Accueil Blog Page 453

Concours French Bee : les résultats sont tombés !

0

Il y a un peu plus d’un mois, French Bee lançait un grand jeu concours en partenariat avec French Morning. Le but : faire gagner à un lecteur assidu 2 billets aller-retour pour Tahiti au départ de San Francisco.

Le tirage au sort a été effectué, and the winner is

Virginie Thomas

Félicitations à elle, nous lui souhaitons une merveilleuse escapade en Polynésie française !

Suivez French Bee sur les réseaux sociaux pour être au courant de leurs dernières offres et continuez à suivre French Morning pour participer au prochain jeu concours.

Gay Men Chorus of Los Angeles, une chorale mythique à aller écouter cet hiver

Si vous avez envie d’être envahi par l’esprit de Noël, partez à la découverte des chorales de la cité des anges. Une se distingue particulièrement, la Gay Men Chorus of Los Angeles (GMCLA) qui se produira sur la scène du Alex Theatre à Glendale le samedi 21 décembre (à 2 et 8pm) et le dimanche 22 décembre (à 2pm). Sous la direction artistique de Jenny Wong, ils fêteront les 40 ans de cette association en reprenant des chansons du film «Love Actually», des «broadway bonanza» ou des tubes comme «All I want for Christmas» de Mariah Carey.

Riche de quelque 250 membres, le groupe de choristes homosexuels fondé en juillet 1979 a assis sa réputation dans le monde entier, faisant de son spectacle de Noël un moment très attendu. Considéré comme la plus ancienne organisation LGBTQ de la ville, le GMCLA a débuté avec un concert intitulé «Songs of Pride and Joy». Depuis, il a sorti une dizaine de disques, et s’est illustré par ses apparitions dans des séries télévisées comme «Will and Grace» et «Six Feet Under».

Les startups françaises de Miami veulent le label “French Tech”

La « tech » tricolore a le vent en poupe en Floride. Un collectif d’entrepreneurs français a annoncé la demande de labellisation « French Tech » pour Miami à l’horizon 2020 lors d’une table-ronde organisée le lundi 16 décembre à Brickell, en présence notamment de Philippe Etienne, Ambassadeur de France aux États-Unis, qui a salué l’initiative.

Lancée fin 2013 par le gouvernement français, le label « French Tech » favorise l’émergence de start-up françaises, en France ou à l’étranger. Les métropoles ainsi labellisées ont pour objectif de faciliter l’installation de sociétés à l’international et de promouvoir l’attractivité de la France auprès des entrepreneurs et investisseurs locaux.

Soutenu par le Consulat général de France à Miami et par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC), le projet de labellisation « French Tech » pour Miami a été pris à bras-le-corps depuis plusieurs mois par le Français Stanislas Coignard, co-fondateur de la start-up S4M, spécialisée dans la publicité sur mobile. « Quand il sera question de French Tech aux États-Unis, il faudra dorénavant compter sur Miami, insiste-t-il. La ville est devenue une destination incontournable pour tous ceux de la « tech » car il est plus facile ici de se frotter au marché américain sans crainte d’être écrasé par un écosystème dense et parfois saturé comme à New York par exemple ».

Avec plus de 27.000 sociétés employant près de 220.000 personnes liées aux nouvelles technologies, la Floride se classe parmi les cinq États les plus dynamiques dans le secteur. Startuppers, entrepreneurs et investisseurs français ne sont pas en reste dans la mégalopole floridienne. « Cela coûte moins cher de se lancer à Miami que de s’installer à New York et nous sommes par ailleurs plus proches de la France que San Francisco, ce qui permet de travailler plus facilement entre les deux pays », indique le Français David Azar, co-fondateur de la start-up Nouga, spécialisée dans le marketing et les assurances.

Autre avantage : une fiscalité attrayante, mais pas seulement. Miami bénéficie par ailleurs d’une position géographique stratégique entre les deux Amériques et les Caraïbes. « Les relations sont facilitées car il y a beaucoup moins de compétition, ce qui permet d’économiser de l’argent mais aussi de l’énergie », souligne Éric Tourtel, vice président en charge de l’Amérique latine pour Teads, une société spécialisée dans la vidéo publicitaire en ligne.

Afin de développer davantage cet écosystème technologique et digital et ainsi fédérer ses différents acteurs sur Miami, Stanislas Coignard ainsi que les autres membres du collectif souhaitent créer une association à but non lucratif qui permettra notamment d’organiser une série d’événements de networking et des conférences dès le mois prochain. « Nous devrons également trouver un espace qui sera une sorte d’incubateur d’idées et de pépinière d’entreprises, précise le porteur de projet. Les nouveaux arrivants pourront ainsi bénéficier de l’expérience d’entrepreneurs déjà implantés mais aussi être aidés dans leur recherche d’investisseurs et de financements ».

Le dossier de candidature au label « French Tech » pour Miami devrait être envoyé dès le mois de janvier. S’il était accepté, Miami deviendrait alors la septième ville des États-Unis à arborer ce label après New York, Los Angeles, Austin ou encore San Francisco.

Un French Night avec les Washington Wizards

0

La France est à l’honneur à la Capital One Arena. Les Washington Wizards organisent, avec la French American Chamber of Commerce de DC, leur French Heritage Night le dimanche 12 janvier.

L’occasion est la présence ce soir là de deux Français sur le parquet. Face à Ian Mahinmi, le Frenchy des Wizards, on verra les Utah Jazz, et Rudy Gobert, un des joueurs français les plus en vue de la NBA.

Les acheteurs des 50 premiers tickets pourront participer au “fan tunnel”, accueillant les joueurs sur le terrain. Chaque participant à la French Night recevra un t-shirt et pourra participer à une rencontre après le match avec Ian Mahinmi et (sous réserve) Rudy Gobert. Un tirage au sort permettra également à deux gagnants d’assister au match dans la suite EY.

Tickets ici.

De traductrice à galeriste, Anne-Beatrix Keller change de tableau

Anne-Beatrix Keller Semadeni ouvre en grand la porte d’entrée d’une immense maison blanche. Située dans le quartier cossu de Cleveland Park, à Washington, cette demeure classée historique a sûrement eu plusieurs vies avant de devenir la galerie African Art Beats depuis juin 2019.

Entièrement dédiée à l’art contemporain africain, African Art Beats présente près de quarante œuvres de huit artistes originaires de Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo. Si la maison aux fenêtres immenses est le lieu idéal pour accueillir une galerie artistique, c’est également ici que Anne-Beatrix Keller a décidé de vivre. “C’est merveilleux de se réveiller chaque matin au milieu de toutes ces œuvres”, se réjouit cette passionnée d’art. Pourtant, la carrière artistique n’a pas été son premier choix.

L’Oiseau Mythique, de Gérard Gabayen.

Ancienne traductrice pour le Fonds Monétaire International (FMI), pour la Banque Mondiale ainsi que pour d’autres organisations internationales, Anne-Beatrix Keller Semadeni a posé ses valises au sein de la capitale américaine en 1993 avec son mari et ses enfants. “J’ai fait uniquement de la traduction jusqu’en 2001”, raconte l’agent artistique qui est née en Tunisie. “Je suis une Française de l’étranger et Suissesse, mais j’ai toujours vécu ailleurs”, explique Anne-Beatrix qui se caractérise comme “une citoyenne du monde”.

Malgré des études dans la traduction, la galeriste s’est toujours sentie proche du monde artistique. “L’art a toujours fait partie de ma vie”, affirme-t-elle en se souvenant : “Mon grand-père était amateur et achetait des tableaux, mon père collectionnait des Romanités et mes parents aimaient les belles choses”. Adolescente, Anne-Beatrix se passionne pour l’artiste tunisien Jellal Ben Abdallah et pour les impressionnistes.

Voyages en Afrique et découverte de l’art tribal 

Entre 2001 et 2004, la famille est mutée au Cameroun et Anne-Beatrix voyage en Afrique subsaharienne. “Là-bas, j’ai découvert l’art tribal que je connaissais mal”, se souvient-elle. Un jour, elle achète une œuvre et commence à s’intéresser de près à l’art africain. Puis, entre 2012 et 2015, l’ancienne traductrice pose ses valises au Togo et fait la connaissance de nombreux artistes locaux grâce à l’Union européenne et l’Institut français qui organisent régulièrement des expositions d’artistes togolais. “En rentrant à Washington, j’ai eu l’idée de créer une galerie en ligne consacrée à l’art contemporain africain. Entre temps, l’art africain était devenu très prisé, surtout en Europe.” African Art Beats est né.

Deux Etrangers du Soir, de Pascal Konan.

“Je veux faire partager leur travail que je trouve extraordinaire. Je veux aussi faire tomber les barrières. ce n’est pas pas parce que c’est Africain que ça ressemble à de l’art africain. Ce sont avant tout des artistes et l’art est universel”, insiste Anne-Beatrix Keller Semadeni qui a déjà présenté les artistes lors de plusieurs expositions. La galeriste compte faire rayonner les œuvres des artistes encore longtemps, puisqu’elle prévoit plusieurs expositions en 2020. La prochaine étape : “Exposer des femmes, car beaucoup sont encore peu connues”, se promet Anne-Beatrix. Plus d’informations sur African Art Beats ici.

La carte Vitale arrive à la CFE (Caisse des Français de l’Étranger)

(Article partenaire) En 2019, la CFE a engagé une réforme sur le traitement des soins exécutés en France. Cette réforme affirme encore plus le statut de Caisse de Sécurité Sociale de la CFE et offre la possibilité d’attribuer ou de conserver une carte Vitale pour un assuré CFE.

Les avantages : 

– Possibilité de bénéficier du tiers payant dans certains cas.
– Des délais de paiements plus courts.

Qui est concerné ?

Tous les adhérents éligibles qui rentrent souvent en France pour leurs soins ou pour rencontrer leurs professionnels de santé.

Quelles sont les conditions d’éligibilité ?

– Un numéro de sécurité sociale définitif pour le contractant principal.
– Une adresse mail valable.
– Une adresse française (optionnelle) pour pouvoir vous envoyer la carte Vitale.

À quoi sert la carte Vitale ?

Votre carte Vitale contient tous les renseignements nécessaires au remboursement de vos frais de santé. En la présentant à votre médecin, vous avez ainsi l’assurance d’être remboursé·e plus rapidement, sans avoir besoin d’envoyer de feuille de soins. Pour toutes les questions concernant la carte Vitale, consultez la FAQ de la CFE.

À quelle date ce dispositif sera-t-il mis en place ?

Une expérimentation sera menée sur une période de 3 mois (de décembre à février). Cette phase permettra à la CFE d’analyser les retours des utilisateurs. Puis à la fin de cette expérimentation, le service sera déployé pour tous les adhérents selon les cas présentés ci-dessous.

Vous adhérez à la CFE en décembre et vous n’avez pas de complémentaire santé :

À compter du 15/12/2019, pour toutes les nouvelles adhésions à la CFE, les nouveaux adhérents auront accès au dispositif « carte Vitale » (sous conditions d’éligibilité). À partir de cette date, pour tous vos séjours en France de moins de 6 mois, vous pourrez utiliser votre carte Vitale chez les professionnels de santé agréés.

Vous êtes adhérent·e à la CFE et vous avez une complémentaire santé :

Depuis plusieurs mois, la CFE travaille conjointement avec l’ensemble de ses partenaires afin que leurs adhérents communs puissent utiliser leur carte Vitale. Les travaux entamés seront finalisés en fin d’année pour une mise en place du service courant 2020. Tous les adhérents concernés recevront une communication pour les informer de l’ouverture du dispositif.

Vous êtes adhérent·e à la CFE et ne possédez pas de complémentaire santé : 

La CFE proposera ce service à tous les adhérents sans complémentaire santé début 2020. Dès que le dispositif sera ouvert, vous serez informé·e par mail de la possibilité d’utiliser votre carte Vitale.

Pour en savoir plus, contactez la CFE en ligne.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Maisons du Monde pousse les murs en Floride

Moins d’un an après son implantation aux États-Unis en plein coeur du quartier de Wynwood à Miami, le spécialiste français de la décoration d’intérieur Maisons du Monde, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 1,23 milliard de dollars en 2018, poursuit son expansion en Floride. Le second magasin de la marque a officiellement ouvert ses portes le vendredi 15 novembre dans le centre commercial Aventura Mall, au nord de Miami.
Le déploiement de la marque sur le sol américain repose principalement sur l’acquisition en 2018 d’une participation de 70% dans Modani, une chaîne d’ameublement créée à Miami en 2007 par trois Français et présente sur tout le territoire américain. « Nous avons considérablement gagné du temps en bénéficiant notamment de synergies commerciales et d’une véritable expertise du marché américain de leurs dirigeants, se réjouit Anne-Sophie Blanck, responsable du développement de l’enseigne Maisons du Monde aux États-Unis. L’opération séduction semble réussie auprès de notre clientèle américaine qui accueille positivement l’ensemble de notre gamme ».
Cette transaction a ainsi permis à Maisons du Monde d’investir un nouveau marché sans prendre de risque financier tout en limitant les coûts de développement d’un nouveau réseau puisque l’enseigne Modani disposait d’une dizaine de magasins dans plusieurs grandes villes américaines. De son côté, Modani, qui recherchait des fonds d’investissement, a également réalisé un véritable bond en avant. Avec sept ouvertures de magasins depuis son intégration réussie au sein de Maisons du Monde, la chaîne d’ameublement a ouvert presque autant de nouvelles enseignes qu’au cours de ses onze premières années d’existence.
Grâce à l’ouverture de ce second magasin Maisons du Monde de près de 400 mètres carrés, la marque diversifie par la même occasion ses canaux de distribution. « À Wynwood, nous nous trouvons dans un quartier touristique situé en centre-ville tandis qu’à Aventura nous sommes en périphérie dans l’un des plus grands centres commerciaux des États-Unis, ce qui permet de toucher une clientèle différente », précise Anne-Sophie Blanck. La marque entend par ailleurs développer ses activités sur le territoire américain en misant également sur la vente en ligne. « Notre site Internet permet d’apporter une expérience client complémentaire à celle de nos deux magasins avec lesquels nous disposons d’une exposition locale ».
L’enseigne Maisons du Monde, qui emploie une vingtaine de salariés dans ses deux magasins floridiens, reste toutefois discrète sur ses futurs plans de développement aux États-Unis. « Cela se fera progressivement et de façon ciblée, raconte Anne-Sophie Blanck. Nous poursuivons la mise en œuvre de nos initiatives commerciales afin de préparer le lancement du plan 2020-2024 ». Un plan stratégique qui prévoit notamment l’ouverture d’au moins cinq enseignes sur le territoire américain. La marque d’ameublement et de décoration entend par ailleurs doubler ses ventes pour atteindre deux milliards de dollars de chiffre d’affaires à l’horizon 2024.

Décès de Felix Rohatyn, banquier new-yorkais francophile

Felix G. Rohatyn, banquier et diplomate, francophone et francophile, est décédé samedi à New York à l’âge de 91 ans.

C’est la grave crise financière de New York qui, dans les années 1970, avait amené ce banquier sur la scène publique. Surnommé “le sauveur de New York” il avait organisé le plan qui permit à la ville d’échapper à la banqueroute. Plus tard Bill Clinton le nomma ambassadeur en France, poste qu’il occupa de 1997 à 2000.

L’histoire de Felix Rohatyn avec la France commença bien avant sa nomination comme ambassadeur. Né en Autriche, dans une famille de riches banquiers, il déménagea en France à l’âge de 6 ans, en 1934, sa famille fuyant la montée du nazisme. Il y vécut une partie de son enfance, scolarisé notamment au lycée Janson-de-Sailly, jusqu’à ce que sa mère, remariée, décide de fuir la France envahie en 1940 pour partir à Casablanca puis Rio, avant d’arriver aux Etats-Unis en 1942.

Felix Rohatyn retourna en France après guerre, encore étudiant, pour retrouver son père et travailler dans la brasserie dont il était le propriétaire. Mais c’est surtout grâce à ses connections françaises qu’il rencontra celui qui allait devenir son mentor, le banquier et patron de la branche américaine de Lazard, André Meyer. Embauché, il gravit rapidement les échelons et devint un roi du “deal-making” chez Lazard. Mais il refusa les nombreuses demandes d’André Meyer de lui succéder, notamment pour pouvoir continuer de jouer un rôle public à New York et ailleurs, et soutint la nomination du franco-américain Michel David-Weill, en 1977.

Mais sans en être le patron, il resta l’un des poids-lourds de Lazard, jouant un rôle prépondérant dans bon nombre des plus grandes fusions-acquisitions des années 1980 et 1990. Ses ambitions politiques, elles, ne se réalisèrent pas à la même hauteur. Soutien du milliardaire Ross Perot, candidat indépendant en 1992, il échoua à devenir Secrétaire d’Etat de Bill Clinton, vainqueur de l’élection. Le président démocrate le nomma finalement ambassadeur à Paris en 1997. Il s’y distingua notamment en plaidant la cause du libéralisme économique et luttant contre ce qu’il estimait en être la caricature perçue en France.

Pendant leur séjour à Paris, lui et sa femme Elizabeth créèrent FRAME (French Regional and American Museum Exchange), une organisation visant à encourager les collaborations entre musées français et américains. Lorsque les Rohatyn quittèrent l’ambassade, FRAME devint un organisation non-gouvernementale, co-présidée par Elizabeth Rohatyn jusqu’à son décès en 2016. L’organisation demeure active aujourd’hui.

Tout au long de sa vie, il avait gardé de très forts liens avec la France et la communauté française de New York, soutenant de nombreuses activités philanthropiques. Il a été membre de nombreux conseils d’administration de grands entreprises françaises (LVMH, Lagardère, Suez, Publicis…). Il avait été fait Grand Officier de la Légion d’honneur en 2012.

Felix Rohatyn laisse trois fils, Pierre, Nicolas et Michael et six petits-enfants.

Où manger français à Bethesda ?

Situé à quelques stations de métro du centre-ville de Washington, Bethesda est considéré comme le quartier français de la capitale. Pour ceux qui souhaitent retrouver le goût de la cuisine française, voici quelques adresses.
Bistro Provence

Yanick Cam a fondé Bistro Provence en 2010. Crédits : Bistro Provence.

Fondateur et propriétaire du restaurant Bistro Provence depuis 2010, Yanick Cam s’est forgé un nom parmi les grands chefs en travaillant dans les cuisines de plusieurs grands restaurants américains. “Quand on cuisine, on pense toujours aux couleurs”, sourit ce grand passionné de peinture, qui a acheté et entièrement décoré la petite salle aux lumières douces et à l’atmosphère feutrée de Bistro Provence. Le restaurant propose un menu à 32 dollars entre 5pm et 6.30 pm tous les jours. Bistro Provence, 4933 Fairmont Avenue, Bethesda. Horaires et informations ici
 La ferme Restaurant
Crédits : La Ferme Restaurant.

Ouvert depuis 1985, La Ferme Restaurant est le plus ancien restaurant français de la région. Élu “restaurant le plus romantique” par Bethesda Magazine, ce lieu iconique est populaire pour les déclarations en mariage. Les tables situées près de la cheminée sont souvent réservées, ainsi que celles de la très belle terrasse chauffée. Une adresse incontournable pour un dîner en couple ou en famille. 7101 Brookville road, Chevy Chase. Horaires et informations ici

Praline Bakery and Bistro

Crédits : Praline Bakery.

Praline Bakery and bistro a ouvert ses portes en 2006 au cœur de Bethesda. L’ambiance chaleureuse donne envie de s’asseoir et de goûter une pumpkin pie, un macaron (2 à 3 $), un feuilleté aux pommes (4,75$) ou une mousse au chocolat (4,95$). Le restaurant propose également des plats traditionnels comme des escargots (12$), des plats de charcuterie (18$), des quiches (12$), le steak-frites (20$), ou encore le traditionnel et incontournable Poulet Grand-Mère (16$). 4611 Sangamore Road, Bethesda. Horaires et informations ici
Mon ami Gabi
Cédits : Mon Ami Gabi.

Le chef du restaurant Mon Ami Gabi, Andrew Fleischauer, a travaillé quelques années à Paris. Le restaurant possède cinq adresses sur l’ensemble du territoire américain, dans l’Illinois, le Nevada, la Virginie et le Maryland. Un menu du jour est proposé. Comptez entre 11$ et 25$ pour le lunch, entre 19$ et 40$ pour un dîner. 7239 Woodmont Avenue. Plus d’informations ici
Le Vieux Logis
Crédits : Le vieux Logis.

Ce restaurant familial historique a été repris par le chef cuisiner Christian Gautrois et son épouse Crista, en 2014. Depuis, Le Vieux Logis s’est refait une beauté. Le restaurant propose un menu avec trois plats. Comptez 38 dollars pour un dîner et 28 dollars pour le lunch. 7925 Old Georgetown Road. Horaires et informations ici
Fresh Baguette
Crédits : Fresh Baguette.

Lancée par le Français Florent de Felcourt, la boulangerie Fresh Baguette a séduit la clientèle et a même ouvert une nouvelle adresse en plein cœur de Washington en 2017. La boulangerie propose également des sandwichs, pâtisseries, ainsi qu’une petite épicerie avec des produits français. Fresh Baguette a remporté le concours de la meilleur baguette de Washington organisé en 2016 par French Morning. 4919 Bethesda Avenue. Horaires et informations ici.  

Moi Impat : vivre sereinement son retour en France

0

Claire Verhille est rentrée en France après avoir passé 5 ans au Brésil. Elle est l’invitée d’Eric Gendry pour le nouveau épisode de “Moi impat” de French Morning.

Claire Verhille avait suivi son mari au Brésil, six mois après la naissance de leur troisième enfant. Mais pas question pour la jeune femme de rester mère au foyer. Employée dans un cabinet d’audit à Paris, elle a continué à exercer cette fonction en tant qu’auditeur financier pendant trois ans sur le sol brésilien, avant d’être engagée au sein d’une entreprise.

Le retour en France de la famille a été des plus sereins en termes d’organisation. Avec son époux, ils ont réussi par exemple à gérer les inscriptions aux écoles sans accro. Les difficultés avec l’administration française ne lui ont pas paru non plus insurmontables. “Je revenais du Brésil où la lenteur administrative est 1000 fois plus élevée, j’ai donc appris à vivre avec”, philosophe Claire Verhille.

En à peine six mois, la famille s’était donc déjà réadaptée à la France et a déjà envie de repartir. “Le retour avec trois enfants secoue un peu, on va prendre le temps de se poser”, mais l’envie est là, confirme la jeune femme.

Listen to “Episode 39 : Claire Verhille” on Spreaker.

Le District, traiteur pour vos fêtes de fin d’année

(Agenda partenaire) Qui dit fêtes de fin d’année dit repas de fêtes, que l’on doit souvent préparer des heures à l’avance. Et si cette année vous profitiez vraiment de ceux qui vous sont chers, en oubliant le stress des préparatifs ? 

Le District, marché français situé à Battery Park City à Manhattan, vous propose des plateaux traiteur préparés avec soin par leurs chefs. Choisissez parmi une vaste offre de plateaux salés ou sucrés : vous y trouverez le très français “fromage et charcuterie”, mais aussi le plus américain “shrimp cocktail” ou même un plateau de mini burgers. Pour un repas plus haut de gamme, un plateau de caviar et de saumon fumé est disponible ainsi qu’un plateau de petits fours assortis. En dessert, le plateau de cookies est toujours une valeur sûre.

Des hors d’oeuvres sont également proposés : préparez-vous à impressionner vos hôtes avec de délicieuses spécialités françaises telles que la ratatouille, la quiche lorraine ou encore le steak tartare.

Effectuez votre réservation dès maintenant sur Le District, et dites adieu au stress des préparatifs !

—————-
Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

The Little Shop, le “salon de cocktails” caché au fond d’une épicerie dans le Seaport District

En rade de dentifrice ou de camomille ? Attention, vous avez vite fait de commander un cocktail au bar caché de la bodega du 252 Front St.

The Little Shop, c’est d’abord une épicerie style « Deli » avec pas moins de 1000 produits, avec un coin café, où l’on démarre la journée avec un bon sandwich « bacon egg and cheese » ou un croissant, et un café à $1,50.   

« C’est le café le moins cher du quartier, se réjouit Philippe Boujnah, 42 ans, expatrié né à Cannes à l’origine du projet, et c’est du très bon café. Il faut que la bodega soit utile pour le quartier, pour ses parents d’élèves plutôt aisés mais aussi pour ceux qui bossent à l’hôtel d’à côté ».

Mais derrière l’épicerie où l’on peut se réveiller à partir de 7:30 am, se cache un autre endroit, où l’on peut finir la journée, avec cocktail et tapas. 

« Ca fait longtemps que j’avais envie d’un endroit comme ça dans le quartier .. en fait, j’ai ouvert cet endroit pour moi » plaisante le père de famille, installé depuis 20 ans dans le quartier de Seaport dans le sud de Manhattan, avec sa femme et ses trois filles.

Le déclic, c’est sa rencontre avec sa jeune partenaire dans le projet Anna Bazhenova, Américaine d’origine Russe de 15 ans sa cadette qu’il rencontre dans leur milieu professionnel : la publicité. Leur duo, c’est selon lui ce qui va faire la différence : « Je suis un père de famille bien installé dans le quartier, et elle c’est une jeune femme, entrepreneuse, avec tout un univers différent, un cercle plus jeune et plus branché ».

Un joli mix, qui se retrouvera tous les soirs à partir de 5 pm, derrière l’étagère à chips et autres snack de la Bodega, dans le « salon de cocktail » comme il l’aime l’appeler « car de jour ça pourrait très bien être un salon de thé anglais, en plus rock n’roll ». L’entrepreneur français n’aime pas vraiment parler de Speakeasy. « On a voulu faire un endroit accessible, aussi lumineux que possible, ouvert à tous, sans mot de passe. C’est un bar de quartier caché derrière une bodega, sans prétention ».

Sans prétention, mais avec du goût. Au Little Shop, vous avez peu de chance de boire ou de manger dans le même verre ou la même assiette. Et pour cause, chaque pièce est unique et a été chinée. « On est tous les deux très internationaux, et on a fait un endroit très cosmopolite, les meubles, la tapisserie, les tableaux, tout vient de partout ».

La carte de tapas, disponible toute la soirée, offre des empanadas, une petite soupe de tomate, une burrata, des shishitos peppers, et bien sûr du fromage et de la charcuterie à déguster avec un bon vin. Le coup de coeur du patron : la rillette de poisson. « Ca résume bien notre état d’esprit : un dip très raffiné, que l’on sert avec les chips de la bodega ».

L’épicerie elle, reste ouverte jusqu’à ce que le bar ferme, minuit la semaine et 2 heures du matin le week-end. « Il n’y a rien de comparable dans le quartier. On peut boire un verre en fin de soirée et ressortir avec du lait pour le lendemain matin ou un pack de bière pour finir la soirée à la maison ».