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Soirée Les Bronzés font du ski au Théâtre du Lycée Français de San Francisco

Quarante ans ça se fête, alors 40 ans de Bronzés ça se fête… aussi. Le théâtre du Lycée Français se donne à fond pour une soirée spéciale, ce 13 décembre, autour de la projection du film culte, sorti en novembre 1979.
Le dress code impose la tenue de ski, forcément. Puis vous aurez droit  à un buffet savoyard, offert par le restaurant Matterhorn. Ouverture des portes à 6 pm, projection à partir de 7:15pm.

Le DJ Madéon à Houston

Après plusieurs années de silence, le DJ français Madeon signe son grand retour. Et notamment lors de la tournée The Good Faith Live Tour aux Etats-Unis. Il se produira à Houston, au Warehouse Live le 13 décembre, et à Dallas (House of Blues) le 12 décembre.
Ce concert permettra aux fans du producteur français d’électro de 25 ans de découvrir des titres de son futur album “Good Faith”, dont le single “Be Fine”, sorti en octobre.
Madeon, de son vrai nom Hugo Leclerq, s’est fait connaître en 2011, via son mashup “Pop Culture”, une vidéo qui a récolté plus de 50 millions de vues. Dès lors, il tourne à travers le monde tout en collaborant avec de nombreux artistes, dont Lady Gaga. En 2015, il était venu présenter l’album “Adventure” sur le sol américain.

Les créatrices de Micheline contre le gaspillage de la mode, un bandeau à la fois

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La jeune marque de bandeaux Micheline organise son premier “pop-up store” le samedi 7 décembre à Williamsburg. Alexandra Waryn et Emilie Radola, les deux co-fondatrices, présenteront leur collection d’hiver, et la vente sera accompagnée de cocktails et d’un DJ.
Les “headbands” Micheline sont tous fabriqués à Brooklyn à partir de chutes de tissus de grandes marques et de grands couturiers. Alexandra Waryn et Emilie Radola, Françaises toutes les deux, se sont rencontrées en colocation à Brooklyn il y a trois ans et demi. “Nous sommes devenues proches rapidement, on parlait déjà de lancer un projet qui ait du sens”, se souvient Alexandra Waryn, 29 ans. “Alex m’a acheté une machine à coudre pour mon anniversaire en 2017. J’ai commencé à confectionner des vêtements et des accessoires, et de fil en aiguille, nous nous sommes mises à porter nos bandeaux créés et designés à la maison, et à en faire pour nos amies. Micheline était née”, ajoute Emilie Radola, 27 ans.

Emilie Radola à gauche, et Alexandra Waryn à droite.

Cette dernière travaille dans la production et la manufacture de bijoux. Elle explique s’être rendue compte “qu’énormément de marques détruisent et brûlent leur fin de stock et parfois même des tissus qu’elles n’ont jamais utilisés afin qu’aucune autre marque ne se les approprie”. Partant de ce constat, les deux amies trouvent des fournisseurs dans le Garment District à Manhattan, qui jouent les intermédiaires en récupérant les fins de rouleaux de grandes marques. “Ça nous permet de créer des pièces d’exception faites avec des matériaux haut de gamme”, détaille Emilie Radola.
Alexandra Waryn travaille quant à elle dans l’industrie des médias. C’est elle qui gère le marketing de Micheline, une marque “qui incarne la French touch avec un côté un peu rétro, tout en gardant une auto-dérision qui fait partie de notre identité”, résume-t-elle. Une identité bien représentée sur l’Instagram et le site internet de la marque.


Les bandeaux Micheline étaient jusqu’ici disponibles en ligne et lors de pop-up privés. L’événement du 7 décembre est l’un des premiers du genre. “On vendait pour l’instant beaucoup en bouche à oreilles, dans nos cercles d’amies, et amies d’amies. Le pop-up de samedi sera une vraie vitrine pour nos produits. On aura l’occasion de tester le marché”, explique Emilie Radola.
A l’avenir, les deux amies souhaitent lancer un blog “pour mettre un visage sur notre identité et notre esthétique. On suivra les aventures, les mésaventures, la façon de vivre et de penser de Micheline dans la jungle de New York au XXIème siècle”, confie Alexandra Waryn. A plus long terme, les deux entrepreneuses espèrent travailler en direct avec les maisons de mode.

European Taste Experience : un pop-up qui met les marques françaises à l’honneur

Le point commun entre le jambon de Bayonne, la choucroute, les madeleines et l’huile d’olive? Vous pouvez trouver tous ces produits, et d’autres, dans le “popup store”, European Taste Experience“, qui se tient jusqu’au 24 décembre dans l’épicerie du restaurant français O Cabanon, midtown. 

Fondatrices de French Wink, une agence new-yorkaise qui aide des marques françaises à développer leur activité aux Etats-Unis, Claire Obry et Myline Descamps ont réuni 7 marques françaises et 34 produits dans ce lieu éphémère totalement relooké. « On a transformé le lieu en laboratoire français, raconte Myline Descamps. Tout a été très travaillé, c’est un jeu de design, de petits clins d’oeil pour rehausser l’ambiance et donner un feeling très frenchy ». Au-delà de la vente des produits, les deux créatrices créent tout un univers autour des marques, avec des dégustations et la projection de films en français. «Le marché américain évolue complètement, les choses bougent, et le pop-up store devient un moyen de contre-carrer le commerce traditionnel qui vieillit » explique Claire Obry.

Dans les rayons, choucroute au champagne (André Laurent), bonbons au miel et à la violette de notre enfance (Maison Barnier), galettes et madeleines (Saint Michel, jambon de Bayonne (Delpeyrat), huile d’olive (Bio Planète), fromages (Henri Hutin) et café (Malongo). Le pop-up, qui fait partie d’un vaste programme sur 3 ans (2018-2020) lancé par l’ANIA (l’Association Nationale des Industries Alimentaires) et mis en place par Business France avec le soutien de l’Union européenne, a pour but de renforcer la présence des entreprises agroalimentaires françaises et européennes aux Etats-Unis.

Les deux patrons français du restaurant O Cabanon Armel Joly et Alexandre Mur eux aussi jouent le jeu et proposent un ‘pop-up menu’ quotidien. Mercredi, les clients pourront commander la choucroute d’André Laurent et déguster un tiramisu au café Malongo, deux produits vendus sur place par French Wink. Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, il est possible d’acheter les produits en ligne. 

Avoir un enfant à New York : comment se préparer

(Article partenaire) Que votre grossesse soit planifiée ou une heureuse surprise, trouver une équipe médicale qualifiée qui répond à vos attentes pour vos soins prénataux peut s’avérer une tâche délicate pour quiconque n’ayant pas grandi aux États-Unis. Quoique considéré comme étant un acte médical, la naissance reste un événement unique et exceptionnel. Contrairement aux autres type d’hospitalisations (qui ne sont jamais planifiées), la femme enceinte bénéficie d’un certain contrôle du lieu où elle sera suivie et où elle sera hospitalisée pour l’accouchement. Le docteur Georges Sylvestre, gynécologue obstétricien francophone basé à New York, vous propose 7 façons de bien préparer un heureux événement.

Minimisez vos coûts

Ce n’est pas ce à quoi l’on voudrait penser en premier, pourtant aux États-Unis il serait inconscient de ne pas penser aux frais médicaux liés à une naissance. Pour minimiser ces coûts, choisissez un médecin et un hôpital qui sont en réseau (“in network”) et acceptent votre police d’assurance-santé. Cela vous évitera des frais supplémentaires excessifs.

Prenez un cours de préparation à la naissance

Bénéficier d’une préparation physique et mentale est toujours une chose positive en amont d’un accouchement. Votre clinique ou hôpital peut aussi parfois vous recommander d’autres cours de préparation, à l’allaitement maternel et aux soins du nourrisson par exemple. Ceux-ci sont en général très utiles, surtout s’il s’agit votre premier enfant.

Complications de grossesse ?

Si vous êtes à risque de développer des complications durant votre grossesse, vous aurez peut-être intérêt à choisir un obstétricien formé en médecine fœto-maternelle. Ces médecins sont habitués aux patientes souffrant de conditions sous-jacentes comme le diabète, l’hypertension, l’obésité, celles qui attendent des jumeaux ou encore celles ayant eu recours à la fertilisation in-vitro.

Maison de naissances ou hôpital ?

Il y a à New York quelques maisons de naissances où des sages-femmes réalisent les accouchements hors du milieu hospitalier. Cela peut être convenable si tout se passe très bien mais une telle structure n’étant pas en mesure de gérer les imprévus qui peuvent survenir durant la naissance, un bon nombre de patientes sont transférées d’urgence à l’hôpital en plein milieu de leur travail. Un autre bémol est qu’il n’y est pas possible de recevoir une péridurale. Le docteur Sylvestre a la chance de travailler dans un hôpital qui bénéficie d’un centre des naissances « intégré ».  Bien que les chambres de naissances ressemblent davantage à votre chambre à la maison, il est possible d’y gérer les urgences qui peuvent survenir en cours du travail, durant l’accouchement et immédiatement après la naissance.

Offrez-vous une doula

Une doula est une professionnelle qui n’est ni sage-femme, ni médecin mais est une experte de l’accompagnement. Concrètement, une doula offre un soutien non médical aux parents pendant la grossesse, la naissance et le postpartum. Elle informe, afin que les parents fassent leurs propres choix selon leurs valeurs, leur histoire et comprennent mieux ce qui leur est proposé.  Si vous n’avez pas de doula et si votre conjoint ne se sent pas apte à prendre ce rôle, demandez à une votre sœur, votre mère ou une amie qui a elle-même accouché. Les études ont démontré que la seule présence d’une accompagnante diminue l’anxiété durant le travail et l’accouchement, et pourrait même diminuer votre risque de césarienne.  

Préparez votre plan de naissance

Un plan de naissance est un document préparé à l’intention des professionnels qui vous accompagneront pendant l‘accouchement. Ce plan aide l’équipe médicale à mieux vous connaître et à savoir quels sont vos préférences, vos souhaits. La rédaction du plan est une bonne occasion de réfléchir avec votre partenaire aux divers choix qui s’offrent à vous comme vos préférences vis-à-vis du déclenchement du travail, le choix de vos accompagnants, la césarienne, l’allaitement, etc. Ce plan vous permettra de vous sentir plus en position de contrôle par rapport à votre accouchement. 

Choisissez un médecin qui respectera vos choix

Choisissez un médecin qui soit vraiment à votre écoute et qui réponde à toutes vos questions. Par exemple, certains médecins présentent la péridurale comme étant la seule option pour gérer les douleurs durant le travail, cependant certaines femmes préfèrent une approche moins radicale et auront recours à l’hypnothérapie, aux massages ou à des techniques respiratoires.  
Il y a à New York une douzaine d’excellents hôpitaux avec maternité et beaucoup d’excellents médecins. Choisissez judicieusement votre équipe !
Contactez le docteur Sylvestre au (212) 746-7844
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Matterhorn, un petit coin de Suisse au coeur de San Francisco

Une vache sur le trottoir, une silhouette de paysages alpins en façade…Il suffit de pousser la porte d’un immeuble plutôt anodin de Van Ness Avenue pour se retrouver immédiatement transporté dans les alpages suisses.
En septembre 2018, après des années de service, le restaurant Matterhorn fermait ses portes. Un an plus tard, il vient de réouvrir, avec à sa tête, Natalie Horwath et son mari Jason, des Américains épris de la Suisse, où ils ont passé plus de trois ans: “Pendant notre séjour helvète, je suis tombée amoureuse de leurs fromages, et de la convivialité des repas”, confie Natalie Horwath. “Depuis notre retour en Californie, qui date déjà de 2013, j’avais dans l’idée de recréer les recettes suisses que j’avais tant aimées.” Natalie et Jason Horwath expérimentent d’abord le concept en lançant des pop up raclette et fondue dans le Golden Gate Park en 2016:“Nous voulions nous assurer que les goûts plus prononcés de ces fromages trouveraient leur public aux Etats-Unis”, précise en souriant Natalie Horwath. “Les 14 pop up ont été un essai couronné de succès qu’il ne restait plus qu’à transformer.”

L’intérieur tout en pin du Matterhorn. Crédit Hélène Labriet-Gross

Le départ à la retraite des anciens gérants du Matterhorn tombe alors à pic: les Horwath convainquent rapidement le propriétaire des murs, lui-même suisse originaire du Valais, qu’il faut donner une deuxième vie au restaurant. “Nous avons gardé de nombreux éléments de l’ancien Matterhorn, comme les lampes et le mobilier en pin, que le propriétaire a fait venir de Suisse, auxquels nous avons ajouté des nouveautés, comme une vraie cabine de téléphérique datant de 1968, parfaite pour manger à deux. Mon mari a également installé un train électrique à l’arrière du restaurant, dans un décor directement inspiré par la Suisse.” Si Natalie Horwath règne sur la cuisine et la logistique, son mari s’est beaucoup investi dans la décoration et l’esthétique des lieux, tout en gardant son métier dans l’informatique.
La cabine de téléphérique spéciale dîners romantiques. Crédit Hélène Labriet-Gross

Le train miniature du Matterhorn. Crédit Hélène Labriet-Gross

Le fromage est naturellement mis à l’honneur dans la nouvelle disposition du Matterhorn: les meules de raclette et d’Emmental sont exposées dans une vitrine, bien en évidence aux yeux des convives. “Notre menu est simple, avec raclette et trois types de fondues, et quelques options sans fromage, comme le plateau de charcuterie ou les rösti. Nous mettons l’accent sur la qualité des ingrédients, bio pour la plupart et locaux autant que possible.” Les fromages sont principalement importés de Suisse et de France, avec une exception américaine (raclette du Vermont) et un fromage de chèvre belge. La fondue “moitié-moitié”, mélange de gruyère et de vacherin fribourgeois est la plus populaire.
Boulangère-pâtissière de formation, Natalie Horwath met son expérience au service du Matterhorn en confectionnant des scones, des tartes, des viennoiseries et des bretzels qui sont uniquement disponibles du mardi au vendredi, de 9 à 11am. Le pain servi pendant le dîner est également fait maison.
Deux mois après sa réouverture, Natalie et Jason Horwath continuent à ajuster leur offre gourmande au Matterhorn: “Nous voulons que les gens se sentent bien dans notre restaurant, qu’ils se s’en lassent pas et qu’ils y reviennent souvent. Souvent, les restaurants de raclette et de fondue imposent des proportions pour deux personnes: ici, on peut s’attabler seul au bar, commander sa portion de raclette en sirotant un bon verre de vin, en toute simplicité et convivialité.”

Gagnez 2 billets pour Tahiti depuis San Francisco avec French Bee

Savez-vous que l’on parle français au paradis ?
En quelques heures au départ de San Francisco, une destination exotique et francophone vous attend : Tahiti est à portée de main !

Jusqu’au 9 décembre, participez à notre grand jeu concours organisé avec French Bee, et tentez de remporter deux billets d’avion aller-retour San Francisco-Tahiti en remplissant le formulaire ci-dessous.

Multipliez vos chances de gagner en partageant ce concours avec vos amis sur Facebook et Twitter et en utilisant le hashtag #tahitiwithfrenchbee !

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A 2 heures de Manhattan, des éleveurs se mobilisent contre l'interdiction du foie gras

Quand New York a voté l’interdiction du foie gras fin octobre, l’onde de choc a été ressentie à deux heures au nord de la ville, dans le comté tranquille de Sullivan. C’est là, dans ce territoire rural près de la Pennsylvanie, que se trouvent Hudson Valley Foie Gras et La Belle Farm, les deux plus grands producteurs de foie gras aux Etats-Unis.
Les deux établissements, fondés respectivement en 1990 et 2000, emploient près de 500 personnes au total. Mais depuis le vote fatidique du conseil municipal de New York, leur avenir s’est assombri. “Nous sommes très inquiets, avoue Sergio Saravia, le président de La Belle. Le foie gras représente un tiers de nos ventes. C’est une grosse part de notre chiffre d’affaires. Les conseillers municipaux de New York pensent que cette interdiction n’aura que peu d’impact, mais ce n’est pas le cas“.
Arrivé du Salvador en 1989 pour fuir la violence dans son pays, l’entrepreneur de 38 ans a pu venir aux Etats-Unis grâce à son père, qui travaillait alors pour Hudson Valley Foie Gras. Aujourd’hui, il emploie 100 personnes, “essentiellement des immigrés“. “Nous employons une main d’oeuvre importante pour que nos canards soient bien traités. Sans le foie gras, nous ne pourrons pas garder tous nos employés“.
Ses inquiétudes ne s’arrêtent pas là. Sa ferme soutient aussi des initiatives d’accompagnement pour les individus dépendants de l’héroïne, qui fait des ravages à Sullivan County, l’un des comtés les plus pauvres de l’Etat de New York. “Cette situation affecte ma santé. Je ne comprends pas comment les conseillers municipaux de New York, qui ne sont même pas venus nous rendre visite, peuvent à la fois défendre les immigrés et prendre une décision qui les privera d’emplois. C’est hypocrite, poursuit-il. Nous aidons ces individus et leurs familles à s’intégrer. Ils deviennent des vétérinaires, des infirmières, des militaires“.
Non loin de là, à Hudson Valley Foie Gras, Michael Ginor, un chef amoureux de foie gras qui a écrit un livre sur le plat français et dirige un restaurant à Long Island, a pris les devants. Sa ferme, qui fait travailler 280 personnes aux Etats-Unis, a commencé il y a quelques années à diversifier ses activités et accroitre sa présence au Canada, où elle emploie 50 personnes. “Toute entreprise doit constamment regarder vers le futur“, dit le président et co-fondateur de l’établissement. Pour le moment, sa main d’oeuvre -“pour la plupart des travailleurs immigrés” ou descendants d’immigrés “qui sont avec nous depuis trois générations“- continue comme si de rien n’était. “Beaucoup de nos familles pensent au mois le mois. Elles ne paniquent pas. Elles nous font confiance pour anticiper les changements à venir“.
Bataille judiciaire en vue
La loi new-yorkaise prévoit une période de grâce de trois ans avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, qui porte sur la vente et le stockage du foie gras. En Californie, seul Etat américain ayant interdit la vente de foie gras, la mesure a entraîné la fermeture de l’unique ferme productrice du “Golden State”.
Michael Ginor et Sergio Saravia (qui est aussi avocat d’immigration) sont bien décidés à ne pas laisser cette interdiction entrer en application. Ils veulent notamment que Sullivan County demande l’intervention du Département de l’Agriculture et des Marchés de l’Etat de New York au nom d’une disposition qui permet de protéger les agriculteurs de l’Etat contre des lois locales qui restreignent leurs activités “de manière déraisonnable”. Ils envisagent aussi de saisir la justice de l’Etat et les tribunaux fédéraux pour faire reconnaitre l’inconstitutionnalité de la mesure.
Nous faisions trois millions de dollars par an en Californie”, explique Michael Ginor, qui a participé à la bataille judiciaire à rebondissements dans cet Etat. Il estime que New York génère le même chiffre d’affaires. “La situation à New York est frustrante et embêtante. Elle nous pousse à faire des dépenses non-nécessaires. C’est autant d’argent qu’on ne pourra pas utiliser pour faire tourner l’entreprise“. Sergio Saravia se montre optimiste. “Je sens que nous avons une meilleure chance de gagner qu’en Californie. Ici, les agriculteurs sont plus protégés par l’Etat. Mais on ne sait jamais. Parfois, les opinions personnelles brouillent les jugements“.
De leur côté, les défenseurs de l’interdiction ne s’endorment pas sur leurs lauriers. Le 31 octobre, au lendemain du vote du conseil municipal, l’association Voters for Animal Rights a attaqué en justice D’Artagnan, l’entreprise spécialisée dans la vente de foie gras créée par la Française Ariane Daguin. Elle l’accuse de recourir à un marketing “trompeur” pour vendre ses produits, confectionnés en utilisant des “pratiques objectivement inhumaines d’élevage et d’abattage des canards“. Les avocats aiment soudainement le foie gras.

A 2 heures de Manhattan, des éleveurs se mobilisent contre l’interdiction du foie gras

Quand New York a voté l’interdiction du foie gras fin octobre, l’onde de choc a été ressentie à deux heures au nord de la ville, dans le comté tranquille de Sullivan. C’est là, dans ce territoire rural près de la Pennsylvanie, que se trouvent Hudson Valley Foie Gras et La Belle Farm, les deux plus grands producteurs de foie gras aux Etats-Unis.

Les deux établissements, fondés respectivement en 1990 et 2000, emploient près de 500 personnes au total. Mais depuis le vote fatidique du conseil municipal de New York, leur avenir s’est assombri. “Nous sommes très inquiets, avoue Sergio Saravia, le président de La Belle. Le foie gras représente un tiers de nos ventes. C’est une grosse part de notre chiffre d’affaires. Les conseillers municipaux de New York pensent que cette interdiction n’aura que peu d’impact, mais ce n’est pas le cas“.

Arrivé du Salvador en 1989 pour fuir la violence dans son pays, l’entrepreneur de 38 ans a pu venir aux Etats-Unis grâce à son père, qui travaillait alors pour Hudson Valley Foie Gras. Aujourd’hui, il emploie 100 personnes, “essentiellement des immigrés“. “Nous employons une main d’oeuvre importante pour que nos canards soient bien traités. Sans le foie gras, nous ne pourrons pas garder tous nos employés“.

Ses inquiétudes ne s’arrêtent pas là. Sa ferme soutient aussi des initiatives d’accompagnement pour les individus dépendants de l’héroïne, qui fait des ravages à Sullivan County, l’un des comtés les plus pauvres de l’Etat de New York. “Cette situation affecte ma santé. Je ne comprends pas comment les conseillers municipaux de New York, qui ne sont même pas venus nous rendre visite, peuvent à la fois défendre les immigrés et prendre une décision qui les privera d’emplois. C’est hypocrite, poursuit-il. Nous aidons ces individus et leurs familles à s’intégrer. Ils deviennent des vétérinaires, des infirmières, des militaires“.

Non loin de là, à Hudson Valley Foie Gras, Michael Ginor, un chef amoureux de foie gras qui a écrit un livre sur le plat français et dirige un restaurant à Long Island, a pris les devants. Sa ferme, qui fait travailler 280 personnes aux Etats-Unis, a commencé il y a quelques années à diversifier ses activités et accroitre sa présence au Canada, où elle emploie 50 personnes. “Toute entreprise doit constamment regarder vers le futur“, dit le président et co-fondateur de l’établissement. Pour le moment, sa main d’oeuvre -“pour la plupart des travailleurs immigrés” ou descendants d’immigrés “qui sont avec nous depuis trois générations“- continue comme si de rien n’était. “Beaucoup de nos familles pensent au mois le mois. Elles ne paniquent pas. Elles nous font confiance pour anticiper les changements à venir“.

Bataille judiciaire en vue

La loi new-yorkaise prévoit une période de grâce de trois ans avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, qui porte sur la vente et le stockage du foie gras. En Californie, seul Etat américain ayant interdit la vente de foie gras, la mesure a entraîné la fermeture de l’unique ferme productrice du “Golden State”.

Michael Ginor et Sergio Saravia (qui est aussi avocat d’immigration) sont bien décidés à ne pas laisser cette interdiction entrer en application. Ils veulent notamment que Sullivan County demande l’intervention du Département de l’Agriculture et des Marchés de l’Etat de New York au nom d’une disposition qui permet de protéger les agriculteurs de l’Etat contre des lois locales qui restreignent leurs activités “de manière déraisonnable”. Ils envisagent aussi de saisir la justice de l’Etat et les tribunaux fédéraux pour faire reconnaitre l’inconstitutionnalité de la mesure.

Nous faisions trois millions de dollars par an en Californie”, explique Michael Ginor, qui a participé à la bataille judiciaire à rebondissements dans cet Etat. Il estime que New York génère le même chiffre d’affaires. “La situation à New York est frustrante et embêtante. Elle nous pousse à faire des dépenses non-nécessaires. C’est autant d’argent qu’on ne pourra pas utiliser pour faire tourner l’entreprise“. Sergio Saravia se montre optimiste. “Je sens que nous avons une meilleure chance de gagner qu’en Californie. Ici, les agriculteurs sont plus protégés par l’Etat. Mais on ne sait jamais. Parfois, les opinions personnelles brouillent les jugements“.

De leur côté, les défenseurs de l’interdiction ne s’endorment pas sur leurs lauriers. Le 31 octobre, au lendemain du vote du conseil municipal, l’association Voters for Animal Rights a attaqué en justice D’Artagnan, l’entreprise spécialisée dans la vente de foie gras créée par la Française Ariane Daguin. Elle l’accuse de recourir à un marketing “trompeur” pour vendre ses produits, confectionnés en utilisant des “pratiques objectivement inhumaines d’élevage et d’abattage des canards“. Les avocats aiment soudainement le foie gras.

Détaxez tous vos achats en France depuis votre smartphone avec ZappTax

(Article partenaire) Si beaucoup d’expatriés profitent de leur séjour en France pour acheter des produits locaux introuvables aux États-Unis, très peu de non-résidents pensent à les détaxer au moment de repartir dans leur pays d’expatriation. Et pour cause: les démarches fastidieuses en découragent plus d’un.
L’application mobile ZappTax propose une alternative, vous permettant de détaxer tous vos achats réalisés en France, en toute simplicité, depuis votre smartphone.

Détaxer ses produits achetés en France : un droit pour tout expatrié hors U.E.

Saviez-vous qu’en tant qu’expatrié hors de l’Union européenne, vous avez le droit de récupérer la TVA de 20 % payée sur tous vos achats réalisés en France ?
Malheureusement, si cela représente des économies considérables, la procédure de détaxe standard est si complexe qu’elle décourage 85 % des expatriés à en bénéficier. Les remboursements sont lents, les taux de commission élevés, et le client doit faire remplir des bordereaux auprès de chaque commerce (un service que les petites structures proposent rarement).

Avec ZappTax, détaxez vos achats en quelques minutes depuis votre smartphone

Face à toutes ces limitations, ZappTax vous apporte une solution à la fois simple et rapide. Cette start-up franco-belge, basée en Europe et en Chine, met à votre disposition une application mobile gratuite, qui vous permet de détaxer vos achats, en quelques étapes très simples. Par rapport à la détaxe classique, ZappTax vous permet :
1/ De gagner du temps : il vous suffit de télécharger vos factures directement sur l’application.
2/ De détaxer tous vos produits :
–  Quel que soit leur prix, à condition d’atteindre un montant total d’achat supérieur à 175€.
–  Achetés dans n’importe quel commerce en France (pharmacies, supermarchés, grands magasins, commerces locaux…),
–  Achetés en boutique mais aussi en ligne, dès lors qu’ils sont livrés en France.
3/ De bénéficier de taux de remboursement les plus compétitifs du marché.
4/ De vous faire rembourser dans un délai de 24 heures, via la modalité de paiement de votre choix (virement bancaire, PayPal, Alipay, WeChat …)
5/ D’être guidé et accompagné par des conseillers, 24h sur 24 et 7 jours sur 7, via un chat sur l’application mobile.
ZappTax vous permet ainsi de faire des économies sur tous vos achats en France, quels qu’ils soient : produits du terroir, produits de supermarchés, vêtements, cosmétiques, produits de luxe, articles de pharmacie et d’hygiène introuvables aux États-Unis, articles pour enfant, livres en français, etc.

Comment détaxer avec ZappTax ?

La grande valeur ajoutée de ZappTax par rapport au système de détaxe traditionnel est surtout sa simplicité d’utilisation et le fait qu’il fonctionne dans tous les commerces de France, sur tout le territoire. Vous pouvez ainsi vous faire rembourser la TVA de vos achats en suivant ces quelques étapes :
1/ Lorsque vous achetez en France, demandez des factures au nom de Zapptax
2/ Prenez-les en photo et téléchargez-les sur l’application mobile
3/ Imprimez et signez le bordereau de détaxe envoyé par ZappTax dans votre boîte mail et reprenant l’ensemble de vos achats
4/ Faites scanner le code-barre du bordereau à une borne PABLO ou par un agent douanier à l’aéroport, au moment de quitter la France
5/ Obtenez votre remboursement dans les 24 heures

ZappTax fonctionne pour tous vos achats réalisés en France, mais aussi en Espagne, au Royaume-Uni et en Belgique.
L’application mobile Zapptax est disponible gratuitement sur l’Apple App Store et sur Google Play Store. Enregistrez-vous avec le code “MORNING19” pour recevoir 5€ supplémentaires sur votre première détaxe (pour un montant d’achat consolidé de 600€ TTC minimum). Code valide jusqu’au 31/12/2019.
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Le graffiti passe de la rue au musée à Miami

Alors que la Miami Art Week bat son plein, le Museum of Graffiti ouvre ses portes au coeur de Wynwood, le quartier du street art de la ville. L’inauguration du musée entièrement dédié à l’histoire de cet art urbain aura lieu le jeudi 5 décembre.
Niché à proximité des célèbres Wynwood Walls, jardins abritant galeries d’art et fameux murs sur lesquels viennent s’exprimer de nombreux street artistes, le Museum of Graffiti a été créé à l’initiative du conservateur et graffeur de renom Alan Ket et de la femme d’affaires Allison Freidin. « Nous voulons montrer comment le graffiti a transformé certains quartiers industriels somnolents en destinations touristiques incontournables, explique la co-fondatrice. Et surtout rendre hommage aux graffeurs qui, malgré les difficultés, ont persévéré dans cette voie permettant ainsi au graffiti de devenir l’un des mouvements artistiques les plus populaires de la seconde moitié du XXème siècle ».
Comprenant une salle d’exposition permanente et deux espaces d’accrochages temporaires, le Museum of Graffiti présente des peintures, sculptures ou encore installations interactives permettant aux visiteurs de voyager à travers le temps et d’en apprendre davantage sur le développement de cet art urbain qui a pris son essor dans les rues new-yorkaises au début des années 1970.
« À l’époque, nous étions sévèrement réprimés car le graffiti a longtemps été considéré comme du vandalisme », se souvient l’artiste franco-américain John Andrew Perello, plus connu sous le nom de JonOne, l’un des pionniers de ce mouvement artistique. « Le graffiti est pour moi une véritable liberté d’expression qui me permet de transmettre du bonheur, de l’énergie et de la joie de vivre », souligne le Parisien d’adoption qui accueille avec satisfaction l’ouverture du musée. « Alors qu’on nous a longtemps tourné le dos, c’est une fierté de voir que l’image du graffiti a évolué dans le bon sens. Cela permettra aussi de démocratiser davantage notre art ».
JonOne sera ainsi représenté au sein du Museum of Graffiti aux côtés d’autres spécialistes de la discipline comme les New-yorkais Sonic et Dondi White ou encore les artistes miaméens Abstrk et Rasterms. L’exposition inaugurale intitulée « Negative Space » mettra par ailleurs en lumière les oeuvres du Néerlandais Niels Shoe Meulman, spécialiste du calligraffiti, une forme d’art combinant calligraphie, typographie et graffiti.

Des cadeaux "made in L.A." pour toute la famille

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L’heure est grave : il vous reste trois semaines pour garnir votre hotte de présents “made in Los Angeles” pour toute la famille. Si vous avez déjà abusé des classiques (la casquette L.A., le jean Levi’s ou du peanut butter), il est temps de faire la part belle à l’artisanat local (avec une exception pour un cadeau du nord de la Californie). French Morning a dégoté pléthore de présents qui vont épater tous vos proches.
Pour votre grand père coquet, on a pensé qu’un portefeuille en cuir de chez Made in Mayhem (entre 100 et 180 dollars) était le cadeau idéal. Leurs produits “faits main” à Los Angeles mêlent des coupes classiques, une matière noble et une vibe moderne.
Pour votre grand-mère qui ne juge que par le “naturel”, vous pourrez vous lâcher avec les produits de beauté Prana. S’inspirant des traditions du monde entier, la fondatrice Lana n’utilise que des produits naturels non traités et écologiques. Vous pourrez créer un panier, comprenant de l’huile d’Argan (65 dollars), une crème pour le corps (35 dollars) et un dentifrice (30 dollars).

La gamme de produits naturels Prana. /Photo S.C.

Pour votre père cinéphile, optez pour un tee-shirt à l’effigie de son film préféré (42 dollars) de Paper 8, qui a une boutique à Virgil Village. Le dessin, réalisé par le propriétaire, offre sa réinterprétation de films cultes tels que “Kill Bill” de Tarantino, “Taxi driver” de Martin Scorsese, “Leon” de Luc Besson ou “Jaws” de Steven Spielberg.
Pour surprendre votre mère à la recherche de nouveautés, on vous recommandera un collier original de Sofie’s Designs (35 dollars). Ces bijoux minimalistes -en pâte polymère, fil de coton et perles de liège- sont créés à Long Beach par Sophie, une thérapeute.
Pour votre soeur qui combat le fast-fashion, vous choisirez un sac à dos en papier lavable (entre 60 et 135 dollars) de chez Urbana sacs, une marque éco-responsable installée à Los Angeles. La matière, semblable à du cuir, est en partie recyclée.
Un sac en papier lavable, c’est top. Et encore plus quand il est rose. /Photo S.C.

Vous allez émerveiller votre frère féru de géographie avec un tableau en 3D de Tahoe Wood maps. Il faudra débourser 180 dollars pour celui représentant Los Angeles, 299 dollars pour la Californie du Sud. Ces cartes en bois de bouleau, réalisées dans la région de Reno-Tahoe (dans le nord de la Californie), sont taillées pour représenter les différentes profondeurs.
Pour que votre amoureux vous amène le petit-déjeuner au lit, offrez-lui un plateau en bois de chez Ash + Iron (250 dollars). Réalisé à la main à Oceanside, ce plateau en acajou et cerisier, relève du travail d’orfèvre.
Des plateaux en bois que vous ne trouverez pas partout. /Photo S.C.

Pour épater votre amoureuse amatrice de décoration, optez pour les tapisseries modernes de Conejo & Co (de 120 à 425 dollars). Chaque pièce est conçue et fabriquée à Los Angeles, les artistes fignolant les oeuvres avec des coups de pinceau.
Pour votre tante féministe, le bonheur sera dans la vaisselle en céramique de Catherine Rex, créée en petite série à Los Angeles. Il faudra débourser 25 dollars pour une coupelle en forme de téton, 80 dollars pour un saladier avec des corps de femme ou 66 dollars pour un pot de fleur avec un nu.
On dit oui à la vaisselle féministe. /Photo S.C.

Pour votre oncle au nez fin, rien de mieux qu’une bougie de chez Apothenne. Fabriquées à L.A. à la main à base de cire de soja et de mèches de coton sans OGM, elles sont vendues à 32 dollars l’unité.
Votre cousin(e) artiste appréciera une oeuvre sérigraphiée de Zavala, un illustrateur de Los Angeles. Les tableaux aux couleurs pop sont proposés à différents formats (de 15 à 50 dollars).
French Morning a craqué pour le tableau intitulé “Besos”. /Photo S.C.