C’est ce qui s’appelle terminer l’année en beauté. Lors d’un événement pour marquer ses soixante années d’existence, mercredi 11 décembre à New York, le Lyceum Kennedy a annoncé un changement de nom : il s’appellera dorénavant la Kennedy International School.
Une école « internationale, à l’image de New York »
« On est plutôt sur une évolution qu’une révolution », explique Pierre-Ludovic Perrot, son proviseur, arrivé de la French American School of Silicon Valley il y a trois ans. « Le nom ‘Kennedy’ était très important car il renvoie à notre héritage. Il était hors de question de le retirer ». Ce nouveau nom regroupera « sous une même enseigne » les deux écoles qui composent l’établissement bilingue privé de Midtown Manhattan : la filière franco-américaine – de la maternelle au 12th Grade (terminale) – et la maternelle et le programme du samedi franco-japonais.
Pour le proviseur, Kennedy International School a l’avantage de mettre l’accent sur la dimension « internationale » de la structure de 250 élèves, qui propose depuis 2014 l’International Baccalaureate (IB) en première et terminale, et attire des familles américaines, françaises et du reste du monde. « Notre spécificité, c’est qu’on travaille de longue date avec les employés des Nations Unies, des missions et des consulats, dont on accueille les enfants. Nous avons des partenariats écrits et non-écrits avec ces institutions, poursuit Pierre-Ludovic Perrot. Ce nom représente qui nous sommes aujourd’hui, à savoir une école extrêmement internationale, à l’image de New York ».
Un étage de plus
En plus de ce travail de « re-lifting », la Kennedy International School poussera ses murs. Elle a procédé à la location d’un étage supplémentaire dans le bâtiment qui accueille déjà ses classes de secondaire, au 815 Second Avenue, à quelques pas de son immeuble historique de la 43e rue. Objectif : doubler la superficie du lycée et, par la même occasion, lui donner son propre étage. Le futur espace sera notamment doté d’un laboratoire de sciences, d’un « Atelier d’art et de design » axé sur la création et l’innovation, ainsi que d’un foyer pour les élèves. La fin du chantier est prévue pour l’été 2025, juste à temps pour la rentrée de septembre.
Pour Pierre-Ludovic Perrot, cette expansion, qui s’ajoute à la rénovation de l’immeuble originel de l’école entreprise ces dernières années, doit permettre de « préparer l’avenir et d’améliorer le présent » pour les employés et les enfants. Il indique que les classes de maternelle et d’élémentaire ont connu une augmentation des inscriptions ces dernières années. Le résultat d’une communication accrue et d’une réflexion sur « la proposition éducative » de l’établissement. « On a compris que les day care étaient nos véritables concurrents. On a donc travaillé là-dessus ». L’école a ainsi décidé d’inclure la garderie de 3pm à 6pm dans ses frais de scolarité. « Nous entrons dans une nouvelle ère, conclut le proviseur, où l’accent est mis sur le bien-être des élèves et leur réussite. »
Un mercredi soir pluvieux, rendez-vous est pris dans la discrète galerie d’art Dretore au coin de Broome et Wooster Streets, en plein SoHo. Dans un éclairage tamisé, quelques tableaux de Renoir aux murs, et une pièce adjacente avec des objets de collection dans le sport, dont le premier maillot 24 de Kobe Bryant chez les Los Angeles Lakers, ou une montre Patek Philippe estimée à un peu plus d’un million de dollars. Les convives sont alors invités à passer une porte cachée derrière une fausse bibliothèque, et à entrer dans un salon privé, meublé de canapés capitonnés placés sous d’immenses lustres en cristal. Après une volée de marche, une salle à manger privée aménagée dans une cave ornée de vins de grands millésimes, peut recevoir une trentaine de convives.
C’est dans ce cadre unique que Denis Jacquet, l’entrepreneur français aux multiples connexions, a choisi de lancer son nouveau club privé, Life-K. Après avoir passé trois années à Miami, il est ravi d’avoir posé ses valises à New York il y a quelques mois. Et a à cœur de créer un réseau d’un genre nouveau, dans une ville où l’offre ne manque pas. « J’ai remarqué que les exécutifs en finance, immobilier ou sport se réunissaient beaucoup entre eux mais ne rencontrent pas des gens hors de leurs cercles professionnels. Mon ambition est que des personnes de différentes industries se rencontrent, un petit cercle d’une trentaine de personnes pour le moment, qui créent une relation personnelle, avant de penser à la dimension business », explique-t-il.
L’ambition business sera développée dans plusieurs mois, lorsque les connexions amicales seront déjà créées. L’objectif est d’offrir des opportunités pour des startup et PME étrangères de pitcher leurs projets à de grands noms américains, un marché si difficile à pénétrer. Premiers secteurs en vue, le marketing digital et les services informatiques.
Un club avant tout pour les Américains
Si ce club trié sur le volet, de 30 à 50 membres, est composé à 90% de résidents américains qui viennent de partout dans le monde, il intègre une « French Touch », celle de nouer des conversations profondes et de passer plusieurs heures à discuter autour d’un repas. « Et de bons vins, car c’est très français de faire durer ces précieux moments de vie ». Life-K, le nom n’est pas choisi par hasard : « J’ai passé ma carrière à être entrepreneur, cela fait partie de ma vie comme chaque entrepreneur le sait. Et K est la dernière lettre de New York et de work, et la première du nom de ma femme ».
Pour incarner cet état d’esprit, Denis Jacquet a invité un speaker de poids : Jordan Shlain, fondateur de la clinique Private Medical qui apporte des services de santé aux plus grands noms de la Silicon Valley pour la modique somme de 40.000 dollars par an. S’il écarte toute recette pour la longévité, il formule des préconisations, comme celle de favoriser les fibres dans son alimentation, des exercices d’équilibre et de mettre un rappel pour aller dormir plutôt qu’un réveil le matin. À sa suite, l’entrepreneur Alexandre Winter pitche sa startup Norbert Health, un petit appareil sur trépied qui scanne et est capable de mener des tests de base (température, rythme cardiaque, tension etc) sans contact, dédié aux personnes âgées dans des maisons de retraite et centres médicalisés pour personnes âgées.
Le club réunit déjà de grosses pointures comme Kevin Ryan, fondateur de Business Insider et Gilt Groupe et surnommé le « Parrain de la tech à NY », l’entrepreneur Orlando Bravo, l’ancien exécutif de Sony Music Marvin Peart ou encore Helen Aboah, Présidente et COO d’Atelier Jolie.
Retrouvez la sélection hebdomadaire French Morning des meilleurs évènements pour préparer vos sorties à New York.
Ce week-end et cette semaine
Turkey Saved My Life – Baldwin in Istanbul, 1961–1971 – À partir du 12 décembre – Brooklyn Public Library
Pour célébrer le centenaire de la naissance de James Baldwin, la Brooklyn Public Library met en lumière son voyage en Turquie, exil littéraire, loin du racisme et de l’homophobie subis aux États-Unis. L’exposition présente les photographies de son proche ami, le photographe et cinéaste turc Sedat Pakay. Jusqu’au 28 février 2025. Plus d’informations
Grand Lobby – Brooklyn Public Library – 10 Grand Army Plz, Brooklyn.
Le Bal Français – Vendredi 13 décembre – 5th&Mad
La festive soirée de Noël du Bal Français se tient à Manhattan cette année, dans le bar sur deux étages que beaucoup d’entre-vous connaissent, le 5th&Mad. L’ambiance sera assurée par plusieurs DJs qui joueront les meilleures tubes français pour faire la fête. Notre article ici pour plus d’informations.
5th&Mad – 7 E 36th St.
Marcello Mio – Vendredi 13 décembre – MoMA
Première projection de la comédie dramatique franco-italienne « Marcello Mio » écrite et réalisée par Christophe Honoré et sélectionnée au festival de Cannes de mai dernier.
Chiara Mastroianni, en pleine crise d’identité, est convaincue de devoir vivre la vie de son père Marcello Mastroianni. Distribution exceptionnelle avec Catherine Deneuve, Nicole Garcia, Fabrice Lichini, Benjamin Biolay… chacun jouant son propre rôle. Plus d’informations ici.
MoMA, Etage T2/T1 – Theater 2 – 11 West 53 Street
A Night of Inspiration – Samedi 14 décembre – Carnegie Hall
Sous la direction du compositeur-producteur et directeur musical Ray Chew ainsi que la coproductrice Vivian Scott Chew, cette soirée promet d’être exceptionnelle avec des invités tels que Regina Belle, la Pasteure Shirley Ceasar, Erica Campbell ft. Krista Campbell… Un orchestre de 64 membres et 150 voix accompagneront les invités pour rendre hommage au célèbre groupe de gospel The Winans. Plus d’informations.
Stern Auditorium / Perelman Stage – Carnegie Hall – À l’angle de 57th Street et 7th Ave.
La flûte enchantée – Samedi 14 décembre – The Metropolitan Opera
À partir de 10am, venez profiter en famille d’une journée exceptionnelle : une représentation de « La Flûte enchantée » de Mozart accompagnée d’animations musicales, de la découverte des coulisses, de rencontres avec les musiciens, acteurs, costumiers… Il y a également la possibilité de se restaurer au Grand Tier Restaurant avec un menu « Flûte enchantée » spécialement imaginé pour cette journée destinée aux enfants jusqu’à 12 ans. Plus d’informations sur cet évènement et sur les autres représentations. Jusqu’au 4 janvier 2025.
The Metropolitan Opera, 30 Lincoln Center Plaza.
Un conte de Noël – Dimanche 15 décembre – MoMA
Une réunion de famille à Roubaix pour les fêtes de Noël, où les liens semblent fragiles dans cette famille endeuillée.
« Un conte de Noël » (« A Christmas Tale ») d’Arnaud Desplechin a été présenté en compétition au Festival de Cannes de 2008, avec, entre autres, Catherine Deneuve, Mathieu Amalric et Chiara Mastroianni. Plus d’informations Deuxième projection le 24 décembre.
L’Assassinat du père Noël – Mardi 17 décembre – L’Alliance New York
Première américaine de la restauration du film de Christian-Jaque, pour ce film policier sur le thème de Noël. Un homme en habit de père Noël est retrouvé mort le jour du réveillon en Savoie, bouleversant les habitants du village paisible de Savoie. Plus d’informations
L’Alliance New York, Florence Gould Theater – 55 E 59th St.
À réserver dès maintenant
Mary Said With She Said – À partir du 27 février 2025 – NYU Skirball
Réservez dès à présent vos places pour cette représentation de l’oeuvre de Darryl Pinckney, qui retrace la vie de la souveraine passionnée Marie Stuart, interprétée par fabuleuse Isabelle Huppert, sous la direction de Robert Wilson et les musiques du compositeur Ludivico Eineudi. Plus d’information ici.
Un dîner en l’honneur et la présence d’Isabelle Huppert sera donné le dimanche 2 mars à La Maison Française pour les membres.
NYU Skirball (The Jack H. Skirball Center for the Performing Arts) – 566 LaGuardia Pl
Annie Leibovitz est célèbre pour ses portraits de célébrités et ce sont bien ces portraits qui sont à l’honneur dans l’exposition « Annie Leibovitz: Stream of Consciousness » de la galerie Hauser & Wirth. Beaucoup de têtes connues dans cette sélection, minutieusement mises en scène par la photographe américaine, et qu’on s’amuse à reconnaître : Billie Eilish mélancolique, peut-être en train d’écrire les paroles d’une nouvelle chanson; la juge à la Supreme Court Ketanji Brown Jackson blottie derrière une colonne du mémorial Abraham Lincoln à Washington; Elon Musk, l’air résolu dans son costume d’astronaute; et d’autres plus énigmatiques, comme celle de Lauren Sanchez, la nouvelle femme de Jeff Bezos en robe de starlette dans le mécanisme de la « 10,0000-Year Clock », une gigantesque horloge que construit son mari à l’intérieur d’une montagne au Texas….
Annie Leibovitz – Supreme Court Justice Kentaji Brown Jackson, Lincoln Memorial, Washington DC, 2024. Photo prise à l’exposition par Marie-Barbe Girard
Hauser & Wirth, 542 22nd Street. Du mardi au samedi, de 10am à 6pm. Jusqu’au 11 Janvier 2025
Richard Serra chez David Zwirner
Richard Serra nous a quittés en mars 2024, à l’âge de 85 ans. Ce Californien devenu New Yorkais ambitionnait d’être peintre, mais sera finalement l’un des plus grands sculpteurs de sa génération, et une des grandes figures du minimalisme/post-minimalisme à partir des années 60. Ses sculptures gigantesques en métal, construites dans des chantiers navals (les mêmes chantiers où travaillait son père pendant la deuxième guerre mondiale), sont faites pour être pénétrées, parcourues dans un sens puis dans l’autre. Jamais fixées au sol ou aux murs, les spirales, ellipses et autres formes géométriques étaient conçues minutieusement à force de modèles mathématiques par le sculpteur – et causèrent la mort accidentelle d’un installateur au début des années 70.
La galerie David Zwirner présente « Every Which Way », une installation de 2015 composée de 16 panneaux métalliques verticaux de tailles variées, et décrite ainsi par l’artiste : « Comme si vous étiez au milieu d’une ville, ‘Every Which Way’ vous oblige à retourner sur vos pas, à vous contorsionner, à prendre des virages en permanence ».
David Zwirner, 537 West 20th Street. Du mardi au samedi, de 10am à 6pm. Jusqu’au 14 décembre.
Sean Scully à la Lisson Gallery
Autre grand nom du courant minimaliste américain dans les années 70, Sean Scully est connu pour ses grandes toiles abstraites, composées de bandes verticales ou horizontales, de blocs et de formes géométriques, riches en couleurs, qui rappellent des artistes comme Marc Rothko, Bridget Riley ou même Piet Mondrian.
Né en Irlande et élevé à Londres, Sean Scully s’installa à New York en 1975. Les œuvres présentées par la Lisson Gallery, à travers l’exposition « Sean Scully: Duane Street 1981–1983», datent de ses premières années dans la Grande Pomme, et portent le nom de la rue où Scully s’était installé, dans le loft d’une ancienne usine de textile, dans le quartier de Tribeca, alors beaucoup moins gentrifié qu’aujourd’hui. Pour reprendre les mots du grand critique d’art Robert Hughes, « ce sont des tableaux très new-yorkais, mais la ville qu’ils évoquent n’est pas la grille parfaite qu’imaginent les étrangers, mais plutôt le lower Manhattan rugueux, désordonné, assemblé à la va-vite où Scully a son atelier : les palissades en contreplaqué déformées, les plaques de métal réparant la rue. »(Robert Hughes, Earning His Stripes, Time Magazine, 1989)
Lisson Gallery, 504 West 24th Street.Du mardi au samedi, de 10am à 6pm. Jusqu’au 1er février 2025.
Simone Leigh à la Matthew Marks Gallery
Simone Leigh a la côte, et c’est bien mérité : depuis ses débuts artistiques au début des années 2000, elle a exposé à la Tate Modern à Londres, au Musée Guggenheim, à Boston, à Washington, à Los Angeles… En 2022, son superbe pavillon américain, transformé en cabane africaine, dans les jardins de l’arsenal lui avait valu le Lion d’Or de la biennale de Venise.
A travers ses sculptures, elle explore la représentation de la femme noire. « J’imagine une forme d’expérience, un état d’être, plutôt qu’une personne », explique l’artiste. De fait, ses sculptures sont plus abstraites, plus symboliques que réalistes : ainsi, Artemis (2022-2024) représente une femme sans tête portant une lourde jupe faite de seins. Même sa poitrine est lourde, et elle semble la soutenir avec ses mains. Monster (2023-2024) montre un buste de femme, sans tête ni bras, couvert de minuscules rosettes de porcelaine – allusion peut-être au travail manuel, répétitif et peu valorisé des femmes africaines.
Matthew Marks Gallery, 522 & 526 West 22nd Street. Du mardi au samedi, de 10am à 6pm Jusqu’au 20 janvier 2025
Nicholas Galanin à la Peter Blum gallery
Force est de constater que les artistes contemporains amérindiens ne font pas légion dans les musées d’Amérique du Nord. Nicholas Galanin, né en 1979 et qui vit avec sa famille à Sheet’la (Sitka), Alaska, fait partie des rares exceptions. Couronné par l’Académie américaine des arts et des lettres en 2020, et Guggenheim Fellow depuis 2024, ses œuvres sont exposées dans les collections permanentes du Whitney, du Philadelphia Museum of Art, de l’Art Institute of Chicago, du LACMA, et du Brooklyn Museum.
Sa nouvelle exposition, dans la galerie Peter Blum, vaut le détour jusqu’à Grand street. Intitulée The persistence of Land claims in a climate of change, elle célèbre le rapport des populations amérindiennes avec leur terre, et dénonce la colonisation/ occupation et l’effacement culturel de ces populations. Un totem brisé est le symbole des rites et coutumes amérindiens piétinés par les colons – l’artiste rappelle que les missionnaires promettaient le paradis aux amérindiens s’ils brisaient et brûlaient leurs totems. Pire, ledit totem est en fait un faux, fabriqué en Indonésie pour être vendu aux touristes en Alaska…
Une autre œuvre, Pause for applause (qui tire son nom d’une gaffe de Joe Biden, qui lut un jour la note « Pause for applause » au milieu d’un discours) dénonce l’aspect formel et un peu creux des messages de « land acknowledgment » (reconnaissance des terres : « We acknowledge that we are on the ancestral and unceded land of the Lenape people, the original stewards of the land that is now known as New York City »…), introduits dans les années 2010 – « C’est une reconnaissance qui n’apporte pas grand-chose si elle ne s’accompagne pas d’action », critique l’artiste.
Peter Blum Gallery, 176 Grand Street. Du mardi au vendredi, de 10am à 6pm. Le samedi de 11am à 6pm. Jusqu’au 18 janvier 2025
Il y a ceux qui s’en remettront au Père Noël pour leurs cadeaux. Pour les autres, il y a French Wink. Rattachée au restaurant OCabanon, la boutique de produits français de Chelsea organise son Marché de Noël (ou shopping party) annuel ce samedi 14 décembre de 4pm à 9pm.
Vous y trouverez de quoi combler vos amis américains francophiles les plus difficiles – et tout ceux qui veulent un bout de France pour les Fêtes. Participeront à l’opération : des marques et artisans divers comme les biscuits Saint-Michel, les moutardes Bornibus, les foies gras Rougié ou encore les parfums Fragrances with Benefits pour ne citer qu’eux.
L’entrée à 17,85 dollars donnera la possibilité de déguster foie gras, crêpes et madeleines notamment. Ils seront offerts par les commerçants présents sur place. Simon Herfray, chef-pâtissier breton et fondateur d’Atelier Sucré, proposera des morceaux de bûches pour préparer vos papilles au marathon de Noël.
La boutique est gérée par la plateforme d’e-commerce French Wink, co-fondée en 2016 par les Françaises Claire Obry et Myline Descamps.
Noël marque le début de la haute saison dans le sud de la Floride. Touristes et résidents hivernaux affluent et, avec eux, les activités festives pour les grands et les petits. Tour d’horizon des meilleures animations de Magic City et de ses environs.
C’est l’endroit secret de la ville pour s’immerger dans l’atmosphère magique des fêtes de fin d’année. Le bar est éphémère, underground et propose aux adultes des cocktails spéciaux à 15$, comme le Coquito (jus de noix de coco, cannelle, noix de muscade et clou de girofle), le Yule Mule (orange, Ginger beer et sirop de cranberry) ou encore la Noel Margarita… on ne vous en dit pas plus. Quelques surprises également dans ce décor feutré dans l’esprit de Noël, notamment celle d’apercevoir Frosty, le célèbre bonhomme de neige ! Compter 45$ l’entrée avec deux boissons comprises, à réserver de 7pm à 9:30pm ou de 9:30pm à 11:30pm. Ouvert les vendredis et samedis jusqu’au 21 décembre. Réservations ici.
Déambulez dans un jardin botanique illuminé par des milliers de lumières de Noël. La visite se fera en compagnie du Père Noël et de ses amis au son de performances musicales en direct sur une pelouse recouverte de (fausse) neige. Dégustez également, au coin du feu, le ooey-gooey, ce gâteau gluant venu du Missouri. Les week ends, vous pourrez profiter d’un petit marché artisanal. Ouvert tous les jours de 5:30pm à 10:00pm. Performances musicales en direct tous les jours de 6pm à 9pm. Du vendredi 13 au lundi 23 décembre puis du jeudi 26 au lundi 30 décembre.
la Winterfest Boat parade est ouverte aura lieu le 14 décembre. @MichaelJames
La 53e Hard Rock Winterfest Boat Parade se tiendra cette année dès 6:30pm le samedi 14 décembre. Elle s’élancera de la Strahan house sur la New River à Fort Lauderdale et naviguera jusqu’au centre des Arts du comté de Broward. 12 miles de navigation durant 2h30. La parade est ouverte à tous, aux bateaux privés de toute taille comme aux gigantesques navires de touristes. Tous arboreront lumières et décorations de Noël. Musique et show en direct seront au programme. De nombreuses célébrités y participent chaque année. Il faut compter 40$/adulte, 35$/enfant de 4 à 10 ans – gratuit pour les moins de 3 ans. Réservations ici.
C’est le spectacle de Noël par excellence en Amérique du Nord. Le ballet entame sa 32e tournée annuel dans tout le pays. Des danseurs, des costumes et des décors qui n’ont rien à envier à ceux de Broadway mais aussi des artistes en devenir. Grâce à leur programme intitulé « Dance with us », des milliers d’enfants à travers le pays peuvent participer aux spectacles et interprététer des rôles créés spécialement pour eux en fonction de leur niveau.
Le sud de la Floride est l’un des rares endroits des États-unis à proposer de visionner votre film de Noël préféré en plein air ! Ça se passe sur le toit du Cinema Club à South Beach. Vous pourrez vous installer sur des fauteuils confortables et profiter non seulement du film grâce aux écouteurs sans fil mais aussi de la vue panoramique sur la ville, un verre de vin à la main. À ne pas manquer, les incontournable « Elf », « Maman j’ai raté l’avion » (Home Alone) et même les épisode Holiday Party de la série culte « the Office ».
Le guide Michelin a révélé ce lundi 9 décembre les promus de son édition 2024 pour les villes de New York, Chicago et Washington (les étoiles de DC ici). En tout, 12 nouveaux restaurants ont reçu leur première distinction, trois restaurants à Manhattan se sont vus remettre deux étoiles. Mais les deux grosses surprises de la soirée sont sans aucun doute le déclassement d’un chef français tandis qu’un restaurant coréen décroche le graal suprême, les trois étoiles. Une première mondiale et un évènement pour la Grosse Pomme puisqu’il n’y avait pas eu de nouveau triple étoilé depuis 12 ans.
« C’est un superbe palmarès pour New York qui brille par sa diversité. Au travers de cette sélection, ces sont plus de 65 types de cuisines différentes qui sont représentées. La ville de New York a cette capacité extraordinaire de faire émerger des talents dans un contexte très porteur où il y a de plus en plus de gastronomes avertis, nous a confié Gwendal Poullennec, directeur international des guides Michelin au terme d’une soirée haute en saveurs.
Trois étoiles pour un restaurant coréen, une première mondiale
Ils sont rares les élus de cette catégorie. Les trois étoiles, distinction suprême accordée par les inspecteurs du guide rouge, récompensent « une cuisine exceptionnelle ». Et ceux qui se sont hissés à ce niveau s’accrochent solidement à ce statut. Ainsi, les quatre restaurants qui pouvaient s’en prévaloir l’an dernier vont continuer de les afficher. Le Bernardin (Eric Ripert), Eleven Madison Park (Daniel Humm), Masa (Masa Takayama) et Per Se (Thomas Keller).
La grosse surprise dans cette catégorie, c’est l’entrée d’un restaurant coréen, Jungsik, à Tribeca. Une première mondiale puisque cette cuisine n’avait jamais été primée à ce niveau en dehors de Corée.
Pour Ellen Hunter alias @thestarcrawl sur les réseaux sociaux, c’est bien plus qu’une récompense. « C’est un mouvement global de reconnaissance de la cuisine coréenne aux États-Unis ». Même avis du côté de Gwendal Poullennec qui se réjouit de cette décision historique. « C’est un signal très fort de l’extension de la culture coréenne portée par toute une génération de jeunes chefs inspirés par des techniques dans le monde entier ». Dans le détail, le guide salue « une cuisine à la fois hautement originale, exécutée avec une précision remarquable et profondément satisfaisante », à l’image des lamelles de maquereau rayé cru accompagnées de kimchi blanc et de bouillon de poisson glacé ou encore de l’omble chevalier maturé à sec baigné dans une sauce kimchi et curry rouge.
Un revenant et deux nouveaux du côté des 2 étoiles
Dans un moment qui a suscité des exclamations et des regards circonspects du public, deux des trois restaurants new-yorkais ayant obtenu deux étoiles incluent le restaurant César à SoHo, fondé en solo par le chef César Ramirez, et Chef’s Table at Brooklyn Fare. Ce dernier avait perdu ses trois étoiles l’année dernière après le licenciement de son chef, César Ramirez. Vous suivez ? Installés à l’opposé sur la scène au moment de se voir remettre leur prix, ce moment incongru n’a pas manqué de faire sourire l’assistance.
Troisième restaurant à obtenir les deux étoiles pour la première fois : Sushi Sho. Un comptoir à sushis où le chef Keiji Nakazawa « incarne une maitrise culinaire d’exception », selon les mots du guide.
Stupeur et déclassement et un nouveau frenchie étoile
Stupeur quand le nom de Daniel, le restaurant précédemment doublement étoilé du chef français Daniel Boulud, est apparu dans la liste des restaurants recevant 1 étoile couronnant « une très bonne table dans sa catégorie ». Une pilule certainement dure à avaler pour le restaurateur à succès qui a ouvert de nombreux établissements cette année. Il aura toutefois pu se consoler avec la première étoile attribuée à l’un de ses nouveaux restaurants, le café Boulud, Upper East Side.
Dans les rangs français, le malheur des uns fait le bonheur des autres et Andrea Calstier, lui, a largement célébré son étoile pour son restaurant La Bastide. Nous vous parlions de son établissement situé à Westchester il y a quelques mois comme d’un potentiel étoilé. C’est chose faite avec cet établissement loin des paillettes de Manhattan mais qui brille par sa virtuosité. « Je suis super heureux évidemment. Pour moi mais surtout pour les équipes. C’est la récompense d’heures de travail en cuisine et en salle. Et ça met un gros coup de projecteur sur notre restaurant », s’est réjoui le chef.
Quant à l’étoile verte, attribuée aux restaurants modèles en matière de gastronomie éco-responsable, elle revient cette année au restaurant One White Street.
Des rebondissements, des petits-fours gastronomiques et des moments gratinés, la soirée Michelin édition 2024 n’a cette année encore pas manqué de piquant.
Née à Francfort en Allemagne, Emmanuelle Berne a toujours dansé au rythme des cultures et des continents. De Paris à Los Angeles, de Miami à Bath, en Angleterre, où elle a posé ses valises… du moins pour l’instant ! Car cette danseuse et chorégraphe de renommée internationale ne tient jamais en place, portée par une énergie débordante et une curiosité insatiable.
Danser, créer, entreprendre, transmettre : Emmanuelle excelle dans tous ces domaines. Peut-être l’avez-vous aperçue à la télévision dans « Danse avec les Stars » en France ou dans sa version latino tournée à Miami ? Ou encore dans la série « Maman & Célèbre » où elle partage son quotidien de maman multiculturelle entre la France et l’Angleterre.
Française d’origine, ayant grandi en Allemagne, mariée à un Anglais, Emmanuelle élève ses filles au carrefour des langues et des traditions. Dans cet épisode de French Expat, elle confie son engagement à transmettre cette richesse culturelle à ses enfants, tout en les initiant à l’ouverture d’esprit et au respect des différences.
Mais sa passion va au-delà . Depuis qu’elle est maman, Emmanuelle s’est donné une mission d’ accompagner les femmes à travers les transformations de la maternité. Avec son studio de danse Dancing Mama, elle aide les mères, notamment en post-partum, à se reconnecter à leur corps et à retrouver confiance en elles.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Il a enflammé la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024 en interprétant son morceau « Nightcall » avec Angèle et Phoenix, et il s’est également produit aux Jeux paralympiques de Paris 2024 avec la chanson « Roadgame » aux côtés de nombreux DJ français. Kavinsky, de son vrai nom Vincent Belorgey, fera une halte par San Francisco le jeudi 27 février, au Midway, une salle très prisée de la scène électronique, et le dimanche 2 mars à San Diego, dans le cadre du festival CRSSD où se produiront également Justice, Cassius, ou encore Bon Entendeur.
Principalement artiste de scène, Kavinsky a sorti deux albums, « Outrun » en 2013, et « Reborn » en 2022, ainsi que de nombreux EP et singles. Il est également actif dans le milieu du cinéma, en tant qu’acteur et compositeur, notamment pour les films de Quentin Dupieux qu’il connaît depuis l’enfance.
En tant que Français résidant à l’étranger, vous ou votre enfant cherchez peut-être à effectuer une partie de vos études en France. Seulement avec la distance, et parfois le manque de familiarité avec le système français et les options disponibles, il est difficile de faire un choix. Nous vous avons préparé un guide pratique qui vous permettra d’y voir plus clair. Téléchargez le gratuitement en remplissant le formulaire en bas de cet article.
Au programme: ? Pourquoi étudier en France ? ? Choisir sa formation ? Étudier en anglais en France, c’est possible ! ? Processus d’admission: comprendre Parcoursup et Campus France ? L’option de l’Université ? Les bachelors: cap sur l’international ! ? Les prépas et grandes écoles ? Budget et vie étudiante
Téléchargez le guide gratuitement en remplissant le formulaire ci-dessous
Si le formulaire ne s’affiche pas correctement dans l’article, retrouvez-le ici.
L’édition 2024/2025 du guide “Étudier en France après une scolarité à l’étranger” est sponsorisée par:
C’est un phénomène aussi féérique qu’éphémère, que l’on peut admirer en ce moment sur certaines plages du Sud de la Californie. À la nuit tombée, les vagues se teintent d’une couleur bleu turquoise au moment où elles se brisent sur le sable. Un phénomène naturel, causé par des micro-organismes marins, les dinoflagellés (un plancton végétal), qui produisent de la lumière grâce à une réaction chimique lorsqu’ils sont perturbés (par le mouvement d’une vague ou d’un bateau par exemple). Amoureux de la mer, surfeurs, photographes ou curieux viennent chaque année profiter de ce spectacle rare.
Cette année, les vagues bioluminescentes ont été observées dès la fin du mois d’octobre, de San Diego à Point Mugu en passant par les plages de Los Angeles, comme le notait le Los Angeles Times. Début décembre, elles sont toujours visibles à plusieurs endroits du littoral, avec plus ou moins d’intensité d’une plage à l’autre. Le groupe Facebook « Bioluminescence in Orange County/Southern California », ouvert au public, regroupe 53 000 passionnés qui traquent ce phénomène en temps réel. Ces derniers jours, des vagues bioluminescentes ont ainsi été photographiées à Laguna Beach et Huntington Beach, dans le Comté d’Orange, ou à Carlsbad, dans le Comté de San Diego.
Le photographe Patrick Coyne -spécialiste de ce phénomène- a partagé des vidéos de surfeurs jouant sur ces vagues irréelles, et s’est amusé à remuer le sable mouillé de sa main, faisant jaillir une nuée de paillettes bleues dignes d’Avatar. On peut admirer ses magnifiques images sur son compte Instagram, dont ces splendides « dauphins biolumineux » filmés sur les côtes californiennes pour la première fois il y a 4 ans. « Ce dernier mois et demi, c’est le plus incroyable événement biolumineux auquel j’ai personnellement assisté » écrit-t-il à ses 199 000 followers. Ces précieuses informations permettent au plus grand nombre de savoir où et quand admirer le spectacle. Car difficile de savoir à l’avance où les vagues apparaîtront.
Instagram will load in the frontend.
À Thanksgiving, c’est grâce à ce groupe facebook collaboratif que Clotilde, une Française qui vit à Mission Viejo, dans le Comté d’Orange, s’est décidée à faire l’expédition en famille à Huntington Beach, où le phénomène avait été signalé le soir-même. Sur la plage de Dog Beach, ils ont admiré pendant une heure ce spectacle féérique, au côté de dizaines d’autres personnes et de quelques baigneurs. « On a vu différentes couleurs : du vert, du bleu, qui se déroulait sur toute la vague… Parfois juste un éclair. On a vécu un super moment en famille, c’était magique ! »décrit-elle.
Pour Laura Rink, directrice du Heal The Bay Aquarium, à Santa Monica, le bloom des algues bioluminescentes pourrait s’accentuer dans les années à venir avec l’augmentation de la température des océans et sous l’effet des activités humaines (avec la croissance d’algues alimentée par l’azote et le phosphore présents dans les eaux usées). Elle préconise néanmoins d’éviter de se baigner dans ces algues, qui sont une source de nourriture essentielle pour de nombreux animaux marins.
Le Guide MICHELIN 2024 a distribué ses étoiles à Washington DC et a annoncé son palmarès lors d’une cérémonie à New York le lundi 9 décembre, en même temps que ceux de New York (les étoiles de New York ici) et de Chicago. La capitale américaine compte deux nouveaux établissements récompensés d’un macaron : le restaurant de sushi japonais Omakase @Barracks Row et le restaurant végétarien latino-américain Mita dans le quartier de Shaw – un moment historique pour les co-chefs Miguel Guerra, le plus jeune chef vénézuélien à recevoir une étoile, et Tatiana Mora, première femme vénézuélienne à obtenir cette reconnaissance.
Deux restaurants de Washington DC ont rejoint le club Bib Gourmand axé sur le rapport qualité-prix : le restaurant italien L’Ardente, ouvert par le chef français David Deshaies en 2021, et le restaurant mexicain Amparo Fondita. Le District compte également son premier restaurant étoilé vert : Oyster Oyster.
Le Inn at Little Washington, le restaurant américain du chef Patrick O’Connell, conserve ses trois étoiles. En revanche, Pineapple & Pearls, deux fois étoilé, a été rétrogradé à une étoile cette année. Il ne reste donc que Jônt et Minibar comme restaurants deux étoiles de Washington DC. Maydan a également perdu son étoile qu’il avait acquis en 2019 et ne fait plus partie de la liste Michelin.
Depuis la pandémie, le guide Michelin a commencé à décerner des « prix spéciaux » à des personnalités phares du monde de l’hôtellerie. À Washington, Thi Nguyen, du restaurant Moon Rabbit, est récompensés pour ses cocktails exceptionnels, mais aussi le sommelier de Albi, William Simmons, pour sa carte des vins, Jill Tyler à Tail Up Goat, pour service exceptionnel.
Le prix du jeune chef a été attribué à Carlos Delgado, pour le restaurant étoilé Causa, arrivé sur la liste en 2023.
Arrivé en 2016 à Washington, le guide Michelin de Washington DC compte désormais 26 restaurants étoilés.
Le classement de 2024
Trois étoiles
The Inn at Little Washington
Deux étoiles
Jônt
Minibar
Une étoile
Albi Bresca Causa El Cielo D.C. Fiola Gravitas Imperfecto: The Chef’s Table Kinship Little Pearl Masseria Métier Mita (nouveau) Omakase @ Barracks Row (nouveau) Oyster Oyster (étoile verte) Pineapple and Pearls Rania Reverie Rooster & Owl Rose’s Luxury Sushi Nakazawa Tail Up Goat The Dabney Xiquet