. Il propose par ailleurs ses services de consultant avec Sublime Project.

En parallèle de ses activités professionnelles et de ses expériences -à coup d’un restaurant par jour-, il collabore avec plusieurs magazines comme Purple, News en Italie ou Autre. “Dans le journalisme, comme avec ce guide, j’aime partager”, admet celui qui a débuté dans des radios étudiantes quand il faisait ses études à Sciences Po Paris.

Désormais, il est la voix de Los Angeles, une ville qui “ne cesse de (l’)étonner par sa réinvention permanente”, et qu’il appelle volontiers “home”.

Les conseils de chefs français d’Amérique pour des crêpes comme à la maison

Le dimanche 2 février n’est pas seulement le jour du Superbowl. Alors que certains iront trouver les meilleures crêperies de leur ville pour fêter la chandeleur comme il se doit, d’autres vont s’appliquer à faire leurs crêpes en famille. French Morning a demandé aux chefs français basés aux Etats-Unis leurs secrets pour une crêpe maison bien réussie. 

Gilles Renusson, instructeur à la Secchia Institute for Culinary Education à Grand Rapids, dans le Michigan, se rappelle de la recette par coeur. “Il y a 50 ans pile, j’entrais dans un hôtel comme apprenti, et j’ai dû apprendre une cinquantaine de recettes par coeur, dont celle de la pâte à crêpe”. Immédiatement, le chef récite la recette qu’il connaît sur le bout des doigts. “Il faut un litre de lait, 400 grammes de farine, 7 oeufs, 50 grammes de beurre et de sucre et une demi cuillère à café de sel”. 

Il rappelle que “la poêle ne doit pas être trop chaude, c’est essentiel pour une bonne cuisson”. Son petit secret pour ajouter le beurre dans le mélange? “Il faut le laisser brunir un peu, et l’ajouter de suite à la pâte et bien remuer, et ensuite mettre la pâte au réfrigérateur la veille de la cuisson”. Le chef français précise que l’on peut y ajouter “du Grand Marinier ou cognac”. 

Pour Romain Cornu, chef pâtissier pour le Hakkasan Group à Las Vegas, “le plus important, c’est le beurre. J’utilise le beurre salé irlandais, c’est le top du beurre aux Etats-Unis. Ca donne plus de goût.” Une autre technique, qui rend la pâte plus légère, “c’est de battre les blancs avant de les ajouter au reste de la pâte”. Et pour toutes ses pâtisseries, Romain Cornu confie qu’il prend exclusivement “de la Fleur de sel”. Et pour le lait, “le lait bio, qui a plus de gras, est aussi le top”. 

Alors que pour Jean-Claude Perennou, chef-pâtissier à Cannelle Lic, à New York, “le plus important, c’est la farine, je prends la ‘King Arthur’ qui est une bonne qualité”. Ce Breton rappelle que “ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qui faut laisser reposer la pâte au moins 4 heures, ça l’a rend moins élastique” afin que l’amidon de la farine puisse gonfler. Et une fois la crêpe prête, selon lui, “pour les crêpes sucrées, le combo gagnant, c’est banane, nutella avec une boule de glace”. 

Le problème que l’on rencontre souvent, ce sont les grumeaux qui se forment dans la pâte. Yannick Dumonceau, originaire de Lyon et chef pâtissier à ONE65 San Francisco, donne son petit secret : “il faut verser du lait tiède pour éviter les grumeaux”. Son soupçon d’amour : une goutte de rhum ou de la fleur d’oranger pour donner un goût différent à la crêpe.

Elodie Pouliquen-Darmon, de La Chouquette à Los Angeles, confie que “mon secret, c’est la bière blonde!”. Cette Parisienne, d’origine bretonne, a déménagé à Los Angeles il y a trois ans pour ouvrir la pâtisserie, La Chouquette. “Le plus important pour moi, c’est le beurre, je prends le beurre breton que l’on trouve à Trader Joe”. Pour la phase dégustation, elle aime rester “simple”. “Je mets du sucre et du jus de citron, c’est délicieux!”, explique-t-elle. 

Faire sauter la crêpe n’est pas seulement fait pour impressionner les amis américains. “Si l’on tient une pièce dans la main gauche, et que l’on fait sauter la crêpe de la main droite, cela apportera prospérité!”, rappelle Gilles Renusson. A vos poêles!

L’institut du monde arabe inaugure l’exposition “Cités Millénaires” à Washington

Pour la première fois, une exposition de l’Institut du monde arabe est exposée aux Etats-Unis. Pour marquer l’occasion, le président de l’Institut du monde Arabe a fait le déplacement à Washington. Jeudi 22 janvier, Jack Lang était l’invité du prestigieux Smithsonian national museum of Asian Art pour inaugurer l’exposition “Cités Millénaires. Un voyage virtuel de Palmyre à Mossoul”. Organisée et créée par l’Institut du monde arabe, l’exposition ressuscite virtuellement plusieurs sites historiques d’Alep et de Palmyre en Syrie, et Mossoul en Irak.

“Un signe de confiance de la part d’un musée unique”

“C’est une consécration que l’exposition soit à Washington, surtout pour les personnes qui aident à la protection de l’héritage”, s’est réjouit l’ancien Ministre de la Culture. Chase F. Robinson, le directeur de la galerie Arthur M.Sackler, a officiellement ouvert l’inauguration en rappelant : “La Syrie et l’Irak ont été les témoins de guerres et de massacres. Cette exposition refait vivre ces icônes historiques virtuellement.” 

“L’ouverture de cette exposition est un signe de confiance de la part d’un musée unique”, a renchéri Jack Lang, qui a insisté sur l’importance de protéger l’héritage du monde arabe dont une partie des vestiges millénaires é été bombardée et détruits par l’Organisation islamique, entre 2011 et 2017.

Une exposition entièrement virtuelle conçue par une société de jeux vidéos

Grâce à des procédés technologiques de pointe, l’exposition propose de découvrir les sites historiques détruits par l’Organisation islamique. Affublés de lunettes 3D et d’un casque spécial, les visiteurs ont l’impression de se promener au milieu du célèbre souk d’Alep en plein effervescence. Sons de rue, vue à 360 degrés, précisions des structures… Pour réussir son pari, l’Institut du monde arabe s’est entouré de la société de jeux vidéo Ubisoft, ainsi que d’Iconem et de l’Unesco.

L’exposition redonne vie virtuellement à des merveilles aujourd’hui disparues, comme le temple de Baalshamin de Palmyre, le souk d’Alep, les Tunnels de Nabi Yunus, l’Eglise Notre-Dame-de-L’Heure, ainsi que la célèbre Grande mosquée Al-Nouri à Mossoul en Irak. Grâce au procédé du 3D, les visiteurs peuvent également marcher au milieu des ruines ou dans des passages rendus normalement impossible à visiter à cause de l’érosion des sites. “Age Old Cities” permet également de connaître le quotidien de millions d’habitants en Syrie et en Irak pendant ces six années de guerre, grâce à des films courts projetés près des reconstitutions virtuelles. Un plongeon dans l’Histoire qui redonne de l’espoir, puisque ce voyage virtuel est également une aide précieuse pour une éventuelle reconstruction de certains sites historiques.

L’exposition “Age Old Cities” est présentée au Smithsonian’s National Museum of Asian Art, à la Freer Gallery of Art  entre le 25 janvier et le 26 octobre 2020. Plus d’informations ici