On le connaît en comique. Cette fois, Patrick Timsit n’est pas là pour vous faire rire, mais plutôt pleurer. Il est au FIAF les 29 et 30 janvier avec “Le Livre de ma mère”.
Partout en France, les spectateurs, la larme à l’oeil, lui ont fait un triomphe avec ce “Livre de ma mère”. Tiré du livre éponyme d’Albert Cohen, lettre d’amour filial à sa mère disparue, le spectacle met en scène Patrick Timsit, seul dans un décor des plus sobres. Alternant entre l’intime -les souvenirs, le vide laissé par la disparition- et l’universel, le texte magnifique de Cohen est servi par une interprétation tout en délicatesse et retenue d’un acteur qu’on re-découvre.
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais son art fait le tour du monde. Ramzi Adek, connu pour ses voitures peintes et ses déclinaisons peps de Mickey Mouse – en sculptures, sur toile ou sur vêtements – manie bombes et pinceaux depuis plus de vingt ans. En halte dans la Baie de SF, l’artiste vient partager sa vision de l’art. Il animera des ateliers avec des élèves de l’École Bilingue de Berkeley ainsi qu’une soirée-rencontre avec les amateurs le 30 janvier (détails ci-contre).
Son univers : un mix de références culturelles américaines (super-héros, stars hollywoodiennes, personnages de dessins-animés ou de séries télé des années 80) et d’art moderne. Sa spécialité : les couleurs fluo. « Mon travail consiste à réaliser mes rêves, à produire ce que j’aimerais avoir ou aurais voulu avoir. Des œuvres avec du fun, un peu de morale et d’arrogance enfantine » explique l’artiste issu du mouvement graffiti.
Né à Aix-en-Provence, Ramzi Adek passe un tiers de sa vie en France, un tiers en Afrique et un tiers aux États-Unis. « C’est aux US que je me sens le mieux et que mon art est le mieux compris » assure-t-il. Basé principalement à Miami, où il a déjà participé à la foire contemporaine Art Basel et réalisé plusieurs fresques murales, l’artiste aime rencontrer les collectionneurs à travers le pays, de Philadelphie à Los Angeles.
« Mes œuvres sont comme un carnet de voyage et de rencontres » confie-t-il. Ses toiles, reflet de son imaginaire généreux, se vendent actuellement 15.000 dollars en salle des ventes, mais ses fresques sont publiques car « l’art, c’est pour tout le monde » affirme l’artiste urbain. Et d’ajouter : « on n’a pas besoin d’art pour vivre, mais ça peut offrir une soupape. Ce qui importe, c’est d’apporter du plaisir aux gens ».
Il suit les traces de son modèle et complice Gad Elmaleh en venant -pour la deuxième fois en deux ans- en tournée aux Etats-Unis.
Mais contrairement à Gad, Kev Adams ne se risque pas à l’anglais. Il joue son one-man-show en français.
Lancé dans le cinéma depuis quelques années – Les Nouvelles Aventures d’Aladin en 2015, suivi de Gangsterdam en 2017 et de Alad’2 en 2018- il n’abandonne pas la scène pour autant.
Dans une industrie en plein bouleversement, il fait figure de “sage”. Marc Rochet, président de la compagnie French Bee, qui lance en juin prochain une nouvelle ligne Paris-New York, est l’invité de la prochaine conférence French Morning, pour un entretien, en public, avec Emmanuel Saint-Martin, le 30 janvier.
Malgré les faillites de XL Airways, mais aussi de Wow ou Primera Air, ou les difficultés de Norwegian, Marc Rochet croit dur comme fer au low-cost long courrier. Il nous dira pourquoi et comment ce modèle peut réussir avec French Bee, qu’il qualifie de “seule compagnie long courrier low cost de France”. Il nous parlera aussi d’Air Caraïbes, un des rares succès du secteur en France ces dernières années, compagnie qu’il dirige également. Air Caraïbes et French Bee appartiennent toutes les deux au groupe familial Dubreuil, un autre OVNI dans le monde de l’aérien.
Avant French Bee et Air Caraïbes, Marc Rochet a dirigé plusieurs compagnies françaises (AOM, Travel Price) et co-fondé en 2006 L’Avion, compagnie 100% business class.
Inscrivez-vous gratuitement à la conférence ici et repartez peut-être avec un aller-retour New York-Paris mis en jeu gracieusement par French Bee, à gagner lors d’un tirage au sort qui sera organisé entre tous les participants à la conférence.
Elles avaient déjà commencé à se faire une place – en ligne d’abord puis grâce à des pop-ups –, mais en ouvrant une boutique à elles, Claire Obry et Myline Descamps, les deux patronnes de French Wink, font un grand bond en avant.
« C’est un big step, on est hyper chanceuses qu’Armel et Alex(les patrons du restaurant OCabanon, ndlr) nous aient fait confiance. On va attirer plus de marques », dit Claire Obry. « Le fait d’avoir un endroit physique, c’est une chance. C’est difficile d’ouvrir une boutique à New York pour une marque ».
Pour promouvoir et aider les marques françaises à se développer, les deux fondatrices utilisaient jusqu’alors leur plateforme e-shop en ligne, et les pop-ups. Après la première expérience du pop-up European Taste Expérience, en décembre dernier, l’espace épicerie du restaurant français OCabanon est devenu le leur pour de bon. Mais attention, il ne faut pas parler de magasin.
« On n’est pas des commerçants, on est vraiment un laboratoire, une phase d’essai pour des marques françaises qui veulent tester leur produit sur le marché américain », précise Myline Descamps. En clair, les deux entrepreneuses n’achètent pas les produits pour les revendre : elles fonctionnent comme un système de dépôt-vente et prennent une commission sur les ventes.
Côté activités, elles élargissent le champ des possibles. Sur la mezzanine, elles envisagent des ateliers cuisines et des conférences, et projettent déjà des court-métrages en français. « Il n’y a pas de limites dans la création. On peut faire beaucoup de choses, et on a beaucoup d’idées ».
Côté marques, elles lancent et suivent des nouvelles marques aux Etats-Unis mais séduisent aussi des grands noms. « On a aussi des grosses marques bien implantées mais qui veulent faire partie de ça, qui veulent faire partie du rendez-vous », précise Myline Descamps.
Un rendez-vous, c’est comme cela que les deux Françaises définissent leur nouvel espace. « Ce n’est pas seulement un magasin, pas seulement des produits à vendre ; c’est surtout une ambiance, la convivialité, rester ici, faire des apéros, arrêter le temps à la new yorkaise et prendre le temps de profiter à la française ».
Si l’ouverture de la boutique ancre French Wink dans le paysage new yorkais, Claire Obry et Myline Descamps voient plus loin. « On a gagné en galon. Maintenant, on fait des pop-ups en dehors de New York, et on a aussi des projets en dehors du franco-français », explique Claire Obry. « On a réussi à définir notre expérience, et maintenant on peut bosser pour tout type de marques, qu’elles soient françaises ou pas », ajoute Myline Descamps.
Chez French Wink, on peut trouver des vêtements, de l’huile d’olive, du démaquillant, des produits bébé, mais aussi de la moutarde et des madeleines ainsi que des livres en français. Et chaque mois, une nouvelle marque est mise en avant. Pour le premier, c’est Beauty Garden, un marque de cosmétiques et thés, directement venue de Corrèze, qui a les honneurs de French Wink. Et si vous êtes dans le coin, vous êtes invités à passer le 30 janvier, à l’occasion de la soirée « Rendez-vous » où vous pourrez essayer les produits Beauty Garden, goûter les infusions et – tout de même – les cocktails. Inscription ici.
Dans l’avant gardiste New York, où les modes se font et se défont, une règle d’or tire les manettes en coulisse : échapper à la frénésie. La dernière tendance en date consiste à sortir sans vraiment sortir, et à prendre un bain.
Imaginez-vous allongé, les yeux clos, entouré de plaids, d’oreillers, et d’autres New Yorkais, qui comme vous tentent d’entrer en méditation, sur le son des diapasons, des gongs ou des bols de cristal manipulés par des professionnels du son. Loin de la pollution sonore de la ville, que l’Organisation Mondiale de la santé classe comme une menace croissante pour la santé humaine, la puissance du son est ici exploitée pour évacuer le stress et les mauvaises énergies.C’est le principe de ce que l’on appelle les « sound bath », comprenez les « bains de sons », que l’on trouve de plus en plus au programme des studios de yoga, d’acuponcture et spa holistiques.
La pleine conscience est en vogue.Des groupes comme Google, Instagram, Microsoft ou encore American Express ont récemment décidé d’offrir des séances de bains sonores à leurs équipes. Des entreprises, des musées, mais aussi certains établissements de santé qui font le pari de soigner par le son.
Parmi les professionnels sollicités, Sara Auster fait figure de référence. Cette jeune Américaine qui voyage dans le monde entier avec son bain de son l’assure : « Tout ce que vous avez à faire est d’avoir un esprit ouvert, de vous installer de manière confortable et d’écouter ». Ces « concerts horizontaux » et l’effet combiné du son et des vibrations de la musique permettraient d’accéder à une relaxation intense, proche de l’hypnose.
Thérapie pour certains ou simple relaxation entre copains pour d’autres, chacun son bain de son. Voici une sélection de plusieurs évènements à suivre.
Ce jeudi 23 janvier à 8 pm @ Etiquette (Williamsburg). Alison Ambrosio, jeune française expatriée organise avec Halcyon son premier “sound bath” dans l’espace Etiquette. Coffee shop le jour, cet endroit qui ressemble à un appartement déstructuré (avec un magasin de vinyles dedans) se transforme pour des évènements le soir. Elle vous accueille pour 4h de Sound Bath, dont une partie en live avec Will Shore. Du kava, boisson des îles du pacifique aux vertus relaxantes sera servi. Il reste quelques tickets.
Ce vendredi 24 janvier à 8 pm avec Divine J9 (Union square). La nouvelle lune (la phase lunaire pendant laquelle la Lune se trouve entre la Terre et le Soleil) serait selon elle le moment idéal pour commencer une nouvelle habitude !
Divine J9
Ce dimanche 26 janvier à 7:30 pm avec Michael Jay (Bedford-Stuyvesant). Le coach en santé dispensera un bain de son au Namastuy Healing Collective.
Michael Jay
Le Mercredi 29 janvier à 7 pm dans la grande salle de bal du William Vale Hotel à Williamsburg avec Sara Auster et Alex Falk. Le travail de Sara a été nommé meilleure méditation par le magazine Oprah en 2016. Un mélange de senteurs personnalisées sera diffusé dans tout l’espace. Pour réserver
Sara Auster et Alex Falk
Le vendredi 31 janvier au Woom Center à 7:30 pm dans SoHo avec Elian & Tobin. Ils vous proposent de venir explorer des états de conscience extraordinaire grâce à leur voyage sonique signature.
Le dimanche 2 février à 6pm au Maha rose à Bushwick. Un bain de son pour “vaincre la dépression de l’hiver” avec Jarrod Byrne Mayer, sonothérapeute certifié, auteur et philosophe du son.
Tous les mercredis à 7:30 pm avec Nate Martinez au MNDFL (Greenwich Village). Le musicien est reconnu comme étant un des professionnels les plus réputés de la capitale. Pour réserver.
Depuis 1858, Chinatown célèbre le nouvel an chinois par une grande parade, la plus importante des Etats-Unis. Le samedi 8 février, on célèbrera avec pétards et dragons dansants l’année du Rat. Une bonne occasion pour découvrir l’histoire du plus vieux quartier chinois d’Amérique à travers quelques lieux emblématiques.
Derrière les magasins attrape-touristes débordant de babioles bon marché, et les restaurants qui racolent le chaland à chaque coin de rue, Chinatown est intimement lié à la naissance et l’expansion de San Francisco. Les premiers immigrants arrivent en 1848. Deux ans plus tard, ils sont environ 20 000: la construction d’une ligne de chemin de fer transcontinentale et la ruée vers l’or attirent de nombreux Chinois originaires de la province du Guangdong. Ils se concentrent dans ce quartier, le seul où ils sont autorisés à s’installer.
Portsmouth Square, lieu de naissance de San Francisco
Délimité par Kearny st. à l’est, Broadway au nord, Powell à l’ouest, et Bush au sud, le quartier chinois est le plus grand hors d’Asie, et le plus densément peuplé, avec plus de 35 000 habitants. Il s’articule autour de deux artères principales, Grant avenue, où se concentrent les magasins et restaurants pour touristes, et Stockton où s’alignent boucheries, primeurs et herboristes.
Sur Stockton street
Difficile d’imaginer que San Francisco est officiellement née au coeur de Chinatown, sur l’actuel Portsmouth Square: en 1846, le capitaine John Montgomery y plante le drapeau américain et déclare que la ville appartient aux Etats-Unis. Robert Louis Stevenson, auteur de “L”Ile au trésor” aimait y flâner. Portsmouth Square est aujourd’hui le repaire des vieux Chinois qui disputent des parties d’échecs ou de cartes interminables.
Les joueurs de cartes de Portsmouth Square
Sexe, opium et salles de jeux
L’afflux de chercheurs d’or et de marins dans les années 1850 entraîne l’essor de la prostitution dans le quartier: on compte plus de 1 800 prostituées en 1880, soit 70% de la population féminine chinoise. Ah Toy, originaire de Hong Kong, est la première à se lancer dans l’industrie du sexe: en 1850, elle ouvre deux maisons closes, au 34 et 36 Waverly Place. Cette ruelle, avec ses balcons peints, est aujourd’hui l’une des plus charmantes du quartier.
Waverly Alley
Chinatown est également connue pour ses fumeries d’opium, concentrées sur Duncombe Alley, tandis que Ross Alley regroupait des salles de jeux illégales. S’il ne reste aucune trace de ces lieux de perdition, le dépaysement est garanti dans les ruelles de Chinatown. Au 56 Ross, la Golden Gate Fortune Cookie Factory produit depuis 1962 près de 20 000 fortune cookies par jour. On peut assister à leur confection, les goûter et les acheter sur place.
Golden Gate Fortune Cookie Factory
Bouddhisme et Catholicisme
Tin How Temple
Le plus vieux temple bouddhiste des Etats-Unis est fondé en 1852, en l’honneur de la déesse du ciel et de la mer: le Tin How Temple, situé au 3ème étage du 125 Waverly Place, est toujours un lieu de culte où l’on prie, on brûle de l’encens et on se fait prédire l’avenir.
Old St Mary’s Church
A l’angle de California et Grant, la Old St Mary’s Church se dresse depuis 1853, et résista au tremblement de terre de 1906: la première cathédrale de San Francisco, édifiée pour éduquer la population chinoise à la foi catholique, est reconnaissable grâce à sa façade en briques. Le granite qui servit à ses fondations fut importé directement de Chine.
Le Chinese Telephone Exchange
Le Chinese Telephone Exchange
Dès 1894, un standard téléphonique est installé au 743 Washington st. Après le tremblement de terre de 1906, le bâtiment est reconstruit sous forme de pagode. Les utilisateurs ayant parfois du mal à retenir les numéros de téléphone, les opérateurs connaissaient par coeur plus de 3 000 noms et les numéros associés, et parlaient cinq dialectes en plus de l’anglais. L’arrivée du téléphone dans les foyers a précipité la fermeture du Chinese Telephone Exchange. La pagode existe toujours et abrite désormais une banque.
Pour en savoir plus sur l’histoire de Chinatown
La façade de la Chinese Historical Society of America, oeuvre de Julia MorganChinese Historical Society of America
Située dans l’ancienne YWCA au 965 Clay st., la Chinese Historical Society of America (CHSA) présente des expositions sur l’héritage chinois aux Etats-Unis. Le bâtiment lui-même vaut le détour, car il a été dessiné par Julia Morgan, architecte célèbre à qui l’on doit Heart Castle, la résidence extravagante du magnat de la presse Randolph Hearst. Les expositions de la CHSA abordent aussi bien les aspects culturels qu’historiques de la présence chinoise; une série de dioramas retrace la vie dans le Chinatown des années 1940. 恭喜发财! (Bonne année!)
Venez à la rencontre de l’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy pour cette soirée littéraire organisée, le mercredi 29 janvier à 6pm, par le Département de lettres du Lycée International de Los Angeles (LILA).
Le jeune romancier, né en France en 1986, d’un père chilien, réfugié politique, et d’une mère vénézuélienne, diplomate, reviendra aux sources puisqu’il a fait ses études dans plusieurs lycées français à l’étranger. En 2009, il a remporté le Grand Prix de la Nouvelle de la Sorbonne Nouvelle avec La Maison et le Voleur, et publié de nombreux romans, dont Sucre noir, Naufrages, Jungle et Le Voyage d’Octavio.
Durant cette rencontre, il lira quelques pages inédites de son roman Heritage, à paraître en août. Une lecture assortie d’un apéritif et suivie d’une séance de questions-réponses.
Marionnettes et cinéma vont rimer ensemble le vendredi 24 janvier. Le Bob Baker Marionette Theatre et la Collectionneuse organisent la seconde édition de A Strange Soirée dans les locaux du théâtre à Highland Park.
La projection de plusieurs court-métrages, organisée par la Collectionneuse (une série créée par Kalyane Lévy qui met à l’affiche des films français à Los Angeles) débutera à 8pm. Entre chaque diffusion, les marionnettes prendront vie entre les mains des talents du théâtre. Puis, la soirée se poursuivra avec une performance de la siffleuse Molly Lewis.
Une fois le show terminé, les invités se regrouperont autour d’un verre, pour discuter et écouter de la musique.
(Article partenaire) De nombreuses personnes en entreprise rencontrent des difficultés à passer d’un poste de management classique dans leur domaine de compétence à un poste de leader, c’est-à-dire de management plus stratégique, international ou rassemblant des personnes de différentes cultures ou de différentes formations. Plus qu’un simple changement d’échelle, ce changement peut être très déstabilisant, et les bonnes vieilles recettes de management ne semblent plus fonctionner, comme si la machine était grippée.
Beaucoup d’experts, notamment ingénieurs ou médecins, sont très peu préparés à ce bouleversement et à ce que leur nouveau poste va leur demander. Les formations sont intéressantes mais ne sont pas suffisantes pour garantir le succès, tout simplement parce qu’assurer une bonne transition n’est pas seulement une question de connaissances mais aussi d’état d’esprit. Du coup rien ne semble aller de soi, les manageurs sont mécontents, les employés se sont plus en confiance et c’est tout un système qui en pâtit. Et pourtant, ceux qui le veulent peuvent s’en sortir. Mais pour cela il y a tout d’abord trois principes à connaître et intégrer :
1/ Cela va prendre du temps
Tout processus de changement demande du temps, avec un passage classique par différentes phases : le choc, le déni, la colère, la peur, la tristesse, puis l’acceptation, et enfin la quête de sens pour se tourner vers l’avenir. Selon l’ampleur du changement, l’environnement et la personne cela va plus ou moins vite avec des étapes plus ou moins faciles, mais une chose est certaine, il faut accepter de changer des choses pour que cela marche. Comme Marshall Goldsmith le dit si bien : “What Got You Here Won’t Get You There“. Autrement dit, ce qui a marché jusqu’ici ne fonctionnera plus forcément dorénavant…
2/ Ne restez pas seul
Demander de l’aide est inévitable, que ce soit à votre équipe, à votre manager, ou encore à un mentor ou un coach : vous rencontrerez forcément des situations où vous aurez besoin deconsidérer d’autres perspectives que la vôtre. Demander de l’aide n’a rien de honteux, il s’agit simplement de réaliser qu’on n’a pas toutes les réponses et de reconnaître la valeur des points de vue extérieurs que l’on peut recueillir.
Comme l’a dit Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ».
3/ Il va falloir sortir de sa zone de confort
Cela peut être d’autant plus déstabilisant qu’il ne s’agit pas de nouvelles connaissances à apprendre mais probablement de nouveaux comportements à adopter, de nouveaux réflexes à acquérir comme :
– Prendre de la hauteur, avoir une vision et la connaissance des enjeux à plusieurs niveaux (personnel, équipe, entreprise et externe),
– Savoir mieux écouter, car il est impossible à un certain niveau d’être partout à la fois,
– Mieux déléguer et éviter le micromanagement qui peut conduire au burn-out,
– Communiquer en utilisant les bons canaux de communication, les bonnes informations, au bon moment, aux bonnes personnes et savoir poser les bonnes questions,
– Encourager, féliciter, donner du feedback pour motiver ses équipes, et faire évoluer les personnes,
– Être humble et recevoir du feedback : avoir conscience que l’expert, ce n’est plus forcément vous.
Cecile Nocerino, coach professionnelle
Depuis dix ans, Cecile Nocerino est coach pour les professionnels du secteur scientifique qui vivent des périodes de transition semblables et qui souhaitent être conseillés dans la transformation de leur état d’esprit et de leur mode de vie pour accompagner leur ascension professionnelle.
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
La Californie n’est pas seulement une destination pour les amateurs de vin… Avec 841 brasseries artisanales produisant près de 3,4 millions de barils de bière par an selon la Brewers Association, le Golden State est également devenu une paradis pour les amoureux de mousse. French Morning a sélectionné six breweries qui valent le détour dans la cité des anges (liste non-exhaustive).
Depuis ses débuts en 1997, Angel City Brewery s’est imposée sur la scène de la bière artisanale de Los Angeles. Leurs breuvages sont aujourd’hui brassés dans le bâtiment historique John A. Roebling, dans le quartier Arts District, reconnaissable aux yeux peints par l’artiste JR sur sa façade. Le lieu propose une quinzaine de bières en pression, dont certaines de saison comme la Oktoberfest ou la Fuzzy Nelson au kiwi. D’autres mousses font honneur à la ville et ses quartiers, dont la Little Tokyo “Super Dry” Lager, la L.A Blond et l’ambrée California Common. Leurs saveurs “classiques” se retrouvent également au menu de plusieurs bars de la ville, et même en canette. Et si vous les consommez sur place, vous pourrez les déguster autour d’une partie de Jenga ou en jouant au “cornhole”. Angel City Brewery, 216 S. Alameda St., Los Angeles.
Beaucoup plus jeune -elle a été fondée en 2009-, la Eagle Rock Brewery a su se distinguer en revisitant des bières classiques, qu’elles soient américaines et européennes. La microbrasserie familiale est ainsi devenue célèbre pour ses créations originales, produites en petites quantités, telles que la 3056 Pale Ale (une “Revolving-Hop American Pale Ale” selon leur définition), la Raft Bier (une pilsner imaginée en collaboration avec la Kern River Brewing Co.), la Barrel Aged Unionist, une mousse belge vieillie dans des tonneaux de vin rouge, ou la Stimulus 02 -une bière vieillie avec du café. Leur salle de dégustation, bien qu’exiguë, est chaleureuse. Les bières peuvent d’ailleurs s’accompagner de nourriture, les food trucks y ont leurs habitudes. Eagle Rock Brewery, 3056 Roswell St., Los Angeles.
Parmi les brasseries incontournables, Smog City Brewing a été primée à de nombreuses reprises (son fondateur Jonathan Porter a notamment remporté six médailles au Great American Beer Festival et l’argent au World Beer Cup). Elle brasse de nombreuses bières traditionnelles, telles que l’ambrée Sabre-Toothed Squirrel et son IPA ; mais aussi des pressions de saison (comme la Foudre saison aux kumquats) et des créations originales : la bière vieillie dans des fûts de bourbons (à 14%) ou la Is Ticking Clock au café et à la noix de coco. Il y a quelques mois, les brasseurs ont inauguré une salle de dégustation à Torrance où les amateurs de mousse pourront tester les dix-sept bières en draft. Smog City Brewing Company, 1901 Del Amo Blvd, Torrance.
Ladyface dénote avec les brasseries dernières générations, qui allient le décor d’entrepôt industriel et la cuisine de food truck. Cette petite brewery franco-belge a la particularité de cuisiner des soupes à l’oignon, tout en brassant des bières dans la tradition belge et en offrant une vue imprenable sur les collines d’Agoura. Leurs pressions mettent à l’honneur les “Ale” belges, telles que la Grisette (récompensée dans de nombreux concours) et la Dérailleur en hommage au cyclisme. Autres bières incontournables : la Ladyface IPA et la Pour Etiquette, vieillie dans des fûts de vin blanc. Des bières parfaites pour accompagner les plats français proposés à la carte. Ladyface Ale Companie, 29281 Agoura Rd, Agoura Hills.
Les brasseries aux dimensions gargantuesques ne manquent pas dans le quartier d’Arts Districts. Mumford Brewing sort du lot. Depuis son installation en 2015, cette microbrasserie familiale s’est imposée avec son offre solide, et notamment son IPA réputée ou la Stick Figures Batch #4 (brassée avec des arômes de cannelle). Le lieu dispose d’une petite salle pour déguster leurs bières artisanales, tout en s’adonnant à des jeux de société. Et si les pintes creusent votre appétit, vous pourrez toujours y amener de la nourriture de l’extérieur. Mumford Brewing, 416 Boyd St, Los Angeles.
Pendant longtemps, les fondateurs de la Highland Park Brewery brassaient à l’arrière du bar The Hermosillo sur York avenue. Du temps a passé, et depuis, la brewery s’est installée dans le quartier central de Chinatown. Ils y proposent une dizaine de bières, avec plusieurs variétés de Pilsner, de IPA et de Pale Ale. Ces brasseurs ne manquent pas de créativité : vous trouverez notamment au menu la Coco Wham (une IPA aux arômes de noix de coco et fruit de la passion) ou la Pillow IPA, d’inspiration italienne. N’hésitez pas à demander l’histoire des noms des bières, la plupart sont associés à des anecdotes. Highland Park Brewery, 1220 N Spring St, Los Angeles
A Miami on a le Super Bowl mais on a aussi des idées. Pour la première fois, la manifestation née en France arrive en Floride pour une nuit de réflection et de discussions, le 30 janvier.
Pour cette première, le marathon philosophique durera seulement la soirée, de 5pm à 11pm. Il se tient à la librairie indépendante de Coral Gables, Book & Book. Le thème de discussions et performances est “Being alive”. Il sera abordé d’un point de vue scientifique, technologique, sociologique…
Un premier panel, avec des chercheurs de l’Université de Miami, traitera du changement climatique. On verra aussi les danseurs David Milôme and Chantal Thine interpréter une oeuvre afro-contemporaine hip-hop.
L’écrivaine et dessinatrice Maïa Mazaurette interrogera pour sa part l’expression “vie sexuelle”: qu’est-ce qu’avoir une vie sexuelle satisfaisante?
La soirée se terminera avec la projection des “Misérables” de Ladj Ly, nommé aux Oscars.