Emily Crehan et Catherine Marché se partagent le micro de Eric Gendry pour ce 15ème épisode de French Boss, dans lequel on va beaucoup plus parler d’enthousiasme et de création que d’argent.
Emily Crehan, anglaise devenue française d’adoption avait fait carrière et famille en France avant de revenir à Londres. Et là, elle a vécu un choc culturel à rebours, se vivant comme étrangère dans son propre pays. Elle a finalement trouvé sa place en créant Le Moving, une agence de “relocation” aidant les familles françaises -et autres- à s’installer à Londres.
Catherine Marché, elle a fait le chemin inverse. Elle a passé plus de vingt ans à Londres, devenant aussi anglaise que française, avant de décider de laisser derrière elle une carrière dans l’informatique qui mangeait ses journées -et ses nuits. Elle a décidé de se lancer dans la confection de bijoux.
L’une et l’autre se sont réinventées professionnellement, après avoir quitté la France pour l’Angleterre. Leurs récits prouvent que la passion est bien souvent le meilleur moteur d’une réussite…
Listen to “Catherine et Emily: se réinventer dans l’expatriation” on Spreaker.
French Boss, ép. 15: S'expatrier pour se réinventer
French Boss, ép. 15: S’expatrier pour se réinventer
Emily Crehan et Catherine Marché se partagent le micro de Eric Gendry pour ce 15ème épisode de French Boss, dans lequel on va beaucoup plus parler d’enthousiasme et de création que d’argent.
Emily Crehan, anglaise devenue française d’adoption avait fait carrière et famille en France avant de revenir à Londres. Et là, elle a vécu un choc culturel à rebours, se vivant comme étrangère dans son propre pays. Elle a finalement trouvé sa place en créant Le Moving, une agence de “relocation” aidant les familles françaises -et autres- à s’installer à Londres.
Catherine Marché, elle a fait le chemin inverse. Elle a passé plus de vingt ans à Londres, devenant aussi anglaise que française, avant de décider de laisser derrière elle une carrière dans l’informatique qui mangeait ses journées -et ses nuits. Elle a décidé de se lancer dans la confection de bijoux.
L’une et l’autre se sont réinventées professionnellement, après avoir quitté la France pour l’Angleterre. Leurs récits prouvent que la passion est bien souvent le meilleur moteur d’une réussite…
Listen to “Catherine et Emily: se réinventer dans l’expatriation” on Spreaker.
Grève à la française vs. grève à l'américaine
Les syndicats français l’adorent. Elle revient en odeur de sainteté aux Etats-Unis. La grève est utilisée des deux côtés de l’Atlantique pour faire pression sur les employeurs ou le gouvernement. Comment les deux pays l’utilisent-ils ? Les travailleurs américains sont-ils aussi peu adeptes des grèves qu’on le dit ? On a regardé les chiffres et les pratiques.
Oui, les Américains font grève. Et de plus en plus.
Les Français sont tentés de penser que les Américains ne se mettent jamais en grève et ne se syndiquent pas. C’est faux. Les taux de syndicalisation sont comparables dans les deux pays: environ 11%, en fort recul depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Côté grève, aussi. Ragaillardis par la bonne santé de l’économie et leur bonne image dans l’opinion publique, les syndicats américains y ont de plus en plus recours. En 2018, il y a eu vingt « interruptions du travail » (grèves et fermetures temporaires d’entreprises décidées par la direction en anticipation d’une grève) impliquant plus de 1 000 personnes, contre 7 en 2017, selon le Bureau of Labor Statistics. Un record depuis 1987. Au total, en 2018 les grèves aux Etats-Unis ont concerné quelque 487 000 travailleurs. Ce seuil devrait être dépassé en 2019. L’actualité sociale de cette année a notamment été marquée par la grève des 50 000 salariés du géant de l’automobile General Motors. Cela faisait douze ans que l’entreprise n’avait pas connu un mouvement de cette ampleur.
Le service public américain est plus syndiqué, mais…
Cela ne veut pas dire que les Américains sont soudainement devenus des grévistes en puissance. Vingt est bien loin des 470 “interruptions de travail” de l’année 1952 aux Etats-Unis. Si le nombre de travailleurs américains syndiqués dans le public est plus élevé aux Etats-Unis qu’en France (33,9% contre 19%), les grèves du secteur public américain sont plus rares.
Et c’est normal. Comme le note le Pew Research Center, seul onze Etats reconnaissent formellement le droit de grève des fonctionnaires. “Dans les 39 autres, les grèves du secteur public sont illégales, même si elles se produisent de manière occasionnelle. Les inquiétudes liées aux grèves ont longtemps été utilisées pour décourager les fonctionnaires de former des syndicats et d’obtenir des droits de négociation collective“. Selon le Pew, ces restrictions proviennent notamment du spectre de la grève des policiers de Boston en 1919, dont la décision de stopper le travail pour protester contre une interdiction de devenir membre de syndicats avait provoqué une hausse de la criminalité dans la ville. Ronald Reagan avait évoqué cet épisode quand il avait écrasé le mouvement de grogne des plus de 11.000 aiguilleurs du ciel en 1981, une page noire dans d’histoire du syndicalisme américain.
Le sentiment d’être “pris en otage” en France
Dans un pays centralisé comme la France, les mouvements de grève générale dans le public (enseignants, transports…), comme ceux auxquels on assiste depuis le 5 décembre au sujet de la réforme des retraites, ont un pouvoir de nuisance plus fort qu’aux Etats-Unis, où les grèves ne paralysent pas le pays. Si les grèves générales ont éclaté dans plusieurs villes américaines au début du XXème siècle, dont Seattle en 1919, elles ont progressivement disparu du paysage en raison de restrictions adoptées dans les années 40, note le magazine de gauche The Nation.
Un autre facteur obère la force de frappe des syndicats américains: le fait que ces derniers s’organisent au niveau de chaque entreprise et négocient à cette échelle (et non à celle de la branche ou du secteur d’activité). Ce système conduit les dirigeants d’entreprises à recourir à des techniques ingénieuses pour dissuader les employés de rejoindre un syndicat voire d’empêcher leur création. Le site d’information Vox explique que “la plupart des pays européens (…) ont trouvé une manière de contourner cela. Les syndicats ne négocient pas seulement au niveau de l’entreprise, mais aussi au niveau de la branche, oeuvrant ainsi pour tous les travailleurs d’un secteur plutôt qu’une entreprise seule, explique Vox. Puisque toute entreprise, quel que soit le nombre de syndiqués, doit respecter la même accord, elles sont moins incitées à décourager” la syndicalisation.
Grève à la française vs. grève à l’américaine
Les syndicats français l’adorent. Elle revient en odeur de sainteté aux Etats-Unis. La grève est utilisée des deux côtés de l’Atlantique pour faire pression sur les employeurs ou le gouvernement. Comment les deux pays l’utilisent-ils ? Les travailleurs américains sont-ils aussi peu adeptes des grèves qu’on le dit ? On a regardé les chiffres et les pratiques.
Oui, les Américains font grève. Et de plus en plus.
Les Français sont tentés de penser que les Américains ne se mettent jamais en grève et ne se syndiquent pas. C’est faux. Les taux de syndicalisation sont comparables dans les deux pays: environ 11%, en fort recul depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Côté grève, aussi. Ragaillardis par la bonne santé de l’économie et leur bonne image dans l’opinion publique, les syndicats américains y ont de plus en plus recours. En 2018, il y a eu vingt « interruptions du travail » (grèves et fermetures temporaires d’entreprises décidées par la direction en anticipation d’une grève) impliquant plus de 1 000 personnes, contre 7 en 2017, selon le Bureau of Labor Statistics. Un record depuis 1987. Au total, en 2018 les grèves aux Etats-Unis ont concerné quelque 487 000 travailleurs. Ce seuil devrait être dépassé en 2019. L’actualité sociale de cette année a notamment été marquée par la grève des 50 000 salariés du géant de l’automobile General Motors. Cela faisait douze ans que l’entreprise n’avait pas connu un mouvement de cette ampleur.
Le service public américain est plus syndiqué, mais…
Cela ne veut pas dire que les Américains sont soudainement devenus des grévistes en puissance. Vingt est bien loin des 470 “interruptions de travail” de l’année 1952 aux Etats-Unis. Si le nombre de travailleurs américains syndiqués dans le public est plus élevé aux Etats-Unis qu’en France (33,9% contre 19%), les grèves du secteur public américain sont plus rares.
Et c’est normal. Comme le note le Pew Research Center, seul onze Etats reconnaissent formellement le droit de grève des fonctionnaires. “Dans les 39 autres, les grèves du secteur public sont illégales, même si elles se produisent de manière occasionnelle. Les inquiétudes liées aux grèves ont longtemps été utilisées pour décourager les fonctionnaires de former des syndicats et d’obtenir des droits de négociation collective“. Selon le Pew, ces restrictions proviennent notamment du spectre de la grève des policiers de Boston en 1919, dont la décision de stopper le travail pour protester contre une interdiction de devenir membre de syndicats avait provoqué une hausse de la criminalité dans la ville. Ronald Reagan avait évoqué cet épisode quand il avait écrasé le mouvement de grogne des plus de 11.000 aiguilleurs du ciel en 1981, une page noire dans d’histoire du syndicalisme américain.
Le sentiment d’être “pris en otage” en France
Dans un pays centralisé comme la France, les mouvements de grève générale dans le public (enseignants, transports…), comme ceux auxquels on assiste depuis le 5 décembre au sujet de la réforme des retraites, ont un pouvoir de nuisance plus fort qu’aux Etats-Unis, où les grèves ne paralysent pas le pays. Si les grèves générales ont éclaté dans plusieurs villes américaines au début du XXème siècle, dont Seattle en 1919, elles ont progressivement disparu du paysage en raison de restrictions adoptées dans les années 40, note le magazine de gauche The Nation.
Un autre facteur obère la force de frappe des syndicats américains: le fait que ces derniers s’organisent au niveau de chaque entreprise et négocient à cette échelle (et non à celle de la branche ou du secteur d’activité). Ce système conduit les dirigeants d’entreprises à recourir à des techniques ingénieuses pour dissuader les employés de rejoindre un syndicat voire d’empêcher leur création. Le site d’information Vox explique que “la plupart des pays européens (…) ont trouvé une manière de contourner cela. Les syndicats ne négocient pas seulement au niveau de l’entreprise, mais aussi au niveau de la branche, oeuvrant ainsi pour tous les travailleurs d’un secteur plutôt qu’une entreprise seule, explique Vox. Puisque toute entreprise, quel que soit le nombre de syndiqués, doit respecter la même accord, elles sont moins incitées à décourager” la syndicalisation.
5 visites guidées pour vivre Noël à New York
Vous commencez à trouver vos amis ou beaux-parents de France envahissants alors qu’ils ne sont pas encore arrivés ? Envoyez-les faire une visite guidée quand ils débarqueront à New York. En voici quelques-unes pour vivre l’ambiance de Noël dans la ville.
Les maisons illuminées de Dyker Heights
Nos amis de New York Off Road proposent une virée en français dans ce quartier du sud de Brooklyn dont les habitants rivalisent d’ingéniosité pour décorer leurs grandes maisons. Vos invités ne seront pas déçus: personnages de Noël illuminés, guirlandes à foison, décorations délirantes, chants de Noël… Il est difficile de ne pas être impressionné. Les maisons participantes sont localisées entre les 11e et 13e Avenues et 83e et 86e St. Descendre à l’arrêt 79th Street sur la ligne D.
Visite du Radio City Music Hall
Il y a peu de lieux à New York qui évoquent Noël comme Radio City Music Hall, la salle de de Midtown qui accueille depuis 1933 l’impressionnant spectacle de Noël des 140 danseuses des Rockettes. Bonne nouvelle: il est possible de découvrir les coulisses de cette adresse mythique, son histoire, son architecture et son immense scène, où se sont produites les plus grandes stars américaines. Visites tous les jours à partir de 9:30am (toutes les demi-heures pour une durée de 75 minutes). Disponible en français.
Les films de Noël
On Location Tours, spécialiste des visites guidées en lien avec l’univers du cinéma, propose aussi un tour des lieux de tournage des holiday movies les plus connus. Les visiteurs embarqueront à bord d’un bus qui passera devant le Sapin du Rockefeller Center (qui apparait notamment dans “Maman, j’ai raté l’avion 2”), par Central Park et l’Upper East Side (“Serendipity”) ou encore Macy’s (“Miracle on 34th Street”). Il va falloir réviser ses classiques. Départ de Columbus Circle. Tours en anglais uniquement.
The Ride version Noël
Autre virée à bord d’un bus: The Ride. Ce bus-théâtre se met sur son 25 (décembre). Pour les Fêtes, ses visites guidées qui mêlent anecdotes sur la ville, performances de rue et spectacles à l’intérieur du véhicule, vous emmèneront à la découverte des lieux emblématiques de New York, comme Bryant Park et sa patinoire, Times Square ou encore Carnegie Hall. Les participants resteront confortablement installés dans le bus, ce qui rend The Ride adapté aux familles avec de jeunes enfants. Le circuit est ponctué de spectacles éphémères en lien avec Noël à l’extérieur du bus.
Au fil de l’eau
Gare à la houle ! La compagnie de yachts touristiques Classic Harbor Line vous propose d’enfiler vos habits de moussaillon et d’embarquer pour une visite festive autour de Manhattan pour mieux en découvrir la skyline. Parmi les nombreux tours proposés pour les Fêtes, on vote pour le “Cocoa and Carols Holiday Cruise” (chocolat chaud et chants de Noël) d‘une durée d’une heure et demi. Le ticket comprend aussi un verre de vin, de champagne ou de bière si vous n’aimez pas le chocolat. Le bateau passera près de la Statue de la Liberté et sous le pont de Brooklyn notamment. 72 dollars pour les adultes, 48 pour les enfants.
"Nos stars d'Amérique": Jean-Pierre Laffont présente son livre de cartes postales à Albertine
Le photojournaliste Jean-Pierre Laffont présentera son nouveau livre de carte postales “Nos stars d’Amérique” à Albertine le 12 décembre à 6:30pm. Le Français de 84 ans a co-fondé les agences Gamma USA et Sygma Photo News. Cette dernière deviendra chef de file des agences de presse internationales des années 1970 à 1990.
En pus de 50 ans de carrière, Jean-Pierre Laffont a parcouru le globe et photographié les actualités, les personnalités et les problèmes économiques et sociaux de son temps. Son livre, sorti le 19 septembre en France aux Editions la Martinière, réunit 60 personnalités françaises du monde artistique photographiées aux Etats-Unis.
Dans cet album nostalgique, Jean-Pierre Laffont se remémore ses rencontres, et ses propres souvenirs sont mêlés à ceux de 18 personnalité telles que Brigitte Bardot, Françoise Hardy, Claude Lelouch ou Nana Mouskouri. La présentation du livre sera suivie d’une séance de dédicaces.
“Nos stars d’Amérique”: Jean-Pierre Laffont présente son livre de cartes postales à Albertine
Le photojournaliste Jean-Pierre Laffont présentera son nouveau livre de carte postales “Nos stars d’Amérique” à Albertine le 12 décembre à 6:30pm. Le Français de 84 ans a co-fondé les agences Gamma USA et Sygma Photo News. Cette dernière deviendra chef de file des agences de presse internationales des années 1970 à 1990.
En pus de 50 ans de carrière, Jean-Pierre Laffont a parcouru le globe et photographié les actualités, les personnalités et les problèmes économiques et sociaux de son temps. Son livre, sorti le 19 septembre en France aux Editions la Martinière, réunit 60 personnalités françaises du monde artistique photographiées aux Etats-Unis.
Dans cet album nostalgique, Jean-Pierre Laffont se remémore ses rencontres, et ses propres souvenirs sont mêlés à ceux de 18 personnalité telles que Brigitte Bardot, Françoise Hardy, Claude Lelouch ou Nana Mouskouri. La présentation du livre sera suivie d’une séance de dédicaces.
Au marché de Noël de Strasbourg à New York, l'Alsace en opération séduction
Bien sûr, il y avait du vin chaud, de la tarte flambée et des bretzels (qu’on écrit ici pretzels). Le premier marché de Noël de Strasbourg à New York a été inauguré, jeudi 5 décembre, à Bowling Green (sud de Manhattan) en présence de plusieurs représentants de la région Grand-Est, de la consule Anne-Claire Legendre et de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis Philippe Etienne, qui est “un quart alsacien“.
Après Tokyo, Seoul et Moscou notamment, c’est donc au tour de New York d’accueillir les “chalets” du célèbre marché alsacien, organisé depuis plus de quatre siècles à Strasbourg. Avec cette opération, qui durera jusqu’au 22 décembre, la région Grand-Est, qui regroupe l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne, veut convaincre les Américains de lui rendre visite. Elle arrive en terrain favorable. Les nuitées originaires des États-Unis en Alsace ont progressé de 14,5% en 2018 pour atteindre 140 985 nuitées, selon le dernier rapport de l’Observatoire du Tourisme d’Alsace (ORTA).
“Les Américains sont les premiers touristes lointains (hors Europe) de Alsace, mais il y a du potentiel, note Marie-Reine Fischer, présidente de l’Agence Régionale du Tourisme Grand-Est et maire de la petite commune de Dinsheim-sur-Bruche. En déplaçant ce marché de Noël à New York, c’est d’abord une rencontre avec les New-Yorkais et les Américains que nous souhaitons organiser. C’est une envie de séduction. Par cette première offre, nous voulons leur donner envie de découvrir toute l’attractivité de l’Alsace”.
Les acteurs régionaux du tourisme n’ont pas lésiné sur les arguments de vente. L’ouverture du marché a été précédée d’une conférence de presse au sein d’une superbe salle du National Museum of the American Indian pour vanter les atouts de l’Alsace – sa route des vins, ses sites UNESCO, sa gastronomie, Mulhouse et ses musées, Colmar “la petite Venise”… – auprès de journalistes américains. Darley Newman, présentatrice de l’émission de voyage “Travels with Darley” (PBS), participait aussi à l’opération-séduction.
Pour Paul Meyer, adjoint au maire de Strasbourg, l’exportation du marché de Noël de la ville n’est pas seulement un prétexte pour “présenter au monde notre patrimoine, nos vins, nos artisanat local, nos restaurants”, c’est aussi une manière de draguer une clientèle “exigeante qui ne va pas passer en coupe-vent acheter une cigogne fabriquée en Asie et repartir“.
“Pourquoi venir à New York ? Car nous voulons sortir du tourisme de masse. Nous ne faisons quasiment pas de publicité à l’extérieur pour inviter les touristes à Strasbourg. Nous ciblons les endroits. On adore les New-Yorkais car on sait qu’ils sont exigeants. Ils ont vu beaucoup de choses. Ils prendront le temps de comprendre notre histoire, de goûter au patrimoine gastronomique et architectural”.
Au marché de Noël de Strasbourg à New York, l’Alsace en opération séduction
Bien sûr, il y avait du vin chaud, de la tarte flambée et des bretzels (qu’on écrit ici pretzels). Le premier marché de Noël de Strasbourg à New York a été inauguré, jeudi 5 décembre, à Bowling Green (sud de Manhattan) en présence de plusieurs représentants de la région Grand-Est, de la consule Anne-Claire Legendre et de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis Philippe Etienne, qui est “un quart alsacien“.
Après Tokyo, Seoul et Moscou notamment, c’est donc au tour de New York d’accueillir les “chalets” du célèbre marché alsacien, organisé depuis plus de quatre siècles à Strasbourg. Avec cette opération, qui durera jusqu’au 22 décembre, la région Grand-Est, qui regroupe l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne, veut convaincre les Américains de lui rendre visite. Elle arrive en terrain favorable. Les nuitées originaires des États-Unis en Alsace ont progressé de 14,5% en 2018 pour atteindre 140 985 nuitées, selon le dernier rapport de l’Observatoire du Tourisme d’Alsace (ORTA).
“Les Américains sont les premiers touristes lointains (hors Europe) de Alsace, mais il y a du potentiel, note Marie-Reine Fischer, présidente de l’Agence Régionale du Tourisme Grand-Est et maire de la petite commune de Dinsheim-sur-Bruche. En déplaçant ce marché de Noël à New York, c’est d’abord une rencontre avec les New-Yorkais et les Américains que nous souhaitons organiser. C’est une envie de séduction. Par cette première offre, nous voulons leur donner envie de découvrir toute l’attractivité de l’Alsace”.
Les acteurs régionaux du tourisme n’ont pas lésiné sur les arguments de vente. L’ouverture du marché a été précédée d’une conférence de presse au sein d’une superbe salle du National Museum of the American Indian pour vanter les atouts de l’Alsace – sa route des vins, ses sites UNESCO, sa gastronomie, Mulhouse et ses musées, Colmar “la petite Venise”… – auprès de journalistes américains. Darley Newman, présentatrice de l’émission de voyage “Travels with Darley” (PBS), participait aussi à l’opération-séduction.
Pour Paul Meyer, adjoint au maire de Strasbourg, l’exportation du marché de Noël de la ville n’est pas seulement un prétexte pour “présenter au monde notre patrimoine, nos vins, nos artisanat local, nos restaurants”, c’est aussi une manière de draguer une clientèle “exigeante qui ne va pas passer en coupe-vent acheter une cigogne fabriquée en Asie et repartir“.
“Pourquoi venir à New York ? Car nous voulons sortir du tourisme de masse. Nous ne faisons quasiment pas de publicité à l’extérieur pour inviter les touristes à Strasbourg. Nous ciblons les endroits. On adore les New-Yorkais car on sait qu’ils sont exigeants. Ils ont vu beaucoup de choses. Ils prendront le temps de comprendre notre histoire, de goûter au patrimoine gastronomique et architectural”.
Où trouver une bûche de Noël à Washington ?
Noël approche à grands pas et toutes ses traditions. Pour parfaire votre menu, voici une sélection de magasins qui proposent des bûches de Noël à commander généralement avant le 23 décembre.
Fresh Baguette
Les bûches de Noël de Fresh Baguette doivent être commandées deux jours à l’avance. Pour les “pastry buches”, comptez $15 pour 2 personnes, $30 pour 4 personnes, $44 pour 6 personnes et $56 pour 8 personnes. Quand aux “bûches roulées”, $13.50 pour 2, $27 pour 4, $38 pour 6 et $48 pour 8. Au menu, la bûche Elegance ( chocolat, cœur chocolat, mousse chocolat), la Lemon Berry (Coeur framboise & fraise, mousse au citron), la Poire Caramel (avec ganache chocolat blanc et caramel beurre salé) et enfin la Roulée Chocolat (ganache chocolat, biscuit chocolat). Fresh Baguette a 3 magasins situés à Bethesda (4919 Bethesda Avenue), à Georgetown (1737 Wisconsin Ave), et à Rockville (804 Hungerford Dr). Il est facile de passer commande en ligne avec l’application Fresh Baguette ou sur leur site internet.
Tout de Sweet
A Bethesda, Jérôme Colin, de Tout de Sweet, propose une sélection de bûches traditionnelles ainsi que des créations un peu plus originales pour les fêtes de fin d’année. Côté tradition : chocolat ou vanille pour $47/$59 et pistache-chocolat blanc pour $48/$60. Pour les explorateurs culinaires, deux bûches plus sophistiquées : caramel, cannelle et mousse au chocolat pour $52/$64 et la bûche “Ruby” avec du chocolat doré pour $53/$65. 7831 Woodmont Avenue, Bethesda. Tel: 301-951-0474.
Pâtisserie Poupon
Pâtisserie Poupon à Georgetown vous réserve quatre parfums de bûche de Noël du 6 au 31 décembre: Grand Marnier, Forêt Noire, chocolat et noisette pour des prix allant de $42 à $89 selon les tailles (pour 6, 10 ou 20 personnes). La pâtisserie a également d’autres sucreries comme son arbre de Noël en macarons! 1645 Wisconsin Ave NW, Washington. Tel: 202-342-3248.
Ladurée
Pour son troisième Noël à Washington, Ladurée concocte une collection gourmande de créations sucrées comme la bûche “Atoca”, la signature du chef pâtissier canadien, à base de sirop d’érable et de cranberries ($9,50 pour une part, $76 pour six à huit personnes). Pour les amateurs de fruits rouges, des bûches à la framboise au macaron sont disponibles à la vente. Les bûches individuelles ($8,50) et les bûches pour 6 à 8 personnes ($68) sont en vente dès maintenant. 3060 M St NW, Washington. Tel: 202-737-0492.
PAUL
Du côté de la célèbre boulangerie PAUL, on trouve trois bûches: La Délicieuse (framboise, spéculos et vanille de Madagascar), L’Intense (chocolat noir intense, éclats de fèves de cacao et caramel coulant au beurre salé) et La Fabuleuse (compote de pommes, caramel au beurre d’Isigny et au sel de Guérande). Bûche pour 4 à $20, et 6 à 8 personnes $40. L’enseigne est présente à travers Washington et Bethesda.
Suivez l'installation du marché de Noël alsacien à New York
Après s’être exporté à Tokyo, Moscou ou encore Séoul, le marché de Noël alsacien prend ses quartiers à New York du 6 au 22 décembre. Une logistique importante puisque pas moins de 30 chalets ont été importés d’Alsace jusqu’à Bowling Green dans le sud de Manhattan.
Suivez l’installation du marché de Noël alsacien à New York
Après s’être exporté à Tokyo, Moscou ou encore Séoul, le marché de Noël alsacien prend ses quartiers à New York du 6 au 22 décembre. Une logistique importante puisque pas moins de 30 chalets ont été importés d’Alsace jusqu’à Bowling Green dans le sud de Manhattan.