L’atelier de Serge Bueno sur La Brea avenue a fait le tour des journaux télévisés, fin 2017. C’est dans son antre que Johnny Hallyday aimait s’arrêter boire un verre, discuter de moto. Mais Heroes Motors est bien plus qu’un lieu de pèlerinage pour les fans du taulier. Le garage, ouvert depuis 2015, est une destination pour les passionnés et collectionneurs de deux-roues. Et Serge Bueno a voulu aller plus loin.
Vestes en cuir, casques, gants, sculptures, livres en édition limitée ou montre : le Parisien a imaginé et conçu une gamme de produits dérivés “made in USA” pour offrir un “lifestyle” aux amateurs de ses bécanes. Après avoir ouvert une boutique sur Melrose, il développe un peu plus son univers avec une seconde adresse de vente à Malibu, inaugurée le samedi 7 décembre.
Vous ne trouverez pas cet artiste de la bécane dans ses magasins, “les vitrines” de sa marque. Il préfère passer son temps les mains dans le cambouis dans l’atelier, sa “galerie d’art”, à restaurer une Majestic datant de 1929 arrivée en pièces détachées. Un travail d’orfèvre qui dure jusqu’à 400 heures, pendant lesquelles il répare, révise les boîtes de vitesse, refait les chromes, la peinture… “Notre esprit, c’est de retaper les motos de manière authentique, dans le respect du produit tout en offrant des performances optimales”, affirme ce perfectionniste, qui réalise également des “customs” à la demande.
Des modèles qu’il vend entre $15.000 et $500.000 : “la rareté fait le prix, tout comme la restauration”, défend-il. Et le marché américain fut une vraie aubaine pour le restaurateur de grosses cylindrées : “il y a beaucoup plus de collectionneurs qu’en France, et une vraie culture de la moto ancienne”, note cet autodidacte qui les considère comme des “morceaux d’histoire”. Sur un des murs du garage, on peut notamment admirer “une pièce de musée, une Peugeot de 1904”. “C’est une addiction, dès qu’on commence à en acheter, on ne s’arrête plus.” A partir de son réseau en France et en Europe, forgé durant plus de 20 années, il exporte les motos vintages à retaper. Heroes Motors a ainsi trouvé sa place à Los Angeles, et assis sa réputation au travers des salons professionnels (triomphant notamment au concours d’élégance de Beverly Hills).
Son talent artistique ne s’est pas toujours exprimé par ce biais-là. Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, ce dessinateur s’orientait vers une carrière d’architecte, touchant à la photographie, la peinture et la décoration intérieure. En lieu et place de cela, il va diriger plusieurs agences de communication pendant une dizaine d’années, collectionnant en parallèle des motos venues du monde entier. Une passion qui a débuté quand Serge Bueno, à 20 ans, a acheté une vieille Peugeot pour la retaper. Outre l’esthétisme, il admire la performance des deux-roues, ayant concouru lors de rallyes de motocross pendant plus de 10 ans en Tunisie et au Maroc, jusqu’à une chute en 2011.
Faisant le pari fou (et très californien) de vivre de sa passion, il a décidé il y a six ans de changer radicalement de vie en vendant son agence, et en s’installant à Los Angeles, “un endroit idéal pour rouler”. Dès la première année, le quinquagénaire réussit à vendre sa collection personnelle de quarante bécanes. Un investissement nécessaire pour monter son garage, puis ses boutiques. Depuis, les collectionneurs s’arrachent ses motos haut-de-gamme, comme les commerçants qui s’en servent pour “habiller leurs boutiques”. Et Serge Bueno peut continuer à exprimer son art dans son atelier, et dans les collections de vêtements et accessoires qu’il crée pour Heroes Motors.
Heroes Motors, l'empire de Serge Bueno, s'étend désormais jusqu'à Malibu
Heroes Motors, l’empire de Serge Bueno, s’étend désormais jusqu’à Malibu
L’atelier de Serge Bueno sur La Brea avenue a fait le tour des journaux télévisés, fin 2017. C’est dans son antre que Johnny Hallyday aimait s’arrêter boire un verre, discuter de moto. Mais Heroes Motors est bien plus qu’un lieu de pèlerinage pour les fans du taulier. Le garage, ouvert depuis 2015, est une destination pour les passionnés et collectionneurs de deux-roues. Et Serge Bueno a voulu aller plus loin.
Vestes en cuir, casques, gants, sculptures, livres en édition limitée ou montre : le Parisien a imaginé et conçu une gamme de produits dérivés “made in USA” pour offrir un “lifestyle” aux amateurs de ses bécanes. Après avoir ouvert une boutique sur Melrose, il développe un peu plus son univers avec une seconde adresse de vente à Malibu, inaugurée le samedi 7 décembre.
Vous ne trouverez pas cet artiste de la bécane dans ses magasins, “les vitrines” de sa marque. Il préfère passer son temps les mains dans le cambouis dans l’atelier, sa “galerie d’art”, à restaurer une Majestic datant de 1929 arrivée en pièces détachées. Un travail d’orfèvre qui dure jusqu’à 400 heures, pendant lesquelles il répare, révise les boîtes de vitesse, refait les chromes, la peinture… “Notre esprit, c’est de retaper les motos de manière authentique, dans le respect du produit tout en offrant des performances optimales”, affirme ce perfectionniste, qui réalise également des “customs” à la demande.
Des modèles qu’il vend entre $15.000 et $500.000 : “la rareté fait le prix, tout comme la restauration”, défend-il. Et le marché américain fut une vraie aubaine pour le restaurateur de grosses cylindrées : “il y a beaucoup plus de collectionneurs qu’en France, et une vraie culture de la moto ancienne”, note cet autodidacte qui les considère comme des “morceaux d’histoire”. Sur un des murs du garage, on peut notamment admirer “une pièce de musée, une Peugeot de 1904”. “C’est une addiction, dès qu’on commence à en acheter, on ne s’arrête plus.” A partir de son réseau en France et en Europe, forgé durant plus de 20 années, il exporte les motos vintages à retaper. Heroes Motors a ainsi trouvé sa place à Los Angeles, et assis sa réputation au travers des salons professionnels (triomphant notamment au concours d’élégance de Beverly Hills).
Son talent artistique ne s’est pas toujours exprimé par ce biais-là. Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, ce dessinateur s’orientait vers une carrière d’architecte, touchant à la photographie, la peinture et la décoration intérieure. En lieu et place de cela, il va diriger plusieurs agences de communication pendant une dizaine d’années, collectionnant en parallèle des motos venues du monde entier. Une passion qui a débuté quand Serge Bueno, à 20 ans, a acheté une vieille Peugeot pour la retaper. Outre l’esthétisme, il admire la performance des deux-roues, ayant concouru lors de rallyes de motocross pendant plus de 10 ans en Tunisie et au Maroc, jusqu’à une chute en 2011.
Faisant le pari fou (et très californien) de vivre de sa passion, il a décidé il y a six ans de changer radicalement de vie en vendant son agence, et en s’installant à Los Angeles, “un endroit idéal pour rouler”. Dès la première année, le quinquagénaire réussit à vendre sa collection personnelle de quarante bécanes. Un investissement nécessaire pour monter son garage, puis ses boutiques. Depuis, les collectionneurs s’arrachent ses motos haut-de-gamme, comme les commerçants qui s’en servent pour “habiller leurs boutiques”. Et Serge Bueno peut continuer à exprimer son art dans son atelier, et dans les collections de vêtements et accessoires qu’il crée pour Heroes Motors.
Où trouver sa bûche de Noël à Miami ?
Elle est la star des fins de repas des fêtes. Voici une sélection non-exhaustive d’adresses à Miami et sa région où trône la traditionnelle bûche de Noël, yule log comme l’appellent les Américains.
Parmi les petits nouveaux, le Villeurbannais Matthieu Bettant et sa femme Miriam, qui ont récemment ouvert Bettant Bakery à South Beach, proposent trois parfums de bûches : au chocolat, au praliné et aux fruits exotiques. Chaque dessert pouvant servir 6 personnes coûte 35 dollars. La bûchette individuelle est facturée 5 dollars. 1043 Washington Ave, Miami Beach – (305) 673-5522
Meilleur ouvrier de France, le chef pâtissier Georges Berger qui est à la tête de Mirabelle à Downtown Miami concocte des bûches qui se déclinent en deux saveurs différentes : la « Chocolate Decadent » qui se compose d’une mousse au chocolat agrémentée de vanille bourbon et de rhum sur une dacquoise pralinée, et la « Chestnut and Blackcurrant » garnie d’une mousse aux marrons et aux cassis sur un biscuit à la vanille. Chaque création nourrissant de 8 à 10 personnes coûte 38 dollars. 114 SE 1st St, Miami – (786) 440-6561
Corine Lefebvre et son mari Joël, qui ont récemment déménagé leur enseigne Buena Vista Deli dans le quartier de Midtown à Miami, raviront les papilles des gourmands grâce à leurs quatre parfums de bûches : trois créations au chocolat se déclinant en différentes saveurs – caramel, passion et framboise – ainsi qu’une recette à la crème pâtissière et chantilly sur une base de brownie et crémeux au chocolat. Comptez 38 dollars pour 6 personnes et 62 dollars pour 12 convives. 3252 NE 1st Ave Suite 107, Miami – (305) 576 3945
L’Atelier Monnier, qui dispose de quatre points de vente, mise sur trois bûches aux goûts variés. La « Lait Crunchy » composée d’une mousse au chocolat au lait et crème de praline sur une dacquoise pralinée, la « Noir Vanille » garnie d’une mousse au chocolat noir et crème de vanille sur une dacquoise aux noix de pécan, et la « Rose de Noël » à la mousse de vanille et mascarpone agrémentée d’un crémeux de compote de fruits rouges sur une dacquoise aux framboises et fraises. Prévoyez 44,95 dollars pour ces desserts qui peuvent servir 6 à 9 convives. Plusieurs adresses : Pinecrest, Brickell, South Beach et Bird Road – (305) 456-5015
À Miami Beach, Brigitte Cavallero et son fils Bastien, épaulés par le chef pâtissier Stéphane Merlat, proposent aux becs sucrés trois parfums de bûches dans leur enseigne Maison Valentine : une première aux fruits exotiques et coulis de framboises sur un biscuit à la pistache, une autre à la mousse au chocolat noir et crème brûlée garnie de caramel, et enfin une au chocolat au lait et crémeux praliné sur un biscuit croquant aux noisettes. Le dessert pour 6 personnes coûte 48 dollars et la part individuelle est affichée à 8 dollars. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432
Comment ne pas céder à la tentation face aux bûches de Paul sur Lincoln Road à Miami Beach. L’établissement met en vente pas moins de sept créations : la « Bûche Chalet » à la mousse au chocolat et aux noisettes sur un gâteau éponge aux amandes, des bûches roulées au citron meringué ou au chocolat, d’autres aux fruits rouges, au chocolat praliné, une recette façon charlotte aux fruits frais, ainsi qu’une couronne au chocolat et praliné. Les prix varient de 24 à 39 dollars selon le dessert disponible en deux tailles : pour 4 ou 8 personnes. Il est aussi possible d’acheter des parts individuelles vendues entre 5 et 6 dollars. 450 Lincoln Road, Miami Beach – (305) 531-1200
Toujours sur Lincoln Road, la boulangerie-pâtisserie Les Moulins La Fayette met en vitrine quatre modèles de bûches : une recette aux trois chocolats, une autre inspirée du cheesecake aux fruits rouges, une bûche façon Saint-Honoré à la fraise, et celle au chocolat et caramel. Prévoyez 44,95 dollars pour 8 convives et la bûchette individuelle est facturée 6,50 dollars. 211 Lincoln Rd, Miami Beach – (786) 773-1400
Enfin, à La Bonne Adresse à Hollywood, le chef pâtissier Julien Van Steenwinckel et sa soeur Émilie, chef chocolatière, renouvellent leurs classiques et proposent aux gourmands cinq recettes à base de mousse façon entremets : chocolat praliné et framboise, citron meringué, noisettes et praliné, trois chocolats, ou encore passion, mangue et noix de coco. Chaque modèle, pour 8 personnes, coûte 60 dollars. Il est également possible d’acheter des parts individuelles. 2003 Harrison St, Hollywood – (954) 927-6458
Les 12 commandements pour réussir son investissement immobilier à Detroit
(Article partenaire) Ce n’est pas parce que Detroit affiche une “recovery” extraordinaire, avec des milliards d’investissements et un taux de chômage tombé de 25 % à 5 % en 10 ans, qu’il faut oublier les bons réflexes d’investissement. Quelques conseils avec Immo-us, spécialiste de l’investissement immobilier aux Etats-Unis.
1/ Bien choisir son intermédiaire
Un investisseur français doit s’assurer que l’intermédiaire qui agit en France doit être en conformité avec la Loi Hoguet de 1970. Il est obligatoire de posséder la carte T de transaction immobilière ainsi qu’une assurance Responsabilité Civile Professionnelle. Placeriez-vous votre argent dans une banque qui n’aurait pas les agréments ? La plaquette commerciale et le site doivent énumérer les risques conformément aux exigences de l’AMF; De même, la fiche de présentation doit faire apparaître le montant des honoraires ainsi que le numéro de mandat.
2/ La transaction
Sur le territoire américain, la transaction doit passer absolument par une “Title Company“; immo-us exige cette étape pour votre sécurité.
3/ Les règlements
Les règlements doivent être effectués directement auprès de la “Title Company” et jamais directement auprès du promoteur sauf pour le “deposit” lors de la conclusion de la réservation.
4/ Se couvrir contre les dettes
Exigez un “Warranty Deed” qui vous couvre contre les dettes passées ( et non un “Quit Claim Deed” qui n’offre pas cette garantie)
5/ Les intermédiaires
Les intermédiaires américains doivent aussi posséder les accréditations pour commercialiser et gérer vos biens; immo-us passe des accords avec des professionnels en conformité avec la législation.
6/ S’assurer de l’évolution des travaux
Pour s’assurer que les travaux de rénovation ont bien été effectués demandez des photos ou un film. Nous exigeons maintenant d’avoir ces éléments avant de concrétiser toute vente.
7/ Bien choisir son futur locataire
Le gestionnaire doit effectuer un “back ground check” sur la qualité du futur locataire.
8/ Avoir son propre service d’entretien
Le gestionnaire toujours doit avoir son propre service d’entretien. Il faut savoir conserver les bons locataires. Pour ce faire une intervention sous 48 H est nécessaire.
9/ Ne pas oubliez les travaux d’entretiens
Dans le prévisionnel, assurez-vous qu’il y a bien un poste de charge sur l’entretien des maisons ou des immeubles. Il serait malhonnête de vous faire penser qu’aucuns travaux d’entretiens ne seraient nécessaires à travers les années d’exploitation.
10/ Faire attention aux propositions de rendement
En conséquence, éliminez les propositions de rendement supérieurs à 9 % pour les maisons individuelles et à 12 % pour les multi family et les immeubles. L’expérience montre que nous sommes plutôt entre 7 et 9 % pour les maisons individuelles et entre 9 et 12 % pour les multifamily et les immeubles. Ce qui est déjà très bien dans une période de taux très bas.
11/ Le courtier
Passez par un courtier, il connaît bien les pièges à éviter et les acteurs locaux.
12/ Ouverture compte en banque
N’ouvrez pas de comptes bancaires à distance. La personne qui fera cette opération aura la main mise sur votre argent par la suite…
Franck Noguès est titulaire d’un MBA de gestion de patrimoine en France et exerce depuis 30 ans. Après 6 ans d’expériences réussies à Miami, il est maintenant présent depuis 4 ans sur Detroit avec son site immo-us.
“La ville progresse d’une manière extraordinaire sur les traces du géant de l’automobile. Pensez qu’il y a 10 ans jours pour jours, Général Motors était en faillite. Ils sont aujourd’hui le 3ème constructeur mondial !”
La rentabilité est là lorsque le projet est mis en œuvre sur des bases sérieuses et non par des sociétés qui exercent dans l’illégalité. Le potentiel de progression est également très élevé. “Le Michigan est le deuxième Etat après la Californie en concentration d’ingénieurs par rapport à la population”. C’est pourquoi certaines banques nous suivent aussi sur les financements des maisons et des immeubles sur cette ville en plein renouveau. Notre équipe se tient à votre disposition pour tout complément d’information.
321 440 3459
+33607056701
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Site internet
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Une salle ICE à Los Angeles, "le rêve américain" du groupe rochelais CGR Cinémas
“Il y aura un avant et un après Los Angeles pour ICE (Immersive Cinema Experience).” Ce mantra est répété inlassablement par Jocelyn Bouyssy, le directeur général du groupe rochelais CGR Cinémas. Grâce à un accord conclu lors du festival de Cannes avec AEG, géant américain de l’événementiel, il a lancé sa première salle immersive de 180 sièges sur le sol américain. Dès le mardi 10 décembre, elle ouvrira ses portes avec la projection de “Jumanji: The next level” dans l’immense complexe de divertissement L.A. Live, exploité par Regal.
Quand on pense à une salle immersive, on imagine un siège qui tremble, des effets de soufflerie… “On n’est pas au Futuroscope”, rappelle Jocelyn Bouyssy, qui décrit la salle ICE comme un concept premium alliant le confort et les innovations techniques, dont un son enveloppant et une immersion visuelle grâce à des panneaux lumino-textiles installés sur les côtés de la salle. Sollicitant la vision périphérique, la technologie LightVibes a été créée par les équipes de CGR dans leur bureau à la Rochelle, tout comme les sièges disposant de chargeurs à induction.
“C’est un concept imaginé par des exploitants pour les exploitants.” Grâce à cette offre, la part de marché et de box office des films projetés en ICE a été multipliée par deux, assure Guillaume Thomine Desmazures, responsable du développement international d’ICE. Un argument de poids pour convaincre les studios. Exploitants et distributeurs peuvent espérer vendre des tickets jusqu’à deux fois plus chers que les tickets traditionnels.
Los Angeles, “rêve de gosse”
Tout a démarré en 2016. “On a décidé de croire au cinéma. Après avoir résisté à Canal+, les VHS, les DVD, et maintenant les plateformes comme Netflix et Amazon TV, le cinéma avait besoin d’innovations technologiques”, note le patron charismatique du CGR, numéro 2 en France. “Il faut que cela reste un lieu de sortie, de socialisation.” Las de travailler avec des tiers, il décide de développer en nom propre cette technologie immersive. Trois ans plus tard, une trentaine de salles ont été construites dans l’Hexagone.
Los Angeles, la Mecque du septième art, était alors un “rêve de gosse” pour Jocelyn Bouyssy. Sans compter que cette ouverture est décisive pour l’avenir du concept à l’international. “Le challenge est désormais de trouver des contenus”, plaide Jocelyn Bouyssy, qui a démarré sa carrière comme projectionniste. Dès les débuts, il réussit à convaincre Luc Besson de diffuser “Valerian” en ICE, puis c’est au tour de Sony. Et finalement, même Disney leur a laissé leur chance avec “Maléfique : Le pouvoir du mal”. “J’ai réussi à convaincre les distributeurs quand ils sont venus en France voir un film en salle ICE. Celle de Los Angeles va permettre de faire venir les studios hollywoodiens et des réalisateurs comme James Cameron”, assure celui qui considère cette salle comme “le vaisseau amiral de la marque”. Un pari gagnant, puisque l’inauguration, mardi 3 décembre, a attiré des pontes de l’industrie.
Des rencontres qui devraient permettre au groupe français d’adapter en ICE des films qui se prêtent à la technologie, comme c’est déjà le cas pour “Top Gun 2” de Joseph Kosinski. Les films font l’objet d’un travail spécifique de post-production, au siège du CGR à Périgny, pendant environ un mois. Depuis trois ans, plus de 60 films ont été adaptés pour ces salles.
Le modèle connaît aussi une percée à l’international avec un déploiement en Arabie saoudite, via l’exploitant Vox qui a demandé une exclusivité territoriale. Le groupe rochelais ambitionne de vendre une centaine de salles aux Etats-Unis dans la prochaine année. La collaboration avec AEG pourrait se reproduire, le groupe américain gérant 5.500 salles de cinéma outre-Atlantique. Et l’ambition de Jocelyn Bouyssy, décrété ambassadeur du “made in France” dans le septième art, s’étend au-delà : “je veux imaginer une seconde version d’ICE, offrant de nouvelles options aux spectateurs.”
Une salle ICE à Los Angeles, “le rêve américain” du groupe rochelais CGR Cinémas
“Il y aura un avant et un après Los Angeles pour ICE (Immersive Cinema Experience).” Ce mantra est répété inlassablement par Jocelyn Bouyssy, le directeur général du groupe rochelais CGR Cinémas. Grâce à un accord conclu lors du festival de Cannes avec AEG, géant américain de l’événementiel, il a lancé sa première salle immersive de 180 sièges sur le sol américain. Dès le mardi 10 décembre, elle ouvrira ses portes avec la projection de “Jumanji: The next level” dans l’immense complexe de divertissement L.A. Live, exploité par Regal.
Quand on pense à une salle immersive, on imagine un siège qui tremble, des effets de soufflerie… “On n’est pas au Futuroscope”, rappelle Jocelyn Bouyssy, qui décrit la salle ICE comme un concept premium alliant le confort et les innovations techniques, dont un son enveloppant et une immersion visuelle grâce à des panneaux lumino-textiles installés sur les côtés de la salle. Sollicitant la vision périphérique, la technologie LightVibes a été créée par les équipes de CGR dans leur bureau à la Rochelle, tout comme les sièges disposant de chargeurs à induction.
“C’est un concept imaginé par des exploitants pour les exploitants.” Grâce à cette offre, la part de marché et de box office des films projetés en ICE a été multipliée par deux, assure Guillaume Thomine Desmazures, responsable du développement international d’ICE. Un argument de poids pour convaincre les studios. Exploitants et distributeurs peuvent espérer vendre des tickets jusqu’à deux fois plus chers que les tickets traditionnels.
Los Angeles, “rêve de gosse”
Tout a démarré en 2016. “On a décidé de croire au cinéma. Après avoir résisté à Canal+, les VHS, les DVD, et maintenant les plateformes comme Netflix et Amazon TV, le cinéma avait besoin d’innovations technologiques”, note le patron charismatique du CGR, numéro 2 en France. “Il faut que cela reste un lieu de sortie, de socialisation.” Las de travailler avec des tiers, il décide de développer en nom propre cette technologie immersive. Trois ans plus tard, une trentaine de salles ont été construites dans l’Hexagone.
Los Angeles, la Mecque du septième art, était alors un “rêve de gosse” pour Jocelyn Bouyssy. Sans compter que cette ouverture est décisive pour l’avenir du concept à l’international. “Le challenge est désormais de trouver des contenus”, plaide Jocelyn Bouyssy, qui a démarré sa carrière comme projectionniste. Dès les débuts, il réussit à convaincre Luc Besson de diffuser “Valerian” en ICE, puis c’est au tour de Sony. Et finalement, même Disney leur a laissé leur chance avec “Maléfique : Le pouvoir du mal”. “J’ai réussi à convaincre les distributeurs quand ils sont venus en France voir un film en salle ICE. Celle de Los Angeles va permettre de faire venir les studios hollywoodiens et des réalisateurs comme James Cameron”, assure celui qui considère cette salle comme “le vaisseau amiral de la marque”. Un pari gagnant, puisque l’inauguration, mardi 3 décembre, a attiré des pontes de l’industrie.
Des rencontres qui devraient permettre au groupe français d’adapter en ICE des films qui se prêtent à la technologie, comme c’est déjà le cas pour “Top Gun 2” de Joseph Kosinski. Les films font l’objet d’un travail spécifique de post-production, au siège du CGR à Périgny, pendant environ un mois. Depuis trois ans, plus de 60 films ont été adaptés pour ces salles.
Le modèle connaît aussi une percée à l’international avec un déploiement en Arabie saoudite, via l’exploitant Vox qui a demandé une exclusivité territoriale. Le groupe rochelais ambitionne de vendre une centaine de salles aux Etats-Unis dans la prochaine année. La collaboration avec AEG pourrait se reproduire, le groupe américain gérant 5.500 salles de cinéma outre-Atlantique. Et l’ambition de Jocelyn Bouyssy, décrété ambassadeur du “made in France” dans le septième art, s’étend au-delà : “je veux imaginer une seconde version d’ICE, offrant de nouvelles options aux spectateurs.”
Marché de Noël alsacien à New York : choucroute, bretzels et soupe à l'oignon aux chalets du District
(Agenda partenaire) Les villes de Strasbourg, Mulhouse, Colmar et la région Alsace organisent leur premier marché de Noël alsacien jusqu’au 22 décembre à Bowling Green Park à Manhattan.
Fondé en 1570, le marché de Strasbourg est plus vieux du genre en France. 30 chalets ont été importés d’Alsace pour l’occasion.
Le District, marché français incontournable du sud de Manhattan, est de la partie avec deux chalets vous proposant les meilleures spécialités alsaciennes : choucroute garnie, bretzels, soupe à l’oignon, liverwurst, quiche lorraine…
Le ventre plein, réchauffez-vous ensuite avec leurs cidres chauds à la cannelle ou leurs chocolats chauds. Le marché est ouvert tous les jours de 11am à 7pm jusqu’au 22 décembre. Prenez part à la fête !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Marché de Noël alsacien à New York : choucroute, bretzels et soupe à l’oignon aux chalets du District
(Agenda partenaire) Les villes de Strasbourg, Mulhouse, Colmar et la région Alsace organisent leur premier marché de Noël alsacien jusqu’au 22 décembre à Bowling Green Park à Manhattan.
Fondé en 1570, le marché de Strasbourg est plus vieux du genre en France. 30 chalets ont été importés d’Alsace pour l’occasion.
Le District, marché français incontournable du sud de Manhattan, est de la partie avec deux chalets vous proposant les meilleures spécialités alsaciennes : choucroute garnie, bretzels, soupe à l’oignon, liverwurst, quiche lorraine…
Le ventre plein, réchauffez-vous ensuite avec leurs cidres chauds à la cannelle ou leurs chocolats chauds. Le marché est ouvert tous les jours de 11am à 7pm jusqu’au 22 décembre. Prenez part à la fête !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Des courts-métrages français sous les projecteurs de l'American Cinematheque de Los Angeles
Habituée à rendre hommage à l’œuvre des pontes du cinéma français, tels qu’Agnès Varda, Jean-Pierre Jeunet ou Jean-Pierre Melville, l’American Cinematheque de Los Angeles a décidé de mettre les cinéastes émergents sous les projecteurs. Organisé par les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis et UniFrance, Young French Cinema Shorts aura lieu le jeudi 12 décembre à 7:30 pm à l’Egyptian Theater. Le programme inclut une sélection de courts-métrages récompensés lors des grands festivals en 2018.
La soirée débutera avec la projection du film «Les Grâcieuses» (“The Villa”), réalisé par Emmanuel Poulain-Arnaud, qui conte une transaction immobilière qui va être perturbée. Puis, «Pauline Asservie»( “Pauline Enslaved”) de Charline Bourgeois-Tacquet, révélera au public l’obsession amoureuse de Pauline, qui en séjour à la campagne, attend désespérément un message de son amant. Ce court-métrage sera suivi par «Les Indes Galantes» (“The Amorous Indies”) réalisé par Clément Cogitore. Il filme une performance de Krumping, une danse créée à Los Angeles après les émeutes de 1995.
«La Chute» (“The Fall”) de Boris Labbé, un court-métrage d’animation, vous amène dans un univers où les habitants du ciel tentent de corrompre les humains, plongeant le monde dans le chaos. Enfin, «La Persistente», réalisé par Camille Lugan, vous plongera au coeur d’une station balnéaire des Pyrénées, pour suivre la relation si spéciale qu’Ivan entretient avec sa moto, La Persistente, jusqu’à ce qu’on lui vole.
Des courts-métrages français sous les projecteurs de l’American Cinematheque de Los Angeles
Habituée à rendre hommage à l’œuvre des pontes du cinéma français, tels qu’Agnès Varda, Jean-Pierre Jeunet ou Jean-Pierre Melville, l’American Cinematheque de Los Angeles a décidé de mettre les cinéastes émergents sous les projecteurs. Organisé par les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis et UniFrance, Young French Cinema Shorts aura lieu le jeudi 12 décembre à 7:30 pm à l’Egyptian Theater. Le programme inclut une sélection de courts-métrages récompensés lors des grands festivals en 2018.
La soirée débutera avec la projection du film «Les Grâcieuses» (“The Villa”), réalisé par Emmanuel Poulain-Arnaud, qui conte une transaction immobilière qui va être perturbée. Puis, «Pauline Asservie»( “Pauline Enslaved”) de Charline Bourgeois-Tacquet, révélera au public l’obsession amoureuse de Pauline, qui en séjour à la campagne, attend désespérément un message de son amant. Ce court-métrage sera suivi par «Les Indes Galantes» (“The Amorous Indies”) réalisé par Clément Cogitore. Il filme une performance de Krumping, une danse créée à Los Angeles après les émeutes de 1995.
«La Chute» (“The Fall”) de Boris Labbé, un court-métrage d’animation, vous amène dans un univers où les habitants du ciel tentent de corrompre les humains, plongeant le monde dans le chaos. Enfin, «La Persistente», réalisé par Camille Lugan, vous plongera au coeur d’une station balnéaire des Pyrénées, pour suivre la relation si spéciale qu’Ivan entretient avec sa moto, La Persistente, jusqu’à ce qu’on lui vole.